Notices prosopographiques des clercs et théologiens1

1Agathaggelos (GEORGHIADIS). Métropolite de Thira (Lapaganoi Kalavryton, 1850 – Thira, 1928). Moine au monastère de Taxiarhes (Kalavryta) à 12 ans. Docteur en philosophie de l’université de Munich. Le métropolite d’Athènes, Germanos KALLIGAS, l’a envoyé comme prêtre à Petrograd. Élu métropolite de Thira en 1907.

2Agathaggelos (Stylianos KONSTANTINIDIS). Métropolite de Chalcédoine. Métropolite de Pringiponisson. Métropolite de Néokaissareia. Métropolite de Drama. Métropolite de Grevena (Magnissia, 1864 – Halki, 1935). Il est entré en 1879 à l’école évangélique de Halki d’où il est sorti en 1886. Ordonné archidiacre à Éphèse, il y a fondé l’association Sympnoia. Il fut étudiant boursier en droit à Paris et à Berlin à partir de 1892, puis prêtre à Londres jusqu’en 1896. À cette date, il a été élu professeur de droit canonique à Halki, poste assumé jusqu’en 1901. Métropolite de Grevena jusqu’en 1910 puis de Drama. Métropolite de Néokaissareia en 1922 puis de Pringiponisson en 1924, et de Chalcédoine en 1927. Il a démissionné en 1931. Il était un spécialiste des questions des relations avec les anglicans.

3AKYLAS, Parthenios. Voir Parthenios (AKYLAS).

4Alexandros (DILANAS). Métropolite de Verroia et Naoussa. Métropolite de Zihnai (Marathokambos Samou, 1878 – Verroia, 1958). Diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes en 1903, il fut nommé directeur de l’Ierodidaskaleio de Patmos. Il servit ensuite à Éphèse et fut ordonné évêque de Myrina en 1910. Il fut promu métropolite d’Anea en 1917. Il connut l’exil et même la condamnation à mort par contumace par les Ottomans puis les Turcs entre 1917 et 1922 et n’a jamais pu occuper le poste de métropolite de Pergamos auquel il avait été promu. Arrivé comme réfugié en Grèce en 1922, il fut nommé métropolite de Zihnai en 1924, poste qu’il occupa jusqu’à l’occupation de la région par les forces bulgares en 1941. Il se réfugia à Athènes et fut muté en 1943 à la métropole de Verroia et Naoussa.

5Alexandros (DIMOGLOU). Archevêque d’Amérique. Métropolite de Corfou (Halkidona, 1876 – Corfou, 1942). Diplômé de Halki en 1902. Nommé évêque titulaire de Rhodostolon en 1917, il occupa des postes à Thessalonique, Éphèse, Adrinople et Athènes. Il accompagna Meletios METAXAKIS lors de son voyage en 1918 aux USA et il fut nommé responsable des orthodoxes d’Amérique. Après la création de l’archevêché d’Amérique en 1922 par Meletios METAXAKIS devenu entre-temps patriarche, il en est devenu l’archevêque. La crise entre royalistes et vénizélistes qui ébranla l’Église d’Amérique dans les années 1920 conduisit à son remplacement en 1930 par Athinagoras SPYROU dans le cadre d’un échange mutuel de sièges. Il devint ainsi métropolite de Corfou.

6Alexandros (LYCOURGOS). Archevêque de Syra (Hora Samou, 1827 – Athènes, 1875). Fils du révolutionnaire Georges Logothetis Lycourgos. Étudiant en théologie et de philosophie à l’université d’Athènes (1845-1850). Envoyé comme boursier à Leipzig, Halle et Berlin (1852-1857), il poursuivit ses études à Paris et à Strasbourg. Il revint à Athènes en 1858. Il fonda en 1859 avec le professeur agrégé de théologie Antonio MOSCHATO la revue Ieromnimon. Il fut élu professeur extraordinaire d’encyclopédie de la théologie en 1860. Il fut ordonné diacre et immédiatement promu archimandrite à Jérusalem par Cyril II en 1862. Il devint professeur ordinaire en 1864. Malgré les résistances du camp russophile, il a été élu archevêque de Syra. Il resta célèbre pour ses entretiens avec les anglicans et son voyage à Londres lors duquel il fut élu docteur honoris causa d’Oxford et Cambridge. Il participa en 1875 au congrès des vieux-catholiques à Bonn.

7ALEXIADIS (Georges), Gennadios. Voir Gennadios (Georges ALEXIADIS).

8ALEXOPOULOS, Joachim Georghios. Voir Joachim (Georghios ALEXOPOULOS).

9ALIVISATOS, Amilcas (Lixourion de Céphalonie, 1887 – Athènes, 1969). Malgré l’opposition familiale, il s’est inscrit comme étudiant en théologie à Athènes en 1904 et obtint son diplôme en 1908. Il poursuivit ses études à Leipzig et à Berlin jusqu’en 1912. Il participa à la commission nomocanonique de 1914 pour la réforme de l’Église de Grèce. En 1917, il a été nommé directeur des cultes par le gouvernement de Venizélos. Il avait été élu professeur extraordinaire d’histoire biblique et ecclésiastique grecque en 1915, mais le ministère refusa de le nommer. Il accompagna Meletios METAXAKIS en 1918 lors de son voyage en Amérique, puis put enfin exercer en tant que professeur ordinaire de droit canonique et de pastorale à partir de 1919. Du fait de ses affinités, il fut chassé de son poste par le Parti populaire en 1920-1922. Il réintégra sa place après la « révolution » de 1922 et fut nommé également procureur royal pendant la période 1923-1925. Il fut démis de ses fonctions par la dictature de Pangalos. Ayant rencontré John Mott, le fondateur de l’YMCA aux USA lorsqu’il y était avec Meletios METAXAKIS, il œuvra pour son installation en Grèce. Il fut même le président de son Conseil grec. Théologien reconnu et très prolifique, il fut également partisan de l’ouverture, de la tolérance et de l’œcuménisme.

10AMVRAZIS, Nikolaos (Arta, 1824 – ? 1926). Il étudia à Halki puis fut prédicateur à Smyrne. Il fut expulsé par les Ottomans en 1901 à cause de ses diatribes anticatholiques et de son œuvre de controverse avec les judaïstes. Il a ensuite exercé à Arta, Hydra et Athènes où il fonda l’association Apostolos Pavlos en 1902 tout en étant un membre actif d’Ανάπλασις.

11Amvrossios (KASSARAS). Métropolite de Larissa. Évêque d’Ierissos et Aghion Oros. Évêque de Platamon (Kalymnos, 1840 – Thessalia, 1919). Sorti de l’école de Halki en 1869. Il fut ordonné évêque d’Ierissos et Aghion Oros en 1875. Suite aux pressions d’Ignatief, il a été muté à Platamon en 1877. En 1881, suite à l’annexion de la Thessalie par la Grèce qui divisa son diocèse entre les deux pays, il se réfugia à Athènes et devint directeur de Rizarios en 1882. Toutefois, il démissionna et revint à Platamon l’année suivante. Puis, en 1900, du fait de la fusion entre les diocèses de Platamon et de Larissa, il devint métropolite de Larissa. En 1909, suite au mouvement de Goudi, il essaya de rompre avec le synode, et du coup il fut jugé et démis de ses fonctions en 1910. Il se retira dans une propriété thessalienne où il mourut. En février 1917, le synode sous la conduite de Theoklitos MINOPOULOS avait décidé de le réintégrer à son titre de métropolite de Larissa tout en le dispensant d’une cure effective.

12Amvrossios (NIKOLAIDIS). Métropolite de Nafpaktos et Evrytania. Métropolite de Fthiotis (Proussa, 1880 – Athènes, 1958). Il étudia à Halki (1897-1903) d’où il fut diplômé avec mention en 1903. Il occupa divers postes à Broussa, Kassandria, Verroia et Serres où il fut ordonné en 1911 évêque de Christoupolis. En 1914, il fut élu métropolite de Nafpaktos et Evrytania jusqu’en 1932 date à laquelle il fut muté à Fthiotis.

13Amvrossios (SPHAKIANAKIS). Évêque d’Iera et Siteia, Crète (Houdetsio Héraklion, 1856 – Siteia, 1929). Il a étudié à l’école théologique de la Croix à Jérusalem puis, lorsque celle-ci a interrompu son activité, il a poursuivi ses études à Rizarios et à l’université d’Athènes. Il fut archidiacre du patriarche Sophronios III d’Alexandrie jusqu’à son élection en 1890 comme évêque d’Iera et Siteia.

14Amvrossios (TSAPOS). Métropolite de Phokis (Kalymnos, 1863 – Amphissa, 1928). Diplômé de Rizarios en 1887, il s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes (1887-1889), puis fut envoyé comme prêtre à Petrograd par Germanos KALLIGAS, en 1889-1890. Il revint, obtint son diplôme avec mention et le prix Rallis en 1892. Il fut nommé prédicateur de Trikkis en 1893-1895 et de Fthiotis en 1895. Il occupa des postes de supérieur de monastère et de prédicateur à Phokis de 1896 à 1899. Devenu un temps prédicateur de la flotte (1899-1900), il fut élu évêque de Phokis en 1901. Il fut démis de ses fonctions pour sa participation à l’anathème contre Venizélos en 1916 puis reinstitué en 1920.

15ANASTASSIADIS, Germanos. Voir Germanos (ANASTASSIADIS).

16ANASTASSIADIS, Ioannis. Voir Ioannis (ANASTASSIADIS).

17ANASTASSIOU, Methodios. Voir Methodios (ANASTASSIOU).

18ANASTASSIOU, Timotheos Leonardos. Voir Timotheos Leonardos (ANASTASSIOU).

19ANAZILIS, Sokratis (? – ?). Directeur du séminaire ecclésiastique d’Arta. Membre de l’équipe éditoriale de la revue Εκκλησία.

20Andreas (MANTOUDIS). Métropolite de Preveza (Athènes, 1891 – Preveza, 1952). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1911. Il fut nommé prédicateur à Arta et directeur de l’école hiératique locale jusqu’en 1919. Cette année-là, il fut ordonné prêtre et assuma un poste de prédicateur à Athènes et également le poste de deuxième secrétaire du synode sous Meletios METAXAKIS. Après le départ de celui-ci, il partit en Asie mineure comme prédicateur de l’armée. Il fut élu métropolite de Preveza en 1934.

21Andreas (TRIANTAPHYLLOU). Métropolite de Triphylia et Olympia (Spetses, 1883 – Kyparissia, 1938). Ancien élève de Rizarios, il fut ensuite diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes en 1905. Il exerça comme professeur de religion dans le secondaire à Spetses, puis comme prédicateur à Arta, Hydra et Spetses. Il assuma le poste de prêtre du cuirassé Averoff jusqu’à 1917 lorsqu’il démissionna pour des raisons politiques et exerça comme prêtre paroissial de l’asile des pauvres et de la maison gériatrique d’Athènes. Il fut nommé par Meletios METAXAKIS, en 1919, professeur du nouveau cours préparatoire ecclésiastique fondé à Athènes. Lors du départ de Meletios METAXAKIS en 1920, il réintégra la flotte comme prédicateur. À la demande de la « révolution » il fut élu métropolite de Triphylia et Olympia en décembre 1922.

22ANDROUTSOS, Christos (Kio Vithynias, 1869 – Athènes, 1935). Il étudia avec Chrysostome PAPADOPOULOS entre 1882 et 1887 à l’école hiératique de Constantinople, puis poursuivit ses études à Halki. Il fut diplômé de Halki en 1892. Il partit pour Leipzig en 1893 où il obtint le titre de docteur en philosophie summa cum laude en 1895. Il revint exercer à Halki en tant que professeur de théologie et de philosophie de 1895 à 1897. Il partit lors du changement patriarcal de 1897 et devint professeur dans les écoles grecques de Bucarest (1897-1899), puis dirigea un gymnase en Crète (1899-1901). Après le retour de Joachim III en 1901, il revint à Halki où il resta jusqu’en 1905. Venu à Athènes comme professeur du lycée Marasleio, il tint ce poste jusqu’en 1911 lorsqu’il fut élu professeur de dogmatique et éthique à la faculté de théologie d’Athènes. Il fut à deux reprises démis de ses fonctions (1918 et 1922). Il a été un opposant modéré du rapprochement avec les anglicans et un partisan de l’autonomie de l’Église de Grèce, sujet sur lequel il écrivit en 1920 un ouvrage à la demande de Meletios METAXAKIS. Lors de la crise entre ce dernier et le roi Constantin, il a tenté en vain une médiation en 1921. Pangalos l’a reinstitué à sa chaire universitaire et l’a nommé de surcroît directeur des cultes en 1926. Dès lors, il a occupé son poste professoral jusqu’à sa mort.

23Anthimos (LELEDAKIS). Évêque de Kissamos et Selino (Crète) (Myriokephalos Rethymnou, 1860 – Kissamos, 1935). Il fit ses études comme boursier à Rizarios puis poursuivit à la faculté de théologie d’Athènes où il obtint son diplôme en 1901. Après avoir exercé pendant deux ans comme professeur à Rethymno, il fut élu évêque de Kissamos et Selino en 1903, poste occupé jusqu’à sa mort.

24Anthimos (PANTELAKIS). Évêque de Trikki et Stagai (Thouria Messinias, 1859 – Trikkala, 1914). Protégé de l’évêque de Messinia, Prokopios GEORGHIADIS, il entreprit des études et fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes. Il devint secrétaire des bureaux de la métropole d’Athènes (1886-1889) lorsque son protecteur occupait le siège métropolitain. À sa mort, il se retira d’Athènes et assuma la direction du gymnase de Kalamata. Avec Amvrossios TSAPOS, il fut un des deux prédicateurs de la flotte nommés par le synode en 1899. En 1904, il fut nommé surveillant archiépiscopal à Athènes. Puis, en 1907, il fut élu évêque de Trikki et Stagai.

25Anthimos (Georghios SARRIDIS). Métropolite de Maroneia. Métropolite de Vizyis. Métropolite de Florina (Ypsomathiois Constantinople, 1870 – Maroneia, 1938). Après avoir entamé des études à l’école hiératique de Galata, il rejoignit à la dissolution de celle-ci, en 1888, l’école de Halki grâce au soutien du métropolite d’Amaseia, Anthimos ALEXOUDIS, dont il a pris le nom. Il fut diplômé en 1896 et travailla dans le diocèse de son protecteur jusqu’en 1899, quand il fut nommé évêque titulaire de Rhodostolon et exerça à Saranta Ekklissies. Son activisme fut apprécié et il fut élu métropolite de Florina en 1904 pour faire face à l’opposition de l’exarchat bulgare sur place. Il fut muté à la métropole de Vizyis en 1908. En 1919, il présida une commission patriarcale qui s’est prononcée en faveur de la réforme du calendrier. Suite à la guerre gréco-turque, il fut muté à Maroneia sur le territoire grec en 1922 et occupa ce poste jusqu’à sa mort.

26Anthimos (TSATSOS). Patriarche œcuménique. Métropolite de Leros. Métropolite de Korytsa. Métropolite d’Ainos. Évêque de Paramythia (Plissivitsia Philiaton, 1827 – Antigoni Pringiponisson, 1913). Il étudia à l’école Zossimaia d’Ioannina puis poursuivit à Halki d’où il fut diplômé en 1861. Il étudia également à Athènes. Il fut prédicateur d’Ioannina et professeur de l’école Zossimaia jusqu’à son élection comme évêque de Paramythia en 1869. Il fut promu métropolite d’Ainos en 1877. Denys V le muta défavorablement à la métropole d’Anghialos en 1889, mais il refusa et se retira. En 1893, il obtint le poste de métropolite de Korytsa avant d’être muté en 1894 au poste de métropolite de Leros qu’il occupa jusqu’en 1895. Cette année-là, il fut élu patriarche, poste occupé jusqu’en 1897 lorsqu’il dut démissionner. C’est sous ses ordres que le métropolite de Nicomédie, Philotheos VRYENNIOS, et l’évêque titulaire de Charioupolis, Germanos KARAVANGHELIS, ont écrit en 1895 la réponse violente à l’encyclique de Léon XIII concernant le « retour des Orientaux ».

27Anthimos (TSATSOS). Métropolite de Triphylia et Olympia. Métropolite de Thira (Ioannina, 1881 – Olympia, 1950). Il s’agit d’un neveu du patriarche homonyme. Après avoir été ordonné diacre par son oncle en 1909, il étudia à la faculté de théologie d’Athènes. Il fut ordonné prêtre par Polycarpos THOMAS, évêque de Trikki et Stagai, qui l’assigna comme supérieur du monastère de Saint-Stéphane des Météores (1918). Il vint à Athènes où il exerça comme prêtre de la paroisse de Thission. Il fut nommé secrétaire du synode en mars 1921, poste occupé jusqu’en 1924 quand il a été élu évêque titulaire de Vresthenis avec pour mission de représenter l’archevêque au Pirée. Il y resta jusqu’en 1931 quand il a été élu métropolite de Thira. En 1938, il a été muté à Triphylia et Olympia.

28ANTONIADIS, Evangelos (Ekklissiohorio Ioanninon, 1882 – Athènes, 1962). Le métropolite de Vella et futur patriarche Constantin VI l’a envoyé à l’école hiératique Avvakoumion d’Ioannina, puis à Halki d’où il est sorti avec mention en 1907. L’évêque de Vella et Konitsa et futur archevêque d’Athènes, Spyridon VLAHOS, l’a nommé surveillant archiépiscopal du comté de Kourneta dans le département d’Ioannina. Du fait de sa participation à la guérilla macédonienne et épirote, il a dû se réfugier à Trapezous en mer Noire après le mouvement des Jeunes-Turcs. Il y occupa une chaire professorale du cours préparatoire grec entre 1908 et 1912. Il étudia en tant que boursier de Halki et de la Fondation Zographos à Berlin et à Göttingen d’où il est revenu comme docteur en philosophie. Chrysostome PAPADOPOULOS l’a nommé administrateur (oikonomos) de Rizarios en 1917, et professeur en 1918 jusqu’en 1923. À cette date, il succéda à PAPADOPOULOS, devenu archevêque, comme directeur de l’école, poste occupé jusqu’en 1934. En même temps, il fut élu professeur agrégé, en 1924, puis professeur extraordinaire, en 1934, dans le domaine de l’histoire du Nouveau Testament. Il devint professeur ordinaire en 1944, mais il démissionna en 1945 pour cause de mésentente.

29Antonios (HARIATIS). Archevêque de Corfou (Zante, 1825 – id., 1892). Il a servi comme prêtre à Vienne à partir de 1860 où il se distingua auprès de l’empereur Joseph pour son travail et son action parmi les troupes orthodoxes slaves de l’Empire. Élu métropolite de Zante en 1868, il refusa le poste et resta à Vienne. Par contre, il accepta son élection à Corfou en 1870. Alors que le synode l’élit métropolite d’Athènes en 1873, il n’a pas été nommé par le gouvernement qui se méfiait de sa slavophilie et qui fit élire Prokopios GEORGHIADIS. Il démissionna de Corfou en 1881 pour partir à l’étranger. Il demanda néanmoins sa réintégration en 1882. Bien qu’un comité de professeurs de théologie ait accepté sa requête, le synode s’y opposa.

30Antonios (PARASHIS). Métropolite de Patras (Zante, 1857 – Patras, 1944). Il étudia à la faculté de théologie d’Athènes, où il obtint son diplôme en 1882. Il travailla comme prédicateur privé à Pyrgos et comme professeur dans le secondaire. En 1887, il accepta un poste de professeur à l’école Abbeteion du Caire. Il poursuivit ses études à Leipzig et à Munich de 1889 à 1891. L’archevêque de Zante, Dionyssios LATTAS, l’ordonna en 1891 et l’installa comme prédicateur de Zante. Puis il partit comme prêtre à Trieste en 1893. En 1895, il muta à Sainte-Sophie de Londres, remplaçant Dionyssios PLESSAS, élu pour succéder entre-temps au défunt LATTAS comme archevêque de Zante. Il resta à Londres jusqu’à son élection comme évêque de Patras en 1906. Il fut démis de ses fonctions en 1917 du fait de sa participation à l’anathème et fut réhabilité en 1923.

31Antonios (POLITIS). Métropolite d’Ilia (Syra, 1890 – Egaleo, 1963). Suite à des études au lycée Léonin d’Athènes, il étudia à la faculté de théologie d’Athènes de 1907 à 1914. Après avoir obtenu son diplôme, il fut nommé prédicateur de Halkis et Karystia. Il fut ordonné prêtre par l’évêque de Halkis, Chryssanthos PROVATAS, en 1917, puis devint prédicateur militaire de 1918 à 1922. Il fut élu métropolite d’Ilia en 1922 à la demande de la « révolution ». Il a été très actif et a participé à la résistance en association avec les communistes ce qui lui a valu d’être démis de ses fonctions en 1945. Il fut toutefois réhabilité (sans cure) en 1958.

32APHENTOULIDIS, Kyrillos. Voir Kyrillos (APHENTOULIDIS).

33APHENTOULIS, Arsenios. Voir Arsenios (APHENTOULIS).

34APOSTOLIDIS, Missaïl. Voir Missaïl (APOSTOLIDIS).

35Arsenios (APHENTOULIS). Métropolite de Larissa (Platanos Myriophytou, Thrace, 1871 – Larissa, 1934). Sorti avec mention de Halki en 1894, il est ordonné métropolite de Stromnitsa et Tiberiopoulis en 1910. Il fut poursuivi par les Bulgares lors des guerres balkaniques et s’est réfugié à Athènes. Il a été élu évêque de Larissa en 1914. Comme il fut très impliqué dans l’anathème de 1916, il fut démis en 1917, mais reinstitué en 1920 et réhabilité en 1923. Il a eu de nombreux différends juridictionnels avec les diocèses adjacents de Phanario-Farsala et Dimitrias dans les années 1920.

36Arsenios (GOUMBOUROS). Évêque d’Hydra et Spetses (Arahova Kalavryton, 1828 – Hydra, 1906). Il fut moine à Taxiarhes et ancien élève de Rizarios. Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes, il fut nommé professeur au lycée Arsakeion et prêtre de Saint-Théodore à Athènes. Il fut élu évêque d’Hydra et Spetses en 1882.

37ATESSIS, Vassileios. Voir Vassileios (ATESSIS).

38Athanassios (LASKARIS). Métropolite d’Argolis (Madytos, 1869 – Karystia, 1925). Étudiant de l’école hiératique puis de l’école de Halki à Constantinople d’où il fut diplômé en 1896. Évêque de Myreon en 1904. Il a été fait prisonnier des Bulgares durant les guerres balkaniques alors qu’il était évêque auxiliaire à Xanthe et Kavala. Il a été libéré en 1914 et fut élu métropolite d’Argolis à cette date en reconnaissance pour son attitude patriotique. Il démissionna en 1924.

39Athanassios (LEVENTOPOULOS). Métropolite de Syra (Aghios Nikolaos Kalavryton, 1865 – Athènes, 1929). Moine de Mega Spilaio. Étudiant de la faculté de théologie d’Athènes. Il s’est inscrit ensuite aux universités de Leipzig et d’Eslaggen. Il devint docteur en philosophie de cette dernière. Il fut nommé premier secrétaire du synode à son retour en Grèce, professeur des enfants royaux et prédicateur de la flotte. Il fut élu métropolite de Syros en 1907.

40Athanassios (PARISSIS). Métropolite de Phokis (Hydra, 1885 – ? 1967). Élève de l’école Rizarios (1903-1909). Diplômé de la faculté de théologie en 1914. Prédicateur de Syros de 1912 à 1915, où il fut ordonné prêtre par le métropolite Athanassios LEVENTOPOULOS. Prédicateur militaire jusqu’en 1919. Professeur à Syra puis au lycée Arsakeion et au collège américain d’Athènes de 1923 à 1936. Métropolite de Phokis en 1936. Il démissionna en 1966.

41Athanassios (POLITIS). Métropolite de Corfou (Corfou, 1803 – Corfou, 1870). Ancien élève de l’Académie ionienne, il y succéda à Konstantinos TYPALDOS comme professeur en 1838. Élu métropolite de Corfou en 1848. Il a œuvré pour l’union des îles Ioniennes avec la Grèce aussi bien au niveau politique qu’ecclésiastique.

42Athinagoras (ELEFTHERIOU). Métropolite de Paramythia et Philiata (Alatsata, Asie mineure, 1869 – Ioannina, 1942). Diplômé de l’école de Halki en 1894. Professeur dans l’enseignement secondaire à Trapezous jusqu’à 1903 quand il est appelé par le patriarche Joachim III à occuper des postes administratifs du patriarcat. Grand protosyncelle de 1912 à 1914 et de 1918 à 1921. Il était un ami de Spyridon VLAHOS, métropolite d’Ioannina. Élu métropolite de Paramythia et Philiata en 1925, il démissionna en 1940 pour raison de santé.

43Athinagoras (Alexandros KAVADAS). Archevêque de Thyateira, exarque d’Europe centrale et occidentale. Évêque de Boston (Corfou, 1877 – Londres, 1962). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1909. Il a occupé à tour à tour les postes de supérieur de monastère en Eubée, prêtre et directeur adjoint de l’école Rizarios et prédicateur de Sparta entre 1909 et 1918. Étudiant à Oxford de 1918 à 1921. Il s’est installé ensuite aux États-Unis. Il fut élu évêque de Boston en 1938. Lors de l’élection du patriarche Athinagoras SPYROU, il fut locum tenens en Amérique puis apocrissaire du patriarcat à Athènes de 1949 à 1950. En 1950, il fut élu archevêque de Thyateira. Œcuméniste convaincu, il fut même président du World Council of Churches.

44Athinagoras (Aristoklis SPYROU). Patriarche œcuménique (Tsaraplana Pogoniou, 1886 – Istanbul, 1972). Incité par Athinagoras ELEFTHERIOU, il étudia à Halki de 1903 à 1910 d’où il fut diplômé. Il servit comme secrétaire de la métropole de Monastir-Pelagonia jusqu’en 1918. Il fut nommé secrétaire de la métropole d’Athènes par Meletios METAXAKIS en mars 1919. Très actif au sein de la Ιερός Σύνδεσµος après l’expulsion de Meletios en 1920. Il fut élu métropolite de Corfou, en décembre 1922, grâce à l’appui de la « révolution ». Dans le cadre de la solution organisée en 1930 par le métropolite de Corinthe et ancien camarade de la Ιερός Σύνδεσµος, Damaskinos PAPANDREOU, il fut ordonné archevêque d’Amérique. Élu patriarche œcuménique en 1948. Il œuvra en faveur du rapprochement des églises chrétiennes, en essayant d’élargir le cadre à partir de 1958, en direction des catholiques afin d’éviter l’accusation de « protestantisme » porté par les cercles traditionalistes contre l’œcuménisme. En 1964, il présida avec le pope Paul VI à la levée mutuelle des excommunications de 1054.

45BALANOS, Dimitrios Simou (Athènes, 1877 – id., 1959). Apparenté aux deux célèbres familles Balanos et Vikelas, il était destiné à des études brillantes et s’inscrivit d’abord à la faculté de droit d’Athènes en 1893. Après deux ans, il arrêta et entreprit des études à la faculté de théologie d’où il fut diplômé en 1899. Il poursuivit ses études à Iena, Leipzig, Halle, Breslau (1900-1904). En revenant, il devint professeur de religion au prestigieux lycée Arsakeion (1905-1912). En 1905, il fut également élu professeur agrégé de dogmatique. Il fut élu professeur ordinaire en 1924 et exerça jusqu’à son départ à la retraite en 1948. Il assuma brièvement le poste de ministre de l’Éducation nationale et des Cultes en 1935-1936. Il fut très prolifique et très actif, notamment dans le cadre du mouvement œcuméniste. Il soutint les efforts de rapprochement avec les anglicans.

46Bartholomé (GEORGHIADIS). Archevêque de Corinthe (Halkianikois Kalavryton, 1829 – Corinthe, 1918). Il fut moine de Mega Spilaio à 13 ans. Il a été élève à Rizarios, puis étudiant de la faculté de théologie en 1856, il exerçait simultanément comme professeur de religion dans l’enseignement secondaire à Athènes. Après avoir terminé ses études, il occupa des postes administratifs auprès du synode dont il devint finalement le secrétaire. En 1867, il fut nommé directeur de l’école hiératique de Halkis, poste occupé jusqu’en 1892, et premier secrétaire du synode. Il fut le contrôleur général des finances des monastères à partir de 1868. Il fut candidat au poste métropolitain face à Prokopios OIKONOMIDIS en 1896. Il fut finalement élu archevêque de Corinthe en 1899, à l’âge de 70 ans.

47BOKOLAS, Ierotheos. Voir Ierotheos (BOKOLAS).

48BRATSIOTIS, Panayotis (Thèbes, 1889 – Athènes, 1982). Originaire de Thèbes où son père exerçait comme prêtre, il vint à Athènes lorsque celui-ci obtint sa mutation. Il s’inscrivit à Rizarios en 1902 et en sortit en 1907. Il poursuivit ses études à la faculté de théologie d’Athènes d’où il fut diplômé en 1911, puis poursuivit à Leipzig et à Iena. De 1915 à 1924, il fut professeur agrégé d’histoire biblique et grand spécialiste des Septante. En 1925, il fut élu professeur extraordinaire et, en 1929, il fut élu professeur ordinaire. Il prit sa retraite en 1960. Il fut un membre actif de plusieurs associations para-ecclésiastiques et un ami et parent par alliance de Panayotis TREMBELAS, la cheville ouvrière de Ζωή. Il fut un opposant virulent aux efforts œcuménistes, et fut souvent à contre-courant (par exemple sur la question de la franc-maçonnerie ou de la relation État-Église) par rapport à ses collègues de la faculté, partisans d’une théologie libérale.

49Chariton (KANELLOPOULOS). Évêque de Kalavryta et Aigialeia (Kalavryta, ? – Aigeio, 1911). Après avoir étudié à la faculté de théologie d’Athènes d’où il est sorti en 1880, il enseigna dans le secondaire dans le Péloponnèse. Il servit comme secrétaire du synode en 1904-1906. Il fut ordonné évêque de Kalavryta et Aigialeia en 1907.

50Chrysostome (Evangelos DIMITRIOU). Métropolite de Triphylia et Olympia. Métropolite de Zante (Le Pirée, 1890 – Athènes, 1958). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes avec mention en 1911. Il fut volontaire dans les guerres balkaniques. Il fut nommé prédicateur de Larissa en 1917, puis de Livadia en 1918. Il fut nommé prêtre à Munich en 1921 où il poursuivit des études de droit et de philosophie. Il fut proclamé docteur de philosophie de l’université de Munich en 1925 et l’aurait été également pour le droit s’il n’avait pas été nommé archisecrétaire du synode par la dictature de Pangalos en 1926. Il fut également nommé professeur au lycée Papakosta. Il fut élu métropolite de Zante en 1934. Il a participé au schisme ancien-calendariste en 1935, mais s’est vite rétracté. Il fut muté à Triphylia et Olympia en 1957.

51Chrysostome II (HADJISTAVROU). Archevêque d’Athènes. Métropolite de Philippoi, Neapolis et Thassos. Métropolite de Verroia. Métropolite d’Éphèse. Métropolite de Philadelphie (Aïdinio, 1880 – Athènes, 1968). Il fut diplômé avec mention de Halki en 1902. Il poursuivit ses études comme boursier à Lausanne. Il revint, fut ordonné et servit le métropolite de Drama Chrysostome KALAPHATIS en tant que diacre. Il le suivit lors de sa mutation à Smyrne en 1910 et fut alors élu évêque titulaire de Tralleon. En 1913, il fut élu métropolite de Philadelphie puis fut promu à la métropole d’Éphèse. Il se réfugia en Grèce en 1922. Il fut muté à la métropole de Verroia en 1924, puis à la métropole de Philippoi, Neapolis et Thassos la même année. Il dirigea ce diocèse jusqu’à son élection comme archevêque d’Athènes en 1962 suite à la crise autour de l’élection d’Iakovos VAVANATSOS. En mai 1967, prenant pour prétexte son attaque cardiaque et son hospitalisation, la junte l’a demis de ses fonctions pour limite d’âge. Il est mort l’année suivante.

52Chrysostome (KALAPHATIS). Métropolite de Smyrne. Métropolite de Drama (Triglia, 1867 – Smyrne, 1922). Diplômé avec mention de Halki en 1891. Il fut le protégé de Konstantinos Valliadis métropolite de Mytilène. Il écrivit des diatribes anti-papales en 1895-1896. Lorsque son protecteur devint le patriarche Constantin V (1897-1901), il fut son protosyncelle. Il fut chargé des questions anglicanes entre 1897 et 1900. Il fut élu métropolite de Drama en 1902. Du fait de ses activités en faveur des bandes grecques et contre les Bulgares, il fut rappelé à Constantinople à la demande du gouvernement ottoman en 1907. Il se distingua par son opposition à Joachim III. Il fut élu métropolite de Smyrne en 1910 pour résoudre la crise qui sévissait dans le diocèse. Il fut chassé de Smyrne par les Ottomans en 1915. Il revint en 1919. Il fut lynché lors de la prise de la ville par l’armée kémaliste en 1922.

53Chrysostome (KAVOURIDIS). Métropolite de Florina. Métropolite d’Imvros et Tenedos (Madytos, 1870 – Athènes, 1955). Il étudia à Halki. Il fut ordonné diacre par Joachim III. Il servit comme grand protosyncelle du patriarcat jusqu’à son élection comme métropolite d’Imvros et Tenedos en 1908. Métropolite de Pelagonia en 1912. Pendant ce temps, Athinagoras SPYROU était son protosyncelle. En 1918, il fut exilé par l’armée d’Orient puis le gouvernement vénizéliste au mont Athos où il resta cinq ans. Il œuvra contre l’élection de Meletios METAXAKIS comme patriarche œcuménique. En 1923, il se rendit à Alexandrie puis à Florina. Locum tenens de la métropole de Filiata jusqu’à son élection à la métropole de Florina en 1926. Il quitta ses fonctions en 1933. Il a mené le schisme ancien-calendariste de 1935.

54Chrysostome (PAPADOPOULOS). Archevêque d’Athènes (Madytos, 1868 – Athènes, 1938). Il fut élève de l’école hiératique de Constantinople entre 1885 et 1887. Il étudia à l’école théologique de la Croix de Jérusalem en 1887-1888 et, suite à sa dissolution, il partit à l’école évangélique de Smyrne. Il poursuivit ses études à la faculté de théologie d’Athènes (1889-1891), puis fut diplômé de Kiev en 1895. Il fut nommé professeur de l’école théologique de la Croix à sa réouverture cette même année. Il en devint son directeur en 1899. Il fut chassé de l’école et celle-ci fut dissoute en 1909 lorsqu’il s’opposa au patriarche Damien avec son élève et archisecrétaire de la confrérie, Meletios METAXAKIS. Il partit à Alexandrie auprès du patriarche Photios II PEROGLOU, puis arriva à Athènes comme directeur de Rizarios en 1911. Il fut élu professeur ordinaire d’histoire ecclésiastique de la faculté de théologie en remplacement d’Anastassios Diomidous KYRIAKOS, en 1914. Il rédigea plusieurs textes en faveur de la réforme ecclésiastique. Il fut l’éminence grise de Meletios METAXAKIS lorsque ce dernier fut métropolite d’Athènes. Il fut lui-même élu métropolite d’Athènes en 1923. Dès lors, il s’attacha à la modernisation de l’Église de Grèce et au développement de son œuvre de bienfaisance. Il fut l’instigateur de tous les textes législatifs régissant l’Église. Il fut un auteur très prolifique et un prélat apprécié pour sa culture.

55Chryssanthos (Harilaos PHILIPPIDIS). Archévêque d’Athènes. Métropolite de Trapezous (Komotini, 1881 – Athènes, 1949). Il fut diplômé avec mention de Halki en 1903. Il servit comme responsable du diocèse de Trapezous dès 1904 sous divers métropolites. Il fut envoyé comme étudiant à Leipzig et à Lausanne de 1907 à 1911. Il fut nommé grand archeiophylax du patriarcat par Joachim III en 1911, ainsi que rédacteur en chef de la revue patriarcale Εκκλησιαστική Αλήθεια. Pendant ce temps, il fut très proche de l’érudit grec Périclès Yannopoulos. Il fut envoyé comme exarque à Venise en 1912. Il succéda au futur Constantin VI à la métropole de Trapezous en 1913. Il fut le représentant des Grecs de l’Empire ottoman aux divers congrès et conférences qui ont suivi la fin de la guerre en 1918. Il fut chargé des relations avec les Arméniens en 1920 et du rétablissement de l’Église de Géorgie. Il fut membre de la représentation grecque à Londres en 1921. Il s’opposa à l’élection de Meletios METAXAKIS comme patriarche. Il fut condamné à mort par contumace par les Turcs en 1922. Arrivé à Athènes, il a été élu métropolite de Maroneia fin 1922, mais refusa le poste. Il fut l’apocrissaire du patriarcat à Athènes à partir de 1926. Il fut l’homme des missions délicates du patriarcat (Albanie 1927-1928 ; Antioche 1931 ; mont Athos 1928 et 1935). Il fut membre du triumvirat patriarcal avec Germanos STRINOPOULOS et Philaretos VAPHEIDIS lors de la conférence panorthodoxe du mont Athos en 1930. Candidat au poste d’archevêque d’Athènes en 1938, il fut battu d’une voix par Damaskinos PAPANDREOU. Toutefois, suite à une plainte déposée par certains auprès du Conseil d’État, ce dernier a annulé l’élection pour vice de forme. La junte de Metaxás en profita pour le choisir comme archevêque en exilant Damaskinos. Suite à l’occupation de la Grèce en 1941, il refusa de faire prêter serment au gouvernement « postiche » du général Tsolakoglou. Il fut alors démis de ses fonctions et le synode réuni réinstitua Damaskinos PAPANDREOU archevêque en 1938. Son épiscopat a été reconnu officiellement par le nouvel archevêque Spyridon VLAHOS en 1949.

56Chryssanthos (PROVATAS). Évêque de Halkis et Karystia (Kavalouri de Corfou, 1869 – Halkis, 1921). Prêtre à Brindesi en 1903. Il revint et fut étudiant de la faculté de théologie d’Athènes tout en étant supérieur du monastère Aghios Nikolaos de Galataki en Eubée. Il fut élu évêque de Karystia et Halkis en 1907.

57DAMALAS, Nikolaos (Athènes, 1842 – id., 1892). Lié à la famille de Mavrogordatos par sa mère, il étudia à la faculté de théologie d’Athènes de 1858 à 1862. Aidé par Theoklitos PHARMAKIDES, il poursuivit ses études à Erlangen. Il devint docteur en philosophie à Erlangen en 1863. Il a poursuivi ses études à Leipzig en 1864-1865, puis à Londres en 1865-1867, où il a rédigé une brochure sur les relations entre l’Église anglicane et l’Église orthodoxe. Son ouvrage sur les principes de l’Église orthodoxe publié en 1865 fut violemment critiqué par Zekos ROSSÉ. Élu en 1868 professeur extraordinaire d’introduction et herméneutique du Nouveau Testament à la faculté de théologie d’Athènes. Il fut élu professeur ordinaire en 1872. Il servit comme procureur royal près le synode en 1876-1877. Il fut un des représentants de l’Église de Grèce au congrès vieux-catholique de Bonn, en 1875, où il a essayé durement de provoquer le rapprochement des vieux-catholiques et des orthodoxes, ce qui lui a valu une nouvelle passe d’armes avec son collègue Zekos ROSSÉ.

58Damaskinos (Dimitrios PAPANDREOU). Archevêque d’Athènes. Métropolite de Corinthe (Dorvitsa Nafpaktias, 1890 – Athènes, 1949). Il étudia la théologie et le droit à Athènes et fut diplômé avec mention. Embauché comme directeur des bureaux de la métropole d’Athènes en 1917, il fut ordonné par le métropolite de Thessaliotis Efthymios PLATYS. Il fut prédicateur en 1918 au diocèse de Trikki et Stagai. Meletios METAXAKIS le nomma en 1918 supérieur du monastère de Penteli. On lui confia la rédaction du projet de charte constitutive du mont Athos qui fut mise en œuvre en 1926. Après le départ de Meletios METAXAKIS, il assuma une activité militante au sein de l’Église au travers à la fois de la Ιερός Σύνδεσµος et de l’Union des clercs. Il fut élu métropolite de Corinthe en 1922. Il fut envoyé comme exarque du patriarcat aux États-Unis en 1930 pour résoudre la crise ecclésiastique qui paralysait cet archevêché sur fond de divisions politiques. Il réussit cet exploit en obtenant les permutations des prélats des États-Unis avec des prélats de l’Église de Grèce, et notamment l’envoi au poste d’archevêque du métropolite de Corfou, Athinagoras SPYROU (futur patriarche œcuménique). Il fut élu, en 1938, archevêque d’Athènes succédant à Chrysostome PAPADOPOULOS malgré le soutien affiché à Chryssanthos PHILIPPIDIS par la junte de Metaxás qui lui reprochait ses affinités vénizélistes (31 voix contre 30 au 3^e tour). On obtint finalement que son élection soit cassée par les tribunaux et il fut exilé à Salamina, mais resta sous la protection du métropolite d’Attique, Iakovos VAVANATSOS, ce qui a valu à ce dernier l’ire de la junte. Il fut rappelé en 1941 lorsque Chryssanthos PHILIPPIDIS, qui avait finalement été ordonné archevêque d’Athènes, a refusé de faire prêter serment au gouvernement de collaboration de Tsolakoglou. Il fut très actif durant l’Occupation, notamment en faveur des juifs grecs. Nommé vice-roi au moment de la libération, il assura la transition vers un gouvernement civil. Il eut, par contre, des relations exécrables avec le roi Georges II dont il ne souhaitait pas le retour.

59Damaskinos (Ioannis POLYDOROU). Métropolite de Céphalonie (Desino Kalavryton, 1852 – Argostoli, 1933). Moine au monastère de Lavra de Kalavryta en 1869. Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1888. Il fut prêtre dans les prisons Syggros et membre de l’association Ανάπλασις. Il fut envoyé en Suisse pour poursuivre ses études par le métropolite d’Athènes, Germanos KALLIGAS. Il y assuma le poste de prêtre de l’église russe de Genève. Il revint en 1901 lorsqu’il fut élu évêque de Céphalonie. Il fut démis de ses fonctions en 1917 suite à la question de l’anathème, puis fut reinstitué en 1920.

60Damaskinos (SPILIOTOPOULOS). Évêque d’Ilia (Vella Kalavryton, 1848 – Pyrgos, 1917). Diplômé de philosophie de l’université d’Athènes. Il poursuivit ses études à Munich et à Vienne où il assuma le poste de prêtre de la paroisse grecque en remplacement de son parent Philareto YANNOULI qui était le futur évêque de Kalavryta. Il fut élu lui-même, en 1901, le premier évêque d’Ilia depuis sa séparation du diocèse de Patras. Il fut démis de ses fonctions en 1917 pour sa participation à l’anathème de 1916 et est mort peu après.

61Damianos I^er. Patriarche de Jérusalem (Samos, 1848 – Jérusalem, 1931). Il eut une éducation limitée au gymnase Pythagore de Samos. Il a été marié mais, une fois veuf, il se fit moine à Jérusalem en 1873. Après avoir occupé plusieurs postes pour le compte du patriarcat de Jérusalem, il fut nommé surveillant patriarcal de Bethléem en 1891 par le patriarche Gerassimos I^er. En 1893, il fut ordonné archevêque de Philadelphie. À la mort de Gerassimos, en 1897, et au milieu d’une agitation intense au sein du patriarcat entre les éléments arabophone et grécophone, il fut nommé locum tenens du patriarcat puis fut élu patriarche la même année. Il fut assisté dans son œuvre de remise en ordre du patriarcat par les théologues de l’école théologique de la Croix, Chrysostome PAPADOPOULOS, Meletios METAXAKIS et Grigorios PAPAMIHAÏL. Toutefois, ses relations avec ces trois personnalités se détériorèrent autour des années 1905-1908, notamment à propos de la question arabe et des relations avec la Russie. Elles provoquèrent leur départ dans des conditions plus ou moins violentes en 1908 et 1909, notamment lorsqu’en 1909 la confrérie du Saint-Sépulcre tenta de le renverser. L’Empire ottoman confirma son statut en 1910. Damianos a connu de nouvelles crises avec les membres de la confrérie en 1918 puis en 1920, mais obtint à chaque fois le soutien des nouveaux maîtres de la Palestine : les Britanniques. En 1923, Damianos reconnut la validité des sacrements anglicans puis participa au mouvement œcuméniste tout en étant très absorbé par la question toujours brûlante de l’élément arabophone de son patriarcat. Victime d’une hémiplégie en 1929, il cessa dès lors d’exercer effectivement son épiscopat.

62Daniel (SOULIDIS). Métropolite de Lefkas et Ithaque (Zante, 1864 – 1928). Il fut élève de Rizarios puis de la faculté de théologie de Halki. À sa sortie, il entra comme moine au monastère de Sainte-Catherine de Sina et assuma le poste de professeur à école Abbeteion du Caire. Il fut le représentant de son monastère à Constantinople de 1901 à 1907. Cette année-là, il fut élu évêque de Lefkas. Il fut démis de ses fonctions en 1917, suite à l’affaire de l’anathème, reinstitué en 1920, puis réhabilité en 1923.

63DANIÏLIDIS, Stephanos. Voir Stephanos (DANIÏLIDIS).

64DAPHNOS, Dionyssios. Voir Dionyssios (DAPHNOS).

65DELIKANIS, Kallinikos. Voir Kallinikos (DELIKANIS).

66DELOUKAS, Nikandros. Voir Nikandros (DELOUKAS).

67Dimitrios (EFTHYMIOU). Métropolite d’Ioannina. Métropolite de Dryinoupolis. Métropolite de Lefkas (Dematio d’Ioannina, 1882 – Ioannina, 1958). Il fut étudiant à Halki en 1900 sur recommandation du métropolite d’Ioannina, Grégoire Kallidis. Diplômé en 1907, il fut embauché comme surveillant archiératique et prédicateur par le métropolite de Vella et Konitsa, Spyridon VLAHOS. De 1911 à 1923, il a occupé divers postes auprès de ses deux protecteurs. Il fut le directeur de l’école hiératique d’Ioannina de 1923 à 1928. Il fut élu en 1931 métropolite de Lefkas, puis muta en 1940 comme métropolite de Dryinoupolis. En 1949, il devint locum tenens de la métropole d’Ioannina à l’occasion de l’élection de son précédent titulaire et patron, Spyridon VLAHOS, comme archevêque d’Athènes. À la mort de ce dernier, en 1956, il accepta d’être muté définitivement à Ioannina.

68DEPASTAS, Evgenios. Voir Evgenios (DEPASTAS).

69DERVOS, Georghios (Athènes, 1854 – id., 1925). Il fut élève à Rizarios puis à la faculté de théologie d’Athènes (1873-1877). Il fut étudiant à Munich jusqu’à 1880. Il revint en Grèce et exerça comme professeur dans le secondaire de 1880 à 1885 quand il fut nommé à Rizarios où il enseigna jusqu’à sa mort. Il a été élu professeur agrégé d’histoire ecclésiastique en 1881 puis fut élu professeur ordinaire de patrologie et d’archéologie chrétienne en 1897. Il prit sa retraite en 1923.

70DILANAS, Alexandros. Voir Alexandros (DILANAS).

71DIMITRIOU, Chrysostome Evangelos. Voir Chrysostome (Evangelos DIMITRIOU).

72DIMITROPOULOS, Parthenios. Voir Parthenios (DIMITROPOULOS).

73DIMOGLOU, Alexandros. Voir Alexandros (DIMOGLOU).

74Dionyssios (DAPHNOS). Métropolite de Sparte et Monemvassia. Métropolite de Gytheio, Oitylos et Cythère (Zante, 1877 – Athènes, 1961). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1902. Il fut enseignant dans le secondaire jusqu’en 1910 au Pirée. Ordonné prêtre à Zante en 1910, il servit en tant que tel sur le cuirassé Averoff. Il fut élu métropolite de Gytheio, Oitylos et Cythère en 1914. Il fut muté à Sparte et Monemvassia en 1936. À cette occasion, son précédent diocèse fut incorporé définitivement à cette métropole.

75Dionyssios (LATAS). Archevêque de Zante (Messo Gerakario de Zante, 1835 – Zante, 1894). Il participa à la révolte épirote de 1853-1854. Parti à Jérusalem, il étudia à l’école gréco-arabe de Beyrouth sous la protection du métropolite de Bethléem, Dionyssios Yambolitis. Il fut diplômé, avec difficulté, de l’école théologique de la Croix de Jérusalem. Il fut alors ordonné prêtre et vint s’installer à Athènes où il exerça comme prédicateur à l’église de Sainte-Irène à partir de 1864. Rendu célèbre par la qualité de sa prédication, il obtint une bourse pour poursuivre des études pendant quatre ans en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. À son retour, en 1870, il continua en tant que prédicateur tout en enseignant dans des écoles du secondaire en Grèce. Il publia la revue Σιών de 1881 à 1889. Sa popularité allant croissante, il fut élu archevêque de Zante en 1884. Il eut souvent des différends avec Apostolos Makrakis et ses disciples notamment autour de la question de la franc-maçonnerie, dont il fut accusé d’être un membre. Il a participé au nom de l’Église de Grèce au 1^er parlement mondial panreligieux à Chicago.

76Dionyssios (Dimitrios Anastassiou PLESSAS). Archevêque et métropolite de Zante (Koukessi de Zante, 1852 – Athènes, 1933). Diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes, il fut envoyé comme boursier par son monastère de Saint-Denys de Strofades à Munich et à Berlin en 1881. À son retour, en 1885, il fut ordonné prêtre puis fut élu professeur agrégé de liturgique en 1886, mais préféra accepter l’invitation de la communauté grecque de Londres qui le priait de devenir prêtre de sa paroisse. Il fut élu archevêque de Zante en 1894 grâce à l’appui de Germanos KALLIGAS. Ne s’étant pas rendu à Thessalonique en 1917 lorsque les îles Ioniennes ont adhéré au mouvement de la Défense nationale, il fut obligé par ce dernier de quitter l’île, mais il revint l’année suivante. Il a présidé le synode de 1920 qui a reinstitué les prélats démis par le tribunal ecclésiastique supérieur de 1917.

77Dionyssios (PAPANIKOLOPOULOS). Métropolite d’Edessa et Pella. Métropolite d’Ierissos et Aghion Oros (Salmeniko de Patras, 1888 – Edessa, 1968). Il s’est inscrit comme étudiant à la faculté de théologie d’Athènes puis devint moine au mont Athos. Après avoir été ordonné prêtre dans son monastère, il revint à Athènes et fut finalement diplômé en 1910. Il fut prédicateur à Saint-Athanase d’Athènes puis devint prédicateur militaire lors des guerres balkaniques. Il fut blessé à Kilkis. Il fut prédicateur de Messinia de 1912 à 1915, puis assuma des postes de bienfaisance à Athènes. Il s’engagea de nouveau comme prédicateur militaire en 1918 et fut de nouveau blessé. Après la défaite de l’Asie mineure, il fut muté comme prédicateur au cours préparatoire central de la Marine de Poros, où il resta jusqu’en 1940. Dès lors, il fut le prédicateur du cuirassé Averoff de 1940 à 1944, lorsque ce dernier se trouvait en Alexandrie. Il fut élu métropolite d’Ierissos en 1944, puis fut muté à la métropole d’Edessa et Pella en 1951. Il démissiona pour cause de limite d’âge en janvier 1967.

78DOMVOÏTIS, Serapheim. Voir Serapheim (DOMVOÏTIS).

79DORIZAS, Gerassimos. Voir Gerassimos (DORIZAS).

80Dorotheos (KOTTARAS). Archevêque d’Athènes. Métropolite de Larissa. Métropolite de Cythère (Hydra, 1888 – Stockholm, 1957). Diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes en 1909. Il s’est inscrit par la suite à la faculté de droit d’Athènes dont il fut finalement diplômé avec mention en 1921 et poursuivit des études à Leipzig. Il fut ordonné diacre en 1910 et servit un temps à l’église de Saint-Georges-de-Karytsi à Athènes. Il fut un membre actif de l’Union des clercs avec Damaskinos PAPANDREOU. Suite à la révolution de 1922, il fut élu métropolite de Cythère. Il fut muté à la métropole de Larissa et Platamon en 1935. Il fut élu par une grande majorité archevêque d’Athènes en 1956, et s’attela avec détermination à la résolution de plusieurs problèmes persistants du clergé : purge du clergé, règlement de la question de la rémunération et des retraites des clercs. Toutefois, il n’a pas eu le temps de poursuivre son œuvre, car il est mort d’une tumeur cérébrale à peine quatorze mois après son élection.

81DOULIGERIS, Panaretos. Voir Panaretos (DOULIGERIS).

82DYOVOUNIOTIS, Konstantinos (Patras, 1872 – Athènes, 1943). Il fut élève de Rizarios (1887-1892), puis de la faculté de théologie d’Athènes (1892-1896). Il poursuivit ses études à Halle et Leipzig (1899-1902). En revenant, il exerça comme enseignant dans le secondaire à partir de 1902 et de Rizarios de 1915 à 1938. Il fut le directeur du périodique de la Ιερός Σύνδεσµος de 1905 à 1916. Il fut élu professeur agrégé d’histoire des doctrines de la faculté de théologie en 1903. Il devint professeur ordinaire de la même chaire en 1918, mais sa nomination fut annulée en 1920 lors du changement gouvernemental et l’annulation des purges des professeurs universitaires opérées par le gouvernement vénizéliste de 1917-1920, qui réinstitua à ce poste Christos ANDROUTSOS. Sa nomination fut réintroduite en 1922 comme professeur occupant la chaire temporaire du même nom, puis finalement il fut élu en 1923 comme professeur ordinaire d’histoire des doctrines et de symbolique. Il participa à la branche grecque du mouvement œcuméniste et prit part aux discussions sur le rapprochement avec les anglicans. Il fut le directeur des affaires cultuelles du ministère de l’Éducation nationale et des Cultes durant la période cruciale de 1927-1930, lorsque furent élaborés plusieurs textes relatifs à l’Église de Grèce.

83EFSTRATIADIS, Sophronios. Voir Sophronios (EFSTRATIADIS).

84Efthymios (KAVATHAS). Évêque de Cythère (Thisvi de Livadeia, 1848 – Cythère, 1915). Ancien élève de Rizarios, il s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes et, après l’obtention de son diplôme, il poursuivit des études à Leipzig et à Erlangen. Il fut prédicateur en Messinia, en Attique et en Béotie dans les années 1890. Il devint premier secrétaire du synode en 1900. Il fut ordonné évêque de Cythère en 1901 et le resta jusqu’à sa mort.

85Efthymios (PLATIS). Métropolite de Thessaliotis et Phanario-Farsala (Kyriakion de Livadia, 1847 – Athènes, 1924). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1887. Il fut alors engagé comme secrétaire du synode tout en étant prêtre de l’orphelinat (royal) Amalion d’Athènes. Il partit en 1896 comme prêtre de la paroisse de Calcutta, d’où il est revenu en 1898. Il fut élu évêque de Thessaliotis et Phanario-Farsala en 1901. Il fut le président du synode qui élit Meletios METAXAKIS en 1918. Lors du retour de Theoklitos MINOPOULOS en 1920, il fut harcelé comme étant un partisan de Meletios METAXAKIS et un vénizéliste. Il présida le synode qui élit Chrysostome PAPADOPOULOS en 1923, et est mort la même année.

86EFTHYMIOU, Dimitrios. Voir Dimitrios (EFTHYMIOU).

87Eirinaios (Emmanuel PANTOLEONTOS). Métropolite de Kassandria. Métropolite de Melnik (Halki, 1863 – Polygiros, 1945). Après avoir terminé ses études à l’école de Halki en 1890, il fut ordonné et exerça comme prédicateur à l’école de commerce et d’industrie de l’île et comme directeur de l’école de commerce et d’industrie de Xanthi. En 1891, sur avis unanime de l’école de Halki, il fut envoyé comme boursier à l’Académie théologique de Kiev, d’où il fut diplômé avec mention en 1895. Il fut nommé professeur à Halki à son retour puis, en 1898, il en assuma la direction suite au renvoi du directeur précédent, Germanos Gregoras. En 1903, il fut élu métropolite de Melnik où il affronta directement les partisans de l’exarchat bulgare. Son engagement fit qu’on le rappela en 1906 pour assumer de nouveau la direction de Halki. Le climat à Halki ne lui étant pas favorable, et souhaitant de nouveau être sur le terrain, il fut élu métropolite de Kassandria en 1907. Il fut très actif dans le domaine social et éducatif et un actif partisan de la réforme du clergé et de l’autonomie de l’Église par rapport à l’État. Il resta à Kassandria alors qu’il était pressenti pour plusieurs métropoles et même comme successeur de Joachim III en 1912. Mais sa franchise et son conservatisme quant au caractère de la réforme ne lui faisaient pas toujours gagner des appuis.

88Eirinaios (Ioannis PAPAMIHAÏL). Métropolite de Samos et d’Ikaria. Métropolite d’Elassona. Métropolite des Dardanelles et Lampsakos (Katirli, Bithynie, 1878 – Athènes, 1963). Il fut diplômé de Halki en 1903 et ordonné la même année par le directeur de l’école, le métropolite de Stavroupoli, Apostolos Christodoulou. Après avoir occupé divers postes, il fut élu métropolite des Dardanelles et Lampsakos en 1913. Mais il ne put s’occuper de ce diocèse nouvellement créé compte tenu de la déclaration de la Première Guerre mondiale. Il s’installa alors à Constantinople jusqu’à sa nomination par le patriarche Meletios III METAXAKIS comme métropolite d’Elassona, poste occupé pendant un an. En 1926, il fut nommé au poste de métropolite de Samos qu’il occupa jusqu’à la fin de sa vie. Il fut un proche de Chryssanthos PHILIPPIDIS et s’opposa à Damaskinos PAPANDREOU.

89Emmanuel (KARPATHIOS). Métropolite de Messimvria. Métropolite de Kos (Nissyros, 1887 – ? 1970). Il devint higoumène du monastère de Spilianis à Nissyros en 1922. Il a servi comme enseignant dans le secondaire et fut un prédicateur très actif dans l’entre-deux-guerres, ainsi qu’un éditorialiste prolifique pour la revue Εκκλησία. Il fut élu métropolite de Kos en 1947. Il démissiona en 1967 et fut attribué à la métropole titulaire de Messimvria.

90ERMOGENOUS, Spyridon. Voir Spyridon (ERMOGENOUS).

91EVAGGELINIDIS, Timotheos. Voir Timotheos (EVAGGELINIDIS).

92Evgenios (DEPASTAS). Archevêque de Halkis (Sifnos, 1854 – Halkis, 1902). Frère de lait du patriarche Grégoire VII Zervoudakis. Il étudia à Halki puis en Russie. Il revint en Grèce où il travailla comme professeur dans le secondaire de 1875 à 1890. Il fut même secrétaire du synode. Il fut élu archevêque de Halkis en 1892 et occupa le poste malgré l’affaire qui fut déclenchée à l’époque autour de son appartenance ou pas à la franc-maçonnerie.

93Evgenios (PERDIKARIS). Évêque de Lefkas (Lefkas, ca 1843 – id., 1903). Ancien de Rizarios. Il fut embauché comme professeur et diacre à Vienne en 1866, puis y resta comme prêtre paroissial. Il revint à Lefkas en 1883. Il repartit comme prêtre à Naples de 1888-1895. Il fut élu évêque de Lefkas en 1895.

94Ézéchiel (Stroumbos VELANIDIOTIS). Métropolite de Thessalias et de Phanario-Farsala (Kalamata, 1874 – Karditsa, 1953). Né dans une famille de commerçants, il suivit les affaires familiales et voyagea en Russie, en Roumanie et dans l’Empire ottoman. Il s’occupait en même temps de journalisme et rédigea des articles dans plusieurs journaux (Παλιγγένεσις, Καιροί, Ανατολή) sous le pseudonyme de « Dafnon ». En 1905, il fut diplômé des facultés de théologie et de droit d’Athènes. Il décida de changer de vie et devint moine au monastère de Velanidia de Kalamata. Il fut prêtre à Chryssospilaiotissa à Athènes puis auprès de la communauté grecque de Trieste. Il s’engagea comme prédicateur militaire durant les guerres balkaniques. Il fut blessé et décoré. Il continua comme prédicateur durant la Première Guerre mondiale et la guerre gréco-turque. Il fut élu métropolite de Thessaliotis et de Phanario-Farsala en 1924. Il se montra très actif et très productif. Il a légué sa bibliothèque à son alma mater.

95FARAZOULIS, Dionyssios (Aigio, 1882 – Athènes, 1920). Né dans une famille de commerçants, il fut étudiant à la faculté de droit d’Athènes, mais suivit finalement son frère, Vassileios, qui était à la faculté de théologie (1901). Il fut diplômé avec mention et devint un prédicateur très actif. Il se fit moine de Mega Spilaio à Kalavryta en 1908. À son retour à Athènes, il devint prêtre à Aghios Georghios Karytsi. Il était membre d’Ανάπλασις, mais suivit Efsevios MATTHOPOULOS pour fonder Ζωή. Il fut ordonné prêtre par l’évêque de Kalavryta, Timotheos ANASTASSIOU, en 1912. Il fut un prédicateur actif à Athènes et fut appelé à travailler dans la métropole à partie de 1920 à la demande du métropolite Meletios METAXAKIS, alors qu’il assumait également le travail aux bureaux de Ζωή. Il est mort de l’épidémie de grippe de février 1920.

96FORTOUNIADIS, Grigorios. Voir Grigorios (FORTOUNIADIS).

97Gabriel (PAPAIOANNOU). Métropolite de Triphylia et Olympia (Nemea ? – Athènes, 1920). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes. Il a été ordonné prêtre d’Aghios Spyridon au Pirée où il resta longtemps. Il devint pendant un certain temps prêtre à Liverpool. Il a occupé ce poste jusqu’en 1907 quand il a été élu métropolite de Triphylia et Olympia, et le resta jusqu’à sa mort.

98GALANOS, Mihaïl (Kalymnos, 1862 – Athènes, 1948). Avocat de formation, il fut célèbre pour son action para-ecclésiastique et sa prédication. Il a été parmi les fondateurs d’Ανάπλασις et de sa revue homonyme et son dirigeant pendant de longues années. Il fut élu député dans les années 1910-1911 avec Venizélos et il occupa à plusieurs reprises le poste de procureur royal près le synode durant les années 1912-1915 et 1917-1918. Il fut chassé par le gouvernement Gounaris. Il dirigea également le Πάνταινος du patriarcat d’Alexandrie à la demande de Meletios METAXAKIS à partir de 1927. Il reprit la direction d’Ανάπλασις dans les années 1930 à la demande de Chrysostome PAPADOPOULOS face à la montée en puissance d’autres associations plus conservatrices.

99Gennadios (Georges ALEXIADIS). Métropolite de Thessalonique. Métropolite de Limnos (Mesopoli Proussas, 1868 – Thessalonique, 1951). Il fut diplômé de Halki en 1893 et nommé responsable des écoles de Maroneia et Komotini où il a eu comme élève Chryssanthos PHILIPPIDIS. Il a été le premier secrétaire du patriarche Joachim III de 1901 à 1904. Il a été élu métropolite de Limnos et y resta de 1905 à 1912. En 1912, il fut muté à la métropole de Thessalonique. En 1923, il présida la représentation grecque au congrès mondial de la YMCA. Il a fondé la YMCA (XAN) de Salonique en 1918 et inaugura son bâtiment en 1926. En 1930, il présida la conférence panorthodoxe de Life and Work, puis en 1930 il présida avec Athinagoras SPYROU le comité intraorthodoxe au mont Athos qui déciderait du programme du futur synode. Il fut un prélat particulièrement actif, fondateur de la revue métropolitaine Γρηγόριος ο Παλαµάς et de l’école hiératique de Sainte-Anastasie.

100Gennadios (PANAYOTOPOULOS). Métropolite d’Arta ( Arahova, 1846 – Athènes, 1911). Originaire du Péloponnèse, il fut moine au monastère de Taxiarhes à Aigeio. Membre d’Ανάπλασις, il fut nommé archisecrétaire du synode en 1889 par Germanos KALLIGAS. Il a également été prédicateur à Aghios Dionyssios d’Athènes. Il fut élu métropolite d’Arta en 1894 et le resta jusqu’à sa mort en 1911.

101GEORGHIADIS, Agathaggelos. Voir Agathaggelos (GEORGHIADIS).

102GEORGHIADIS, Bartholomaios. Voir Bartholomaios (GEORGHIADIS).

103GEORGHIADIS, Prokopios. Voir Prokopios I^er (GEORGHIADIS).

104Gerassimos I^er. Patriarche de Jérusalem. Patriarche d’Antioche (Péloponnèse ? – Jérusalem, 1897). Après avoir étudié à l’école théologique du Saint-Sépulcre grâce à son oncle homonyme qui était archevêque du climat du patriarcat de Jérusalem, il est devenu membre de la fraternité du Saint-Sépulcre. Il a étudié les mathématiques et la physique à l’université d’Athènes et devint professeur de ces matières à l’école théologique du Saint-Sépulcre. En tant qu’archimandrite, il a participé en 1872 aux tractations à Constantinople autour de la question de la déposition de Cyril II de Jérusalem et des relations avec la Russie. Il a été ordonné métropolite de Philadelphie en 1878 et patriarche d’Antioche en 1884. Il a été élu patriarche de Jérusalem en 1891, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort en 1897. La crise entre les éléments grec et arabe du patriarcat qui couvait durant son patriarcat a alors éclaté ouvertement.

105Gerassimos (DORIZAS). Métropolite de Céphalonie (M. Revmation de Bosphore, 1851 – Argostoli, 1901). Né à Constantinople dans une famille originaire de Céphalonie, il étudia à la grande école du Genos puis à Halki. Après avoir servi comme prédicateur en Thessalie, il fut appelé par Joachim III comme professeur à l’école hiératique (séminaire) de Constantinople et sous-secrétaire du patriarcat. Il poursuivit des études de droit à Paris, puis devint, sous le patriarche Denys V, superviseur des écoles ecclésiastiques de Constantinople, professeur à Halki et rédacteur en chef de la revue du patriarcat Εκκλησιαστική Αλήθεια. En 1893, il fut élu métropolite de Céphalonie et se distingua comme un prélat d’un grand esprit.

106Germanos (ANASTASSIADIS). Métropolite de Lagkada. Métropolite de Sissanio et Siatista. Métropolite de Korytsa. Métropolite de Stromnitsa et Tiverioupolis (Aghios Georghios Derkon, 1870 – Athènes, 1941). Il fut diplômé de Halki en 1892. Il enseigna à Adrinople puis servit comme archidiacre à Korytsa en 1894 et devint protosyncelle de la métropole de Chalcédoine en 1897. Il fut ordonné évêque titulaire de Lefkis en 1904 et servit le métropolite de Chalcédoine et futur patriarche œcuménique Germain V. Il fut élu métropolite de Stromnitsa et Tiverioupolis en 1908 puis muta à Korytsa en 1910. Il fut condamné par le tribunal supérieur ecclésiastique de 1917, mais fut réinstitué par le gouvernement en 1920. Du fait de sa participation au mouvement pro-grec dans son diocèse, il fut obligé de le quitter et de se réfugier à Athènes. Il fut titulaire de Sissanio et Siatista puis métropolite de Lagkada. Il démissionna en 1930.

107Germanos (GOUMAS). Métropolite de Nafpaktia et Evrytania. Métropolite d’Ilia (Salamina, 1899 – Athènes, 1982). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1921. Il a enseigné à l’école de catéchèse de Palaio Phaliro jusqu’en 1927 quand il a été ordonné prêtre. Il est devenu protosyncelle à la métropole de Corinthe sous Damaskinos PAPANDREOU en 1929. Il fut élu métropolite de Nafpaktia et Evrytania en 1936. Il fut muté à Ilia en 1945.

108Germanos (HADJIANESTIS). Métropolite de Gortys et Megalopolis. Évêque de Vrestheni (Sinopi, 1878 – Athènes, 1956). Après avoir étudié à Rizarios, il poursuivit à la faculté de théologie d’Athènes d’où il fut diplômé en 1903. Il travailla comme prédicateur à Messinia et fut également directeur des écoles hiératiques (séminaire) de Missolonghion et de Corinthe. Il fut ordonné évêque de Vrestheni en tant qu’aide de l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS en 1936. Il fut élu métropolite de Gortys et Megalopolis en 1945.

109Germanos (KALLIGAS). Métropolite d’Athènes. Archevêque de Céphalonie (Céphalonie, 1844 – Athènes, 1896). Suite à un accident de santé, il embrassa la vie monacale à Patmos. En voyage d’affaires pour le monastère à Constantinople, il rencontra le métropolite de Selefkeia, Anthimos Mazarakis, qui le patronna et le fit entrer à Halki d’où il fut diplômé en 1869. L’ancien patriarche de Constantinople, Sophronios Melidjanoglou, l’embaucha comme secrétaire à son élection comme patriarche d’Alexandrie en 1870. Il occupa ce poste en tant que protosyncelle du patriarcat pendant dix ans malgré les sollicitations de plusieurs communautés de la diaspora, comme Londres. Il accepta finalement de servir comme prêtre à Marseille en 1880. En 1884, il fut élu archevêque de Céphalonie. Il fut muté à Athènes en 1889 à la demande du gouvernement de Tricoupis. Il fut particulièrement actif, fit construire enfin un bâtiment pour le synode grec et la métropole d’Athènes et fonda la Ιερός Σύνδεσµος en 1890. Il répondit de manière anonyme aux appels à l’union de Léon XIII en 1895.

110Germanos (KARAVANGHELIS). Métropolite de Kastoria. Exarque d’Europe centrale. Métropolite d’Ioannina (Stypsi Lesvou, 1866 – Vienne, 1935). Diplômé de Halki en 1888, il poursuivit ses études pendant trois ans à Leipzig. Il enseigna à Halki de 1891 à 1896. Il rédigea, en 1895, à la demande du patriarche Anthimos VI TSATSOS, la fameuse réponse à l’encyclique de Léon XIII sur l’union avec les églises orientales. Il fut ordonné en 1896 évêque titulaire de Charioupolis et exerçant à Pera, poste occupé jusqu’en 1900, lorsqu’il fut muté à Kastoria. Il fut un des protagonistes dans la guérilla pro-grecque à tel point que le gouvernement ottoman a obtenu son rappel à Constantinople en 1907. Il fut muté à Amasée durant la Grande Guerre et dut se réfugier à Athènes en 1922, suite à la fin de la guerre gréco-turque. Il essaya, en vain, de devenir archevêque d’Athènes face à Chrysostome PAPADOPOULOS. Le patriarche Meletios METAXAKIS l’a nommé métropolite d’Ioannina en remplacement de Spyridon VLAHOS, mais lors du changement de patriarche, VLAHOS obtint son retour à Ioannina et Germanos fut nommé, à son grand mécontentement, exarque d’Europe centrale.

111Germanos (MAVROMMATIS). Métropolite de Dimitrias (Psarra, 1872 – Athènes, 1944). Après avoir terminé avec mention ses études à la faculté de théologie d’Athènes, il fut ordonné diacre par Germanos KALLIGAS. Ce dernier l’a fait embaucher par son propre patron, le patriarche d’Alexandrie Sophronios IV, comme son secrétaire particulier. Il fut prédicateur, en 1899, d’Ilia sous Ierotheos MITROPOULOS, puis de Thessaliotida et enfin de Dimitrias de 1901 à 1907. Il fut élu métropolite de Dimitrias en 1907. Entre 1905 et 1910, il fut à l’origine de plusieurs affrontements que ce soit face aux missionnaires catholiques, aux autorités municipales, aux associations franc-maçonnes et enfin de la fameuse affaire de l’école des jeunes filles de Volos. Avec Amvrossios TSAPOS, il suggéra en 1910 une réorganisation ecclésiastique, mais évita finalement les positions extrêmes de ce dernier. Connu pour ses affinités vénizélistes, il fut un candidat malheureux face à Chrysostome PAPADOPOULOS en 1923, et du coup devint le chef de l’opposition conservatrice. Avec Antonios PARASHIS de Patras, Grigorios PLEIATHOS de Halkis et Agathaggelos GEORGHIADIS de Thira, il s’opposa en 1923 à la réforme du calendrier. Le 11 octobre 1933 sa position sur le calendrier liturgique et Pâques obtint 46 voix au synode contre 5 pour Chrysostome PAPADOPOULOS. Avec les métropolites de Florina, Drama, Samos et Akarnanias, il essaya en vain de dénoncer ce dernier auprès du gouvernement. Il a courtisé le gouvernement Kondylis et des associations laïques pour essayer d’obtenir la chute de PAPADOPOULOS. Mihaïl GALANOS a refusé de le suivre et a soutenu PAPADOPOULOS. Avec Chrysostome KAVOURIDIS de Florina et Chrysostome DIONYSSIOU de Zante, il accepta en 1935 d’être le chef des anciens-calendaristes. Il est jugé par un tribunal ecclésiastique, déchu et condamné à l’exil. Il rompit avec les anciens-calendaristes et se retira en 1938.

112Germanos (METAXÁS). Métropolite de Mantineia et Kynouria (Pronno de Céphalonie, 1869 – Mantineia, 1944). Il étudia à Halki de 1889 à 1894 grâce au soutien de Germanos KALLIGAS. Il étudia également à Kiev où il fut diplômé en 1898. Il devint par la suite prêtre à Sofia, prédicateur à Cythère, puis secrétaire (1901-1904) et archisecrétaire (1904-1907) du synode grec. Il a été élu métropolite de Mantineia et Kynouria en 1906. Il fut démis de ses fonctions en 1917 pour sa participation à l’anathème, puis réhabilité en 1923.

113Germanos (Georges ROUMBANIS). Métropolite de Mantineia et Kynouria. Métropolite de Céphalonie (Pikerni Mantineias, 1880 – Athènes, 1964). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1908. Il fut ordonné diacre par Germanos METAXÁS en 1909. Il fut le directeur de l’école hiératique (séminaire) de Tripoli de 1909 à 1917 et le prédicateur de la région. Il fut le secrétaire du synode de 1921 à 1924, puis son archisecrétaire de 1927 à 1934, quand il fut élu métropolite de Céphalonie. Il fut muté en 1951 à Mantineia et Kynouria.

114Germanos (STRINOPOULOS). Métropolite de Thyatire (Delliones de Thrace, 1872 – Alexandrie, 1951). Diplômé avec mention de Halki (1889-1897). Boursier de la fondation Zographos à Leipzig, Strasbourg et Lausanne. Docteur en philosophie à Leipzig en 1903. Il fut nommé professeur à Halki en 1904, poste qu’il garda jusqu’en 1922 ; il en fut le directeur jusqu’en 1913. En 1922, il fut ordonné métropolite de Thyatire au siège de Londres sous Meletios METAXAKIS, avec qui il était ami de longue date. De ce poste stratégique, il cultiva le rapprochement avec l’Église anglicane tant souhaité par son protecteur. Il fut très prolifique sur ce sujet et participa à toutes les réunions concernant les rapprochements entres les différentes Églises. Il fut notamment membre avec le métropolite de Trapezous (et futur archevêque d’Athènes), Chryssanthos PHILIPPIDIS, et le métropolite d’Herakleia, Philaretos VAPHEIDIS, de la représentation patriarcale lors du comité préparatoire des Églises orthodoxes de 1930 au mont Athos, mena la délégation orthodoxe au congrès anglican de Lambeth de 1930, ainsi que celle à la conférence de Bonn de 1931 qui marqua le rapprochement avec les vieux-catholiques. Il présida les délégations orthodoxes dans la quasi-totalité des congrès du Life and Work et du Faith and Order. Il œuvra pour la mise en place du World Council of Churches et fut élu à sa présidence collégiale en 1948.

115Germanos (Spyridon TROIANOS). Métropolite de Monemvassia et Sparte (Argostoli, 1870 – Sparte, 1935). Il était le protégé de Germanos KALLIGAS qui, en 1884, l’envoya à Halki d’où il sortit diplômé en 1893. Son protecteur, devenu entre-temps métropolite d’Athènes, l’inscrivit au monastère de Petraki puis l’envoya à Munich pour obtenir un diplôme en philosophie. Il fut ordonné prêtre en 1898 et envoyé à Dresde puis à Budapest. Revenu en 1903, il est devenu archisecrétaire du synode en 1906 et prédicateur à Halkis, à Athènes et à Karystia. Il fut élu évêque de Sparte en 1907. Il a participé au comité nomocanonique de 1914. Suite à sa participation à l’anathème de 1916, il a été légèrement puni par le tribunal ecclésiastique supérieur. Il fut envoyé aux États-Unis avec Meletios METAXAKIS comme représentant de l’Église de Grèce, où il est resté. Il n’a pas voulu revenir en Grèce lorsque Meletios METAXAKIS a récupéré le contrôle des paroisses des États-Unis pour le compte du patriarcat en 1922. Il n’est revenu qu’en 1923 pour assumer son diocèse après les changements politiques survenus.

116Gervassios (PARASKEVOPOULOS) (Nymfasia Gortynias, 1878 – Patras, 1964). Il passa par différents monastères de la région de Kalavryta-Aigio et fut sous la protection d’Ierotheos MITROPOULOS. Après la mort de ce dernier, il fut sous la protection de Gennadios PANAYOTOPOULOS qui l’ordonna diacre en 1903. Il étudia à Rizarios comme externe sous Nektarios KEPHALAS et fut diplômé en 1909. Puis il s’inscrivit à la faculté de théologie et fut diplômé en 1914. Pendant ce temps, il servait à l’église de Hrissospilaiotisa à Athènes après avoir été ordonné prêtre par Antonios PARASHIS en 1910. À la fin de ses études, il retourna à Patras. Il fut nommé protosyncelle de l’archevêché d’Athènes en 1939 par Chryssanthos PHILIPPIDIS, puis retourna à Patras après la reprise du siège par Damaskinos PAPANDREOU.

117Gervassios (SIRASSITIS). Métropolite d’Alexandroupolis. Métropolite d’Ankara (Argyroupolis, 1867 – Alexandroupolis, 1934). Il fut diplômé de Halki en 1893. Il fut ordonné prêtre en 1896. Il occupa, de 1893 à 1901, plusieurs postes importants dans des établissements éducatifs. Il fut ensuite ordonné évêque titulaire de Nazianze pour aider le métropolite de Césarée, Ioannis ANASTASSIADIS, puis son patron, le métropolite de Chaldée, Gervassios Orologas. Il fut élu métropolite d’Ankara en 1910. Il fut muté à Alexandroupoli en 1922.

118Gervassios (SOUMELIDIS). Métropolite de Grevena (Kromni du Pont, 1882 – Grevena, 1944). Soutenu par son oncle, le métropolite de Chaldée Gervassios Orologas, il poursuivit des études et fut diplômé de Halki en 1905. Il fut nommé professeur et prédicateur dans la ville d’Argyroupolis où il avait grandi. Il servait depuis 1910 comme directeur du séminaire du Pont lorsqu’il accepta de travailler comme surveillant archiépiscopal pour le métropolite de Didymoteiho, en 1912. Il fut emprisonné par les Bulgares en 1914. Libéré l’année suivante, il fut ordonné évêque titulaire de Sevasteia afin d’aider le métropolite de Néocésarée. Il a œuvré pour le transfert des Pontiques en Grèce et s’y est installé également en 1924. Chrysostome PAPADOPOULOS l’a nommé surveillant archiépiscopal du quartier de réfugiés de Nea Kokkinia au Pirée. Il a été élu métropolite de Grevena en 1934.

119GINAKAS, Spyridon. Voir Spyridon (GINAKAS).

120GLYKAS, Nikiphoros. Voir Nikiphoros (GLYKAS).

121GOUMAS, Germanos. Voir Germanos (GOUMAS).

122Grigorios (FORTOUNIADIS). Métropolite de Dimitrias (Constantinople, 1840 – Volos, 1907). Diplômé de Halki où il fut sous la protection de son oncle, le patriarche Grégoire VI (1835-1840, 1867-1871), il fut ordonné archidiacre du patriarcat par celui-ci. Il fut élu métropolite de Dimitrias en 1870. Il fut chassé par le gouvernement ottoman lors des événements de 1878-1881. Il démissionna en 1890 – officiellement pour des raisons de santé – de son diocèse qui avait été entre-temps annexé à l’Église de Grèce, mais il y revint en 1891.

123Grigorios (PLEIATHOS). Métropolite de Halkis (Triantaro de Tinos, 1891 – Halkis, 1971). Diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes en 1915. Il a été pris très tôt sous la protection de l’évêque de Syra et Tinos, Athanassios LEVENTOPOULOS, qui l’ordonna diacre en 1916. Prédicateur de Kalavryta et Aigialeia sous Timotheos ANASTASSIOU, puis à partir de 1919 de Syra et Tinos sous Athanassios LEVENTOPOULOS. Il fut licencié en décembre 1920, puis fut réintégré en novembre 1922. Il fut élu métropolite de Halkis en décembre 1922. Il fut très actif au niveau social. Il fut démis de ses fonctions par la dictature en 1968.

124Grigorios (YAKOUMIS). Évêque de Paronaxia (Nauplie ? – Athènes, 1910). Après avoir fait des études à la faculté de théologie d’Athènes, il devint professeur dans le secondaire à Thèbes. Il fut ordonné prêtre par l’évêque d’Argolis, Nikandros DELOUKAS, et servit à la paroisse de Romvi d’Athènes. Il fut élu évêque de Paronaxia en 1882.

125HADJIANESTIS, Germanos. Voir Germanos (HADJIANESTIS).

126HADJISTAVROU, Chrysostome. Voir Chrysostome II (HADJISTAVROU).

127HARIATIS, Antonios. Voir Antonios (HARIATIS).

128Iakovos (NIKOLAOU). Métropolite de Mytilène. Métropolite de Dürres (Moschonissia, 1878 – Mytilène, 1958). Diplômé de Halki en 1903 après avoir fait des études grâce au patronage du métropolite de Smyrne, Vassileios. Il servit par la suite auprès de son patron à Smyrne et devint même son assistant en étant nommé, en 1908, évêque titulaire de Hristoupolis. Il fut élu métropolite de Dürres en 1911. Il fut très actif durant la période de turbulences traversée par cette région à l’occasion des guerres balkaniques et de la Première Guerre mondiale en essayant de préserver les intérêts du patriarcat et des Rums d’Albanie dans le contexte de l’indépendance albanaise. Il fut finalement exilé par les Autrichiens à Constantinople en 1917. Il fut nommé exarque de Korytsa en 1918. Il s’est souvent opposé aux nationalistes albanais à cette époque ce qui lui a valu d’être à nouveau chassé en 1921. Il aida Meletios METAXAKIS en tant que représentant de l’Église de Grèce au congrès panorthodoxe de 1923. Il fut d’ailleurs le seul à le soutenir lors de la crise du patriarcat de l’été 1923. Il fut élu métropolite de Mytilène afin de l’éloigner de Constantinople. Il fut très actif au niveau caritatif et éducatif dans ce diocèse. Il fut accusé d’avoir participé au coup d’état vénizéliste de 1935, puis d’avoir collaboré avec les nazis en 1944-1945. Il fut même arrêté par l’EAM en 1944-1945.

129Iakovos (PAPAÏOANNOU). Métropolite de Fthiotis (Dimitsana Gortynias, 1860 – 1933). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes, il enseigna dans le secondaire. Il fut également diacre au palais royal à partir de 1882. Il servit comme secrétaire adjoint du synode pendant douze ans sous Theoklitos II MINOPOULOS. Il fut ordonné métropolite de Fthiotis en 1914. Il participa au tribunal ecclésiastique supérieur de 1917 qui punit les prélats ayant participé à l’anathème, ce qui lui valut, de 1920 à 1922, les persécutions du gouvernement et de Theoklitos MINOPOULOS revenu au pouvoir. Il dirigea activement son diocèse de 1923 à 1932, lorsqu’il remit sa démission. Il avait ordonné diacre, en 1918, Iakovos VAVANATSOS, futur archevêque d’Athènes.

130Iakovos (Georghios VAVANATSOS). Archevêque d’Athènes. Métropolite d’Attique et Megaris (Galaxeidi, 1895 – Salamina, 1984). De 1918 à 1922, il servit comme diacre à l’église du Prophète-Élie du Pirée. Il fut ordonné dicare en 1918 par Iakovos PAPAIOANNOU. Il s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes en 1922. Il fut embauché par l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS au titre d’archidiacre, en 1923. Il fut diplômé en 1926 et fut nommé secrétaire privé de l’archevêque et secrétaire de la Cour épiscopale et du conseil métropolitain. La même année, il était ordonné prêtre par Panteleimon PHOSTINIS. Il fut promu grand protosyncelle en 1932 et fut ordonné évêque titulaire de Christoupolis, en 1935, pour épauler l’archevêque. Cette nomination fut contestée devant le Conseil d’État par le métropolite de Dimitrias, Germanos MAVROMMATIS, qui s’opposait à l’époque à PAPADOPOULOS. Le Conseil d’État a rejeté la contestation en suivant l’avis nomocanonique du métropolite de Cythère (et futur archevêque d’Athènes), Dorotheos KOTTARAS. Un an plus tard, Iakovos fut élu métropolite du nouveau diocèse de l’Attique et de Megaris. En 1938, il prit sous sa protection Damaskinos PAPANDREOU dont l’élection au poste archiépiscopal avait été annulée par la junte de Metaxás, ce qui lui a valu les foudres de cette dernière. Son diocèse fut réduit pour le punir. Lors du retour de Damaskinos PAPANDREOU en 1941, son diocèse reprit ses limites antérieures. Il fut élu archevêque d’Athènes en janvier 1962, mais fut forcé de démissionner sous la pression politique et en refusant les immixtions de l’État dans les affaires de l’Église. Il continua alors à superviser son diocèse de l’Attique et Megaris à la demande du synode.

131Ieronymos (KOTSONIS). Archevêque d’Athènes (Ysternia de Tinos, 1905 – id., 1988). Il étudia à Rizarios puis entra à la faculté de théologie en 1924 et en fut diplômé en 1928 avec mention. Il travailla ensuite comme chargé de mission scientifique de l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS et comme responsable de la section enfants de la YMCA grecque (XAN). En 1934, il fut envoyé comme boursier pour trois ans en Allemagne. Puis il repartit en Angleterre et de nouveau en Allemagne pour poursuivre ses études. Il en revint et fut ordonné diacre par le métropolite de Samos, Eirinaios PAPAMIHAÏL. Il fut proclamé docteur à Athènes en 1940. Il devint membre de la confrérie Ζωή. Il servit comme directeur de la revue officielle de l’Église, Εκκλησία, de 1939 à 1941 sous l’archevêque Chryssanthos PHILIPPIDIS qui l’ordonna prêtre en 1940. Il fut remplacé lors du retour de Damaskinos PAPANDREOU en 1941. De 1941 à 1944, il fut prêtre à l’hôpital Evangelismos. Puis, il occupa divers postes à l’extérieur de l’Église dans le cadre de Ζωή. Il posa sa candidature à la faculté de théologie en 1945, mais la retira, car avec Ζωή il s’est attaqué au professeur Vassileios ANTONIADIS. En 1949, il fut nommé prêtre du palais par le roi. En 1959, il fut élu professeur ordinaire du droit canonique de la faculté de théologie de l’université de Thessalonique. En 1967, la junte des colonels l’a fait nommer archevêque d’Athènes, poste qu’il occupa jusqu’à son remplacement par la nouvelle junte en 1974.

132Ieronymos (VLAHAKIS). Évêque de Thèbes et de Livadeia (Kalamos d’Attique, 1849 – Domvraina, 1909). Ancien élève de Rizarios, il s’est inscrit à la faculté de théologie d’Athènes, mais n’a pas réussi à terminer ses études. Il fut ordonné diacre par Alexandros LYCOURGOS en 1871. Il exerça en tant que professeur dans le secondaire et prédicateur au Pirée à partir de 1880. Il fut ordonné évêque de Thèbes et Livadeia en 1901 et exerça jusqu’à sa mort.

133Ierotheos (BOKOLAS). Métropolite d’Argolis (Desfini Amphissis, 1885 – Athènes, 1942). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1912. Il fut nommé prédicateur d’Arta. Il devint secrétaire du synode en 1914. Il était assistant du métropolite d’Athènes, Meletios METAXAKIS, ayant le titre d’évêque titulaire de Talantion à partir de 1919. Il fut locum tenens d’Athènes après la « révolution » de 1922. Il fut élu métropolite d’Argolis en 1924. Il a démissionné en 1939 pour raison de santé.

134Ierotheos (MITROPOULOS). Archevêque de Patras (Melissopetra Gortynias, 1840 – Patras, 1903). Ancien élève de Rizarios, il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes. Il fut moine au monastère de Taxiarhes dans la région de Kalavryta où il connut Ignatios LAMBROPOULOS. C’est par son intermédiaire qu’il rencontra Apostolos Makrakis en 1868 et devint son disciple, amenant avec lui un groupe d’amis et même son neveu Efsevios MATTHOPOULOS. Il occupa plusieurs postes à responsabilité dans les associations et les revues makrakistes. Il fut l’un des protagonistes dans l’affaire de simonie de 1874. Il fut condamné en 1879 à la réclusion dans un monastère. Après avoir demandé pardon en 1884, il devint prédicateur. Il rejoignit l’association Ανάπλασις dès sa fondation en 1886-1887. Il fut élu archevêque de Patras en 1892. Il fut un adversaire farouche de la simonie et un partisan de l’indépendance de l’Église vis-à-vis de l’État. Pour ces opinions, on a voulu le punir en 1901 en scindant son diocèse et en créant la métropole d’Ilias. Il fut aussi célèbre pour ses positions contre la franc-maçonnerie et les missionnaires catholiques.

135Ierotheos (Ioannis PARASKEVOPOULOS). Métropolite d’Étolie et Akarnania. Métropolite de Paronaxia (Kastello Kalavryton, 1877 – Missolonghi, 1961). Il fut moine de Lavra à Kalavryta à 11 ans. Il servit comme diacre aux églises de Hrissokastriotissa et Zoodohos Pigi d’Athènes en 1900 et s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes d’où il fut diplômé en 1905. Il fut alors ordonné prêtre et nommé par le métropolite d’Athènes, Theoklitos MINOPOULOS, directeur de l’école hiératique (séminaire) de Tripoli. Par la suite, il servit comme prédicateur d’Ilia, Argolis, Lefkas, Messinia, Mantineia. Il fut prédicateur militaire en 1912-1913. Il fut élu évêque de Paronaxia en 1914. Il a rejoint le Conseil archiératique de Thessalonique en 1917, mais fut poursuivi et condamné à une suspension d’un an par la Cour ecclésiastique en 1919 pour son « attitude douteuse ». Il a repris ses fonctions en 1920. Il fut élu métropolite d’Étolie et Akarnania en 1935. Il refusa de participer à la condamnation des anciens-calendaristes et démissionna du synode. Il était connu pour ses positions conservatrices.

136IOANNIDIS, Philaretos. Voir Philaretos (IOANNIDIS).

137Ioannis (ANASTASSIADIS). Métropolite de Césarée (Incesu de Cappadoce, 1834 – Césarée, 1902). Diplômé de la grande école du Genos puis de Halki en 1858. Il fut ordonné diacre par Konstantinos TYPALDOS, le jour de Nöel en l’an 1858. Il a enseigné au séminaire de Césarée de 1860 à 1862, puis est parti poursuivre ses études à Athènes. Le patriarche Joachim II (1860-1863) l’envoya étudier en Allemagne en 1863. À son retour à Constantinople en 1867, il remplaça Philotheos VRYENNIOS comme professeur d’histoire ecclésiastique à Halki. Il fut accusé de prendre parti pour les Bulgares lors du synode de la crise de l’exarchat en 1872. Métropolite de Césarée en 1878. Il représenta le patriarcat au congrès théologique de Bonn des vieux-catholiques de 1875. Il fut un soutien fidèle de Joachim III. Il a eu une œuvre éducative importante en Cappadoce.

138Ioannis (MARTINOS). Évêque de Gortyna et Megalopolis (Stemnitsa Gortynias, 1839 – Athènes, 1923). Il sortit de l’école ecclésiastique de Tripoli en 1869. Il fut enseignant à Nafpaktos. Veuf avec trois enfants, il emmenagea à Athènes où il devint prêtre paroissial de Saint-Théodore. En même temps, il s’inscrivit à l’université. Makrakiste en 1871, il devint néanmoins rapidement un des plus virulents anti-makrakistes. Il fut parmi les membres fondateurs de la Ιερός Σύνδεσµος et assuma le poste de vice-président de sa caisse. Il fut le locum tenens d’Athènes après la mort du métropolite Germanos KALLIGAS. Il fut élu évêque de Gortyna en 1901 et le resta jusqu’en 1918 lorsqu’il présenta sa démission.

139IOANNOU, Theophilos. Voir Theophilos (IOANNOU).

140Ioassaf (SIAKOS). Évêque d’Hydra et Spetses (Hydra, 1832 – Athènes, 1910). Ancien élève de Rizarios, il poursuivit ses études à la faculté de théologie d’Athènes puis en Allemagne. Il devint le directeur de l’école athoniade (mont Athos), poste qu’il occupa jusqu’en 1876. Il revint en Grèce et fut nommé prédicateur de l’Attique et Messinia. Il fut ordonné évêque d’Hydra et Spetses en 1907.

141Joachim (Georghios ALEXOPOULOS). Métropolite de Dimitrias. Métropolite de Phokis. Évêque de Boston (Goura de Corinthe, 1873 – Dimitrias, 1959). Il fut moine de Taxiarhes à Kalavryta. Il entra à la faculté de théologie d’Athènes en 1894. Le professeur de la faculté et métropolite d’Athènes, Prokopios OIKONOMIDIS, l’envoya à Moscou pour poursuivre ses études en 1896. Il en revint pour raison de santé et fut finalement diplômé d’Athènes en 1903. Pendant cette dernière période, il exerça comme prédicateur. En 1904, il fut nommé prédicateur d’Arta et premier directeur de l’école hiératique (séminaire) locale. Il fut ordonné prêtre par le métropolite d’Arta, Gennadios PANAYOTOPOULOS. Il partit comme prêtre à Washington en 1906. En 1919-1920, il fut successivement prêtre à Pittsburgh et Boston. Il fut ordonné évêque de Boston en 1923. Lors de la résolution de la crise de l’Église des États-Unis, il fut muté à la métropole de Phokis en 1930. Il fut ensuite muté à Dimitrias en 1935 à la place de Germanos MAVROMMATIS lors de la crise des anciens-calendaristes. Il fut très actif, y compris lors la Seconde Guerre mondiale.

142Joachim (KAVYRIS). Métropolite d’Alexandroupolis. Métropolite de Soufli. Métropolite d’Imvros (Silivria, 1880 – Athènes, 1974). Il étudia à la grande école du Genos à Constantinople et à la faculté de théologie d’Athènes. Il fut élu évêque titulaire d’Amphipolis en 1917 et servit dans le quartier de Galata de Constantinople jusqu’à son élection comme métropolite d’Imvros en 1922. Se retrouvant en Grèce par la suite, il fut muté à la métropole de Soufli (1926), puis à Alexandroupolis en 1934. Il démissiona de son poste pour raison d’âge en 1966.

143Joachim (LEPTIDIS). Métropolite de Kastoria. Métropolite de Prespes et Ohrid (Kelveri d’Ikonio, 1871 – Kastoria, 1931). Après avoir terminé ses études secondaires à Ikonio, il fut envoyé comme boursier du patriarcat de Jérusalem à Halki (1893-1900). À sa sortie, il fut nommé prédicateur de l’association Ευσέβεια à Smyrne. Il fut ordonné prêtre en 1900 et fut embauché comme professeur à Kydonies (Aïvali). Il fut élu évêque titulaire d’Erythron en 1902 et envoyé à Magnissia de la métropole d’Éphèse. Il fut élu métropolite de Prespes et Ohrid en 1909. Il fut muté à Kastoria en 1911.

144Joachim (MARTINIANOS). Métropolite de Xanthe. Métropolite de Polyani et Kilkis. Métropolite de Nea Pelagonia. Métropolite de Paramythia. Métropolite de Belegradon (Moschopolis, 1875 – Xanthe, 1953). Il a étudié à la grande école du Genos puis à Halki d’où il fut diplômé en 1898. Il fut professeur et prédicateur à Adrinople jusqu’en 1903 lorsqu’il fut ordonné diacre et invité à se rendre à Dürres comme connaisseur de la région. Il fut en même temps nommé directeur de l’école hiératique (séminaire) Rodokanakis de Césarée, mais ne s’y rendit pas. Il resta à Constantinople comme professeur dans diverses institutions jusqu’en 1911 lorsqu’il fut élu métropolite de Belegradon en actuelle Albanie. Durant les guerres balkaniques et la Première Guerre mondiale, la situation fut très tendue dans la région et il fut même exilé en 1919. Il fut finalement chassé d’Albanie en 1924 et se rendit en Grèce où il fut élu métropolite de Paramythia. Entre 1929 et 1942, il connut de nouvelles mutations (Nea Pelagonia, Xanthe, Polyanis et Kilkis) avant de revenir définitivement en 1945, et jusqu’à sa mort, à la métropole de Xanthe.

145Métropolite de Didymoteihon (Mytilène, 1881 – Thessalonique, 1965). Ancien élève de Halki (promotion de 1902), il servit comme professeur à Korytsa puis à Thessalonique. Il fut ordonné diacre en 1903 par Joachim MARTINIANOS. Il aida le métropolite de Nicomédie en tant qu’évêque titulaire d’Apollonias de 1911 à 1918. Il fut exarque du patriarcat à Kerassous en 1919. Cette année-là, il fut condamné par les Turcs à la mort par contumace. Il resta à Thessalonique sans charge jusqu’à son élection en 1928 comme métropolite de Didymoteihon, poste qu’il occupa jusqu’à sa démission en 1957.

146KALAPHATIS, Chrysostome. Voir Chrysostome (KALAPHATIS).

147KALAPOTHAKIS, Dimitrios (Athènes, 1867 – id., 1946). Fils du fondateur de l’Église évangéliste grecque. Il étudia la philologie à Harvard et à Berlin. Il fut professeur agrégé d’histoire à l’université d’Athènes de 1894 à 1900. Il fut très actif par la suite à la fois en tant qu’éditorialiste ou correspondant des journaux. Il était le secrétaire de l’ambassade américaine de 1913 jusqu’à son engagement comme directeur responsable de la presse et porte-parole du ministère des Affaires étrangères, poste occupé de 1920 à 1930. Il assuma la direction du journal East Star, fondé par son père, de la mort de ce dernier jusqu’à sa propre mort.

148KALAPOTHAKIS, Mihaïl (Aréopoli de Laconie, 1825 – Athènes, 1911). Élève de l’école protestante américaine de Seybourne, Houston, Benjamin à Areopolis, il est devenu évangéliste. Il assuma la direction d’une école à Gytheion de 1843 à 1848. Il se rendit ensuite à Athènes comme étudiant de médecine (1848-1853). Il exerça brièvement comme médecin militaire (1853-1854). Il s’inscrivit ensuite en théologie à l’Union Theological Seminary de New York (1855-1857). À son retour, en 1858, il fonda à Athènes le journal évangéliste East Star. Il eut une importante activité éditoriale notamment en publiant le premier périodique illustré pour enfants Η εφηµερίς των παίδων de 1868 à 1893. Il fut le directeur de l’office athénien de la Bible Society britannique de 1859 à 1905. Il fonda en 1860 la première Sunday school athénienne. Il institua en 1864 l’Église évangélique grecque. Malgré ses péripéties occasionnelles avec l’Église orthodoxe, il eut une vie mondaine très active.

149KALLIGAS, Germanos. Voir Germanos (KALLIGAS).

150KALLIMAHOS, Dimitrios (Madytos, 1879 – New York, 1964). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1902. Il devint prédicateur pour l’association Ανάπλασις de 1904 à 1906. Pendant ce temps, il se montra aussi très actif sur les questions irrédentistes notamment en tant que directeur de l’association Hellénisme et en tant qu’éditorialiste d’Ακρόπολις. Il fut engagé comme secrétaire du patriarche d’Alexandrie, Photios PEROGLOU, en 1906. Il s’engagea comme prédicateur militaire durant les guerres balkaniques, puis partit comme prédicateur aux États-Unis en 1914. Il fut, dès sa fondation en 1915, le rédacteur en chef du journal de la diaspora Εθνικός Κήρυξ, poste qu’il garda jusqu’en 1952. Proche de Meletios METAXAKIS qui résidait aux États-Unis suite à son départ d’Athènes, il l’accompagna dans sa tournée des capitales européennes lorsque ce dernier fut élu patriarche œcuménique. Il fut une personnalité très importante dans les affaires ecclésiastiques de la diaspora.

151Kallinikos (KASTORHIS). Évêque de Fthiotis et Locris (Dimitsana, 1789 – Lamia, 1877). Ancien élève de Konstantinos OIKONOMOU et de Néophyte VAMVAS, il a participé à la guerre d’Indépendance. À l’Indépendance, il fut directeur d’une école hellénique jusqu’en 1837 quand il fut nommé prédicateur par le gouvernement afin de limiter l’influence des moines itinérants (1837-1838). Durant toute cette période agitée par la crise de l’autocéphalie, il fut l’homme des missions délicates, notamment contre le mouvement de Papoulakos en 1851. Il en fut récompensé en faisant partie des premiers évêques qui purent être ordonnés en Grèce après la résolution de la crise en 1850-1852. Il fut évêque de Fthiotis et Locris de 1852 à sa mort.

152Kallinikos (DELIKANIS). Métropolite de Césarée. Métropolite de Cyzique. Métropolite de Verroia. Métropolite de Velegradon (Mytilène, 1860 – Istanbul, 1934). Étudiant de théologie au collège Saint-Athanase de Rome d’où il fut diplômé en 1879, il revint dans sa ville natale comme prêtre grec catholique (uniate) en 1884. Il y rencontra le métropolite de Mytilène (et futur patriarche, Constantin V), Konstantinos Valliadis, et se reconvertit à l’orthodoxie. Il fut nommé professeur à l’école hiératique (séminaire) de Balatta en 1890. Lorsque son patron devint patriarche, il fut appelé comme grand archeiophylax du patriarcat et rédacteur en chef de sa revue, Εκκλησιαστική Αλήθεια. De cette époque, où il fut en charge des archives du patriarcat, il en profita pour nous laisser une œuvre historique importante d’édition de documents. Il fut un spécialiste des questions délicates dans les années 1900-1909, et écrivit plusieurs textes contre les demandes des arabophones de Syrie ou les Bulgares. Il fut élu métropolite de Velegradon (en actuelle Albanie) en 1909, mais après les guerres balkaniques et vue la situation instable en Albanie il fut muté à Verroia en 1913. Il fut un partisan inconditionnel du mouvement vénizéliste de la Défense nationale et servit comme procureur lors du tribunal ecclésiastique supérieur de 1917. Il soutint Meletios METAXAKIS à la fois lors de son épiscopat athénien et lors de son élection comme patriarche œcuménique. Étant donné ses affinités et l’animosité à son égard de la part des royalistes revenus au pouvoir en 1920, il fut promu métropolite de Cyzique en 1921. En 1932, il fut promu métropolite de Césarée.

153Kallinikos (Anargyros KREATSOULIS). Métropolite d’Ardamerion (Hios, 1881 – Volos, 1944). Ancien de Rizarios, il y fut ordonné diacre par Nektarios KEPHALAS. Il prit le nom de Kallinikos par référence à son compatriote (1785-1861), prêtre de la communauté grecque de Marseille qui sauva la bibliothèque de Koraïs en 1837. Il poursuivit des études à la faculté de théologie d’Athènes. En 1906, il fut ordonné prêtre et envoyé à la paroisse grecque de Trieste. Il rentra à Hios en 1913. Il fut nommé professeur à Volos en 1914 où il servit également comme prédicateur. Il poursuivit comme prédicateur à Corinthe avant de se rendre à Constantinople en 1922 où il travailla au patriarcat. Il fut élu métropolite d’Ardamerion en 1924, mais démissionna en 1934.

154Kallinikos (Timoleon LAMBRINIDIS). Métropolite d’Elassona. Métropolite de Myriophyte et de Peristassis. Métropolite de Krini (Marmara, 1881 – Athènes, 1957). Ancien élève de la grande école du Genos, puis de Halki d’où il fut diplômé en 1906. La même année, il fut ordonné diacre par Kallinikos Photiadsi, métropolite de Derkon. Il servit dès lors comme archidiacre du patriarcat puis comme grand protosyncelle après avoir été ordonné prêtre en 1914. Il fut élu métropolite de Krini en 1918, puis fut muté à Myriophyte et Peristassis en 1923. Il est arrivé en Grèce avec l’échange des populations et servit comme surveillant épiscopal de l’archevêque d’Athènes pour Le Pirée, puis fut élu en 1924 métropolite d’Elassona. Il démissionna en 1955.

155KALLINIKOS, Konstantinos (Alatsata d’Izmir, 1870 – ? 1940). Il fut diplômé de Halki en 1896. Il travailla d’abord à Smyrne où il fut l’organisateur et prédicateur de l’association Efseveia. Il fut ordonné diacre et prêtre par Germanos KARAVANGHELIS. Il travailla ensuite à Constantinople au tournant du siècle avant d’être envoyé comme prêtre à Manchester en 1904. Il se distingua par son attachement à la réforme de l’Église, son activité éditoriale et son œuvre en faveur du rapprochement avec les anglicans et fut un soutien de Germanos STRINOPOULOS. Il est mort en 1940.

156KALLIONTZIS, Prokopios. Voir Prokopios (KALLIONTZIS).

157KALOGERAS, Nikiphoros Nikolaos. Voir Nikiphoros (Nikolaos KALOGERAS).

158KALOZYMIS, Konstantinos. Voir Konstantinos (KALOZYMIS).

159KALYVAS, Christophoros (Chalanditsa de Patras, 1904 – Kastoria, 1972). Il fit ses études à la faculté de théologie d’Athènes (1923-1928). Il enseigna dans le secondaire, puis fut nommé prédicateur à Ioannina en 1932 où il se distingua par ses prédications antisémites et anticommunistes. Il a été muté en 1935 à Nafpaktia et Evrytania où il fut ordonné prêtre en 1937. Il passa la Seconde Guerre mondiale à Kastoria où il se fit remarquer par son action moralisatrice notamment en direction des femmes. Il a aussi adhéré au Front de libération nationale (EAM), fut arrêté par les nazis et emprissoné pendant quatre mois en 1944, puis persécuté pour « communisme » durant la guerre civile. Il a écrit diverses brochures contre la franc-maçonnerie (dont Judaïsme et franc-maçonnerie) et le bolchévisme dans les années 1930 puis 1950.

160KANELLOPOULOS, Chariton. Voir Chariton (KANELLOPOULOS).

161KARAMANOS, Prokopios Dimitrios. Voir Prokopios (Dimitrios KARAMANOS).

162KARAVANGHELIS, Germanos. Voir Germanos (KARAVANGHELIS).

163KARBALIOTIS, Kyrillos Georghios. Voir Kyrillos (Georghios KARBALIOTIS).

164KARPATHIOS, Emmanuel. Voir Emmanuel (KARPATHIOS).

165KASSARAS, Amvrossios. Voir Amvrossios (KASSARAS).

166KASTORHIS, Kallinikos. Voir Kallinikos (KASTORHIS).

167KAVADAS, Athinagoras. Voir Athinagoras (Alexandros KAVADAS).

168KAVATHAS, Efthymios. Voir Efthymios (KAVATHAS).

169KAVOURIDIS, Chrysostome. Voir Chrysostome (KAVOURIDIS).

170KAVYRIS, Joachim. Voir Joachim (KAVYRIS).

171KEPHALAS, Nektarios. Voir Nektarios (KEPHALAS).

172KLEOPAS, Dionyssios (Constantinople, 1816 – id., 1861). Il fut ordonné prêtre en 1839 par l’exarque du Saint-Sépulcre à Constantinople, Ierotheos. Ensuite, il poursuivit des études à l’école théologique de Neokrini à Constantinople. Konstantinos OIKONOMOU lui suggéra de s’inscrire à la faculté de théologie d’Athènes en 1842. Par la suite, son patron Ierotheos l’envoya à Leipzig et à Berlin poursuivre ses études. Il fut nommé professeur à l’école de la Croix nouvellement fondée par Cyril II en 1848. L’école ouvrit ses portes au début de 1855 avec lui comme directeur. Il démissionna un an plus tard à cause de sa mésentente avec les moines de la confrérie. Il partit enseigner à la faculté de théologie d’Athènes où il fut élu professeur. Il édita, avec le professeur Konstantinos KONTOGONIS, une des premières revues à caractère religieux de Grèce, le Ευαγγελικός Κήρυξ. Il démissionna en 1857 de son poste à l’université pour raison de santé ; il est mort très jeune en 1861.

173KOLIOPOULOS, Ignatios (Patras, 1875 – ? 1950). Il fut un ami d’Efsevios MATTHOPOULOS qu’il rejoint pour fonder Ζωή en 1907, l’année où il s’est inscrit à la faculté de théologie d’Athènes. Il en fut diplômé en 1911. Il exerça la fonction de prédicateur en Laconie puis à Athènes et à partir de 1926 à la Sainte-Trinité du Pirée. Il fut un des dirigeants de Ζωή.

174KOLITSARAS, Ioannis (Neohori de Missolonghion, 1903 – Athènes, 1989). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1924. Membre très actif de Ζωή ayant eu une œuvre éditoriale importante. Il enseigna dans le secondaire, puis il fut nommé en 1925 au séminaire de Missolonghion, puis en 1930 à celui de Vella à la demande de Spyridon VLAHOS. Il fut le directeur du séminaire de 1936 à 1940, année où il fut muté à Athènes. Il démissionna de ses fonctions en 1945, afin de se consacrer à la prédication pour Ζωή. Il assuma la direction de la revue de la confrérie de 1954 à sa mort.

175KOLLIATSOS, Sokratis. Voir Sokratis (KOLLIATSOS).

176KOLYVAS, Alexios (Zakynthos, 1848 – Athènes, 1915). Érudit ayant dirigé plusieurs journaux dont Proïa et collectioneur connu d’icônes byzantines. Il a servi comme procureur royal près le synode de l’Église de Grèce en 1903 et en 1910, et comme secrétaire général du ministère de l’Instruction publique.

177KOMBOTHEKRAS, Spyridon. Voir Spyridon (KOMBOTHEKRAS).

178KOMNINOS, Pantoleon (Varna, 1867 – Constantinople, 1923). Il fut diplômé de la faculté de théologie de Moscou. Il fut professeur à Halki à partir de 1897, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort. Il fut le rédacteur de la revue Αναγέννησις à Constantinople qui était l’organe de la ligue ecclésiastique locale. Il était spécialiste des questions de l’œcuménisme et du rapprochement avec les anglicans depuis sa première nomination à Halki. Il assista à la conférence de Lambeth en 1920 comme représentant du patriarcat et fut le rédacteur de l’étude sur laquelle s’est fondée la reconnaissance par le patriarcat sous Meletios II METAXAKIS de la validité des sacrements anglicans.

179KONIDARIS, Gerassimos (Athènes, 1905 – id., 1987). Il étudia comme boursier à l’école Rizarios de 1919 à 1924. Il s’inscrivit par la suite à la faculté de théologie d’Athènes d’où il fut diplômé avec mention en 1929 puis fut envoyé comme boursier à Berlin où il resta jusqu’en 1933. Il fut proclamé docteur à son retour à Athènes en 1934. Il travailla durant toute cette époque au ministère de l’Éducation et des Cultes. Il fut élu professeur extraordinaire d’histoire ecclésiastique en 1939, puis élu professeur ordinaire d’histoire ecclésiastique à la nouvelle faculté de théologie de Thessalonique en 1945. En 1951, il fut appelé à occuper le même poste à Athènes. Il prit sa retraite en 1970. Il était un auteur très prolifique et un membre actif et dirigeant de l’association Parnassos.

180KONSTANTINIDIS, Agathaggelos Stylianos. Voir Agathaggelos (Stylianos KONSTANTINIDIS).

181KONSTANTINIDIS, Konstantinos. Voir Konstantinos (KONSTANTINIDIS).

182KONSTANTINIDIS, Mihaïl Thucydide. Voir Mihaïl (Thucydide KONSTANTINIDIS).

183KONSTANTINIDIS, Panaretos. Voir Panaretos (KONSTANTINIDIS).

184Konstantinos (KALOZYMIS). Évêque de Fthiotis (Amaroussion d’Athènes, 1840 – Lamia, 1902). Après des études à la faculté de théologie d’Athènes, il se maria et fut d’abord prêtre à Saint-Georges-Karytsi d’Athènes. Il poursuivit ses études en Allemagne en 1872 et servit ensuite comme prêtre de la paroisse grecque de Leipzig, où il resta une vingtaine d’années avant de revenir à Athènes. Il commença à écrire pour Ανάπλασις en 1891. Il fut élu évêque de Fthiotis et Locris en 1894 et exerça jusqu’à sa mort en 1902.

185Konstantinos (KONSTANTINIDIS). Métropolite d’Étolie et Akarnania (Varna, 1882 – Athènes, 1934). Diplômé de Halki en 1907. Protosyncelle de la métropole de Kassandria à partir de cette date. Il fut secrétaire du conseil hiératique de Thessalonique réunissant les prélats des « nouveaux territoires » en 1917 et du synode entre 1918 et 1921. Licencié à cause de sa proximité avec Meletios METAXAKIS et ses affinités vénizélistes, en 1921, par Theoklitos I^er MINOPOULOS et le gouvernement de Dimitrios Gounaris. Il repartit à Thessalonique où il devint directeur de l’école hiératique (séminaire) de Sainte-Anastasie. Il fut nommé premier secrétaire du synode en décembre 1922 après la « révolution ». Dans la foulée, il fut élu métropolite d’Étolie et d’Akarnania en 1922, poste occupé jusqu’à sa mort. Il fut un grand partisan de la réforme et très actif sur le domaine de la bienfaisance.

186Konstantinos (PLATIS). Métropolite de Patras. Métropolite de Kozani (Patras, 1900 – Dafni d’Attique, 1975). Il s’inscrit comme étudiant à la faculté de théologie d’Athènes en 1919 mais, comme il travaillait, ne fut diplômé qu’en 1928. Il était membre de Ζωή et il travailla comme prédicateur d’Argolis en 1933 et de Thessalonique en 1937. Il fut élu métropolite de Kozani en 1945, puis métropolite de Patras en 1957. Il fut très actif dans le domaine social. Il démissiona de son poste pour cause de limite d’âge en 1972.

187Konstantinos (TYPALDOS). Métropolite titulaire de Stavroupoli (Lixourion de Céphalonie, 1795 – id., 1868). Élève d’Athanassios Parios à Scio, il fut ordonné diacre puis devint le surveillant épiscopal de Céphalonie en 1819 pour le compte de son locum tenens, le métropolite de Tripoli, Agathaggelos Typaldos Kozakis. Il travailla ensuite comme prêtre et enseignant pour la communauté grecque de Venise jusqu’1824 lorsqu’il se fit ordonner prêtre à Céphalonie. En 1826, il se rendit à Corfou comme prédicateur et enseignant à l’Académie ionienne qui venait d’être fondée. Il démissionna en 1838 et se retira à Céphalonie où il fut élu métropolite en 1842, mais le Sénat ionien annula son élection. Il se rendit alors à Constantinople où il fut nommé, en 1844, premier directeur et professeur de la nouvelle école théologique de Halki. En 1848, il fut ordonné métropolite titulaire de Stavroupoli. Malgré la diminution de sa vue, il continua à enseigner jusqu’en 1865 lorsqu’il fut succédé par Philotheos VRYENNIOS. Il passa alors le reste de sa vie dans sa ville natale.

188KONSTANTINOU, Vassileios. Voir à Vassileios (KONSTANTINOU).

189KONTOGONIS, Konstantinos (Trieste, 1812 – Athènes, 1878). Pris sous la tutelle de Missaïl APOSTOLIDIS, il fut envoyé pour étudier à Munich de 1830 à 1833. Il passa ensuite deux ans à Leipzig où il fut proclamé docteur, puis huit mois à Vienne. Lors de l’ouverture de l’université d’Athènes (1837), il fut un des trois premiers nommés à la faculté de théologie en tant que professeur extraordinaire. Il fut élu professeur ordinaire en 1841. Il fut pendant longtemps le seul professeur à véritablement exercer dans la faculté. Il fonda, en 1857, la première revue ecclésiastique semi-officielle sur le sol grec, Ευαγγελικός Κήρυξ, qu’il publia jusqu’en 1871.

190KONTOSTANOS, Methodios Georghios. Voir Methodios (Georghios KONTOSTANOS).

191KOTSONIS, Ieronymos. Voir Ieronymos (KOTSONIS).

192KOTTARAS, Dorotheos. Voir Dorotheos (KOTTARAS).

193KOUKOULARIS, Prokopios. Voir Prokopios (KOUKOULARIS).

194KOUIMOUTSOPOULOS, Dimitrios (Corinthe, 1889 – Thessalonique, 1953). Il fut professeur à Rizarios depuis les années 1920 et jusqu’en 1941, lorsqu’il fut élu professeur ordinaire de théologie pratique à la faculté de théologie de Thessalonique.

195KREATSOULIS, Kallinikos. Voir Kallinikos (KREATSOULIS).

196KRIEZIS, Panteleïmon. Voir Panteleïmon (KRIEZIS).

197Kyprianos (POULAKOS). Métropolite de Monemvassia et Sparte. Métropolite d’Ierissos, Ardamerion et Aghion Oros (Skiphianika de Laconie, 1898 – Athènes, 1975). Il entra à la faculté de théologie d’Athènes en 1918 et en fut diplômé en 1923. Il fut ordonné diacre et envoyé comme prédicateur à Ilia en 1925. Il servit comme protosyncelle dans le même diocèse. En 1931, il a été muté à Paronaxia où il servit comme prédicateur jusqu’en 1935. En 1932, il fut le prédicateur envoyé pour « raisons spéciales » (slavophonie et ancien-calendarisme) à Kastoria. Il démissionna de son poste et devint prêtre militaire en 1935. Il fut élu métropolite d’Ierissos et d’Ardamerion en 1951. En 1959, il fut muté à la métropole de Sparte. Il a démissioné pour cause de limite d’âge en 1970.

198KYRIAKOS, Anastassios Diomidous (Athènes, 1843 – id., 1923). Fils du célèbre universitaire et homme politique Diomidis Kyriakos, il suivit des études à Rizarios puis s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes où il étudia deux ans avant de poursuivre ses études en Allemagne à partir de 1863. À son retour, en 1866, il fut nommé professeur agrégé d’histoire ecclésiastique et de symbolique. Il fut quasi immédiatement élu professeur extraordinaire sur le même thème. Il fut promu professeur ordinaire en 1872. Il fut un partisan de la réforme au sein de l’Église, de l’œcuménisme (surtout en direction des anglicans) et un anti-papiste notoire. Cela lui a souvent valu des altercations à la fois avec le synode (autour de la question des Sunday schools), avec des para-ecclésiastiques comme Apostolos Makrakis et même ses collègues (affaire de l’Évangile). Il a édité plusieurs revues qui n’ont pas eu une longue postérité comme Ορθόδοξος Επιθεώρησις et Θρησκευτική Φωνή mais qui servaient surtout à avancer ses idées lors de disputes. Il servit comme procureur royal près le synode en 1891.

199Kyrillos (APHENTOULIDIS). Métropolite de Polyani et Kilkis. Métropolite de Nigrita. Évêque des Dardanelles (? – Kilkis, 1942). Originaire de la région du Pont. Ancien élève de Halki. Il fut ordonné prêtre par Meletios METAXAKIS en 1922. Il fut élu évêque des Dardanelles la même année et, suite à la défaite grecque de septembre 1922, il partit en Grèce où il fut élu métropolite de Nigrita en 1924. Il fut élu métropolite de Polyani et Kilkis en 1928.

200Kyrillos (Georghios KARBALIOTIS). Métropolite de Thessaliotis et de Phanario-Farsala. Métropolite de Zihnai (Kalamata, 1904 – ? 1968). Il se fit moine au mont Athos en 1918 après des études secondaires à Athènes. Il revint à Athènes en 1922 pour s’inscrire à la faculté de théologie. À sa sortie, il fut protosyncelle et prédicateur de Thessaliotis en 1927, et à ce titre exerça également à Messinia en 1933-1934 avant d’être nommé prêtre de l’École militaire d’Athènes. Il fut élu métropolite de Paramythia et Philiaton en 1942, mais ne put jamais se rendre à son diocèse pour cause d’opposition des forces occupantes. Il fut donc élu métropolite de Zihnai en 1943, poste qu’il occupa à la libération du pays en 1945. Il fut muté à Thessaliotis en 1951. Il fut forcé à démissioner en août 1967.

201Kyrillos (MOUMTZIS). Métropolite de Philadelphie. Métropolite de Mytilène (Sinope du Pont, 1867 – Mytilène, 1925). Cousin du patriarche Maximos V. Il fut diplômé de Halki en 1889. Il servit comme secrétaire du synode patriarcal de 1889 à 1893. Il fut ordonné prêtre cette même année et nommé archisecrétaire du synode. Il fut élu métropolite de Mytilène en 1897 sous le patriarcat de Constantin V et le resta jusqu’en 1925. Il fut muté à la métropole de Philadelphie trois mois avant sa mort.

202LAMBRINIDIS, Kallinikos. Voir Kallinikos (LAMBRINIDIS).

203LASKARIS, Athanassios. Voir Athanassios (LASKARIS).

204LATAS, Dionyssios. Voir Dionyssios (LATAS).

205LELEDAKIS, Anthimos. Voir Anthimos (LELEDAKIS).

206LEPTIDIS, Joachim. Voir Joachim (LEPTIDIS).

207LEVENTOPOULOS, Athanassios. Voir Athanassios (LEVENTOPOULOS).

208LIVEROPOULOS, Damianos (Adrinople, 1803 – Vienne, 1856). Il suivit des études de théologie à Athènes puis en Allemagne. Il fut élu professeur extraordinaire de théologie à la faculté d’Athènes à la place de Missaïl APOSTOLIDIS en 1852. Il démissionna en 1856 pour se rendre à Vienne où son frère exerçait comme prêtre.

209LIVEROPOULOS, Kosmas (? – Vienne, 1857). Il fut le frère du professeur de théologie Damianos LIVEROPOULOS. Il fut protosyncelle du diocèse de Lakedaimonia et vint suivre des cours à la nouvelle faculté de théologie en 1840. Il fut nommé prêtre à la paroisse grecque de Vienne sur suggestion du professeur de celle-ci Theoklitos PHARMAKIDIS en 1841. Il exerça jusqu’à sa mort en 1857.

210LOUVARIS, Nikolaos (Arnados de Tinos, 1885 – Athènes, 1961). Il fut élève de Rizarios de 1900 à 1903. Il s’inscrivit ensuite à la faculté de théologie d’Athènes en 1904, d’où il fut diplômé en 1908. Il fut directeur de l’école hellénique à Anaphi jusqu’à 1911 lorsqu’il fut envoyé comme boursier en Allemagne (Leipzig). Il revint lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale et fut nommé professeur au lycée Arsakeio, puis à Corfou et enfin à Thessalonique de 1918 à 1923. Il fut muté à Polygyros pour raisons politiques. Il démissionna et devint directeur de l’école italienne de Thessalonique. Il fut directeur de la revue métropolitaine de Thessalonique Γρηγόριος Παλαµάς de 1922 à 1924. Il fut élu professeur ordinaire du Nouveau Testament de la faculté de théologie à la place d’Emmanuel ZOLOTAS en 1925. Il fut à deux reprises secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et des Cultes, de 1926 à 1928 et de 1935 à 1936. Il fut brièvement ministre en 1936 avant la dictature de Metaxás et de nouveau sous l’Occupation, d’avril 1943 à octobre 1944. Il fut démis de ses fonctions et fut condamné à cinq ans d’emprisonnement en 1944 pour collaboration. Il réintégra l’université en 1950 jusqu’à sa retraite en 1955.

211MAGKRIOTIS, Vassileios. Voir Vassileios (MAGKRIOTIS).

212MAKRIS, Georghios (Le Pirée, 1871 – id., 1942). Ancien makrakiste, il fut un membre actif de plusieurs associations para-ecclésiastiques. Il fut notamment le responsable d’Ανάπλασις au Pirée. Il y fonda une école de catéchèse en 1896. Il publia plusieurs revues comme Χριστιανική Αλήθεια de 1893 à 1897 (mensuel) et de 1898 à 1902 (bimensuel), puis Αναµόρφωσις de 1899 à 1906, lorsqu’il cessa toute publication. L’année suivante, il fut ordonné prêtre par le métropolite Theoklitos MINOPOULOS sous la pression de la foule. Dès lors, il exerça dans plusieurs paroisses du Pirée. Il fut le président d’Ανάπλασις en 1934-1935.

213MANTOUDIS, Andreas. Voir Andreas (MANTOUDIS).

214MARTINIANOS, Joachim. Voir Joachim (MARTINIANOS).

215MARTINOS, Ioannis. Voir Ioannis (MARTINOS).

216MATTHOPOULOS, Efsevios (Trestaina de Gortynia, 1845 – Athènes, 1929). Moine de Mega Spilaio à Kalavryta auprès du moine Ignatios Lambropoulos. À la mort de ce dernier, en 1869, il rejoint son oncle, l’archimandrite Ierotheos MITROPOULOS à Athènes et intègre le groupe d’Apostolos Makrakis. En parallèle, il étudia à la faculté de philosophie d’Athènes et prêcha dans la ville. Il fut ordonné prêtre en 1876. À la demande du synode, Il fut condamné en 1879-1881, avec les autres clercs makrakistes, à la réclusion au monastère. Il a fait amende honorable en 1884. Il travailla comme prédicateur d’Ανάπλασις et organisateur de diverses associations d’éducation et charité dans la région de l’Ahaïa, notamment à partir du moment où son oncle est devenu archevêque de Patras puis, après la mort de celui-ci, à Athènes. En 1907, il est rejoint par un groupe de quatre jeunes étudiants de la faculté de théologie pour fonder une association qui devint célèbre par la suite sous le nom de Ζωή. Il en assuma la direction jusqu’à sa mort.

217MAVROMMATIS, Germanos. Voir Germanos (MAVROMMATIS).

218Meletios (Emmanuel METAXAKIS). Patriarche œcuménique. Patriarche d’Alexandrie. Métropolite d’Athènes. Métropolite de Kition (Chypre) (Parsas de Lassithion, 1871 – Alexandrie, 1935). Il se rendit en 1889 auprès d’un oncle qui était prêtre à Jérusalem et s’inscrivit à l’école hiératique du Saint-Sépulcre. Il fut pris sous la protection de l’higoumène de Saint-Nicholas, Benjamin. En 1891, le protecteur de Benjamin, Spyridon, fut élu patriarche d’Antioche. Il amena Benjamin avec lui comme métropolite de Dyarbakir et ordonna Meletios diacre. Meletios revint à Jérusalem pour étudier à l’école de théologie de la Croix à l’occasion de sa réouverture en 1893. En 1898, il fut chargé de la mission de faire élire un patriarche grécophone après la démission forcée de Spyridon. Il assista alors aux événements d’Antioche qui conduisirent à la première élection d’un patriarche arabophone en 1899. Revenu à Jérusalem il poursuivit ses études et fut diplômé avec mention en 1900. Il devint alors secrétaire-adjoint du patriarche de la ville, Damianos. En 1903, il devint le secrétaire en chef de la confrérie et rédigea ses statuts. Avec son maître et directeur de l’école de la Croix, Chrysostome PAPADOPOULOS, il participa au renouveau du patriarcat notamment par la création du périodique Nea Sion en 1904 et la réouverture de l’imprimerie. Il fut chargé de mission à Chypre, en 1907, pour résoudre la question archiépiscopale. Lors de son séjour à Chypre, il rencontra de nouveau un autre ancien membre de la confrérie et vieille connaissance, le patriarche d’Alexandrie, Photius PEROGLOU, à qui il conseilla la fondation des revues Πάνταινος et Εκκλησιαστικός Φάρος avec pour directeur de la rédaction le professeur de l’école de la Croix, Grigorios PAPAMIHAÏL, qui venait d’être démis de ses fonctions par le patriarche Damianos. En 1908-1909, se produisit la rupture avec Damianos que Meletios estimait trop enclin à accepter les demandes des arabophones. Il fut alors chassé de la ville et se réfugia à Constantinople où il tissa ses réseaux et rédigea plusieurs textes sur la situation dans le Proche-Orient. Revenu à Chypre, il écrivit finalement le texte en anglais qui servit de base au règlement de la question permettant l’élection au poste archiépiscopal du métropolite de Kition, à qui il succéda lui-même comme métropolite. En 1918, il fut appelé par le gouvernement vénizéliste comme métropolite d’Athènes. Chassé en 1920 par le gouvernement royaliste, il partit aux États-Unis où il apprit son élection comme patriarche œcuménique en 1921. En tant que patriarche, il convoqua le congrès panorthodoxe de 1922 qui était censé promulguer de grandes réformes pour toute l’orthodoxie et sceller l’union avec les anglicans dont il était un grand partisan. Il fut chassé par le gouvernement kémaliste en 1923 et démissionna. En 1926, il fut élu successeur du patriarche d’Alexandrie, Photius PEROGLOU. Jusqu’à sa mort, il se consacra à son œuvre de rapprochement avec les anglicans, notamment avec l’aide du métropolite de Thyatire, Germanos STRINOPOULOS.

219Meletios (SAKELLAROPOULOS). Métropolite de Messinia (Vassara de Lacédémone, 1852 – Kalamata, 1933). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1885. Il fut alors directeur de l’école hellénique à Aliverio. Il fut envoyé comme prêtre à Munich en 1892 sous Germanos KALLIGAS. Il revint à sa nomination comme secrétaire du synode en 1901. Il fut ordonné évêque de Messinia en 1904. Il fut démis de ses fonctions en 1917 pour sa participation à l’anathème de 1916. Il fut réinstitué en 1920.

220MESSOLORAS, Ioannis (Pessades de Céphalonie, 1851 – Athènes, 1942). Il fut élève boursier de Rizarios de 1866 à 1871. Par la suite, il étudia à la faculté de théologie d’Athènes de 1871 à 1875. Il poursuivit ses études comme boursier en Allemagne (Leipzig, Tübingen, Berlin). Il fut proclamé docteur, en 1878, à Tübingen. Après un bref séjour à Paris, il revint et enseigna à Corinthe puis au Pirée. Il fut élu professeur agrégé de symbolique à la faculté de théologie d’Athènes en 1881 et devint également professeur au lycée Arsakeio. Il se maria l’année suivante avec la fille du professeur de faculté, Panayotis ROMBOTIS. Il fut nommé professeur à Rizarios en 1883 à la place de Nikiphoros KALOGERAS. Il assuma la direction de la revue Ανάπλασις de 1890 à 1894, lorsqu’il fut appelé à diriger la revue Ιερός Σύνδεσµος nouvellement fondée, poste qu’il occupa jusqu’en 1902. Dès lors, ses relations avec Ανάπλασις devinrent conflictuelles, ce qui fut aggravé par la controverse sur les vieux-catholiques en 1895 et par sa querelle avec Philippos PAPADOPOULOS. Il fut élu professeur ordinaire d’homilétique et de liturgique en 1898. Il fut très proche à la faculté du professeur Zekos ROSSÉ. Il fut mis à la retraite en 1923.

221METAXÁS, Germanos. Voir Germanos (METAXÁS).

222METAXÁS, Néophytos Nikolaos. Voir Néophytos (Nikolaos METAXÁS).

223METAXAKIS, Meletios Emmanuel. Voir Meletios (Emmanuel METAXAKIS).

224Methodios (ANASTASSIOU ou PAPANASTASSOPOULOS). Archevêque de Syra et Tinos (Ahaïa, 1833 – Syra, 1903). Moine à Taxiarhes d’Aigion, il fut élève boursier de son monastère à Rizarios. Par la suite, il s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes. Après avoir été diplômé en 1873, il fut nommé prédicateur à Syra et directeur de l’école hiératique locale. Il fut ordonné archevêque de l’île en 1882.

225Methodios (Georghios KONTOSTANOS). Métropolite de Corfou (Nymphai de Corfou, 1881 – Corfou, 1972). Il fut ordonné diacre par Sevastianos NIKOKAVOURAS. Lorsque ce dernier fut membre du synode en 1914-1915, il l’accompagna à Athènes et s’inscrivit à la faculté de théologie d’où il fut diplômé en 1918. Il exerça comme prédicateur et enseignant à Aidipsos. Il fut ordonné prêtre par Chryssanthos PROVATAS en 1918. Il fut muté à Athènes en 1934. Il servit comme secrétaire du synode sous Chryssanthos PHILIPPIDIS. Il fut élu métropolite de Corfou en 1942 et servit jusqu’en 1967 lorsqu’il a été demis de ses fonctions à cause de son âge. Il fut très actif au niveau social et éducatif.

226Metrophanis (OIKONOMIDIS). Évêque d’Andros (Halkianikis Akratas, 1804 – Andros, 1889). Après avoir été diplômé de la faculté de théologie d’Athènes, il enseigna en Crète et à Céphalonie. En 1852, il fut nommé prédicateur d’Attique et il enseigna à l’école des jeunes filles de Hill. Il fut ordonné évêque d’Andros en 1855. Il souhaita agrandir son diocèse au détriment de celui de Syra en 1862. Il eut des relations très fluctuantes avec Alexandros LYCOURGOS qui obtint finalement ce diocèse en 1866.

227Mihaïl (Thucydide KONSTANTINIDIS). Archevêque d’Amérique. Métropolite de Corinthe (Maroneia, 1892 – New York, 1958). Il fut élève de l’école de Halki de 1906 à 1914 lorsqu’il fut diplômé avec mention et ordonné diacre par son directeur, Germanos STRINOPOULOS. Il exerça comme professeur agrégé à Halki pendant un an. Il fut ensuite envoyé comme boursier à Kiev en 1915, mais il en est revenu en 1917. En 1919, il fut envoyé comme exarque dans sa ville natale, à l’époque capitale de la Thrace. Il fut même le locum tenens de la métropole. Après la défaite grecque de 1922, il arriva à Athènes où il devint, dès 1923, le secrétaire puis le grand protosyncelle de l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS qui le chargea des actions caritatives. Ce dernier l’envoya, en 1927, comme prêtre de Sainte-Sophie de Londres, où il retrouva son ancien mentor de Halki devenu entre-temps métropolite de Thyatire. Pendant son séjour à Londres, il se montra très actif dans le mouvement œcuménique et fut un partisan du rapprochement avec les anglicans. Il exerça à Londres jusqu’en 1939, lorsqu’il fut élu pour succéder comme métropolite de Corinthe à Damaskinos PAPANDREOU, ce dernier étant élu archevêque d’Athènes. Il agit comme médiateur en 1944, lors de la libération de la région pour éviter le massacre entre mouvements de résistance et forces de collaboration. Il fut élu archevêque d’Amérique en 1949, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

228MINOPOULOS, Theoklitos Théodore. Voir Theoklitos (Théodore MINOPOULOS).

229Missaïl (APOSTOLIDIS). Métropolite d’Athènes. Archevêque de Patras (Melissourgio, Kritis 1789 – Athènes, 1862). Il fut élève à Smyrne où il fut ordonné prêtre en 1818 et envoyé comme professeur et prêtre à la paroisse grecque de Vienne. Il assuma les mêmes postes à Trieste, où il resta durant toute la guerre d’Indépendance grecque. En 1830, il partit exercer à Munich où il poursuivit également des études de théologie. En 1832, il fut chargé par le roi de Bavière d’apprendre le grec au jeune roi de Grèce, Othon, qu’il accompagna en Grèce en 1833. En 1837, il fut un des trois premiers professeurs de la faculté de théologie d’Athènes nouvellement créée. Il dirigea l’école Rizarios durant les deux premières années de son existence. Il fut un proche de Theoklitos PHARMAKIDIS dans ses querelles avec Konstantinos OIKONOMOU autour de la question de l’autocéphalie. En 1850, il fut chargé d’une mission de conciliation auprès du patriarcat, ce qu’il réussit mais provoquant sa rupture avec PHARMAKIDIS. Il fut parmi les premiers évêques grecs ordonnés en 1852 suite à la résolution de la crise. Il obtint le prestigieux diocèse de Patras. En 1862, il muta comme métropolite d’Athènes, mais il mourut la même année.

230MITROPOULOS, Ierotheos. Voir Ierotheos (MITROPOULOS).

231MOSHAKIS, Ignatios (Kontohorio de Thira, 1847 – Athènes, 1903). Il étudia à l’école hiératique de Syra puis à Rizarios et enfin à la faculté de théologie d’Athènes. Il poursuivit des études en France et en Allemagne et il fut proclamé docteur à Halle. Son élection comme professeur agrégé de rhétorique ecclésiastique à Athènes, en 1877, ne fut pas consensuelle. Il assuma également le cours de catéchèse dès 1881. En 1899, il fut élu professeur ordinaire de pastorale et de catéchèse. Il était un ami d’Anastassios Diomidous KYRIAKOS avec qui il a publié la revue Θρησκευτική Φωνή de 1889 à 1892.

232MOSHATOS, Antonios ( ? – ? 1864). Professeur agrégé à la faculté de théologie d’Athènes.

233MOUMTZIS, Kyrillos. Voir Kyrillos (MOUMTZIS).

234MYTILINAIOS, Emmanuel (Karterado de Thira, 1900 – Athènes, 1960). Fils de prêtre. Il fut élève et diplômé de Rizarios (1917-1923). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1930, il fut ordonné diacre et prêtre la même année par Chrysostome PAPADOPOULOS. Il avait travaillé auprès de ce dernier et de son professeur à la faculté, Amilcas ALIVISATOS, dans le cadre de la YMCA grecque (XAN). Il continua cette activité tout en étant directeur de l’orphelinat de Vouliagmeni. Il fut par la suite nommé prêtre de l’église de l’université en 1933. Il devint professeur de religion au collège américain d’Athènes en 1934-1935. Il fut violemment attaqué durant les années 1930 par les opposants de Chrysostome PAPADOPOULOS, ainsi que par les associations para-ecclésiastiques. Il dut donc se réfugier comme prédicateur à Mytilène auprès d’Iakovos NIKOLAOU, en 1935. Il exerça auprès de lui plusieurs postes à responsabilité dans le domaine de la charité et de l’éducation. En 1949, il assuma le poste de responsable de la presse pour le service de mission intérieur de l’Église de Grèce, Αποστολική Διακονία. Il fut un auteur très prolifique et écrivit plusieurs articles sous le pseudonyme d’Ekklisiastis.

235Nektarios (Anastassios KEPHALAS). Évêque de Pentapolis (Silivria, 1846 – Égine, 1920). Il grandit à Constantinople puis séjourna à Hios pendant dix ans où il fut sous la protection du marchand Ioannis Horemis. Il se fit moine en 1876, puis fut ordonné diacre l’année suivante. Horemis l’aida à poursuivre des études à Athènes puis le recommanda auprès du patriarche d’Alexandrie (et ex-patriarche de Constantinople), Sophronios (Meidantjoglou). Sophronios le financa pour étudier à la faculté de théologie d’Athènes d’où il fut diplômé en 1886. Il retourna à Alexandrie où il devint le secrétaire du patriarche. Il devint prédicateur et surveillant hiératique du Caire. En 1889, il fut élu évêque de Pentapolis en Libye. Il tomba en disgrâce et partit pour Athènes. Malgré les accusations portées contre lui, il fut nommé prédicateur de Halkis grâce au soutien de Germanos KALLIGAS. En 1892, il fut muté en Laconie puis l’année suivante à Fthiotis. Il fut nommé directeur de Rizarios en 1894 où il se distingua par son œuvre. En 1908, il démissionna et s’installa à Égine où il dirigea un monastère féminin que le métropolite d’Athènes Theoklitos MINOPOULOS refusa de reconnaître. Il mourut dans le monastère. Il fut canonisé par le patriarche de Constantinople, Athinagoras SPYROU.

236Néophytos (Nikolaos METAXÁS). Métropolite d’Athènes. Évêque de Talantion (Athènes, 1762 – id., 1861). Fils d’une célèbre famille athénienne, il était également le neveu du métropolite de Césarée, Grégoire (1779-1797). Ce dernier le fit venir à Constantinople après son ordination à Penteli. Il fut ordonné évêque de Talantion en 1803. Il participa activement à la guerre d’Indépendance grecque. Dès 1824, il fut le locum tenens d’Athènes et de Paronaxia. Il muta comme évêque d’Athènes en 1833 et en devint le premier métropolite après la résolution de la crise de l’autocéphalie en 1850.

237Néophytos (PANAYOTOPOULOS). Évêque de Triphylia et Olympia (Lezi de Messinia, 1831 – ? 1903). Après avoir terminé ses études à la faculté de théologie d’Athènes, il fut embauché comme secrétaire du métropolite d’Athènes, Prokopios I^er GEORGHIADIS, poste qu’il occupa durant les périodes troubles de cet épiscopat. Il fut élu évêque de Triphylia et Olympia en 1882, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

238Nikandros (DELOUKAS). Archevêque d’Argolis (Akrata de Kalavryta, 1836 – Nauplie, 1912). Ancien élève de Rizarios. Il enseigna dans le secondaire à Athènes et fut même diacre du palais et à la métropole. Il fut ordonné archevêque d’Argolis en 1882.

239Nicodème (SAKELLARIADIS). Évêque de Thira (Kalavryta, 1821 – Thira, 1907). Il fut moine à Mega Spilaio de Kalavryta et s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes. Après avoir terminé ses études, il exerça comme prédicateur et prêtre à l’orphelinat royal Amalion, puis fut higoumène des monastères de Petraki et de Penteli, directeur de l’école hiératique (séminaire) de Tripoli et secrétaire du synode. En 1882, il fut élu évêque de Thira. Il fut dès lors célèbre pour ses opinions souvent dissidentes au sein du synode.

240Nikiphoros (Nikolaos KALOGERAS). Archevêque de Patras (Spetses, 1835 – id., 1896). Il fut élève d’Athonias en 1851, puis de Rizarios (1857-1860). Il s’inscrivit alors à la faculté de théologie d’Athènes, mais partit finalement comme professeur au Caire où il enseigna à l’école patriarcale. Il fut ordonné prêtre en 1863 et partit compléter ses études à Leipzig où il fut proclamé docteur en 1867. Il fut élu professeur agrégé de patrologie à Athènes en 1868 et dans la foulée il fut élu professeur extraordinaire sur le même sujet. Il fut envoyé comme représentant de l’Église de Grèce avec Alexandros LYCOURGOS à Constantinople lors de l’affaire du schisme bulgare. Il quitta son poste temporairement pour devenir le premier secrétaire du synode entre 1873 et 1876. Il fut le professeur des enfants royaux. Il fut un partisan du rapprochement avec les anglicans et les vieux-catholiques, au congrès desquels, en 1892, il représenta l’Église de Grèce. Ceci lui a valu beaucoup de querelles avec les professeurs Zekos ROSSÉ et Ioannis MESSOLORAS. En 1883, il fut élu archevêque de Patras, mais il démissionna en 1885, officiellement pour des raisons de santé et partit en Europe.

241Nikiphoros (Nikolaos GLYKAS). Métropolite de Methymne. Métropolite d’Imvros (Glyki d’Imvros, 1819 – Constantinople, 1896). Il sortit de Halki en 1849. Il enseigna et prêcha à Constantinople par la suite. En tant qu’enseignant à Halki, il soutint Apostolos Makrakis contre le gerontisme, la simonie et le phanariotisme. Il fut ordonné prêtre par Konstantinos TYPALDOS. Il devint professeur à Halki en 1849 avant de partir pour Le Caire. Il occupa divers postes de direction dans l’enseignement au Caire, puis à Imvros, puis au mont Athos, avant d’être invité à dirigier Halki de 1864 jusqu’en 1865 lorsqu’il fut demis de ses fonctions. Il continua à y enseigner jusqu’en 1873. Il fut pendant cette période un partisan de la position « dure » face aux revendications bulgares. Il assuma la direction de l’école de commerce et d’industrie de Halki en 1872. Il fut élu métropolite d’Imvros en 1873, puis de Methymne en 1881. En 1886, il s’opposa au divorce du prince russe Gortchakov et le patriarche Joachim IV le fit emprisonner.

242Nikiphoros (Nikolaos PAPASSIDERIS). Métropolite de Kastoria (Kastoria, 1888 – id., 1958). Il se fit moine à Saint-Nikanor de Zavorda. Il étudia à Siatista et Kozani puis entra à Halki en 1916. À sa sortie, il fut ordonné prêtre. Il retourna à Saint-Nikanor où il servit comme higoumène, puis servit à Grevena où il fonda également la ligue du clergé de cette ville qu’il dirigea à partir de 1925. Il servit comme secrétaire du synode puis fut élu métropolite de Kastoria en 1936.

243NIKOKAVOURAS, Sevastianos. Voir Sevastianos (NIKOKAVOURAS).

244NIKOLAIDIS, Amvrossios. Voir Amvrossios (NIKOLAIDIS).

245NIKOLAOU, Iakovos. Voir Iakovos (NIKOLAOU).

246NISSIOTIS, Aggelos (Kioutaheia, 1890 – Athènes, 1970). Ancien élève de Rizarios sous Nektarios KEPHALAS, il retourna dans sa ville natale pour y diriger une école. Il revint à Athènes en 1913 pour étudier à la faculté de théologie et obtint son diplôme en 1917. Pendant ses études, il servit comme chantre de Markos TSAKTANIS à Sainte-Catherine de Plaka. Il se maria avec la belle-sœur de TSAKTANIS. Il fut ordonné diacre par l’évêque assistant de Gennadios ALEXIADIS. Il servit comme diacre à Plaka jusqu’à son ordination comme prêtre en 1917 par Efthymios PLATYS et fut nommé prêtre à Zoodohos Pigi à Athènes. Il fut parmi les pionniers de la mise en place d’associations para-ecclésiastiques et se distingua dans le développement des écoles de catéchisme. Après la mort de Markos TSAKTANIS, il centralisa les activités de toutes les associations athéniennes et en assuma la présidence.

247OIKONOMIDIS, Metrophanis. Voir Metrophanis (OIKONOMIDIS).

248OIKONOMIDIS, Prokopios. Voir Prokopios II (OIKONOMIDIS).

249Panaretos (DOULIGERIS). Higoumène de Penteli (? – ?). En tant que diacre, il fut chargé par Germanos KALLIGAS de la prédication au Pirée suite aux événements anti-prostestants qui s’y étaient déroulés en 1890. Il servit comme prédicateur depuis 1891 et comme prêtre militaire lors de la guerre gréco-turque de 1897. Il fut un membre actif d’Ανάπλασις et dirigea sa révue de 1899 à 1901. Il fut aussi un de ses favoris lors des diverses élections épiscopales, mais n’a jamais été élu évêque en Grèce. En 1901 il fut élu métropolite de Paphos à Chypre mais en raison des querelles intestines de l’Église de Chypre, il préféra ne pas accepter l’ordination. Connu pour son intégrité, et bénéficiant d’un large soutien auprès de la société athénienne, il fut nommé higoumène de Penteli en 1903 afin d’y mettre de l’ordre suite aux accusations de malversations et de scandales financiers. Il démissionna en 1906. Il participa activement aux projets de réforme des années 1907-1912. En 1935-1936, il prit la tête des attaques conservatrices contre la faculté de théologie, le métropolite Chrysostome PAPADOPOULOS et son ancienne association Ανάπλασις, ce qui poussa Mihaïl GALANOS à reprendre la direction de l’association pour le contrer.

250Panaretos (KONSTANTINIDIS). Archevêque de Messinia (Athènes, 1839 – id., 1897). Il fut moine de Petraki et s’inscrivit en tant que tel à Rizarios. Il poursuivit par la suite ses études en Allemagne. Il fut élu professeur agrégé de patrologie à Athènes en 1877 et second secrétaire du synode. Il fut élu archevêque de Messinia en 1882. Il fut le président du synode juste avant l’élection de Germanos KALLIGAS comme métropolite d’Athènes.

251PANAYOTOPOULOS, Gennadios. Voir Gennadios (PANAYOTOPOULOS).

252PANAYOTOPOULOS, Néophytos. Voir Néophytos (PANAYOTOPOULOS).

253PANAYOTOPOULOS, Theoklitos. Voir Theoklitos (PANAYOTOPOULOS).

254PANTELAKIS, Anthimos. Voir Anthimos (PANTELAKIS).

255Panteleïmon (KRIEZIS). Évêque de Halkis (Hydra, 1864 – Athènes, 1907). Ancien élève de Rizarios, il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes. Il poursuivit ses études pendant six ans en Allemagne. Il revint en Grèce en 1896 et fut ordonné prêtre, puis fut nommé à Sainte-Irène d’Athènes, puis à l’orphelinat royal Amalion dont il était également professeur. Il fut élu évêque de Halkis en 1906, mais mourut l’année qui suivit.

256Panteleïmon (Georghios PAPAGEORGHIOU). Métropolite de Thessalonique. Métropolite d’Edessa (Kranidio, 1902 – Athènes, 1979). Il fut nommé diacre par le métropolite d’Ierissos Sokratis STAVRIDIS. Diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes, il servit comme secrétaire de l’archevêché d’Athènes sous Chrysostome PAPADOPOULOS, puis comme protosyncelle de Panteleïmon PHOSTINIS, métropolite de Karystia. Ce dernier l’envoya à Philadelphie, aux États-Unis, poursuivre ses études. Il aida de manière décisive Damaskinos PAPANDREOU, lorsqu’il arriva aux États-Unis afin de régler la crise de l’Église. Il revint comme prédicateur à Athènes en 1930 et fut élu évêque titulaire de Talantio, en tant qu’adjoint de Chrysostome PAPADOPOULOS, en 1936. Il fut le premier directeur d’Αποστολική Διακονία en 1936. Il fut élu métropolite d’Edessa en 1941. Il fut envoyé comme exarque patriarcal en 1946 au Dodécanèse. Il fut muté comme métropolite de Thessalonique en 1951. Il fut mis en accusation et démis de ses fonctions par la junte en 1968 car il refusa de participer à l’élection de Ieronymos KOTSONIS comme nouvel archévêque d’Athènes. Il fut moralement établi après la chute de la junte en 1974. Très actif socialement.

257Panteleïmon (PHOSTINIS). Métropolite de Scio. Métropolite de Karystia (Kranidio, 1882 – Scio, 1962). Il fut ordonné diacre en 1908 et s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes, d’où il fut diplômé avec mention en 1912. Il s’engagea comme volontaire lors des guerres de 1912-1913 en tant que prédicateur. Il exerça ensuite comme prédicateur à Athènes. Il fut de nouveau prédicateur militaire durant la Première Guerre mondiale et au cours de l’expédition russe de 1919. Métropolite de Karystia et Skyros en 1922. Très actif socialement. Il fut membre dirigeant du Παγκληρικός Σύνδεσµος avec Damaskinos PAPANDREOU. Après la « révolution » de 1922, il fut ordonné métropolite de Karystia. Il participa à la résistance durant l’occupation nazie sous le pseudonyme de « Pappous ». Il dut, de ce fait, fuir en Égypte. Il fut élu métropolite de Scio en 1946.

258PANTOLEONTOS, Eirinaios Emmanuel. Voir Eirinaios (Emmanuel PANTOLEONTOS).

259PAPADOPOULOS, Chrysostome. Voir Chrysostome (PAPADOPOULOS).

260PAPADOPOULOS, Philippos (Varna, 1852 – Athènes, 1918). Fils de prêtre. Ancien élève de Rizarios, il s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes. Après avoir été diplômé, il poursuivit ses études à Leipzig, Tübingen et Berlin. En 1880, il fut nommé professeur de théologie à Halki. À Athènes, il devint professeur au lycée Arsakeio en 1888, poste qu’il occupa jusqu’à sa nomination à Rizarios en 1898. Il posa sa candidature en 1894 pour être professeur à la faculté de théologie d’Athènes et obtint 3 voix sur 5 (Zekos ROSSÉ ayant voté contre lui), mais ne fut pas retenu au profit d’Ioannis MESSOLORAS. Dès lors, une opposition acharnée naquit impliquant ces trois hommes et revint à l’ordre du jour à propos de l’affaire des vieux-catholiques en 1895 (lui-même soutenant le rapprochement contre les deux autres) et l’affaire de l’Évangile en 1899-1901. En effet, en 1897, il entreprit la supervision de la traduction de l’Évangile en grec moderne à la demande de la reine Olga, mais l’affaire prit fin en 1901. Il fut de nouveau élu professeur extraordinaire de pastorale et de catéchèse en 1915 par 5 voix contre 2, mais de nouveau le gouvernement ne le retint pas. Il fut finalement élu professeur ordinaire de théologie pratique et de symbolique en 1918, mais est mort la même année sans avoir pu enseigner.

261PAPADOPOULOS, Vassileios. Voir Vassileios (PAPADOPOULOS).

262PAPAGEORGHIOU, Panteleïmon Georghios. Voir Panteleïmon (Georghios PAPAGEORGHIOU).

263PAPAIOANNOU, Gabriel. Voir Gabriel (PAPAIOANNOU).

264PAPAIOANNOU, Iakovos. Voir Iakovos (PAPAIOANNOU).

265PAPAKONSTANTINOU, Theophylaktos. Archimandrite ( ? – ?). Il fut le premier directeur de l’école hiératique de Samos en 1924-1925.

266PAPAKOSTAS Serapheim (Phourna d’Evrytania, 1892 – Athènes, 1954). Il exerça comme secrétaire-adjoint d’un tribunal de paix dès l’âge de 13 ans. Il s’inscrivit ensuite au gymnase d’Athènes alors qu’il travaillait pour subvenir à ses besoins. Il dut s’interrompre car il a été conscrit en 1914. Il a réussi à terminer ses études après la guerre et fut diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes. Il eut comme maîtres Chrysostome PAPADOPOULOS et Amilcas ALIVISATOS qu’il appréciait beaucoup. Alors qu’il était à la faculté, il entra en contact avec Ζωή et rencontra Efsevios MATTHOPOULOS. Celui-ci le persuada d’abandonner son projet d’aller à Oxford pour poursuivre ses études et de se faire nommer comme enseignant. Il fut affecté à Neohori Paraheoloitidos. Après la mort de Dionyssios FARAZOULIS, il devint le directeur des bureaux de Ζωή. Il fut ordonné diacre par le métropolite de Halkis, Chryssanthos PROVATAS. Il exerça comme prédicateur dans diverses paroisses d’Athènes et fut appelé comme prédicateur de la métropole à la demande de Chrysostome PAPADOPOULOS. Il était le responsable effectif de Ζωή depuis 1927 et assuma officiellement la charge à la mort du fondateur en 1929. Son passage à Ζωή marqua le véritable développement de celle-ci.

267PAPAMIHAÏL, Eirinaios Ioannis. Voir Eirinaios (Ioannis PAPAMIHAÏL).

268PAPAMIHAÏL, Grigorios (Ippeios de Lesbos, 1874 – Athènes, 1956). Il étudia la théologie à Halki puis fut nommé professeur à Sofia où il resta deux ans. Lors des ses études de théologie à Petrograd, il écrivit plusieurs diatribes en russe contre les revendications bulgares. Après avoir été proclamé maître, il fut un certain temps enseignant à Trieste, puis, en 1905, il fut appelé comme professeur à l’école théologique de la Croix de Jérusalem par son directeur Chrysostome PAPADOPOULOS. Il s’opposa au patriarche Damianos, notamment autour de la question des revendications des arabophones, et fut chassé de Jérusalem. Il fut embauché comme professeur et comme rédacteur en chef des revues Πάνταινος et Εκκλησιατσικός Φάρος par le patriarche d’Alexandrie, Photios PEROGLOU, sur recommandation de Meletios METAXAKIS. Il occupa ces postes jusqu’en 1918 lorsqu’il fut élu professeur ordinaire d’apologétique et d’encyclopédie de la théologie. Il dirigea les revues de la métropole d’Athènes de 1918 à 1920 sous l’épiscopat de Meletios METAXAKIS. À partir de l’université, il fut un précieux collaborateur de Chrysostome PAPADOPOULOS, devenu en 1923 archevêque d’Athènes. Il dirigea notamment les revues de l’archevêché Θεολογία et Εκκλησία de 1923 jusqu’en 1956.

269PAPANASTASSOPOULOS, Methodios. Voir Methodios (ANASTASSIOU).

270PAPANDREOU, Damaskinos. Voir Damaskinos (PAPANDREOU).

271PAPANIKOLOPOULOS, Dionyssios. Voir Dionyssios (PAPANIKOLOPOULOS).

272PAPASSIDERIS, Nikiphoros. Voir Nikiphoros (PAPASSIDERIS).

273PAPAYANNOPOULOS, Nikolaos (Doliani Zagoriou, 1859 – Athènes, 1926). Il sortit de Rizarios en 1876 avec mention. Il étudia comme boursier à la faculté de théologie d’Athènes de 1876 à 1880. Il poursuivit ses études de 1881 à 1883 à Tübingen, Leipzig et Munich. Il enseigna dans divers établissements du secondaire de 1886 à 1897 lorsqu’il fut nommé professeur à Rizarios. En 1907, il fut nommé professeur invité d’hébreu et d’herméneutique à la faculté de théologie, puis fut élu professeur ordinaire en 1910, à l’occasion des purges opérées par le gouvernement suite au mouvement de Goudi.

274PARASHIS, Antonios. Voir Antonios (PARASHIS).

275PARASKEVOPOULOS, Gervassios. Voir Gervassios (PARASKEVOPOULOS).

276PARASKEVOPOULOS, Ierotheos Ioannis. Voir Ierotheos (Ioannis PARASKEVOPOULOS).

277PARISSIS, Athanassios. Voir Athanassios (PARISSIS).

278Parthenios (AKYLAS). Archevêque d’Étolie et Akarnania (Thira, 1836 – Athènes, 1914). Ancien élève de Rizarios, il fit des études à la faculté de théologie d’Athènes sous la protection de son oncle, l’évêque de Naxos, Parthenios. Il fut le diacre de l’archevêque Alexandros LYCOURGOS qu’il accompagna lors de son voyage en Angleterre dont il écrivit le récit. Il exerça successivement comme directeur des écoles hiératiques (séminaires) de Syra, Tripoli et Corfou. Il fut élu archevêque d’Étolie et d’Akarnania en 1892.

279Parthenios (DIMITROPOULOS). Évêque de Gytheio (Anavryti de Lacédemonie, ? – Athènes, 1913). Il étudia à la faculté de théologie d’Athènes sous la protection du métropolite d’Athènes Prokopios I^er GEORGHIADIS. Il fut envoyé en Angleterre pour poursuivre ses études, mais en revint rapidement et fut ordonné prêtre de l’église métropolitaine d’Athènes. Il servit à ce poste de 1874 à 1901 lorsqu’il fut ordonné évêque de Gytheio.

280PAVLIDIS, Panayotis (Kyparissia, 1837 – Athènes, 1894). Il sortit de Rizarios en 1860 puis étudia à la faculté de théologie d’Athènes et fut ensuite envoyé comme boursier de l’État en Allemagne. Il fut proclamé docteur à Tübingen ayant pour spécialité l’hébreu. Il fut élu professeur agrégé de l’histoire des conciles œcuméniques en 1868 et professeur extraordinaire sur le même sujet l’année suivante. En 1875, il fut élu professeur ordinaire d’hébreu et d’herméneutique de l’Ancien Testament.

281PERDIKARIS, Evgenios. Voir Evgenios (PERDIKARIS).

282PEROGLOU, Photios. Voir Photios II (PEROGLOU).

283PHARMAKIDIS, Theoklitos Theoharis (Nibegler de Thessalie, 1784 – Athènes, 1860). Il fut élève en 1794 à l’école patriarcale du Phanar puis poursuivit à Jassi de 1806 à 1811. Il fut envoyé comme prêtre à Bucarest en 1811, puis à Vienne, où il poursuivit également des études. Il publia de 1816 à 1818 le journal Λόγιος Ερµής. En tant que boursier de Lord Gilford, le gouverneur des îles Ioniennes, il alla à Göttingen en 1819 pour parfaire son éducation, mais se rendit en Grèce à l’annonce du déclenchement de la guerre d’Indépendance. Il fut nommé professeur de l’Académie ionienne en 1823, mais démissionna en 1825. Il fut un partisan des idées de Koraïs, un libéral et un opposant au parti pro-russe. Il fut contre le gouverneur Capo d’Istria entre 1828 et 1831, qu’il percevait comme la personnification du despotisme russe. Il fut un partisan de la déclaration de l’autocéphalie en 1833 et son plus grand défenseur en tant que secrétaire du synode nommé par le gouvernement. Il fut un des trois premiers professeurs de la faculté de théologie créée en 1837, mais enseigna très peu. Son opposition à Konstantinos Oikonomou marqua les années 1830 et 1840. Il fut souvent écarté, mais souvent rappelé à ce poste également. En 1850, il fut opposé au compromis arrangé par son ancien fidèle, Missaïl APOSTOLIDIS. Il publia alors l’Antitome, une défense farouche de l’autocéphalie de l’Église grecque face au patriarcat. Pourtant, cette fois-ci, le compromis était largement accepté. Il fut alors définitivement écarté du synode.

284Philaretos (IOANNIDIS). Métropolite de Syra, Tinos, Andros et Kea. Évêque de Chicago (Mavratzaioi de Samos, 1886 – Syra, 1961). Il fut moine à Vatopedi au mont Athos à 16 ans. Il fut successivement élève d’Athonias, de la grande école du Genos à Constantinople puis de la faculté de théologie d’Athènes. Il fut envoyé comme boursier du G.E.T. par Meletios METAXAKIS aux États-Unis, en 1919, pour poursuivre des études à la Divinity School épiscopalienne du Wiskonsin dont il est devenu D.D. Il fut envoyé comme prêtre à San Francisco et comme directeur du séminaire de Saint-Athanase. Il fut élu évêque de Chicago en 1923, lorsque Meletios METAXAKIS, en tant que patriarche, a repris le contrôle des paroisses de la diaspora et a installé une hiérarchie. Il fut muté à Syra, Tinos, Andros, Kea et Milos en 1930, à l’occasion de la résolution du conflit au sein de l’église américaine par Damaskinos PAPANDREOU.

285Philaretos (Christos VAPHEIDIS). Métropolite d’Herakleia. Métropolite de Didymoteihon. Métropolite de Kastoria. Métropolite de Trapezous (Constantinople, 1848 – Thessalonique, 1933). Il était le neveu de Philotheos VRYENNIOS. Il fut diplômé avec mention de Halki en 1871. Il fut proclamé docteur de philosophie avec mention à Leipzig en 1875 après quatre ans d’études. Sur le chemin du retour de Leipzig, il a accompagné son oncle ainsi qu’Ioannis ANASTASSIADIS au congrès des vieux-catholiques de Bonn. Dès lors, il fut très favorablement disposé envers le mouvement œcuméniste. Il accompagna encore son oncle à Paris où il poursuivit des études supplémentaires. Il fut nommé professeur à Halki en 1875, poste qu’il occupa jusqu’à son élection comme métropolite de Trapezous en 1888. Il fut muté à Kastoria l’année suivante pour cause de mésentente avec ses ouailles. À la mort de son frère Constantin en 1899, il lui succéda comme métropolite de Didymoteihon. Il fut prisonnier des Bulgares entre 1917 et 1919. Après 1920, il reprit la direction de son diocèse, se consacrant à ses travaux d’écriture, à son travail en faveur de l’œcuménisme, présidant même la délégation patriarcale au 6^e congrès de Lambeth. Il fut promu au poste honorifique de métropolite de Herakleia en 1928, ce qui lui a permis de rester à Thessalonique. Il fut le président du triumvirat patriarcal (composé également de Chryssanthos PHILIPPIDIS et Germanos STRINOPOULOS) lors du comité panorthodoxe du mont Athos de 1930. Il rédigea une monumentale histoire ecclésiastique.

286Philaretos (YANNOULIS). Évêque de Kalavryta et Aigialeia (Vella de Kalavryta, 1839 – Aigeio, 1907). Moine à Taxiarhes, il s’inscrivit à la faculté de théologie d’Athènes. En 1871, il devint prêtre de la communauté grecque de Vienne où il resta vingt-sept ans. Il revint en Grèce pour cause d’asthme et fut élu évêque de Kalavryta et Aigialeia en 1901.

287PHILIPPIDIS, Chryssanthos Harilaos. Voir Chryssanthos (Harilaos PHILIPPIDIS).

288PHILIPPIDIS, Synessios. Voir Synessios (PHILIPPIDIS).

289Philotheos (VRYENNIOS). Métropolite de Nikodimeia. Métropolite de Serres (Tataula de Constantinople, 1833 – id., 1917). Il fut diplômé avec mention de Halki où il était surnommé « Vryennios » par le directeur de l’école, Konstantinos TYPALDOS. Il fut boursier du banquier rum G. Zarifis à Leipzig, Berlin et Munich, de 1856 à 1861. Après avoir été proclamé docteur, il revint et fut nommé professeur d’histoire ecclésiastique à Halki en 1861, poste qu’il occupa jusqu’en 1867. Il fut le directeur de Halki à partir de 1863 pour aider TYPALDOS dont la vue diminuait. Il était le chef du parti progressiste au sein de Halki et on disait qu’il portait un pantalon (!) sous son habit de prêtre. Il fut le directeur de la grande école du Genos à partir de 1867. Il fut un partisan de l’attitude intransigeante face aux Bulgares lors de l’affaire de l’exarchat en 1870-1872. Il représenta le patriarcat au congrès des vieux-catholiques de 1875. Il fut élu métropolite de Serres cette même année, puis de Nikodimeia en 1877. Il fut un opposant à Joachim III jusqu’en 1904 lorsqu’il évolua sous l’influence de son ancien protecteur G. Zarifis. Il prit sa retraite en 1910.

290PHOSTINIS, Panteleïmon. Voir Panteleïmon (PHOSTINIS).

291Photios II (PEROGLOU). Patriarche d’Alexandrie.

292PLATIS, Efthymios. Voir Efthymios (PLATIS).

293PLATIS, Konstantinos. Voir Konstantinos (PLATIS).

294PLEIATHOS, Grigorios. Voir Grigorios (PLEIATHOS).

295PLESSAS, Dionyssios. Voir Dionyssios (Dimitrios Anastassiou PLESSAS).

296POLAKIS, Parthenios (Patras, 1890 – Athènes, 1965). Après des études à l’école hiératique d’Arta, il a étudié à Rizarios lors de la direction de Chrysostome PAPADOPOULOS où il fut diplômé en 1914. Il poursuivit ses études à la faculté de théologie de l’université d’Athènes obtenant son diplôme en 1918. Il fut prédicateur à Saint-Spyridon du Pirée de 1917 à 1920. Sur recommandation de Chrysostome PAPADOPOULOS il fut chargé par le métropolite d’Athènes Meletios METAXAKIS de la direction de la revue Εκκλησιαστικός Κήρυξ dès 1918 et jusqu’au départ forcé de METAXAKIS suite aux élections de 1920. Il enseigna dans le secondaire en 1921-1922. En 1923 il fut nommé prédicateur à Corfou, puis assuma la direction de l’école hiératique nouvellement créée sur l’île l’année suivante, poste qu’il a tenu jusqu’à son départ en 1931 pour assumer le poste de prêtre de la communauté grecque de Paris. Il fut élu professeur extraordinaire d’histoire de l’Église de Grèce à la faculté de théologie de l’université de Thessalonique en 1950, puis promu au poste de professeur ordinaire d’histoire ecclésiastique. Il se retira en 1957 pour raisons de santé.

297POLITIS, Antonios. Voir Antonios (POLITIS).

298POLITIS, Athanassios. Voir Athanassios (POLITIS).

299Polycarpos (Georghios SYNODINOS). Métropolite de Messinia. Métropolite de Gortys et Megalopolis (Agios Loukas de Sifnos, 1870 – Athènes, 1947). Diplômé avec mention de Halki en 1892, il fut nommé prédicateur d’Arta par le métropolite Germanos la même année. Il fut ensuite muté en Ahaïa et Ilia, en 1894, où il travailla avec l’archevêque de Patras Ierotheos MITROPOULOS. Il fut muté en Akarnania en 1902, Monemvassia et Sparte en 1905, Halkis en 1908, Dimitrias 1912, Gytheio et Oitylos en 1915, Kynouria en 1916. Après ces pérégrinations, il fut nommé directeur de l’école hiératique de la ville de sa dernière affectation. Il fut protosyncelle du métropolite de Thessalonique, Gennadios ALEXIADIS, en 1922. Il fut élu cette même année premier secrétaire du synode après la « révolution » de septembre. Il fut élu métropolite de Gortys et Megalopolis en 1923. Il muta à Messinia en 1933. Il démissionna en 1945. Il fut un des meilleurs et des plus prolifiques prédicateurs de sa génération avec une intense activité éditoriale dans toutes les revues ecclésiastiques. Il collabora notamment activement à toutes les revues mises en place par Chrysostome PAPADOPOULOS que ce soit à Jérusalem ou à Athènes.

300Polycarpos (THOMAS). Métropolite de Trikki et Stagai (Premeti, 1886 – Aidipsos, 1945). Ancien élève de Rizarios, il poursuivit ses études à la faculté de théologie d’Athènes. En 1902, il partit à la faculté de philosophie de Berlin. À son retour en 1907, il fut nommé premier secrétaire du synode, poste qu’il occupa jusqu’en 1914. En même temps, il enseigna et assuma le poste de prêtre à l’école de jeunes filles Hill. En 1914, il fut ordonné évêque de Trikki et Stagai. Il eut des relations très amicales avec l’archevêque catholique d’Athènes, Louis Petit, qu’il introduisit dans les monastères des Météores. Il fut partisan de l’élection de Chrysostome PAPADOPOULOS au diocèse d’Athènes en 1923. Il participa aux discussions œcuménistes. En 1938, il soutint la candidature de Chryssanthos PHILIPPIDIS, mais refusa de faire intervenir la justice civile suite à l’élection de Damaskinos PAPANDREOU.

301Polycarpos (VARDAKIS). Métropolite de Scio. Métropolite d’Adrinople. Métropolite d’Elassona (Alatsatoi Erythraias, 1862 – Scio, 1945). Diplômé de Halki en 1887, il fut ordonné évêque de Lefkis en 1894. Il fut élu métropolite d’Elassona en 1900 et muta à Adrinople en 1910. Il fut muté à Scio en 1931 d’où il démissionna en 1933.

302POLYDOROU, Damaskinos, Ioannis. Voir Damaskinos (Ioannis POLYDOROU).

303POULAKOS, Kyprianos. Voir Kyprianos (POULAKOS).

304Prokopios I^er (GEORGHIADIS). Métropolite d’Athènes. Archevêque de Messinia (Aigio, 1813 – Athènes, 1889). Il fut étudiant de la faculté de théologie d’Athènes puis enseignant dans le secondaire. Nommé prêtre à Vienne en 1842, il a étudié à la faculté de cette ville. De retour en Grèce, il a de nouveau enseigné. Il fut ordonné archevêque de Messinia en 1852. Il fut muté comme métropolite d’Athènes en 1874, sur demande du gouvernement, et contra la décision du synode en faveur de l’archevêque de Corfou, Antonios HARIATIS, jugé trop russophile. Son épiscopat fut marqué par une déliquescence totale de la structure ecclésiastique et il fut très critiqué, notamment sur l’affaire de simonie, par tous les milieux réformateurs.

305Prokopios (KALLIONTZIS). Métropolite de Gytheio, Oitylos et Cythère (Rogoi de Kalavryta, 1896 – Gytheio 1941). Il fit des études à la faculté de théologie d’Athènes, puis fut ordonné prêtre par l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS. Il servit comme prêtre à Athènes et fit de la prédication en collaborant avec les écoles de catéchisme de Markos TSAKTANIS et d’Aggelos NISSIOTIS. Il fut élu métropolite en 1936.

306Prokopios (Dimitrios KARAMANOS). Métropolite d’Hydra et Spetses (Constantinople, 1874 – Athènes, 1965). Il étudia à Athènes le droit et la théologie. Il fut ordonné diacre par le métropolite Prokopios II OIKONOMIDIS en 1901. Il enseigna à l’École navale où il se lia d’amitié avec le (futur) amiral et président de la République hydriote Pavlos Koundouriotis. Il fut élu évêque d’Hydra et de Spetses en 1912. Lors de la crise politique de 1916, il resta loyal envers le roi et a été chassé de ses fonctions par les Hydriotes qui ont rejoint le camp vénizéliste. Il fut impliqué dans l’affaire de l’anathème. En 1938, il fut contre l’annulation de l’élection de Damaskinos PAPANDREOU du fait de la décision du Conseil d’État, qu’il considérait comme une immixtion dans les affaires de l’Église.

307Prokopios (KOUKOULARIS). Archevêque de Trikki et Stagai (Athènes 1857 – Trikkala, 1904). Il fit des études de théologie à Athènes puis en Allemagne et enfin à Saint-Petersbourg où il resta plusieurs années en tant que prêtre. Il fut élu archevêque de Trikki et Stagai en 1894, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

308Prokopios II (OIKONOMIDIS). Métropolite d’Athènes (Doumena de Kalavryta, 1837 – Athènes, 1902). Moine de Mega Spilaio à Kalavryta à 13 ans. Il fut étudiant à la faculté de philosophie et celle de théologie d’Athènes de 1864 à 1867. Sur suggestion de l’archevêque Amphilohios de Corinthe, il fut envoyé à Moscou en 1867 comme boursier de l’empereur russe Alexandre II. Il a également suivi des études à Genève et à Heidelberg par la suite. De retour en Grèce, il enseigna dans le secondaire. Il fut élu professeur agrégé des doctrines en 1880. Il devint le premier secrétaire du synode en 1884 jusqu’en 1889 lorsqu’il s’opposa à l’élection de Germanos KALLIGAS comme métropolite d’Athènes avec qui il se brouilla durablement. Il fut élu professeur ordinaire d’histoire des doctrines en 1891 et devint également le professeur de la famille royale. Fort de son patronage royal, il devint métropolite d’Athènes en 1896 dans des conditions houleuses. Il démissionna lors de l’affaire de l’Évangile et il mourut peu de temps après.

309Prokopios (Petros TZAVARAS). Métropolite de Corinthe. Métropolite de Mantineia et Kynouria. Métropolite de Gortys et Megalopolis (Athènes, 1888 – id., 1964). Il fut étudiant de la faculté de théologie d’Athènes. Il fut nommé supérieur du monastère de Penteli à Athènes par l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS, ainsi que responsable de tous les monastères d’Athènes. Il fut élu métropolite de Gortys et Megalopolis en 1934. Il fut muté à Mantineia et Kynouria en 1945, puis à Corinthe en 1949 où il resta jusqu’à sa mort.

310PROVATAS, Chryssanthos. Voir Chryssanthos (PROVATAS).

311RALLIS, Konstantinos (Athènes, 1867 – id., 1942). Issu d’une grande famille athénienne, il fit des études de droit et de théologie à Athènes puis en Allemagne (1886-1889). Il fut proclamé docteur en droit magna cum laude à Leipzig en 1889. Il fut nommé professeur agrégé de droit romain, en 1891, à la faculté de droit d’Athènes. Il fut secrétaire général du ministère des Affaires ecclésiastiques et de l’Instruction publique en 1897-1898 et de nouveau en 1903-1905. Il fut également directeur des Cultes en 1910. Il fut élu professeur ordinaire de droit canonique à la faculté de théologie en 1910. En 1916, il fut élu professeur ordinaire de droit ecclésiastique à la faculté de droit. Il fut un auteur prolifique en tant que conseiller des divers gouvernements sur les questions canoniques. Il prit sa retraite en 1936, mais le Sénat de l’université demanda son maintien pour trois ans supplémentaires.

312ROMBOTIS, Panayotis (Kranidio, 1830 – Athènes, 1875). Ancien élève de Rizarios, il s’est inscrit à la faculté de théologie d’Athènes en 1848 et partit à Saint-Petersbourg avec Missaïl APOSTOLIDIS en 1851, lorsque ce dernier présenta le compromis sur l’autocéphalie aux Russes. Il resta y étudier et a été diplômé de théologie en 1855. Il partit ensuite en Allemagne pour compléter ses études. Il est revenu à Athènes en 1857 comme enseignant dans le secondaire. Il fut professeur invité à la faculté de théologie en 1858 à la place de Dionyssios KLEOPAS. Il fut également professeur à Rizarios à partir de 1860. Il fut élu professeur ordinaire de dogmatique et d’éthique en 1868. Il fut ordonné prêtre en 1870 et fut le confesseur de la reine Olga. Il fut un opposant des positions anti-panslavistes d’Alexandros LYCOURGOS.

313ROSSÉ (ROSSIS), Zekos (Derviziani de Soulio, 1838 – Athènes, 1933). Ancien élève de l’école Zossimaia puis de Rizarios, il poursuivit ses études à la faculté de théologie d’Athènes à partir de 1857 et fut diplômé en 1862. Il fut envoyé comme boursier du gouvernement en Allemagne. Il étudia à Halle, Berlin et Leipzig où il obtint son diplôme de philosophie en 1866. En rentrant, il devint professeur à Rizarios et professeur agrégé d’homilétique en 1868. Il succéda comme professeur invité de dogmatique et d’éthique en 1875 à Panayotis ROMBOTIS. Il fut élu professeur ordinaire des mêmes matières en 1881. Il polémiqua souvent contre d’autres collègues comme Nikiphoros KALOGERAS ou Philippos PAPADOPOULOS lors des affaires des vieux-catholiques et de l’Évangile. Il prit sa retraite de l’université en 1911 et de Rizarios en 1913.

314ROUMBANIS, Germanos Georges. Voir Germanos (Georges ROUMBANIS).

315SAKELLARIADIS, Nicodème. Voir Nicodème (SAKELLARIADIS).

316SAKELLAROPOULOS, Meletios. Voir Meletios (SAKELLAROPOULOS).

317SARRIDIS, Anthimos, Georghios. Voir Anthimos (Georghios SARRIDIS).

318Serapheim (DOMVOÏTIS). Évêque de Nafpaktia et Evrytania (Thisivi de Thèbes, 1839 – Nafpaktos, 1914). Ancien élève de Rizarios, il poursuivit ses études à la faculté de théologie. Après avoir été diplômé, il fut nommé enseignant dans le secondaire à Corinthe où il fut ordonné prêtre par l’archevêque de la ville, Sokratis KOLLIATSOS. Il voyage en Europe puis revint et fut nommé prédicateur d’Arta par Germanos KALLIGAS. Il fut élu évêque de Nafpaktia et Evrytania en 1901, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

319Sevastianos (NIKOKAVOURAS). Archevêque de Corfou (Sfakera de Corfou, 1852 – Corfou, 1920). Il fut envoyé comme prêtre à Saint-Georges de Venise, en 1882, où il resta jusqu’en 1899. Pendant ce temps, il étudia à Padoue. Il fut un écrivain très prolifique notamment dans Ανάπλασις. Il fut élu archevêque de Corfou en 1900.

320SIAKOS, Ioassaf. Voir Ioassaf (SIAKOS).

321SIGALAS, Joachim. Voir Joachim (SIGALAS).

322SIRASSITIS, Gervassios. Voir Gervassios (SIRASSITIS).

323Sokratis (KOLLIATSOS). Archevêque de Corinthe (Athènes, 1834 – Corinthe, 1899). Diplômé de Rizarios en 1856 et de la faculté de théologie d’Athènes ensuite. Il a étudié quelque temps à l’étranger. Marié et père de deux enfants, il fut ordonné diacre en 1861, puis prêtre de la Panaghia Romvi et finalement de la métropole. Après la mort de sa famille, il fut promu archimandrite et directeur de Rizarios en 1863. Il fut ordonné archevêque de Corinthe en 1884, même s’il était opposé à ce qui se passait en coulisses. Il fut très actif au niveau social et de la prédication. En 1889, il tenta d’empêcher l’élection de Germanos KALLIGAS au poste de métropolite d’Athènes.

324Sokratis (STAVRIDIS). Métropolite d’Ierissos et Aghio Oros (Sylivria, 1866 – Arnea, 1944). Il a étudié à la grande école du Genos de 1878 à 1884, puis poursuivit ses études à la faculté de théologie d’Athènes, en sortit diplomé en 1899, et à Leipzig (1890-1893) où il fut proclamé docteur. Il enseigna dans diverses écoles de Constantinople de 1893 à 1903, puis travailla comme adjoint du métropolite de Derkon de 1903 à 1911. Il fut élu évêque d’Ierissos et d’Aghio Oros en 1911, sous le patriarcat de Joachim III. Il se distingua durant les années qui suivirent par son attachement à une réforme radicale de l’Église orthodoxe. Il participa au tribunal ecclésiastique supérieur de 1917, ce qui lui a valu l’inimitié des royalistes.

325Sophronios (EFSTRATIADIS). Métropolite de Leontopolis (Syggi de Broussa, 1872 — Paris, 1947). Il étudia à l’école patriarcale de Halki. Il servit comme diacre à Vienne et fut diplômé docteur de l’université de cette ville. Il fut élu métropolite de Leontopolis en 1908, mais démissionna en mars 1913. Il se rendit alors à Thessalonique où il travailla avec le Conseil hiératique et le Gouvernement de la Défense nationale à partir de 1916 pour la réforme ecclésiastique dans les « nouveaux territoires » avec le métropolite Gennadios ALEXIADIS. Proche de Meletios METAXAKIS, il quitta la Grèce après que ce dernier a été chassé de la métropole d’Athènes en 1920. Il s’installa alors à Paris, où il poursuivit son œuvre d’édition de manuscrits et de codex trouvés dans les monastères du mont Athos.

326SOTIRIOU, Georghios (Spetses, 1881 – Athènes, 1965). Il fut diplômé de Rizarios en 1899 et diplômé avec mention de la faculté de théologie d’Athènes en 1904. Il fut enseignant à Larissa, puis au lycée Arsakeion jusqu’en 1909. Après son mariage, il partit étudier à Leipzig, Berlin et Vienne avec son épouse. Il s’engagea comme volontaire lors de la guerre de 1912. Il fut nommé surveillant des Antiquités byzantines en 1915. En 1923, il devint le directeur du musée des Antiquités byzantines. Il fut élu professeur extraordinaire d’archéologie chrétienne à la faculté de théologie en 1924, puis ordinaire en 1928. Il prit sa retraite en 1952.

327SOULIDIS, Daniel. Voir Daniel (SOULIDIS).

328SOUMELIDIS, Gervassios. Voir Gervassios (SOUMELIDIS).

329SPHAKIANAKIS, Amvrossios. Voir Amvrossios (SPHAKIANAKIS).

330SPILIOTOPOULOS, Damaskinos. Voir Damaskinos (SPILIOTOPOULOS).

331Spyridon (ERMOGENOUS). Métropolite de Thira (Aitoliko d’Étoloakarnania, 1876 – Thira, 1952). Il s’impliqua dans l’association Ανάπλασις, travailla dans l’école de son fondateur Konstantinos Dialismas et fut même proche de l’archevêque de Patras, Ierotheos MITROPOULOS. Il obtint assez tardivement, en 1912, son diplôme de la faculté de théologie d’Athènes, puis servit dans l’enseignement secondaire. Il fut un ami très proche de Markos TSAKTANIS qu’il avait connu à l’école de Dialismas. Il fut ordonné prêtre en 1917 et servit à Athènes où il pratiqua également la prédication. Il fut élu métropolite de Thira en 1942.

332Spyridon (GINAKAS). Métropolite d’Arta (Preveza, 1871 – Arta, 1948). Il fut diplômé de Halki en 1898 et occupa divers postes auprès du métropolite d’Ioannina, Grigorios, et de celui de Pelagonia, Amvrossios. En 1900, il fut embauché comme secrétaire du patriarche d’Alexandrie, Photios II PEROGLOU. Il revint en Grèce en 1904 et fut ordonné prêtre puis fut nommé prédicateur militaire. Il fut ordonné évêque d’Arta en 1912. Il fut démis de ses fonctions suite à sa participation à l’anathème en 1917, puis fut rétabli dans ses fonctions en 1920. Il fut partisan de Damaskinos PAPANDREOU en 1938.

333Spyridon (KOMBOTHEKRAS). Archevêque de Céphalonie (Kombothekrata de Céphalonie, 1835 – Athènes 1914). Marié en 1859, il fut ordonné prêtre en 1862, mais son épouse décéda en 1866. En 1872, il partit comme prêtre et enseignant auprès de la communauté grecque de Venise. Il fut élu archevêque de Céphalonie en 1874, mais fut un des quatre prélats impliqués dans le scandale de la simonie. En 1876, ayant été jugé coupable de simonie par le tribuanl spécial du Parlement, le synode le punit par une suspension de trois ans. Toutefois, le gouvernement s’opposa au maintien en poste des évêques impliqués et obtint finalement leur démission.

334Spyridon (VLAHOS). Archevêque d’Athènes. Métropolite d’Ioannina (Hili de Bithynie, 1873 – Athènes, 1956). Épirote d’origine, il fut diplômé avec mention de Halki en 1899. Il fut élu métropolite de Vella et Konitsa en 1906. Il fut très actif durant les guerres balkaniques de 1912-1913. Il fut ministre de l’Éducation et des Cultes du gouvernement « autonomiste » pro-grec de Hristakis-Zographos de 1913-1914. Il fut élu métropolite d’Ioannina en 1916. Il fut un joachimiste convaincu et très opposé au groupe de prélats proche de l’ancien patriarche Constantin V ou de Meletios METAXAKIS. Lorsque ce dernier fut élu patriarche, il mit à disposition VLAHOS, qui avait pris avec Eirinaios PANTOLEONTOS la direction du front contre le nouveau patriarche, et accorda le diocèse à Germanos KARAVANGHELIS. Il récupèra son diocèse en 1924. Comme il fut très actif sur la question épirote, il fut poursuivi par les Italiens en 1940. Il fut élu archevêque d’Athènes en 1949.

335SPYROU, Athinagoras Aristoklis. Voir Athinagoras (Aristoklis SPYROU).

336STAVRIDIS, Sokratis. Voir Sokratis (STAVRIDIS).

337STEPHANIDIS, Vassileios (Mytilène, 1878 – Athènes, 1958). Diplômé de Halki en 1903, il exerça comme enseignant dans le secondaire à Adrinople. Il fut boursier de Zographos et de Halki en Allemagne en 1908. Il étudia pendant quatre ans à Iena, Berlin et Heidelberg. Il fut proclamé docteur de philosophie à Heidelberg en 1912. Il devint professeur à Halki à son retour la même année et exerça jusqu’en 1922 lorsqu’il se réfugia en Grèce. Il fut élu professeur ordinaire d’histoire ecclésiastique en 1924, prenant la place laissée libre par l’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS. Il prit sa retraite en 1949.

338Stephanos (DANIÏLIDIS). Métropolite de Limnos. Métropolite de Vodena. Métropolite de Pelagonia (Sardes de Limnos, 1865 – Limnos, 1948). Il fut diplomé de Halki en 1894. Il servit comme archidiacre puis protosyncèle de la métropole d’Adrinople par la suite. Il fut élu métropolite de Vodena en 1904 et muta à Pelagonia en 1910. Il muta de nouveau comme métropolite de Limnos en 1912, poste qu’il occupa jusuq’à sa démission en 1947.

339STRINOPOULOS, Germanos. Voir Germanos (STRINOPOULOS).

340Synessios (PHILIPPIDIS). Métropolite de Thèbes et Livadeia (Tinos, 1868 – Livadeia, 1944). Après avoir été diplômé de la faculté de théologie d’Athènes, il enseigna dans le secondaire pendant plusieurs années. Il servit comme prédicateur dans plusieurs régions avant d’être nommé prédicateur de la Marine royale au port d’attache du Pirée en 1901. En 1906, dans le contexte des futures élections épiscopales, il fut accusé par Ανάπλασις d’occuper plusieurs postes sans produire d’œuvre. Il fut élu évêque de Thèbes et Livadeia en 1912. Lors de la crise de 1938, il fut contre l’annulation de l’élection de Damaskinos PAPANDREOU par la décision du Conseil d’État.

341SYNODINOS, Polycarpos Georghios. Voir Polycarpos (Georghios SYNODINOS).

342Theoklitos I^er (Théodore MINOPOULOS). Métropolite d’Athènes. Évêque de Monemvassia et Sparte (Tripoli, 1848 – Athènes, 1922). Il étudia à la faculté de théologie d’Athènes sous la protection de Theoklitos VIMBOS, son patron, dont il prit le nom. Il fut nommé directeur de l’école hiératique (séminaire) de Tripoli. Il fut élu évêque de Monemvassia et Sparte en 1892. Il fut élu métropolite d’Athènes en 1902. Il a travaillé pour l’autonomie de l’Église dans un premier temps et a fait pourvoir plusieurs diocèses. Il a obtenu, en 1908, la charge des paroisses grecques de la diaspora. En 1910, il œuvra avec Athanassios Eftaxias pour la mise en place de la Caisse ecclésiastique générale. Mais, progressivement, il assuma des vues plus conservatrices. Malgré ses réticences, il a finalement accepté le comité nomocanonique de 1914. Puis, il eut un rôle catastrophique en cédant à la pression et en acceptant de participer à l’anathème contre Venizélos le 12 décembre 1916. Pour cette raison, il fut démis de sa fonction en 1917. Il fut réinstitué en 1920. Ses deux dernières années en poste furent marquées par une politique de revanchisme. Il fut à nouveau demis en 1922 après la « révolution ». Le synode de Noël 1922, qui a réhabilité tous les prélats, ne lui a pas rendu son siège, contrairement aux autres. Dès lors, il s’est retiré au monastère de Petraki.

343Theoklitos II (PANAYOTOPOULOS). Archevêque d’Athènes. Métropolite de Patras. Métropolite de Kalavryta et Aigialeia (Dimitsana, 1890 – Athènes, 1962). Diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1910, il a d’abord travaillé à la Caisse ecclésiastique générale où il rencontra l’évêque de Fthiotis, Iakovos PAPAÏOANNOU, qui l’a ordonné. Il fut embauché comme prédicateur du diocèse de son patron en 1914 et le resta jusqu’en 1923. Il devint l’archisecrétaire du synode en 1923-1924. L’archevêque Chrysostome PAPADOPOULOS l’a nommé évêque titulaire de Stavroupoli en 1924 pour l’épauler. Il fut élu métropolite de Kalavryta et Aigialeia en 1931. Il fut muté à Patras en 1944. Enfin, en 1957, il fut élu archevêque d’Athènes. Suite au mouvement de certains prélats contre lui, le gouvernement en a profité pour modifier par la loi la Charte constitutive de l’Église en ce qui concernait les règles d’élection des prélats. Dès lors, et jusqu’à sa mort, les relations entre l’État et l’Église furent tendues.

344Theoklitos (Themistoklis VIMBOS). Archevêque de Mantineia et Kynouria (Athènes, 1832 – id., 1903). Ancien élève de Rizarios, il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1853. Il poursuivit ses études à Kiev, Petrograd et Leipzig. Il fut élu professeur extraordinaire de la faculté de théologie d’Athènes en 1860, puis ordinaire en 1867, comme hébraïste et spécialiste de l’Ancien Testament. Il fut élu, en 1869, archevêque de Mantineia et Kynouria. Il eut des querelles fréquentes avec Apostolos MAKRAKIS lors des années 1869-1872.

345Theophilos (IOANNOU). Évêque de Fthiotis (Vlassia de Kalavryta, 1852 – Lamia, 1913). Après être devenu moine à Patras, il fut engagé en 1872 comme diacre par le métropolite d’Athènes, Theophilos VLAHOPAPADOPOULOS. Diplômé de la faculté de philosophie d’Athènes, il poursuivit ses études à Venise en 1880 puis à Leipzig. À son retour, il enseigna dans le secondaire. En 1895, il fut nommé prêtre de l’ambassade grecque de Sofia, poste qu’il occupa pendant deux ans. En 1897, il fut nommé professeur à Arsakeion jusqu’à son élection comme évêque en 1906.

346Theophilos (Théodore VLAHOPAPADOPOULOS). Métropolite d’Athènes. Archevêque d’Étolie et d’Akarnania (Patras, 1780 – Athènes, 1873). Il fut étudiant à la grande école du Genos à Constantinople sous la protection du célèbre prélat Palaion Patron Germanos. Ce dernier l’a ordonné diacre en 1819. Après la mort de son patron, il devint locum tenens de son diocèse (Patras) de 1830 à 1832. Il fut également membre du comité épiscopal du diocèse vacant de l’Ahaïa de 1833 à 1852. À cette date, la question de l’autocéphalie s’étant enfin réglée, il fut élu archevêque d’Étolie et d’Akarnania. Selon certains, il ne s’est pas bien occupé de son diocèse et faisait trop de politique. À l’âge de 82 ans, il fut élu métropolite d’Athènes. Son épiscopat fut marqué par une crise profonde de l’Église due à son inaction dans les domaines de la prédication, la corruption endémique et la simonie. Il fut l’objet de plusieurs libelles et, à partir de 1867, d’une critique féroce du théologien-réformateur, Apostolos MAKRAKIS. En 1871, il a suivi les moines d’Athènes et la frange cléricaliste pour étouffer les efforts de réforme et de prédication de l’association du Rassemblement des Anciens. Il fut alors l’objet de plusieurs critiques violentes de la part des érudits laïcs. À sa mort, à 93 ans, le diocèse était dans une situation de décadence.

347THOMAS, Polycarpos. Voir Polycarpos (THOMAS).

348Timotheos (Leonardos ANASTASSIOU). Métropolite de Kalavryta et Aigialeia (Pyrgos Akratas, 1861 – Le Pirée, 1936). Il se fit moine à 14 ans à Taxiarhes d’Aigio. Il entra à la faculté de théologie d’Athènes en 1889. Il a suivi Makrakis à cette époque. Il fut diplômé en 1893 et fut nommé premier secrétaire du synode en 1893 et prédicateur, pendant ce temps, par le métropolite Germanos KALLIGAS. Il fut également prêtre des prisons Syggros en 1895, puis de celles d’Averoff. Il devint ensuite prêtre du palais et professeur de la famille royale en remplacement de Prokopios OIKONOMIDIS devenu métropolite. Il fut le secrétaire d’Ανάπλασις entre 1897 et 1905, quand il a suivi Panaretos DOULIGERIS devenu supérieur du monastère de Penteli. Ce fut une période où il était en mauvais termes avec le synode du fait de son soutien à Mihaïl GALANOS dans sa critique du synode à propos des élections épiscopales. Il fut de nouveau le directeur de la revue de 1911 à 1914, lorsque le groupe d’Efsevios MATTHOPOULOS a quitté l’association. Après l’échec de sa candidature à l’évêché de Syra en 1904-1905, il fut enfin élu évêque de Kalavryta et Aigialeia en 1912. Il fut démis de ses fonctions durant la période 1917-1920. Il démissionna pour raison de santé en 1931.

349Timotheos (EVAGGELINIDIS). Archevêque d’Amérique. Métropolite de Rhodes. Métropolite d’Australie (Polihnito de Lesbos, 1880 – Istanbul, 1949). Il sortit de la grande école du Genos en 1906. Il servit en tant que protosyncelle le métropolite de Mythimni, Stephanos. Il entra à Halki en 1910 et en sortit diplômé en 1914. Il fut alors nommé comme prêtre et enseignant de la paroisse grecque de Bucarest. Il fut l’apocrissaire du patriarcat auprès de l’Église roumaine de 1921 à 1931, lorsqu’il fut élu métropolite d’Australie. Il muta à Rhodes en 1947. Il fut élu archevêque d’Amérique en 1949, succédant à Athinagoras SPYROU, mais ne put assumer ce poste car il mourut d’une crise cardiaque à Istanbul au moment où il préparait son entrée en fonction.

350TREMBELAS, Panayotis (Stremnitsi Gortynias, 1886 – Athènes, 1982). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1907. Il fit partie du premier groupe d’étudiants de la faculté qui fonda Ζωή avec Efsevios MATTHOPOULOS. Il fut proposé, en 1918, par la faculté comme professeur extraordinaire d’histoire des doctrines, mais sa nomination ne fut pas validée. Il était lié à Panayotis BRATSIOTIS par alliance. Il fut une cheville ouvrière de Ζωή, un prédicateur extraordinaire et le mobilisateur des foules. Il mit souvent la pression sur le synode ou sur la faculté. Il a finalement été élu professeur ordinaire de théologie pratique en 1939.

351TRIANTAPHYLLOU, Andreas. Voir Andreas (TRIANTAPHYLLOU).

352TROIANOS, Germanos Spyridon. Voir Germanos (Spyridon TROIANOS).

353TSAKTANIS, Markos (Lamia, 1885 – Athènes, 1924). Orphelin de père, il se réfugia à Athènes lors de la guerre de 1897. Il fut boursier de l’école de Dialismas entre 1899 et 1902, puis élève externe de Rizarios et surveillant à Dialismas. Il fut diplômé ensuite de la faculté de théologie d’Athènes et membre d’Ανάπλασις. Il se maria et devint prêtre de l’église d’Aghia Aikaterini de Plaka en 1913. Il y pratiqua la prédication, ouvrit des écoles de catéchèse. Il multiplia ses efforts à partir de 1918 et fonda une association censée réunir toutes les actions individuelles en 1923 (OXENK), mais il mourut de surmenage quelque temps après.

354TSAPOS, Amvrossios. Voir Amvrossios (TSAPOS).

355TSATSOS, Anthimos. Voir Anthimos (TSATSOS). N.B. : deux entrées à ce nom.

356TYPALDOS, Konstantinos. Voir Konstantinos (TYPALDOS).

357TZAVARAS, Prokopios Petros. Voir Prokopios (Petros TZAVARAS).

358VAPHEIDIS, Philaretos Christos. Voir Philaretos (Christos VAPHEIDIS).

359VARDAKIS, Polycarpos. Voir Polycarpos (VARDAKIS).

360VARYMBOPIOTIS, Panayotis (Kyparissia, 1883 – ?). Militant para-ecclésiastique grec. Il fut le fondateur de l’association Trois Hiérarques en 1905 et du magazine homonyme à partir de 1910. Il essaya de fédérer les associations para-ecclésiastiques grecques en 1922, sans grand succès.

361Vassileios (ATESSIS). Métropolite de Limnos (Skyros, 1901 – Athènes, 1983). Après avoir servi dans l’armée d’Asie mineure de 1921 à 1923, il se fit moine au mont Athos. Il devint même le secrétaire de la communauté monastique. Il quitta le mont Athos pour se rendre au Pirée. Il suivit des cours tout en exerçant comme diacre dans la paroisse de Saint-Basile du Pirée. Il fut ordonné prêtre et archimandrite en 1936. Damaskinos PAPANDREOU l’embaucha comme secrétaire du synode à son retour au poste archiépiscopal, en 1941. Il gravit rapidement les échelons et fut ordonné évêque titulaire de Talantion en 1945, en même temps qu’il devenait le grand protosyncelle de la métropole. Il fut élu métropolite de Limnos en 1949, mais fut obligé de démissionner en 1951, officiellement pour cause de maladie. Il occupa plusieurs postes importants dans le secteur de la bienfaisance de l’Église grecque, dont celui de directeur d’Apostoliki Diakonia, durant l’épiscopat de Dorotheos KOTTARAS. Il écrivit plusieurs livres d’histoire de l’Église grecque.

362Vassileios (KONSTANTINOU). Métropolite de Thassos et Maroneia (Avlonarion d’Eubée, 1885 – Thassos, 1952). Il fut diplômé de la faculté de théologie d’Athènes en 1909. De 1910 à 1940, il œuvra comme secrétaire métropolitain et prédicateur dans la métropole de Halkis. Il fut élu métropolite de Thassos et Maroneia en 1941.

363Vassileios (MAGKRIOTIS). Métropolite de Sidirokastron (Efkaryon, 1877 – ? 1968). Diplômé de Halki en 1903, il fut ordonné prêtre à Giannitsa en 1906 et participa activement à la guérilla pro-grecque de la région du Marais, ce qui conduisit à son arrestation pour discours antibulgare par les Ottomans en 1911. On le retrouve étudiant à Genève en 1913, puis à Londres en 1916 et de nouveau à Genève. Il fut convié à Thessalonique en 1922 où il travailla comme protosyncelle. Il fut ordonné évêque titulaire d’Apameia en 1926 et élu métropolite de Sidirokastron en 1930.

364Vassileios (PAPADOPOULOS). Métropolite de Florina (Magnissia, 1884 – Athènes, 1969). Diplômé de Halki en 1907, il occupa le poste d’archisecrétaire de la métropole de Drama en 1912-1913, puis devint archidiacre de Serres (1913-1914) et enfin de Smyrne (1914-1922). Sa qualité d’homme choisi pour les missions délicates fut confirmée lorsqu’il fut nommé locum tenens du patriarcat pour les réfugiés en Grèce de 1922 à 1928. Il fut nommé évêque titulaire de Selefkeia en 1926, et il obtint la cure du diocèse de Pella de 1928 à 1932. En 1932, il fut à nouveau muté à un poste particulièrement délicat, celui de la métropole de Florina. Il se retira en 1967.

365VAVANATSOS, Iakovos. Voir Iakovos (Georghios VAVANATSOS).

366VELANIDIOTIS, Ézéchiel Stroumbos. Voir Ézéchiel (STROUMBOS VELANIDIOTIS).

367VELLAS, Vassileios (Ioannina, 1902 – Athènes, 1969). Il fut élève de l’école Zossimaia à Ioannina, puis boursier à Rizarios d’où il a été diplômé en 1920. Il étudia à la faculté de théologie d’Athènes puis à Munich (1925-1927) et Berlin (1927-1929). Il fut élu professeur agrégé en 1931, professeur extraordinaire en 1933 et ordinaire en 1936 pour l’hébreu et l’Ancien Testament. Il dirigea l’Αποστολική Διακονία de 1947 à 1953. Il fut le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et des Cultes en 1945 et de nouveau en 1962. De 1960 à 1962, il dirigea Rizarios à l’occasion de sa réouverture suite à une fermeture de vingt ans due à la réquisition de ses bâtiments.

368VIMBOS, Theoklitos Themistoklis. Voir Theoklitos (Themistoklis VIMBOS).

369VLAHAKIS, Ieronymos. Voir Ieronymos (VLAHAKIS).

370VLAHOPAPADOPOULOS, Theophilos Théodore. Voir Theophilos (Théodore VLAHOPAPADOPOULOS).

371VLAHOPOULOS, Ilias ( ? – Athènes, 1910). Ancien makrakiste, proche d’Efsevios MATTHOPOULOS, il fut prédicateur pour Ανάπλασις au Pirée, à Patras et Volos.

372VLAHOS, Spyridon. Voir Spyridon (VLAHOS).

373VRYENNIOS, Philotheos. Voir Philotheos (VRYENNIOS).

374YAKOUMIS, Grigorios. Voir à Grigorios (YAKOUMIS).

375YANNOULIS, Philaretos. Voir Philaretos (YANNOULIS).

376ZOLOTAS, Emmanuel (Tholopotamion de Scio, 1858 – Athènes, 1919). Il fut élève de Rizarios puis fut diplômé de théologie de l’université d’Athènes en 1884. Il poursuivit ses études à Leipzig, puis à Dresde. Il fut élu professeur agrégé de l’herméneutique du Nouveau Testament à Athènes en 1890. Il devint professeur ordinaire du même domaine en 1893. Il exerça également comme professeur à Rizarios à partir de 1912.