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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral IntroductionI. Le programme habitats fortifiés en champagneII. L’automatisation du traitement : une rupture majeureIII. L’automatisation de l’acquisition des données : du relevé à la prospection Notes de bas de page Auteurs

    Indices et traces : la mémoire des gestes

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    L’analyse topographique en archéologie : évolutions des méthodes et des problématiques de recherche

    Gérard Giuliato, Charles Kraemer et Vianney Muller

    p. 297-317

    Texte intégral IntroductionI. Le programme habitats fortifiés en champagneII. L’automatisation du traitement : une rupture majeureII. 1. La prise en compte des reliefs peu marquésII. 2. L’élargissement des problématiquesIII. L’automatisation de l’acquisition des données : du relevé à la prospectionIII. 1. Vers une véritable prise en compte des micro-reliefsIII. 2. Une méthode de télédétectionIII. 3. L’émergence de problématiques nouvelles Notes de bas de page Auteurs

    Texte intégral

    Introduction

    1Pour comprendre les civilisations passées, l’archéologue recourt souvent à la topographie, discipline dont l’étymologie signifie : écrire ou dessiner ( – graphein) un lieu ( – topos). Ce lieu offre un témoignage des sociétés anciennes par les vestiges paysagers ou architecturaux qui le composent. On cherche ainsi à les reproduire afin de les caractériser puis de les analyser mais il faut admettre que nous sommes réduits à n’en donner que des représentations plus ou moins fidèles. Cet article tente de tirer quelques enseignements de quarante années d’expérience dans le domaine de la topographie et propose un regard critique sur les différentes méthodes à la disposition des chercheurs et leur champ d’application.

    2La principale difficulté pour restituer les caractéristiques physiques d’un site ou d’une architecture consiste à passer des quatre dimensions sensibles – trois spatiales et une temporelle – aux deux seules disponibles sur un support papier. Pour y parvenir, le chercheur dispose de deux modes de représentation principaux : la description et le dessin.

    3Dans le premier cas, l’usage d’un vocabulaire normatif permet de réduire l’objet imaginé par le lecteur à un arbre des possibles dont les branches sont d’autant moins nombreuses que la description est précise ; pour autant, il est pratiquement impossible d’aboutir à une représentation unique et les variations de vocabulaire ou les abus de langage ne sont pas rares, y compris chez les professionnels.

    4La représentation graphique, si elle s’impose au lecteur n’en reste pas moins subjective. Même dans le cadre d’un dessin technique s’appuyant sur un grand nombre de mesures objectives, l’auteur est confronté à des choix et à des contraintes techniques qui modifient immanquablement sa production. Laissons de côté les représentations anciennes ou récentes à vocation esthétique, dont les difficultés d’interprétation ont déjà donné lieu à une abondante littérature critique1 pour nous concentrer sur celles à vocation technique. Cet article porte plus particulièrement sur les vestiges d’habitats fortifiés qui constituent l’un des principaux objets de recherche du laboratoire.

    5Du relevé au rendu, le travail sur un site se décompose en trois étapes : l’acquisition des données de terrain, leur traitement et leur transcription via une représentation graphique. Le choix du matériel utilisé a une forte incidence sur la première phase et conditionne souvent le mode de traitement. À l’inverse, la dernière étape est très dépendante des choix de l’auteur (aspect graphique) et des contraintes du support de publication (échelle, couleur, etc.).

    6Le souci de la représentation n’est pas nouveau, comme le montre la représentation du village, du château et du prieuré d’Apremont-la-Forêt au XVIIe siècle2 (fig. 1). Au premier coup d’œil, un regard moderne ne peut s’empêcher de trouver naïve voire incompréhensible la figuration de ce document où végétations et constructions sont tantôt à l’endroit, à l’envers ou de chant. Une connaissance, même rudimentaire, du vallon encaissé d’Apremont permet pourtant d’en saisir le sens : le sommet des objets (cime des arbres, faîtage des bâtiments, …) est tourné vers la crête de la pente sur laquelle ils sont implantés. Quelques siècles plus tard, il serait présomptueux de croire que nos choix, intimement liés à l’objectif d’un relevé, n’influent plus sur les représentations que nous livrons. L’analyse critique du travail mené au cours de quatre décennies de recherche permet d’affirmer que celles-ci ne furent pas seulement marquées par la progression du matériel mais également par l’évolution concomitante des technologies et des problématiques de recherche.

    I. Le programme habitats fortifiés en champagne

    7Ce programme, initié par Michel Bur dans les années 1970, avait pour objectif de mieux appréhender les caractéristiques historiques et morphologiques des habitats fortifiés de terre dans la continuité des travaux menés sur le Cinglais à la fin des années 19603. Il se focalise sur le château qui, « envisagé dans son implantation c’est-à-dire dans son site et son environnement, devient un élément constitutif de l’univers social »4. Cette recherche s’appuie sur une série d’inventaires réalisés en Champagne avec une triple ambition : conserver la trace des vestiges de terres vulnérables, en dresser une typologie, faciliter la sélection de sites caractéristiques en vue de campagnes de fouilles.

    8Ces vestiges sont caractérisés par des structures fossoyées, des plates-formes ou des mottes remblayées qui forment autant de ruptures dans la topographie naturelle. L’approche typologique, alors au centre des méthodes employées en archéologie, s’adapte parfaitement à l’étude des caractéristiques morphologiques de ces sites. L’ampleur des vestiges, souvent plusieurs mètres de hauteur ou de profondeur, et la superficie modeste des sites sont alors parfaitement compatibles avec les techniques de relevé disponibles, à la mire et à l’alidade, et permettent l’élaboration systématique de plans et coupes au 1/1000e en vue d’une classification des sites.

    9L’élaboration des plans est le fruit d’un travail de terrain au cours duquel l’archéologue sélectionne les points-clés du relief marqué par des arêtes (sommet, inflexion(s) et pied de pente). Le travail à l’alidade permet le relevé de quelques dizaines – exceptionnellement quelques centaines – de points et fournit un résultat suffisant pour une représentation précise au mètre pour les distances et de quelques minutes pour les angles. La publication des résultats, à une échelle commune, le 1/1000e, permet de gommer les imprécisions du relevé (fig. 2). Pour parvenir à cette homogénéité des plans, il faut toutefois recourir à des formats inhabituels avec des planches sur des feuilles de 40 cm x 60 cm pliées dans l’ouvrage. Le parti pris sur ces plans est de figurer les volumes de manière schématique sous forme de barbules qui ne permettent pas de distinguer immédiatement les reliefs marqués des pentes plus douces. Cet aspect est toutefois compensé par la présence de quelques indications d’altitudes relatives à un point 0 installé sur le site et la réalisation d’une ou deux coupes topographiques réalisées au 1/500e selon des profils choisis lors du levé de terrain ; la troisième dimension est ainsi restituée avec une précision similaire aux données planimétriques.

    10L’analyse des reliefs est alors en plein développement chez les castellologues pour lesquels ces niveaux de précisions suffisent à définir clairement les surfaces encloses, le profil des fossés, les relations entre motte et basse-cour5. Le matériel employé ne conditionne pas nécessairement les choix graphiques et d’autres auteurs font le choix de remplacer les barbules par des courbes de niveau extrapolées à partir des points relevés à l’alidade avec l’usage répandu d’une isométrie à un mètre (fig. 3). Le plan de la motte de Blamont représente ainsi, à l’aide de courbes de niveau, toujours référencées par rapport à un point 0 local, les variations du relief et permet de mettre en évidence le fossé qui isole le tertre des pentes de l’éperon calcaire situé au sud6. Beaucoup plus chronophage lors du traitement, l’extrapolation des courbes de niveau offre toutefois une lecture immédiate de la volumétrie et facilite une comparaison rapide des sites dans les trois dimensions.

    Fig. 1 : Représentation des village, château et prieuré d’Apremont (XVIIe s.).

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    Fig. 2 : Relevé à l’alidade du château de Passavant en Argonne (1972).

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    11L’essor de ces méthodes permet une meilleure compréhension des sites et se généralise dans certains travaux universitaires7, toutefois l’émergence d’un programme national pour relever des vestiges de terre n’aboutit pas en raison de la difficulté à généraliser l’emploi des méthodes topographiques et à rendre leur utilisation systématique sur un très vaste corpus de sites8. L’usage des seules barbules pour restituer le relief est courant jusqu’à la fin des années 19909 et différents modes de représentations cohabitent souvent10.

    12L’amélioration du matériel et surtout sa diffusion auprès du corps des archéologues amène, dès les années 1980, l’utilisation du théodolite qui permet un gain de précision des mesures angulaires. Le tachéomètre constitue une seconde étape des progrès en matière de précision grâce à la mesure de distance par un laser. Toutefois, la véritable révolution ne se situe pas tant dans l’exactitude des relevés que dans le développement des mémoires informatiques qui rend possible un traitement automatisé des données.

    II. L’automatisation du traitement : une rupture majeure

    II. 1. La prise en compte des reliefs peu marqués

    13L’informatisation apporte deux gains de temps appréciables pour les chercheurs. Sur le terrain, ceux-ci ne sont plus contraints de tenir un listing manuel des points. De retour en laboratoire, le traitement topographique peut être automatisé grâce à des logiciels dédiés qui modélisent le terrain en 3 dimensions et extrapolent les courbes de niveau. Il devient par conséquent possible d’augmenter le nombre de points relevés sans allonger la durée des opérations de terrain et en écourtant même le temps de traitement ; il en résulte une plus grande densité de points et par conséquent une amélioration du degré de fidélité du plan topographique. Celui-ci est de plus en plus souvent rattaché au système national de coordonnées facilitant ainsi son intégration dans les systèmes d’informations géographiques naissants.

    Fig. 3 : Relevé à l’alidade du château primitif de Blamont (1986).

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    Fig. 4 : Relevé au tachéomètre du « château des Armoises » à Richardménil (1992).

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    14Le traitement automatisé permet de choisir l’isométrie entre les courbes de niveau et de la faire varier. Des équidistances inférieures au mètre deviennent alors possibles et mettent en évidence des reliefs modestes qui ne seraient pas apparus avec l’alidade tels les fossés peu marqués du « château des Armoises » à Richardménil, profonds de 0,50 m au sud-est et de 1,00 m au nord-est (fig. 4). Dans d’autres régions, les recherches menées sur les sites castraux amènent les auteurs à formuler d’audacieuses hypothèses de travail sur la structure des mottes ou leur conception en partant d’une analyse topographique fine capable d’orienter la problématique d’une fouille qui devra l’infirmer ou la confirmer11. Lorsque cela est nécessaire, les chercheurs peuvent d’ailleurs, grâce au traitement informatique, produire des isométries différenciées par exemple entre les pentes d’un éperon où une isométrie trop fine serait illisible et le sommet de celui-ci où elle permet de faire apparaître des micro-reliefs12.

    15L’analyse d’un site où furent successivement réalisés un relevé à l’alidade avec un traitement manuel, en 1972, puis un relevé au tachéomètre avec un traitement automatique, en 2004, permet une critique méthodologique (fig. 5). Du point de vue graphique, les courbes de niveau du travail le plus récent produisent un document plus agréable et plus précis. Sur le plan de l’interprétation archéologique, on note toutefois peu de différences entre les deux opérations. Certaines structures archéologiques notifiées sur le plan de 1972 n’apparaissent d’ailleurs pas sur le document de 2004, ce que plusieurs raisons peuvent expliquer. La première est l’érosion des vestiges au cours des 32 années qui séparent les relevés ; la seconde tient à l’isométrie retenue pour les courbes de niveau, un mètre, ce qui ne permet pas de mettre en évidence des vestiges dont l’amplitude est inférieure à 2 mètres. Dans ce cas, le relevé à l’alidade et son traitement manuel peuvent être plus précis puisqu’ils permettent, sous la forme du croquis, de positionner de manière exacte en plan de très faibles variations topographiques observées sur le terrain.

    16Le relevé de 2004 permet également de générer des coupes topographiques à volonté sans que leurs localisations n’aient été spécifiquement retenues sur le terrain. Bien sûr, le choix des points relève toujours de la responsabilité de l’archéologue ; celui-ci doit adapter la densité aux reliefs qu’il souhaite mettre en évidence. Ainsi, une zone de plusieurs centaines de mètres carrés, au pendage régulier, nécessite quelques points tandis que quelques mètres linéaires de fossés vont en exiger dix fois plus. À Apremont-la-Forêt, un autre exemple de deux relevés réalisés à vingt ans d’intervalle, en 1988 et 2008, montre à l’inverse quelles informations supplémentaires un matériel plus précis et un traitement automatisé permettent d’obtenir. La structure des reliefs du premier (fig. 6) se retrouve évidemment sur le second (fig. 7). Ce dernier met néanmoins en évidence de nombreuses anomalies topographiques qui n’apparaissent pas sur le premier relevé. Une part importante de ces anomalies topographiques est à mettre en relation avec le réseau de tranchées de la première guerre mondiale. Avec ce type de vestiges, les possibilités du tachéomètre touchent à leurs limites ; en effet, la restitution fidèle des tranchées nécessite d’acquérir un nombre de points considérable en raison de leur érosion partielle, des fréquents changements de direction et de leur fort encaissement. Le relevé d’un nombre insuffisant de points conduit à un résultat mitigé particulièrement net dans le cas d’Apremont-la-Forêt. Ainsi, le plan de certaines sections est conforme à la réalité avec un ensemble de courbes de niveau situé au fond de la tranchée et orienté dans une même direction correspondant à un léger dénivelé positif (fig. 8a) tandis que d’autres sections sont figurées par une succession de cratères plus ou moins allongés qui dans la réalité ne forme qu’une seule tranchée (fig. 8b).

    Fig. 5a et b : Superposition des plans de Passavant en Argonne (1972 & 2004).

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    17Par ailleurs, le reste du relevé est constellé d’anomalies correspondant à des petites variations qui ne peuvent pas toujours être interprétées archéologiquement, tels d’anciens chablis. Document de travail indispensable, le plan topographique doit donc faire l’objet d’un regard critique à l’instar de toute autre source. Généralement, un second traitement manuel fait suite au traitement automatique des données topographiques et permet de gommer certaines anomalies. Ces premières étapes du travail, aujourd’hui rarement disponibles, permettraient toutefois d’appréhender la démarche et les choix de l’archéologue ; gageons que dans les années à venir la publication en ligne de ce type de documents permettra de fournir aux lecteurs l’ensemble des couches d’informations nécessaires à la critique de ce type de plan, à savoir le relevé de points bruts, le modèle numérique de terrain, le plan en courbes de niveau brut et le plan final après gommage des anomalies.

    II. 2. L’élargissement des problématiques

    18Outre une densification du maillage de points, le gain de temps rend possible le relevé de structures de plus grande superficie, de l’ordre de quelques hectares. Les bourgs castraux constituent un bon exemple de la diffusion de la méthode topographique à l’étude de plus grands ensembles. Partageant certaines caractéristiques morphologiques avec les châteaux, notamment l’enceinte formée d’un mur, d’une levée de terre et/ou de fossés, la méthodologie s’est adaptée aux questionnements qui émergent sur cette forme d’habitat au cours des années 1980 et 1990. Dès cette époque, les auteurs présentent fréquemment une analyse topographique, sous forme de croquis sur fond cadastral13. Toutefois, c’est au cours de la dernière décennie que la réalisation de nouveaux relevés en secteur urbain a permis de mettre en évidence des phénomènes beaucoup plus ténus. En raison de l’urbanisation, la topographie a souvent été remaniée dans ce type de site et les indices sont souvent amoindris et isolés les uns des autres, ne permettant pas toujours leur repérage lors de prospections pédestres. Le plan topographique, par la vision d’ensemble qu’il offre, fournit alors des clés pour l’interprétation.

    19Ainsi, à Fondremand, la partie occidentale du fossé nord a été en grande partie remblayée lors de la réalisation d’un parc paysager et de jardins à la fin du XIXe siècle14. Seules, les traces topographiques ne sont pas interprétables et la prospection ne permet guère de voir cette section du fossé. Remises dans leur contexte, avec le fossé qui se prolonge à l’est et le bâtiment des écuries à l’angle occidental de l’enceinte, les courbes montrent que la levée de terre a été arasée pour combler le fossé (fig. 9 et 10).

    Fig. 6 : Plan à l’alidade d’Apremont-la-Forêt (1988).

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    Fig. 7 : Relevé au tachéomètre d’Apremont la forêt (2007).

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    Fig. 8a : Relevé d’une tranchée fidèlement restituée.

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    Fig. 8b : Relevé avec un nombre insuffisants de points amenant à la représentation d’une tranchée par une succession d’anomalies en forme de cratères plus ou moins allongés.

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    20À Mirecourt, le relevé topographique a permis de mettre en évidence deux traces ténues pouvant correspondre à des fossés15 (fig. 11). La première, au sud, isole le château de la ville et semble correspondre à l’iconographie du XVIIe siècle. La seconde, au nord, se situe intra-muros et suggère, si le fossé devait être confirmé, l’existence d’une phase intermédiaire dans le développement urbain.

    21L’étude des bourgs castraux bénéficie par ailleurs de la superposition des couches d’informations disponibles. Ainsi, le plan topographique informatisé devient un calque de données archéologiques cumulable à d’autres dans un système d’informations. Dans le cas de l’étude de Liverdun16, la superposition du plan topographique, du cadastre actuel et d’une datation stylistique des façades éclaire le développement urbain (fig. 12).

    22L’évolution du matériel avec la mise en place de système de réflexion directe rend possible l’utilisation du tachéomètre pour l’étude des élévations. Souvent utilisé pour produire un relevé en projection ou des points de calages pour le photo-redressement, il ouvre également d’autres perspectives. Lors d’une opération de bâti sur le donjon de Vaudémont, un profil de la façade sud-est a été réalisé avec 109 points sur une hauteur de 16 m. Ce relevé a permis de mettre en évidence une maçonnerie très légèrement talutée avec une réduction du mur de 0,30 m sur toute sa hauteur, soit un pendage de 2°. Surtout, il montre que la façade n’est pas constituée d’un long segment rectiligne mais d’une succession de segments légèrement courbes entrecoupés par des inflexions qui correspondent fréquemment aux assises de réglage des maçonneries (fig. 13). Ce relevé permet donc de suggérer que ces assises ne règlent pas seulement l’horizontalité du mur mais également son aplomb17. Ce résultat invite à l’avenir à multiplier les analyses des variations du relief sur les façades et à ne pas se contenter de traditionnelles restitutions en projection sur un plan vertical.

    23L’automatisation du traitement des données topographiques a constitué une étape majeure dans la diffusion de cette méthode d’analyse à des traces plus ténues ou de nouvelles problématiques de recherche et ce indépendamment du matériel utilisé pour l’opération de levé de terrain. Le tachéomètre comme le G.P.S. obéissent à une même logique avec une acquisition de données de terrain plus ou moins fidèle selon le seuil de tolérance retenu dans le premier cas et la qualité de la correction différentielle dans le second. Les restitutions graphiques obtenues dépendent ensuite du logiciel de traitement adopté mais les deux dispositifs peuvent, en théorie, répondre aux mêmes exigences. Le G.P.S. est privilégié sur les grandes zones ouvertes pour sa rapidité de mise en œuvre et le tachéomètre préféré sous couvert forestier pour sa plus grande précision. Le perfectionnement continu du matériel et surtout sa diffusion auprès des archéologues ou des topographes spécialisés en archéologie permettent d’affiner de plus en plus les résul tats obtenus. Toutefois, la plus récente rupture dans le domaine de l’analyse topographique tient à la possibilité d’automatiser la première phase de travail : l’acquisition de données.

    Fig. 9 : Plan topographique de Fondremand, emplacement du fossé nord (2008).

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    Fig. 10 : À droite le fossé bien marqué ; au centre, les traces tenues de l’ancien fossé. L’inflexion des courbes de niveau correspond au fossé rebouché par l’arasement de la levée de terre.

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    Fig. 11 : Plan topographique de Mirecourt (2003).

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    Fig. 12 : Plan topographique, cadastre et répartition chronologiques des façades de Liverdun (2002).

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    III. L’automatisation de l’acquisition des données : du relevé à la prospection

    24Au cours des dernières années, les archéologues ont de plus en plus recours à l’analyse topographique et le LiDAR (LIght Detection and Ranging) en est l’expression la plus remarquable. Ce système aéroporté de lasergrammétrie permet l’acquisition automatique d’une grande quantité de points topographiques selon une maille définie à l’avance et qui compte fréquemment, en archéologie, entre 5 et 10 points par m2. Il s’agit là d’une rupture méthodologique profonde, non pas pour la quantité de points relevés – jusqu’à quelques milliards – mais par le passage d’un relevé subjectif issu de la sélection de points par l’opérateur à un relevé objectif automatisé. En effet, si l’archéologue conserve une influence sur le relevé en déterminant les paramètres initiaux de résolution (le pas entre les points relevés), au cours de l’opération, le sol est scanné de manière homogène selon ces paramètres.

    III. 1. Vers une véritable prise en compte des micro-reliefs

    25La très grande résolution topographique offerte par le LiDAR permet une reconstitution incroyablement fidèle de la réalité en comparaison des méthodes traditionnelles. Tout objet situé entre le sol et le parcours de l’avion est ainsi scanné et apparaît sur le nuage de points bruts ; apparaissent ainsi arbres, lignes électriques, bâtiments, animaux… (fig. 14)18. Afin d’être utilisable par l’archéologue, cette trop fidèle restitution subit ensuite un traitement automatique visant à la débarrasser de toutes informations non topographiques à l’aide d’algorithmes exploitant à la fois les données topographiques (angle vertical entre deux points, différence d’altitude entre deux points…) et l’intensité du rayonnement de chaque point.

    26La visualisation d’un relevé LiDAR à l’aide d’un simple ombrage permet de mettre en évidence les variations topographiques avec un niveau de détails impossible à obtenir par un relevé au tachéomètre19. Ainsi, le relevé par lasergrammétrie d’une carrière située au nord du château primitif de Blamont permet de mettre en évidence 5 alvéoles périphériques qui apparaissent moins nettement sur le relevé au tachéomètre effectué en 2008 (fig. 15a et 15b).

    27À l’inverse, cette visualisation brute ne permet pas de représenter fidèlement le château primitif. Le plan topographique permet de mettre en évidence les fossés entourant l’éminence, la basse-cour et un petit relief, à l’angle sud-est qui témoigne sans doute d’une rampe permettant l’accès à l’éminence où l’on distingue nettement deux structures rectangulaires successives associées, à l’angle sud-est, à une structure circulaire interprétée comme une tour20 (fig. 16). La visualisation en coupes des données LiDAR dans ce secteur permet d’assurer que les aména gements anthropiques ont été relevés avec une grande précision (fig. 17). Cette comparaison des deux relevés met en avant la principale distinction entre ces deux méthodes à savoir l’importance du post-traitement des données. Dans le cas du LiDAR, la classification des données pour isoler les seules informations topographiques puis le choix du mode de représentation font varier de manière considérable les vestiges apparents. Il appartient donc aux archéologues de s’adjoindre ou d’acquérir des compétences techniques spécifiques permettant l’élaboration d’algorithme pertinent pour la restitution précise de la topographie d’un site21.

    Fig. 13 : Coupe « topographique » de la façade sud du donjon de Vaudémont (2010).

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    Fig. 14 : Coupe topographique du coteau nord de Blamont. On voit les arbres, les toitures et murs d’édifices et le sol

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    Fig. 15a : Relevés au tachéomètre et au LiDAR du château et de la carrière de Blamont.

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    Fig. 15b : Relevés au tachéomètre et au LiDAR de la carrière de Blamont.

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    III. 2. Une méthode de télédétection

    28Le relevé d’un site n’est toutefois pas la destination première des relevés LiDAR. En effet, en raison des vastes superficies couvertes, plusieurs dizaines voir centaines de kilomètres carrés2, il s’agit d’un formidable outil de télédétection qui, combiné à une série de prospections pédestres et de sondages, permet un enrichissement considérable de la carte archéologique sur des périodes et des types de vestiges variés mais marquant le relief. Celui-ci est d’autant plus important sous couvert forestier que la prospection aérienne n’a guère permis le repérage des sites et que les opérations d’archéologie préventive y sont exceptionnelles. Cette méthode présente également l’avantage de mettre en évidence l’ensemble des anomalies micro-topographiques ce que la prospection aérienne ne peut restituer que dans des conditions d’éclairage très contraignantes.

    29En Alsace, plusieurs fenêtres LiDAR ont été commandées par les départements en lien avec le Pôle Archéologique Interdépartemental Rhénan. L’une des fenêtres a donné lieu à un Projet Collectif de Recherche consacré au massif du Hohlandsberg. Dans cette fenêtre de 10 km2, 12 sites archéologiques, de la Protohistoire à la fin du Moyen-Âge, étaient recensés avant ce projet. Les prospections réalisées en 2009 à partir des anomalies topographiques relevées par le LiDAR ont permis de repérer 91 sites correspondant soit à des vestiges isolés soit des zones de vestiges22. Des opérations complémentaires effectuées en 2010 et 2011 ont permis de qualifier et de reconnaître archéologiquement un certain nombre de vestiges et d’étudier le mobilier associé. Cette approche a permis de renouveler les connaissances sur le site protohistorique du Hohlandsberg, sur plusieurs abornements du massif, des réseaux de voiries, des parcellaires et montrent ainsi la diversité des champs d’études couverts. L’environnement du château du Hohlandsberg et la localisation d’un village disparu à proximité ont également bénéficié de ces nouvelles données23.

    30Les opérations réalisées au cours de la dernière décennie montrent bien que les archéologues ont parfaitement identifié le potentiel de cette méthode. La détection des sites se fait bien entendu dans la diachronie et l’ensemble des périodes bénéficie de la localisation de nouveaux sites ; on note toutefois qu’en France la plupart des LiDAR réalisés l’ont été à l’initiative de structures en archéologie préventive24 ou de protohistoriens25. Ce regain d’intérêt par les chercheurs de cette période pour l’analyse topographique assez peu employée traditionnellement est à mettre en relation avec l’adéquation des grandes surfaces traitées par LiDAR avec des problématiques de recherches importantes au sein de cette communauté de chercheurs.

    Fig. 16 : Vue de détail du château primitif de Blamont. Relevé topographique et LiDAR.

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    Fig. 17 : Points relevés au LiDAR sur une coupe nord-sud du site. La motte se détache très nettement.

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    III. 3. L’émergence de problématiques nouvelles

    31L’analyse topographique sur de grandes surfaces est un outil précieux pour plusieurs champs d’études qui ne disposaient pas jusqu’à présent d’outil pertinent pour la prise en compte des données topographiques.

    32Ainsi, les recherches sur les parcellaires, sont souvent restées dépendantes des données issues des cadastrations anciennes et de la photographie aérienne ou satellite. Dans les zones ouvertes, la photogrammétrie a permis d’appréhender les reliefs les plus marqués mais les chercheurs ne pouvaient conduire de recherche équivalente en zone forestière. L’étude de la forêt de Haye montre la pertinence de cette méthode, d’autant plus si elle est cumulée à d’autres types d’analyses notamment géochimiques26. Les historiens du paysage ont trouvé là un outil adapté à des problématiques nécessitant une analyse extensive des phénomènes topographiques, impossibles à appréhender par les méthodes traditionnelles de relevés. Les recherches sur les voiries anciennes devraient également en bénéficier au cours des années à venir27.

    33La détection sur de grandes échelles de vestiges aux caractéristiques topographiques particulières devrait également permettre d’accélérer la recherche sur des objets archéologiques spécifiques. Citons l’exemple des recherches menées sur les fours à chaux et places de charbonniers dans le secteur de Mandeure. Sur une surface de 80 km2, C. Laplaige a pu localiser et identifier 76 fours à chaux et 848 places de charbonniers décuplant ainsi le nombre de vestiges de ce type connus dans le secteur28. Des travaux similaires ont mis en évidence plus de 200 fours à chaux en forêt de Chaillux et leurs relations avec des reliefs naturels, les dolines, ou des plates-formes de charbonniers ouvrant ainsi de nouvelles pistes de réflexion29.

    ***

    34Ce bref parcours historiographique sur l’usage de l’analyse topographique en archéologie dans le nord-est de la France montre que les évolutions parallèles des technologies et des problématiques de recherche entretiennent d’étroites relations. L’arrivée de nouveaux matériels mais surtout de nouveaux procédés de traitement a permis l’application de l’analyse topographique à des sites de plus en plus vastes ; limitées à quelques centaines de mètres carrés à l’alidade, à quelques hectares au tachéomètre, les recherches peuvent désormais s’étendre sur plusieurs milliers ou plusieurs dizaines de milliers d’hectares.

    35Ces progrès qui permettent une approche multiscalaire ouvrent la voie à des problématiques nouvelles ou permettent de renouveler les approches sur des questions ne bénéficiant pas de méthode adaptée. Le regain d’intérêt pour la topographie pour des périodes où elle était rarement mobilisée est un corollaire à ces nouvelles possibilités.

    36Dans tous les cas, le soin apporté au traitement des données topographiques reste une question centrale. Qu’il s’agisse des seuils de tolérance appliqués à un cheminement topographique relevé au tachéomètre, des paramètres de correction différentielle retenus pour le traitement de données acquises par G.P.S., ou les algorithmes de classification du LiDAR, les archéologues sont confrontés à la nécessité de maîtriser les principes des traitements automatisés de l’information. Il faut également garder à l’esprit que les modes de représentation de ces données (isométrie, éclairage, etc.…) exercent également une influence sur le rendu final et la perception des vestiges archéologiques par le lecteur. Il conviendrait de publier les paramètres techniques d’élaboration des données afin d’offrir à ce dernier une possibilité de critique qui lui échappe encore trop souvent. Si les perspectives offertes par le LiDAR sont très vastes, il convient d’insister sur la nécessité de coupler cette méthode à une pratique rigoureuse du terrain afin de mieux qualifier la nature et la chronologie des anomalies topographiques et de vérifier la pertinence de l’algorithme de classification et du mode de représentation choisi.

    37L’évolution observée ici dans le domaine de la topographie a une trajectoire parallèle à celle des techniques et méthodes disponibles pour l’archéologue du bâti. Relevé pierre à pierre manuel, relevé au tachéomètre avec réflexion directe et lasergrammétrie constituent les trois types d’appareils disponibles et livre des résultats obéissant à des schémas comparables : acquisition manuelle dans les deux premiers cas, automatique dans le troisième ; traitement manuel ou automatique et choix de modes de représentation particuliers. La photogrammétrie, également utilisée pour la restitution des reliefs en cartographie constitue également une technique largement employée dans le domaine du bâti. Il convient toutefois de signaler que l’utilisation de ces données reste le plus souvent à l’étape du relevé de l’élévation voire de sa restitution en 3 dimensions mais l’analyse des surfaces architecturales dans leur topographie n’a pas donné lieu à beaucoup de travaux.

    38Le contexte est également pour beaucoup dans le développement de l’analyse topographique. L’accroissement des puissances de calcul rend possible et de plus en plus abordable l’utilisation de technologies autrefois réservées au secteur industriel. La compilation des différentes couches d’informations au sein de systèmes d’informations géographiques permet de les mettre en résonance avec des données provenant de la documentation historique, de l’analyse parcellaire, ou des détections géo-physiques voire chimiques. L’émergence de l’expression « systèmes d’informations archéologiques » montre, au-delà du phénomène de mode, l’appropriation de l’outil par la communauté des archéologues. Elle ouvre également des perspectives de recherches complémentaires en permettant, outre la compilation de différents types de données, le recours à des analyses spatiales dont la complexité ne peut-être traitée par le biais de cartographie traditionnelle. La compréhension des paysages et des phénomènes anthropiques qui les ponctuent (voiries, parcellaires, exploitation et mise en culture des sols, traces d’artisanats et de paléo-industries, …) devrait bénéficier dans les années à venir de progrès considérables.

    Notes de bas de page

    1  ALEXANDRE-BIDON Danièle, « Vrais ou faux ? L’apport de l’iconographie à l’étude des châteaux médiévaux », POISSON Jean-Michel (dir.), Le château médiéval, forteresse habitée, Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1992, p. 43-55.

    2  A.D. Meuse 8 H1.

    3  FIXOT Michel, Les fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais, Caen, CRAM, 1968.

    4  BUR Michel, Vestiges d’habitat seigneurial fortifié du Bas-Pays Argonnais, A.R.E.R.S., Reims, 1972, p. 3.

    5  FLAMBARD-HÉRICHER Anne-Marie, LEPEUPLE Bruno, « Topographie et prospection, une approche renouvelée de l’étude des châteaux (1980-2006) », Château-Gaillard, n° 23, Publications du CRAHM, 2008, p. 189-203.

    6  AFFOLTER Éric, PEGEOT Pierre, VOISIN Jean-Claude, L’habitat médiéval fortifié dans le nord de la Franche-Comté, A.F.R.A.M., Montbéliard, 1986, p. 56.

    7  KRAEMER Charles, L’habitat seigneurial fortifié dans le Verdunois méridional au Moyen-Âge, thèse de 3e cycle, Nancy, 1995 ; GIULIATO Gérard, Châteaux et maisons fortes en Lorraine centrale au Moyen-Âge (xe-xve siècles), thèse de 3e cycle, Nancy, 1984 ; AFFOLTER Éric, VOISIN Jean-Claude, L’habitat seigneurial dans les pays de la Haute-Saône (XIe-XVIIe siècles), thèse de 3e cycle, Nancy, 1982.

    8  PESEZ Jean-Marie, « Approches méthodologiques d’un recensement général des fortifications de terre médiévales en France », Château-Gaillard, n° XII, CRAM, Caen, 1985, p. 79-90 ; FLAMBARD-HÉRICHER Anne-Marie, LEPEUPLE Bruno, « Topographie et prospection, une approche renouvelée de l’étude des châteaux (1980-2006) », Château-Gaillard, n° 23, Publications du CRAHM, 2008, p. 189-203.

    9  KRAHE Wilhelm-Friedrich, Burgen des Deutschen Mittelalters Grundriss Lexikon, Bechtermünz Verlag, Würzburg, 1996 ; BÖHME Horst Wolfgang, Burgen der Salierzeit in den nördlichen Landschaften des Reiches, Sigmaringen, Thorbecke, 1991 ; IMPEY Edward, LORANS Élisabeth, MESQUI Jean, Deux donjons construits autour de l’an mil en Touraine, Langeais et Loches, Société française d’archéologie, Paris, 1998, p. 16.

    10  PERREAU Francis, LEFRANC Guy, Mottes castrales et sites fortifiés médiévaux du Pas-de-Calais, Mémoires de la commission départementale d’histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais, tome XXXVI, Arras, 2005 ; LAFFONT Pierre-Yves, Atlas des châteaux du Vivarais (xe-xiiie siècles), Document d’Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne n° 25, Lyon, 2004 ; DEMOLON Pierre, LOUIS Étienne, ROPITAL Jean-François, Mottes et maisons-fortes en Ostrevent médiéval, Archaeologia Duacensis, n° 1, Société archéologique de Douai, Douai, 1988 ; AFFOLTER Éric, PEGEOTPierre, VOISINJean-Claude, L’habitat médiéval fortifié dans le nord de la Franche-Comté, A.F.R.A.M., Montbéliard, 1986.

    11  LEPEUPLE Bruno, « Deux contre-châteaux d’Henri Ier Beauclerc en 1118-1119 », LALOU Élisabeth, LEPEUPLE Bruno, ROCH Jean-Louis, Des châteaux et des sources, archéologie et histoire de la Normandie médiévale, Publications des Universités de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 2008, p. 187-201 ; COLLECTIF, « P. C.R. étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie », Archéologie Médiévale, 2009, n° 40, p. 293-298 ; 2010, n° 41, p. 310-314.

    12  DUVALHélène, KRAEMERCharles, FERRARESSO Ivan, « Archéo-topographie et analyse de l’espace anthropique architecturé », Modélisation Informationnelle pour l’architecture patrimonial, vol. 0, n° 2, VII-2006 [en ligne], consulté le 24 septembre 2010. URL : http://www.map.archi.fr/mia/journal/..

    13  BUR Michel (dir.), Les peuplements castraux dans les Pays de l’Entre-Deux, Presses Universitaires de Nancy, Nancy, 1993 ; AFFOLTER Éric, BOUVARD André, VOISIN Jean-Claude, Atlas des villes de Franche-Comté, tome 1 : Les bourgs castraux de la Haute-Saône, Presses Universitaires de Nancy, 1992.

    14  MULLER Vianney, « Fondremand », Rapport d’opérations archéologiques 2008, Nancy, 2008, p. 37-68.

    15  KRAEMER Charles, KUCHLER Philippe, MOULIS Cédric, « Mirecourt », HENIGFELD Yves, MASQUILLIER Amaury (dir.), « Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (XIIe-XVe siècles »), Revue Archéologique de l’Est, supplément 26, Dijon, 2008, p. 162-163.

    16  GIULIATO Gérard, La politique défensive des princes lorrains (xiiie-xive siècles), Dossier d’Habilitation à Diriger des Recherches, 2005-2006, Nancy, atlas, vol. 2.

    17  MOULISCédric, MULLERVianney, « Le donjon de Vaudémont (Xe-XIe siècles) », P. C.R. La pierre en Lorraine aux périodes historiques, rapport 2010, p. 97-121.

    18  Pour plus de détails sur le traitement des données LiDAR le lecteur peut se reporter aux plus récents manuels d’archéologie qui évoquent cette technique. De nombreux articles ont été publiés dans les revues ISPRS Journal of Photogrammetry and Remote Sensing, Photogrammetric engineering and Remote Sensing et International Archives of Photogrammetry, Remote Sensing and Spatial Information Sciences. Consulter également, OPITZ Rachel, LiDAR Survey for Archeology, thèse de 3e cycle, Cambridge, 2008.

    19  Les données LiDAR présentées ici sont la propriété de la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement Nicolas Ledoux. Elles ont été acquises dans le cadre du projet LIEPPEC coordonné par Laure Nuninger, chargé de recherche CNRS au sein de l’UMR 6249 – Laboratoire de Chrono-environnement (CNRS – Université de Franche-Comté)

    20  MULLER Vianney, « Blamont », Rapport 2009 : prospections des châteaux comtois, Nancy, 2009, p. 4-24.

    21  LAPLAIGE Clément, Comparaison de signaux (géophysiques, LiDAR) utilisés dans l’étude des dynamiques anthropiques et naturelles, thèse de 3e cycle, Besançon, 2012, vol. 1, p. 67-80.

    22  DELRIEU Fabien, KOCH Jacky (dir.), Rapport du P. C.R. : Le Massif du Hohlandberg (Haut-Rhin). Archéologie d’un espace naturel homogène, 2011, vol. 1, p. 23.

    23  KOCH Jacky, Projet collectif de recherches sur le massif du Hohlandsberg : Lidar et traces d’anthropisation médiévale, [colloque Vivre dans la Montagne vosgienne au Moyen-Âge, 29 août-1er septembre 2012], à paraître.

    24  Citons notamment les LiDAR réalisés à l’initiative du Pôle Archéologique Interdépartemental Rhénan sur 8 zones tests en Alsace (cf. notes 20, 21) et celui de la ligne LGV-Est Européenne

    25  Citons notamment les travaux menés sur la forêt de Haye en Lorraine (cf. note 24), le Mont-Beuvray en Bourgogne (BESSIÈRE Fabrice, GUICHARD Vincent, « Chronique des recherches sur le Mont Beuvray 2006- 2008 », Revue Archéologique de l’Est, n° 59-1, 2010, p. 211-239), la ville antique de Mandeure-Mathay (THIVET Matthieu, BOSSUET Gilles, LAPLAIGE Clément, « Integrated geophysical and LIDAR surveys at the archeological site of Ancient Epomanduodurum, Mandeure-Mathay », Archéosciences, n° 33 (suppl), 2009, p. 151-154), ou l’oppidum de Nasium (ENCELOT Guillaume, « Topographie de Nasium, oppidum et agglomération de plaine » dans DECHEZLEPRÊTRE Thierry (dir.), La partie occidentale du territoire leuque entre le IIe siècle avant J.-C. et le IIe siècle après J.-C. : organisation territoriale et interactions spatiales, Projet Collectif de Recherche 2010-2012, Rapport intermédiaire 2011, p. 7-12).

    26  GEORGES-LEROY Murielle, « Airborne laser scanning for the management of archaeological sites in Lorraine », Remote Sensing for Archaeological Heritage Management. Proceedings of the 11th EAC Heritage Management Symposium, Reykjavik, 2010, p. 229- 234 ; GEORGES-LEROY Murielle, BOCK Jérôme, DAMBRINE Étienne, DUPOUEY Jean-Luc, « Apport du lidar à la connaissance de l’histoire de l’occupation du sol en forêt de Haye », Archéosciences, n° 35, 2011, p. 117- 129 ; GEORGES-LEROY Murielle, « Le massif forestier, objet pertinent pour la recherche archéologique. L’exemple du massif forestier de Haye », Revue géographique de l’Est, [En ligne], vol. 49 / 2-3 | 2009, mis en ligne le 07 octobre 2010, consulté le 24 septembre 2012. URL : http://rge.revues.org/1931

    27  LAPLAIGE Clément, Comparaison de signaux (géophysiques, LiDAR) utilisés dans l’étude des dynamiques anthropiques et naturelles, thèse de 3e cycle, Besançon, 2012, vol. 1, p. 173-183.

    28  LAPLAIGE Clément, Comparaison de signaux (géophysiques, LiDAR) utilisés dans l’étude des dynamiques anthropiques et naturelles, thèse de 3e cycle, Besançon, 2012, vol. 1, p. 184-189.

    29  NUNINGER Laure, FRUCHART Catherine, OPITZ Rachel, « LiDAR : quel apport pour l’analyse des paysage ? », Bulletin de liaison n° 20 de l’ AGER : Association d’étude du monde rural gallo-romain, décembre 2010, p. 34-43.

    Auteurs

    • Gérard Giuliato

      Professeur d’histoire et d’archéologie médiévale à l’Université de Lorraine

    • Charles Kraemer

      Ingénieur de recherches à l’Université de Lorraine, EA 1332 HISCANT-MA, Pôle archéologique universitaire

    • Vianney Muller

      Doctorant à l’Université de Lorraine

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    L’adaptation à l’artillerie au sein du patrimoine castral des Neufchâtel-Bourgogne

    Vianney Muller

    L’œuvre de Charles-François Guibal et son apport à la connaissance des châteaux

    Gérard Giuliato

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    1  ALEXANDRE-BIDON Danièle, « Vrais ou faux ? L’apport de l’iconographie à l’étude des châteaux médiévaux », POISSON Jean-Michel (dir.), Le château médiéval, forteresse habitée, Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1992, p. 43-55.

    2  A.D. Meuse 8 H1.

    3  FIXOT Michel, Les fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais, Caen, CRAM, 1968.

    4  BUR Michel, Vestiges d’habitat seigneurial fortifié du Bas-Pays Argonnais, A.R.E.R.S., Reims, 1972, p. 3.

    5  FLAMBARD-HÉRICHER Anne-Marie, LEPEUPLE Bruno, « Topographie et prospection, une approche renouvelée de l’étude des châteaux (1980-2006) », Château-Gaillard, n° 23, Publications du CRAHM, 2008, p. 189-203.

    6  AFFOLTER Éric, PEGEOT Pierre, VOISIN Jean-Claude, L’habitat médiéval fortifié dans le nord de la Franche-Comté, A.F.R.A.M., Montbéliard, 1986, p. 56.

    7  KRAEMER Charles, L’habitat seigneurial fortifié dans le Verdunois méridional au Moyen-Âge, thèse de 3e cycle, Nancy, 1995 ; GIULIATO Gérard, Châteaux et maisons fortes en Lorraine centrale au Moyen-Âge (xe-xve siècles), thèse de 3e cycle, Nancy, 1984 ; AFFOLTER Éric, VOISIN Jean-Claude, L’habitat seigneurial dans les pays de la Haute-Saône (XIe-XVIIe siècles), thèse de 3e cycle, Nancy, 1982.

    8  PESEZ Jean-Marie, « Approches méthodologiques d’un recensement général des fortifications de terre médiévales en France », Château-Gaillard, n° XII, CRAM, Caen, 1985, p. 79-90 ; FLAMBARD-HÉRICHER Anne-Marie, LEPEUPLE Bruno, « Topographie et prospection, une approche renouvelée de l’étude des châteaux (1980-2006) », Château-Gaillard, n° 23, Publications du CRAHM, 2008, p. 189-203.

    9  KRAHE Wilhelm-Friedrich, Burgen des Deutschen Mittelalters Grundriss Lexikon, Bechtermünz Verlag, Würzburg, 1996 ; BÖHME Horst Wolfgang, Burgen der Salierzeit in den nördlichen Landschaften des Reiches, Sigmaringen, Thorbecke, 1991 ; IMPEY Edward, LORANS Élisabeth, MESQUI Jean, Deux donjons construits autour de l’an mil en Touraine, Langeais et Loches, Société française d’archéologie, Paris, 1998, p. 16.

    10  PERREAU Francis, LEFRANC Guy, Mottes castrales et sites fortifiés médiévaux du Pas-de-Calais, Mémoires de la commission départementale d’histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais, tome XXXVI, Arras, 2005 ; LAFFONT Pierre-Yves, Atlas des châteaux du Vivarais (xe-xiiie siècles), Document d’Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne n° 25, Lyon, 2004 ; DEMOLON Pierre, LOUIS Étienne, ROPITAL Jean-François, Mottes et maisons-fortes en Ostrevent médiéval, Archaeologia Duacensis, n° 1, Société archéologique de Douai, Douai, 1988 ; AFFOLTER Éric, PEGEOTPierre, VOISINJean-Claude, L’habitat médiéval fortifié dans le nord de la Franche-Comté, A.F.R.A.M., Montbéliard, 1986.

    11  LEPEUPLE Bruno, « Deux contre-châteaux d’Henri Ier Beauclerc en 1118-1119 », LALOU Élisabeth, LEPEUPLE Bruno, ROCH Jean-Louis, Des châteaux et des sources, archéologie et histoire de la Normandie médiévale, Publications des Universités de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 2008, p. 187-201 ; COLLECTIF, « P. C.R. étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie », Archéologie Médiévale, 2009, n° 40, p. 293-298 ; 2010, n° 41, p. 310-314.

    12  DUVALHélène, KRAEMERCharles, FERRARESSO Ivan, « Archéo-topographie et analyse de l’espace anthropique architecturé », Modélisation Informationnelle pour l’architecture patrimonial, vol. 0, n° 2, VII-2006 [en ligne], consulté le 24 septembre 2010. URL : http://www.map.archi.fr/mia/journal/..

    13  BUR Michel (dir.), Les peuplements castraux dans les Pays de l’Entre-Deux, Presses Universitaires de Nancy, Nancy, 1993 ; AFFOLTER Éric, BOUVARD André, VOISIN Jean-Claude, Atlas des villes de Franche-Comté, tome 1 : Les bourgs castraux de la Haute-Saône, Presses Universitaires de Nancy, 1992.

    14  MULLER Vianney, « Fondremand », Rapport d’opérations archéologiques 2008, Nancy, 2008, p. 37-68.

    15  KRAEMER Charles, KUCHLER Philippe, MOULIS Cédric, « Mirecourt », HENIGFELD Yves, MASQUILLIER Amaury (dir.), « Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (XIIe-XVe siècles »), Revue Archéologique de l’Est, supplément 26, Dijon, 2008, p. 162-163.

    16  GIULIATO Gérard, La politique défensive des princes lorrains (xiiie-xive siècles), Dossier d’Habilitation à Diriger des Recherches, 2005-2006, Nancy, atlas, vol. 2.

    17  MOULISCédric, MULLERVianney, « Le donjon de Vaudémont (Xe-XIe siècles) », P. C.R. La pierre en Lorraine aux périodes historiques, rapport 2010, p. 97-121.

    18  Pour plus de détails sur le traitement des données LiDAR le lecteur peut se reporter aux plus récents manuels d’archéologie qui évoquent cette technique. De nombreux articles ont été publiés dans les revues ISPRS Journal of Photogrammetry and Remote Sensing, Photogrammetric engineering and Remote Sensing et International Archives of Photogrammetry, Remote Sensing and Spatial Information Sciences. Consulter également, OPITZ Rachel, LiDAR Survey for Archeology, thèse de 3e cycle, Cambridge, 2008.

    19  Les données LiDAR présentées ici sont la propriété de la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement Nicolas Ledoux. Elles ont été acquises dans le cadre du projet LIEPPEC coordonné par Laure Nuninger, chargé de recherche CNRS au sein de l’UMR 6249 – Laboratoire de Chrono-environnement (CNRS – Université de Franche-Comté)

    20  MULLER Vianney, « Blamont », Rapport 2009 : prospections des châteaux comtois, Nancy, 2009, p. 4-24.

    21  LAPLAIGE Clément, Comparaison de signaux (géophysiques, LiDAR) utilisés dans l’étude des dynamiques anthropiques et naturelles, thèse de 3e cycle, Besançon, 2012, vol. 1, p. 67-80.

    22  DELRIEU Fabien, KOCH Jacky (dir.), Rapport du P. C.R. : Le Massif du Hohlandberg (Haut-Rhin). Archéologie d’un espace naturel homogène, 2011, vol. 1, p. 23.

    23  KOCH Jacky, Projet collectif de recherches sur le massif du Hohlandsberg : Lidar et traces d’anthropisation médiévale, [colloque Vivre dans la Montagne vosgienne au Moyen-Âge, 29 août-1er septembre 2012], à paraître.

    24  Citons notamment les LiDAR réalisés à l’initiative du Pôle Archéologique Interdépartemental Rhénan sur 8 zones tests en Alsace (cf. notes 20, 21) et celui de la ligne LGV-Est Européenne

    25  Citons notamment les travaux menés sur la forêt de Haye en Lorraine (cf. note 24), le Mont-Beuvray en Bourgogne (BESSIÈRE Fabrice, GUICHARD Vincent, « Chronique des recherches sur le Mont Beuvray 2006- 2008 », Revue Archéologique de l’Est, n° 59-1, 2010, p. 211-239), la ville antique de Mandeure-Mathay (THIVET Matthieu, BOSSUET Gilles, LAPLAIGE Clément, « Integrated geophysical and LIDAR surveys at the archeological site of Ancient Epomanduodurum, Mandeure-Mathay », Archéosciences, n° 33 (suppl), 2009, p. 151-154), ou l’oppidum de Nasium (ENCELOT Guillaume, « Topographie de Nasium, oppidum et agglomération de plaine » dans DECHEZLEPRÊTRE Thierry (dir.), La partie occidentale du territoire leuque entre le IIe siècle avant J.-C. et le IIe siècle après J.-C. : organisation territoriale et interactions spatiales, Projet Collectif de Recherche 2010-2012, Rapport intermédiaire 2011, p. 7-12).

    26  GEORGES-LEROY Murielle, « Airborne laser scanning for the management of archaeological sites in Lorraine », Remote Sensing for Archaeological Heritage Management. Proceedings of the 11th EAC Heritage Management Symposium, Reykjavik, 2010, p. 229- 234 ; GEORGES-LEROY Murielle, BOCK Jérôme, DAMBRINE Étienne, DUPOUEY Jean-Luc, « Apport du lidar à la connaissance de l’histoire de l’occupation du sol en forêt de Haye », Archéosciences, n° 35, 2011, p. 117- 129 ; GEORGES-LEROY Murielle, « Le massif forestier, objet pertinent pour la recherche archéologique. L’exemple du massif forestier de Haye », Revue géographique de l’Est, [En ligne], vol. 49 / 2-3 | 2009, mis en ligne le 07 octobre 2010, consulté le 24 septembre 2012. URL : http://rge.revues.org/1931

    27  LAPLAIGE Clément, Comparaison de signaux (géophysiques, LiDAR) utilisés dans l’étude des dynamiques anthropiques et naturelles, thèse de 3e cycle, Besançon, 2012, vol. 1, p. 173-183.

    28  LAPLAIGE Clément, Comparaison de signaux (géophysiques, LiDAR) utilisés dans l’étude des dynamiques anthropiques et naturelles, thèse de 3e cycle, Besançon, 2012, vol. 1, p. 184-189.

    29  NUNINGER Laure, FRUCHART Catherine, OPITZ Rachel, « LiDAR : quel apport pour l’analyse des paysage ? », Bulletin de liaison n° 20 de l’ AGER : Association d’étude du monde rural gallo-romain, décembre 2010, p. 34-43.

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    Giuliato, G., Kraemer, C., & Muller, V. (2013). L’analyse topographique en archéologie : évolutions des méthodes et des problématiques de recherche. In F. Janot, G. Giuliato, & D. Morin (éds.), Indices et traces : la mémoire des gestes (1‑). Éditions de l’Université de Lorraine. https://doi.org/10.4000/13nse
    Giuliato, Gérard, Charles Kraemer, et Vianney Muller. « L’analyse topographique en archéologie : évolutions des méthodes et des problématiques de recherche ». In Indices et traces : la mémoire des gestes, édité par Francis Janot, Gérard Giuliato, et Denis Morin. Nancy: Éditions de l’Université de Lorraine, 2013. https://doi.org/10.4000/13nse.
    Giuliato, Gérard, et al. « L’analyse topographique en archéologie : évolutions des méthodes et des problématiques de recherche ». Indices et traces : la mémoire des gestes, édité par Francis Janot et al., Éditions de l’Université de Lorraine, 2013, https://doi.org/10.4000/13nse.

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    Janot, F., Giuliato, G., & Morin, D. (éds.). (2013). Indices et traces : la mémoire des gestes (1‑). Éditions de l’Université de Lorraine. https://doi.org/10.4000/13obz
    Janot, Francis, Gérard Giuliato, et Denis Morin, éd. Indices et traces : la mémoire des gestes. Nancy: Éditions de l’Université de Lorraine, 2013. https://doi.org/10.4000/13obz.
    Janot, Francis, et al., éditeurs. Indices et traces : la mémoire des gestes. Éditions de l’Université de Lorraine, 2013, https://doi.org/10.4000/13obz.
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