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    Plan détaillé Texte intégral Les origines des églises de Sion et de Vaudémont Les comtes de Vaudémont et la promotion des sanctuaires de sion et de Vaudémont au XIVe siècle Les sanctuaires de sion et de Vaudémont à la fin du Moyen Âge : organisation, décor et mobilier Conclusion Annexe Notes de bas de page Auteur

    Autour des comtes de Vaudémont

    Ce livre est recensé par

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    La politique religieuse des comtes de Vaudémont

    À Sion et Vaudémont

    Catherine Guyon

    p. 189-228

    Texte intégral Les origines des églises de Sion et de Vaudémont Une présence chrétienne ancienne à Sion Saint Gérard et Sion Les églises de Sion et de Vaudémont jusqu’à la fin du xiiie siècle Les comtes de Vaudémont et la promotion des sanctuaires de sion et de Vaudémont au XIVe siècle La collégiale Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont La chapelle et la confrérie de Sion Les sanctuaires de sion et de Vaudémont à la fin du Moyen Âge : organisation, décor et mobilier Le premier sanctuaire de pèlerinage de Sion La collégiale de Vaudémont Conclusion Annexe Annexe 1. Registre concernant le sanctuaire de Sion et la collégiale de Vaudémont par Catherine Guyon N° 1 1065, 20 juin – Toul N° 2 1065 N° 3 1069 N° 4 1102, 6 juin – Toul N° 5 1106, 30 janv. – Ninfa N° 6 1119 N° 7 1124, 15 novembre -Latran N° 8 1132, 11 mars – Valence N° 9 1159 N° 10 1182 N° 11 1188 N° 12 1193 N° 13 1195 N° 14 1195 N° 15 Vers 1220 N° 16 1227, juillet N° 17 1326, 10 mars N° 18 1326, 10 mars N° 19 1325, 23 avril N° 20 1326, Ier août N° 21 1328, mai N° 22 1328, juillet N° 23 1331 N° 24 1331, décembre N° 25 1337, avril N° 26 1352, 11 juillet N° 27 1352 N° 28 1391, 23 février N° 29 1393, 5 septembre N° 30 1396, 26 décembre N° 31 1397, 6 décembre N° 32 1407, 15 octobre N° 33 1408, 22 novembre N° 34 1409, 1er juillet N° 35 1410, mai N° 36 1410, 9 juillet N° 37 1411 N° 38 1412 N° 39 1413 N° 40 1413, juin N° 41 1413, 2 novembre N° 42 1414, 6 juin N° 43 1417 N° 44 1418, 7 octobre N° 45 1418, décembre N° 46 1419, 17 avril – Toul N° 47 1419, 17 octobre – Vaudémont N° 48 1419, 2 décembre N° 49 1422, 6 mai N° 50 1424 N° 51 1424 N° 52 1424, 24 juin N° 53 1425, 27 mars N° 54 1425, 27 mars 1425, 17 avril N° 56 1425, 19 avril N° 57 1426, 9 avril N° 58 1426, 11 mai (fête de saint Gengoult) N° 59 1426, 29 décembre – Vaudémont N° 59 bis 1427, 13 septembre N° 60 1429 N° 61 1429, 25 juillet N° 62 1431, 17 février N° 63 1437, 26 mai N° 64 1437 N° 65 1437, 15 juin N° 66 1440, 19 septembre N° 67 1445, février – Vaudémont N° 68 1451, 10 août – Liverdun N° 69 1453 N° 70 1460, 9 novembre N° 71 1462, 5 décembre N° 72 1463, 17 juillet N° 73 1465, 29 novembre N° 74 1466, 4 juillet N° 75 1467, 4 novembre N° 76 1470, 31 août N° 77 1470, 7 décembre N° 78 1471, 1er avril N° 79 1475, 27 juin N° 80 1482, 2 mai N° 81 1482, 7 novembre N° 82 1489, 11 novembre N° 83 1491, 11 mai N° 84 1495 N° 85 1501 N° 86 1502 N° 87 1502, août N° 88 1502, 14 octobre N° 89 1505, 2 juin – Vaudémont N° 90 1507, 30 août N° 91 1509, 9 août N° 92 1509, 23 août N° 93 1510, 12 décembre – Vaudémont N° 94 1514, 1er avril N° 95 1514, 19 novembre – Vaudémont N° 96 1519, 15 octobre N° 97 1523, 4 avril N° 98 1530 N° 99 1539, 5 janvier N° 100 1541 N° 101 1541, 10 décembre N° 102 1543 N° 103 1546, 24 mars N° 104 1546, 11 avril N° 105 1546, 5 juin N° 106 1547 N° 107 1547, 18 octobre N° 108 1548, 7 avril N° 109 1548, 13 avril N° 110 1548, 16 juin N° 111 1549, 6 novembre N° 112 1550, 14 juin N° 113 1550, décembre Annexe 2. Charte d’érection de la confrérie de Notre-Dame de Sion par Jean-Christophe Blanchard et Catherine Guyon Ordre des sceaux dans l’état actuel de la charte : Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1« Il y a des lieux où souffle l’esprit », écrivait Maurice Barrés dans son célèbre roman, La Colline inspirée. En des pages inoubliables, il donnait l’exemple de la colline de Sion présentée comme un « autel paré de lumière pour le sacrifice divin », dominant majestueusement la plaine voisine et offrant un panorama exceptionnel sur la Lorraine centrale. Ce haut lieu spirituel tient en effet une place essentielle dans l’histoire lorraine, mais plus encore dans le cœur des Lorrains qui aiment s’y rendre en pèlerinage ou en promenade et ont l’habitude d’observer de loin la statue de la Vierge dressée au sommet de la flèche de sa basilique, telle une sentinelle familière et rassurante.... Mais beaucoup ignorent aujourd’hui que ce sanctuaire marial érigé au nord-est de la colline en forme de grand croissant n’était pas isolé, mais constituait le pendant d’une autre église, située au sud-est, la collégiale Saint-Jean-Baptiste, voisine du château des comtes de Vaudémont et aujourd’hui disparue.

    2Ces deux établissements, dont l’origine remonte au Moyen Âge, sont les fruits de la politique religieuse des puissants comtes de Vaudémont. Si cette collégiale de Vaudémont a été jusqu’à présent peu étudiée, Notre-Dame de Sion a fait l’objet d’une abondante production bibliographique, initiée au xviie siècle par les Tiercelins et poursuivie par les Oblats, puis par de nombreux hommes d’Eglise et des historiens lorrains1. Mais les différents auteurs traitent en général rapidement des origines médiévales et s’attardent davantage sur l’époque moderne et contemporaine où les archives sont plus abondantes.

    3La documentation concernant le Moyen Âge est, non seulement rare, mais aussi complexe, puisqu’elle laisse de nombreuses zones d’ombre et présente parfois des contradictions. Nous avons donc tenté de reprendre le dossier, en revenant aux sources matérielles et textuelles par la constitution d’un corpus de chartes (dont nous donnons un regeste inédit en annexe, assorti d’une édition de la charte d’érection de la confrérie de 1396) et en replaçant Sion dans ses relations avec l’importante collégiale Saint-Jean-Baptiste et les comtes de Vaudémont.

    Les origines des églises de Sion et de Vaudémont

    4La plus ancienne histoire de Notre-Dame de Sion, celle du Père Vincent, rédigée en 1698 ne fait pas état comme dans de nombreux sanctuaires mariaux de récits de miracles ou de la découverte fortuite d’une statue dans un buisson comme à Notre-Dame de l’Epine ou Notre-Dame d’Avioth, mais relate simplement une fondation réalisée au xe siècle par l’évêque de Toul, saint Gérard auquel la Vierge aurait « révélé le désir de se voir honorée en ce lieu »2. L’auteur ne précise pas d’ailleurs s’il s’agit d’une simple inspiration ou d’une apparition. Toutefois, on ne conserve dans les archives aucun acte de saint Gérard concernant Sion. Plus troublant encore, la Vita3 de ce prélat et les Gesta episcoporum rassemblant les notices biographiques des évêques de Toul ne font nullement état de cette fondation. Toutefois, le Père Benoît Picard, dans sa Vie de saint Gérard, estime que « la tradition n’est pas tout à fait suspecte »4, tradition que Dom Augustin Calmet, pourtant proche des sources, n’hésite pas à reprendre à son compte dans sa Notice de la Lorraine et à rappeler dans une requête adressée en 1735 à la régente Elisabeth-Charlotte5. De même, la dédicace à saint Gérard de l’église paroissiale de Praye-sous-Vaudémont et le bas-relief du xixe siècle du tympan du portail de l’actuelle basilique attestent de la persistance de cette tradition concernant le prélat toulois.

    5Qu’en est-il réellement ? Qui fut à l’origine de ce sanctuaire ? Quel fut le rôle exact de saint Gérard ? L’analyse de la documentation conservée, tant écrite que matérielle, apporte des éléments d’éclaircissements.

    Une présence chrétienne ancienne à Sion

    6L’archéologie révèle d’abord que l’occupation de la colline ne date pas du xe siècle. Dès l’Âge du Fer la butte de Sion fut occupée par une population aristocratique et vouée à des activités artisanales. Elle fut probablement fortifiée au Bronze final, puis dotée d’un puissant rempart au Hallstatt protégeant un important centre de pouvoir de « princes celtes ». Devenue un oppidum des Leuques, elle constitua une étape importante sur les voies de commerce, en relation avec le Jura, la Bourgogne, le Massif central et la vallée du Rhône6. À la période gallo-romaine, elle fut transformée en un vicus où l’on vénérait Mercure, dieu du commerce, et Rosmertha, déesse de la fécondité, dont il reste une statue aux seins nus, exposée au musée de Sion, ainsi que des épitaphes conservées au Musée lorrain. Des fouilles récentes ont révélé un habitat gallo-romain et une voie romaine sous l’actuelle rue Notre-Dame. La continuité du peuplement au haut Moyen Âge est attestée par la nécropole des Grands Champs (ive-ve siècles) située en dehors de l’oppidum (qu’il convient de rapprocher des tombes mises au jour dans les localités voisines de Chaouilley, Brailleville, Tanconville et Tramont7), ainsi que par la découverte de tessons des viiie-xie siècles8.

    7Située sur des routes empruntées par les commerçants et les militaires, Sion fut précocement gagnée au christianisme, comme le prouve une inscription du ve concernant un enfant dénommé Nicetius qui « maintenant repose dans ce tombeau » et, qui, « avec le Christ au ciel, selon sa foi profonde, ressuscitera »9. De même, l’orientation vers l’est des tombes des Grands Champs ferait aussi penser à des sépultures chrétiennes. Par ailleurs, un manuscrit de la fin du xviie et début xviiie siècle, œuvre d’un Jésuite, le Père Vinot de Froville, aujourd’hui conservé à la bibliothèque du séminaire de Saint-Dié, cité par le Père Didrit,10 fait état de la présence à Sion au haut Moyen Âge d’un vieil ermite auquel la Vierge Marie serait apparue vers 647. L’auteur produit même une gravure montrant ce saint homme en prière avec, au second plan, la colline. Ce récit, pourtant rarement repris par les historiens, ne semble pas invraisemblable -puisqu’il existait de nombreux ermitages dans le nord de la Gaule au haut Moyen Âge- mais ne peut être prouvé par d’autres sources11…

    8La documentation concernant cette période fait davantage mention d’un pagus du Saintois qui doit probablement son nom à Sion, sous la forme latine de Seuntensis, Sementensis, Sugintensis et la forme vernaculaire de Séjon. Les sources écrites livrent les noms de plusieurs comtes ayant géré ce pagus qui avait effectivement pour centre la colline fortifiée de Sion, qui fut, au viie siècle, l’objet de rivalité entre Thierry roi de Bourgogne et Théodebert roi d’Austrasie qui l’emporta, puis passa sous différents contrôles, notamment celui de Louis le Germanique, roi Haute-Lotharingie12. Mais Sion perdit au fil des siècles sa fonction défensive et semble avoir été progressivement abandonné13.

    Saint Gérard et Sion

    9Les archives révèlent que dans les décennies du xe siècle, il appartenait, non pas à des aristocrates, mais aux évêques de Langres qui les donnèrent à leurs confrères toulois. Selon les Gesta episcoporum Tullensium14, en effet, l’évêque lingon Achard (948 et 970)15 céda à saint Gauzelin de Toul trois domaines qu’il possédait dans ce diocèse : Bouzemont (commune du canton de Dompaire dans les Vosges), Orsaville (village disparu du comté de Vaudémont) et Sejons (Sion), en échange du monastère Saint-Gengoult de Varennes-sur-Amance16, qui se trouvait aux portes de sa ville épiscopale de Langres17.

    10Situé à proximité d’une source aux vertus curatives qui attirait les pèlerins, ce monastère avait été érigé sur le tombeau d’un saint aristocrate de l’époque carolingienne connu pour sa pitié, assassiné par son épouse et considéré comme un martyr. Il figurait parmi les abbayes bourguignonnes tombées dans le lot de Louis le Germanique à l’occasion du partage du royaume de Lothaire à Meersen en 870. Avant 922, il fut donné aux évêques de Toul dans des conditions mal connues, même si les évêques de Langres en revendiquaient la possession. Finalement, l’évêque Achard le récupéra lors de l’échange évoqué avec saint Gauzelin (922-962), un échange souvent daté de 95518, mais pour lequel on ne conserve aucun acte diplomatique19. Toutefois, cette convention eut réellement lieu, puisqu’elle fut confirmée par des chartes postérieures qui permettent d’affirmer qu’elle fut conclue entre 948 et 963 et marquait l’aboutissement d’un procès opposant évêques de Toul et de Langres. Toutefois, quelques années plus tard, saint Gérard, successeur de Gauzelin, regrettant la perte de cette abbaye, obtint du prélat langrois, Achard ou de son successeur Guerry (970-980), une relique de saint Gengoul pour laquelle il fit construire, avant 978, une église à l’intérieur de sa cité épiscopale, église qui devait devenir la puissante collégiale Saint-Gengoult20. Il remit ensuite en cause l’accord conclu entre saint Gauzelin et Achard : il souhaita obtenir davantage de compensations et revendiquer le monastère de Varennes. Le conflit s’envenima sous l’épiscopat du successeur de Guerry, Brun de Roucy (980-1016), qui se maintint par la force dans cette abbaye et se plaignit du préjudice moral causé par l’évêque de Toul. Prétendant à une compensation, il s’empara alors du monastère de femmes de Poulangy, situé dans le diocèse de Langres, mais donné entre 906 et 911 à Dreux, évêque de Toul (906-922)… Cette longue querelle aux multiples rebondissements, qui se termina en défaveur des évêques de Toul21, avait, cependant, permis à ces derniers d’entrer au milieu du xe siècle en possession de la colline de Sion et d’en faire ensuite cadeau à Saint-Gengoult de Toul.

    11C’est dans la confirmation des biens de cette collégiale en 1065 lors de sa refondation par l’évêque Udon22 qu’apparaît pour la première fois l’« ecclesiam Semitensem ». La charte précisant qu’elle fut « ab antiquo tempore datam » par les évêques de Toul23, on peut raisonnablement penser qu’elle faisait partie de la dotation initiale donnée par saint Gérard ou qu’elle fut cédée par l’un de ces proches successeurs. Ainsi, la tradition faisant de saint Gérard le donateur de la colline à Saint-Gengoult ne peut être prouvée, mais reste plausible. En tous cas, cette charte de 1065 est confirmée par l’empereur Henri IV qui cite l’église « Semitensem », puis, en 1102, dans les mêmes termes par l’évêque de Toul Pibon, et, en janvier 1106, par le pape Pascal II24.

    Les églises de Sion et de Vaudémont jusqu’à la fin du xiiie siècle

    12Mais à quoi correspond ce site de Sion au xie siècle ? La charte de 1065 fait état d’une « église »25, mot repris par l’empereur Henri IV et les papes Pascal II (1106), Callixte II (1124)26, Innocent II (1132)27, Lucius III (1182)28 et Célestin III (1195)29. Il s’agit alors d’une église paroissiale dont le territoire englobe Vaudémont, Saxon et Praye. En fait, Sion semble avoir été l’église mère du secteur. Elle fut certainement l’une des plus anciennes du Xaintois ; c’est autour d’elle que se développa par la suite le doyenné du Xaintois. En ce qui concerne le site Vaudémont, la toponymie – il s’agit d’un patronyme germanique du haut Moyen Âge – et l’archéologie (absence de traces d’occupations antiques) révèlent qu’il n’apparaît que modestement à l’époque mérovingienne et qu’il ne possédait pas alors d’église paroissiale. Ce n’est qu’à partir du xie siècle que le centre de gravité de la population se déplaça de Sion à Saxon et surtout à Vaudémont, lorsque Gérard Ier, fils de Gérard d’Alsace et frère du duc de Lorraine Thierry Ier, prit le titre de comte de Vaudémont30. Une bulle de Pascal II de 1106 cite en effet l’« ecclesiam Seuntensem cujus parochiani habitant in Vadonismonte »31. En 1411, lors d’un procès opposant Saint-Gengoult à la collégiale de Vaudémont, il est rappelé les origines de cette localité : « una villa dicta et appelata villa de Waudemonte murris clausa, habens magnum populum utriusque sexus, olim carens capella » et on rappelle encore plus loin « olim carens quacumque ecclesia »…32.

    13L’analyse des chartes révèle qu’il n’y avait toujours pas d’église en 1159. Mais celle-ci semble avoir été érigée peu après, et en tous cas avant 1193, probablement à l’instigation des comtes de Vaudémont, puisque ceux-ci interviennent nettement dans le premier acte la concernant : en 1193, Eudes de Vaudémont, évêque de Toul, fait savoir que son père, le comte Hugues, et son frère Geoffroy ont cédé la sixième partie des dîmes de Fraisne et de Frénelle à la collégiale Saint-Gengoult de Toul « in usu presbyteri qui serviet ecclesia Wadonismontis et de dono ejusdem comitis quolibet anno modum frumenti ad sustentationem ejusdem presbyteri »33, ce qui est approuvé dans la bulle du pape Célestin III en 119534. Le pouillé du diocèse de Toul en 1402 qui, dans sa première partie reprend un autre plus ancien de 1303, la signale comme une église paroissiale d’une valeur de 15 livres et précise, dans la seconde partie, que saint Gengoult en est le patron35.

    14Mais l’analyse des chartes appelle aussi des remarques d’ordre linguistique. Pour désigner Sion, le mot utilisé jusqu’en 1106 est celui de Seuntensis en latin, voire de Semitensis et de Séjons en langue populaire. Toutefois, en 1119, dans charte de l’évêque de Toul, Riquin de Commercy, le site prend pour la première fois le nom de Sion sous la forme Syon36 d’inspiration grecque. Cette forme est ensuite constamment utilisée et se substitue totalement à la première. Le mot de Sion évoque bien entendu la montagne biblique, la cité de David, le cœur de la ville de Jérusalem, où se situent le Cénacle, mais aussi le lieu de la Dormition de la Vierge Marie qui y aurait passé ses derniers jours et y serait décédée. Très vite, un lieu de pèlerinage se constitua à l’emplacement de sa dernière habitation, même si son tombeau vide (son corps étant élevé dans la gloire du ciel) se trouve dans la vallée de Josaphat, lieu du transitus37.

    15Faut-il imaginer une déformation due à un scribe appartenant à l’Eglise pétri de références bibliques, qui aurait fait apparaître fortuitement ce mot sous sa plume, frappé par la similitude phonétique ? On peut répondre avec une certaine assurance par la négative, car le nom de la colline a changé radicalement, effaçant définitivement la forme ancienne. On peut donc supposer qu’il s’agit là d’un changement volontaire qui ne peut être qu’en lien avec la Terre sainte, en cette période de croisades, croisades auxquelles les comtes de Vaudémont prennent une part active, puisque Gérard Ier (1072-1120) participa à la première d’entre elles et son fils Hugues Ier (1108-1165) à la deuxième (1147) avec son cousin Henri de Lorraine, évêque de Toul38. De plus, cette toponymie inspirée par la Palestine n’est pas un phénomène isolé. Il existe ainsi un prieuré de Sion fondé en 1097 près de Neufchâteau pour abriter les reliques de l’apôtre saint Jacques, décapité sur le Mont Sion à Jérusalem sur l’ordre du roi Hérode. En dehors de la Lorraine, on relève de nombreux cas : près de Brive en Corrèze, notamment, le bourg de Nazareth doit son origine à une léproserie fondée par Raymond Ier, vicomte de Turenne, de retour de croisade. De même, on dénombre dans l’espace français, cinq autres « Nazareth », un « Cana » (canton de Brive), deux « Béthel », cinq « Bethléem », trente-et-un « Calvaire », un « Jaffa », cinq « Jérusalem » et dix « David ». Quant à Sion, on connaît cinq autres localités françaises de ce nom, ainsi qu’une montagne en Haute-Savoie39. On pourrait aussi ajouter, hors de France, de nombreux exemples…

    16En Saintois, l’église de Sion, dédiée à la Vierge sous le vocable de sa Nativité, fêtée le 8 septembre, est desservie par un curé et un vicaire nommés par le patron de la cure, la collégiale Saint-Gengoult de Toul qui maintient une forte présence sur la colline de Sion où l’on célèbre solennellement la fête de son saint patron. En 1159, une charte de l’évêque Henri de Lorraine établit ainsi que le desservant de Sion percevra la moitié des offrandes laissées à la Saint-Gengoult40. En 1227, lors d’une transaction entre les Gengoulfins et le vicaire Garnier il est rappelé que ce dernier touchera, à l’occasion de cette fête, la moitié des dons et versera de surcroît 10 francs au chapitre toulois. L’église a le rang paroissial, puisqu’il est question des offrandes en pain et vin faites aux enterrements ou lors des trentains grégoriens et dont le produit était partagé entre le chapitre et le vicaire. Il est question aussi des dîmes perçues sur le territoire paroissial qui englobe la chapelle de Chaouilley. Mais l’église présente la particularité d’accueillir aussi des pèlerins : le vicaire perçoit ainsi seul « un droit en denier à cause des confessions et des pèlerinages »41. L’acte dont nous n’avons qu’une traduction française partielle n’en dit malheureusement pas plus, toutefois, il est clair qu’il ne s’agit pas là d’un culte à saint Gengoult, puisque la collégiale renonce au produit des pèlerinages, intégralement versé au vicaire : on peut donc raisonnablement penser qu’il concerne un culte à Vierge Marie, à rapprocher du toponyme de Sion probablement inspiré de la Terre sainte.

    Les comtes de Vaudémont et la promotion des sanctuaires de sion et de Vaudémont au XIVe siècle

    17Jusqu’au début du xive siècle les comtes ne semblaient guère s’intéresser à la colline de Sion : Henri Ier (1216-1279) et Henri II (1279-1299) auraient même été jusqu’à piller le site42. Toutefois, des changements majeurs sont survenus au cours de ce xive siècle, puisque les comtes sont intervenus activement pour réorganiser la vie religieuse en érigeant une collégiale à Vaudémont et en fondant, à Sion, une confrérie autour de la statue de la Vierge Marie.

    La collégiale Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont

    18En 1326, en effet, Henri III prit l’initiative d’instituer une collégiale dédiée à saint Jean-Baptiste. Cette fondation s’inscrit en fait dans une série de créations de collégiales au xive siècle par des membres de grands lignages, à côté de leurs châteaux. C’est ce qui s’est produit à Darney (1309), Trognon (1311), Bar-le-Duc (1315), Apremont (1317), Hattonchâtel (1328), Briey (1331), à Einville (1334) et Nancy (1339)43. Mais cette fondation à Vaudémont est aussi liée à la personnalité d’Henri III, connu pour sa piété. Le comte, qui s’était rendu en Terre Sainte et à Compostelle, avait obtenu en 1316 plusieurs indulgences du pape Jean XXII l’autorisant à posséder un autel portatif pour faire célébrer la messe partout où il voudrait44. De même, il a fondé, en 1328, un hôpital à Châtel45. Etant arrivé au pouvoir après la guerre opposant le comte de Bar, son suzerain, et le duc de Lorraine dont il était le beau-frère et qui l’avait emporté, il avait opté pour une politique de bonne entente avec le duché. Son règne marque une période de paix qu’il mit à profit pour redresser le bourg de Vaudémont affaibli par le conflit et les épidémies46. L’érection de cette collégiale, qui s’inscrit pleinement dans cette politique, se fit par étapes. Le 6 février 1326, Henri III se présenta en personne devant les chanoines de Saint-Gengoult pour solliciter leur approbation47. Ayant obtenu une réponse positive, il fonda officiellement, le 10 mars 1326, avec l’assentiment de Geoffroy curé « de Saxon et de Vaudémont » une « chapelle » dédiée à saint Jean-Baptiste, desservie par une petite communauté de six chanoines séculiers, chargés « d’accroître le culte divin et de prier pour le salut de son âme et de celle de son épouse Isabelle de Lorraine ». Il était prévu que le supérieur, ayant le titre de prévôt, prêterait chaque vendredi après les Cendres un serment de fidélité au chapitre de Toul. Il est à noter que le terme utilisé pour décrire l’édifice religieux est celui de « chapelle », une chapelle qui avait toutefois le droit de posséder un cimetière et des cloches et dont les revenus (cire, pain, vin, argent, produit des funérailles) étaient partagés par moitié entre les chanoines de Toul et ceux de Vaudémont48. Mais la collégiale fut refondée vingt ans plus tard par le comte Henri V de Joinville-Vaudémont qui fit passer de six à neuf le nombre de chanoines et acheva la construction d’une véritable « église » dans laquelle on put célébrer l’office divin le 11 juillet 135249. Le retard s’explique par la conjoncture (difficultés économiques croissantes, début de la guerre de Cent Ans entraînant des passages répétés de troupes et, en 1349, arrivée en Lorraine de la tristement célèbre peste noire), mais aussi par le changement de dynastie qui donna plus d’ampleur au projet initial sur le modèle de la collégiale Saint-Laurent de Joinville.

    19Celle de Vaudémont était placée sous le patronage de saint Jean-Baptiste, représenté sur le sceau portant l’agneau de Dieu50. Le prévôt, on l’a dit, en assurait la direction : au fil des chartes apparaissent les noms de Jean le Piton en 1341, Jean d’Estreval en 1411, Hugues Guichard en 1514 et Hugues du Mont-Saint-Jean en 155051. Aux six chanoines initiaux sont venus se joindre trois autres sous le comte Henri V, puis un dernier en 140752. Ces chanoines étaient effectivement neuf en plus du prévôt, soit dix, lors d’un important procès en 141153. Le nombre resta inchangé jusqu’à la disparition du chapitre au xviiie siècle. Tous étaient nommés par le comte de Vaudémont qui revendiquait le titre de « co-chanoine » ; le relais fut pris au xve siècle pris par ses descendants de la maison de Lorraine. Outre les prévôts, les archives livrent les noms de quelques chanoines : Guerry de Gevaincourt cité en 1326 et 133154, Jean Hannequin en 1374 et 1378, Jean de Rozelieures en 1371, Jean de Thorey entre 1371 et 1378, Jean Noize en 1396, Jean Jaquette entre 1396 et 1399, Jean Colard entre 1400 et 1411, Etienne de Vaudémont en 1410, Henri Jaquette en 1411, Walther de Vitrey, Walter Thibaut, Jean de Guingney, Jean de la Haye et Nicolas de la Haye en 1411, Henri le Pignon entre 1402 et 141155, Nicolas Gérard entre 1530 et 154756. Ces noms évoquent souvent des localités des environs de la collégiale (Vaudémont, Dommarie, Vitrey, Thorey ou, plus loin, Rozelieures en Bayonnais) et laisseraient présager d’un recrutement local.

    20Comme leurs homologues de Joinville depuis 138957, les chanoines de Vaudémont portaient une aumusse grise. Cette pièce de vêtement suscitait d’ailleurs la colère des Gengoulfins qui, eux, n’étaient pas autorisés à l’utiliser en dehors de leurs murs, puisqu’elle était réservée au chapitre de la cathédrale de Toul, comme cela leur fut rappelé lors de plusieurs procès58. Les chanoines de Saint-Jean-Baptiste étaient chargés de la célébration du culte dans la chapelle du château59, ainsi que dans le bourg de Vaudémont destiné à accueillir une population plus importante car ils étaient curés de la paroisse de la localité dédiée à saint Gengoult, mais aussi de quelques autres paroisses des environs. On découvre dans les archives Etienne de Vaudémont (1410), puis Henri Jacquette (1411) curés de Vitrey ; Jean d’Estreval (1411) curé de Dommarie ; Walter Thibaut (1411), puis Hugues Guichard (1514) curés de Vaudémont ; Nicolas Gérard (vers 1530) curé de Vaudémont et Dommarie. Outre ces tâches pastorales, les chanoines devaient tenir la chancellerie comtale et, comme ceux de Joinville,60 une école, citée dès 132561. Peut-être, jouent-ils également un rôle dans la gestion de l’hôpital de Vaudémont (un hôpital mal connu qui apparaît dans les textes depuis 145762) et l’administration des sacrements aux malades.

    21Restreint au xive siècle, le temporel se développe au xve siècle au lendemain des troubles qui affectèrent la Lorraine en général et le Saintois en particulier : en 1398, Ferry de Rumigny fit ainsi allusion « à la grande pauvreté et misère de nostre pays et terre de nostre contey de Vaudémont que audict pays estoit adevenu par les guerres et pestillances »63. La collégiale a bien entendu souffert des guerres, puisqu’une charte de 1425 rappelle les guerres, les mortalités et « diminution de peuple » qui entraînèrent une baisse de ses revenus64. Mais elle semble mieux s’en sortir que la plupart des paysans et même de petits seigneurs des environs contraints de lui vendre leurs biens ou de lui emprunter de l’argent comme le révèlent plusieurs chartes entre 1462 et 147065.

    22À la fin du Moyen Âge, la collégiale a ainsi réussi à se constituer un temporel modeste, mais non négligeable. Très concentré, il ne dépasse guère un rayon de 10 km autour de Vaudémont. Il est constitué de quelques églises paroissiales unies par bulles pontificales à la collégiale (Hardeval66, Forcelles-Saint-Gorgon67, Vitrey68, Puxe69 et Diarville70) et d’une partie des dîmes de Vaudémont71 et Hardeval72. Les chanoines ont aussi le droit de nommer le desservant de la chapelle de Courcelles fondée peu avant 1411 et des églises de Hammeville et Vitrey73. Ils perçoivent également des revenus sur la halle de Vézelise à Noël et à la Saint-Jean-Baptiste74 et sur la vente du parge (amendes dues sur les dommages causés par les bestiaux) de Bouvraincourt75 auxquels s’ajoutent le droit de passage à travers le comté de Vaudémont échangé en 1399 contre une rente annuelle de sept florins76, ainsi que deux muids de sel par an à Salonnes77. Ils lèvent des cens et rentes à Chaouilley78, Saxon79, Vaudémont80, Grimonviller81 et Favières82. Ils possèdent des nombreux biens fonciers : un gagnage à Hardeval83, des terres à Courcelles84, Thorey85, Gélaucourt86, Fécocourt87, Batigny88, Hainville89 et Dommarie90, des prés à Gélaucourt91, Chaouilley92 et Favières93 et un meix et un étang à Favières94. Ils sont propriétaires des moulins de Favières95 et de Gélaucourt (le Grolot)96. Ils avaient reçu le four de Vaudémont qu’ils durent céder en 142997, mais aussi le four banal d’Ognéville98 et les revenus de celui de Chaouilley99,

    23Fondateurs du chapitre, les comtes de Vaudémont en furent aussi les premiers bienfaiteurs. Deux d’entre eux, Henri III et Antoine, y firent célébrer leur obit100. La veuve du second, Marie d’Harcourt laissa en 1489 par testament 100 écus d’or qui furent convertis en une rente sur le sel à Salonnes101. Henri V de Joinville-Vaudémont et son épouse Marie de Luxembourg avaient, pour leur part, cédé le four et le moulin banal de Fécocourt102. La collégiale bénéficia aussi du large soutien des vassaux des comtes : ce fut le cas d’Henri de Fécocourt, bailli du comté de Vaudémont, seigneur de Thélod, et son frère Jean de Fécocourt en 1425103, de Gérard de Pfaffenhoffen104, bailli du comté de Vaudémont, seigneur de Thélod en 1531105 et de Jean du Chastel, écuyer, qui confirma les donations de ses prédécesseurs en 1425106.

    24Prenant de l’importance, le chapitre de Vaudémont accepta de plus en plus mal la tutelle de Saint-Gengoult symbolisée par le serment annuel et chercha à s’en affranchir. En 1411 le prévôt Jean d’Estreval refusa de le prêter : il en résulta un long procès qui se solda par la victoire des Gengoulfins107. Le prévôt dut continuer à prêter serment : on en conserve la trace dans les archives jusqu’en 1415108. Ce n’est qu’en juillet 1466, à la suite de l’intervention de Ferry de Vaudémont, que les chanoines purent enfin se libérer de cette obligation, en contrepartie du versement de 40 gros de cens annuels109. Enfin, comme Saint-Laurent de Joinville, la collégiale Vaudémont avait obtenu l’exemption110 : le 14 mai 1451 le pape Nicolas V l’a ainsi soustrait à l’ordinaire, la rattachant directement au pape111. Mais elle restait toujours sous l’étroit contrôle des comtes de Vaudémont.

    La chapelle et la confrérie de Sion

    25Selon la tradition transmise par le Père Vincent dans son édition de 1698 et sans cesse reprise, ce sont aussi les comtes de Vaudémont, en l’occurrence, Henri III et son épouse, qui auraient fondé vers 1325 la chapelle de Sion destinée à abriter une statue de la Vierge qu’ils auraient offerte112. Or, les archives ne renferment aucune trace de fondation à Sion à ce moment-là113, mais elles mentionnent la création en 1337, d’une chapellenie à l’autel Notre-Dame dans la collégiale de Vaudémont114 instituée en 1326 (dans le nouveau style, donc en 1325 dans le texte brut) : y aurait-il eu une confusion entre les deux sanctuaires ? ou y a-t-il eu réellement des créations presque contemporaines dont seuls les actes concernant Vaudémont auraient été conservés ? Les deux solutions sont envisageables. Si l’on prend en compte les vestiges matériels, il s’avère que le chevet de l’actuelle basilique de Sion correspondant à la chapelle primitive est bien datable du xive siècle, cependant, on ne peut donner davantage de précisions. Quant à la statue, elle fut détruite à la Révolution ; toutefois, grâce à des dessins du xviie siècle, on en connaît l’allure générale : son style de Vierge allaitant plaide aussi en faveur du xive siècle, mais là encore on ne peut dire plus. Bref, il est possible qu’Henri III et son épouse soient réellement à l’origine de cette chapelle au début du xive siècle, mais il est très possible aussi que celle-ci ait été fondée un plus tard dans ce siècle, peut-être sous leurs successeurs Ferry Ier et Marguerite de Joinville-Vaudémont.

    26En effet, c’est lors de la création par ces derniers d’une confrérie que Sion émerge de l’obscurité. Cette fondation datée du 26 décembre 1396 est l’œuvre de Ferry Ier de Rumigny, fils cadet du duc de Lorraine Jean Ier, troisième époux de Marguerite de Joinville titulaire du comté de Vaudémont. Cette dernière avait manifesté à plusieurs reprises une profonde dévotion pour la Vierge Marie et établit par testament de 1387 une chapellenie dans la collégiale de Joinville à l’autel Notre-Dame où elle élit sépulture115. De même, Ferry de Lorraine fonda en 1408 deux chapelles, l’une à la collégiale de Vaudémont dédiée à la Vierge et à saint Jacques, l’autre à Sion consacrée à la Vierge et à saint Antoine116. En 1409, lorsqu’il partit en pèlerinage en Terre Sainte, il alla d’abord prier la Vierge à Sion le 25 mars, jour de l’Annonciation117, puis, le 29 mars de la même année institua une messe à l’autel Notre-Dame de Joinville, ainsi que des offices particuliers aux grandes fêtes mariales : 15 août, 8 septembre, 8 décembre et 25 mars118.

    27Il n’est donc guère étonnant que le comte et son épouse aient placé la confrérie de Sion sous la protection de la Mère de Dieu. La charte, promulguée le lendemain de Noël 1396, précise en effet que Ferry de Lorraine et Marguerite de Joinville, des chevaliers, dames, écuyers et bourgeois, ont fondé « une confrairie et sollempnité » dans l’église de Sion sous le vocable de « l’Assomption de la Vierge ». Les conditions d’entrée sont indiquées : il faut être « gentilhomme ou franc-bourgeois », être admis par les confrères et verser deux florins qui serviront à payer un prêtre qui célébrera une messe chaque samedi. Les membres s’acquittent d’une somme annuelle : deux florins pour le comte et son épouse, deux florins par couple de chevaliers et un florin pour une personne seule. Cet argent est versé à un « receveur » élu pour un an par les confrères et qui, au début de chaque année, doit rendre des comptes de sa gestion et remettre le bâton de la confrérie qui pourra toutefois être conservé par l’un des membres par dévotion. Les confrères sont tenus de venir chaque année à Sion le jour de l’Assomption et, sous peine d’une amende de trois gros, de porter huit jours avant et huit jours après, une « image de Notre-Dame » en argent, en peinture ou en broderie. Seuls trois motifs d’absence (maladie, défense de son honneur et de son héritage) sont acceptés et un remplaçant doit être envoyé. Tout confrère doit laisser par testament un franc à la confrérie qui, lors de son décès, fait chanter trois messes hautes (du Saint-Esprit, de Notre-Dame, de Requiem) et offre une quarte de cire en luminaire, tandis que chaque confrère fait célébrer, à ses frais, une messe où il veut. La confrérie s’efforce également de maintenir la paix entre les membres et de résoudre les conflits qui peuvent les opposer. Enfin, si l’un d’eux est excommunié « pour excès d’honneur » et n’a pas de quoi se faire absoudre, les membres doivent payer pour lui. La charte se termine par une liste de confrères, qui sont au total 36119.

    28Ce document dont on vient de donner l’analyse appelle plusieurs réflexions. Il s’agit tout d’abord d’une confrérie organisée autour des comtes de Vaudémont et totalement sous leur contrôle. Ferry de Lorraine et sa femme, les instigateurs, y ont associé leur fils, ancrant ainsi la confrérie dans le lignage. D’autres membres de la famille de Marguerite y participent : sa sœur Alix de Vaudémont, son demi-frère, le bâtard de Vaudémont, et un proche parent, Jean de Thélod. On trouve ensuite ses vassaux, (Geoffroy de Fontenoy, Ferry de Germigny, Henri et Perrin de Fécocourt…), ainsi que des officiers et agents de l’administration de Vaudémont (Simon de la Neufville, maître d’hôtel, Husson de Vézelise, porte-scel) et de Joinville (Mengin Maubert120) et même des bailleurs de fonds comme Barthelémy d’Ast121. Les autres membres sont des nobles proches des Vaudémont, même si certains sont au service des ducs de Lorraine, comme Guy et Jean d’Haroué. Certes, les confréries fonctionnent généralement comme des familles élargies122, mais d’une manière générale le recrutement de celle-ci est très aristocratique, même si des bourgeois sont admis : à la lecture de la liste, il ressort que les chevaliers sont les plus nombreux.

    29Cette remarque invite à s’interroger sur la nature de cette confrérie : le titre communément donné par les ouvrages historiques depuis le Père Vincent de 1698123 est celui de « confrérie des chevaliers de Notre-Dame de Sion ». Or, le comte et son épouse entendent fonder, rappelons-le, une « confrairie et sollemnité en l’eglise de Nostre-Dame de Syon en lonnour de la glorieuse benoiste Vierge Marie au jour de sa benoite Assumpcion » : il n’est pas alors question d’une confrérie de chevaliers, mais d’une confrérie de dévotion sous le vocable de la Vierge. Pourtant, la notion de chevalerie est très présente dans le texte qui se situe dans le contexte de la fondation de nombreux ordres de chevalerie : ceux de la Jarretière institué par le roi d’Angleterre Edouard III (1348), de l’Etoile (1351) par le roi de France Jean le Bon, de l’Ecu d’or (1364) par Louis de Bourbon ou de la dame Blanche à l’écu vert (fin xive siècle) par le maréchal de Boucicaut124. La charte est d’ailleurs prise quelques mois seulement après une défaite qui décima la chevalerie, celle de Nicopolis le 25 septembre 1396, à laquelle le beau-frère du comte de Vaudémont, Thiébaut de Neufchâtel, trouva la mort, ainsi que de nombreux Lorrains. Comme les ordres de chevalerie125, cette confrérie s’efforce de rassembler la noblesse derrière une autorité, celle du comte. De même, le mot de « chevalier » revient à plusieurs reprises dans la charte, puisque l’on prévoit une taxe d’entrée de deux florins par couple de chevaliers et l’une des valeurs essentielles de la chevalerie est nettement rappelée : l’honneur. Le désir de limiter les conflits et de les résoudre en interne se rapproche également des statuts d’ordres de chevalerie126. Mais la confrérie s’en distingue nettement par le fait qu’il n’y a aucun but militaire affiché, ni aucun autre idéal moral lié à la chevalerie. De plus, les archives lorraines n’ont jamais livré, jusqu’à présent, de noms de personnes se présentant comme « chevaliers de Notre-Dame de Sion ».

    30Il donc s’agit bien d’une confrérie de dévotion, certes, un peu particulière. Faut-il imaginer qu’elle devait précéder un ordre de chevalerie qui n’aurait finalement pas été constitué ? cela est possible, mais il semble surtout que cette fondation avait pour objectif de fédérer un groupe social bien défini, les vassaux, les nobles et les principaux agents de l’administration autour du comte Ferry et de son épouse à partir du pèlerinage de Sion auquel ils étaient étroitement liés. Mariés depuis peu, ils avaient reçu le 10 janvier 1395 les hommages de leurs vassaux parmi lesquels se trouvent la plupart des membres de la confrérie. Restée stérile lors de ces deux précédents mariages, la comtesse Marguerite avait enfin donné naissance à un héritier, ce qui permettait d’asseoir la nouvelle dynastie. Cette charte pourrait donc être interprétée comme la volonté d’assurer dans le cadre d’une « famille élargie » une cohésion autour du lignage conforté par la naissance d’Antoine, encore bébé, mais nettement associé.

    31Loin d’être réservée aux hommes, la confrérie est mixte. On y entre en couple (neuf), mais des femmes seules (six) ou veuves (deux) sont aussi admises. Au total hommes (dix-neuf) et femmes (dix-sept) sont presque à égalité. Par contre, cette confrérie reste laïque : aucun homme d’Eglise n’y figure. Faut-il y voir une volonté d’exclure les chanoines de Saint-Gengoult avec lesquels les comtes de Vaudémont n’entretiennent pas d’excellentes relations ? cela est possible, mais n’explique pas l’absence des chanoines de Vaudémont… Il y aurait manifestement le désir de créer un mouvement de laïcs. Ce mouvement a, en fait, trois objectifs. Le principal est la dévotion à « l’image de Notre-Dame de Sion ». Chaque confrère s’engage, sous peine d’amende, à porter une représentation de la Vierge durant quinze jours autour du 15 août. On lui laisse le choix de ce type de représentation : une médaille en argent, une broderie ou une peinture. Il y a de forte chance qu’elle s’inspire de la statue de Notre-Dame de Sion, mais rien ne permet de l’affirmer. Mais, par ce signe distinctif, les confrères deviennent les propagateurs du culte marial de Sion. De même, ils sont tenus à se rendre en pèlerinage sur la colline le 15 août ; seules des absences justifiées sont autorisées et un remplaçant doit être envoyé. Par ailleurs, une messe pour les confrères a lieu chaque samedi, jour de la Vierge, dans la tradition chrétienne. Enfin, lors du décès d’un membre, sur les trois messes célébrées, l’une est dédiée à la Vierge, tandis qu’une quarte de cire est offerte au sanctuaire de Sion. Toutefois, cette dévotion reste communautaire et ne se traduit pas comme c’est le cas dans certaines confréries, notamment d’Europe du Nord, d’Italie et de la vallée du Rhin, par une intériorisation de la vie religieuse dans le cadre de prières ou d’exercices spirituels127. La charte ne mentionne pas non plus d’œuvres de miséricorde, c’est-à-dire de soin aux malades, pauvres, pèlerins, prisonniers ou mourants, comme c’est pourtant fréquent dans les confréries de la fin du Moyen Âge128. De même, le repas confraternel qui rassemble les confrères le jour de la fête de la confrérie et en assure la cohésion n’est pas mentionné.

    32La charte insiste pourtant sur la solidarité entre les membres qui s’exprime en cas d’excommunication de l’un d’entre eux : les confrères doivent contribuer financièrement à sa levée. Mais cette solidarité, comme c’est souvent le cas, joue surtout au moment de la mort. S’il n’y a pas de veillée funèbre par les membres, ces derniers doivent faire célébrer une messe pour le défunt, tandis que la confrérie en assure trois autres.

    33Le troisième aspect de cette confrérie est le souci de maintenir la paix entre les membres qui s’engagent à « se porter bonne foi et bonne amitié les uns aux autres » et à résoudre les différends qui pourraient les opposer. Certes, les confréries, fonctionnant comme « micro » société qui ne doit pas être minée par des conflits internes, insistent bien souvent sur la paix qui doit régner entre les membres et font partie des multiples mouvements de paix mis en place dans le monde médiéval depuis le xe siècle pour réguler les rapports humains129. Mais ce désir de paix prend une résonance particulière dans la Lorraine des xive et xve siècles, déchirée par de nombreux conflits internes et subissant aussi les conséquences indirectes de la guerre de Cent Ans. Diverses tentatives de paix furent mises en place, comme la Commune Trêve de Lorraine conclue en octobre 1343, qui prévoyait deux ans de paix, sous le contrôle d’un comité de surveillance composé de seigneurs laïques et de représentants des villes de Metz, Toul et Verdun130. De même, furent conclues plusieurs Landfrieden ou ligues dont les membres s’engageaient à régler leurs différends par voie judiciaire et non par les armes131. La confrérie instituée à Sion présente des similitudes avec ces différentes initiatives, mais elle se distingue aussi en s’inscrivant dans un cadre religieux, même si aucun homme d’Eglise n’en fait partie.

    34Si la confrérie n’est plus mentionnée par la suite, elle suscita un essor du pèlerinage et un afflux de donations. Plusieurs membres cités en 1396 continuèrent à se montrer généreux envers l’église de Sion : en 1404, Geoffroy de Fontenoy écuyer, seigneur de Fontenoy et de Praye, y fonda une chapelle Saint-Georges dont il se réserva la collation et dota de vingt-cinq florins de rente annuelle, à charge pour le chapelain de célébrer une messe basse tous les lundis, mercredis, samedis, à ses intentions et à celles des membres de sa famille132. En 1408, le comte Ferry Ier y institua à son tour une chapelle en l’honneur de la Vierge et de saint Antoine133. Ses successeurs comtes de Vaudémont et leurs familles firent également preuve de largesse et fréquentèrent cette église. En 1439, Marie d’Harcourt y fit chanter trois messes hautes et envoya « pour sa dévotion un cierge de quatre livres »134. En 1458, Yolande, fille de René Ier, et épouse de Ferry de Vaudémont, offrit également un cierge de 30 livres135. Ferry de Vaudémont avait fait le vœu d’y venir à deux reprises en pèlerinage et n’ayant pu l’accomplir en chargea son fils aîné René II par une clause ajoutée à son testament136. Le duc de Lorraine s’acquitta de ce pèlerinage par fidélité à son père et permit ainsi le passage du culte Notre-Dame de Sion, jusque là réservé aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine. S’il manifestait une profonde piété mariale, René II fréquentait plutôt les sanctuaires proches de sa capitale Nancy comme Notre-Dame de Bonsecours, la chapelle des Cordeliers et Saint-Nicolas-de-Port. Néanmoins les registres de compte révèlent qu’il fit réparer en 1500-1501 et en 1504 « la chapelle du roi (puisque René II est roi de Sicile) sise en la dite église » dans laquelle les chanoines de Vaudémont assuraient un service solennel à ses intentions à chaque fête de Notre-Dame »137. On a peu de traces d’un intérêt des ducs du xvie siècle et il faut attendre le xviie siècle avec Henri II qui, avec son épouse Marguerite de Gonzague, s’y rendit à plusieurs reprises en pèlerinage entre 1616 et 1622 et surtout Charles IV qui, en accomplissement d’un vœu (lié à la redécouverte miraculeuse du testament de René II), créa en 1627 le couvent des Tiercelins, puis proclama en 1669 Marie « souveraine de la Lorraine »138. Mais s’ils s’efforcèrent de valoriser le pèlerinage de Sion, les ducs ne s’intéressèrent guère à la collégiale de Vaudémont à laquelle l’église Sion était pourtant étroitement associée.

    Les sanctuaires de sion et de Vaudémont à la fin du Moyen Âge : organisation, décor et mobilier

    35Sion et de Vaudémont, liés sur le plan politique par l’intervention décisive des comtes de Vaudémont, l’étaient aussi sur le plan symbolique. Ils étaient consacrés, l’un à la Vierge Marie et l’autre à saint Jean-Baptiste, les intercesseurs suprêmes du Christ, représentés comme tels sur les scènes du Jugement dernier. Pour les Pères de l’Eglise, Marie et Jean-Baptiste sont complémentaires139. La Vierge intercède pour la part féminine de l’humanité ; elle est l’archétype du féminin, inspirée par l’Esprit saint, tournée vers la méditation et l’intériorité qui doit être source de fécondité charnelle et spirituelle. Jean-Baptiste, archétype du masculin, intercède pour les hommes, auxquels sont dévolus les actions extérieures, la défense militaire et la protection140. Il semblerait que l’on retrouve ces deux fonctions sur la colline de Sion en Lorraine, la pointe est, dédiée à la Vierge, étant destinée à la prière et la pointe ouest, sous le vocable de Jean-Baptiste, devant assurer la sécurité par ses fortifications et sa garnison. Mais comment se présentaient ces deux sanctuaires à la fin du Moyen Âge ? à quoi ressemblaient-ils ? comment s’organisaient-ils ?

    Le premier sanctuaire de pèlerinage de Sion

    36Dédiée à la Nativité de Notre-Dame, fêtée le 8 septembre, l’église médiévale de Sion fêtait sa dédicace à la Saint-Jacques, le 25 juillet. Elle se composait de trois parties : une chapelle du xive siècle abritant la statue de la Vierge Marie honorée par les pèlerins, un chœur et une nef. D’une manière générale, l’édifice semble en mauvais état au début du xvie siècle, alors que la peste ravage le Xaintois : dans le registre de comptes de Vaudémont de 1500, il est question, en effet, du toit de la chapelle « qui ne valoit rien et estoit porry »141. En 1504, trois francs ont été délivrés pour les réparations du « toit couvert de tuiles » qui « estoit tout démolis et alloit à destruction »142. Les registres ne mentionnent pas la voûte de la chapelle, mais il semble que celle-ci présente des traces de reconstruction ou d’aménagement au xvie siècle.

    37Un procès-verbal de visite effectué en 1687, avant les transformations du xviiie siècle143 donne une description de cette chapelle dans son état médiéval : large de vingt-cinq pieds (soit 6,60 m)144, elle était éclairée par trois fenêtres ogivales145 et percée de deux portes. Elle comportait un oculus146 et une piscine liturgique encore visibles sous l’actuelle fenêtre du côté du cimetière, ainsi que l’épitaphe de Jean Parisot (†1547), porte-enseigne du comté de Vaudémont147. Prolongeant la chapelle, un chœur carré de 15 pieds de côté (soit 4, 60 m), pavé, d’un niveau plus élevé, présentait une autre épitaphe (aujourd’hui disparue) et, à la clé de voûte, des écussons de Lorraine et de Vaudémont. Correspondant aux quatre cinquièmes de la nef actuelle (qui fut reconstruite au xviiie siècle et prolongée au xixe siècle148), la nef médiévale, de 60 pieds de long (16, 90 m) sur 47 de large (14, 90 m), était sombre, lambrissée de bois, comme dans beaucoup d’églises rurales du Xaintois à l’époque149. Elle était rythmée par des colonnes de bois de 17 pieds de haut (4, 40 m) et flanquées de deux collatéraux de 12 pieds de haut (3, 12 m) : celui de droite, destiné aux paroissiens de Praye et de Saxon, donnait accès à un « autel à table basse, sous un arcade », proche d’un pilier auquel était accrochée « une figure en forme de Nostre Dame »150. Au fond, à droite, face à l’autel paroissial, se trouvait une chapelle Saint-Eloi151. Deux autres chapelles avaient pris place dans le collatéral de gauche : l’une de saint Antoine fondée en 1408152, l’autre de saint Joseph probablement postérieure du début du xvie siècle153. Les archives révèlent aussi l’existence d’une chapelle Saint-Georges – sous le vocable du saint patron des chevaliers – instituée en 1414 par Geoffroy de Fontenoy, l’un des membres de la confrérie de Notre-Dame de Sion154, et dont on ne connaît pas l’emplacement. Il en est de même pour deux autres chapelles signalées dans le procès-verbal de 1687 et dédiées à sainte Marguerite et sainte Barbe155, deux saintes auxiliatrices souvent priées en Lorraine, l’une par les femmes en couche, l’autre lors des orages et des incendies. Bien que les chartes n’en fassent pas état, il est très possible qu’elles datent aussi de la fin du Moyen Âge, compte-tenu de leurs dédicaces typiques du xve et du début du xvie siècle.

    Figure 1 : Les différentes phases d’aménagement de l’église de Sion. D’après le dessin, de Annie Remy et Audrey Schneider, d’un relevé de Jean-Marie Collin (

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    © Inventaire Général, ADAGP, 1999).

    Figure 2 : Restitution des modifications introduites dans l’église de Sion. D’après un dessin établi par A. Barbier et P. Paulin en 1895.

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    Figure 3 : Chapelle érigée au xive siècle dans l’église de Sion abritant la statue miraculeuse de la Vierge.

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    38Cette église était organisée pour les pèlerinages dont la première mention remonte à 1227 et qui prirent de l’importance avec la création de la confrérie en 1396. Si ceux de Ferry de Rumigny et son épouse en 1409, puis de René II à la suite du testament de son père de 1470 ont été évoqués, il semble bien que l’on assiste dès la fin du Moyen Âge à un afflux de pèlerins qui laissent de substantielles aumônes, comme le laissent supposer des querelles autour de troncs opposant alors le chapitre Saint-Gengoult aux paroissiens de Sion156. Les archives révèlent que les fêtes mariales étaient privilégiées : le 8 septembre, Nativité de la Vierge qui correspondait à la dédicace de l’église, le 25 mars, jour de l’Annonciation (choisi par Ferry Ier en 1409), mais surtout le 15 août, fête de l’Assomption qui s’imposa avec l’érection de la confrérie157. On sait peu de choses sur les rites car l’acte de 1227 mentionne simplement le « dernier des confessions lors de pèlerinages » : la venue de pèlerins ne se résumait donc pas à une simple visite dans l’église, mais s’inscrivait dans une véritable démarche de pèlerinage et de conversion. À partir du xive siècle, il est surtout question de « l’image » de Notre-Dame, présentée clairement depuis le xvie siècle comme une statue miraculeuse. Le culte se concentre ainsi autour de la statue, ce qui est conforme aux recherches menées par André Vauchez et Jean-Claude Schmitt qui ont constaté qu’à la fin du Moyen Âge le culte tend à s’affranchir des reliques et se tourne davantage vers les images158.

    39La statue se trouve en position centrale dans l’église, au fond d’une chapelle spécialement bâtie pour l’abriter, dans le prolongement du chœur. S’il n’y a pas de déambulatoire, on y accède par des portes latérales et, avant les transformations liées à l’agrandissement de la nef au xviiie siècle, les pèlerins pouvaient s’en approcher pour la toucher159. Détruite à la Révolution, elle est connue par des gravures dont les plus anciennes datent de 1674 et de 1698160. La première (conservée aujourd’hui au Musée lorrain) fut gravée par le Père Giffard à Paris, la seconde, dont on connaît mal l’auteur (puisque l’on déchiffre péniblement les lettres « AIC BRI »), est publiée dans l’ouvrage du Père Vincent. Elles montrent toutes deux une Vierge allaitant l’Enfant Jésus, d’assez grande taille (estimée à 1,20 m) qui serait en tout cas plus grande que la statue de l’actuelle basilique (88 cm).

    40Ce thème de la virgo lactans, qui remonte aux catacombes, disparut en Occident durant les premiers siècles du Moyen Âge, mais s’est poursuivi dans le monde byzantin. Il a ressurgi ponctuellement en Occident au xiie siècle161, se répandit dans l’enluminure au xiiie siècle et se diffusa réellement dans la statuaire à partir du xive siècle, à la suite des écrits de saint Bernard, puis de saint François d’Assise et de saint Bonaventure qui insistaient sur les relations de tendresse entre Marie et son Fils et méditaient sur le mystère de la crèche de Bethléem. À la fois Vierge de tendresse et Vierge d’intercession, la Vierge allaitant se présente comme une figure médiatrice qui plaide pour les hommes : les mystiques considèrent que puisqu’elle l’a nourri enfant, le Christ ne pourra rien lui refuser lors du Jugement162. Son lait symbolise aussi l’apport de la nature humaine nourrie du travail des hommes et transformé, lors de la consécration, en corps et sang du Christ : il y a donc un lien étroit entre le lait et l’Eucharistie163. Marie est donc celle qui permet de nourrir les hommes et d’assurer leur salut, préoccupation importante en cette fin du Moyen Âge où la guerre, les épidémies et les disettes rendent le quotidien inquiétant. Pourtant, en Lorraine, ce type de Vierge allaitant est relativement peu fréquent hormis la Vierge assise de Remiremont et Notre-Dame de Bonne-Nouvelle à Nancy pour le xive siècle (dont le sein fut coupé lors d’une restauration au xixe siècle) et les Vierges de Giraumont et de Vroville pour le xve siècle164.

    Figure 4 : Première statue de Notre-Dame de Sion. Gravure réalisée par le Père Giffart, à Paris en 1674. Musée Lorrain, Nancy.

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    41Sur les gravures de 1674 et 1698, la Vierge porte les signes de souveraineté (couronne et manteau d’hermine) ajoutés après 1669, lorsque le duc Charles IV la proclama « duchesse de Lorraine ». Debout, avec un léger déhanchement, assez typique du xive siècle, Marie tient l’Enfant Jésus sur le bras droit à demi plié et le maintient du bras gauche. Jeune et souriante, elle contemple son divin fils, qui, de ses petites mains, lui presse le sein et boit son lait. La robe aux longues manches, qui cache partiellement ses pieds, est serrée d’une ceinture à peine visible qui forme des plis gracieux. Un voile encadre le visage de Marie et retombe sur le cou.

    42Si le Père Vincent a restitué la statue dans son environnement géographique en reproduisant à l’arrière-plan le plateau et les localités de Sion, Vaudémont et Praye, le Père Giffard l’a placée dans une niche et un décor (anges ou élus portant des palmes, croix de Lorraine, couronne ducale, chérubins) qui semble postérieur au Moyen Âge et a ajouté aux pieds de la Vierge un phylactère portant une inscription latine qui date peut-être du sanctuaire médiéval : « Sic in Sion firmata sum ». Il s’agit d’un verset de l’Ecclésiastique, XXIV, 15, lu à l’office de matines lors des Heures de la Vierge et que l’on peut traduire : « et ainsi, j’ai été affermie dans Sion ». Le texte biblique se poursuit par « et je vais désormais trouver mon repos dans cette cité sainte et établir ma demeure dans une Jérusalem nouvelle » qui montre que le Sion de Lorraine, nettement associé à celui de Terre Sainte, se veut « une nouvelle Jérusalem ».

    Figure 5 : Première statue de Notre-Dame de Sion. D’après le Père Vincent, Histoire de l’ancienne image miraculeuse de Notre-Dame de Sion, révérée depuis plusieurs siècles en l’église des religieux du Tiers ordre de saint François en la comté de Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1698.

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    43La statue de la Vierge fut malheureusement brisée lors de la Révolution au bois de Villars, dépendant de la commune de Chaouilley, à 4 km de Sion, mais quelques morceaux ont été récupérés par des fidèles des environs et pieusement conservés dans leurs familles. L’une d’entre elles, de Praye-sous-Vaudémont, aurait réussi à récupérer le visage de la statue de la Vierge : cela n’est pas sans évoquer la statue primitive de sainte Anne d’Auray en Bretagne, également victime des excès de la Révolution, mais dont le visage, sauvé par de pieux paroissiens, se trouve aujourd’hui enchâssé sous la statue de pèlerinage refaite au xixe siècle. D’autres morceaux de la statue de Sion se trouvent dans un reliquaire de l’actuelle basilique et dans une chapelle de Villars construite au xixe siècle où l’on conserve une coude et un avant-bras de l’Enfant Jésus, ainsi qu’une main de la Vierge165.

    44Le Père Vincent, dans son ouvrage en 1698, est le premier à décrire les miracles obtenus par les pèlerins venus prier devant cette statue. Il date le premier de 1601, même s’il relate qu’en 1595 le cardinal Charles de Lorraine malade de la goutte s’était fait porter dans l’église de Sion : si le prélat ne fut pas guéri, son état qui risquait de s’aggraver resta stationnaire, ce qui est déjà interprété comme le signe d’une manifestation surnaturelle166. Les miracles cités sont en fait variés : guérisons de fièvres, de fractures, de cancers et de paralysie, délivrance de prisonniers et de femmes enceintes, fin de stérilité, lait revenu aux nourrices, mais aussi répits, c’est-à-dire retour à la vie d’enfants morts-nés, le temps d’un baptême167 : le Père Vincent cite huit cas et le procès-verbal de visite de 1687 y fait déjà allusion : « on y porte quelquefois des enfans mort nays »168. Il y a tout lieu de penser que ces miracles ne sont pas apparus spontanément au début du xviie, voire dans les dernières décennies du xvie siècle, mais qu’ils existaient dès la fin du Moyen Âge. En tout cas, le culte prit nettement de l’importance à partir du xive siècle, comme en témoigne l’augmentation des quêtes, mais aussi des dons en luminaire. Signes d’honneur, les cierges forment une « escorte lumineuse »169 autour la statue de Marie. Ils furent offerts par dévotion, comme c’est le cas de la comtesse Marie d’Harcourt, puis de Yolande épouse de Ferry Ier déjà citées170, mais aussi lors de funérailles par la confrérie, ainsi que par des fidèles par dispositions testamentaires, tel Jean de Fécocourt en 1440171.

    45Le pèlerinage de Sion était assuré par le curé dit de « Sion », puis de « Saxon et Vaudémont » (xiie-début xve siècles)172 et à la fin du xve siècle de « Sion et Vaudémont »173, nommé par le chapitre de Toul auquel est adjoint depuis 1227 au moins174 un vicaire dit « de Sion », qui semble plus spécialement attaché à cette église. Dans le testament de Ferry de Vaudémont de 1470, il est question d’un « ermitage », ce qui laisserait penser qu’il y a peu de monde vivant à demeure autour du sanctuaire175, même si d’autres hommes d’Eglise interviennent ponctuellement : un chanoine de la collégiale Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont est ainsi chargé d’une messe hebdomadaire, tandis qu’un chapelain doit célébrer trois messes basses par semaine à l’autel Saint-Georges176. Mais il y a ici une notable différence avec d’autres lieux de pèlerinage où le clergé est plus nombreux, comme, par exemple, à Notre-Dame d’Avioth où quatre prêtres fabriciens assuraient régulièrement l’accueil des pèlerins. En dehors du personnel ecclésiastique, il faut signaler le rôle actif de laïcs, en l’occurrence des « échevins de l’église de Syon », cités dès 1410 qui revendiquaient la gestion des offrandes laissées dans les troncs, ce qui entraînait des conflits avec les Gengoulfins177. Ils étaient aussi chargés de superviser les travaux de l’église : en 1500, l’échevin Huguenin Colin de Praye se vit verser par le receveur du comté de Vaudémont sept francs pour refaire la chapelle et, en 1504, son homologue Claude Simonin reçut trois francs pour refaire le toit de cette même chapelle178. Ces échevins sont à rapprocher des marguilliers de Notre-Dame de l’Epine, responsables de l’entretien des bâtiments, de la gestion des offrandes et de l’organisation du culte179. Enfin, les sentiers qui permettaient aux pèlerins d’escaler la colline depuis Praye et les routes que l’on peut repérer à l’époque moderne existent peut-être dès la fin du Moyen Âge, comme le laisseraient penser les coquilles relevées sur le tympan de la « Porte des pèlerins » d’une maison de Goviller, les vitraux des xve-xvie siècles de saint Jacques à Thélod et de saint Roch en pèlerin à Vézelise180. Mais il est certain qu’il faut attendre le xviie siècle avec l’arrivée des Tiercelins, la proclamation de Marie « souveraine de Lorraine » et la publication de l’ouvrage du Père Vincent pour que le sanctuaire commence à devenir l’un des plus importants lieux de pèlerinage de Lorraine.

    Figure 6 : Vue de Vaudémont au xviiie siècle. Extrait d’un plan de la gruerie de Vaudémont, 1743. Musée Lorrain, Nancy.

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    La collégiale de Vaudémont

    46Si la basilique de Sion a conservé la chapelle de pèlerinage du xive siècle, il ne reste rien de la collégiale de Vaudémont. Unie en 1760 au chapitre de Bouxières181, elle fut détruite en 1762 et on n’en retrouve aujourd’hui que quelques pierres dans l’ancien cimetière, à côté de l’église paroissiale édifiée en 1748. En fait, les archives médiévales citent l’église paroissiale dédiée à saint Gengoult et la collégiale Saint-Jean-Baptiste, mais restent ambiguës, à tel point que l’on se demande s’il y a un seul bâtiments ou deux bâtiments distincts. Mais, les documents d’époque moderne laisseraient plutôt penser à deux bâtiments voisins. Les gravures déjà citées du Père Giffard et du Père Vincent montrent à gauche, à l’arrière de la statue de Notre-Dame de Sion, deux tours surmontées d’une croix, un bâtiment rectangulaire de profil avec trois fenêtres et un clocher pointu également surmonté d’une croix : on pourrait y voir la chapelle du château, la collégiale et l’église paroissiale. Un autre plan, celui de la gruerie de Vaudémont en 1743, conservé au Musée Lorrain, représente au premier plan une assez vaste église de profil dont la nef est éclairée par trois fenêtres, avec une tour quadrangulaire surmontée d’un toit pointu recouvert de tuiles rouges, au deuxième plan, le château et, au troisième, un bâtiment en forme d’église avec une tour carrée et une longue nef. On serait tenté de voir dans la première église, celle de la paroisse et dans la deuxième, celle des chanoines. De même, le procès-verbal des visites des paroisses du Xaintois en 1687 décrit la collégiale comme « contigüe à l’église paroissiale Saint-Gengoult »182.

    Figure 7 : Actuelle statue Notre-Dame de Sion (xive siècle) provenant de l’ancienne collégiale de Vaudémont.

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    47Elle était en tout cas située dans un quartier canonial dont les rues portaient des noms évocateurs : « rue des prêtres », « rue des chanoines ». À l’intérieur de l’église, se trouvaient les tombeaux d’Henri III et de son épouse Isabelle de Lorraine et d’Antoine et de Marguerite d’Harcourt dont une description d’époque moderne fournit quelques détails sur l’aménagement intérieur. Celui d’Henri III était situé dans « une chapelle à main gauche en haut du collatéral entre la sacristie et la chambre du chapitre, joignant le mur proche de l’autel et au dessous d’une fenêtre » et celui de son épouse était proche d’un vitrail. Quant à la sépulture d’Antoine, elle était « élevée au milieu du chœur entre le sanctuaire et le lutrin sur lequel sont deux statues de pierre »183.

    48Les fondateurs avaient demandé qu’une lampe brille en permanence devant le Saint-Sacrement et assigné dans ce but des revenus à Dommarie184 : ce désir de mettre à l’honneur le Saint-Sacrement par une flamme permanente est, en fait, assez caractéristique des xive et xve siècles185. La collégiale renfermait toute une série de chapelles dédiées à saint Jacques186, à saint André187, à saint Georges188, à sainte Catherine d’Alexandrie189 et, peut-être à saint Nicolas, puisqu’une confrérie y fut fondée sous ce vocable en 1397190. Il s’y trouvait aussi un autel de la Vierge pratiquement contemporain de la fondation : dès avril 1337, Henri III institua une chapellenie « à l’autel Nostre-Dame » et lui assigna les revenus de son moulin dit de Grolot à Gélaucourt191. C’est peut-être sur l’autel de cette chapelle que se trouvait la statue de la Vierge à l’Enfant qui a remplacé dans le chœur de l’actuelle basilique de Sion celle détruite à la Révolution. Il s’agit d’une statue en pierre, de 88 cm de haut, rehaussée de peinture dorée. Présentant un déhanchement caractéristique des Vierges gothiques, drapée dans un grand manteau doré, elle est vêtue d’une longue robe également dorée dont dépassent des manches rouges. Elle tient de la main droite un petit oiseau et porte sur le bras gauche l’Enfant Jésus qui approche sa main de son visage comme pour lui caresser la joue192. Son visage aux traits fins encadrée par des cheveux bouclés recouverts d’un voile pourrait se rapprocher pour J. A. Schmoll spécialiste de la statuaire de la fin du Moyen Âge de modèles champenois du premier tiers du xive siècle193. L’oiseau, réinterprété au xixe siècle comme un alérion par les milieux lotharingiens, est plutôt la colombe du Saint-Esprit, signe de paix – ce qui ne serait pas sans rappeler l’un des buts de la confrérie de Sion en 1396 – mais peut être aussi un chardonneret, préfigurant la Passion du Christ, ce qui expliquerait le visage un peu grave et presque triste de Marie et le geste de Jésus qui chercherait à la consoler.

    49Enfin, outre cette belle statue, la collégiale possédait deux retables aux 12 apôtres du deuxième quart du xive siècle, dont la présence n’est guère surprenante, puisque les chanoines prenaient comme modèle la vie commune des apôtres autour du Christ. Le premier, présenté en 1981 à Paris lors de l’exposition « Les Fastes du gothique », est en partie mutilé : un fragment (0, 62 de large sur 1, 06 m de long pour 8 mn d’épaisseur) comprenant 6 apôtres (parmi lesquels on identifie saints Pierre, Jean, Jacques le Mineur et Barthélemy) est conservé au Metropolitain Museum de New York ; un second (de 0, 52 m de large sur 0, 80 m de long pour 7, 5 cm d’épaisseur) avec 4 apôtres (dont saint Paul) se trouve au Musée du Louvre. Le style des apôtres permet d’envisager une datation précoce, du deuxième quart du xive siècle, soit lors de la construction de la collégiale. Considéré comme l’un des plus anciens de Lorraine, il ne semble pas dû à des artistes de la région, mais à des Bourguignons, puisqu’il présente d’intéressantes similitudes avec les apôtres taillés quelques décennies plus tôt au portail droit de la cathédrale de Sens194.

    50L’autre retable, est conservé au Musée de Cluny à Paris. Encastré dans un mur au-dessus de l’arc d’une porte de grange, il se présente sous forme d’un panneau sculpté en demi-relief avec deux registres superposés : l’un avec les apôtres, l’autre avec des scènes historiées qu’un article du Journal de la Société d’Archéologie Lorraine de 1900195 identifie comme des épisodes de la vie de saint Jean-Baptiste, patron de la collégiale. Deux des bas-reliefs étaient alors reconnaissables : la naissance de Jean-Baptiste et Zacharie visité par un ange. Leur style n’est pas sans évoquer celui des ivoires parisiens du xive siècle et il est donc permis de penser que ce retable est lui aussi contemporain de l’érection de la collégiale196.

    Conclusion

    51La collégiale, pourtant richement dotée, disparut en 1760, unie au chapitre de Bouxières et, seule, l’église de Sion a survécu ; ayant subi d’importantes transformations, elle devint un lieu de culte des ducs de Lorraine, puis un lieu de mémoire des Lorrains après 1870. La statue de la Vierge priée aujourd’hui par les pèlerins n’est plus celle d’origine, mais provint de la collégiale de Vaudémont détruite, rappelant ainsi les liens qui unissaient autrefois ces deux sanctuaires.

    52Le pèlerinage de Sion fut modeste au Moyen Âge, peut-être parce que son essor fut dans un premier temps freiné par les chanoines de Saint-Gengoult désireux de promouvoir avant tout le culte de leur saint patron, mais il gagna de l’importance au xive siècle à l’instigation des comtes de Vaudémont qui le transmirent aux ducs de Lorraine. La confrérie qu’ils avaient créée en 1396 semble avoir eu une durée de vie limitée, puisque les archives postérieures ne la mentionnent plus, mais il en reste finalement deux héritages. Le premier concerne l’un de ses buts, la recherche de la paix, puisque ce thème fut repris au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et aboutit en 1973 à l’inauguration d’un monument de la paix qui se trouve aujourd’hui à l’entrée du plateau de Sion.

    53Le second héritage est la date du 15 août qui est aujourd’hui celle du plus important pèlerinage : les fidèles qui se pressent nombreux sur la colline pour assister à la messe et à la procession de l’Assomption ne se doutent certainement pas qu’ils suivent les traces d’illustres devanciers, les chevaliers de l’entourage des comtes de Vaudémont…

    Confrères :

    Position originelle

    Normes Archives Nationales

    1

    Ferry de Lorraine

    2

    Marguerite de Joinville

    2/16

    1

    3

    Antoine de Lorraine

    4

    Jean de Ligniville

    5

    Jeannette de Parroy

    6

    Geoffroy de Fontenoy

    7

    Comtesse de Deuilly

    8

    Jean, bâtard de Vaudémont

    9

    Henri de Fécocourt

    10

    Isabelle de Stainville

    11

    Ferry de Germigny

    12

    Simon de la Neufville

    6/16

    perdu

    13

    Isabelle de Bourmont

    14

    Jean de Godoncourt

    15

    Guyotte de Jaulny

    16

    Mengin Maubert

    12/16

    [5]

    17

    Perrin de Fécocourt

    18

    Simon de Berney

    15/16

    4

    19

    Jean de Haroué

    11/16

    [6]

    20

    Husson de Vézelise

    21

    Guy de Haroué

    22

    Agnès de Sampigny

    23

    Simon de Thuillières

    4/16

    3

    24

    Barthelemy d’Ast

    25

    Warry de Savigny

    26

    Alix de Vaudémont

    3/16

    2

    27

    Jeanne de Pulligny

    28

    Jacquette d’Amance

    29

    Marguerite de Belmont

    30

    Marguerite d’Aunoy

    31

    Jean, bâtard de Thélod

    32

    Jeannette de Ville

    33

    Jeanne de Lusse

    34

    Agnès de Gombervaux

    35

    Vaubourg de Fénétrange

    ?

    [7]

    36

    Catherine de Haraucourt

    14/16

    [8]

    Annexe

    Annexe 1. Registre concernant le sanctuaire de Sion et la collégiale de Vaudémont par Catherine Guyon

    N° 1 1065, 20 juin – Toul

    Udon, évêque de Toul, confirme les biens de Saint-Gengoult de Toul parmi lesquels se trouve « ab antiquo tempore datam ecclesiam Semintensem cum capella de Cheulliaco ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : cartulaire B de l’église cathédrale de Toul, AD, Meurthe-et-Moselle, 2 F 6, fol. 27-32.

    C. Copie du xive siècle : Cartulaire Saint-Gengoult dit cartulaire du Soleil : AN, LL 986, fol. 1r°-3 v°.

    D. Copie du xviie siècle : BNF, Collection Baluze, t. 47, fol. 134 (d’après A).

    E. Copie du xixe siècle par l’abbé Demange : AD Meurthe-et-Moselle, 27 J 6 (d’après B).

    a. Père Benoît Picard, Histoire de Toul, Toul, 1717, pr., p. 74-77 (d’après B).

    b. Dom Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, Nancy, 1728, t. I, pr., col. 454.

    c. André Schoelen, Les actes des évêques de Toul des origines à 1069, Mémoire de maîtrise, Nancy II, 1985, N° 54.

    Mentions : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 70 ; Gerald Bonnen, Die Bischofstadt Toul und ihr Umland während des hohen und späten Mittelalters, Trèves, 1995, p. 157.

    N° 2 1065

    Confirmation de l’acte précédent par l’empereur Henri IV qui cite l’« ecclesia Semitensem cum capella de Cheulliaco ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 4r°-5 v°.

    a. Père Benoît Picard, Vie de saint Gérard, p. 357.

    b. Dom Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique…, t. I, pr., col. 458.

    N° 3 1069

    Le pape Alexandre II à la demande de l’évêque de Toul Udon confirme les biens de Saint-Gengoult dont l’« ecclesiam Seuntensem cum capella de Cheulliaco ».

    A. Original perdu.

    a. Neues Archiv, II, p. 207.

    Michel Parisse, Bullaire de la Lorraine, N° 53, p. 22.

    N° 4 1102, 6 juin – Toul

    Confirmation des biens de Saint-Gengoult par l’évêque de Toul, Pibon, qui cite l’« ecclesiam Semitensem cum capella de Chelillico ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 5 v°-7 r°.

    a. Abbé Jacques Choux, L’épiscopat de Pibon (1069-1109), Nancy, 1952, N° 86, p. 234.

    N° 5 1106, 30 janv. – Ninfa

    Bulle du pape Pascal II qui confirme les biens de Saint-Gengoult dont l’« ecclesiam Seuntensis cujus parrochinai in Vadanismonte habitant et pertinet ad eam capella de Cheulliaco et de Pratis ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 7 v°-8 v°.

    a. Hermann Meinert, Papsturkunden in Frankreich, N° 9, p. 183-184.

    b. Michel Parisse, Bullaire de la Lorraine, N° 92, p. 29

    Cat. Phillip Jaffé et Samuel Loewenfeld, N° 6068.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 72.

    N° 6 1119

    Riquin de Commercy, évêque de Toul, confirme les biens de Saint-Gengoult comprenant des paroisses : il est question de l’« altare de Syon cujus est capella Cauliatum ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 8v°-10 r°.

    C. Copie du xve siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult, BNF, Ms. lat. 10020, fol. 3.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 77.

    N° 7 1124, 15 novembre -Latran

    Bulle du pape Callixte II adressée à Engelbert, doyen de Saint-Gengoult, qui confirme les biens donnés par l’évêque Udon, : « ex dono venerabilis memorie… Udonus Tullensis episcopi altare de Syon cujus est capella Cheuliacum ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 21 r°-22 r°.

    a. Ulysse Robert, Calixte II, N° 516, p. 350-352. Michel Parisse, Bullaire de la Lorraine, N° 134, p. 37.

    Cat. Phillip Jaffé et Samuel Loewenfeld, N° 7172.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 77.

    N° 8 1132, 11 mars – Valence

    Bulle du pape Innocent II qui confirme les biens de Saint-Gengoult dont l’« altare de Syon » et la « capella de Cheulliaco ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 22 r°-23 r°.

    a. Meinert, Papsturkunden in Frankreich, N° 31, p. 213-215. Michel Parisse, Bullaire de la Lorraine, N° 159, p. 41.

    Cat. Phillip Jaffé et Samuel Loewenfeld, N° 7552.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 77.

    N° 9 1159

    Henri de Lorraine, évêque de Toul, confirme à Saint-Gengoult ses biens dont l’« ecclesia de Syon » et la chapelle de Chaouilley et fait une concession supplémentaire concernant Sion : « dimidiam partem in oblationibus altaris quinque vero partes in decimis et in ceteris fidelium elemosinis ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 34 r°-36 v°.

    C. Copie du xviiie siècle : BNF, Coll. Lorraine, N° 331, fol. 119.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 78.

    N° 10 1182

    Bulle du pape Lucius II ratifiant les privilèges concédés à Saint-Gengoult par l’évêque Henri de Lorraine, notamment l’autel « de Syon ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 23 v°-24 v°.

    Cat. Phillip Jaffé et Samuel Loewenfeld, N° 14718.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 78.

    N° 11 1188

    Pierre de Brixey, évêque de Toul confirme à Saint-Gengoult les biens donnés par son prédécesseur Henri de Lorraine concernant l’« ecclesia de Syon » et la chapelle de Chaouilley.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xve siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 12 r°-14 r°.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 78.

    N° 12 1193

    Eudes de Vaudémont, évêque de Toul, confirme les biens de Saint-Gengoult dont la sixième partie des dîmes de Frénelle et Fraisne « datum ecclesie sancti Gengoulfi ab Hugone comite Wadonimontis et Joffrido fratris ejus in usus presbyteri qui serviet in ecclesia Wadonimontis et de dono ejusdem comitis quolibet anno modium frumenti ad sustentationem ejusdem presbyteri ».

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 15 v°.

    N° 13 1195

    Eudes II de Vaudémont, évêque de Toul, demande au pape Célestin III de confirmer les concessions faites par son prédécesseur Henri de Lorraine en faveur de Saint-Gengoult concernant l’« ecclesia de Syuus » et la chapelle de Chaouilley.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 16 v°-18 v°.

    C. Copie du xve siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : BNF, Ms. Lat. 10020, fol. 14 v°.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 80.

    N° 14 1195

    Bulle du pape Célestin III confirme au doyen et aux chanoines les biens de Saint-Gengoult dont l’« ecclesia de Syuus » et la chapelle de Chaouilley.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xive siècle : Cartulaire Saint-Gengoult : AN, LL 986, fol. 18 v°-20 r°.

    C. Copie du xve siècle : Cartulaire de Saint-Gengoult : BNF, Ms. lat. 10020, fol. 9.

    Cat. Phillip Jaffé et Samuel Loewenfeld, N° 17258.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 80.

    N° 15 Vers 1220

    Accord entre l’abbé de Bonfays et le chapitre de Saint-Gengoult de Toul au sujet des dîmes de Praye dépendant de la « paroisse de Syon » ; les moines sont exemptés des dîmes en contrepartie du versement d’un demi-marc d’argent le jour de la Saint-Gengoult.

    A. Original perdu.

    Analyse : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, N° 1, p. 744.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 82.

    N° 16 1227, juillet

    Transaction entre le chapitre de Saint-Gengoult et Garnier vicaire de « Syon » : ils se partagent les oblations en pain et en cire faites aux enterrements, les offrandes à la Saint-Gengoult et sur ces dernières le vicaire sera astreint à payer en plus 10 francs toullois ; en revanche, il touchera seul « un certain droit en denier à cause des confessions et pèlerinages ».

    A. Original en latin perdu.

    B. Traduction partielle en français : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 688-689.

    Mention : abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 83.

    N° 17 1326, 10 mars

    Le chapitre de Saint-Gengoult, patron de l’église paroissiale « de Saxon », et le curé Geoffroy consentent à l’érection d’une collégiale à Vaudémont.

    A. Original perdu.

    B. Copie sur parchemin dans un rouleau du procès de 1411 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 778, N° 1.

    N° 18 1326, 10 mars

    Henri, comte de Vaudémont, fonde à Vaudémont, avec l’accord du chapitre de Saint-Gengoult et de Geoffroy curé de Saxon-Vaudémont, une chapelle Saint-Baptiste et y institue des chanoines chargés de célébrer le culte divin. Il est prévu que le prévôt sera tenu à prêter chaque vendredi après les Cendres un serment devant le chapitre de Saint-Gengoult.

    A. Original perdu.

    B. Copie sur parchemin dans un rouleau du procès de 1411 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 778, N° 2.

    N° 19 1325, 23 avril

    Les chanoines de Vaudémont obtiennent le droit d’établir un maître d’école à Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 375 r°.

    N° 20 1326, Ier août

    Henri comte de Vaudémont fonde son anniversaire à la chapelle Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont et laisse dans ce but 10 petits tournois de cens sur les 40 dus par Thouvenin Haizards de Chaouilley et destinés à célébrer l’anniversaire de Guerry, chanoine de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle : H 2974.

    N° 21 1328, mai

    Henry de Chaouilley, clerc, reconnaître devoir 40 sous de cens à Chaouilley, sachant que 10 sous sont laissés aux chanoines pour célébrer l’anniversaire du comte.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974.

    N° 22 1328, juillet

    Henri III comte de Vaudémont confirme avoir assigné aux chanoines de la chapelle Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont, pour fonder son anniversaire, 10 sous de cens à Chaouilley sur les 40 dus par le clerc Henry de Chaouilley.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974.

    N° 23 1331

    Jean du Plain de Vaudémont et Helliux sa femme ont vendu à Guéry de Gevaincourt, chanoine de Vaudémont, sept sols six deniers à prendre chaque année sur une maison à Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    N° 24 1331, décembre

    Henri III, comte de Vaudémont, et sa femme Isabelle de Lorraine ont fondé à la collégiale de Vaudémont une chapellenie en l’honneur de saint Georges, à laquelle ils assignent les revenus du four banal de Chaouilley et précisent que le chapelain devra y célébrer trois messes par semaine.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xviiie siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    N° 25 1337, avril

    Henri III comte de Vaudémont a fondé une chapellenie à l’autel Notre-Dame dans la collégiale Saint-Jean-Baptiste et y assigne les revenus de son moulin de Grolot au ban de Gélaucourt.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xviiie siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    N° 26 1352, 11 juillet

    Henri V de Vaudémont ordonne de célébrer la messe dans l’église collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xviiie siècle : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 377 r°.

    N° 27 1352

    Le comte Henri V de Vaudémont et son épouse Marie de Luxembourg donnent un four à la collégiale Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin, AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    N° 28 1391, 23 février

    Concession de sept francs à la collégiale de Vaudémont sur le droit de passage dans le comté de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention d’un original sur parchemin qui a disparu : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 r° et d’une copie sur parchemin, également disparue : ibidem, fol. 374 r°.

    N° 29 1393, 5 septembre

    Fondation d’une chapelle Saint-André à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 30 1396, 26 décembre

    Voir annexe 2 : charte d’érection de la confrérie des chevaliers de Notre-Dame de Sion

    N° 31 1397, 6 décembre

    Erection d’une confrérie Saint-Nicolas dans la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 372 r°.

    N° 32 1407, 15 octobre

    Création d’un chanoine supplémentaire en la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 33 1408, 22 novembre

    Ferry de Rumigny et son épouse Marguerite de Joinville ont fondé une chapelle dédiée à la Vierge et à saint Jacques à la collégiale Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont et une autre chapelle Notre-Dame et Saint-Antoine dans l’église Notre-Dame de Sion. Ces chapelles seront desservies par un chanoine de la collégiale qui assurera 3 messes par semaine à la première chapelle et deux à la seconde.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2994.

    B. Copie du xve siècle sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, H 2994.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 375 r°.

    N° 34 1409, 1er juillet

    Testament de Jean de Thorey en faveur de la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 375 v°.

    N° 35 1410, mai

    Sentence de l’official de Toul qui condamne plusieurs échevins de « Syon » et des paroissiens à restituer à la collégiale Saint-Gengoult l’argent dont il s’étaient emparés après avoir forcé les troncs de l’église de Sion.

    A. Original perdu.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 689.

    N° 36 1410, 9 juillet

    Henry Himetel et plusieurs particuliers d’Ognéville ont pris à cens des chanoines le four banal de cette localité qui leur appartient pour 1 gros par an.

    A. Original sur parchemin (très effacé) : AD Meurthe-et-Moselle, H 3039.

    N° 37 1411

    Procès entre Saint-Gengoult et Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont au sujet du serment de fidélité dû par les chanoines de Vaudémont envers les Gengoulfins.

    A. Original sur parchemin (rouleau) : AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    N° 38 1412

    Pierre de Chaouilley a cédé sept gros de rente à Chaouilley aux chanoines de Vaudémont

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974.

    N° 39 1413

    Marcel Demenge et sa femme ont vendu aux chanoines de Vaudémont cinq gros de cens sur un pré de Courcelles.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2977.

    N° 40 1413, juin

    L’official de Toul demande aux prêtres de Vaudémont, Sion et Praye d’excommunier ceux qui retiendraient la part d’oblations perçue par Saint-Gengoult dans la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 779, N° 3.

    N° 41 1413, 2 novembre

    Ferry de Lorraine et sa femme Marguerite de Joinville ont donné aux chanoines de Vaudémont cinq francs de cens à prendre à Saxon.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 42 1414, 6 juin

    Geoffroy de Fontenoy et son épouse fondent une chapellenie à l’autel Saint-Georges de Notre-Dame de Sion, instituent un chapelain chargé de trois messes basses hebdomadaires (les lundis, mercredis et vendredis) et cèdent 25 florins de cens et rente assignés à Praye, Chaouilley et Vaudémont. Ils laissent au curé de Sion et à son vicaire les offrandes faites à cet autel.

    A. Original perdu.

    B. Copie du xviiie siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 870.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690, N° 2.

    N° 43 1417

    Porresson de Chaouilley a vendu un pré à Chaouilley aux chanoines de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974.

    N° 44 1418, 7 octobre

    Le seigneur de Germiny consent à l’union de la cure d’Hardeval à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 r°.

    N° 45 1418, décembre

    Arnaud de Gélaucourt et sa femme ont vendu aux chanoines de Vaudémont le tiers d’un pré près du moulin du Grolot pour 11 florins.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    N° 46 1419, 17 avril – Toul

    Jean Calix donne aux chanoines de Vaudémont un pré à Chaouilley.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    N° 47 1419, 17 octobre – Vaudémont

    Ferry de Germiny et son neveu Jean ont donné leurs droits sur la cure d’Hardeval à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    B. Copie sur parchemin (xve siècle) : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    N° 48 1419, 2 décembre

    Wauthier de la Haye et sa femme Alison ont vendu aux chanoines de Vaudémont un pré près du moulin du Grolot pour 12 francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    N° 49 1422, 6 mai

    Bulle du pape Martin V qui à la demande du comte Antoine de Vaudémont unit à la collégiale la cure d’Hardeval donnée par Anselme de Darnieulles, « miles » de Vitrey, Ferry et Jean de Germiny.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    B. Vidimus du xve siècle sur parchemin entoilé : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    C. Copie (xve siècle) du vidimus : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    D. Copie (xviiie siècle) du vidimus : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 r°.

    N° 50 1424

    Jean Thierry et ses comparses prennent à cens des chanoines de Vaudémont 9 jours de terre à Courcelles.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2976.

    N° 51 1424

    Plusieurs particuliers de Grimonviller reconnaissent devoir 2 gros de cens aux chanoines de Vaudémont sur une terre à Grimonviller.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2976.

    N° 52 1424, 24 juin

    Pour participer aux prières des chanoines, Henry et son frère Jean de Fécocourt ont cédé leurs droits sur la cure de Forcelles-Saint-Gorgon afin que les revenus de cette cure soient unis à la collégiale de Vaudémont. Antoine, comte de Vaudémont, approuve cette donation et remet les 5 ou 6 florins qui lui étaient dus sur cette cure.

    A. Original en latin sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987 ; autre original en latin : même côte.

    B. Copie en latin sur papier du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    C. Vidimus sur parchemin du 20 juin 1425 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    N° 53 1425, 27 mars

    Geoffroy de Fontenoy et sa femme approuvent la donation faire par Henry et Jean de Fécocourt du droit de patronage sur la cure de Forcelles-Saint-Gorgon.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    N° 54 1425, 27 mars

    Geoffroy de Fontenoy, écuyer, et sa femme, Comtesse de Deuilly, avec l’accord d’Henri et son frère Jean de Fécocourt, concèdent ce qu’ils avaient en droit de patronage sur la cure de Forcelles-Saint-Gorgon à la collégiale de Vaudémont, avec l’approbation du duc de Lorraine et du comte de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 372 v°. N° 55

    1425, 17 avril

    Antoine, comte de Vaudémont, approuve la cession du droit de patronage de la cure de Forcelles-Saint-Gorgon faite à la collégiale de Vaudémont par Geoffroy de Fontenoy et sa femme.

    A. Original sur parchemin (très abîmé) : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    B. Copie sur papier du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    N° 56 1425, 19 avril

    Jean du Chastel confirme les 5 sous de cens donnés aux chanoines par ses prédécesseurs et les assigne sur la terre de l’un de ses sujets de Courcelles.

    A. Original sur parchemin : H 2977.

    N° 57 1426, 9 avril

    Bulle du pape Martin V qui unit la cure de Forcelles-Saint-Gorgon à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original en latin sur parchemin (très abîmé) : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    B. Copie sur parchemin du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    C. Copie sur papier du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    D. Copie sur papier du xviiie siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    N° 58 1426, 11 mai (fête de saint Gengoult)

    Confirmation par leurs enfants de la fondation faire par Geoffroy de Fontenoy, écuyer, et son épouse, Comtesse de Deuilly, d’une chapellenie à l’autel Saint-Georges dans l’« église parochial Nostre Dame de Syon » ; ils y ont institué un chapelain chargé de trois messes basses hebdomadaires et cédé 25 florins de cens et de rente assignés à Praye, Chaouilley et Vaudémont. Ils ont laissé au curé de Sion et à son vicaire les offrandes faites à cet autel.

    A. Original sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, 3 F 499, N° 23.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690, N° 3.

    N° 59 1426, 29 décembre – Vaudémont

    Antoine, comte de Vaudémont, patron et « co-chanoine » de la collégiale de Vaudémont passe un règlement avec les habitants de Vitrey qui se plaignent des chanoines de la collégiale qui ont le droit de patronage sur leur cure : il est prévu que chaque chef de feu versera 1, 5 francs et 12 gros chaque année pour les funérailles et les droits de saintes huiles, 6 gros pour se marier, 9 gros pour les relevailles et les droits de saintes huiles et que les chanoines laisseront des aumônes aux enfants orphelins, assureront le chant de Requiem aux enterrements et paieront un chapelain qui célébrera la messe lors des 5 grandes fêtes.

    A. Original en français sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    N° 59 bis 1427, 13 septembre

    Jean dit du Hays de Favières et sa femme Marguerite ont vendu aux chanoines de Vaudémont pour 12 gros un tiers de pré à Gélaucourt, « du côté de la cluse du moulin de Grolot ».

    A. Original sur parchemin, H 3042.

    N° 60 1429

    Antoine de Vaudémont annule la donation faite à la collégiale du four de Vaudémont qu’il cède aux bourgeois de la localité ; en contrepartie, il laisse au prévôt et aux chanoines la possibilité d’y faire cuire leur pain gratuitement et leur offre 10 gros de rente annuelle.

    A. AC 551/1- DD1, E suppl. 4769.

    a. Alexandre Laumond, Le château et le bourg castral de Vaudémont, Mémoire de Maîtrise, Nancy 2, 1995, t. I, p. 424-425.

    N° 61 1429, 25 juillet

    Walter de Vitrey et Henry Jacquette, chanoines de la collégiale de Vaudémont, à la suite d’un procès contre les habitants de Favières au sujet du moulin de la localité sont autorisés à en posséder deux parts.

    A. Original perdu.

    B. Copie sur papier du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 62 1431, 17 février

    Henri Arnoul, receveur du Saint-Siège, a reçu 17 francs 12 gros de la collégiale de Vaudémont pour la cure d’Hardeval qui lui est unie.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    N° 63 1437, 26 mai

    Bulle du pape Eugène IV qui unit la cure de Vitrey à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    B. Copie sur parchemin du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 3038.

    C. Copie sur papier du xviie siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 3038.

    D. Copie sur papier du xviiie siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 3038.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 64 1437

    Vautrin, curé de Vitrey, consent à l’union de la cure de Vitrey à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 65 1437, 15 juin

    Anselme de Darnieulles et sa femme renoncent à leurs droits sur la cure de Vitrey en faveur de la collégiale de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3038.

    N° 66 1440, 19 septembre

    Testament de Jean de Fécocourt, bailli du comté de Vaudémont, qui élit sa sépulture à la collégiale Saint-Jean-Baptiste de Vaudémont, fonde 4 services funéraires et concède toutes ses dîmes de Forcelles-Saint-Gorgon. Il offre aussi 6 livres de cire en une fois à l’église « Nostre Dame de Cyon » pour le luminaire.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2988.

    B. Copie d’un extrait : parchemin du 18 février 1474 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2988.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 372 v°.

    N° 67 1445, février – Vaudémont

    En raison de la diminution des revenus des chanoines en raison des guerres, Antoine, comte de Vaudémont, approuve donation des grosses dîmes de Forcelles-Saint-Gorgon faites par testament du 19 septembre 1440 du défunt Jean de Fécocourt, jadis bailli du comté de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    N° 68 1451, 10 août – Liverdun

    Publication d’une bulle de Nicolas V du 28 mai 1451 qui exempte la collégiale de Vaudémont de la juridiction de l’évêque de Toul.

    A. Original perdu.

    B. Copie sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, 4 F 50, N° 1.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 376 r°.

    N° 69 1453

    Les habitants de Chaouilley reconnaissent devoir 30 francs 12 gros de cens aux chanoines de Vaudémont.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974.

    N° 70 1460, 9 novembre

    Jean de Saint-Ligier prend à bail des chanoines de Vaudémont le moulin de Favières pour 3 ans.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 71 1462, 5 décembre

    Wyrion le Masson de la neuve ville de Favières et sa femme Ydoite poussés par la nécessité ont vendu à la collégiale de Vaudémont 4 gros de cens pour 8 francs 12 gros sur un pré à Favières.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 72 1463, 17 juillet

    Jean du Han et Didier, fils de Henry Havat de Favières, ont vendu à la collégiale de Vaudémont 4 gros de cens à Favières.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 73 1465, 29 novembre

    Ferry, comte de Vaudémont, demande au chapitre de Saint-Gengoult de Toul de décharger les chanoines de Vaudémont du serment qui lui était dû par leur prévôt.

    A. Original perdu.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 779.

    N° 74 1466, 4 juillet

    Transaction entre le comte de Vaudémont, les chapitres de Saint-Gengoult de Toul et de Vaudémont : les Gengoulfins déchargent pour toujours le prévôt de la collégiale de Vaudémont du serment qui leur était dû, en contrepartie du versement de 40 gros de cens annuels.

    A. Original perdu.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 779.

    N° 75 1467, 4 novembre

    Warin Malcuson et sa femme, ayant besoin d’argent, ont vendu à la collégiale de Vaudémont un gros et 16 deniers sur un pré à Favières.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 76 1470, 31 août

    Testament de Ferry de Vaudémont qui élit sa sépulture à la collégiale de Joinville, fait plusieurs donations pieuses et demande à son fils René II d’effectuer à sa place deux pèlerinages à Notre-Dame de Sion, l’un pieds nus, l’autre pieds chaussés, ainsi que trois autres pèlerinages à Toul, Notre-Dame de Blécourt et Saint-Claude.

    A. Original sur parchemin, Archives de l’Etat à Vienne.

    a. Dom Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique…, pr., col. CCXXxiv-CCXXxvii.

    b. Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, t. II, Nancy, 1853, p. 534 (extrait).

    N° 77 1470, 7 décembre

    Poussé par la nécessité, Jean de Houdreville, lieutenant du bailli de Vaudémont, au nom de sa femme Isabelle de Chastel a vendu aux chanoines de Vaudémont cinq gros de cens sur un gagnage de Vaudémont.

    A. Original sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 78 1471, 1er avril

    Fondation de « la messe dite de Madame » à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention d’une copie sur papier : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 375 v°.

    N° 79 1475, 27 juin

    Bulle du pape Sixte IV unissant la cure de Diarville à la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 80 1482, 2 mai

    Jean Mouton de Favières a vendu à la collégiale deVaudémont trois gros et demi de cens sur deux pièces de pré à Favières.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 81 1482, 7 novembre

    Bulle du pape Sixte IV unissant la cure de Puxe à la collégiale de Vaudémont

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 r°.

    N° 82 1489, 11 novembre

    La défunte Marie d’Harcourt, comtesse de Vaudémont, a laissé par testament aux chanoines de Vaudémont cent écus d’or que le duc de Lorraine a transformés en deux muids de sel à prendre chaque année à Salonnes. Les chanoines s’engagent à faire une commémoration de la défunte lorsqu’ils célèbreront l’obit de son époux le comte Antoine le 22 mars.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45, sceau de la collégiale.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 374 r°.

    N° 83 1491, 11 mai

    Roucel de Chaouilley fait savoir que sa femme Yvette a fondé un obit pour Jean de Vaulx et assigne une rente sur un pré à Chaouilley.

    A. Original sur parchemin : H 3041.

    N° 84 1495

    à l’issue d’une longue procédure, sentence de l’official de Toul qui condamne le curé de « Syon et Vaudémont » à laisser au chapitre Saint-Gengoult de Toul la moitié des offrandes et oblations faites en l’église de Sion.

    A. Original perdu.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690-691, N° 4.

    N° 85 1501

    Henri le Corretier a vendu aux chanoines de Vaudémont un franc de rente annuelle sur un pré à Chaouilley.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974

    N° 86 1502

    Garin Willaume de Hainville et sa femme ont pris à cens des chanoines une rente de quatre-vingt francs pour quatre francs par an.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    N° 87 1502, août

    Jean Jacquemin de Grandviller se faisant fort de Nicole sa femme a vendu aux chanoines de Vaudémont un jour de terre à Gélaucourt, derrière le moulin de Grolot pour trois francs trois gros.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    N° 88 1502, 14 octobre

    Donation à la collégiale de Vaudémont d’un 1,5 muid de sel à prendre chaque année à Salonnes.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 374 r°.

    N° 89 1505, 2 juin – Vaudémont

    Mengin d’Arbois de Bassigny et sa femme Marguerite ont vendu aux chanoines de Vaudémont pour seize francs un pré « en la fin de Bassigny joignant le moulin Grolot ».

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    N° 90 1507, 30 août

    Jean Gault le Jeune fonde à la collégiale de Vaudémont une chapelle Sainte-Catherine à laquelle est annexé un breuil.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 374 v°.

    N° 91 1509, 9 août

    Claude Babet, vicaire de « Syon » résigne entre les mains des chanoines de Saint-Gengoult, collateurs de la paroisse et de ses annexes, en faveur de Nicolas Simonin, prêtre de Praye.

    Mention : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 691.

    N° 92 1509, 23 août

    Claude Collin de Saulxerotte et sa femme, Claude Bonus et Jean Maréchal ont vendu à la collégiale de Vaudémont pour seize francs ce qu’ils possédaient sur un pré de Favières.

    A. Original sur parchemin, fragment de sceau : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 93 1510, 12 décembre – Vaudémont

    Henry Lobinier de Hainville a pris à cens du chapitre de Vaudémont une terre à Hainville pour trois gros.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    N° 94 1514, 1er avril

    Procès entre les chanoines de Saint-Gengoul de Toul (accompagnés de Hugues Guichard prévôt de la collégiale Saint-Jean-Baptiste et curé de Vaudémont et de Nicolas Simonin, « vicaire de Syon et Chaouilley ») et les chanoinesses de Bouxières à propos des dîmes de la corvée de Vaudémont, proche de la paroisse de Dommarie où Bouxières est décimateur : il est décidé de délimiter plus précisément les territoires des deux paroisses.

    A. Original perdu.

    B. Copie sur parchemin du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 2980.

    C. Copie sur papier du xve siècle AD Meurthe-et-Moselle, H 2980.

    N° 95 1514, 19 novembre – Vaudémont

    Les chanoines de Vaudémont amodient à François, receveur de Vaudémont, et à sa femme Françoise les deux tiers des dîmes d’Hardeval, sauf celle d’un gagnage qu’ils ont en ce lieu.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    N° 96 1519, 15 octobre

    Fondation d’une « messe de la Passion » à la collégiale de Vaudémont

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, coll. Lorraine, N° 720, fol. 373 v°.

    N° 97 1523, 4 avril

    Donation à la collégiale de Vaudémont de douze réseaux de blé par an pour faire cuire du pain pendant douze jours, la moitié pour les chanoines, l’autre pour des pauvres.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 374 r°.

    N° 98 1530

    Nicolas Gérard, chanoine de Vaudémont, échange diverses terres à Dommarie avec Guillaume Ladins.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2979.

    N° 99 1539, 5 janvier

    Collas, fils du défunt Lemaire Mougeot, a vendu à la collégiale de Vaudémont un jour de terre à Thorey pour 7, 5 francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 100 1541

    Nicolas Gérard, chanoine de Vaudémont, curé de Vaudémont et de Dommarie, échange avec Didier Geoffroy 20 jours de terre à Dommarie.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2979.

    N° 101 1541, 10 décembre

    Didier Husson et sa femme Zabelle, ainsi que Didier Husson son fils et la femme de celui-ci ont vendu à la collégiale de Vaudémont les deux tiers d’un meix à Favières, joignant le moulin.

    A. Original sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 102 1543

    Didier Lemaire vend une terre aux chanoines à Courcelles.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2977.

    N° 103 1546, 24 mars

    Jean de Lannoys demeurant à Favières et Guillaume de Lannoys demeurant à Battigny ont vendu à la collégiale de Vaudémont une pièce de terre de quatre jours à Thorey pour vingt-huit francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 104 1546, 11 avril

    Simon Pisor, Claudin Boivier et d’autres habitants de Favières ont reçu au nom de la communauté cent francs des chanoines de Vaudémont à la suite d’un procès.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 105 1546, 5 juin

    Jean Domard de Favières, sa femme Jeannette et Mengin Meillères ont vendu à la collégiale de Vaudémont un pré à Favières pour quarante francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    B. Copie sur parchemin du xve siècle : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 106 1547

    Nicolas Gérard, chanoine et curé de Vaudémont, échange avec Jean Tricard de Fécocourt et sa femme Catherine des terres dans cette localité.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 2992.

    N° 107 1547, 18 octobre

    Guillaume de Lanières, écuyer, a vendu à la collégiale de Vaudémont un quartier de terre à Thorey devant le moulin de la forge pour quatorze francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 108 1548, 7 avril

    Jean-Etienne de Battigny et sa femme Germaine ont échangé avec la collégiale de Vaudémont un jour de terre à Battigny.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 109 1548, 13 avril

    Jean-Etienne de Batigny et sa femme Germaine ont vendu à la collégiale de Vaudémont un jour de terre à Thorey pour quatorze francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 110 1548, 16 juin

    La collégiale de Vaudémont a acquis le tiers du moulin de Favières pour trois cents francs

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 111 1549, 6 novembre

    Jean Parmentier de Batigny et sa femme Mougette ont vendu plusieurs pièces de terre à Batigny à la collégiale de Vaudémont pour six francs.

    A. Original sur parchemin : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 112 1550, 14 juin

    Hugues du Mont-Saint-Jean, prévôt de l’église collégiale de Vaudémont et curé de Vitrey, a amodié à Claude Bovier de Favières un moulin à Favières pour douze ans contre quinze réseaux de froment par an.

    A. Original sur papier : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    N° 113 1550, décembre

    Le bailli de Vaudémont rappelle que le curé de Dommarie est tenu de fournir l’huile qui brûle de jour comme de nuit devant le Saint-Sacrement en la collégiale de Vaudémont.

    A. Original perdu.

    Mention : BNF, Coll. Lorraine, N° 720, fol. 376 v°.

    Annexe 2. Charte d’érection de la confrérie de Notre-Dame de Sion par Jean-Christophe Blanchard et Catherine Guyon

    1396, 26 décembre (n.st.)

    Ferry de Rumigny et son épouse Marguerite de Joinville érigent une confrérie de Notre-Dame de Sion, à laquelle des chevaliers et des francs-bourgeois pourront adhérer. Les membres s’engagent notamment à porter une image de Notre-Dame, huit jours avant et huit jours après l’Assomption et à assister à la fête sur la colline, mais aussi à vivre en paix entre eux, à contribuer à lever l’excommunication de l’un des confrères et à faire célébrer chacun une messe pour les confrères défunts, en plus des trois assurées par la confrérie. Suit la liste des premiers membres.

    A. Original sur parchemin (36,4 cm sur 36,6 cm) avec seize encoches de sceaux, quatre empreintes attachées et quatre détachées197: AD Meurthe-et-Moselle, B 711, N° 62.

    B. Copie du xvie siècle : AD Meurthe-et-Moselle B 399.

    a. Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, Nancy, 1854, t. II, p. 532-534.

    b. Léon Germain, « Ferry Ier de Lorraine, comte de Vaudémont », Mémoires de la Société d’archéologie lorraine, Nancy, 1881, p. 97.

    c. Théophile Didrit, Notes archéologiques et historiques sur les noms de Vaudémont, Sion, Orsaville en Lorraine. Supplément de l’étude sur Sion-Vaudémont, Nancy, 1895, p. 15 (texte partiel).

    Mentions : Dom Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique et civile de la Lorraine, Nancy, 1728, t. III, col. 375-376, et Notice de la Lorraine, t. II, Lunéville, 1840, p. 431

    Michel François, Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, Nancy, 1935, p. 319.

    Pierre Helyot, Dictionnaire des ordres religieux, Paris, 1859, col. 1005.

    Eugène Martin, Notre-Dame de Sion en Lorraine, Paris, 1923, p. 19-20, et Sion, le grand pèlerinage lorrain, histoire et description, Nancy, 1948, p. 20-21.

    L’an mil trois cens quatre vins et seize le Xxvime jours du mois de decembre, fuit ordonnee, instituee et establie par hault et puissant seigneur messire Ferry de Lorraine198, seigneur de Rumigny, de Bove, conte / de Vaudemont et seigneur de Joinville et Marguerite de Jonville199, dame et contesse des dis meismez lieux, sa loyale femme et espouse, especialz et principaulz ensemble plusieurs chevaliers, damez et escuiers et frans / bourgois dont les nons seront si desoubs devises et nommes une confrarie et sollempnité en lenglise de nostre dame de Syon en lonnour de la gloriouse benoite Vierge Marie au jour de sa beno- / -te Assumpcion qui est en my aoust en la forme et maniere que s’ensuit. C’est assavoir que des maintenant ledit seigneur et damme principaulz ensemble demoise Anthonne de Lorrainne200, leur fil [ou fis ?], commensans / ceste dicte confrarie et sollempnité, pour entrer et pour avancier ladicte confrarie, paieront chascun an pour le cheste d’icelle, dous florins, deix gros pour le florin, et li aultrez chevaliers, damez et escuier, paieront / mari et femme, dous florins, et chascunne personne singulere ung florin et chascun an ensi. Et pour cestui argent lever et recevoir et mettre et converti ou profit de ladicte confrarie où besoing serat tuit / ly confreres ensemble doient eslire entre aulz une homme de leur dicte confrarie qui soit souffisant pour recevoir ledit argent con paierat d’entree de ladicte confrarie ; lequel doit faire ceu que sera de / faire pour ladicte confrarie et celui office pourter ung an entier, et au chief de l’an rendre compte aux confrez ou à certains commis par les dis confres, de sa recepte et de sa mise, et le baton de ladicte confrarie / emsemble une torche, selon ceu qui li plairat de la faire, ou une aultre joel profitable pour ladicte confrarie se mieulz li plaisoit. Et tantost apres oye sa recepte et sa mise et fait ceu que dit est, tuit / li confreres en doient eslire ung aultre qui serat parellement comme dit est, excepté du baton. Car se aucun de ladicte confrarie avoit devocion de prendre le dit baton, il le pouroit prendre et / rendre par la manière que dit est, senz aultre chouse faire s’il ne li plaisoit. Et en la main dudit eslu tuit li confrerez paieront par la maniere que dit est c’est assavoir mon dit seigneur Ferry et / ma dame sa femme ensemble damoisel Anthoinne de Lorrainne, leur filz, chascun dous florins et tuit les aultrez de ladicte confrarie chascunne personne ung florin et ensi d’an /en an après ensuivant et est assavoir que celuy de ladicte confrarie qui seroit eslu par les confreres pour faire ceu que dist est, il ne les puet reuffuser. Et se le premier leur sembloit estre habille et / profitable pour la confrarie et pour recevoir les profis d’ycelle, ilz le puellent faire demorer en l’office et il ne le puet reuffuser. Iten sont et seront tenus li dis confreres au jour de ladicte confrarie cest assavoir le jour de la benoite Assumpcion Notre Dame en mi aoust d’estre en Sion au service là où en feront chanté une haulte messe de Notre dame au frais et missions de ladicte /confrarie et offeront à ycelle messe ceulz qui en averont devocion. Et ne se puelt nulz des confreres excuser qui ne soit en Syon au service le dit jour senon en trois cas, c’est assavoir / assoinne de corps, son honour et pour son heritaige ; et s’il advenoit que aucun desdis confreres eust l’un de ces trois essoinne ensi soit il quitte d’y estre, mais il y doveroit envoyer une personne / qui le representat et qui paieroit sa dite confrarie ou aultrement il seroit tenus de rendre et de mettre au profit de la confrarie le double qui doit de sa confrarie. Et en ceste dite confrarie / ne doit entre[r] personne s’il n’est gentilz homme ou franc-bourgois, et par le consoil de tuit les confreres et celui ou celle qui y enteroit apres ce que ceste dite confrarie seroit confermee et juree, paieroit / dous florins pour son entree et apres chascun an ung florin comme li aultres confreres. Iten et s’il advenoit ceu que Dieu ne veulle que aucun ou aucunne de ceste dite confrarie alloit de vie / à trespacement, tuit li confreres doivent faire chanter pour le mort, trois haultez messes, une du Saint-Esprit, une de Notre-Dame et une de Requien, et faire le luminare d’une quarte de cire / et tout du cheste de ladite confrarie parmi ce que le mort doit laissier au profit de ladite confrarie ung franc du moinx ou choise qui le valle. Et encore après ces III messes, chascun / des confreres doit au mort faire dire une messe à leur frais et missions chanter où il plairat au confrere et rapointer devers le recevour de ladite confrarie certain ensegnement de celle / messe estre dicte et chantee. Et se le mort estoit en sentence d’excomiment pour cause d’exces d’onour et il n’avoit de quoy se faire absore tuit li confreres conjuctement le doient faire / absore à leurs frais et missions et le mettre en aistre benoy. Et de l’argent de l’entree qu’on paierat on doit lower ung prebtre qui chanterat la premiere annee chascun samedi une messe / en Sion pour les confreres ; et pour ce qu’il [ap (ar) ee ?] au jour de la dite Assoumpcion au service qui se ferat comme dit est qui seront de la confrarie et qui non chascun confrere pourterat VIII jours davant / la dite Assumpcion et VIII jours apres, une ymage de Notre Dame d’argent ou de pointure, ou de brodure, ou de quoy qu’il lui plairat et en appert ; et qui seroit trouwer sen ladicte ymage / par l’um des confreres les VIII jours devant et les VIII jours apres comme dit est celui qui ne la pourteroit deveroit III gros pour le profit de ladicte confrairie ; et s’en doient rapointer lez confreres ou / aucuns d’aulz par leur serment en la main dudict recevour.

    Et ont juré tuit lez dis confrez dont les nons seront si apres escript qu’ils se pourteront bonne foy, bonne amité les ung aulz / aultres ; et on cas que aucuns des dis conffreres averient ensemble aucun debat, daccort ou hahinne, tuit li aultres confrères de leur povoir au mieux qui pouront les doient mettre en pais et accord. Et est assavoir / que pour ce qu’il n’a esté nulle menc[i]on dessus de la vallour de la torche que le batonier doit donner ne d’un aultre jovel, s’il plaisoit mieux à le donner que ladicte torche ; ycelle torche serat et doit estre d’une quarte de cire / et le jovel qui le vouroit donner pour la torche de la vallour d’une quarte de cire. Iten ont encorre ordonnei et accordei les dis confreres entre aulz pour ce que dessus est dit que se aucun vouloit entré en ceste dicte confrarie / apres ce qu’elle serat confermee et juree il paieroit dous florins pour entrée, les dis confrères veullent qu’il y puisse entrer ung confrere pour ladicte somme ou pour moinx s’il plaisoit audit confrères. En tesmoig de verité des choses dessus dictes / ont les seigneurs confreres et dames si apres escrips, mix leur seelaiz en ces presentez par la maniere qui s’ensuit : c’est assavoir messire Ferry de Lorrainne, seigneur Rumigni, de Bove et conte de Vaudemont et Marguerite de Joville, dame et contesses desdis meismez / lieux, sa loyal femme et espouse, ont mix leur seelz en ces présentez pour aulz et pour demeson Anthonne de Lorrainne, lour filz, messire Jehan de Legneville201, son seel, pour lui et pour Jannette de Parroie202, sa femme, Joffroy de Fon- / -tenoy203 pour lui et Contesse de Deuilly204, sa femme, messire Jehan le bastard de Vaudemont205, Henri de Ficocourt206 pour lui et dame Ysabelle de Setainville207, sa femme, Ferry de Germeney208, Symon de la Nuefville209 pour lui et pour Ysabel de Bourmont, sa femme, Jehan de Gondocourt et Guiote de Jauney210, sa femme, Mengin Maulbert de Joinville211, Perrin de Ficocourt212, Symon de Berney213, Jehan de Hareuelz, filz Hanry de Hareulez, Husson / de Vezelise214, demorant à Toul, /***/ messire Guy de Hareuelz215 et Angnelz de Sampegni216, sa femme, Symon de Theulliere217, Barthiemin d’Ast218, demorant à Chastel ; monseigneur Varry de Savigny219 / madame Allix de Waudemont, dame de Chastel220, madame d’Amance, demoissele Jacquette, sa fille221, la femme Andreu de Parroie222, la dame de Baudrecourt223, Jehan / bastard de Tellout224, demoisselle Jannette de Ville, dame de Saivergney225, demoisselle Jehanne de Lusse, femme Jehan de Hareuel226, la femme de Mongin Maubert227, dame / Vaubour de Fenestrenge, dame de Blamont228, dame Katherine de Hariaucourt229, femme monseigneur Henry d’Oigiervilley230.

    À l’origine, l’acte était scellé de seize sceaux pendants sur double queue de parchemin (le nom des sigillants étant écrit sur les queues). Quatre empreintes sont encore appendues, quatre autres sont détachées et cinq queues sans empreinte subsistent, mais sur deux d’entre elles les noms sont effacés231. L’écart entre le nombre de sigillants annoncés (trente et un) et le nombre d’empreintes initialement appendues (seize) ne manque pas de surprendre.

    Ordre des sceaux dans l’état actuel de la charte :

    Premier sceau : Marguerite de Vaudémont232 :

    Sceau rond, de 38 mm

    Légende disparue.

    Dans rosace quadrilobée, écu parti, au 1 : Lorraine au lambel de trois pendants ; au 2 : coupé, en chef : Joinville ; en pointe : Vaudémont. Seul le lion de droite est visible.

    Epreuve de cire rouge, sur double queue de parchemin (inscription : « Ma dame ma dame (sic) de Vaudemont ») [position originelle : 2/16].

    Deuxième sceau : Alix de Vaudémont (CSMM 5031)

    Sceau rond, de 24 mm

    […] DE BINVILLE [...]

    Dans rosace à quatre lobes et quatre pointes, écu parti : Neufchâtel et Vaudémont.

    Epreuve de cire rouge, sur double queue de parchemin (« Ma dame Allix de Chastel ») [3/16].

    Troisième sceau : Simon de Thuillières (CSMM 5774)

    Sceau rond de 25 mm

    […] [.. M]ON […] DE . TVLER[…]

    Ecu penché, empiétant sur la légende, à la clef posée en pal sur un champ billeté, au lambel de quatre pendants, timbré d’un heaume de profil à cimier de face (double vol).

    Epreuve de cire rouge, sur double queue de parchemin (« Symon de Theulliere ») [4/16].

    Quatrième sceau : Simon de Benney (CSMM 3191)

    Sceau rond de 24 mm

    […]ON DE : BANY

    Dans rosace à six lobes, écu penché, empiétant sur la légende, à trois léopards (ou lions passant), timbré d’un heaume de profil à cimier de face (deux cornes ou deux proboscides).

    Epreuve de cire rouge, sur double queue de parchemin (« Symon de Berney ») [15/16].

    Les autres sceaux sont détachés ; l’ordre suivi pour les présenter est celui de l’apparition des noms de leur propriétaire dans la liste des sigillants233.

    Cinquième sceau : Mengin Maubert (CSMM 4845)

    Sceau rond de 22 mm

    […]GI[…] MAVBET

    Ecu penché, empiétant sur la légende, à trois feuilles de tilleul, 2 et 1, timbré d’un heaume de profil à cimier (?), supporté par deux cygnes.

    Epreuve de cire verte, sur double queue de parchemin (inscription effacée) [12/16].

    Sixième sceau : Jean de Haroué (CSMM 4195)

    Sceau rond de 23 mm

    S : IEHAN DE [H]ARU[…]

    Dans rosace à six lobes, écu penché, empiétant sur la légende, à la bande chargée en chef d’une étoile et accompagnée de neuf billettes péries en pal, 1 et 3, 3 et 2, dans le sens de la bande, timbré d’un heaume de profil à cimier (?).

    Epreuve de cire rouge, sur double queue de parchemin (« Jehan de Hareuelz ») [11/16].

    Septième sceau : Vaubourg de Fénétrange234

    Sceau rond de 25 mm

    Légende disparue

    Femme debout, de face, les bras écartés, portant 2 écus : à gauche, à deux saumons adossés (Blâmont), à droite, 1 fasce (?) (Fénétrange).

    Epreuve de cire verte, sur double queue de parchemin (« Ma dame de Blamont »).

    Huitième sceau : Catherine de Haraucourt (CSMM 5103)

    Sceau rond de 23 mm

    Légende illisible (CSMM 5103 : … KATHER… .)

    Femme debout, de face, les bras écartés, portant 2 écus : à gauche (CSMM 5103 : Ogéviller), à droite (CSMM 5103 : Haraucourt).

    Epreuve de cire verte, sur double queue de parchemin (« Ma dame de [S(or) cey ?] ») [14/16].

    Les queues de parchemin avec une inscription concernent « Joffroy de Fontenoy », « le bastart de Thellou » et « la dame de Badrecourt ».

    Il convient encore de dire que le sceau de Simon de la Neufville a vraisemblablement disparu. Il était encore appendu quand Des Robert a établi son catalogue puisqu’il est décrit au numéro 4507235.

    Schéma de l’emplacement des queues de parchemin

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    Le tableau de la page ci-contre fait état de :
    - 36 confrères ;
    - 31 sigillants théoriques ;
    - 16 encoches prévues pour les queues de parchemin.

    Notes de bas de page

    1  Parmi les nombreuses publications, on peut citer : Père Vincent de Nancy, Histoire de l’ancienne image miraculeuse de Notre-Dame de Sion, révérée depuis plusieurs siècles en l’église des religieux du Tiers ordre de saint François en la comté de Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1698 ; abbé Ange Trouillot, Histoire de l’image miraculeuse de Notre-Dame de Sion, Nancy, 1757 ; abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, et « La montagne de Sion-Vaudémont et son sanctuaire », MSAL, 1899, p. 122- 167 ; abbé Grand’Heury, Pèlerinage de Notre-Dame de Sion-Vaudémont, Nancy, 1859 ; Père Gustave Simonin, Histoire de Notre-Dame de Sion, Nancy, 1898 ; Eugène Mangenot, La colline inspirée. Un peu d’histoire à propos d’un roman, Paris, 1913, et Sion, son sanctuaire, son pèlerinage, Nancy, 1919 ; Paul Huriet, Guide descriptif et historique du pèlerin à Notre-Dame de Sion, Sion, 1919 ; Mgr Eugène Martin, Sion, le grand pèlerinage lorrain : histoire et description, Nancy, 1948 ; Réné Louis, « La colline inspirée », dans Michel Crepu et Robert Figuier (sd.), Hauts lieux. Une quête de racines, de sacré, de symboles, Paris, 1990, p. 33-38 ; Itinéraire du patrimoine, la colline de Sion-Vaudémont, Metz, 1994 ; Philippe Martin, « La colline inspirée : lieu d’une mémoire lorraine, nationale ou européenne ? », dans Philippe Martin et François Roth (sd.), Mémoire et lieux de mémoire en Lorraine, , Sarreguemines, 2003, p. 235-248 ; Sion, la basilique à travers les siècles, Quinze siècles de sueur, de sourires et de larmes, Saxon-Sion, 2005 ; Philippe Martin (sd.), Sion, une colline d’histoire, Annales de l’Est, N° 2, 2006.

    2  Père Vincent, op. cit., p. 36.

    3  Cf. édition et traduction sous l’égide de Monique Paulmier et Michel Parisse, dans le cadre des travaux de l’ARTEM.

    4  Vie de saint Gérard, Toul, 1700, p. 218.

    5  AD Meurthe-et-Moselle, G 1147.

    6  Laurent Olivier, « Le site de Sion avant Sion », dans Philippe Martin (sd.), Sion, une colline d’histoire, Nancy, 2007, p. 27-36.

    7  Edouard Salin, Le haut Moyen Âge en Lorraine, Paris, 1939, p. 244, N° 45 ; Xavier Delestre, La Lorraine mérovingienne, Ve-VIIIe siècle, Metz, 1983.

    8  Laurent Olivier, Princesses celtes en Lorraine, Sion, trois millénaires d’archéologie d’un territoire, Jarville-la-Malgrange, 2002 : les articles de Jean-Pierre Legendre, « Les sites de Sion à l’époque gallo-romaine », p. 107-132, et Jacques Guillaume, « La nécropole gallo-romaine tardive et mérovingienne de Saxon-Sion (Meurthe-et-Moselle), p. 140-146, et Gérard Giuliato, Châteaux et villes fortes du comté de Vaudémont en Lorraine médiévale, Nancy, 2008, p. 153.

    9  La plaque fut découverte en 1869-1869 près de l’actuelle basilique. Nancy Gauthier, Recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la renaissance carolingienne, 1, Première Belgique, Paris, 1975, p. 585-587 ; Itinéraire du patrimoine, la colline de Sion-Vaudémont, Metz, 1994, p. 4 ; Sion, sa basilique à travers les siècles…, p. 6-7 ; reproduction de la plaque dans Laurent Olivier, « Sion avant Sion »…, op. cit., p. 24.

    10  Père Théophile Didrit, « La montagne de Sion-Vaudémont », MSAL, 1899, p. 136. Le manuscrit 937 de la bibliothèque municipale de Nancy cite ce manuscrit de Saint-Dié dont la teneur est reprise dans l’ouvrage de l’abbé Pierfitte, Le P. Vinot de Froville et l’année sainte de la maison de Lorraine, Nancy, 1897.

    11  Il ne figure pas dans les listes d’ermites du haut Moyen Âge constituées par Jean Heuclin, Aux origines monastiques de la Gaule du nord, Lille, 1988.

    12  Robert Parisot, Le Royaume de Lorraine sous les Carolingiens, Paris, 1899, p. 371, 427, 597 et 690, et id., Les origines de la haute-Lorraine et la première maison ducale (959-1033), Paris, 1909, p. 205.

    13  Gérard Giuliato, op. cit., p. 153.

    14  Georg Heinrich Pertz (éd.), MGH, SS, t. VIII, p. 640 : « Idem (Gauzelinus) per concambium dedit Archardo episcopo Linguonensi abbatiam de Varennis et contra Archardus dedit Tullensi episcopo quicquid in Bonsonis monte et Ursacii villa et Seionz videbatur habere ».

    15  Les actes concernant cet évêque s’échelonnent entre 948 et 965 : Pierre Gauthier, Actes des évêques de Langres, Thèse de l’Ecole des Chartes, 1907, t. II, N° 51 à 55. Mais l’échange évoqué n’y figure pas.

    16  Haute-Marne, Langres.

    17  AA SS, septembre, t. III, p. 144 a. Echange repris dans Dom Augustin Calmet, Histoire…, t. I, pr., col. 132.

    18  Sion, sa basilique…, p. 7.

    19  Il n’y a rien dans les dossiers constitués par Michel Parisse à l’ARTEM, ni dans l’édition de André Schoelen, Les actes des évêques de Toul des origines à 1069, Mémoire de maîtrise, Nancy II, 1985.

    20  Jacques Laurent et Ferdinand Claudon, Abbayes et prieurés de l’ancienne France, t. XII, Province ecclésiastique de Lyon, Paris-Ligugé, 1941, p. 280.

    21  Odile Colin, « Le sort des abbayes royales d’Enfonvelle, de Varennes-sur-Amance et de Poulangy après le partage de Meersen (870) », Bulletin philologique et historique, Paris, 1967, p. 38-42.

    22  Cf. Alain Villes, Toul, la collégiale Saint-Gengoult et son cloître, Toul, 2005, p. 6.

    23  AN, LL 986, fol. 1 v°.

    24  Philippe Jaffé et Samuel Loewenfeld, Regesta pontificum romanorum ad annum post Christum natum MCXCVIII, 2e éd. Leipzig, 1885-1888, N° 6063.

    25  C’est aussi l’opinion de Michel François, Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, Nancy, 1935, p. 311.

    26  Philippe Jaffé et Samuel Loewenfeld, op. cit., N° 7172.

    27  Ibid., N° 7552.

    28  Ibid., N° 14715.

    29  Ibid., N° 17258.

    30  Gérard Giuliato, op. cit., p. 153.

    31  Père Benoît Picard, Vie de saint Gérard…, p. 219.

    32  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    33  AN, LL 986, fol. 15 v°.

    34  « Modium frumenti quolibet anno de molendina jamdicti comitis ad sustentationem presbyterii qui serviet in ecclesiam Wadonismontis » : BNF, Ms. lat., 10020, fol. 9 r°.

    35  Auguste Longnon, Pouillés de la province de Trèves, Paris, 1915, p. 307 et 322.

    36  Mention dans le Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, et BNF, Ms. lat. 10029. Cf. « Cartulaire de l’église collégiale Saint-Gengoul de Toul, Livre du soleil » composé entre 1301 et 1400 et « Cartulaire de l’église collégiale Saint-Gengoul de Toul » de 1463, in Paul Bertrand (sd.), cartulR – Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes, Orléans, Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, 2006. (Ædilis, Publications scientifiques, 3).

    37  Simon Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie, histoire des traditions anciennes, Paris, 1995, passim, et Jean Stern, « Sion, Gethsémani », Marie, fille d’Israël, fille de Sion, Paris, 2003, p. 96-105.

    38  Abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 115.

    39  Abbé Théophile Didrit, Notes archéologiques et historiques sur les noms de Vaudémont, Sion, Orsaville. Supplément à l’étude sur Sion-Vaudémont, Nancy, 1895, p. 13.

    40  Mgr Eugène Martin, Le grand pèlerinage lorrain, histoire et description, Nancy, 1948, p. 17.

    41  Abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 83.

    42  Mgr Eugène Martin, op. cit., p. 15.

    43  Michel Parisse, L’époque médiévale, Encyclopédie illustrée de la lorraine, Nancy, 1990, p. 189.

    44  Georges Poull, La maison ducale de Lorraine, Nancy, 1991, p. 337.

    45  Gérard Giuliato, op. cit., p. 112.

    46  Gérard Giuliato, op. cit., p. 158.

    47  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028, et Michel François, Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, Paris, 1935, p. 314.

    48  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028 : « in parochiatu de Saxon et in villa specialiter de Wademone ejusdem parrochiatus proposuissemus unam capellam censicere cum campanelis et in eadem canonicos instituere et creare seculares ad divini cultus augmentatum ».

    49  Michel François, op. cit., p. 315.

    50  Sceau ogival (3,8 sur 4,8 cm) de cire brune, un peu effacé, où l’on lit : « S. ECC. BEATI IO… VADEMONTIS », sur queue de parchemin d’un acte de 1417 : AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45.

    51  AD Meurthe-et-Moselle, H 2980, 3048, 3041.

    52  BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 373 v°.

    53  Ils sont encore dix en 1687 : Michel Pernot, Etude sur la vie religieuse de la campagne lorraine à la fin du xviie siècle. Le visage religieux du Xaintois d’après la visite canonique de 1687, Nancy, 1971, p. 48.

    54  AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    55  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    56  AD Meurthe-et-Moselle, H 2979, 2992 et 2980.

    57  Emile Humblot, op. cit., p. 136.

    58  Alain Villes, Toul, La collégiale Saint-Gengoult et son cloître, Toul, 2005, p. 10.

    59  Dans une charte de février 1445 le comte Antoine fait état de « ames chapelains les prevost, chanoines et chapitre de Vaudémont » : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    60  Emile Humblot, op. cit., p. 150 : l’école est citée en 1415, mais semble plus ancienne.

    61  BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 384.

    62  Alexandre Laumond, Le château et le bourg castral de Vaudémont, des origines au milieu du xvie siècle, Mémoire de maîtrise, Université de Nancy 2, 1995, t. I, p. 226.

    63  Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, t. II, Nancy, 18, p. 424.

    64  AD Meurthe-et-Moselle, H 2985.

    65  C’est le cas de quatre habitants de Favières en 1462 et 1467 et du lieutenant du bailli de Vaudémont en 1470 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    66  Cure unie en 1418 : BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 373 r°.

    67  Bulle de 1424 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2985.

    68  La cure est rattachée à la collégiale avant 1426 et unie en 1437 : AD Meurthe-et-Moselle H 3031 et 3037.

    69  Cure unie en 1482 : BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 373 v°.

    70  Cure unie en 1475 : Ibid., fol. 373 v°.

    71  Procès à ce sujet en 1514 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2980.

    72  Acquises avant 1514 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    73  Michel François, op. cit., p. 318.

    74  Ces revenu se montent par exemple à seize florins en 1500- 1501 (B 9758) et à trente-deux florins en 1504-1505 (B 9762).

    75  Ils sont de sept florins en 1500-1501 : AD Meurthe-et-Moselle, B 9758.

    76  AD Meurthe-et-Moselle, B 399, fol. 218.

    77  Acte de 1489 : AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45.

    78  Acte de 1326 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974 ; de 1491 : id., H 3041 et de 1509 : id., H 2974.

    79  BNF, coll. Lorraine 720, fol. 376.

    80  Actes de 1331 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3031 ; de 1482 : id., H 3041.

    81  Avant 1424 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2976.

    82  Acte de 1509 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    83  Acquis avant 1514 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    84  Actes de1424 : ADMeurthe-et-Moselle, H2976 ; de 1541 : id., H 3041.

    85  Actes de 1539, 1546, 1547 et 1548 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    86  Acte de 1502 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    87  Acte de 1547 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2992.

    88  Acte de 1549 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    89  Acquises avant 1502 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    90  Acquises avant 1530 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2979.

    91  Acte de 1502 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    92  Acte de 1419 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    93  Acte de 1546 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    94  Acte de 1541 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    95  Actes de 1429 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041 ; de 1548 et 1550 : id., H 3041.

    96  Acquis avant 1418 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    97  Actes de 1352 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    98  Acquis avant 1410 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3039.

    99  Acte de 1331 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    100  Mention pour Henri III dans une charte de mai 1328 (AD Meurthe-et-Moselle, H 2974) et poru Henri du 11 novembre 1489 (AD Meurthe-et-Moselle, B 959, n° 45).

    101  AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45.

    102  Allusion dans une charte de 1554 qui déclare ces biens en ruine : AD Meurthe-et-Moselle, H 2992.

    103  AD Meurthe-et-Moselle, H 2985.

    104  AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    105  Alexandre Laumond, op. cit., p. 97.

    106  AD Meurthe-et-Moselle, H 2977.

    107  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    108  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 779, N° 4.

    109  Ibid., N° 6.

    110  Emile Humblot, op. cit., p. 134 et 148

    111  Dom Augustin Calmet, Histoire…, t. II, pr. DCxv.

    112  Père Vincent de Nancy, op. cit., p. 36.

    113  Il n’y a aucune charte et aucune de mention dans les registres de comptes, puisque pour cette période ils ne sont pas conservés et ne sont peut-être pas encore constitués.

    114  AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    115  Emile Humblot, op. cit., p. 158.

    116  Léon Germain, « Ferry Ier de Lorraine, comte de Vaudémont 1393-1415) », MSAL, 1881, p. 107.

    117  On lit dans les comptes au 25 mars 1409 : « jour de la Nostre Dame le receveur de Vézelise délivra treize quartes et une pinte de vin pour Monseigneur et Madame qui celui jour furent à Cyon et au dîner à Vaudémont ». Le comte partit pour la Terre Sainte le 1er avril : Léon Germain, op. cit., p. 108

    118  Emile Humblot, Notre vieux Joinville, son château, sa collégiale Saint-Laurent, ses tombeaux, Dijon, 1929, p. 158.

    119  À la fin de la liste, on remarque que les 15 derniers noms sont inscrits dans une encre un peu différente, certes par une même main, mais on peut se demander s’ils n’auraient pas été ajoutés dans un second temps, pour compléter la liste primitive. De même, l’ordre des sigillants annoncés dans la charte ne correspond pas à celui des sceaux et des inscriptions des queues de parchemin identifiés : voir annexe 2.

    120  Mengin Maubert, bailli de Joinville, fonda son anniversaire à la collégiale Saint-Laurent de cette localité : Emile Humblot, op. cit., p. 160.

    121  Barthelémy d’Ast, est probablement un lombard originaire d’Asti, riche ville du Piémont en relation commerciale avec la France, l’Angleterre et l’Empire. En 1328, le comte Henri de Vaudémont reconnaît avoir emprunté de l’argent à des marchands d’Asti : Pierre Marot, Neufchâteau en Lorraine, Nancy, 1932, p. 227.

    122  Catherine Vincent, Les confréries médiévales dans le royaume de France, xiiie-xve siècles, Paris, 1994, p. 61.

    123  Père Vincent de Nancy, op. cit., p. 88.

    124  En attendant l’ordre de la Toison d’or en 1430 et celui du Croissant en 1448… . Sur ces ordres : Philippe Contamine, Guerre, Etat, société à la fin du Moyen Âge, études sur les armées des rois de France, 1337-1494, Paris, réimpression 2004, p. 194, et Patrick de Villepin, L’ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois (1416-1852), Paris, 1999, p. 34.

    125  C’est le cas de l’ordre de la Toison d’or qui rassemble derrière le duc la noblesse de Bourgogne et de celui du Lévrier blanc (futur ordre de Saint-Hubert) qui entend réunir la noblesse barroise autour du cardinal-duc de Bar : Patrick de Villepin, op. cit., p. 29.

    126  Sur ce point voir Philippe Contamine, op. cit., p. 194.

    127  Catherine Vincent, op. cit., p. 114-118.

    128  Ibid., p. 174-177.

    129  Ibid., p. 130-133.

    130  Michel Parisse, L’époque médiévale, Encyclopédie illustrée de la Lorraine, Metz, 1990, p. 197.

    131  André Gain (sd.), Histoire de Lorraine, Nancy, 1939, p. 132. Cf. aussi l’ouvrage classique de Ludwig Huberti, Studien zur Rechtsgeschichte der Gottesfrieden und Landfrieden in Frankreich, Ansbach, 1892.

    132  Abbé Grand’Eury, Pèlerinage de Notre-Dame de Sion-Vaudémont, Notice historique, Nancy, 1859, p. 15.

    133  Michel François, op. cit., p. 320.

    134  AD Meurthe-et-Moselle, B 9705.

    135  AD Meurthe-et-Moselle, B 9713.

    136  « Item veux et ordonne que par mon très chier et aisné fils René de Lorraine soit en sa personne, deux voyages par moi promis à Notre-Dame de Sion-les-Vaudémont, qu’il fera du lieu de Vézelise, à pied, l’un nud pied, l’autre chaussé en l’hermitage de laquelle église de Sion, je veux et ordonne être distribué pour la refection, emparement (ornementation) et entretement d’iceulx, la somme de cent floreins, monnoye de la dite comté, en loi et ordonnances de mes exécuteurs » : Dom Augustin Calmet, Histoire de Lorraine…, preuves, Col. CCXXXIV.

    137  AD Meurthe-et-Moselle, B 9758.

    138  Philippe Martin, « Chronologie de la colline de Sion », Sion, une colline d’histoire…, p. 8 et Cédric Andriot, « Les Tiercelins de Sion (1626-1792), au service d’un Etat », ibid., p. 49-50.

    139  Paul Edvokimov, La femme et le salut du monde, Paris, 1978, p. 229.

    140  Ibid., p. 211-228.

    141  AD Meurthe-et-Moselle, B 9758.

    142  AD Meurthe-et-Moselle, B 9762.

    143  BM Nancy, Ms. 1810 (1026), fol. 57 v°-59 v° : éd. par Michel Pernot, Etude sur la vie religieuse de la campagne lorraine à la fin du xviie siècle. Le visage religieux du Xaintois d’après la visite canonique de 1687, Nancy, 1971, p. 141-142. Théophile Didrit a réalisé un plan annoté à partir de cette description : op. cit. p. 145.

    144  Les correspondances de dimensions sont reprises sur le dossier de l’Inventaire de Lorraine qui s’appuie sur A. Barbier et P. Paulin, Etude archéologique et historique sur Sion, 1895.

    145  En 1741 ces trois fenêtres gothiques ont été remplacées par de nouvelles fenêtres qui éclairent toujours l’actuel chœur de la basilique : Théophile Didrit, op. cit., p. 167.

    146  Situé à 1, 60 m du sol du cimetière, l’oculus est de forme circulaire de 35 cm de diamètre ; quatre arcs inscrits dans sa circonférence dessinent quatre lobes.

    147  Sur la plaque (61 cm sur 41), on découvre, entouré d’inscription et en faible relief, un bras armé tourné vers la gauche tenant un petit étendard portant les armoiries du comté de Vaudémont : Léon Germain, « L’épitaphe d’un porte-enseigne du comté de Vaudémont (1547) », JSAL, 1898, p. 224-229.

    148  La nef actuelle date de 1741 et fut allongée en 1857 portant la longueur totale de la basilique à 43, 30 m.

    149  Michel Pernot, op. cit., p. 34. Le dessin de la façade reproduit par B. Maes (prés. et éd.) Pèlerinages et sanctuaires mariaux au xviiie siècle. Manuscrit du Père Vincent Laudun, Paris, 2008, p. 100) de style classique correspond à un état xviie siècle. Voir aussi : Léon Germain, « Une problématique façade de l’église de Sion au xviie siècle », BSAL, 1919, p. 240-241.

    150  En 1709 Praye n’a qu’une chapelle annexe et, en 1782, une église de rang paroissial.

    151  Théophile Didrit, op. cit., p. 155.

    152  Cette chapelle prit ensuite le nom de Notre-Dame du Rosaire après l’érection d’une confrérie en 1630.

    153  Si le culte de saint Joseph prit de l’importance au xve siècle, notamment dans l’iconographie, la dédicace d’un autel est plus typique du xvie voire du xviie siècle ; cf. Karine Eyroi, Saint Joseph mis en images, iconographie et culte de saint Joseph de la fin du xive siècle à la veille du concile de Trente. Thèse de l’Ecole nationale des Chartes, 1999.

    154  AD Meurthe-et-Moselle, H 870.

    155  Michel Pernot, op. cit., p. 142.

    156  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690-691.

    157  En 1691, il est aussi question de la Purification (2 février) qui n’apparaît pas dans les archives médiévales conservées, mais qui est peut-être déjà une fête importante à Sion. Philippe Martin a remarqué que l’on assiste ensuite à un glissement des dates, vers la Pentecôte pour donner un aspect christocentrique au culte et vers d’autres fêtes mariales comme celle de Notre-Dame du Mont-Carmel : Les chemins du sacré, Metz, 1995, p. 266.

    158  André Vauchez, La sainteté en Occident à la fin du Moyen Âge, Rome, 1981, p. 522, et Jean-Claude Schmitt, Le corps des images, essais sur la culture visuelle au Moyen Âge, Paris, 2002, p. 291.

    159  En 1741-1749, on profite de l’agrandissement de l’église pour aménager le sanctuaire afin que les pèlerins ne puissent plus venir caresser la statue : Abbé Eugène Mangenot, op. cit., p. 313-317 et Philippe Martin, Les chemins du sacré…, p. 219.

    160  Reproductions conservées dans les dossiers de l’Inventaire de Lorraine.

    161  C’est notamment le cas à Chartres, sur la Fuite en Egypte du Petit-Quevilly, le chapiteau de la collégiale Saint-Etienne de Dreux, la crosse de l’évêque de Winchester ou le sceau de l’abbaye bourguignonne de Moutiers Saint-Jean de 1292… Claude Schaefer, La sculpture en ronde-bosse du xive siècle dans le duché de Bourgogne, Paris, 1954, p. 213.

    162  Emile Male, L’art religieux de la fin du Moyen Âge en France, Paris, 1908, p. 148 ; Paul Perdrizet, La Vierge Miséricorde : étude d’un thème iconographique, Paris, 1908, p. 202 ; Anne Courtille, Marie en Auvergne, Bourbonnais et Velay, Clermont-Ferrand, 1997, p. 98, et Figures de madones, Vierges sculptées des Vosges, xiie-xvie siècles, Epinal, 2005, p. 60.

    163  Timothy Verdon, La Vierge dans l’Art, trad. de l’Italien, Paris, 2005, p. 61-63.

    164  Figures de Madones…, p. 60.

    165  Dossier de l’Inventaire de Lorraine.

    166  Père Vincent, op. cit., p. 170-221.

    167  Jacques Gelis, Les enfants des limbes, morts-nés et parents dans l’Europe chrétienne, Paris, 2006 ; Philippe Martin, Les chemins du sacré…, p. 233, et Pèlerins de Lorraine, Metz, 1997, p. 191 et 213.

    168  BM Nancy, Ms. 1810, fol. 59 v°.

    169  Catherine Vincent, Fiat lux. Lumière et luminaire dans la vie religieuse du xiiie au xvie siècle, Paris, 2004, p. 191

    170  Elles laissèrent respectivement un cierge de 4 livres (en 1439) et 30 livres de cire (en 1458) : AD Meurthe-et-Moselle, B 9795 et B 9713.

    171  Il laisse 6 livres de cire : AD Meurthe-et-Moselle, H 2988.

    172  Cas notamment en 1426 : AD Meurthe-et-Moselle, 3 F 499, N° 23.

    173  C’est le cas en 1495 : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690-691.

    174  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 688-689.

    175  Dom Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique…, preuves, col. CCXXxiv.

    176  AD Meurthe-et-Moselle, H 870.

    177  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 689.

    178  AD Meurthe-et-Moselle, B 9758 et B 9762.

    179  Jean-Pierre Ravaux, « Notre-Dame de l’Epine : à la recherche des origines », Notre-Dame de l’Epine, 1406-2006, actes du colloque de l’Epine, Ière partie, Châlons-en-Champagne, 2007, p. 60-61, et Véronique Beaulande, « Notre-Dame de l’Epine, une paroisse au regard de l’officialité », ibidem, p. 107.

    180  Simone Colin, Canton de Vézelise, Meurthe-et-Moselle, Images du patrimoine, Metz, 1997, p. 27, 35 et 37. De même, la chapelle Notre-Dame de Pitié sur un versant de la colline, bordant l’un des chemins, du côté de Praye, attestée au début du xviie siècle est peut-être plus ancienne. Le bâtiment érigé à l’extrémité du plateau destiné à abriter les pèlerins avant la construction du couvent des Tiercelins et encore visible en 1757 date certainement aussi du Moyen Âge : P. Ange Trouillot, op. cit., p. 157.

    181  Michel François, op. cit., p. 317.

    182  BM Nancy, Ms. 1810 (1026), vers fol. 63 ; cf. Michel Pernot, Etude sur la vie religieuse de la campagne lorraine à la fin du xviie siècle. Le visage religieux du Xaintois d’après la visite canonique de 1687, Nancy, 1971, et Alexandre Laumond, Le château et le bourg castral de Vaudémont, des origines au milieu du xvie siècle, Mémoire de maîtrise, Université de Nancy 2, 1995, t. I, p. 219.

    183  D’après le procès-verbal de reconnaissance des sépultures en l’église collégiale de Vaudémont le 11 avril 1761 : Michel François, op. cit., p. 41-47.

    184  Mention dans un acte de 1762 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2979.

    185  Catherine Vincent, Fiat lux…, p. 221-227.

    186  AD Meurthe-et-Moselle, H 2994.

    187  BNF, coll. Lorraine 720, fol. 384.

    188  AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    189  Acte de 1507 : BNF, Coll. Lorraine N° 720, fol. 374 v°.

    190  BNF, coll. Lorraine 720, fol. 373 v°.

    191  AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    192  Horst Van Hees, Die lothringische Skulptur des 16. Jahrhunderts, Saarbruck, 1973, p. 120 ; Helga Hofman, Die lothringische Skulptur der Spätgotik, Saarbrück, 1962, p. ; J.A. Schmoll-Eisenwerth, « Neuer Ausblick zür hochgotischen Skulptur Lothringens und der Champagne (1290-1350) », Aachener Kunstblätter, 30, 1965.

    193  Joseph-Adolphe Schmoll-Eisenwerth, Die lothringische Skulptur des 14. Jahrhunderts, Petersberg, 2005, N° 263, p. 257.

    194  Voir dans ce volume la contribution de Christine Vivet-Peclet. Cf. aussi Les fastes du gothique : le siècle de Charles V. Catalogue de l’exposition, Paris, 1981, p. 69-70 ; André Philippe, « Les retables aux 12 apôtres », Le Pays Lorrain, 1920, N° 7, p. 326, note 1 ; Pierre Simonin, « Retables sculptés gothiques de la première renaissance en Lorraine », Lotharingia, 1990, t. 2, p. 222-224, N° 3, p. 222.

    195  Raymond de Souhesmes, « Excursion du 5 juillet 1900 », JSAL, 1900, p. 163.

    196  Pierre-Yves Le Pogam, Christine Vivet-Peclet (sd.), Les premiers retables (xiie-début du xve siècle). Une mise en scène du sacré, Paris, 2009, n° 82, p. 233 et voir Christine Vivet-Peclet, dans ce volume ; Raymond de Souhesmes, op. cit. p. 163, et Joseph-Adolphe Schmoll-Eisenwerth, op. cit., N° 344, p. 514. Ajoutons qu’un autre retable des douze apôtres provient de l’église paroissiale : il est partiellement repris dans la façade de la nouvelle érigée au xviiie siècle : Pierre Simonin, Ibid., t. 2, p. 252, N° 108.

    197  Les photographies des empreintes conservées sont données en annexe 3.

    198  Ferry Ier de Lorraine, comte de Vaudémont (1368-1415), fils du duc Jean Ier de Lorraine, frère de Charles II, troisième époux de Marguerite de Vaudémont, il est tué à Azincourt et inhumé dans la collégiale de Joinville.

    199  Marguerite de Vaudémont (1354-1417), dame de Joinville, fille d’Henri V, sire de Joinville, comte de Vaudémont.

    200  Antoine de Lorraine, fils de Ferry Ier de Lorraine et de Marguerite de Vaudémont, comte de Vaudémont de 1418 à 1458.

    201  Jean de Ligniville (… 1374-† avant 1401), chevalier fils aîné de Geoffroy de Rosières. Il abandonne le nom de Rosières pour prendre celui de la localité de Ligniville où il a fait construire une forteresse. Il possède aussi la maison forte et la terre de Tantonville.

    202  Jeannette de Parroy (… 1376-1409…), fille de Ferry de Parroy-Haudonviller et de N. d’Amance.

    203  Geoffroy de Fontenoy (… 1368-1415…), époux de Comtesse de Deuilly (… 1368-1395…). Fils de Carlet de Châtel, seigneur de Fontenoy-les-Toul, écuyer, il fonde avec sa femme une chapelle à Sion en 1404.

    204  Comtesse de Deuilly (… 1368-1396…), fille de Simon de Deuilly et de Jeanne de Serrières.

    205  Demi-frère de Marguerite et d’Alix de Vaudémont, il joue un rôle important dans l’administration des comptes de Vaudémont entre 1387 et 1399. Il est cité dans le testament de sa sœur Marguerite.

    206  Henry de Fécocourt (… 1396-1438…), (Fécocourt, Meurthe-et-Moselle, Toul, Colombey-les-Belles), écuyer, seigneur de Thélod, vassal du duc de Bar. Avec son épouse Isabelle de Stainville, il est un bienfaiteur en 1425 de la collégiale de Vaudémont dans laquelle il demande par testament à être inhumé.

    207  Isabelle de Stainville, épouse du précédent.

    208  Ferry de Germigny (..1396-1410…), chevalier, bienfaiteur de la collégiale de Vaudémont en 1419.

    209  Simon de la Neufville (Laneuveville-devant-Bayon, Meurthe-et-Moselle, Nancy, d’Haroué) (… 1396-1408…), maître d’hôtel du comte de Vaudémont en 1406, bailli du comté de Vaudémont en 1408.

    210  Jean de Gondrecourt et son épouse Guyotte de Janney. Jean est peut-être le fils de Humblet de Gondrecourt, receveur général et conseiller de Robert duc de Bar, anobli en 1393. Mais il pourrait aussi s’agir de Jean de Godoncourt (Vosges, d’Epinal, Monthureux-sur-Saône) et de Guyotte de Jaulny.

    211  Mengin Maubert de Joinville (… 1396-1417…), écuyer, bailli de Joinville, il fonde son anniversaire à la collégiale Saint-Laurent de Joinville. Il est un proche parent et peut-être le fils de Jean Maubert, bourgeois de Joinville, garde-sel du tabellionnage de Joinville entre 1371 et 1376.

    212  Perrin de Fécocourt, peut-être parent de Henry (cf. N° 9).

    213  Simon de Benney (Benney, Meurthe-et-Moselle, Nancy, d’Haroué), peut-être le même que Simon de Benney (ou Berney) écuyer, bailli de Vaudémont en 1423.

    214  Peut-être le garde-sel du comté de Vaudémont.

    215  Guy d’Haroué (… 1371-mort avant 1400), fils de Jean d’Haroué. Il était chevalier, bailli des Vosges, vassal du duc de Lorraine dont il tenait la maison forte d’Haroué depuis 1371. En 1385, il porta la bannière du duc de Bar, à la bataille de Breuil, près de Lyon.

    216  Epouse de Guy d’Haroué, morte après 1403, probablement la sœur de Geoffroy de Sampigny, vassal d’Alix de Vaudémont (voir ci-dessous).

    217  Simon de Thuillières (… 1388-mort vers 1409), fils de Guillaume de Thuillières, seigneur de Monthureux-sur-Saône, descendant des sires de Passavant, de la maison de Clefmont, il a racheté la forteresse d’Hardémont (Vosges, Épinal, Xertigny).

    218  Peut-être un Lombard, originaire d’Asti, riche ville du Piémont en relation commerciale avec la France et l’Empire.

    219  Wary de Savigny (… 1396-1431), chevalier, conseiller du duc de Lorraine et sénéchal du duché.

    220  Seconde fille d’Henri, comte de Vaudémont, sœur de Marguerite, elle épousa en 1373 de Thiébaut de Neufchâtel, maréchal de Bourgogne († 30 septembre 1396 à Nicopolis).

    221  Il s’agit probablement de Jeanne de Pulligny, dame d’Amance, épouse de Jacques, chevalier, seigneur d’Amance et de Bayon (1372-1420), maréchal de Lorraine, et de sa fille Jacquette qui épousa Henri de Fénétrange (mort après 1424).

    222  Il s’agit certainement de Marguerite de Belmont, épouse d’André de Parroy (… 1391-1399…), seigneur d’Haudonviller (Meurthe-et-Moselle, Lunéville sud, aujourd’hui commune de Croismare), frère de Jeannette de Parroy, épouse de Jean de Ligniville (voir ci-dessus). Marguerite est la fille d’Othe de Belmont et de Marguerite de Scey, veuve en premières noces de Jean de Lusse, écuyer. Après le décès d’André de Parroy, elle se remarie avec Guillaume de Montjustin.

    223  Marguerite d’Aunoy, épouse en 1389 de Liébaut de Baudricourt, (1372-1393), chevalier, chambellan du roi de France, capitaine de Foug, chambellan et conseiller de Robert duc de Bar. Elle serait la mère de Robert de Baudricourt qui reçut Jeanne d’Arc à Vaucouleurs.

    224  Jean bâtard de Thélod, proche parent des comtes de Vaudémont, probablement fils naturel de Jean de Thélod, détenteur d’une maison forte au nord du comté de Vaudémont.

    225  Jeanne de Ville, fille d’André de Ville, et de N. d’Amance, sœur de Jacques, maréchal de Lorraine, elle est veuve de Burnequin de Savigny, fils de Warry de Parroy.

    226  Peut-être apparentée à Jean de Lusse, écuyer, mort en 1390 ; épouse de Jean, seigneur d’Haroué, père de Guy d’Haroué.

    227  Agnès de Gombervaux, épouse de Mengin Maubert.

    228  Walburge de Fénétrange (… 1366-1423…), épouse avant le 20 novembre 1366 Henri de Blâmont (… 1371-1421) ; tous deux ont fondé en 1382 la collégiale de Blâmont.

    229  Catherine d’Haraucourt, fille de Jean d’Haraucourt (… 1335-1347…), régent du duché de Lorraine pendant la minorité de Charles II, veuve de Gérard de Lenoncourt (testament de 1380), elle épouse Henry d’Ogéviller.

    230  Henry d’Ogéviller (… 1395-1429…), fils de Jean seigneur d’Ogéviller et de Béatrice de Wisse, bailli des Vosges en 1405, seigneur de Greux et de Domrémy.

    231  Certaines données peuvent être complétées par : Edmond Des Robert, Catalogue des sceaux des Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, t. I, II et III, Nancy, 1983, 1985 et 1991 (désormais CSMM). Cet auteur a donné la position des sceaux en fonction de leur nombre originel, les normes actuelles ne prennent en compte que les sceaux restant.

    232  Empreinte de 1394 (CSMM 208).

    233  Cet ordre est arbitraire puisqu’il n’y a pas de correspondance entre cette liste et la succession des sceaux.

    234  Empreinte de 1414 (CSMM 857).

    235  Des Robert l’attribue par erreur à Pierron de la Neufville :
    « Sceau rond de 24 mm, c. rouge. – B 711, N° 62, 6e sceau.
    … ON DE…… . EVEVILLE
    Ecu penché : bande chargée de trois étoiles et accompagnée de six billettes dans le sens de la bande, 1e et 2 en chef ; 2 et 1 en pointe, lambel de trois pendants brochant ».

    Auteur

    Catherine Guyon

    Maître de conférences en histoire médiévale CRUHL - Université Nancy 2

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    1  Parmi les nombreuses publications, on peut citer : Père Vincent de Nancy, Histoire de l’ancienne image miraculeuse de Notre-Dame de Sion, révérée depuis plusieurs siècles en l’église des religieux du Tiers ordre de saint François en la comté de Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1698 ; abbé Ange Trouillot, Histoire de l’image miraculeuse de Notre-Dame de Sion, Nancy, 1757 ; abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, et « La montagne de Sion-Vaudémont et son sanctuaire », MSAL, 1899, p. 122- 167 ; abbé Grand’Heury, Pèlerinage de Notre-Dame de Sion-Vaudémont, Nancy, 1859 ; Père Gustave Simonin, Histoire de Notre-Dame de Sion, Nancy, 1898 ; Eugène Mangenot, La colline inspirée. Un peu d’histoire à propos d’un roman, Paris, 1913, et Sion, son sanctuaire, son pèlerinage, Nancy, 1919 ; Paul Huriet, Guide descriptif et historique du pèlerin à Notre-Dame de Sion, Sion, 1919 ; Mgr Eugène Martin, Sion, le grand pèlerinage lorrain : histoire et description, Nancy, 1948 ; Réné Louis, « La colline inspirée », dans Michel Crepu et Robert Figuier (sd.), Hauts lieux. Une quête de racines, de sacré, de symboles, Paris, 1990, p. 33-38 ; Itinéraire du patrimoine, la colline de Sion-Vaudémont, Metz, 1994 ; Philippe Martin, « La colline inspirée : lieu d’une mémoire lorraine, nationale ou européenne ? », dans Philippe Martin et François Roth (sd.), Mémoire et lieux de mémoire en Lorraine, , Sarreguemines, 2003, p. 235-248 ; Sion, la basilique à travers les siècles, Quinze siècles de sueur, de sourires et de larmes, Saxon-Sion, 2005 ; Philippe Martin (sd.), Sion, une colline d’histoire, Annales de l’Est, N° 2, 2006.

    2  Père Vincent, op. cit., p. 36.

    3  Cf. édition et traduction sous l’égide de Monique Paulmier et Michel Parisse, dans le cadre des travaux de l’ARTEM.

    4  Vie de saint Gérard, Toul, 1700, p. 218.

    5  AD Meurthe-et-Moselle, G 1147.

    6  Laurent Olivier, « Le site de Sion avant Sion », dans Philippe Martin (sd.), Sion, une colline d’histoire, Nancy, 2007, p. 27-36.

    7  Edouard Salin, Le haut Moyen Âge en Lorraine, Paris, 1939, p. 244, N° 45 ; Xavier Delestre, La Lorraine mérovingienne, Ve-VIIIe siècle, Metz, 1983.

    8  Laurent Olivier, Princesses celtes en Lorraine, Sion, trois millénaires d’archéologie d’un territoire, Jarville-la-Malgrange, 2002 : les articles de Jean-Pierre Legendre, « Les sites de Sion à l’époque gallo-romaine », p. 107-132, et Jacques Guillaume, « La nécropole gallo-romaine tardive et mérovingienne de Saxon-Sion (Meurthe-et-Moselle), p. 140-146, et Gérard Giuliato, Châteaux et villes fortes du comté de Vaudémont en Lorraine médiévale, Nancy, 2008, p. 153.

    9  La plaque fut découverte en 1869-1869 près de l’actuelle basilique. Nancy Gauthier, Recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la renaissance carolingienne, 1, Première Belgique, Paris, 1975, p. 585-587 ; Itinéraire du patrimoine, la colline de Sion-Vaudémont, Metz, 1994, p. 4 ; Sion, sa basilique à travers les siècles…, p. 6-7 ; reproduction de la plaque dans Laurent Olivier, « Sion avant Sion »…, op. cit., p. 24.

    10  Père Théophile Didrit, « La montagne de Sion-Vaudémont », MSAL, 1899, p. 136. Le manuscrit 937 de la bibliothèque municipale de Nancy cite ce manuscrit de Saint-Dié dont la teneur est reprise dans l’ouvrage de l’abbé Pierfitte, Le P. Vinot de Froville et l’année sainte de la maison de Lorraine, Nancy, 1897.

    11  Il ne figure pas dans les listes d’ermites du haut Moyen Âge constituées par Jean Heuclin, Aux origines monastiques de la Gaule du nord, Lille, 1988.

    12  Robert Parisot, Le Royaume de Lorraine sous les Carolingiens, Paris, 1899, p. 371, 427, 597 et 690, et id., Les origines de la haute-Lorraine et la première maison ducale (959-1033), Paris, 1909, p. 205.

    13  Gérard Giuliato, op. cit., p. 153.

    14  Georg Heinrich Pertz (éd.), MGH, SS, t. VIII, p. 640 : « Idem (Gauzelinus) per concambium dedit Archardo episcopo Linguonensi abbatiam de Varennis et contra Archardus dedit Tullensi episcopo quicquid in Bonsonis monte et Ursacii villa et Seionz videbatur habere ».

    15  Les actes concernant cet évêque s’échelonnent entre 948 et 965 : Pierre Gauthier, Actes des évêques de Langres, Thèse de l’Ecole des Chartes, 1907, t. II, N° 51 à 55. Mais l’échange évoqué n’y figure pas.

    16  Haute-Marne, Langres.

    17  AA SS, septembre, t. III, p. 144 a. Echange repris dans Dom Augustin Calmet, Histoire…, t. I, pr., col. 132.

    18  Sion, sa basilique…, p. 7.

    19  Il n’y a rien dans les dossiers constitués par Michel Parisse à l’ARTEM, ni dans l’édition de André Schoelen, Les actes des évêques de Toul des origines à 1069, Mémoire de maîtrise, Nancy II, 1985.

    20  Jacques Laurent et Ferdinand Claudon, Abbayes et prieurés de l’ancienne France, t. XII, Province ecclésiastique de Lyon, Paris-Ligugé, 1941, p. 280.

    21  Odile Colin, « Le sort des abbayes royales d’Enfonvelle, de Varennes-sur-Amance et de Poulangy après le partage de Meersen (870) », Bulletin philologique et historique, Paris, 1967, p. 38-42.

    22  Cf. Alain Villes, Toul, la collégiale Saint-Gengoult et son cloître, Toul, 2005, p. 6.

    23  AN, LL 986, fol. 1 v°.

    24  Philippe Jaffé et Samuel Loewenfeld, Regesta pontificum romanorum ad annum post Christum natum MCXCVIII, 2e éd. Leipzig, 1885-1888, N° 6063.

    25  C’est aussi l’opinion de Michel François, Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, Nancy, 1935, p. 311.

    26  Philippe Jaffé et Samuel Loewenfeld, op. cit., N° 7172.

    27  Ibid., N° 7552.

    28  Ibid., N° 14715.

    29  Ibid., N° 17258.

    30  Gérard Giuliato, op. cit., p. 153.

    31  Père Benoît Picard, Vie de saint Gérard…, p. 219.

    32  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    33  AN, LL 986, fol. 15 v°.

    34  « Modium frumenti quolibet anno de molendina jamdicti comitis ad sustentationem presbyterii qui serviet in ecclesiam Wadonismontis » : BNF, Ms. lat., 10020, fol. 9 r°.

    35  Auguste Longnon, Pouillés de la province de Trèves, Paris, 1915, p. 307 et 322.

    36  Mention dans le Cartulaire de Saint-Gengoult : AN, LL 986, et BNF, Ms. lat. 10029. Cf. « Cartulaire de l’église collégiale Saint-Gengoul de Toul, Livre du soleil » composé entre 1301 et 1400 et « Cartulaire de l’église collégiale Saint-Gengoul de Toul » de 1463, in Paul Bertrand (sd.), cartulR – Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes, Orléans, Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, 2006. (Ædilis, Publications scientifiques, 3).

    37  Simon Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie, histoire des traditions anciennes, Paris, 1995, passim, et Jean Stern, « Sion, Gethsémani », Marie, fille d’Israël, fille de Sion, Paris, 2003, p. 96-105.

    38  Abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 115.

    39  Abbé Théophile Didrit, Notes archéologiques et historiques sur les noms de Vaudémont, Sion, Orsaville. Supplément à l’étude sur Sion-Vaudémont, Nancy, 1895, p. 13.

    40  Mgr Eugène Martin, Le grand pèlerinage lorrain, histoire et description, Nancy, 1948, p. 17.

    41  Abbé Théophile Didrit, Etude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont en Lorraine, Nancy, 1894, p. 83.

    42  Mgr Eugène Martin, op. cit., p. 15.

    43  Michel Parisse, L’époque médiévale, Encyclopédie illustrée de la lorraine, Nancy, 1990, p. 189.

    44  Georges Poull, La maison ducale de Lorraine, Nancy, 1991, p. 337.

    45  Gérard Giuliato, op. cit., p. 112.

    46  Gérard Giuliato, op. cit., p. 158.

    47  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028, et Michel François, Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, Paris, 1935, p. 314.

    48  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028 : « in parochiatu de Saxon et in villa specialiter de Wademone ejusdem parrochiatus proposuissemus unam capellam censicere cum campanelis et in eadem canonicos instituere et creare seculares ad divini cultus augmentatum ».

    49  Michel François, op. cit., p. 315.

    50  Sceau ogival (3,8 sur 4,8 cm) de cire brune, un peu effacé, où l’on lit : « S. ECC. BEATI IO… VADEMONTIS », sur queue de parchemin d’un acte de 1417 : AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45.

    51  AD Meurthe-et-Moselle, H 2980, 3048, 3041.

    52  BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 373 v°.

    53  Ils sont encore dix en 1687 : Michel Pernot, Etude sur la vie religieuse de la campagne lorraine à la fin du xviie siècle. Le visage religieux du Xaintois d’après la visite canonique de 1687, Nancy, 1971, p. 48.

    54  AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    55  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    56  AD Meurthe-et-Moselle, H 2979, 2992 et 2980.

    57  Emile Humblot, op. cit., p. 136.

    58  Alain Villes, Toul, La collégiale Saint-Gengoult et son cloître, Toul, 2005, p. 10.

    59  Dans une charte de février 1445 le comte Antoine fait état de « ames chapelains les prevost, chanoines et chapitre de Vaudémont » : AD Meurthe-et-Moselle, H 2987.

    60  Emile Humblot, op. cit., p. 150 : l’école est citée en 1415, mais semble plus ancienne.

    61  BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 384.

    62  Alexandre Laumond, Le château et le bourg castral de Vaudémont, des origines au milieu du xvie siècle, Mémoire de maîtrise, Université de Nancy 2, 1995, t. I, p. 226.

    63  Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, t. II, Nancy, 18, p. 424.

    64  AD Meurthe-et-Moselle, H 2985.

    65  C’est le cas de quatre habitants de Favières en 1462 et 1467 et du lieutenant du bailli de Vaudémont en 1470 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    66  Cure unie en 1418 : BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 373 r°.

    67  Bulle de 1424 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2985.

    68  La cure est rattachée à la collégiale avant 1426 et unie en 1437 : AD Meurthe-et-Moselle H 3031 et 3037.

    69  Cure unie en 1482 : BNF, Coll. Lorraine 720, fol. 373 v°.

    70  Cure unie en 1475 : Ibid., fol. 373 v°.

    71  Procès à ce sujet en 1514 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2980.

    72  Acquises avant 1514 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    73  Michel François, op. cit., p. 318.

    74  Ces revenu se montent par exemple à seize florins en 1500- 1501 (B 9758) et à trente-deux florins en 1504-1505 (B 9762).

    75  Ils sont de sept florins en 1500-1501 : AD Meurthe-et-Moselle, B 9758.

    76  AD Meurthe-et-Moselle, B 399, fol. 218.

    77  Acte de 1489 : AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45.

    78  Acte de 1326 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2974 ; de 1491 : id., H 3041 et de 1509 : id., H 2974.

    79  BNF, coll. Lorraine 720, fol. 376.

    80  Actes de 1331 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3031 ; de 1482 : id., H 3041.

    81  Avant 1424 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2976.

    82  Acte de 1509 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    83  Acquis avant 1514 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    84  Actes de1424 : ADMeurthe-et-Moselle, H2976 ; de 1541 : id., H 3041.

    85  Actes de 1539, 1546, 1547 et 1548 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    86  Acte de 1502 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    87  Acte de 1547 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2992.

    88  Acte de 1549 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    89  Acquises avant 1502 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2993.

    90  Acquises avant 1530 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2979.

    91  Acte de 1502 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    92  Acte de 1419 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    93  Acte de 1546 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    94  Acte de 1541 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041.

    95  Actes de 1429 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3041 ; de 1548 et 1550 : id., H 3041.

    96  Acquis avant 1418 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    97  Actes de 1352 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3031.

    98  Acquis avant 1410 : AD Meurthe-et-Moselle, H 3039.

    99  Acte de 1331 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    100  Mention pour Henri III dans une charte de mai 1328 (AD Meurthe-et-Moselle, H 2974) et poru Henri du 11 novembre 1489 (AD Meurthe-et-Moselle, B 959, n° 45).

    101  AD Meurthe-et-Moselle, B 959, N° 45.

    102  Allusion dans une charte de 1554 qui déclare ces biens en ruine : AD Meurthe-et-Moselle, H 2992.

    103  AD Meurthe-et-Moselle, H 2985.

    104  AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    105  Alexandre Laumond, op. cit., p. 97.

    106  AD Meurthe-et-Moselle, H 2977.

    107  AD Meurthe-et-Moselle, H 3028.

    108  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 779, N° 4.

    109  Ibid., N° 6.

    110  Emile Humblot, op. cit., p. 134 et 148

    111  Dom Augustin Calmet, Histoire…, t. II, pr. DCxv.

    112  Père Vincent de Nancy, op. cit., p. 36.

    113  Il n’y a aucune charte et aucune de mention dans les registres de comptes, puisque pour cette période ils ne sont pas conservés et ne sont peut-être pas encore constitués.

    114  AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    115  Emile Humblot, op. cit., p. 158.

    116  Léon Germain, « Ferry Ier de Lorraine, comte de Vaudémont 1393-1415) », MSAL, 1881, p. 107.

    117  On lit dans les comptes au 25 mars 1409 : « jour de la Nostre Dame le receveur de Vézelise délivra treize quartes et une pinte de vin pour Monseigneur et Madame qui celui jour furent à Cyon et au dîner à Vaudémont ». Le comte partit pour la Terre Sainte le 1er avril : Léon Germain, op. cit., p. 108

    118  Emile Humblot, Notre vieux Joinville, son château, sa collégiale Saint-Laurent, ses tombeaux, Dijon, 1929, p. 158.

    119  À la fin de la liste, on remarque que les 15 derniers noms sont inscrits dans une encre un peu différente, certes par une même main, mais on peut se demander s’ils n’auraient pas été ajoutés dans un second temps, pour compléter la liste primitive. De même, l’ordre des sigillants annoncés dans la charte ne correspond pas à celui des sceaux et des inscriptions des queues de parchemin identifiés : voir annexe 2.

    120  Mengin Maubert, bailli de Joinville, fonda son anniversaire à la collégiale Saint-Laurent de cette localité : Emile Humblot, op. cit., p. 160.

    121  Barthelémy d’Ast, est probablement un lombard originaire d’Asti, riche ville du Piémont en relation commerciale avec la France, l’Angleterre et l’Empire. En 1328, le comte Henri de Vaudémont reconnaît avoir emprunté de l’argent à des marchands d’Asti : Pierre Marot, Neufchâteau en Lorraine, Nancy, 1932, p. 227.

    122  Catherine Vincent, Les confréries médiévales dans le royaume de France, xiiie-xve siècles, Paris, 1994, p. 61.

    123  Père Vincent de Nancy, op. cit., p. 88.

    124  En attendant l’ordre de la Toison d’or en 1430 et celui du Croissant en 1448… . Sur ces ordres : Philippe Contamine, Guerre, Etat, société à la fin du Moyen Âge, études sur les armées des rois de France, 1337-1494, Paris, réimpression 2004, p. 194, et Patrick de Villepin, L’ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois (1416-1852), Paris, 1999, p. 34.

    125  C’est le cas de l’ordre de la Toison d’or qui rassemble derrière le duc la noblesse de Bourgogne et de celui du Lévrier blanc (futur ordre de Saint-Hubert) qui entend réunir la noblesse barroise autour du cardinal-duc de Bar : Patrick de Villepin, op. cit., p. 29.

    126  Sur ce point voir Philippe Contamine, op. cit., p. 194.

    127  Catherine Vincent, op. cit., p. 114-118.

    128  Ibid., p. 174-177.

    129  Ibid., p. 130-133.

    130  Michel Parisse, L’époque médiévale, Encyclopédie illustrée de la Lorraine, Metz, 1990, p. 197.

    131  André Gain (sd.), Histoire de Lorraine, Nancy, 1939, p. 132. Cf. aussi l’ouvrage classique de Ludwig Huberti, Studien zur Rechtsgeschichte der Gottesfrieden und Landfrieden in Frankreich, Ansbach, 1892.

    132  Abbé Grand’Eury, Pèlerinage de Notre-Dame de Sion-Vaudémont, Notice historique, Nancy, 1859, p. 15.

    133  Michel François, op. cit., p. 320.

    134  AD Meurthe-et-Moselle, B 9705.

    135  AD Meurthe-et-Moselle, B 9713.

    136  « Item veux et ordonne que par mon très chier et aisné fils René de Lorraine soit en sa personne, deux voyages par moi promis à Notre-Dame de Sion-les-Vaudémont, qu’il fera du lieu de Vézelise, à pied, l’un nud pied, l’autre chaussé en l’hermitage de laquelle église de Sion, je veux et ordonne être distribué pour la refection, emparement (ornementation) et entretement d’iceulx, la somme de cent floreins, monnoye de la dite comté, en loi et ordonnances de mes exécuteurs » : Dom Augustin Calmet, Histoire de Lorraine…, preuves, Col. CCXXXIV.

    137  AD Meurthe-et-Moselle, B 9758.

    138  Philippe Martin, « Chronologie de la colline de Sion », Sion, une colline d’histoire…, p. 8 et Cédric Andriot, « Les Tiercelins de Sion (1626-1792), au service d’un Etat », ibid., p. 49-50.

    139  Paul Edvokimov, La femme et le salut du monde, Paris, 1978, p. 229.

    140  Ibid., p. 211-228.

    141  AD Meurthe-et-Moselle, B 9758.

    142  AD Meurthe-et-Moselle, B 9762.

    143  BM Nancy, Ms. 1810 (1026), fol. 57 v°-59 v° : éd. par Michel Pernot, Etude sur la vie religieuse de la campagne lorraine à la fin du xviie siècle. Le visage religieux du Xaintois d’après la visite canonique de 1687, Nancy, 1971, p. 141-142. Théophile Didrit a réalisé un plan annoté à partir de cette description : op. cit. p. 145.

    144  Les correspondances de dimensions sont reprises sur le dossier de l’Inventaire de Lorraine qui s’appuie sur A. Barbier et P. Paulin, Etude archéologique et historique sur Sion, 1895.

    145  En 1741 ces trois fenêtres gothiques ont été remplacées par de nouvelles fenêtres qui éclairent toujours l’actuel chœur de la basilique : Théophile Didrit, op. cit., p. 167.

    146  Situé à 1, 60 m du sol du cimetière, l’oculus est de forme circulaire de 35 cm de diamètre ; quatre arcs inscrits dans sa circonférence dessinent quatre lobes.

    147  Sur la plaque (61 cm sur 41), on découvre, entouré d’inscription et en faible relief, un bras armé tourné vers la gauche tenant un petit étendard portant les armoiries du comté de Vaudémont : Léon Germain, « L’épitaphe d’un porte-enseigne du comté de Vaudémont (1547) », JSAL, 1898, p. 224-229.

    148  La nef actuelle date de 1741 et fut allongée en 1857 portant la longueur totale de la basilique à 43, 30 m.

    149  Michel Pernot, op. cit., p. 34. Le dessin de la façade reproduit par B. Maes (prés. et éd.) Pèlerinages et sanctuaires mariaux au xviiie siècle. Manuscrit du Père Vincent Laudun, Paris, 2008, p. 100) de style classique correspond à un état xviie siècle. Voir aussi : Léon Germain, « Une problématique façade de l’église de Sion au xviie siècle », BSAL, 1919, p. 240-241.

    150  En 1709 Praye n’a qu’une chapelle annexe et, en 1782, une église de rang paroissial.

    151  Théophile Didrit, op. cit., p. 155.

    152  Cette chapelle prit ensuite le nom de Notre-Dame du Rosaire après l’érection d’une confrérie en 1630.

    153  Si le culte de saint Joseph prit de l’importance au xve siècle, notamment dans l’iconographie, la dédicace d’un autel est plus typique du xvie voire du xviie siècle ; cf. Karine Eyroi, Saint Joseph mis en images, iconographie et culte de saint Joseph de la fin du xive siècle à la veille du concile de Trente. Thèse de l’Ecole nationale des Chartes, 1999.

    154  AD Meurthe-et-Moselle, H 870.

    155  Michel Pernot, op. cit., p. 142.

    156  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690-691.

    157  En 1691, il est aussi question de la Purification (2 février) qui n’apparaît pas dans les archives médiévales conservées, mais qui est peut-être déjà une fête importante à Sion. Philippe Martin a remarqué que l’on assiste ensuite à un glissement des dates, vers la Pentecôte pour donner un aspect christocentrique au culte et vers d’autres fêtes mariales comme celle de Notre-Dame du Mont-Carmel : Les chemins du sacré, Metz, 1995, p. 266.

    158  André Vauchez, La sainteté en Occident à la fin du Moyen Âge, Rome, 1981, p. 522, et Jean-Claude Schmitt, Le corps des images, essais sur la culture visuelle au Moyen Âge, Paris, 2002, p. 291.

    159  En 1741-1749, on profite de l’agrandissement de l’église pour aménager le sanctuaire afin que les pèlerins ne puissent plus venir caresser la statue : Abbé Eugène Mangenot, op. cit., p. 313-317 et Philippe Martin, Les chemins du sacré…, p. 219.

    160  Reproductions conservées dans les dossiers de l’Inventaire de Lorraine.

    161  C’est notamment le cas à Chartres, sur la Fuite en Egypte du Petit-Quevilly, le chapiteau de la collégiale Saint-Etienne de Dreux, la crosse de l’évêque de Winchester ou le sceau de l’abbaye bourguignonne de Moutiers Saint-Jean de 1292… Claude Schaefer, La sculpture en ronde-bosse du xive siècle dans le duché de Bourgogne, Paris, 1954, p. 213.

    162  Emile Male, L’art religieux de la fin du Moyen Âge en France, Paris, 1908, p. 148 ; Paul Perdrizet, La Vierge Miséricorde : étude d’un thème iconographique, Paris, 1908, p. 202 ; Anne Courtille, Marie en Auvergne, Bourbonnais et Velay, Clermont-Ferrand, 1997, p. 98, et Figures de madones, Vierges sculptées des Vosges, xiie-xvie siècles, Epinal, 2005, p. 60.

    163  Timothy Verdon, La Vierge dans l’Art, trad. de l’Italien, Paris, 2005, p. 61-63.

    164  Figures de Madones…, p. 60.

    165  Dossier de l’Inventaire de Lorraine.

    166  Père Vincent, op. cit., p. 170-221.

    167  Jacques Gelis, Les enfants des limbes, morts-nés et parents dans l’Europe chrétienne, Paris, 2006 ; Philippe Martin, Les chemins du sacré…, p. 233, et Pèlerins de Lorraine, Metz, 1997, p. 191 et 213.

    168  BM Nancy, Ms. 1810, fol. 59 v°.

    169  Catherine Vincent, Fiat lux. Lumière et luminaire dans la vie religieuse du xiiie au xvie siècle, Paris, 2004, p. 191

    170  Elles laissèrent respectivement un cierge de 4 livres (en 1439) et 30 livres de cire (en 1458) : AD Meurthe-et-Moselle, B 9795 et B 9713.

    171  Il laisse 6 livres de cire : AD Meurthe-et-Moselle, H 2988.

    172  Cas notamment en 1426 : AD Meurthe-et-Moselle, 3 F 499, N° 23.

    173  C’est le cas en 1495 : AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 690-691.

    174  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 688-689.

    175  Dom Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique…, preuves, col. CCXXxiv.

    176  AD Meurthe-et-Moselle, H 870.

    177  AD Meurthe-et-Moselle, G 269, p. 689.

    178  AD Meurthe-et-Moselle, B 9758 et B 9762.

    179  Jean-Pierre Ravaux, « Notre-Dame de l’Epine : à la recherche des origines », Notre-Dame de l’Epine, 1406-2006, actes du colloque de l’Epine, Ière partie, Châlons-en-Champagne, 2007, p. 60-61, et Véronique Beaulande, « Notre-Dame de l’Epine, une paroisse au regard de l’officialité », ibidem, p. 107.

    180  Simone Colin, Canton de Vézelise, Meurthe-et-Moselle, Images du patrimoine, Metz, 1997, p. 27, 35 et 37. De même, la chapelle Notre-Dame de Pitié sur un versant de la colline, bordant l’un des chemins, du côté de Praye, attestée au début du xviie siècle est peut-être plus ancienne. Le bâtiment érigé à l’extrémité du plateau destiné à abriter les pèlerins avant la construction du couvent des Tiercelins et encore visible en 1757 date certainement aussi du Moyen Âge : P. Ange Trouillot, op. cit., p. 157.

    181  Michel François, op. cit., p. 317.

    182  BM Nancy, Ms. 1810 (1026), vers fol. 63 ; cf. Michel Pernot, Etude sur la vie religieuse de la campagne lorraine à la fin du xviie siècle. Le visage religieux du Xaintois d’après la visite canonique de 1687, Nancy, 1971, et Alexandre Laumond, Le château et le bourg castral de Vaudémont, des origines au milieu du xvie siècle, Mémoire de maîtrise, Université de Nancy 2, 1995, t. I, p. 219.

    183  D’après le procès-verbal de reconnaissance des sépultures en l’église collégiale de Vaudémont le 11 avril 1761 : Michel François, op. cit., p. 41-47.

    184  Mention dans un acte de 1762 : AD Meurthe-et-Moselle, H 2979.

    185  Catherine Vincent, Fiat lux…, p. 221-227.

    186  AD Meurthe-et-Moselle, H 2994.

    187  BNF, coll. Lorraine 720, fol. 384.

    188  AD Meurthe-et-Moselle, H 2983.

    189  Acte de 1507 : BNF, Coll. Lorraine N° 720, fol. 374 v°.

    190  BNF, coll. Lorraine 720, fol. 373 v°.

    191  AD Meurthe-et-Moselle, H 3042.

    192  Horst Van Hees, Die lothringische Skulptur des 16. Jahrhunderts, Saarbruck, 1973, p. 120 ; Helga Hofman, Die lothringische Skulptur der Spätgotik, Saarbrück, 1962, p. ; J.A. Schmoll-Eisenwerth, « Neuer Ausblick zür hochgotischen Skulptur Lothringens und der Champagne (1290-1350) », Aachener Kunstblätter, 30, 1965.

    193  Joseph-Adolphe Schmoll-Eisenwerth, Die lothringische Skulptur des 14. Jahrhunderts, Petersberg, 2005, N° 263, p. 257.

    194  Voir dans ce volume la contribution de Christine Vivet-Peclet. Cf. aussi Les fastes du gothique : le siècle de Charles V. Catalogue de l’exposition, Paris, 1981, p. 69-70 ; André Philippe, « Les retables aux 12 apôtres », Le Pays Lorrain, 1920, N° 7, p. 326, note 1 ; Pierre Simonin, « Retables sculptés gothiques de la première renaissance en Lorraine », Lotharingia, 1990, t. 2, p. 222-224, N° 3, p. 222.

    195  Raymond de Souhesmes, « Excursion du 5 juillet 1900 », JSAL, 1900, p. 163.

    196  Pierre-Yves Le Pogam, Christine Vivet-Peclet (sd.), Les premiers retables (xiie-début du xve siècle). Une mise en scène du sacré, Paris, 2009, n° 82, p. 233 et voir Christine Vivet-Peclet, dans ce volume ; Raymond de Souhesmes, op. cit. p. 163, et Joseph-Adolphe Schmoll-Eisenwerth, op. cit., N° 344, p. 514. Ajoutons qu’un autre retable des douze apôtres provient de l’église paroissiale : il est partiellement repris dans la façade de la nouvelle érigée au xviiie siècle : Pierre Simonin, Ibid., t. 2, p. 252, N° 108.

    197  Les photographies des empreintes conservées sont données en annexe 3.

    198  Ferry Ier de Lorraine, comte de Vaudémont (1368-1415), fils du duc Jean Ier de Lorraine, frère de Charles II, troisième époux de Marguerite de Vaudémont, il est tué à Azincourt et inhumé dans la collégiale de Joinville.

    199  Marguerite de Vaudémont (1354-1417), dame de Joinville, fille d’Henri V, sire de Joinville, comte de Vaudémont.

    200  Antoine de Lorraine, fils de Ferry Ier de Lorraine et de Marguerite de Vaudémont, comte de Vaudémont de 1418 à 1458.

    201  Jean de Ligniville (… 1374-† avant 1401), chevalier fils aîné de Geoffroy de Rosières. Il abandonne le nom de Rosières pour prendre celui de la localité de Ligniville où il a fait construire une forteresse. Il possède aussi la maison forte et la terre de Tantonville.

    202  Jeannette de Parroy (… 1376-1409…), fille de Ferry de Parroy-Haudonviller et de N. d’Amance.

    203  Geoffroy de Fontenoy (… 1368-1415…), époux de Comtesse de Deuilly (… 1368-1395…). Fils de Carlet de Châtel, seigneur de Fontenoy-les-Toul, écuyer, il fonde avec sa femme une chapelle à Sion en 1404.

    204  Comtesse de Deuilly (… 1368-1396…), fille de Simon de Deuilly et de Jeanne de Serrières.

    205  Demi-frère de Marguerite et d’Alix de Vaudémont, il joue un rôle important dans l’administration des comptes de Vaudémont entre 1387 et 1399. Il est cité dans le testament de sa sœur Marguerite.

    206  Henry de Fécocourt (… 1396-1438…), (Fécocourt, Meurthe-et-Moselle, Toul, Colombey-les-Belles), écuyer, seigneur de Thélod, vassal du duc de Bar. Avec son épouse Isabelle de Stainville, il est un bienfaiteur en 1425 de la collégiale de Vaudémont dans laquelle il demande par testament à être inhumé.

    207  Isabelle de Stainville, épouse du précédent.

    208  Ferry de Germigny (..1396-1410…), chevalier, bienfaiteur de la collégiale de Vaudémont en 1419.

    209  Simon de la Neufville (Laneuveville-devant-Bayon, Meurthe-et-Moselle, Nancy, d’Haroué) (… 1396-1408…), maître d’hôtel du comte de Vaudémont en 1406, bailli du comté de Vaudémont en 1408.

    210  Jean de Gondrecourt et son épouse Guyotte de Janney. Jean est peut-être le fils de Humblet de Gondrecourt, receveur général et conseiller de Robert duc de Bar, anobli en 1393. Mais il pourrait aussi s’agir de Jean de Godoncourt (Vosges, d’Epinal, Monthureux-sur-Saône) et de Guyotte de Jaulny.

    211  Mengin Maubert de Joinville (… 1396-1417…), écuyer, bailli de Joinville, il fonde son anniversaire à la collégiale Saint-Laurent de Joinville. Il est un proche parent et peut-être le fils de Jean Maubert, bourgeois de Joinville, garde-sel du tabellionnage de Joinville entre 1371 et 1376.

    212  Perrin de Fécocourt, peut-être parent de Henry (cf. N° 9).

    213  Simon de Benney (Benney, Meurthe-et-Moselle, Nancy, d’Haroué), peut-être le même que Simon de Benney (ou Berney) écuyer, bailli de Vaudémont en 1423.

    214  Peut-être le garde-sel du comté de Vaudémont.

    215  Guy d’Haroué (… 1371-mort avant 1400), fils de Jean d’Haroué. Il était chevalier, bailli des Vosges, vassal du duc de Lorraine dont il tenait la maison forte d’Haroué depuis 1371. En 1385, il porta la bannière du duc de Bar, à la bataille de Breuil, près de Lyon.

    216  Epouse de Guy d’Haroué, morte après 1403, probablement la sœur de Geoffroy de Sampigny, vassal d’Alix de Vaudémont (voir ci-dessous).

    217  Simon de Thuillières (… 1388-mort vers 1409), fils de Guillaume de Thuillières, seigneur de Monthureux-sur-Saône, descendant des sires de Passavant, de la maison de Clefmont, il a racheté la forteresse d’Hardémont (Vosges, Épinal, Xertigny).

    218  Peut-être un Lombard, originaire d’Asti, riche ville du Piémont en relation commerciale avec la France et l’Empire.

    219  Wary de Savigny (… 1396-1431), chevalier, conseiller du duc de Lorraine et sénéchal du duché.

    220  Seconde fille d’Henri, comte de Vaudémont, sœur de Marguerite, elle épousa en 1373 de Thiébaut de Neufchâtel, maréchal de Bourgogne († 30 septembre 1396 à Nicopolis).

    221  Il s’agit probablement de Jeanne de Pulligny, dame d’Amance, épouse de Jacques, chevalier, seigneur d’Amance et de Bayon (1372-1420), maréchal de Lorraine, et de sa fille Jacquette qui épousa Henri de Fénétrange (mort après 1424).

    222  Il s’agit certainement de Marguerite de Belmont, épouse d’André de Parroy (… 1391-1399…), seigneur d’Haudonviller (Meurthe-et-Moselle, Lunéville sud, aujourd’hui commune de Croismare), frère de Jeannette de Parroy, épouse de Jean de Ligniville (voir ci-dessus). Marguerite est la fille d’Othe de Belmont et de Marguerite de Scey, veuve en premières noces de Jean de Lusse, écuyer. Après le décès d’André de Parroy, elle se remarie avec Guillaume de Montjustin.

    223  Marguerite d’Aunoy, épouse en 1389 de Liébaut de Baudricourt, (1372-1393), chevalier, chambellan du roi de France, capitaine de Foug, chambellan et conseiller de Robert duc de Bar. Elle serait la mère de Robert de Baudricourt qui reçut Jeanne d’Arc à Vaucouleurs.

    224  Jean bâtard de Thélod, proche parent des comtes de Vaudémont, probablement fils naturel de Jean de Thélod, détenteur d’une maison forte au nord du comté de Vaudémont.

    225  Jeanne de Ville, fille d’André de Ville, et de N. d’Amance, sœur de Jacques, maréchal de Lorraine, elle est veuve de Burnequin de Savigny, fils de Warry de Parroy.

    226  Peut-être apparentée à Jean de Lusse, écuyer, mort en 1390 ; épouse de Jean, seigneur d’Haroué, père de Guy d’Haroué.

    227  Agnès de Gombervaux, épouse de Mengin Maubert.

    228  Walburge de Fénétrange (… 1366-1423…), épouse avant le 20 novembre 1366 Henri de Blâmont (… 1371-1421) ; tous deux ont fondé en 1382 la collégiale de Blâmont.

    229  Catherine d’Haraucourt, fille de Jean d’Haraucourt (… 1335-1347…), régent du duché de Lorraine pendant la minorité de Charles II, veuve de Gérard de Lenoncourt (testament de 1380), elle épouse Henry d’Ogéviller.

    230  Henry d’Ogéviller (… 1395-1429…), fils de Jean seigneur d’Ogéviller et de Béatrice de Wisse, bailli des Vosges en 1405, seigneur de Greux et de Domrémy.

    231  Certaines données peuvent être complétées par : Edmond Des Robert, Catalogue des sceaux des Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, t. I, II et III, Nancy, 1983, 1985 et 1991 (désormais CSMM). Cet auteur a donné la position des sceaux en fonction de leur nombre originel, les normes actuelles ne prennent en compte que les sceaux restant.

    232  Empreinte de 1394 (CSMM 208).

    233  Cet ordre est arbitraire puisqu’il n’y a pas de correspondance entre cette liste et la succession des sceaux.

    234  Empreinte de 1414 (CSMM 857).

    235  Des Robert l’attribue par erreur à Pierron de la Neufville :
    « Sceau rond de 24 mm, c. rouge. – B 711, N° 62, 6e sceau.
    … ON DE…… . EVEVILLE
    Ecu penché : bande chargée de trois étoiles et accompagnée de six billettes dans le sens de la bande, 1e et 2 en chef ; 2 et 1 en pointe, lambel de trois pendants brochant ».

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    Guyon, C. (2011). La politique religieuse des comtes de Vaudémont. In G. Giuliato (éd.), Autour des comtes de Vaudémont (1‑). Éditions de l’Université de Lorraine. https://doi.org/10.4000/13o42
    Guyon, Catherine. « La politique religieuse des comtes de Vaudémont ». In Autour des comtes de Vaudémont, édité par Gérard Giuliato. Nancy: Éditions de l’Université de Lorraine, 2011. https://doi.org/10.4000/13o42.
    Guyon, Catherine. « La politique religieuse des comtes de Vaudémont ». Autour des comtes de Vaudémont, édité par Gérard Giuliato, Éditions de l’Université de Lorraine, 2011, https://doi.org/10.4000/13o42.

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    Giuliato, G. (éd.). (2011). Autour des comtes de Vaudémont (1‑). Éditions de l’Université de Lorraine. https://doi.org/10.4000/13ock
    Giuliato, Gérard, éd. Autour des comtes de Vaudémont. Nancy: Éditions de l’Université de Lorraine, 2011. https://doi.org/10.4000/13ock.
    Giuliato, Gérard, éditeur. Autour des comtes de Vaudémont. Éditions de l’Université de Lorraine, 2011, https://doi.org/10.4000/13ock.
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