Le feu avant les allumettes
Expérimentation et mythes techniques
Ce livre est le résultat de nombreuses années d'expérimentations sur les méthodes préindustrielles de production du feu. Jacques Collina-Girard y énumère et décrit les techniques qu'il a testées, il en dégage les principes physiques et en expose les conditions pratiques de fonctionnement.
L'expérimentation lui permet de faire le tri dans les nombreuses idées souvent préconçues véhiculées par la littérature archéologique et ethnographique depuis plus d'un siècle. C'est ainsi par exemple que le...
Éditeur : Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 26 juillet 2016
ISBN numérique : 978-2-7351-1936-3
DOI : 10.4000/books.editionsmsh.6495
Collection : Archéologie expérimentale et ethnographie des techniques | 3
Année d’édition : 1998
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7351-0765-0
Nombre de pages : XIII-152
Ce livre est le résultat de nombreuses années d'expérimentations sur les méthodes préindustrielles de production du feu. Jacques Collina-Girard y énumère et décrit les techniques qu'il a testées, il en dégage les principes physiques et en expose les conditions pratiques de fonctionnement.
L'expérimentation lui permet de faire le tri dans les nombreuses idées souvent préconçues véhiculées par la littérature archéologique et ethnographique depuis plus d'un siècle. C'est ainsi par exemple que le choc de deux silex ne donne jamais d'étincelle utilisable, il faut qu'une des deux pièces soit en acier, en marcassite ou en pyrite. De même, I'expérimentation systématique des briquets à friction montre que l'idée qu'il faut faire agir un bois dur sur un bois tendre est sans fondement. En fait, les meilleurs bois sont tendres et riches en fibres microscopiques longues.
Les données nouvelles aboutissent à une révision fondamentale des interprétations courantes dans plusieurs domaines importants de la préhistoire du feu.
Jacques Collina-Girard est géologue et préhistorien. Sa thèse se consacrait aux plus anciennes traces d'occupation humaine dans la région de Perpignan. Détaché au CNRS (URA 164) de 1994 à 1996 en tant que plongeur scientifique pour étudier la grotte Cosquer, ses travaux ont été couronnés par la médaille de bronze du CNRS. Actuellement maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille I (Maison méditerranéenne des sciences de l'homme), ses intérêts sont multiples. Géologue, il observe en direct (en plongée) les varations anciennes du niveau marin. Préhistorien, ses recherches portent sur les premières technologies préhistoriques. Son intérêt pour les problèmes de préhistoire extra-européenne l'a amené à effectuer de nombreuses missions, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et aux Antilles.
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