Chapitre 2 – Les travaux du comité scientifique dans le contexte de la recherche internationale
p. 73-79
Texte intégral
2.1 Repères historiques et antécédents
1Depuis sa découverte le 12 septembre 1940, la grotte de Lascaux a un redoutable privilège : celui d’être considérée comme l’une des références de l’histoire de l’humanité. Ce qui lui a valu d’être inscrite, dès 1979, avec les grottes ornées de la vallée de la Vézère, sur la liste des sites culturels appartenant au patrimoine mondial. Ce qui vaut aussi à ceux qui ont la responsabilité de sa conservation toutes les attentions et parfois toutes les critiques.
2On comprend alors d’autant mieux que se soit imposée, dès 1947, la création du premier des conseils scientifiques chargés de participer à sa conservation : la Commission de surveillance de l’atmosphère de la cavité, composée en partie de médecins ; elle avait pour mission de veiller à la sauvegarde des peintures préhistoriques. Ce qui signifie que sept ans après sa découverte, la grotte commençait déjà à susciter des inquiétudes. Deux ans plus tard, en 1949, une Commission de la pierre lui succède. Elle se préoccupe à la fois des menaces qui pèsent sur la conservation des décors pariétaux et des malaises ressentis par les visiteurs à cause de l’excès de gaz carbonique. Mise en place en mars 1963, la Commission d’études scientifiques et de sauvegarde de la grotte de Lascaux est la plus célèbre. C’est elle, en effet, qui persuade André Malraux, ministre des Affaires culturelles, de fermer la grotte au public, décision prise le 20 avril 1963. Elle se réunit jusqu’en 1976. En 1993, une Commission régionale de programmation des études et travaux relatifs à la protection de la grotte de Lascaux est mise en place auprès du directeur régional des Affaires culturelles d’Aquitaine. Elle se réunira jusqu’en 1996, après avoir rendu ses conclusions en novembre 1995 sous forme d’un rapport intitulé Lascaux : état des lieux. C’est à partir de ses propositions que seront lancés les travaux de l’année 2000.
2.2 Missions, principes et fonctionnement
3L’actuel Comité scientifique de la grotte de Lascaux, composé de vingt‑cinq membres, a commencé ses travaux le 24 septembre 2002. Il a vu ses missions définies par l’arrêté ministériel du 22 août 2002, renouvelé le 15 juin 2006. Elles sont au nombre de trois :
– faire un diagnostic complet de l’état sanitaire de la grotte ;
– proposer des solutions aux anomalies observées ;
– veiller au maintien à long terme d’un état sanitaire satisfaisant ; autrement dit travailler sur l’immédiat et sur le long terme ; tous les travaux conduits par le comité depuis 2002 se sont inscrits dans cette double obligation, en affrontant deux crises microbiologiques : celle de 2001, puis, en 2007, la résurgence des « taches noires ».
4Les travaux du comité ont obéi aussi à quelques principes simples.
L’humilité face aux difficultés à résoudre dans l’immédiat et aux solutions pérennes à mettre au point, ce qui signifie qu’aucune piste de recherche ne devait être exclue, qu’aucune collaboration scientifique ne devait être négligée.
L’interdisciplinarité. Il était en effet évident, depuis les premières mesures de conservation appliquées à Lascaux dans les années 1940, que l’on devait conjuguer des compétences aussi bien archéologiques que géologiques, climatologiques que microbiologiques, pour ne citer que les principaux domaines.
L’ouverture internationale. L’expérience acquise par le Laboratoire de recherche des Monuments historiques (LRMH) et par le Centre national de Préhistoire montraient que tous les pays possédant un patrimoine rupestre préhistorique se trouvaient désormais confrontés à des difficultés de conservation et à des menaces d’érosion de ce patrimoine souterrain. Il convenait donc de mettre en commun l’analyse des difficultés et les solutions qui pouvaient déjà avoir été mises en œuvre. Dès sa formation, le comité a donc fait appel à des compétences internationales. C’est toujours le cas en 2009 : Allemagne, Espagne, Italie et France collaborent en son sein. L’Unesco et le Conseil de l’Europe suivent attentivement ses travaux. La communauté scientifique présente à ce symposium est un autre témoignage de la dimension internationale de ce dossier.
5Depuis sept ans, le comité s’est efforcé de ne jamais perdre de vue les trois principes qui viennent d’être évoqués.
6Précisons la nature de ce comité et son mode de fonctionnement. Il s’agit à la fois d’un conseil scientifique et d’un comité de pilotage associant des experts des diverses disciplines concernées –géologues, géomorphologues, karstologues, hydrogéologues, microbiologistes, climatologues, spécialistes de conservation préventive et quelques archéologues– travaillant en symbiose avec des conservateurs et responsables du patrimoine appartenant au ministère chargé de la Culture. Cette formule hybride peut être critiquée ; elle présente néanmoins l’avantage considérable de réduire les délais de décision puisque les représentants de l’État, maître d’ouvrage des opérations proposées par le comité, sont présents au moment des discussions et peuvent le plus souvent faire connaître sans attendre leur avis à l’égard de ces propositions.
7Depuis sa création, le comité a tenu 57 réunions, soit 19 plénières et 38 pour sa délégation permanente : le bureau. Ces 57 réunions ont toutes donné lieu à des comptes rendus déposés à la direction régionale des Affaires culturelles d’Aquitaine où ils sont consultables. Des experts extérieurs au comité ont été invités à participer à ses travaux ou ont été consultés en fonction de leurs spécialités.
8L’action du comité scientifique est complétée depuis 2003 par l’instauration, à l’échelon du département de la Dordogne, d’une commission de veille sanitaire associant –sous l’autorité du préfet– services de l’État, collectivités territoriales et président du comité scientifique. Elle est chargée d’examiner tout projet d’aménagement ou de construction envisagé à proximité de la grotte susceptible de lui porter atteinte ou d’affecter son environnement. C’est dans le cadre de cette commission que le projet de protection intégrale de la colline de Lascaux a été élaboré.
2.3 La situation en 2002
9Lorsque le comité scientifique s’est réuni pour la première fois, le 24 septembre 2002, il a trouvé une situation préoccupante à Lascaux. En effet, la grotte sortait à peine des graves désordres microbiologiques qui, en 2001, avaient mis en péril ses décors préhistoriques. Certes, la crise majeure était passée grâce aux traitements prescrits par le LRMH, mais elle était loin d’avoir retrouvé l’équilibre sanitaire des décennies antérieures ; elle exigeait encore des soins attentifs et réguliers ; on pouvait au mieux considérer qu’elle était en convalescence.
10Deux documents permettaient d’analyser la situation :
– un rapport de novembre 1995 dressé sous la direction de Jean‑Michel Geneste, intitulé Lascaux : état des lieux, faisant le point sur les conditions de conservation des peintures et préconisant une série de travaux urgents à réaliser pour maintenir un bon état sanitaire de la cavité ;
– une note de synthèse établie par Isabelle Pallot-Frossard, directrice du LRMH, à la suite de la contamination de 2001 ; elle insistait en particulier sur la nécessité de réaliser un constat d’état exhaustif des peintures préhistoriques et une évaluation approfondie du système de gestion du climat de la cavité.
11Ces documents, complétés par une visite de la grotte par les membres du comité, ont servi de point de départ aux réflexions qui ont permis d’élaborer un projet global de travaux.
2.4 Le projet global pour l’équilibre sanitaire de la grotte de Lascaux
12En juin 2003, neuf mois après son installation, le comité décide de préparer un projet global de recherches et d’interventions. Celui-ci est adopté en mai 2004 et entre immédiatement en application. Pour cela, il bénéficie de la nomination d’un chef de projet chargé de coordonner l’ensemble des travaux, Marie-Anne Sire, à qui a succédé en 2008 Muriel Mauriac. Il intègre les actions déjà engagées depuis 2002. Il obéit à deux règles : traiter les symptômes des maladies (moisissures blanches en 2001, taches noires en 2007) et rechercher les causes de ces maladies. Autrement dit, travailler dans le court terme et le long terme.
13Quatre chapitres dans ce programme :
– maîtriser le développement des microorganismes apparus en 2001 ;
– mieux connaître la grotte et son environnement ;
– assurer une conservation préventive à long terme ;
– créer un instrument de calcul, instrument de connaissance et outil d’aide à la décision : le simulateur Lascaux.
2.4.1 Maîtriser le développement des microorganismes apparus en 2001
14C’était évidemment la priorité. Le comité scientifique a conduit les travaux avec deux objectifs.
La mise au point de traitements chimiques permettant d’agir rapidement en cas d’invasion fongique et bactérienne. Il s’agit ici d’éradiquer ou plus exactement de rendre inactifs les principaux agents de l’agression : des champignons (Fusarium solani, Ulocladium, Scolecobasidium, etc.) et des bactéries vivant en symbiose avec ces champignons, notamment Pseudomonas fluorescens. Après avoir exclu diverses hypothèses de traitement aux conséquences hasardeuses –traitement par gazage, lutte biologique, etc.–, le comité privilégie en un premier temps la poursuite des traitements fongicides auxquels se substituent progressivement l’enlèvement des moisissures à la main puis au moyen d’un appareil mis au point pour ces opérations : un injecteur-extracteur. Simultanément, la recherche d’autres méthodes de traitement est encouragée.
15Une recherche diversifiée, nécessairement lente, destinée à connaître en détail le paysage biologique de la grotte : champignons, bactéries, insectes cavernicoles, etc. Cette recherche interdisciplinaire s’appuie sur deux disciplines coordonnées : la microbiologie et la microclimatologie ; il s’agit de comprendre le degré de dépendance entre les paramètres du climat de la grotte –température de l’air et de la roche, humidité relative de l’air–, le comportement hydrique de la roche et des argiles, et le développement des microorganismes.
162.4.2 Mieux connaître la grotte et son environnement
17Les travaux sont lancés dans quatre directions.
Créer une base documentaire. De multiples études ont été réalisées à Lascaux depuis sa découverte. Les plus célèbres portent sur ses décors et les interprétations que l’on peut en proposer, mais des dizaines d’articles et de rapports techniques jalonnent aussi son histoire récente. Dès sa première réunion, le comité a souhaité la constitution d’une base de données regroupant toutes les archives et publications consacrées à la grotte afin d’en tirer le meilleur profit. Il lui est vite apparu en effet que l’histoire des personnes et celle des services avaient provoqué une importante dispersion de la documentation au fil des années. La mission lancée en avril 2003 a permis de recenser 215 personnes ou organismes possédant une partie de ces archives. La majorité des archives a été regroupée ou analysée. La base de données est maintenant opérationnelle.
Réaliser un relevé en trois dimensions. Depuis les plans et coupes effectués par l’ingénieur Claude Bassier en 1963, aucun travail complémentaire d’ampleur n’avait été entrepris. Afin de pouvoir réaliser une simulation numérique du comportement hygrothermique de la grotte, il était indispensable de disposer de son relevé en trois dimensions accompagné d’une couverture photographique intégrale des sols, des voûtes et des parois. Entrepris à la fin de l’année 2003, le relevé est utilisable depuis février 2006. Il a été complété en 2008 par celui des sas et de la salle des machines.
18Effectuer un constat d’état. Après la crise de 2001, le contrôle permanent mis en place dans toutes les parties de la grotte a rapidement montré les limites de l’observation humaine et de la mémoire. La part de la subjectivité et de l’émotivité était trop grande. Afin de mesurer avec exactitude la progression ou la régression des champignons et des bactéries et de pallier ces inconvénients, un constat d’état, véritable « constat d’huissier » souhaité depuis longtemps par le LRMH, devait être engagé. À partir de janvier 2004, l’intégralité de la grotte a fait l’objet d’un diagnostic méticuleux, qu’il s’agisse de secteurs ornés ou non. L’opération de terrain, très lente du fait de la limitation du nombre d’heures de présence humaine tolérable dans la grotte chaque semaine, s’est terminée en avril 2007.
Améliorer nos connaissances sur la géologie et l’hydrogéologie de la colline de Lascaux. Une bonne connaissance du massif rocheux dans lequel est incluse la grotte était déjà acquise avant 2002. Mais le comité a jugé nécessaire de mieux le connaître, de mieux comprendre les relations de la cavité avec son environnement puisque l’air et l’eau circulent dans ce massif karstique, et par conséquent de mieux cerner l’étendue du bassin versant à partir duquel des eaux polluées pourraient parvenir à la grotte. Le travail a commencé en 2005 ; il sera bientôt terminé. Dès à présent, il a permis d’engager une politique d’extension du domaine de l’État, afin de maîtriser toute la superficie du bassin versant.
2.4.3 Assurer une conservation préventive à long terme
19Quatre méthodes pour y parvenir.
Améliorer les installations techniques. Dès le mois de décembre 2002, le comité scientifique demande que les équipements d’assistance climatique installés en 2000 soient expertisés. En juin 2004, les conclusions de l’expertise amènent à réviser les procédures d’utilisation de ces équipements, puis à envisager la mise à l’étude de nouveaux équipements, une fois le simulateur Lascaux devenu opérationnel et ses premiers résultats connus, en particulier la quasi-disparition du phénomène de convection dans la grotte. D’autre part, la révision ou le remplacement de la totalité des installations techniques est progressivement mise en œuvre. Elle concerne les instruments de mesure, l’appareillage électrique et les équipements périphériques du système d’assistance climatique.
Parfaire le contrôle du milieu ambiant. Une analyse de l’évolution du climat depuis 1940, du couvert végétal de la colline et des modifications qu’elle aurait pu subir est décidée. Ses résultats feront découvrir l’importance des variations climatiques survenues en soixante ans, avec pour conséquence la disparition presque totale du phénomène de convection qui contribuait à l’équilibre microclimatique de la cavité.
Réviser les procédures d’accès à la grotte. Une révision générale des procédures de contrôle microbiologique et microclimatique est décidée. Des prélèvements et des analyses de microorganismes seront effectués à rythme régulier, sans attendre l’apparition de désordres de l’équilibre de la grotte. Une chronique hebdomadaire sur l’état de la cavité et des interventions humaines est instaurée à partir de janvier 2003.
Renforcer les moyens humains de contrôle et de suivi. Pour s’en tenir à l’essentiel, un ingénieur, Stéphane Konik, est affecté à Lascaux depuis 2007.
2.4.4 Créer un instrument de calcul, instrument de connaissance et outil d’aide à la décision : le simulateur Lascaux
20À la fois instrument de connaissance et outil d’aide à la décision, le simulateur numérique Lascaux, lancé en juin 2005, fruit d’une collaboration entre l’université Bordeaux 1, le CNRS, EDF recherches et développement et le ministère de la Culture et de la Communication, s’est affirmé au fil des mois comme un acteur essentiel de conservation préventive à long terme. Il permet en effet de comprendre le fonctionnement climatique de la grotte et son évolution naturelle et artificielle en fonction des changements, morphologiques notamment, survenus au cours du temps. Il aide à interpréter l’apparition anormale de certains microorganismes et leur développement en liaison avec l’évolution du milieu physique. Il contribuera à piloter le fonctionnement du système d’assistance climatique chaque fois que cela sera nécessaire.
2.5 Les travaux actuels
21On s’en tiendra à un simple survol, puisqu’une présentation détaillée de ces travaux sera donnée dans les communications suivantes.
22La part essentielle concerne la poursuite du programme de recherche en microbiologie et microclimatologie en faisant porter les efforts sur la partie droite de la cavité où subsistent des déséquilibres de la microflore. Ces deux disciplines s’appuient sur des enregistrements de données automatisés et des prélèvements et analyses de microorganismes.
23La première phase d’étude du nouveau système d’assistance climatique engagée en 2008 sera développée au moyen du simulateur numérique. Les calculs déjà effectués font penser que la création de points froids, notamment dans la partie droite de la cavité, contribuerait à rétablir une stabilité climatique et une convection favorables à l’équilibre sanitaire de la grotte.
24Une surveillance très stricte du phénomène des « taches noires » est maintenue dans la partie droite de la grotte. Elle donne lieu à des comptes rendus hebdomadaires. Des éliminations manuelles de champignons sont opérées à l’occasion de certains de ces contrôles. Simultanément, une étude d’impact est conduite sur quatre zones tests, de très petites dimensions, en faisant varier l’association du nettoyage manuel et du traitement par biocide. Dès à présent, elle a conclu à l’impossibilité de recourir au nettoyage manuel, quelles que soient les précautions prises, dans les zones où subsistent des décors gravés ou peints ; l’extrême fragilité du support rocheux de la grotte dans cette partie droite l’interdit.
25Enfin, il faudrait ajouter les travaux d’entretien ou de remplacement des équipements, à l’extérieur des secteurs archéologiques –sas, salle des machines– et aux abords de la grotte, car Lascaux exige une maintenance permanente.
262.6 Conclusion
27En résumé, les travaux du comité et de ses partenaires scientifiques se sont développés en trois périodes.
28À court terme, l’objectif consistait à enrayer les contaminations fongiques pour éviter qu’elles ne portent atteinte aux peintures préhistoriques. Ce fut l’effort principal du début des années 2000.
29À moyen terme, il s’agissait de se doter d’outils plus efficaces pour anticiper les mesures à prendre dans l’éventualité de nouvelles invasions de champignons et de bactéries. Ce qui supposait de mieux connaître la grotte et son environnement, de mettre au point des biocides mieux adaptés à la situation climatique et biologique actuelle, et de créer un instrument de calcul numérique entièrement nouveau : le simulateur Lascaux. L’essentiel a été fait entre 2003 et 2007.
30À long terme, il convenait d’agir simultanément à l’intérieur et à l’extérieur de la grotte. À l’intérieur, en concevant un nouveau système d’assistance climatique capable de réduire les facteurs de déséquilibre atmosphériques et biologiques de la grotte. Il devrait être en place en 2010. Pendant cette période devrait être lancée une étude portant sur l’écologie microbienne de la grotte et sur l’activité métabolique des champignons à production de mélanine à l’origine des « taches noires ». À l’extérieur, tout d’abord en créant à quelques kilomètres une grotte laboratoire dans une autre cavité de Dordogne, dépourvue d’intérêt archéologique mais choisie en fonction de ses similitudes avec Lascaux ; c’est la concrétisation de la doctrine définie par André Malraux en 1963 : « Ne pas faire de Lascaux un laboratoire de recherche. » En second lieu, en transférant au pied de la colline la majorité des équipements touristiques susceptibles de perturber l’environnement de la grotte. À cette occasion, un nouveau fac-similé et un centre d’interprétation seront installés dans la vallée : l’ouverture de ce Lascaux III est prévue en 2014. Il faut saluer ici la détermination dont ont fait preuve le conseil général de la Dordogne, qui vient de décider l’achat des terrains nécessaires, et la commune de Montignac qui a classé l’ensemble de la colline en zone inconstructible.
31Toutes ces mesures réalisent enfin un rêve qu’avaient formé nos prédécesseurs dès les années 1940 : « sanctuariser » la colline de Lascaux. Ce symposium est aussi l’occasion de rendre publiquement hommage aux membres du comité scientifique et à tous ceux qui n’ont jamais cessé d’explorer toutes les voies possibles pour préserver la grotte de Lascaux et la léguer aux générations futures.
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