1Les éditeurs de l’ouvrage sont signalés par un astérisque.

2Samuel Andreas Admassie is the regional representative of the International Institute of Social History in Africa. He has taught at Addis Ababa University and the University of Hargeisa, and conducts research on Ethiopian labor and class relations. Recent publications include the article (co-authored with Jacob Wiebel) “Rethinking the Ethiopian Red Terror: Approaches to Political Violence in Revolutionary Ethiopia” in the Journal of African History (vol. 60, no. 3, 2019).

3*Maria-Benedita Basto est maîtresse de conférences hors classe à Sorbonne Université, chercheuse au Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibériques contemporains (CRIMIC) et chercheuse associée à l’Institut des mondes africains (IMAF) / École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l’Instituto de História Contemporânea (IHC) / Universidade Nova de Lisboa. Elle travaille sur l’histoire et la littérature de l’Afrique lusophone, les problématiques coloniales et postcoloniales, les mouvements de libération. Elle a rédigé l’entrée « Amílcar Cabral » de l’Histoire globale des socialismes coordonnée par Jean Numa Ducange, Razmig Keucheyan et Stéphanie Roza, à paraître aux Presses universitaires de France en 2021.

4Stefano Bellucci is a senior researcher at the International Institute of Social History of Amsterdam and a lecturer in African studies and labor studies at Leiden University. He recently co-edited two books: General Labour History of Africa: Workers, Employers and Governments, 20th–21st Centuries (James Currey, 2019) and The Internationalisation of the Labour Question: Ideological Antagonism, Workers’ Movements and the ILO since 1919 (Palgrave Macmillan, 2020).

5Elara Bertho est chargée de recherches au CNRS au sein du laboratoire LAM (Les Afriques dans le monde, UMR 5115 CNRS-Sciences Po Bordeaux). Ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégée de lettres modernes, elle travaille sur les résistances à la colonisation et leurs mémoires. Sa thèse, Sorcières, tyrans, héros. Mémoires postcoloniales de résistants africains, est parue chez Honoré Champion en 2019 dans la collection « Francophonies ». Avec Marie Rodet, elle a édité chez Brill en 2020 Histoire locale de Djiguiba Camara, qui porte sur l’histoire du monde mandingue et de l’empire de Samori Touré.

6*Françoise Blum est ingénieure de recherche au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (université Paris 1-CNRS). Elle a travaillé sur les mouvements sociaux en Afrique post-indépendance et sur les militants étudiants africains en France. Elle poursuit actuellement une recherche sur les conseiller.e.s de l’Union française. Elle a notamment publié Révolutions africaines : Congo, Sénégal, Madagascar (Presses universitaires de Rennes, 2014) et codirigé avec Pierre Guidi et Ophélie Rillon, Étudiants africains en mouvements (Publications de la Sorbonne, 2016).

7Antoine de Boyer est docteur en histoire contemporaine de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne (2017) et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Il est spécialiste du panafricanisme et de l’histoire contemporaine du Ghana ; ses travaux actuels portent sur les dynamiques transnationales en Afrique de l’Ouest.

8Eric Burton is assistant professor in global history at the University of Innsbruck’s Department of Contemporary History. Recent publications include articles in the Journal of Global History and Cold War History, as well as the monograph In Diensten des Afrikanischen Sozialismus on Tanzania and Cold War Germany (De Gruyter, 2021).

9Gabrielle Chomentowski est chargée de recherche au sein du Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (université Paris 1-CNRS). Parmi ses dernières publications, citons la coordination, avec Thomas Leyris (Institut de recherches historiques du Septentrion, Lille), du premier numéro de 2021 de la Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique, intitulé Médias et décolonisations en Afrique francophone, ou encore « Filmmakers from Africa and Middle East Trained at VGIK During the Cold War », Studies in Russian and Soviet Cinema, vol. 13, n^o 3, 2019 : 189-198.

10Frederick Cooper is professor emeritus of history at New York University. He is author most recently of Africa Since 1940: The Past of the Present (2nd edition, Cambridge, 2019) and Citizenship, Inequality and Difference: Historical Perspectives (Princeton, 2018).

11Demessie Fantahun is a researcher and consultant focusing on Ethiopia and the Horn specializing in conflict and development issues. Publications include Regional Approaches to Maritime Security in the Horn of Africa (Friedrich-Ebert-Stiftung, Addis Ababa Office, 2014) and an earlier book chapter on integrating traditional and modern conflict resolution systems.

12Marie-Aude Fouéré est anthropologue et maîtresse de conférences à l’EHESS et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Elle a récemment dirigé les ouvrages collectifs suivants : Remembering Julius Nyerere in Tanzania: History, Memory, Legacy (Mkuki na Nyota Publishers, 2015), Social Memory, Silenced Voices, and Political Struggles: Remembering the Revolution in Zanzibar (Mkuki na Nyota Publishers, 2018, avec William C. Bissell), et Le Kenya en marche, 2000-2020 (Africae, 2020, avec Marie-Emmanuelle Pommerolle et Christian Thibon).

13Claudia Gastrow is a senior lecturer in the University of Johannesburg’s Department of Anthropology and Development Studies. Her research explores urbanism and politics in southern Africa with a special focus on Angola. She has most recently published work on class, housing, and urban development in Luanda in City & Society and Africa.

14Ros Gray is senior lecturer in fine art, critical studies at Goldsmiths, University of London. Her monograph Cinemas of the Mozambican Revolution: Anti-colonialism, Independence and Internationalism in Filmmaking, 1968–1991 was published in 2020 by James Currey.

15*Pierre Guidi est chargé de recherche en histoire (Centre population et développement [CEPED], Institut de recherche pour le développement [IRD], université de Paris). Il a publié Éduquer la nation éthiopienne. École, État et identités dans le Wolaita (1941-1991) en 2020 aux Presses universitaires de Rennes.

16Arianna Huhn is an associate professor of anthropology and director of the Anthropology Museum at California State University San Bernardino. Her work on Mozambican foodways received the Terence Ranger Prize from the Journal of Southern African Studies in 2017 and the Christine Wilson Award from the Society for the Anthropology of Food and Nutrition in 2012. Arianna’s ethnography Nourishing Life: Foodways and Humanity in an African Town was published by Berghahn Books in 2020.

17Abdulahi Ali Ibrahim is professor emeritus of Islamic and African history at the University of Missouri, Columbia. His recent publications include three books in Arabic, an Arabic translation of Assaulting with Words: Popular Discourses and the Bridle of Sharia (1994, 2017), and the forthcoming Sudanese Culture: A Road Map. He edited a translation by Abd al Khallig Mahgoub of Plekhanov’s Art and Social Life (2019), published a Katib al-Shuna series that ran in 12 booklets, and writes a daily column for al-Tayar in Sudan.

18*Héloïse Kiriakou est chercheuse associée à l’Institut des mondes africains (UMR 81-71). Lauréate du prix d’histoire urbaine 2020 pour sa thèse, Brazzaville : laboratoire de la révolution congolaise, elle a également publié plusieurs articles sur la mobilisation des jeunes et la place de Brazzaville dans la révolution comme « La ville est à nous ! Engagement des jeunes à Brazzaville pendant les premières années de la révolution (1963-1965) », Revue Histoire urbaine (à paraître). Elle s’intéresse aussi à l’histoire de l’éducation avec « “L’école du peuple” : un modèle d’éducation socialiste au Congo-Brazzaville », Tsingy, 2021.

19Catarina Laranjeiro is a researcher at the Institute of Contemporary History of New University of Lisbon (FCSH-NOVA), and she holds a Ph.D. in post-colonialisms and global citizenship from the Centre for Social Studies, University of Coimbra. She has conducted research in Guinea-Bissau, Cape-Verde, Cuba, and Portugal.

20Pierre-Jean Le Foll-Luciani est historien, chercheur associé à l’université Rennes 2/Tempora. Il a publié deux ouvrages aux Presses universitaires de Rennes : Le camp des oliviers. Parcours d’un communiste algérien en 2012, et Les juifs algériens dans la lutte anticoloniale. Trajectoires dissidentes (1934-1965) en 2015.

21Jean-Michel Mabeko-Tali est professeur titulaire d’histoire africaine au département d’Histoire d’Howard University à Washington et spécialiste de l’Angola. Dernières publications : Guerrilhas e Lutas Sociais. O MPLA Perante Si Próprio (1960-1977), Edições Mercado de Letras, 2019 ; « Dreaming Together, Fighting for Freedom Together: African Progressive Nationalism and the Ideology of Unity in Portugal’s African Colonies in the 1950s and 1960s », Journal of Southern African Studies, vol. 46, n^o 5, 2020: 829-844.

22Benedito Machava is assistant professor of modern African history at Yale University. He holds a Ph.D. in history from the University of Michigan. His publications on colonial and post-colonial Mozambique have appeared in The Journal of African History, the Journal of Southern African Studies, Revista Crítica de Ciências Sociais, and Africa.

23*Martin Mourre est chercheur associé à l’Institut des mondes Africains (IMAf-EHESS). Il est l’auteur de Thairoye 1944, histoire et mémoire d’un massacre colonial, paru en 2017 aux Presses universitaires de Rennes.

24Théophile Mirabeau Nchare Nom est chercheur au CAPED (Centre africain d’études stratégiques pour la promotion de la paix et du développement), Yaoundé (Cameroun). Il est l’auteur de plusieurs articles dont « Les opérations militaires françaises en Afrique » in Hervé Devrillon et Dominique Guillemin (dir.), Histoire des opérations militaires, Vincennes, Service historique de la Défense, 2019 : 133-141.

25Sebastian Pampuch is a research assistant and Ph.D. student in the Department of European Ethnology at Humboldt-University in Berlin. His research focuses on African exile in the German Democratic Republic based on bibliographical case studies. His publications include “Afrikanische Freedom Fighter im Exil der DDR. Dekoloniale Wissensbestände einer ‘unerwünschten deutschen Geschichte’,” in Stephanie Zloch, Lars Müller, Simone Lässig (eds.), Wissen in Bewegung: Migration und globale Verflechtungen in der Zeitgeschichte seit 1945, De Gruyter, 2018: 321–348.

26*Céline Pauthier est maîtresse de conférences en histoire contemporaine (Centre de recherches en histoire internationale et atlantique, université de Nantes). Elle a soutenu en 2014 à l’université de Paris 7 une thèse intitulée L’indépendance ambiguë : construction nationale, anticolonialisme et pluralisme culturel en Guinée (1945-2010).

27Sabine Planel est chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Elle a notamment publié, avec Marie Morelle et Romain Tiquet : « Mise au travail, prison et enfermement. Perspectives africaines », Politique africaine, n^o 155, 2019 : 83-103.

28Malika Rahal est chargée de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP/CNRS). Elle est historienne spécialiste de l’Algérie contemporaine. Elle est l’auteure notamment d’une biographie de l’avocat Ali Boumendjel assassiné par les parachutistes durant la « Bataille d’Alger » : Ali Boumendjel. Une affaire française, une histoire algérienne (Les Belles Lettres, 2010).

29Françoise Raison-Jourde est professeure honoraire à l’université Paris-Diderot, laboratoire CESSMA (Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques). Elle a enseigné à Madagascar entre 1965 et 1973. Dernière publication en collaboration avec Gérard Roy : Paysans, intellectuels et populisme à Madagascar de Monja Jaona à Eatsimandrava (1960-1975), Paris, Karthala, 2010.

30*Ophélie Rillon est chargée de recherche au CNRS et membre de l’Institut des mondes africains. Avec Françoise Blum et Pierre Guidi, elle a codirigé l’ouvrage Étudiants africains en mouvements. Contribution à une histoire des années 1968, paru en 2016 aux Publications de la Sorbonne.

31Chris Rominger is assistant professor of history at the University of North Florida and holds a Ph.D. in history from the Graduate Center, City University of New York (CUNY). He recently published research on North African politics in the early twentieth century in Historical Reflections / Réflexions historiques and the International Journal of Middle East Studies.

32*Alexis Roy est chargé de recherche en anthropologie au CNRS (Institut des Mondes africains, IMAF). Il a soutenu en 2012 une thèse intitulée Histoire des représentations paysannes. Pouvoirs politiques et syndicaux et privatisation de la filière cotonnière.

33Léon Saur est chercheur affilié à l’IMAF. Son dernier article, « Rwanda: Identity Papers under Belgian Colonial Occupation », in Séverine Awenengo Dalberto, Richard Banégas (dir.), Identification and Citizenship in Africa, paraîtra chez Routledge en avril 2021.

34Lynn Schler is a professor of African studies in the Department of Politics and Government, and the Director of the Tamar Golan Africa Centre at Ben-Gurion University of the Negev. Her research relates to urbanization, labor history, decolonization and nationalism in Africa. Her most recent book is Nation on Board: Becoming Nigerian at Sea (Ohio University Press, 2016).

35Romain Tiquet est chargé de recherche au CNRS (IMAF/Aix-en-Provence). Après avoir travaillé sur la mise au travail au Sénégal, il se consacre à un projet sur le gouvernement de la folie en Afrique de l’Ouest. Il est l’auteur de Travail forcé et mobilisation de la main-d’œuvre au Sénégal, années 1920-1960, publié aux Presses universitaires de Rennes en 2019.

36Klaas van Walraven is an historian at the African Studies Centre in Leiden. He is the author of The Yearning for Relief: A History of the Sawaba Movement in Niger / Le désir de calme : L’histoire du mouvement Sawaba au Niger (Brill, 2013; French translation, Presses universitaires de Rennes, 2017). He is currently working on a biography of Barthélémy Boganda, leader of the struggle for independence in the Central African Republic.

37*Elena Vezzadini est chargée de recherche en histoire au CNRS, affiliée à l’Institut des mondes africains, Campus Condorcet. Elle a publié en 2015 chez James Currey Lost Nationalism: Revolution, Memory and Anti-colonial resistance in Sudan.

38Beatrice Tychsen Wayne is a lecturer in history and literature at Harvard University, where she teaches about the global Cold War and transnational 1960s social movements. She holds a Ph.D. in history from New York University.

39Jakob Zollmann is a research fellow at the Center for Global Constitutionalism at the WZB Berlin Social Science Center. His research covers the history of international relations and legal history with a focus on Africa. His recent publications include “African International Legal Histories—International Law in Africa. Perspectives and Possibilities,” Leiden Journal of International Law, vol. 31, no. 4, 2018: 897–914.