Remerciements
p. 10-11
Dédicace
À Jean Clottes, initiateur de la recherche à la grotte Chauvet.
Texte intégral
1Cet ouvrage inhabituel par bien des aspects n’aurait pu voir le jour sans le soutien, entier et sincère, de la sous-direction de l’Archéologie du ministère de la Culture et des « Documents d’archéologie française » (dAf). Depuis la toute première réunion de présentation du concept d’un atlas sur la grotte Chauvet en 2014 jusqu’à l’achèvement de cet ouvrage, leur appui a été un puissant moteur dans le long processus de co-construction de cet ouvrage.
2Si l’équipe scientifique est à l’initiative de ce premier volume de la Monographie de la grotte Chauvet-Pont d’Arc, il doit beaucoup à toutes celles et à tous ceux qui ont apporté leur regard, leur énergie, leurs compétences et leurs savoir-faire dans les domaines de la cartographie, de l’édition et du graphisme. Sans ce collectif, cet atlas ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, un ouvrage exceptionnel qui, par la qualité de sa composition et de sa scénographie, valorise pleinement les recherches conduites pendant vingt ans dans la grotte et ses abords.
3Nous souhaitons, tout d’abord, remercier avec force les sous-directeurs de l’Archéologie, Marc Drouet, Benoît Kaplan et Arnaud Schaumasse qui ont d’emblée cru au concept d’atlas et ont apporté un soutien sans faille à sa réalisation. Leur franc intérêt et la détermination déployée pour son édition ont été un réel moteur pour proposer un ouvrage qui soit à la hauteur de leurs attentes et des investissements engagés. Le financement par l’État français des recherches menées dans la grotte Chauvet-Pont d’Arc est un facteur majeur de la construction des connaissances sur ce patrimoine exceptionnel, de sa conservation et de sa valorisation auprès du public le plus large.
4Nous associons étroitement à ces remerciements Charlotte Perin, Geneviève Pinçon et Bernard Randoin de la sous-direction de l’Archéologie, qui n’ont pas ménagé leur énergie, dans les différentes étapes de définition et de réalisation de cet ouvrage. Leur engagement au côté des Éditions de la Maison des sciences de l’homme a été un puissant vecteur pour publier l’Atlas dans le format hors du commun que nous lui connaissons à présent, grâce auquel le potentiel narratif des cartes trouve à se déployer.
5L’enthousiasme de l’équipe dAf exprimé lors de la première présentation d’un projet d’atlas de la grotte Chauvet-Pont d’Arc reste un souvenir fort. Tout au long des six années qui ont marqué la réalisation de cet ouvrage, cet enthousiasme n’a jamais faibli, bien au contraire. Il nous a nourri tout ce temps et a été une véritable ressource lors des périodes de doutes inhérentes à toute entreprise de cette ampleur. Nous ne louerons jamais suffisamment le professionnalisme, l’écoute toujours attentive et les suggestions nombreuses formulées pour donner plus de force et de lisibilité aux résultats scientifiques.
6L’attention et le soin minutieux apportés par Alain Dagand aux cartes géomorphologiques et des sols sont exemplaires. Nous avons beaucoup appris à ses côtés. Si les cartes publiées dans cet ouvrage sont le produit de l’équipe scientifique, elles sont également empreintes des talents de cartographe d’Alain et de graphisme de Jeremy Perrodeau et d’Alex Chavot du studio de création de Valence.
7Nelly Le Masne de Chermont mérite une reconnaissance spéciale pour avoir immédiatement pris à bras le corps cet ouvrage dans sa conception initiale, et pour ses relectures avisées et constructives qui ont permis de repenser certains chapitres clés de l’atlas. On lui doit la place donnée à la présentation détaillée de la légende de la carte des sols. La conception et la rédaction de celle-ci est le fruit d’une véritable co-construction dans laquelle Nelly a une part essentielle ; elle est à nos yeux une coauteure à part entière.
8L’apport de Laurent Bruel a été essentiel dans la réalisation et la pleine réussite de cet ouvrage. Nous lui sommes redevables de l’intelligence, de la conduite attentive et du discernement qu’il a su dispenser tout au long de ces six années de travail. Sans ses qualités et son infinie patience, l’Atlas ne serait pas ce qu’il est. Il a été un réel architecte et un ciment dans la fabrication de ce livre. Il a également su mobiliser les meilleures compétences tant dans la conception graphique de l’atlas en faisant appel au studio deValence, dans la valorisation des nombreuses illustrations photographiques en recourant aux services du studio Fotimprim, que dans l’impression en sollicitant parmi les meilleurs imprimeurs, ceux à même de relever le défi de cet ouvrage hors des formats conventionnels. Au-delà du professionnalisme de Laurent Bruel, c’est une réelle amitié qui s’est construite tout au long de la réalisation de cet ouvrage. Laurent, cet ouvrage est pleinement le tien.
9Nous associons à nos remerciements Aurélie Abgrall, Anne Guirado et Magen O’Farrell qui ont contribué activement et très consciencieusement à la relecture des textes, à l’harmonisation et aux compléments des nombreuses références bibliographiques, et à la traduction des légendes des figures, fenêtre essentielle à une vision internationale de cet ouvrage.
10En faisant l’honneur d’accepter notre manuscrit, le comité scientifique de la collection « Documents d’archéologie française » a conforté notre volonté de présenter au moyen de cartes les contextes de l’art pariétal de la grotte Chauvet. Nous leur exprimons notre profonde gratitude, car nous avons pleinement conscience de l’incidence de cet ouvrage sur le déroulement du calendrier de parution des prochains volumes à paraître aux dAf. Nous remercions Sophie Krausz de sa confiance et de sa persévérance à l’égard de cette entreprise si particulière au sein de la collection dont elle assure la direction scientifique. L’expertise apportée par les rapporteurs de l’ouvrage dans sa première version a renforcé notre conception initiale et a permis de retravailler ses articulations avec acuité. Leur évaluation très positive a été un facteur déterminant dans la mise en route de cette longue aventure éditoriale.
11Sans le soutien des Éditions de la Maison des sciences de l’homme, ce premier volume de la Monographie de la grotte Chauvet-Pont d’Arc n’aurait existé ni dans son contenu ni dans son format actuels. Nous remercions particulièrement leur directeur, Pascal Rouleau, qui a toujours soutenu cette entreprise et a su la porter auprès des institutions partenaires que sont le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le CNRS et l’Institut national de recherches archéologiques préventives.
12Au fil de l’élaboration de cet ouvrage, le regard, l’écoute, la qualité des échanges et des propositions apportées par le studio de création deValence ont été fondamentaux pour la valorisation des contributions scientifiques. Le soin apporté dans la mise en scène des textes et le travail de recomposition graphique et cartographique transparaît à chacune des pages de l’Atlas. Mettant leur savoir-faire au service d’une production scientifique inédite, Alexandre Dimos et Ghislain Tribloulet ont su relever un défi aussi complexe que délicat, tant les attentes autour de cet ouvrage étaient diverses. L’équipe mobilisée par deValence a pleinement su répondre à celles-ci. Nous exprimons ici notre profonde gratitude.
13Expression des recherches menées par l’équipe scientifique depuis vingt ans dans la grotte, cet ouvrage doit avant tout son existence aux quarante-cinq auteurs qui ont souhaité partager l’essence de leurs travaux. Nous les remercions pour la confiance qu’ils ont placée en la coordination de cet ouvrage peu commun. Le nombre important de contributions, la mise en avant de la pluridisciplinarité et la traduction des connaissances sous forme de cartes étaient des enjeux dont nous n’avions pas forcément mesuré la portée en amont. Malgré les inquiétudes et le temps nécessaire à la construction et à l’édition de ce volume, nous avons pu compter sur les coordinateurs des différents chapitres et entrées de cet ouvrage. Nous les remercions pour leur engagement et leur relais auprès des nombreux auteurs.
14Si toutes les personnes qui ont participé aux travaux de l’équipe, ne sont pas contributeurs de textes ou de cartes de cet ouvrage, il importe de signaler leur apport à la construction des connaissances sur la grotte. Nous pensons particulièrement à Fred Maksud et à Delphine Dupuy pour les relevés topographiques, la conception des aménagements secondaires et les fouilles. De même, il nous plaît de rappeler les échanges fructueux avec les personnalités scientifiques qui ont visité la grotte à l’invitation de l’équipe. Leur regard distancié et leurs connaissances d’autres sites ornés ont été essentiels dans l’élaboration des problématiques et des savoirs.
15Nous avons une pensée toute particulière pour Norbert Aujoulat, Michel-Alain Garcia, Philippe Morel et François Rouzaud, membres de l’équipe scientifique, qui nous ont quitté. Les recherches qu’ils ont développées dans la cavité, ont nourri de nombreuses contributions de cet ouvrage.
16Bien qu’ils soient tous deux membres de l’équipe, nous souhaitons ici remercier particulièrement Stéphane Jaillet et Julien Monney pour leur importante contribution photographique. Ils ont participé à cet ouvrage en recherchant les déclinaisons photographiques les meilleures et les plus en résonance avec les textes. Leur investissement a été précieux tout au long de l’édition de ce volume. Julien Monney a en outre apporté une contribution remarquable à la conception des cartes thématiques produites à partir du système d’information géographique mis au point pour la réalisation de cet ouvrage. Ce fut une tâche délicate en ce sens qu’elle nécessitait la mise en œuvre de nombreuses compétences cartographiques, mais aussi parce que - consistant à mobiliser et à rendre compte du travail de tous les membres de l’équipe dans des formats que ceux-ci n’avaient pas initialement envisagé - elle s’est parfois exposée au risque d’être mal comprise. Julien Monney a assurément permis par ses compétences d’insuffler une esthétique aux productions cartographiques de cet ouvrage. De tout cela, nous tenons à le remercier chaleureusement.
17Les recherches menées à la grotte Chauvet doivent aussi beaucoup à la qualité d’accueil de la base départementale de Salavas mise à disposition par le conseil départemental de l’Ardèche. Une attention particulière est accordée ici à Christian Faure et à toute l’équipe de la base, qui ont su faire de ce lieu un espace de travail et de convivialité.
18La présence attentive des agents de la Conservation, Jean-Marie Chauvet puis Charles Chauveau, Paulo Rodriguez, Nicolas Lateur et Christophe Thouvenot, a été précieuse tout au long des campagnes de recherche. Les conservatrices, Dominique Baffier et Marie Bardisa ainsi que le personnel de la conservation, ont facilité et enrichi la réalisation de cet ouvrage en autorisant, au-delà des campagnes scientifiques, des séances de prises de vues photographiques et de compléments cartographiques dans la grotte.
19Enfin, nous remercions les chercheurs et les personnalités que nous avons sollicités pour porter un regard sur le manuscrit de cet ouvrage singulier. Cinq d’entre eux ont accepté d’être nos premiers lecteurs extérieurs. Nous les remercions pour cet exercice que nous voulions situer au dehors des standards habituels de l’expertise. Geneviève Pinçon, Bruno David, Roberto Ontañon Peredo, Jacques Droulez et Laurent Lescop ont successivement répondu à notre invitation et nous ont encouragé dans la poursuite de ce projet.
20Au terme de ces remerciements, nous mesurons pleinement la force que peut déployer un collectif dans la réalisation d’une telle entreprise. Tout cela n’aurait pu avoir lieu sans la découverte de la grotte en 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire. Merci à toutes et à tous.
Auteurs
Géomorphologue, Delannoy a travaillé dès ses recherches doctorales (1981) sur les grottes en tant que mémoire paléogéographique et sur les relations des hommes avec leur environnement. Il développe ses travaux à la Casa de Velázquez (Madrid) et dans les universités de Séville et de Grenoble avant de rejoindre, en 1999, l’université de Savoie (Chambéry) où il est professeur des universités.
Il crée en 2003 le laboratoire interdisciplinaire « Environnement, dynamiques et territoires de la montagne » (Edytem : UMR 5204 CNRS / université Savoie Mont-Blanc) qu’il dirige jusqu’en 2015. Il est appelé à la direction du CNRS (2003- 2006) où il a en charge les unités de recherche en archéologie, écologie humaine et géographie. Il est nommé, en 2006, au comité scientifique de la grotte de Lascaux puis, en 2011, au Conseil scientifique international de la grotte de Lascaux qu’il copréside avec le professeur Yves Coppens. Depuis 2017, il assure la présidence de ce conseil scientifique. Il s’attache au développement de programmes scientifiques permettant de traiter l’écosystème de cette cavité à des fins de conservation. Il est membre, depuis 2010, de la section de la Commission nationale des Monuments historiques (CNMH) consacrée aux grottes ornées.
Membre de l’équipe scientifique de la grotte Chauvet-Pont d’Arc depuis 1998, il conçoit une approche géomorphologique centrée sur les problématiques archéologiques et de conservation, basée sur la cartographie à haute résolution spatiale. Cette approche développée sur des sites d’art rupestre en Papouasie -Nouvelle-Guinée, en Australie, en Sibérie et en Colombie-Britannique lui a permis de faire ressortir la part, parfois majeure, des actions humaines et des aménagements dans la transformation du cadre physique des sites archéologiques. Il pose, en 2012, les bases du concept d’anthropogéomorphologie. Il est depuis 2019 membre senior de l’Institut universitaire de France sur cette thématique.
Il a également travaillé sur les contenus de l’Espace de restitution de la grotte Chauvet (Grotte Chauvet 2 -Ardèche et Centre d’interprétation) et accompagné la réalisation de la réplique ouverte au grand public en avril 2015.
A étudié la préhistoire et la géologie du Quaternaire à l’université de Bordeaux (Talence, France) sous la direction de François Bordes. Il s’attache entre 1979 et 1992 à l’étude technologique et économique de la culture matérielle des chasseurs cueilleurs du Paléolithique. À ce titre, il dirige et publie des recherches sur des sites français et européens et enseigne à l’université Paris-Ouest - Nanterre-La Défense. En 1992, après avoir été nommé conservateur de la grotte de Lascaux, il se recentre sur la gestion et l’étude archéologique des grottes ornées, et succède en 2001 à Jean Clottes pour la conduite des recherches à la grotte Chauvet-Pont d’Arc. C’est sous sa direction que paraît en 2005 La Grotte Chauvet à Vallon-Pont d’Arc : un bilan des recherches pluridisciplinaires dans la grotte Chauvet, Journées SPF, Lyon, 11-12 octobre 2003 (BSPF, 102, 1).
Conservateur général honoraire du Patrimoine au ministère de la Culture, il a dirigé le Centre national de préhistoire à Périgueux, coordonné un groupement de recherche international, le GDRI-Star, centré sur le développement des sciences et des techniques appliquées à l’étude et la conservation de l’art rupestre, ainsi que de nombreuses missions d’études et de fouilles de sites d’art rupestre en Australie, en Sibérie et en Colombie-Britannique. Il a largement contribué à la conception et à l’organisation du symposium international « Lascaux et la conservation du milieu souterrain » (26 et 27 février 2009), dont les actes sont parus en 2011 dans la présente collection « Documents d’archéologie française ».
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