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Marseille, les ateliers de potiers du XIIIe s. et le quartier Sainte-Barbe (Ve-XVIIe s.)

 | 
Henri Marchesi
, 
Jacques Thiriot
, 
Lucy Vallauri

Conclusion générale

Lucy Vallauri

Texte intégral

1Depuis la fin du ve s. av. J.‑C. et jusqu’au iiis. de notre ère, le vallon situé au nord‑est de la cité antique reste une zone périphérique réservée au monde des morts. Les premiers témoignages d’un lieu de vie apparaissent à la fin de l’Antiquité tardive et perdurent jusqu’au haut Moyen Âge. Dans cet espace extra‑muros l’habitat lâche est déjà lié à des activités artisanales, dont la verrerie. Après un hiatus de près de cinq siècles, un véritable faubourg se développe. Cet agrandissement de la ville hors les murs, que les historiens situent dès la fin du xiies. et surtout au début du xiiie s., vient d’être illustré simultanément par l’archéologie dans deux secteurs : au sud‑est le bourg près du port, au nord‑est le faubourg des olliers. Ce dernier est implanté à proximité du rempart et de la porte de la Frache, près du départ des chemins menant à Aix et de l’arrivée de l’aqueduc qui alimente en eau la ville. Les rares textes pour cette période ne permettent pas de préciser la date de création de ce faubourg dont la plus ancienne mention remonte à 1264.

2En l’absence de sources écrites on ne peut que s’interroger sur les conditions d’implantation d’un artisanat de la céramique et sur l’organisation d’un métier qui dans le Livre des Statuts n’a pas fait l’objet d’une réglementation particulière.

3Les études menées sur la longue durée (Amouric, Démians d’Archimbaud 1986 ; Amouric et al. 1995b‑e) permettent d’aborder ce problème et d’émettre quelques hypothèses.

4Le rôle de la matière première ne paraît pas avoir été un facteur déterminant : la confection de vaisselle commune et de faïence ne nécessite pas de terre réfractaire. De plus les conditions géologiques sont favorables à Marseille, dans ce bassin tertiaire où les argiles calcaires sont abondantes, très plastiques et pures. Il en est de même pour le bois qui pouvait être facilement transporté. Le facteur déterminant le plus sûr est sans aucun doute d’ordre économique : la loi du marché, de l’offre et de la demande. La ville en pleine expansion représente un marché potentiel important dans une économie ouverte au trafic commercial et une clientèle réceptive aux nouveaux arts de la table.

5À l’époque comtale, Marseille est caractérisé par un mouvement communal fort et indépendant qui, même après l’intégration au royaume angevin en 1246, préserve son indépendance jusqu’en 1257, date à laquelle la Commune est supprimée et où Charles Ier d’Anjou devient le maître tout puissant (Baratier 1969). Mais il faut rappeler que le bourg des olliers relève d’après les textes de la juridiction de la ville haute où l’évêque conserve encore des droits seigneuriaux (cf. supra § 2.7).

6D’après les exemples plus tardifs, le rôle des communautés a été déterminant : elles favorisent l’implantation des artisans. Au xve s., à Apt, on connaît le recrutement d’hommes étrangers venus du Nord, de Normandie ou encore d’Italie et d’Allemagne ayant un savoir‑faire particulier. Pour cela, elles donnent des aides en logements, pour la construction des fours ou octroient des exemptions de charges. Généralement, les villes ont une attitude volontariste pour installer des artisans, mais à l’inverse elles peuvent les expulser « au motif principal qu’ils précipitent la dépopulation des bois » (Amouric 1992). Les exemples d’appels privés par des seigneurs sont moins connus. On ne saurait oublier de rappeler la part de liberté des artisans en Provence ; ils s’installent où ils veulent, quand ils veulent et sont des « hommes libres dont le travail est tributaire des seuls lois du marché, l’offre et la demande « (Amouric 1989). Dans ce métier, la mobilité géographique est de règle, et du bas Moyen Âge jusqu’à l’Époque moderne, l’itinérance d’hommes venus de tous les horizons avec des techniques et un savoir‑faire propres est attestée.

7Dans la ville de Marseille, les étrangers effectuent une bonne partie du trafic commercial et de nombreuses mesures sont prises en leur faveur (Busquet, Pernoud 1949 : 293). À Sainte‑Barbe leur présence n’aurait rien de surprenant ; en outre, plusieurs éléments le prouvent : la technologie du four à barres, le répertoire des formes très élaborées et l’introduction des techniques de glaçure et d’émail inconnues en Provence à cette époque. Tout cet ensemble reflète une ambiance culturelle dans la tradition islamique. Marseille est aujourd’hui le plus ancien centre de fabrication de faïence du midi de la France reconnu par l’archéologie. Mais rien ne dit qu’il n’y ait pas eu d’autres tentatives d’implantation au cours du xiiie s. en Languedoc notamment, autour de Montpellier ou dans le proche environnement de Beaucaire. L’étude céramologique, tout comme l’étude des structures de cuisson, permet de percevoir une évolution et des modifications dans les goûts. Les formes les plus « islamisées » et le four à barres sont abandonnés au profit de nouveaux modèles techniques et stylistiques. On a également la preuve d’échanges et de contacts avec d’autres potiers, en particulier ceux de l’arrière‑pays varois (échanges de terres et de modèles). Les nouvelles formes témoignent d’une autre ambiance culturelle plus proche de celle du Languedoc, et que l’on retrouve ensuite développée dans les ateliers du bas Rhône. Il est difficile de savoir si ces changements correspondent à l’arrivée d’une nouvelle génération d’hommes d’origine régionale ou à la circulation de nouveaux modèles ; sans doute les deux, mais on ne se harsardera pas à privilégier une réponse.

8Toutes ces filiations, directes ou indirectes, pourraient expliquer l’éclectisme, le syncrétisme des productions, l’abandon de certains modèles ou au contraire l’apparition de nouveaux. La part de liberté de l’artiste n’est pas à restreindre. Les potiers ont pu s’adapter à la demande, répondre aux besoins d’une clientèle urbaine ou à des commandes particulières. Le cas des carreaux de pavement et des chopes‑mesures est à ce titre exemplaire et semble correspondre à une normalisation.

9Il est certain que les goûts et modes évoluent à partir du xiiie s. Ce changement de style dans les productions est aussi constaté dans d’autres artisanats du feu comme le verre. Pour la céramique, on observe le passage de la vaisselle fabriquée en pâte kaolinitique (avec peu de formes surtout adaptées à la cuisson) à la renaissance de la vaisselle calcaire abandonnée depuis la fin de l’Antiquité tardive. Le développement des faïences, signe d’apparition d’une civilisation moins fruste, est particulièrement bien attesté dans le service décoré de table. L’atelier de Marseille se situe dans cette période de transition culturelle et technique mais n’est pas encore une grande officine de majoliques comme le seront plus tard les ateliers de la basse vallée du Rhône dans la mouvance d’Avignon.

10L’arrêt de la production dans les premières décennies du xive s. est sans doute encore à lier aux conditions et au déclin économiques de la ville. Dès la fin du xiiie s., au grand essor maritime du trafic et à la conquête de l’Italie du Sud succèdent les Guerres des Vêpres siciliennes, en 1283‑1285, qui voient l’expulsion de la maison d’Anjou de Sicile. La vie économique de Marseille est de ce fait ralentie. De plus, avec l’installation de la cour apostolique à Avignon au début du xive s., Marseille devient un simple avant‑port de la cité des papes, promue au rang de métropole du commerce et de la banque. L’essor et la prospérité de la ville phocéenne avaient attiré de nombreux étrangers. Mais ce sont eux qui les premiers sentiront les effets de la récession et iront chercher fortune ailleurs. Il est possible que les potiers de Marseille aient alors rejoint les ateliers qui se développent autour d’Avignon.

11Le phénomène de concurrence peut être aussi évoqué, mais seulement pour la céramique culinaire en pâte rouge des premiers temps, alors que l’Uzège fournit des produits de très belle qualité.

12Au milieu du xive s. l’artisanat de la céramique a disparu et les fours sont abandonnés. L’arrêt de cette activité et la destruction des maisons se sont faits progressivement. D’autres ouvriers s’installent qui travaillent le métal et aussi le corail. Ce nouvel artisanat du feu, polluant, est encore situé pour cela hors les murs. La présence des forgerons est corroborée par une mention qui les signale dès 1320, alors qu’un potier exerce encore en 1332. Les installations retrouvées sont précaires mais les déchets charbonneux et les scories abondantes indiquent sans aucun doute un travail de forgeage.

13Plus étonnante est la présence toujours associée, dans ces épandages, de déchets de taille de corail. Cette autre activité est‑elle liée aux forgerons, ou sommes‑nous en présence d’artisans opérant le travail préparatoire de polissage de cette matière première ? Les activités liées au corail sont connues à Marseille depuis le xiiie s. Des marins marseillais se sont spécialisés dans la pêche fructueuse du corail le long des rives sardes. Tous les ans des flottilles de barques sont alors envoyées dans la région d’Alghero, port catalan au nord‑ouest de la Sardaigne. Le corail est ensuite trié et poli dans les boutiques de Marseille, par des artisans d’origine juive (Baratier, Reynaud 1951 : 787‑791). Mais cet artisanat de la forge et du corail est de courte durée.

14Dès 1343 commence une période d’instabilité politique, marquée par la famine, la peste noire et les incursions des bandes armées. Devant l’insécurité, les autorités communales de la ville réagissent et, sur ordre du conseil de ville, entre 1352 et 1357 les maisons près des remparts sont abaissées puis rasées.

15En tout état de cause, les maisons occupées dans le secteur fouillé par les potiers puis les forgerons ont définitivement disparu dans la seconde moitié du xive s. Le quartier n’est plus structuré, bien que quelques textes mentionnent encore dans le bourg des olliers des habitants exerçant divers métiers. Faut‑il rattacher au sac de la ville, en 1423, par Alphonse V d’Aragon l’épais remblai issu de la destruction des maisons encore en élévation jusqu’à cette date plus au nord‑est, de l’autre côté du chemin ?

16Au xvie s. les jardins couvrent toute cette zone, comme l’illustrent les nombreuses vues cavalières de l’époque, Ce n’est qu’à partir du début du xviie s. que l’expansion hors les murs reprend, avec des constructions le long des chemins. Dans la seconde moitié du xviie s., le quartier de Sainte‑Barbe est entièrement loti et ces îlots sont englobés dans la ville. Il avait gardé depuis lors son maillage caractéristique, jusqu’à la rénovation du triangle Sainte‑Barbe entre 1976 et 1990.

17C’est grâce au maintien jusqu’à nos jours du jardin de l’hospice des Incurables que le souvenir d’un artisanat de qualité exceptionnelle, qui fait de Marseille le plus ancien centre de faïence actuellement connu, a été conservé. Heureux hasard. Mais après cet épisode d’une activité brillante et intense, l’artisanat de la céramique n’est plus significatif dans notre ville. Au xvie s., c’est devenu une activité temporaire, parfois même effectuée sur commande. Il ne retrouvera ses lettres de noblesse qu’avec l’implantation au xviie s. des grandes faïenceries comme celle de Saint‑Jean‑du‑Désert, dans la mouvance de Moustiers, où l’archéologie vient tout récemment de fournir encore un témoignage.

FIG. A

FIG. A

Le faubourg en cours de dégagement (cf§ 2.3).

cl. H.M./ MC

FIG. B

FIG. B

Mélanges de terres rouge et claire sur une gazette de l’atelier. (cf. § 3.4.1.6 ).

cl. Y.R.

FIG. C

FIG. C

La porte du four 98 (cf. § 3.4.2.2).

cl. H.M./MC

FIG. D

FIG. D

Le four 107 et son dépotoir d’abandon (cf. § 3.4.2.2 et § 4.3.2.1).

cl. P.F./ CCJ, CNRS

FIG. E

FIG. E

Le four 107 en cours de prélèvement pour la datation par l’archéomagnétisme (cf. § 3.4.2.2).

cl. J.T./ CNRS

FIG. F

FIG. F

Le four 70 implanté sur l’arasement du four 89 (cf. § 3.4.2.3).

cl. H. M/MC

FIG. G

FIG. G

Le four 93 et deux arcs conservés de la sole s’appuyant sur le pilier central (cf. § 3.4.2.3)

cl. H.M./MC

FIG. H

FIG. H

Le four 110 pour la préparation des oxydes (cf. § 3.4.3.3).

cl. H.M./MC

FIG. I

FIG. I

Échantillonnage des céramiques en pâte rouge glaçurée (cf. § 4.2.2.1).

cl. Y.R.

FIG. J

FIG. J

Échantillonnage des biscuits, céramiques monochromes et majoliques à décor peint en pâte calcaire (cf. § 4.2.2.2).

cl. Y.R.

FIG. K

FIG. K

Les bancs d’argile du bassin de Marseille dans la carrière de Saint‑André (cf. § 4.2.2.4).

cl. L.V./CNRS

FIG. L

FIG. L

Les productions en pâtes rouge et calcaire du premier temps de l’atelier (cf. § 4.4).

cl. P.F./CCJ, CNRS

FIG. M

FIG. M

Coupelles à décor peint vert et brun du premier temps de l’atelier (cf § 4.4.2.2)

cl. Y.R.

FIG. N

FIG. N

Biscuit d’aquamanile à bec verseur zoomorphe, en pâte calcaire (cf. § 4.4.2.5).

cl. P.F./CCJ, CNRS

FIG. O

FIG. O

Masque moulé et appliqué sur un bassin en pâte calcaire (cf. § 4.4.5.16).

cl. Y.R.

FIG. P

FIG. P

Personnage auprès d’un arbre, gravé sur une coupelle en pâte calcaire (cf. § 4.4.6.3).

cl. Y.R.

Carreaux de pavements du four 93 (a‑l) et du four 107 (m‑n) (cf. § 4.4.8.3).

cl. Y.R., P.F./CNRS

FIG. R

FIG. R

Cruches à décor peint vert et brun du second temps de l’atelier retrouvées dans les puits de la place Jules‑Verne (cf. § 4.5.2).

cl. Y.R., P.F./CCJ, CNRS

Table des illustrations

Titre FIG. A
Légende Le faubourg en cours de dégagement (cf. § 2.3).
Crédits cl. H.M./ MC
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 70k
Titre FIG. B
Légende Mélanges de terres rouge et claire sur une gazette de l’atelier. (cf. § 3.4.1.6 ).
Crédits cl. Y.R.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 47k
Titre FIG. C
Légende La porte du four 98 (cf. § 3.4.2.2).
Crédits cl. H.M./MC
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 48k
Titre FIG. D
Légende Le four 107 et son dépotoir d’abandon (cf. § 3.4.2.2 et § 4.3.2.1).
Crédits cl. P.F./ CCJ, CNRS
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 80k
Titre FIG. E
Légende Le four 107 en cours de prélèvement pour la datation par l’archéomagnétisme (cf. § 3.4.2.2).
Crédits cl. J.T./ CNRS
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 40k
Titre FIG. F
Légende Le four 70 implanté sur l’arasement du four 89 (cf. § 3.4.2.3).
Crédits cl. H. M/MC
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 43k
Titre FIG. G
Légende Le four 93 et deux arcs conservés de la sole s’appuyant sur le pilier central (cf. § 3.4.2.3)
Crédits cl. H.M./MC
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-7.jpg
Fichier image/jpeg, 42k
Titre FIG. H
Légende Le four 110 pour la préparation des oxydes (cf. § 3.4.3.3).
Crédits cl. H.M./MC
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-8.jpg
Fichier image/jpeg, 80k
Titre FIG. I
Légende Échantillonnage des céramiques en pâte rouge glaçurée (cf. § 4.2.2.1).
Crédits cl. Y.R.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-9.jpg
Fichier image/jpeg, 61k
Titre FIG. J
Légende Échantillonnage des biscuits, céramiques monochromes et majoliques à décor peint en pâte calcaire (cf. § 4.2.2.2).
Crédits cl. Y.R.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-10.jpg
Fichier image/jpeg, 74k
Titre FIG. K
Légende Les bancs d’argile du bassin de Marseille dans la carrière de Saint‑André (cf. § 4.2.2.4).
Crédits cl. L.V./CNRS
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-11.jpg
Fichier image/jpeg, 103k
Titre FIG. L
Légende Les productions en pâtes rouge et calcaire du premier temps de l’atelier (cf. § 4.4).
Crédits cl. P.F./CCJ, CNRS
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-12.jpg
Fichier image/jpeg, 166k
Titre FIG. M
Légende Coupelles à décor peint vert et brun du premier temps de l’atelier (cf § 4.4.2.2)
Crédits cl. Y.R.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-13.jpg
Fichier image/jpeg, 85k
Titre FIG. N
Légende Biscuit d’aquamanile à bec verseur zoomorphe, en pâte calcaire (cf. § 4.4.2.5).
Crédits cl. P.F./CCJ, CNRS
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-14.jpg
Fichier image/jpeg, 11k
Titre FIG. O
Légende Masque moulé et appliqué sur un bassin en pâte calcaire (cf. § 4.4.5.16).
Crédits cl. Y.R.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-15.jpg
Fichier image/jpeg, 13k
Titre FIG. P
Légende Personnage auprès d’un arbre, gravé sur une coupelle en pâte calcaire (cf. § 4.4.6.3).
Crédits cl. Y.R.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-16.jpg
Fichier image/jpeg, 33k
Titre FIG. Q
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-17.jpg
Fichier image/jpeg, 683k
Légende Carreaux de pavements du four 93 (a‑l) et du four 107 (m‑n) (cf. § 4.4.8.3).
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-18.jpg
Fichier image/jpeg, 658k
Titre FIG. R
Légende Cruches à décor peint vert et brun du second temps de l’atelier retrouvées dans les puits de la place Jules‑Verne (cf. § 4.5.2).
Crédits cl. Y.R., P.F./CCJ, CNRS
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/43810/img-19.jpg
Fichier image/jpeg, 144k

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