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Enceintes romaines d’Aquitaine

 | 
Pierre Garmy
, 
Louis Maurin

Introduction

Pierre Garmy et Louis Maurin

Résumé

L’étude des enceintes gallo‑romaines du Bas‑Empire est reconsidérée dans le cadre du Sud‑Ouest de la Gaule. Le choix des quatre remparts de Bordeaux, Dax, Périgueux, Bazas a été déterminé par leur situation à l’intérieur d’une même circonscription archéologique (l’Aquitaine d’aujourd’hui), ce qui permettait des facilités notables pour leur étude. Mais ce territoire offrait aussi un cadre approprié pour l’Antiquité. En effet, la région actuelle reflète bien l’opposition qui régnait dans l’Aquitaine romaine entre les chefs‑lieux des cités celtiques du nord et ceux des peuples aquitains du sud de la province et, à l’intérieur de ces deux grands secteurs géographiques, les villes ne sont pas uniformes : à travers les quatre chefs‑lieux choisis, l’étude porte sur quatre types très différents de villes fortes de l’Antiquité tardive.

Texte intégral

  • 1 Participants à l’ATP : Dany BARRAUD (conservateur régional de l’archéologie d’Aquitaine), Jean‑Bapt (...)

1Le présent ouvrage est le résultat d’un projet d’Action thématique programmée (ATP) « archéologie métropolitaine » déposé en janvier 1986 et achevé en décembre 1989. Consacré à l’étude d’enceintes urbaines antiques d’Aquitaine, il était fondé sur les lacunes que comportait ce dossier et l’intérêt que l’on pouvait trouver à en ouvrir à nouveau certaines parties. Le texte, ci‑dessous, reproduit le contenu initial du rapport de l’ATP (1990) enrichi de quelques données archéologiques nouvelles dont il nous a paru nécessaire de faire état concernant Périgueux, Bordeaux et surtout Bazas1.

État du dossier

Les enceintes urbaines dans l’Aquitaine romaine

2L’édification, dans l’Antiquité tardive, de remparts enfermant de nombreux chefs‑lieux de cités a marqué très fortement l’histoire des villes de l’Aquitaine augustéenne, morcelée en trois provinces nouvelles par la réforme tétrarchique. Ces enceintes constituent en outre l’essentiel des connaissances sur les villes entre le milieu du iiie s. et le milieu du ve s. environ, Elles sont cependant inégalement répandues dans les trois provinces aquitaniques du Bas‑Empire.

3● Nombre de cités dans la Notitia Galliarum (XILXLV) : 26
– Aquitaine Première, 8 : Bourges (la capitale), Albi, Arvernes (Clermont‑Ferrand), Cahots, Limoges, Rodez, Vellaves (Saint‑Paulien).
– Aquitaine Seconde, 6 : Bordeaux (la capitale), Agen, Angoulême, Périgueux, Poitiers, Saintes.
– Novempopulanie, 12 : Eauze qui est la capitale, plutôt que Auch (Mommsen 1892 : 605), Aire, Auch, Bazas, Béarnais (Lescar), Boiates (?), Convènes (Saint‑Bertrand‑de‑Comminges), Couserans (Saint‑Lizier), Dax, Lectoure, Oloron, Tarbes.

4● Enceintes antiques assurées par l’archéologie et/ou les textes
– Aquitaine Première, 3 : Bourges, Clermont‑Ferrand, Rodez.
– Aquitaine Seconde, 5 : Bordeaux, Angoulême, Saintes, Périgueux, Poitiers.
– Novempopulanie, 8 : Auch, Bazas, Couserans (Saint‑Lizier), Convènes (Saint‑Bertrand‑de‑Comminges), Dax, Lescar, Lectoure, Saint‑Lézer. Saint‑Lézer était le castrum Bogorra défendant Tarbes qui n’était pas fortifié (Not. Gall., XIV).
En outre, dans les provinces du Sud‑Ouest, deux places ont été fortifiées au Bas‑Empire : Loudun (Vienne) et Bayonne (Pyrénées‑Atlantiques) ; celle‑ci a conservé des vestiges de l’enceinte du Bas‑Empire (Maurin 1993 : 46‑62) ; elle abritait une garnison attestée par la Notitia Dignitatum (Oc., XLII, 19) : « Tribunus cohortis Nouempopulanae, Lapurdo ».

5● Enceintes de cités non attestées ou très hypothétiques
– Aquitaine Première : Albi, Cahors, Limoges.
– Aquitaine Seconde : Agen.
– Novempopulanie : Aire‑sur‑Adour, Boiates/Boii (Andernos ?), Javols, Oloron, Saint‑Paulien.
L’existence d’enceintes de l’Antiquité tardive dans ces cités est généralement tenue pour certaine ou évidente, comme pour tout chef‑lieu, par la tradition érudite mais les témoignages archéologiques manquent, ou bien ils sont suspects et sujets à discussion. Eauze est un cas difficile : un vers de Claudien, Contre Rufin, I, 137, fait allusion aux muri Elusae, ce qui n’a point paru suffisant à C. Jullian (1920 : 374, n. 3) pour assurer l’enceinte de la ville dont les recherches anciennes ou récentes n’ont pas retrouvé trace. Néanmoins, nous hésitons à rejeter le témoignage littéraire, si faible soit‑il : Eauze était la capitale de la province, et l’exemple de Bazas invite, comme on le verra, à la plus grande prudence.

6● Absence d’enceinte
L’absence d’enceinte assurée dans certains chefs‑lieux peut être due soit à l’absence réelle de cette enceinte, soit à l’absence ou à l’insuffisance de données et de recherches archéologiques. Sur ce dernier point, la Novempopulanie est la plus mal lotie des trois provinces, comme l’a montré de façon significative le recueil des notices des actes du colloque international de Tours. Parmi les villes de l’Aquitaine Première seules Bourges, Clermont‑Ferrand et Rodez ont fait l’objet d’une notice dans ces actes ; en Aquitaine Seconde, par contre, seule Angoulême a été laissée à l’écart ; en Novempopulanie, seule Dax a été prise en considération. Le IIe colloque Aquitania (Bordeaux, 1990) a témoigné des nouvelles avancées de la recherche dans cette région (Villes 1992).

La recherche historique

7Concernant les enceintes urbaines de l’Antiquité tardive, la recherche historique a fourni, vers la fin du xixe s., particulièrement sous la plume de Camille Jullian, des conclusions qui n’ont pas fondamentalement varié depuis.

8La question des enceintes urbaines n’est guère envisagée que dans un cadre général, touchant l’ensemble des espaces gaulois. De Tournai à Dax, on constate qu’un grand nombre de villes étaient entourées de remparts au Bas‑Empire ; on a proposé d’interpréter ce phénomène de masse comme le résultat de la mise en œuvre d’un vaste programme d’ensemble, conçu par l’autorité impériale, seule habilitée à autoriser ou à entreprendre la construction de telles enceintes fortifiées ; elle aurait donc décidé la transformation générale, profonde et brutale des anciennes villes romaines à travers de vastes espaces provinciaux. La question du particularisme que représente la Gaule n’a guère préoccupé les chercheurs. Les distinctions régionales à travers la Gaule proposées par Johnson (1983 : 74 et 83) ne l’empêchent aucunement de mettre l’accent sur le phénomène général, ces différences représentant surtout, selon lui, des applications particulières à chaque province, par leur gouverneur, des directives du gouvernement tétrarchique.

9Ce bouleversement était inévitable, car les remparts eux‑mêmes, par les matériaux qu’ils utilisent, témoignent de la ruine totale des villes antérieures. Les enceintes attestent la construction de villes nouvelles avec les débris des anciennes, selon des procédés semblables d’une ville à l’autre. À la ruine brutale et généralisée des villes, l’autorité impériale aurait donc réagi par un programme d’ensemble, ayant pour objectif la construction des remparts urbains. On a admis qu’un programme aussi vaste et aussi lourd avait été élaboré et mis en œuvre à une époque où la paix était revenue et l’autorité de l’État restaurée, c’est‑à‑dire, en gros, autour de 300, à l’époque de l’empereur Dioclétien (284‑305). Ces conclusions sont encore acceptées aujourd’hui à peu près partout et par tous. On a lu récemment que « toutes les enceintes réduites de la Gaule et une grande partie de celles de l’Empire datent de la Tétrarchie » (Rebuffat 1985 : 256).

10Pour les archéologues et les historiens, cette remise en ordre générale, nécessitée par la ruine des villes du Haut‑Empire, était le résultat (et d’ailleurs la preuve essentielle !) de la grande catastrophe causée par les invasions germaniques, dont le paroxysme est situé dans l’année 276. En introduction au tableau apocalyptique des événements qu’il a brossé, Camille Jullian écrit : « Alamans et Francs traversèrent les frontières. Ce qui se passa ensuite fut effroyable. Ni dans le passé de la Gaule, ni dans celui de la France nous ne trouverions malheur pareil. Rien n’approche de la catastrophe de cette année » (Jullian 1914 : 599 ; 1895 : 41‑50).

11Ces affirmations ont donc mis l’accent sur :
– le cataclysme foudroyant qui aurait frappé, vers 275, les villes du Haut‑Empire ;
– les matériaux remployés résultant de ce cataclysme ;
– le caractère général de l’entreprise, attesté à travers l’ensemble des Gaules par le mode de construction des enceintes ; il aurait concerné tous les chefs‑lieux de cité ; ce caractère d’ensemble a occulté, et d’abord pour Jullian, les nuances importantes qu’il avait bien relevées dans le mode de construction ou la chronologie de certaines enceintes, notamment à Dax ;
– l’époque de la construction : vers 300 pour l’ensemble des enceintes.

12Nous n’entamerons pas ici, pour le Sud‑Ouest de la Gaule, la discussion des « preuves » accumulées et assénées par archéologues, numismates et historiens sur cette invasion barbare qui aurait anéanti d’un trait le patrimoine urbain de tant de villes. Notons seulement que c’est essentiellement sur cette invasion qu’est fondé l’édifice historique qui, par là même, nous paraît assez fragile (Maurin 1992 : 381‑382).

Problématique de la recherche

13C’est pourquoi la recherche que nous avons entreprise est fondée sur les données archéologiques de quatre enceintes, de quatre cas particuliers ; elle fait donc pour l’occasion table rase de ce qu’à bien des égards on pourrait considérer davantage comme des postulats que comme une démonstration historique.

Les limites dans l’espace

14Par commodité, nous avons situé au départ le programme de recherche à l’intérieur de la région Aquitaine actuelle. Cela devait en particulier faciliter d’éventuelles interventions sur le terrain ou la recherche documentaire sur les différents sites. En réalité, pour l’étude de l’Antiquité, cette circonscription contemporaine est moins artificielle qu’il n’y paraît au premier abord ; elle réunit des pays du nord (partie du département de la Gironde, Périgord, Agenais) et du sud (Bazadais, départements des Landes et des Pyrénées‑Atlantiques) de la Garonne, dont l’opposition est une des constantes de l’histoire de l’Antiquité. L’enquête concerne donc au nord les anciennes cités celtiques (Aquitaine Seconde) et au sud certains des peuples de la Novempopulanie, anciens Aquitains de l’époque de l’Indépendance qui, par décision de l’administration romaine, avaient cédé leur étiquette ethnique à des Gaulois. Enfin, cette circonscription administrative renferme une des grandes capitales régionales de l’Antiquité, Bordeaux, métropole de l’Aquitaine augustéenne sans doute avant la fin du iie s.

Le choix des enceintes

15Quatre enceintes ont été retenues : Bordeaux, Dax, Périgueux, Bazas, ces choix touchant également les contrées celtiques et « aquitaines ».

16Le choix a été d’abord dicté par l’importance très diverse des chefs‑lieux : celle de Bordeaux ne cesse de croître au Bas‑Empire, puisqu’elle fut, sans doute pendant la seconde moitié du ive s., la capitale du diocèse d’Aquitaine (Chastagnol 1970 : 272‑288) ; Bazas, nouveau chef‑lieu, dut cependant rester bien modeste dans l’ombre de sa puissante voisine (Bost 1988). À Périgueux, les vestiges imposants de la ville du Haut‑Empire s’opposent à l’étroitesse de la nouvelle cité. Dax enfin n’est guère illustrée dans les sources du Bas‑Empire, mais possède néanmoins la seule enceinte bien documentée de toute la Novempopulanie.

17L’étude a été fondée d’abord sur l’existence d’une documentation fournie par des siècles ou des décennies d’érudition à Bordeaux, Dax et Périgueux. Elle concerne aussi bien la ville du Haut‑Empire que les remparts, qui ont été souvent atteints par des explorations archéologiques accidentelles ou concertées. Cette documentation était d’un accès commode à Dax, grâce au Plan d’occupation des sols historique et archéologique (POSHA) réalisé en 1986 pour cette ville dans le cadre du Centre de recherches sur l’occupation du sol (Centre Charles‑Higounet, université Michel‑de‑Montaigne/Bordeaux‑III), dirigé par le professeur Jean‑Bernard Marquette. La réalisation du POSHA est en cours pour Bazas (J.‑B. Marquette) et Périgueux (C. Girardy‑Caillat et A. Tobie). Le cas de Bazas a retenu l’attention avant tout par l’inconsistance qu’avaient jusqu’ici nos renseignements concernant ses remparts antiques, bien assurés pourtant par Paulin de Pella.

18D’une manière générale, notre étude s’est placée dans le cadre des recherches topographiques nouvelles activement menées depuis une décennie à Bordeaux, principalement par Dany Barraud et Marie‑Agnès Gaidon‑Bunuel, à Dax par Brigitte Watier, à Périgueux par Claudine Girardy‑Caillat, à Bazas par Jean‑Bernard Marquette et Jean‑François Pichonneau. Les bases documentaires de l’enquête peuvent être résumées dans le tableau i.

Tabl. I – Les quatre enceintes : état des recherches. POSHA : Plan d’occupation des sols historique et archéologique, AHVF : Atlas historique des villes de France.

Les thèmes de recherche

19● La connaissance des remparts

20Dans les villes choisies, seule l’enceinte de Périgueux a été l’objet d’une exploration systématique. Les remparts de Bordeaux ont toujours été considérés, avant tout, comme une réserve de documents (surtout épigraphiques) sur la ville du Haut‑Empire, ce dont témoigne l’ouvrage centenaire, et toujours neuf par bien des aspects, consacré par Camille Jullian aux Inscriptions romaines de Bordeaux (infra, chap. 1 : Jullian 1887) ; ceux de Dax n’ont guère attiré l’attention des spécialistes qu’au moment où ils furent massivement détruits. Dans ces deux villes, le fait que l’on ne possède aucun relevé de détail du mur tant de fois exploré, ou parfois encore en place (Dax) montre bien le rôle en somme secondaire dans lequel a été tenu cet élément majeur de l’équipement monumental. Il en va tout autrement à Périgueux, où l’enceinte est beaucoup mieux connue grâce aux éléments conservés, aux fouilles et à l’étude exemplaire menée sur une partie importante de l’enceinte par l’architecte Charles Durand pendant la décennie qui précéda la Première Guerre mondiale.

21Notre recherche s’est donc d’abord donnée pour but d’établir autant qu’il se pouvait le tracé, la structure et le mode de construction des enceintes à l’aide de tous les documents existants. Elle est complétée par une évaluation monumentale recensant tous les vestiges qui subsistent de l’enceinte, et d’autre part toutes les parties détruites connues par la littérature archéologique. Cette recherche devrait en outre comprendre une description de tous les blocs provenant du soubassement des remparts de Bordeaux et Périgueux conservés dans les musées de ces deux villes. Elle peut être faite sans difficulté pour la plupart des blocs inscrits et aussi pour une grande partie des bas‑reliefs à personnages, grâce aux recueils Espérandieu et, pour Bordeaux, à une étude de François Braemer. Mais il en va tout autrement en ce qui concerne les blocs architectoniques, décorés ou non, dont l’inventaire est à reprendre et dont l’étude reste à entreprendre.

22● L’implantation et le rôle du rempart

23L’implantation des remparts n’a guère donné lieu jusqu’ici à des recherches systématiques. Peut‑on discerner les choix qui ont déterminé l’emprise des remparts, la surface murée, la forme de l’enceinte ? Comment l’enceinte s’inscrit‑elle dans la topographie de la ville du Haut‑Empire ? Pour cette dernière s’imposait un bilan des connaissances acquises, des modes d’investigation possibles, des recherches actuelles. Outre la configuration de la ville nouvelle, ses relations avec l’extérieur et donc, en fin de compte, son rôle, ne doivent‑ils pas être envisagés pour expliquer certains éléments majeurs des remparts, avant tout les portes ? Enfin on devait reprendre, pour les cas concernés, le débat ancien sur le rôle de l’enceinte dans la ville : la cité du Bas‑Empire se réduisait‑elle à la ville murée ? (Roblin 1951 ; 1965.)

24Une simple consultation des plans réunis dans l’Atlas historique des villes de France, réalisé par le Centre Charles‑Higounet pour Bazas (infra, chap. 4 : Marquette 1982) et Périgueux (infra, chap. 3 : Higounet‑Nadal 1984), dans le POSHA pour Dax (infra, chap. 2 : Watier et al. 1986), dans des études diverses pour Bordeaux, montrait la variété des solutions retenues par les constructeurs. L’attention était attirée d’emblée par les différences qui nous paraissaient avoir été singulièrement occultées par l’interprétation historique générale que nous avons évoquée ; disons qu’après avoir été la plupart du temps guidée par elle, la question de ces quatre enceintes de l’Antiquité tardive nous a semblé devoir être abordée en suivant une démarche inverse, en les considérant comme une collection de cas particuliers, en pratiquant des analyses détaillées et étroitement attachées au contexte local, topographique et historique.

Les enceintes urbaines dans les provinces du Sud‑Ouest de la Gaule au Bas‑Empire. 1 Enceintes étudiées dans ce volume. 2 Principales voies romaines. 3 Limite des provinces mentionnées dans la liste de Vérone, dans celle de Polemius Silvius et dans la Notice des Gaules.

VT del. d’ap. LM/dAf

Bibliographie

Bibliographie

Archéologie urbaine 1982 : Archéologie urbaine : actes du colloque international de Tours, 17‑20 novembre 1980. Paris : AFAN, 1982. 769 p.

Bost 1988 : BOST (J, ‑P.). — Ciuitas Vasatica : aux origines de la cité de Bazas. Les Cahiers du Bazadais, 81, 1988, p. 3‑8.

Chastagnol 1970 : CHASTAGNOL (A.). — Le Diocèse civil d’Aquitaine au Bas‑Empire. Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1970, p. 272‑ 290.

Johnson 1983 : JOHNSON (S.). — Late Roman urban defences in Europe. CBA Research Report, 51,1983.

Jullian 1895 : JULLIAN (C.). — Histoire de Bordeaux depuis les origines jusqu’en 1895. Bordeaux, 1895.

Jullian 1914 : JULLIAN (C.). — Histoire de la Gaule, t. IV. Paris, 1914.

Jullian 1920 : JULLIAN (C.). — Histoire de la Gaule, t. VI. Paris, 1920.

Maurin 1992 : MAURIN (L.). — Remparts et cités dans les trois provinces du Sud‑Ouest de la Gaule au Bas‑Empire. In : Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud‑Ouest de la Gaule : actes du IIe colloque Aquitania, Bordeaux, 13‑15 sept. 1990. Bordeaux : Féd. Aquitania, 1992, p. 365‑389. (6e suppl. à Aquitania.)

Maurin 1993 : MAURIN (L.). — Sites fortifiés en dehors des cités dans les provinces aquitaniques au Bas‑Empire : Loudun, Andone, Saint‑Lézer, Bayonne. In : De Bayonne à Saint‑Jean‑Pied‑de‑Port : actes du 43e congrès d’études régionales de la Fédération historique du Sud‑Ouest, Bayonne, 1991. Bordeaux, 1993, p. 33‑ 62.

Mommsen 1892 : MOMMSEN (T.). — M.G.H.a.a., IX, Chronica minora, 1. Berlin, 1892.

Rebuffat 1985 : REBUFFAT (R.). — Jublains, un complexe fortifié dans l’Ouest de la Gaule. Revue archéologique, 1985.

Roblin 1951 : ROBLIN (M.). — Cités ou citadelles ? Les enceintes romaines du Bas‑Empire, d’après l’exemple de Paris. Revue des études anciennes, 1951, p. 303‑311.

Roblin 1965 : ROBLIN (M.). — Cités ou citadelles ? Les enceintes romaines du Bas‑Empire, d’après l’exemple de Senlis. Revue des études anciennes, 1965, p. 368‑391.

Villes 1992 : Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud‑Ouest de la Gaule, histoire et archéologie : actes du IIe colloque Aquitania, Bordeaux, 13‑15 sept. 1990. Bordeaux : Féd. Aquitania, 1992, 511 p. (6e suppl. à Aquitania.)

Notes

1 Participants à l’ATP : Dany BARRAUD (conservateur régional de l’archéologie d’Aquitaine), Jean‑Baptiste BERTRAND‑DESBRUNAIS (technicien de recherche au service régional de l’archéologie d’Aquitaine), Pierre GARMY (conservateur régional de l’archéologie de Languedoc‑Roussillon, directeur des Antiquités historiques d’Aquitaine de 1984 à 1991), Claudine GIRARDY‑CAILLAT (ingénieur d’études au service régional de l’archéologie d’Aquitaine), Max GUY (conseiller scientifique du Groupe pour le développement de la télédétection spatiale), Marie‑Christine HARDY (archéologue départementale de la Gironde), Jacques LINÈRES (professeur au lycée Victor‑Louis, Bordeaux), Jean‑Bernard MARQUETTE (professeur à l’université Michel‑de‑Montaigne/Bordeaux‑III), Louis MAURIN (professeur à l’université Michel‑de‑Montaigne/Bordeaux‑III), Marie‑Christine MÉLENDEZ (professeur d’histoire‑géographie), Jean‑François PICHONNEAU (technicien de recherche au service régional de l’archéologie d’Aquitaine), † Brigitte WATIER (ITA au Centre de recherche interdisciplinaire d’archéologie analytique ; décédée le 25 novembre 1988).
Organismes associés à l’ATP : université Michel‑de‑Montaigne/Bordeaux‑III, Centre Pierre‑Paris (URA 991), Centre de recherche interdisciplinaire d’archéologie analytique (CRIAA ; URA 1515), Centre Charles‑Higounet (URA 999).

Table des illustrations

Légende Tabl. I – Les quatre enceintes : état des recherches. POSHA : Plan d’occupation des sols historique et archéologique, AHVF : Atlas historique des villes de France.
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Légende Les enceintes urbaines dans les provinces du Sud‑Ouest de la Gaule au Bas‑Empire. 1 Enceintes étudiées dans ce volume. 2 Principales voies romaines. 3 Limite des provinces mentionnées dans la liste de Vérone, dans celle de Polemius Silvius et dans la Notice des Gaules.
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