Annexe 1

Les sites : aspects archéologiques (tabl. xxi infra)

1 Strasbourg‑Koenigshoffen (sites n^os 7, 14)

1307 amphores recensées (Baudoux 1988 : 72‑79) : 132 individus à Koenigshoffen et 175 à Strasbourg. 69 timbres (58 Dr 20, 3 Dr 2‑4, 2 Dr 7‑11, 3 G 4, 3 Dr 20 similis), dont 21 provenant de fouilles récentes. Le musée de Strasbourg comprend (hormis Strasbourg), 12 numéros sans provenance précise, 18 de Koenigshoffen et 18 de Biesheim, Brumath, Ehl, Seltz, Saverne, Altkirch. Sont prises en compte également les amphores des fouilles de la Nuée‑Bleue (Weirich 1936) et d’Istra (Waton 1988 : 47).

2La répartition des amphores (36 emplacements à travers la ville) (fig. 60) est très semblable à celle de la sigillée (Ferrer 1927 : 611). Un nombre restreint de récipients vient du camp proprement dit (25 exemplaires dont une dizaine du i^er s.). La grosse majorité est probablement contemporaine de l’occupation civile du camp ; l’huile y est rare. En revanche, elle est abondante dans le quartier des canabae, ateliers artisanaux et boulangeries, foyer économique de la ville au nord‑est de l’enceinte. La zone portuaire aménagée dès Tibère, rue de l’Ail et quai St‑Thomas (Lafon 1988 : 65) est assez pauvre en matériel (22 individus, y compris ceux du dépotoir).

3Koenigshoffen (Kern, in : Pétry et al. 1994 : 157) : une amphore grecque retrouvée sous la chartreuse (emplacement présumé du castel primitif) et une concentration d’amphores au niveau d’anciennes brasseries du xix^e s. (fouilles Kern 1977 à la brasserie Gruber ; Kern 1986 aux brasseries du Bois‑Vert [Freysz et Prieur] et rue des Comtes, certains habitats étant contemporains des tombes de la II^e légion Auguste, érigées à proximité vers les années 15‑20 ap. J.‑C.). Aucun élément du vicus du ii^e s. pourtant en pleine expansion (Schnitzler 1988b : 96) et des nécropoles antiques étroitement imbriquées aux secteurs artisanaux du faubourg n’a été recueilli. Les types d’amphores présents à Strasbourg sont présentés tabl. xiii.

2 Biesheim‑Oedenbourg (site n^o 19)

47 fragments au dépôt de Beblenheim, 6 au musée archéologique de Strasbourg, 2 au musée Unterlinden de Colmar et 379 à Biesheim même, soit 394 fragments pour un minimum de 286 individus. 31 marques (25 Dr 20, 5 G 4, 1 Dr 7‑11). 153 numéros d’inventaire (soit 40,5 %) issus de sondages de la direction des Antiquités (tabl. xiv). Plus de la moitié du matériel est ramassée en surface sur 18 parcelles de terrain (fig. 61) dont les plus riches se révèlent être les parcelles 21, 83, 84 (bassin) et 153 (mithreum). Les amphores sont concentrées le long des 1^er, 2^e et 3^e cardo entourant le port ; 3 Dr 1 dans les parcelles 16, 77 et 152. Une part importante du matériel est hors stratigraphie. Intéressant matériel du bassin et des fouilles de la route nationale 68. Pour les types en présence, voir la fig. 9 supra.

3 Metz (site n^o 13)

5231 amphores ; 37 sont timbrées (4 Dr 1, 32 Dr 20, 1 amphore orientale du Bas‑Empire). Au musée archéologique : 174 numéros d’inventaire pour 135 amphores (80 localisées seulement) provenant de 26 points de découvertes (fig. 62) dont les principaux sont : Serpenoise, le grand amphithéâtre, Sablon, Citadelle, porte des Allemands (fouilles allemandes). Quelques fragments viennent de chantiers plus récents : Visitation (Hatt 1958 : 323), Jeunes‑Ouvriers (Hatt 1960 : 220), Esplanade (Collot 1964), Arts‑Appliqués (Collot 1967 : 19), Récollets et Chanoine Collin (Billoret 1974 : 353). 10 amphores du Hérapel, Morsbach, Rouhling et Chéméry.

6– Porte Serpenoise (ancienne gare) (fig. 62, n^o 21) : fouilles 1902‑3 (Toussaint 1948a : 156). 11 amphores (Pascual 1, Cam. 184, Dr 9) confirmant la rapide implantation de la population dans cette zone éloignée de la butte primitive, point de départ méridional du cardo maximus et lieu de pénétration dans la ville de la voie Lyon‑Trèves.

7– Sablon (Bustum) (fig. 62, n^o 19) : fouilles 1906 (Toussaint 1948a : 164). Cimetière du ii^e s. situé à la périphérie de l’agglomération. 10 Dr 20.

8– Citadelle (fig. 62, n^o 15). fouilles 1902‑ 1904 (Keune 1903 : 331‑35). Dr 20 estampillée MELISSI, Keay I B, amphore proto‑byzantine. Couches attestées du iii^e et iv^e s. (Massy 1986, Gallia, 44 : 297).

9– Grand Amphithéâtre (fig. 62, n^o 20) : fouilles 1903. 19 amphores. Dr 2‑4 catalane et Dr 7‑11 attestant la datation flavienne de la construction de cet édifice (Frézouls 1982 : 330‑32). Amphores africaines probablement antérieures à la désaffectation de l’amphithéâtre, à la fin du iii^e s.

10– Arsenal Ney (fig. 62, n^o 16) : fouilles Jannin 1983 et Heckenbenner 1984‑1985. 15 amphores dans des habitats Tibère‑Néron du quartier sud de la ville (Blouet et al. 1983 : 108 ; Heckenbenner 1986 : 337). Une Kapitän II dans une tranchée de récupération du iii^e s.

11– Pontiffroy (fig. 59, n^o 24) : fouilles Schémaire 1972‑78 et Waton 1983‑85. 24 amphores dans ce quartier excentré dont les vestiges d’habitats vont de Tibère au iv^e s. Une Dr 1 estampillée F (troisième quart du i^er s. av. J.‑C.).

12– Hauts‑de‑Ste‑Croix (fig. 62, n^o 1) : fouilles Brunella 1983‑86. 44 amphores dans une succession rapide d’habitats de l’époque augustéenne à celle des Flaviens. Aucune couche archéologique postérieure aux années 110 (Brunella et al. 1988 : 298). La butte n’est plus considérée comme défensive à l’époque d’Auguste (Blouet, Brunella 1983 : 104). La stratigraphie est mouvementée : mélanges dans les fosses, remploi d’amphores dans les caves flaviennes…), mais les éléments augustéens (25 % de l’ensemble du matériel), sont très semblables à ceux bien stratifiés de la rue Marchant.

13– Rue Marchant (fig. 62) : fouilles D. Périchon 1984‑86. L’intérêt de ce site a justifié un développement dans le chapitre 3.

14La répartition des amphores (fig. 62) révèle l’expansion progressive des différents quartiers intra‑muros et sub‑urbium et leur rétraction au iii^e s., excepté la zone du grand amphithéâtre, qui malgré l’absence, aux alentours, de vestiges d’habitats de cette période, demeurait très fréquentée. Pour les types présents à Metz, voir le tabl. xvi.

15– Sites de Metz :

161 Hauts‑de Ste‑Croix ; 2 Récollets ; 3 Rue marchant ; 4 Visitation ; 5 Rue des Jardins ; 6 Chanoine Collin ; 7 Rue du faisan ; 8 Jeune‑Ouvriers‑Abbé Risse ; 9 Grand marché St‑Jacques ; 10 Chat Botté‑Fournirue ; 11 Porte des allemands ; 12 Nouvelles galeries ; 13 Esplanade ; 14 Arts appliqués ; 15 Citadelle ; 16 Arsenal‑Ney ; 17 Chambre de Commerce ; 18 Lunette Arçon‑Sablon ; 19 Sabton‑Bustum ; 20 Amphithéâtre Redoute‑du‑Pâté ; 21 Ancienne gare‑porte Serpenoise ; 22 Jardin botanique ; 23 Montigny ; 24 Pontiffroy ; 25 Rue Taison ; 26 St‑Marcel.

4 Bliesbrück (site n^o 28)

1744 récipients dont 16 estampillés (tabl. xvii). Fouilles programmées de Schaub et Petit d’un ensemble comprenant une vaste zone cultuelle et une zone artisanale. 200 puits et 100 fosses, dont la grosse majorité est datée de Claude à Vespasien. 11 amphores issues de cette zone, dont 6 estampilles de Dr 20. Le long de la D 82, quartier artisanal (activités métallurgiques), composé de 11 bâtiments pour lesquels on connait deux phases d’occupation : milieu du i^er s. et fin du ii^e s. (Schaub, Petit 1984). 67 fragments d’amphores dans les dépotoirs, caves et remblais de destruction des bâtiments 1 à 5. Dr 20 du milieu du i^er s. sont particulièrement présents dans le bâtiment 3. Abandon du site vers 275.

5 Sierentz (site n^o 24)

18188 amphores (tabl. xviii) (dont 408 fragments) issues de 23 tranchées et 54 structures (sur plus de 123 connues) aménagées en silos et caves. Certaines forment des ensembles clos dont le mobilier est en cours d’étude. Fragments augustéens dans les couches de décharge du GRP et dans des fosses remblayées avec du matériel plus récent. Fragments du i^er s. dans des couches assez bien délimitées, et dans le remblai de construction de la voie Lyon‑Kembs. Il faut distinguer deux phases différentes pour le matériel étudié : celle de la fin de la période augustéenne et celle du vicus.

6 Grand (site n^o 36)

196 fragments au musée d’Épinal et 150 au dépôt de Grand (fouilles Billoret, Bertaux 1963‑1979) : 95 amphores (tabl. xix), 22 estampilles, sur 12 chantiers : travaux d’adduction d’eau 1963‑69 ; hypocauste Fèvre ; travaux HLM 1970 ; Pizza‑Galli ; puits Dusseaux ; chapelle ; cimetière‑poterie ; four 1968 ; grand jardin ; route de Liffol (nécropole) ; amphithéâtre (20 amphores).

7 Les autres bourgades

20Brumath (site 10) : capitale provinciale fondée sous Auguste (Pétry, Kern 1974). Présence attestée des I^ère, VIII^e et XIV^e légions. Services de l’annone présumés. 53 amphores aux musées de Strasbourg, Brumath et Niederbronn. 25 récipients claudiens au 6 rue des Juifs (fouilles Riff 1941). Hiatus chronologique dans le matériel sous les Flaviens. 28 amphores dans le quartier des potiers (lotissement des Tilleuls), rue Poincaré, et place de l’Aigle (fouilles Kern, 1968‑78), datant de la fin du ii^e s. et du iii^es.

21– Ehl (site 20) (Kern, in : Pétry et al. 1994 : 148) : centre commercial de transit important (poste de bénéficiaire, plombs de commerce, sceaux de la VIII^e légion). Présence probable d’un castellum de Drusus et d’un camp de la VIII^e légion (Pétry 1978 ; 285 ; 1988b : 32). 48 récipients (dont 2 Dr 1), 24 timbres répartis à Strasbourg, Mulhouse (12 ex. de la collection Nickles), Sélestat, Ehl et Haguenau (fouilles A. Dieber et L. Helmer de 1961 à 1985). Comme à Brumath, la documentation incomplète fait que le site n’est pas significatif.

8 La villa de St‑Ulrich (site n^o 85)

22Fouilles de M. Lutz puis X. Lafon (Lutz 1984 ; Baudoux 1987). Villa de luxe aux dimensions exceptionnelles, au caractère nettement romanisé dès sa création, habitée de l’époque libérienne aux années 350‑360. 61 récipients (tabl. xx), 8 timbres, déposés au musée de Sarrebourg. Malheureusement, les remaniements romains successifs ont profondément perturbé la stratigraphie du site. La plupart des fragments provient de remblais romains et de déblais des fouilles allemandes du xix^e s.

Annexe 2

Les amphores : fiches descriptives

Dr 2‑4

23– Morphologie :
a pâte pompéienne : couleur rose sombre à brun ; texture rugueuse ; nombreuses petites inclusions noires vitreuses d’origine volcanique, et petites particules blanches brillantes (G 137, B 132‑AR 1, B 136, S 318, SK 4) ;
b argiles A, B, C, E, F de Panella et Fano : sur 6 amphores, argile orange pâle comportant des particules noires éparses d’origine volcanique et des petites inclusions blanches plus ou moins fréquentes ;
c autre pâte italique : couleur brique ; aspect friable et feuilleté ; petits grains blancs ou marrons et points d’oxyde ferrique de 1 à 2 mm.
d pâtes indéterminées : ton beige, blanchâtre, orangé ou rosé, dégraissant soit gris et blanc d’intensité variable, soit brun, blanc et gris, soit brun et noir opaque, S 9 : orangée avec petit sable gris et mica (anses bifides) ; ton orangé, petit dégraissant blanc (anses bifides ou fausses bifides) ; ton ocre, chamois ou rose, argile fine, rares inclusions peu visibles.
– Bibliographie : Dressel 1879 ; Lamboglia 1955 : 243 (forme 4) ; Tchernia, Zévi 1972 ; Panella 1973 : 501 (forme LI) ; Panella, Fano 1977 ; Pascual Guasch 1977 ; Grace 1979 ; Hesnard 1981 ; Corsi, Liou 1985 ; Laubenheimer 1985 ; Becker et al. 1986 : 69 ; Ferdière 1986 ; Martin‑Kilcher 1987b ; 1994.

Vin hispanique

Pascual 1

24– Morphologie : lèvre haute, verticale (DL : 145 à 165 mm ; HL : 75 à 105 mm) ; anse massive, légèrement tombante, avec sillon externe ; corps ovoïde ; pilon robuste ; pâte claire, fine, avec engobe, de ton blanchâtre à beige verdâtre, ou rouge plus ou moins sombre avec dégraissant bien visible, formé de petits cailloux pouvant atteindre 2 mm (6 ex.) ; particules rondes dorées à la surface.
– Bibliographie : Pascual Guasch 1977 ; Nolla et al. 1980 ; Miro, Canalo 1982 ; Laubenheimer 1985 : 312 ; Tchernia 1986 : 142 ; Miro 1987 : 250 ; Liou 1987a : 271 ; Becker et al. 1986 : 74).

Oberaden 74

25– Morphologie : lèvre à deux moulures faiblement prononcées (DL : 160‑170 mm, HL : 29 mm). Anses plates à deux sillons à angle presque droit au départ du col ; ressaut marqué à 118 mm du bas de la lèvre (SK 169). Pâte dure, fine ; dégraissant blanc ou gris ; engobe blanc ; ton beige rosé à ocre brun.
– Bibliographie : Loeschscke 1942 : 77 ; Zévi 1966 : 225 ; Beltran‑Lloris 1970, fig. 200‑2 ; Colls et al. 1977 : 46 ; Nolla 1987 ; Beltran‑Lloris 1987.

Haltern 70

26– Morphologie : variante a : HL : entre 32 et 37 mm ; DL : 160 à 170 mm ; petit bandeau ; variante b : HL : entre 43 et 56 mm ; DL : 54 à 162 mm ; lèvre évasée ; variante c : proche de la lèvre des Cam. 185b (Hawkes, Hull 1947 : 252) ; variante e : lèvre très haute et évasée (DL : 160 mm) sans ressaut jusqu’à l’attache de l’anse à 118 mm du rebord ; anses assez courtes (150 mm) en volute, de section circulaire avec un petit sillon médian ; panse à épaulement renflé et rétrécie à la base ; fond pointu ; pâte beige, granuleuse ; fréquentes inclusions brunes et laiteuses.
– Bibliographie : Loeschscke 1942 ; Colls et al. 1977 ; Van Der Werff 1984.

Mer Égée

Rhodiennes de gros module

27– Morphologie : DA : 30 mm ; le bec de l’anse ne dépasse pas la limite inférieure de la lèvre au i^er s. ap. J.‑C. (Empereur, Hesnard 1987 : 19) ; pilon plein, étroit, présentant parfois des traces de tournage. Pâtes : atelier 1, de nombreux points blancs et des inclusions brunes ; atelier 2, pâte blanc‑crème ; ateliers 3, 5 de Peacock et 7 de Williams, ton brun orangé à rose et chamois ; inclusions de quartz.
– Bibliographie : Panella 1973 ; Peacock 1977 ; Riley 1979 ; Sealey 1985 ; Tchernia 1986 ; Becker et al. 1986 ; Hesnard 1986a ; Desbat, Picon 1986 ; Martin‑Kilcher 1994.

Dr 43

28– Morphologie : DL 58 à 67 mm, anse à bec prononcé dépassant le sommet de la lèvre, pâte fine, ocre ; petit dégraissant blanc.
– Bibliographie : Dressel 1879 ; Panella 1973 ; Liou, Marichal 1978 ; Panella 1986c ; Liou 1987.

Amphore de Gaza

29– Morphologie : HT : 540 mm ; panse en obus, striée dans sa partie supérieure et inférieure ; anses carénées partant à la limite de la lèvre (DL : 110 mm) ; pâte brune, sableuse.
– Bibliographie : Riley 1975 ; Dubuis et al. 1987 ; Bonifay, Villedieu 1989.

Variante Egloff 169

30– Morphologie : DL : 75 mm ; anses détachées du col ; HT : 600 mm ; anses de section circulaire ; panse ovoïde ; pied plat annulaire (DP : 60 mm) ; pâte orangée, sableuse.
– Bibliographie : Abadie 1989.

Vin gaulois

Marseille

31– Morphologie : pâte beige rosé ; dégraissant abondant de feuillets micacés caractéristiques des productions augustéennes du bassin de Marseille.
– Bibliographie : Bertucchi 1982, 1983 ; Desbat 1987b ; Laubenheimer 1989.

Haltern 70 similis

32– Morphologie : le bandeau de la lèvre évasé et bien délimité, avec strie profonde dans sa partie médiane (DL : 155 mm ; HL : 50 mm ; EL : 19 mm ; DP : 270 mm), anse de section quasi circulaire avec sillon.
– Bibliographie : Desbat 1987a et b ; Schmitt 1988 ; Martin‑Kilcher 1990 ; 1994.

Augst 21

33– Morphologie : lèvre en bourrelet, tronquée à sa base par une strie profonde. DL : 130 à 150 mm ; anse à un sillon assez large. HH : 50 à 85 mm ; col long et évasé ; panse fuselée ; décrochement à la liaison avec le pilon, plein et pointu. Pâtes de ton blanc avec inclusions peu visibles (1 ex.) ou beige rosé avec petit dégraissant blanc épars (6 ex.). SK 60 ne contient pas de quartz mais présente des plages de petites particules noires et grises et des paillettes dorées (elle s’écarte de la composition des G 4) ; SK 64 se rapproche plus des G 4 par la présence de nodules orangés et de quartz ; nombreux micas sur GB 17.
– Bibliographie : Sealey 1985 ; Dangréaux, Desbat 1988 ; Martin‑Kilcher 1990 ; 1994.

Amphores à bandeau non classées

34– Morphologie : pâte beige, sableuse ; petits grains marrons (SK 144) ou beige jaunâtre, d’aspect feuilleté, avec dégraissant marron et blanc épars (SK 206), ou blanchâtre, fine et très dure (BR 26), ou beige rosé fine, avec inclusions de quartz peu visibles (distribuée par examen des phases géochimiques, dans le même groupe que des échantillons de Cannes, Fréjus, Pauvadou) (ST 21).
– Bibliographie : Laubenheimer 1985 ; Becker et al. 1986.

G 5

35– Morphologie : lèvre plate légèrement inclinée ; DL : entre 135 et 148 mm. Sur 5 ex., ressaut dans la partie inférieure de la lèvre ; col haut ; attache des anses à un sillon loin de la lèvre. Pâte très calcaire (2 ex.) ou sableuse, de couleur chamois, comme à Fréjus‑Pauvadou.
– Bibliographie : Panella 1973 ; Laubenheimer 1985 ; Desbat 1988.

G 4

36– Morphologie : lèvre en bourrelet. DL : 100 à 140 mm ; HL : amplitude de 19 à 30 mm (la majorité entre 120 et 134 mm ; 4 ex. entre 100 et 110 mm, 38 ex. entre 110 et 120 mm, 1 ex. 140 mm) ; anse de section aplatie à sillon médian, attache bien visible sur le col ; pied plat annulaire, de forme 4 (sans rebord) ou 5 (avec rebord). Traces de tournages bien visibles sur la face interne, au niveau de la liaison panse‑col. HT : entre 603 et 660 mm.
– Bibliographie : Laubenheimer 1985 ; Martin‑Kilcher 1986 ; Naciri 1986 ; Dangréaux, Desbat 1988.

Vin de Maurétanie

Keay I B

37– Morphologie : HT : 600 mm. Lèvre en bandeau évasé (DL 90 mm). Panse renflée dans sa partie supérieure ; pied creux en forme de bouton présentant à sa base une cavité circulaire. Pâte dure, homogène, orangée en surface et de couleur brique à la cassure ; dégraissant blanc épars.
– Bibliographie : Keay 1984 ; Martin‑Kilcher 1990 ; 1994.

Salaisons hispaniques

Dr 12

38– Morphologie : lèvre en bandeau droit, légèrement éversé et assez court (HL : entre 40 et 43 mm ; DL : 175 mm) ; anses striées au profil en volute pour les formes anciennes. Liaison panse‑col marquée par un ressaut. Panse fuselée ; pilon massif et plein ; pâte de MH 9 rose sombre, avec engobe ; dégraissant blanc moyennement fréquent ; pâte de MM21 et M16 rosée, sableuse avec particules calcaires.
– Bibliographie : Dressel 1879 ; Zévi 1966 ; Beltran‑Lioris 1970 ; Hesnard 1980.

Dr 9

39– Morphologie : HL : 47 à 34 mm ; DL : 200 à 218 mm. Pâte fine et dure, ocre ou rosée, recouverte d’engobe ; petits grains noirs et bruns.
– Bibliographie : Dressel 1879 ; Beltran‑Lloris 1970, 1977 ; Hesnard 1980 ; Becker et al. 1986.

Dr 8

40– Morphologie : lèvre en corolle ou trompette ; DL : 175 à 200 mm. Col haut et relativement étroit (110 à 125 mm). Anses longues, moulurées ou à un sillon médian très large dans sa partie supérieure. Pâtes fines ou légèrement granuleuses, beiges, rosées ou verdâtres.
– Bibliographie : Dressel 1879 ; Beltran 1970, 1977 ; Panella 1973 ; Ramos Millan 1981.

Pompéi VII

41– Morphologie : lèvre en corolle légèrement tombante, marquée à sa base par un rebord peu accentué situé en moyenne à 45 mm du sommet (DL : 207 mm). Col cylindrique large (138 mm) et court. Anses plates et moulurées ; panse ovoïde ; large pilon creux et conique ; pâte homogène, surface verdâtre.
– Bibliographie : Panella 1973 ; Tomasevic 1970 ; Colls et al. 1977 ; Liou 1987.

Pélichet 46

42– Morphologie : HL : 30 à 35 mm ; DL : 200 à 240 mm. Parfois un petit rebord peu accentué à 30 ou 50 mm du sommet de la lèvre. DC : 132 à 156 mm ; anses larges, plates. Celles de Koenigshoffen sont très longues et correspondent au type le plus ancien (Peacock 1986 : 123). Panse piriforme ; pilon creux conique ou cylindrique. Pâte fine dans l’ensemble, ou sableuse, avec engobe verdâtre, beige rosé à la cassure. 
– Bibliographie : Pélichet 1946 ; Beltran‑Lloris 1970 ; Marichal 1974 ; Lequément 1980b : Martin‑Kilcher 1994.

B II B

43– Morphologie : col cintré ; lèvres aux profils variés, en général peu développées pouvant tomber sur l’anse ; anses de section plus ou moins ronde et en volute ; panse piriforme.
– Bibliographie : Beltran 1970 ; Panella 1973 ; Liou 1987.

Dr 14

44– Morphologie : forme LXI, lèvre éversée, DL : 180 à 200 mm ; anse massive avec un sillon médian plus ou moins prononcé ; pâte, brune avec engobe, grossière avec des inclusions marrons ; forme LXII, lèvre en forme de bourrelet ; l’anse remontante est caractéristique de l’époque antonine (Beltran 1970 : 457). Pâte fine, homogène, grisâtre.
– Bibliographie : Panella 1973 ; Parker 1977 ; Beltran 1978.

Almagro 51c

45– Morphologie : lèvre soudée à l’anse, irrégulière, de section triangulaire (DL : 137 mm) ; col étroit ; anse circulaire ; pâte dure, grise, rosée à la cassure.
– Bibliographie : Almagro 1955 ; Coelho Soares, Silva 1978 ; Parker 1989.

Salaisons gauloises

Dr 9 similis‑Vindonissa 577

46– Morphologie : lèvre évasée en bourrelet épais (DL : 170 à 180 mm) ; ressaut à 50 ou 55 mm du sommet de la lèvre ; anses courtes, à un sillon médian régulier ; panse ovoïde ; pilon à extrémité plate. Pâtes : ton beige ou blanc jaunâtre ; texture granuleuse, nombreuses inclusions grises, blanches ou noires.
– Bibliographie : Becker et al. 1986 ; Desbat 1987a ; Dangréaux, Desbat 1988 ; Martin‑Kilcher 1990 ; 1994.

Paunier 435

47– Morphologie : lèvre terminée par un ressaut très faible (DL : 150 à 170 mm) ; col étroit et cintré ; petit cercle à sa base ; anses courtes (HA : 130 mm), à un sillon médian bordé par deux moulurations latérales ou bien à deux sillons ; corps ovoïde ; HT : 940 mm ; pâte beige ; nombreuses inclusions de ton laiteux et marron.
– Bibliographie : Paunier 1981 ; Dangréaux, Desbat 1988 ; Martin‑Kilcher 1990 ; 1994.

Fréjus‑Lenzburg

48– Morphologie : angle vif dans la partie interne de la lèvre ; anses aplaties et striées par deux profonds sillons réguliers ; pied plat ; pâte tendre et homogène, beige rosé (ST 22), ou brique avec engobe verdâtre (ST 23) ; nombreuses petites inclusions de silice et mica.
– Bibliographie : Ettlinger 1977 ; Brentchaloff 1988 ; Martin‑Kilcher 1994.

Huile africaine

Africaine grande II A

49– Morphologie : lèvre en bourrelet peu saillant, marquée par un double petit ressaut dans sa partie inférieure ; anse de profil arrondi, de section demi‑circulaire ; col trapu ; pâte orangée, rares points blancs, engobe.
– Bibliographie : Zévi, Tchernia 1969 ; Panella 1973 ; Manacorda 1976 ; Carandini, Panella 1981 ; Keay 1984.

Keay type XXV

50– Morphologie : lèvre en bourrelet avec un ressaut à 40 mm du sommet. DL : 128 mm ; EL : 25 mm ; HL : 24 mm ; DC : 90 mm ; HT : 112 mm ; pâte rougeâtre ; grains blancs épars.
– Bibliographie : Manacorda 1977 ; Keay 1984.

Contenus divers

Dr 28

51– Morphologie : double incurvation accentuée de la lèvre (DL : 170 à 190 mm) ; fond large (DF : 140 mm), horizontal et mince ou en cul de bouteille ; anse de section plate à deux sillons ; pâtes variées : beige jaunâtre, tirant sur le gris, dans la cassure avec texture hétérogène ou rose sombre, dure et fine avec engobe blanc et petites inclusions de sable blanc ou noir et mica, ou beige blanchâtre, avec nombreux grains marrons.
– Bibliographie : Zévi 1966 ; Colls et al. 1977 ; Dangréaux, Desbat 1988.

Amphore carotte

52– Morphologie : DL : 82 mm ; anses en oreille ; panse conique, striée ; HT : 515 mm ; pâte brun‑rouge, sableuse.
– Bibliographie : Beltran 1970 ; Reusch 1970 ; Martin‑Kilcher 1994.