1Le thème du colloque porte sur la vie quotidienne au Néolithique. A ce titre, il est intéressant de tenter d’évaluer la qualité des corpus lithiques issus de sites d’habitat dont le sol archéologique n’est pas préservé (fig. 165). C’est le cas dans la vallée de l’Aisne : les contextes des fosses détritiques des maisons néolithiques (fig. 166) permettent d’étudier dans quelle mesure les échantillons archéologiques reflètent la totalité de la production lithique.

5.4.1 Les contraintes de l’analyse

2Un tel thème ne pouvant être traité dans cet article dans son intégralité, j’aimerais insister davantage sur les différents travers qui interfèrent au moment de l’analyse des chaînes opératoires et surtout de l’observation des manques dans cette chaîne. Nous verrons que, dans de tels contextes archéologiques, cela influe considérablement sur les approches quantitative ou qualitative qui sont parfois contradictoires dans leurs observations brutes.

Contraintes taphonomiques et techniques de fouilles

3Les limites dues à la préservation archéologique constituent la toute première contrainte et influencent considérablement l’aspect quantitatif d’une industrie lithique. Les sites de la vallée de l’Aisne présentent deux modes de préservation :

• avec une stratigraphie simple : terre arable et structure enterrée directement dans le substrat ; c’est la catégorie la plus courante et la préservation se produit de façon différentielle ;
• une stratigraphie plus complexe avec une couche intermédiaire plus ou moins bien préservée.

4A ces contraintes de préservation s’ajoutent les limites dues au mode de décapage des terres superficielles et aux techniques de fouilles. Notons que, sur les sites concernés, le modèle général est une décroissance de la surface vers le fond des fosses de la quantité des objets lithiques (Chataigner, Plateaux 1986).

FIG. 165 Vue d’une maison néolithique de Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie.

Contraintes quantitatives

5Le nombre moyen d’objets en silex est d’environ 300 par habitation et de 77 par fosse latérale (fig. 167). Que signifie ce nombre ? La quantité d’objets retrouvés est évidemment dépendante de la vitesse de remplissage des fosses. Dans l’hypothèse maximaliste, où les rejets correspondraient à la durée de vie d’une habitation estimée à une quinzaine d’années, cela ne représenterait le rejet que d’un seul produit retouché par an, ce qui semble peu vraisemblable. L’hypothèse d’un remplissage très rapide des fosses peut être écartée, si l’on tient compte de la grande quantité des restes osseux (fig. 168, c) et de la variété du spectre faunique. Un remplissage ponctuel signifierait un abattage de toutes les espèces simultanément. On peut considérer comme raisonnable une hypothèse moyenne où les fosses auraient été comblées en 2 ou 3 mois (durée de construction de la maison ? ). On aurait alors un rejet d’environ 10 produits retouchés par mois.

6Les objets manquants peuvent être quantifiés à partir de remontages systématiques en dénombrant les négatifs d’enlèvements non recouverts. Ce calcul est bien sûr faux et sous-estime clairement la réalité, mais il dénote toutefois l’importance du manque. Par exemple, une estimation minimale a été effectuée de cette façon sur les objets retrouvés dans l’habitation n° 10 du site de Menneville/ Derrière le Village (Coudart, Demoule 1982) : ils ne représentent que 25 % environ de la production effective.

7L’information quantitative brute est donc peu représentative de la production lithique réelle. Toutefois, les rejets dans les fosses latérales ne s’effectuent pas de manière aléatoire, à en juger par la comparaison des distributions par habitation des vestiges Ethiques, céramiques et osseux (fig. 168). De plus, aucune corrélation n’apparaît entre le volume des fosses et le nombre d’objets qu’elles contiennent (Chataigner, Plateaux 1986) (fig. 169).

Contraintes qualitatives

8Si l’on considère maintenant l’aspect qualitatif, on s’aperçoit que la limite la plus importante réside dans la nature détritique du rejet en contexte d’habitat. Par définition, il concerne avant tout des rebuts, des objets cassés, usés ou de mauvaise facture. L’image qualitative de la production initiale est là encore très déformée. La variabilité du comportement vis-à-vis des rejets a également des incidences sur l’aspect qualitatif du corpus archéologique. On le constate d’une part dans la localisation des rejets. La comparaison entre le type de fosses et le nombre d’objets qu’elles contiennent en Allemagne (RFA) et en France est de ce point de vue significative (tabl. XXXIX et XL).

9Des phénomènes non aléatoires sont également perceptibles à l’intérieur d’un site comme l’indiquent à la fois les remontages lithiques entre les fosses d’une même maison et entre habitations différentes (fig. 170). Ils sont aussi décelables à travers les concentrations systématiques situées près des bâtiments (fig. 167). La variabilité du comportement se traduit d’autre part par le choix des matières premières lithiques et son incidence technologique. Ce point sera développé dans la seconde partie de cet article.

FIG. 166 Vue d’une fosse latérale d’une maison néolithique de Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie.

FIG. 167 Localisation des concentrations de rejets détritiques dans les fosses latérales aux habitations. Site de Cuiry-lès-Chaudardes.

FIG. 168 Comparaison du nombre de lithique, de céramique et d’os par fosse d’habitation sur le site de Cuiry-lès-Chaudardes.

FIG. 169 Corrélation entre volume des fosses et nombre d’objets (fosse 386 de Cuiry-lès-Chaudardes a). En pointillés, contour de la fosse ; b Passe 1, contour à 10 cm de prodondeur ; c Passe 2, contour à 20 cm de profondeur.

FIG. 170 1 remontages des objets en grès entre les habitations du site de Cuiry-lès-Chaudardes ; 2 remontages entre les fosses d’une habitation (trait plein : lithique ; trait pointillé : céramique décorée).

Contraintes dues à l’échelle d’observation

10La dernière limite réside dans l’échelle d’observation choisie pour l’étude, qui tient en fait essentiellement à la surface fouillée. L’analyse de l’industrie et surtout son interprétation dépend de cette échelle. Il y a trois niveaux d’étude possibles : l’unité d’habitation, le site et la région.

L’unité d’habitation

11Des différences sont visibles au sein d’une même unité d’habitation. Ainsi les fosses situées au nord et au sud des maisons de Cuiry-lès-Chaudardes (FPVA 1972-1989 [1978]) ne livrent pas les mêmes quantités de silex (fig. 171 ; tabl. XLI).

Le site

12On constate aussi de notables inégalités de richesse en silex entre les maisons d’un site (exemple : Cuiry-lès-Chaudardes) (fig. 172). Cette richesse est indépendante du substrat, de la taille de la maison et du type d’habitation.

TABL. XXXIX Comparaison du nombre de fosses par types sur les sites de Langweiler 8, Langweiler 9 et Cuiry-lès-Chaudardes.

13On note également des différences qualitatives en ce qui concerne les matières premières utilisées (tabl. XLII). Ainsi, certaines habitations de Cuiry-lès-Chaudardes ont un taux de silex tertiaire prépondérant (fig. 173).

La région

14A une plus large échelle, on peut étudier au niveau d’une région les différences entre villages. Pour illustrer ce cas, la comparaison des régions les mieux documentées pour le Néolithique rubané - le Limbourg hollandais (Bakels 1978), le plateau d’Aldenhoven (Lüning 1982) et la vallée de l’Aisne (FPVA 1972 à 1989) – fait apparaître des modèles de types différents (fig. 174). Ces considérations soulèvent enfin la question : quel est le seuil minimal d’observation qui procure à l’échantillon une bonne valeur de représentativité de la production lithique ?

FIG. 171 Comparaison entre les fosses sud et nord des maisons les plus riches en silex du site de Cuiry-lès-Chaudardes. En noir, concentration au nord ; en grisé concentration au sud.

FIG. 172 Maisons les plus riches en silex (plus de 100 pièces) du site de Cuiry-lès-Chaudardes.

FIG. 173 Distribution du silex tertiaire dans les maisons de Cuiry-lès-Chaudardes. En noir plus de 50 % ; en gris moyen entre 40 % et 50 % ; en gris clair moins de 40 %.

FIG. 174 Distribution des sites rubanés dans la région de la vallée de l’Aisne, comparée à celle des sites rubanés dans la région loessique du Limbourg hollandais et du plateau d’Aldenhoven.

5.4.2 Les industries lithiques du Néolithique de la vallée de l’Aisne

15Nous pouvons, malgré ces différents filtres de l’information, proposer quelques hypothèses permettant de comprendre le comportement des Néolithiques danubiens de la vallée de l’Aisne vis-à-vis des industries lithiques.

Un comportement évolutif dans l’acquisition des matériaux

16FIG. 175, 176

Le Rubané récent du Bassin parisien

17A la période rubanée, on ne constate pas de prédilection pour un type de matériau. Celui-ci ne semble pas constituer une contrainte fondamentale. Les principaux types de silex (Plateaux 1990) sont utilisés indifféremment, en fonction de l’environnement géologique immédiat. Prépondérant sur certains sites, le silex secondaire « blond translucide » - dont l’origine précise est encore à déterminer, malgré les nombreuses prospections de l’ATP « Matières premières et Sociétés protohistoriques dans le nord de la France » (Blanchet et al. 1989) - semble maintenant peut-être provenir du sud de la Champagne. Le silex secondaire « noir », majoritaire sur d’autres sites, a été lui trouvé sous forme de rognons taillables à proximité des sites dans les alluvions de la rivière. Le silex tertiaire est aussi présent et provient d’affleurements sur les plateaux environnants.

18A l’intérieur d’un même site, il peut y avoir des différences dans le choix des matériaux. Des relations à longue distance existent (comme en témoignent les herminettes en roches dures de provenances diverses et les silex importés de Belgique) mais semblent devenues sporadiques (rareté et variété des roches employées). Le choix effectué est d’ordre technologique, il porte sur l’obtention de lames de module assez standardisé (module moyen 3,8 x 1,6 x 0,40 ; longueur maximale = 10 cm). Le type de matériau n’intervient pas dans la confection des supports, donc la contrainte semble d’abord culturelle.

Le groupe de Villeneuve-Saint-Germain

19Avec le groupe de Villeneuve-Saint-Germain apparaissent de nouvelles formes d’exploitation du lithique ;

• le territoire d’acquisition passe de l’est/sud-est au plein sud ;
• le mode d’acquisition des matières premières devient différent : il privilégie les formations primaires des silicifications tertiaires (techniques d’extraction sur forêt primaire) ainsi que les galets verdis du Thanétien ;
• l’élargissement des possibilités technologiques a pour conséquence une acquisition des matériaux maintenant plus contraignante que la contrainte culturelle. L’exploitation de blocs de plus grandes dimensions permet d’obtenir des lames d’un module plus élevé qu’au Rubané récent du Bassin parisien (8 x 2,10 x 0,6 ; longueur maximale = 19 cm). Les matériaux sont sélectionnés en fonction du produit désiré : le silex secondaire est utilisé pour des lames courtes, des polyèdres, des percuteurs, des éclats. Le silex tertiaire fournit aussi bien de grandes lames larges et épaisses que des lames courtes. Le comportement technique vis-à-vis des deux types de minéraux est visiblement différent. Cette spécialisation dans l’utilisation des matériaux est très nette dans l’outillage (fig. 177). Alors que sur le site rubané de Cuiry-lès-Chaudardes le silex secondaire est nettement dominant (excepté pour les percuteurs), sur le site Villeneuve-Saint-Germain de Trosly-Breuil (Diepveen et al. 1992) c’est le tertiaire qui est globalement majoritaire mais avec des taux variés selon les types d’outils. Le type de support de l’outillage évolue également (tabl. XLIII). Essentiellement laminaire au Rubané, il se diversifie au Villeneuve-Saint-Germain ;
• l’importance des échanges entre sites augmente. Suite à la relative autonomie de l’acquisition des matériaux au Rubané récent du Bassin parisien, se crée au Villeneuve-Saint-Germain un réseau régional d’échanges de matériau essentiellement décelable à travers l’utilisation du schiste et du silex « chocolat » (Plateaux 1990). Les différentes phases de la chaîne opératoire, toutes présentes au niveau du site au Rubané récent du Bassin parisien, se spécialisent au Villeneuve-Saint-Germain au niveau de la région (extraction, étapes intermédiaires, utilisation). Les sites d’extraction sont situés sur les zones de matière première. D’autres sites à moyenne distance, servent d’intermédiaires. On y trouve différentes étapes de fabrication.

FIG. 175 Distribution des matières premières utilisées dans les sites néolithiques en fonction du substrat. MDV Menneville/Derrière le Village ; BCM Berry au Bac/La Croix Maigret ; BCP Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie ; CCF Cuiry-lès-Chaudardes/Les Fontinettes ; CGH Chassemy/Le Grand Horle ; MAC Missy-sur-Aisne/Le Culot ; LMS (CLC) Cys-la-Commune/Le Mont sans Pain ; VSG Villeneuve-Saint-Germain/Les Grèves ; FLB Fontenoy/Le Barrage ; TBO Trosly Breuil/Les Obeaux ; JGM Juvincourt/Le Gué de Mauchamps ; BVT Berry-au-Bac/Le Vieux Tordoir.

FIG. 176 Cartographie des sites du Rubané récent du Bassin parisien et du groupe de Villeneuve-Saint-Germain de la vallée de l’Aisne

FIG. 177 Comparaison des matériaux utilisés pour l’outillage sur le site rubané de Cuiry-lès-Chaudardes (en haut) et le site Villeneuve-Saint-Germain de Trosly-Breuil (en bas).

20Plus loin, on ne trouve que des produits finis ou semi-finis (fig. 178) (Plateaux 1986). Les villages sont maintenant intégrés à un système régional, il est probable qu’il existe des échanges entre les différents sites de la vallée de l’Aisne. Ce réseau très intense semble s’arrêter au Cerny (Plateaux 1986 ; Plateaux 1990).

La production des supports

21Où se pratique la taille ? Difficile de répondre en l’absence de sol archéologique. Une seule aire de rejet de débitage est connue pour l’ensemble des sites rubanés à Berry-au-Bac/La Croix Maigret (FPVA 1972- 1989 [1978, 1981]). Cela se traduit d’un point de vue quantitatif par plus de 3 500 pièces regroupées sur 2 m², dans la fosse 131 latérale à la maison 165. Cet ensemble comprenait plusieurs lames à crêtes, éclats d’entames et autres pièces techniques. Excepté cette fosse, seule une autre fosse à Cuiry-lès-Chaudardes (maison 380) présente ces mêmes caractéristiques avec un peu plus de 1 500 objets lithiques, de nombreux remontages, des crêtes, des entames, des nucléus et des éclats d’entretien.

22Pour les autres structures, ne livrant pas une quantité suffisante de silex, et donc ne permettant pas de réelles études statistiques, seul l’aspect qualitatif des pièces peut nous renseigner sur l’existence d’une taille sur place, en répertoriant la présence ou l’absence des différentes étapes de la chaîne opératoire. Il est évident que l’on doit se poser la question de la valeur informative d’éléments isolés comme les crêtes, éléments intermédiaires du processus de taille. Mais c’est en prenant en compte l’ensemble des critères représentatifs du débitage que ce postulat sera validé.

23Comme exemple, nous avons comparé le débitage des maisons 165 (exclusion faite de faire de rejet) et 125 de Berry-au-Bac/La Croix Maigret, éloignées l’une de l’autre d’une cinquantaine de mètres, et les maisons de Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie (FPVA). Environ 270 produits de silex sont dénombrés dans le premier site et 353 dans le second.

24Les résultats du tableau XLIV montrent une différence de comportement évidente entre les deux sites : l’ensemble des étapes de la chaîne opératoire est présente sur le site de La Croix Maigret alors que celui du Chemin de la Pêcherie ne possède que des réfections. Une hypothèse sur l’absence de taille sur place à Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie peut être émise. Pourtant, le taux cortical est similaire sur les deux sites et sur d’autres sites rubanés tels que Menneville/Derrière le Village. A la période post-rössen, le comportement sera différent (fig. 179). Cependant, une analyse plus fine de la quantité de cortex par pièce désigne à nouveau une différence notoire entre les deux sites de Berry-au-Bac (fig. 180).

25Un autre aspect qualitatif intéressant consiste en la comparaison des proportions de débitage et d’outillage à l’intérieur des ensembles (fig. 181). Sur le site de Cuiry-lès-Chaudardes, qui présente l’avantage d’être composé d’une trentaine de maisons, l’étude de ces critères qualitatifs peut permettre de mettre en évidence des unités de production éventuelles à l’intérieur même du village. Nous avons sélectionné ensuite les maisons ayant fourni des éclats représentatifs d’une taille sur place (fig. 182). On constate que ce plan est presque superposable (à une maison près, n° 570) à celui concernant la richesse des maisons (fig. 172), Bien sûr, ces différents critères doivent être modulés en fonction des matériaux utilisés. Ainsi sur le site de Cuiry-lès-Chaudardes, les taux de cortex (moyenne du site = 21%) observés sur le silex secondaire et tertiaire (fig. 183) diffèrent selon les maisons et ne correspondent pas systématiquement au matériau prédominant de chaque ensemble (fig. 173).

FIG. 178 Cartographie des sites du groupe de Villeneuve-Saint-Germain, en fonction des chaînes opératoires du silex tertiaire et des bracelets en schiste, a bracelets de schiste avec étapes de fabrication ; b bracelets de schiste semi-finis ou finis ; c silex tertiaire avec étapes de préparation ; d silex tertiaire sous forme de produits semi-finis ; e Ardennes ; f étendue des formations du tertiaire pouvant receler des silicifications.

26Un autre exemple intéressant est celui du site de Menneville/Derrière le Village : le silex tertiaire est importé en faible quantité (fig. 175) et les premiers stades de préparation pour ce matériau sont inexistants.

27Au Villeneuve-Saint-Germain, on constate également des différences entre sites. Certains sont très riches, comme Trosly-Breuil, avec manifestement du débitage tout près des fosses et d’autres sont très peu fournis en matériel, tel que le site de Cys-la-Commune/Le Mont-sans-Pain.

5.4.3 Conclusion

28Le postulat de base des études de sites archéologiques sans sols préservés est la représentativité des déchets lithiques rejetés par rapport à la production d’une industrie. Dans l’analyse de la localisation des étapes de la chaîne opératoire, il faut tenir compte de nombreuses contraintes, qui ne sont pas toujours explicitées dans les raisonnements.

FIG. 179 Comparaison des pourcentages de produits corticaux entre les sites rubanés de Berry-au-Bac/La Croix Maigret ; Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie ; Menneville/Derrière le Village et le site post-rössen de Berry-au-Bac/La Croix Maigret.

FIG. 180 Comparaison des quantités de cortex sur les pièces lithiques corticales des maisons 125 et 165 de Berry-au-Bac/La Croix Maigret et celles de Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie.

FIG. 181 Comparaison entre les proportions de débitage et d’outillage entre les maisons 165 (comprenant l’aire de rejet de débitage) et 125 de Berry-au-Bac/La Croix Maigret et les sites de Berry-au-Bac/Le Chemin de la Pêcherie ; Menneville/Derrière le Village ; Cuiry-lès-Chaudardes/Les Fontinettes ; Chassemy/Le Grand Horle et le fossé post-rössen de Berry-au-Bac/La Croix Maigret.

FIG. 182 Maisons de Cuiry-lès-Chaudardes présentant des éclats représentatifs d’une taille sur place.

FIG. 183 Taux de cortex secondaire et tertiaire par maison à Cuiry-lès-Chaudardes. Les pourcentages sont calculés à l’intérieur de chaque type de matériau. Les chiffres indiqués au-dessus des colonnes correspondent au nombre total d’objets en silex tertiaire ou secondaire.