2.3 La période d’activité des ateliers en Gaule centrale
p. 124‑129
Texte intégral
2.3.1 Les débuts de la production des terres cuites, l’époque et le lieu
1A l’encontre de ce qu’ont pensé jusqu’à présent les chercheurs, on ne doit pas, à mon avis, situer le début de la production des terres cuites dès la fin du règne d’Auguste ou au commencement de celui de Tibère1, mais seulement à la fin de l’époque claudienne, au milieu du ier s. Il est vrai que G. Schauerte, récemment, en se référant à F. Jenkins, a supposé lui aussi que ces débuts n’étaient intervenus qu’au milieu du ier s. ou peu après ; mais il se fondait uniquement sur la célèbre tombe de Colchester en Bretagne, avec son mobilier exceptionnellement riche2.Or cette sépulture ne date probablement que du règne de Néron3.
2Pour trouver des preuves qu’une production ait débuté dès Auguste ou Tibère, les découvertes faites en Bretagne ne servent à rien : du fait de la conquête de l’île sous Claude, on leur attribue globalement comme tenninus post quem l’année 43. En revanche, on peut fonder l’hypothèse de débuts vers 50 sur de plus larges bases matérielles.
3Il nous faut ici renvoyer d’abord aux découvertes bien datées survenues dans des nécropoles et des habitats suisses, qu’a, pour la plus grande part, présentées récemment V. v. Gonzenbach4. Parmi les plus anciens types ou variantes on peut ranger Vénus, Vénus à édicule, Minerve, Hercule, le gladiateur, le couple, le buste de garçon, le canard et la chouette, ainsi que de nombreux types de balsamaires plastiques revêtus d’un vernis plombifère5. Caractéristique de ces types précoces : le petit socle bas, carré, rectangulaire ou circulaire. Quant au lieu –unique ou multiple– de la production des figurines les plus précoces, on n’a pas pu encore le localiser plus précisément en Gaule centrale. G. Schauerte supposait que les premières terres cuites avaient été fabriquées « à proximité des ateliers de Saint‑Rémy‑en‑Rollat et Clermont‑Ferrand »6. D’après les moules et figurines découverts sur des sites bien connus, aussi bien qu’en rapprochant ces trouvailles d’autres types issus de tombes ou d’autres ensembles clos7, on peut cependant montrer que tous les types ou variantes très précoces débutant sous Claude‑Néron ne peuvent être imputés qu’à l’atelier de Vichy, dans la haute vallée de l’Allier. Ainsi l’industrie gallo‑romaine des figurines pourrait, avec une relative celtitude, avoir pris naissance à Vichy, l’Aquae Calidae des Romains.
4J. Corrocher, pour sa part, ne retient l’idée de la production des terres cuites à Vichy qu’à partir de la fin du Ier s.8. Cependant, pour les balsamaires plastiques à vernis plombifère, on a prouvé que la production avait aussi été organisée dans l’atelier, proche de Vichy, de Saint‑Rémy‑en‑Rollat ; mais on ne connaît encore qu’un petit nombre d’échantillons9.
5Un résumé des nombreuses découvertes de moules et figurines de Vichy ainsi que de l’histoire des recherches et de la bibliographie de cet important atelier a été publié par J. Corrocher10. Toutefois dans l’inventaire11 la distinction n’est pas faite entre les terres cuites provenant incontestablement de trouvailles dans des ateliers et les figurines peut‑être importées d’autres fabriques du Centre et trouvées dans l’agglomération ou les nécropoles.
6Comme en outre une très faible part seulement des terres cuites, appartenant à un mobilier encore pour l’essentiel inédit, a été reproduite, ce travail n’est pas d’un grand secours pour la recherche de l’atelier et, par conséquent, pour résoudre le problème du lieu où débuta l’industrie des terres cuites gallo‑romaines et ne peut remplacer une étude approfondie et, dans la mesure du possible, complète de l’atelier de Vichy.
2.3.2 Pistillus d’Autun : un coroplathe de l’époque des Sévères
7Parmi les fabriques de terres cuites les plus célèbres de la Gaule centrale on compte celle de Pistillus à Autun‑Augustodunum, où, près de la porte d’Arroux, de nombreux moules et figurines signés du potier ont été découverts12.
8Des figurines de Pistillus, on en a exporté non seulement dans l’ensemble de la Gaule, mais également en Bretagne, dans le sud de la Germanie supérieure et dans les provinces de Rhétie et du Norique. Dans ces dernières on en a déjà trouvé 7 exemplaires, pour une part signés, et dont les circonstances de découverte ‑pour certaines chronologiquement significatives ‑nous renseignent sur la période d’activité des potiers.
9Il s’agit des types les plus abondamment produits par Pistillus : la Vénus pressant son sein (nos 1‑3), la Vénus dans un édicule (nos 4 et 5) et une mère allaitant un enfant (nos 6 et 7).
101 – Vénus (fig. 44, 1 et 2)
Provo : Tulln‑Comagena, nécropole ouest ; 1949.
Conserv. : Tulln, Heimatmuseum, inv. 1906/1.
Ht : 16,9 cm. Pâte : blanche.
Signature sur le dos du vêtement : Pistillus/fe (cit).
Bibl. : Schauerte 1985 : 172 sq., no 230, pl. 26, 1‑3.
112 – Vénus (fig. 44, 3)
Provo : Wels‑Orvilava, nécropole ouest ; 1929.
Conserv. : Wels, musée municipal, inv. 12019.
Ht : 7,8 cm. Pâte : blanche.
Etat : manquent, entre autres, le corymbe jusqu’à son attache et la face postérieure jusqu’à la tête.
Bibl. : Schauerte 1985 : 172, n° 229.
123 – Vénus (fig. 44, 4)
Provo : Pfaffenhafen‑Pons Aeni, habitat sur le Kastenfeld.
Conserv. : Münich, Prähistorische Staatssammlung, inv. 1959, 710.
Ht : 9,2 cm. Pâte : blanche.
Etat : manque, entre autres, le bas de la face postérieure, à partir d’une cassure allant du coude gauche au milieu de la cuisse droite.
Bibl. : CHRISTIEIN (R.), KELLNER (H.J.). — Bayer. Vorgesch. bl., 34, 1969, p. 90, 95 sq., 156, pl. 12,3 ; Schauerte 1985 : 173, no 234.
134 – Vénus dans un édicule (fig. 44, 5)
Provo : Regensburg‑Castra Regina, grande nécropole ; 1872‑74.
Conserv. : Regensburg, Museum der Stadt, inv. A3992 ; copie ; original perdu ; jadis dans la coll. des chemins de fer bavarois de l’Est, Münich.
Ht : (conservée) 12,3 cm. Pâte : blanche.
Etat : sur l’original manquent le socle à deux degrés, les bases des colonnes et pilastres et les pieds de la déesse.
Bibl. : Schauerte 1985 : 188 sq., no 282, pl. 35, 1 ; Gonzenbach 1986 : 72 ; Regensburg no 1, pl. 50, 2.
145 – Vénus dans un édicule
Provo : Chur‑Curia, habitat ; 1962‑63.
Conserv. : Chur, Raetisches Museum, inv. P1981, 4231.
Dm. : env. 13,5 cm. Pâte : blanche.
Etat : deux petits fragments du socle circulaire.
Bibl. : SIEGFRIED‑WEISS (A.). In : HOCHULI‑GYSEL (A.), SIEGFRIED‑WEISS (A.), RUOFF (E.), SCHALTEIVBRAIVD (V.). — Chur in romischer Zeit, vol. I, Ausgrabungen Areal Dosch. Antiqua, 12 Veröffentl. der Schweizerischen Gesellschaft für Ur‑und Frühgesch ich te, 1986, p. 168, 356, no 5, pl. 48, 5.
156 – Mater (fig. 44, 6)
Provo : Regensburg‑Castra Regina, grande nécropole ; tombe 530 ?
Conserv. : Regensburg, Museum des Stadt, inv. A841.
Ht : 13,6 cm. Pâte : blanche, revêtement verdâtre. Courant autour du socle la signature de Pistillus.
Bibl. : SCHIVURBEIN (s. v.). — Das römische Gräberfeld von Regensburg, Materialh. zur Bayer. Vorgesch., A31, 1977, p. 167, pl. 204, 1, 2 ; Schauerte 1985 : 325, no 903, pl. 108, 1‑3 ; Gonzenbach : 72, Regensburg, n° 2, pl. 50, 1 ; 82, 2.
167 – Mater
Provo : Passau‑Batavis, habitat (sous l’église conventuelle de Niederburg) ; découverte récente.
Conserv. : Münich, Prähistorische Staatssammlung.
Ht : env. 7,5 cm. Pâte : blanche.
Restes d’une signature courant sur le socle [Pist]illus. Publication de la fouille par T. Fischer (Prähistorische staatssammlung, Münich) en préparation.
17Comme production de Pistillus, la Vénus no 1 est garantie par l’estampille imprimée au revers du vêtement : Pistillus/fe(cit). Pour les figurines nos 2 et 3 la partie correspondant au vêtement est perdue avec la signature qui aurait pu s’y trouver. Comme tous les parallèles ne comportent pas obligatoirement d’estampilles13, on ne peut en restituer une sur nos exemplaires.
18W. Mazakarini date les statuettes 1 et 2 du cours du ier s.14. G. Schauerte propose également, sans fournir de justifications, que l’exemplaire de Tulln soit de la fin du ier s.15, bien qu’aucun contexte de fouille ne soit assuré, et date le type de l’époque « Trajan‑début d’Antonin »16. Pourtant les statuettes de Vénus de ce type doivent, d’après les conditions de découvertes du n° 3 être situées à la fin du iie ou au début du iiie s. Cette figurine fut trouvée à Pfaffenhofen sur le site du Kastenfeld, dont l’occupation, à en juger d’après les monnaies et les sigillées découvertes sur place, a débuté au milieu du iie s. et la couche dont elle provient ne commença à se constituer, qui plus est, qu’au passage du iie au iiie s.17.
19Les Vénus à édicule –tels les nos 4 et 5 – furent produites par Pistillus : c’est ce que prouve l’estampille conservée au revers d’un exemplaire semblable de Poitiers (Vienne), probablement issu du même moule18. Comme sur nos échantillons, cette signature n’est pas présente ou conservée sur les édicules presque identiques découverts à Autun dans le secteur de l’atelier de Pistillus19. Visiblement, comme dans le cas des statuettes de Vénus, toutes les productions n’étaient pas signées. Cette signature n’était pas apposée d’avance à l’intérieur du moule, mais ne devait être imprimée sur le revers qu’après façonnage et, pour cette raison, fit souvent défaut.
20Tandis qu’on ne donne pour le no 5 aucune circonstance de découverte, le no 4 se trouvait dans la grande nécropole de Regensburg, qui ne fut utilisée qu’à l’époque du camp militaire, lui‑même achevé, d’après ce qu’atteste la dédicace, en 179‑180. Le petit mobilier (céramiques et fibules) plaide même pour une occupation n’intervenant que vers la fin du iie s.20. La nécropole n’est pas, comme l’avançait G. Schauerte, datée de la seconde moitié du Ier s.21 alors qu’en revanche la datation de V. v. Gonzenbach « après 180 p. C »22 est exacte.
21Enfin, les deux matres nos 6 et 7 sont garanties comme des productions de Pistillus par les signatures qui se développent sur les côtés et l’arrière du socle : respectivement Pistillus et [Pist]illus. La mater no 6 se trouvait, comme la Vénus à édicule no 4, dans la grande nécropole contemporaine du camp légionnaire de Regensburg et doit donc être datée également, au plus tôt de la fin du iie s. Comme l’exemplaire (no 7) de Passau ‑très fragmentaire et presque identique ‑qui porte des traces évidentes de feu, provient très vraisemblablement de la couche de destruction du site, ravagé par l’incursion des Alamans de 259‑260, la datation des matres au plus tôt au iiie s. est très vraisemblable.
22Pour les trois modèles de Pistillus représentés dans les provinces de Rhétie ou du Norique, les circonstances de découverte plaident donc en faveur d’une datation à la fin du iie ou au début du iiie s.
23Reste que l’époque d’activité de Pistillus a été jusqu’à présent placée sensiblement plus tôt par les chercheurs : par H. Vertet dès la fin du ier ou au début du iie s.23 24, par G. Schauerte à l’époque Trajan‑début d’Antonin, c’est‑à‑dire dans le premier tiers du iie s.25 et par G. van Boekel entre la fin du ier s. et le règne d’Hadrien26. Notre datation du potier à la fin du IIe ou au début du iiie s. peut cependant être confirmée par des échantillons datables en Gaule même.
24On peut s’étonner que, récemment encore, dans la publication de la riche collection des terres cuites d’Alésia, qui peuvent pour une grande part être attribuées à Pistillus, l’un des auteurs s’en soit tenu à une datation du potier sous Trajan27. Alors que l’autre y montre pourtant expressément que la moitié de l’ensemble des trouvailles –en gros les fragments d’une centaine de statuettes, presque exclusivement de Pistillus– provient des décombres d’une maison incendiée qui, à en juger d’après un dupondius de Marc‑Aurèle frappé en 168‑169 et trouvé avec les terres cuites, doit probablement avoir été détruite à la fin du iie s.28 • Avec ce dépôt nous avons vraisemblablement le magasin d’un marchand de figurines qui s’est procuré l’essentiel de ses marchandises dans l’atelier, peu éloigné, de Pistillus à Autun. Ce gisement contient des Vénus, des Vénus à édicule, des matres, des cucullati et des bustes de Risus, parmi lesquels 8 exemplaires signés ou estampillés29. L’une des nombreuses Matres est presque identique à nos échantillons nos 6 et 7. Seul le socle paraît plus grand dans la statuette d’Alésia30.
25Que Pistillus ait encore été en activité au début du IIIe s., c’est ce que prouve le type d’un buste féminin portant la coiffure caractéristique du milieu et de la fin de l’époque des sévères31 (fig. 45, 1). La sobre « coiffure en casque » ‑ avec des bandeaux lisses ou ondulés, séparés par une raie médiane, découvrant les oreilles et dont les nattes enroulées transversalement forment sur la nuque un chignon large et bas ‑apparaît pour la première fois avec Fulvia Plautilla, femme de Caracalla et belle‑fille de Julia Domna, sur des monnaies des années 203‑20532 et, avec des bandeaux lisses, jusqu’aux femmes de l’entourage d’Elagabal (218‑222)33, aussi bien que sur des portraits privés du milieu et de la fin de l’époque des sévères34. Ce type de buste peut donc sûrement être daté du cours du premier tiers du IIIe s., probablement vers 210‑220. Pistillus n’a donc pas entrepris la production de terres cuites dès le règne de Trajan, mais seulement sous les sévères ‑soit un siècle plus tard qu’il n’était jusqu’à présent admis.
26La nouvelle chronologie est importante d’abord parce que la datation précoce a conduit différents chercheurs à classer globalement des terres cuites de Gaule et du Rhin selon un ordre typologique et chronologique totalement faux. Pistillus n’a pas, comme certains l’affirmaient, créé la plupart des archétypes des figurines gauloises35 et son œuvre n’a pas exercé « une très grande influence sur les autres potiers de Gaule centrale »36. L’introduction du type de la Vénus pudique n’a rien à voir avec Pistillus37. « Avec les maquettes de Pistillus et d’autres potiers » ne furent en aucune manière posées « les bases des futures générations de Nutrices » 38. Tout à fait erronée est également l’opinion selon laquelle les Nutrices débutant dès la fin de l’époque flavienne, avec leurs fauteuils décorés d’arêtes de poissons seraient des « copies abâtardies »39 des produits de Pistillus.
27Enfin, le groupe bien connu des trois Fortunes, portant au revers l’estampille de Pistillus40 (fig. 45, 2) ne peut, comme on l’a prétendu récemment, être invoqué comme « un document attestant que la représentation figurée des Matres gauloises précéda celle des Matronae ubiennes »41, comme la preuve que c’est « au début du iie s. que le mode de représentation par groupes de trois est si connu en Gaule centrale qu’il s’étend aussi aux figurines », tandis que « les territoires colonisés en Germanie sur la rive gauche du Rhin inférieur, ne sont familiarisés avec elles que cinquante ans plus tard »42.
28Avec Pistillus on atteint plutôt, à la fin du iie ou au début du iiie s., sous septime sévère à Autun, un épanouissement tardif de la coroplastique du centre de la Gaule, caractérisé par un renouvellement et une amélioration étonnants dans le programme de production. Les produits de Pistillus marquent un point final dans le développement de l’industrie des figurines en Gaule centrale.
29D’après les recherches faites jusqu’à présent, les périodes de production se situent, à mon avis, à peu près comme II indique le tableau III pour les ateliers les plus importants de Gaule centrale, qui exportent aussi en Rhétie et dans le Norique.
Bibliographie
Bibliographie
Outre les abréviations empruntées au Ber. RGK 55, 1974 (Berichte der Römisch‑Germanischen Kommission des Deutschen Archäologischen Instituts Berlin) nous utilisons également celles‑ci (cf. bibliographie générale pour les notices complètes) :
Corrocher : 198 : 1.
Gonzenbach : 1986.
Mazakarini : 1970.
Rabeisen, Vertet : 1986.
Rouvier‑Jeanlin : 1972.
Rouvier‑Jeanlin : 1986.
Rebourg : 1987.
Schauerte : 1985.
Schauerte : 1987 : SCHAUERTE (G.). — Darstellungen mütterlicher Gottheiten in den römischen Nordwestprovinzen. ln : Matronen und verwandte Gottheiten. Ergebnisse eines Kolloquiums veranstaltet von der Gôttinger Akademiekommission für die Altertumskunde Mittel‑und Nordeuropas. Beih. Bonner Jahrb, 44, 1987.
Vertet : 1980.
Vuillemot, Vertet : 1973.
Notes de bas de page
1 DÉCHELETTE (J.). — Revue Arch., 38, p. 3‑ 394 ; Blanchet 1901 : 231 ; VERTET (H.). — La Revue du Louvre et des musées de France 3, 1963, p. 129 ; Vertet 1980 : 214 ; VERTET (H.). — Les Dossiers de L’archéologie 9,1975, p. 38 sq. ; ROUVIER‑JEANLIN (M.). Ibid., p. 94 sq. ; Rabeisen, Vertet 1986 : 23 ; Rouvier‑Jeanlin 1972 : 27 ; Mazakarini, 1970 : 340, 343, 357, 388, 392 ; GONZENBACH (V. v.). — Am. Journal Arch. 78, 1974, p. 445.
2 Schauerte 1985 : 30 et n. 102 ; 31 et n. 108 ; 108 et n. 453 ; 124. Schauerte 1987 : 88 et n. 119.
3 Voir en dernier lieu Gonzenbach 1986 : 63 sq., pl. 38f.
4 Voir ibid. : 29 sq., pl. 34, 37 ; 46 sq., pl. 36, 1‑3 ; 40, 1‑3.
5 Ibid. : pl. 34, 1.3. 4‑7 ; 35, 4 ; 36, 1‑3 ; 37, 1‑7 ; 38, 7‑13 ; 39, 1‑11 ; 40, 1. 4‑6 ; 41, 2.3 ; 43, 2. 3. 5 ; 62, 1.2 ; 64, 1‑4 ; 76, 1.3 ; 90, 1‑4 ; 92, 1‑4 ; 110, 3‑6.8.9 ; 111, 1.3 ; 112, 2‑4 ; 113, 2 ; 114, 3.5.6 ; 117, 7.8 ; 119, 1.4. PLANSON (E.), POMMERET (C.). — Les Bolards : le site gallo‑romain et le musée de Nuits‑Saint‑Georges (Côte‑d’Or). Guides archéologiques de la France 7, 1986, p. 18, fig. II‑V, p. 30. — Rouvier‑Jeanlin 1986 : 143, n° 350, pl. 42, 350. Moitié inférieure d’un buste avec un socle rond, bas, provenant d’un mobilier Claude‑début Néron découvert à Augst (Suisse), conservé à Augst, Romermuseum, inv. 64.7870, inédit.
6 Schauerte 1985 : 31 ; voir aussi : 108 et Schauerte 1987 : 88 et n. 119.
7 Corrocher 1981 : 146 ; 170 no 19 et n. 412, 185, 305 sq., nos 11, 13, 25 sq. (gladiateur, couple enlacé, chien assis, cerf‑balsamaire) ; Rouvier‑Jeanlin 1972 : nos 242 sq. (Vénus à édicule, Vichy 7), no 559 (couple enlacé, Vichy 7), nos 570, 575 sq. (gladiateur, Vichy), nos 1056, 1065 (chien assis, Vichy), no 1075 (singe‑balsamaire, Vichy 7), no 1210 (canard, Vichy 7) ; VERNET‑FOSSE (M.). — Recherches sur les vases à glaçure plombifère fabriqués dans les ateliers céramiques du centre de la Gaule (maîtrise, Clermont‑Ferrand 1967), p. 165 no 285, pl. 162 ; p. 167, no 292, pl. 165 ; p. 168, no 296 sq., pl. 166, 167 ; p. 173, no 318, pl. 175 (balsamaires en forme de singe, sanglier, lièvre, bouquetin). Rouvier‑Jeanlin 1986 : no 53bis (moule de Vénus). Moulins, musée d’Art et d’Archéologie, inv. 5, 2.33.38 et 5.2. 171‑175 (pomme de pin‑balsamaire, Vichy). Pour l’association voir n. 3‑5 les mobiliers de tombes et d’habitats.
8 Corrocher 1981 : 98, 145, 177.
9 DÉCHELETTE 1904, I, 42 ; II, 324 et n. 1 ; VERTET (H.). — Les Glaçures plombifères gallo‑romaines du centre de la Gaule : 1 L’atelier de Saint‑Rémy‑en‑Rollat. Sites 3‑4, 1979, p. 39 ; p. 46, fig. en haut ; p. 47.
10 Corrocher 1981 : en particulier 142 sq., 168 sq., 184 sq., 305 sq., avec la carte fig. 11.
11 Ibid. : 311‑326, annexe IV.3.
12 Pour l’article de Pistillus voir CIL XIII, p. 465, 469, no 10015, 34. Vuillemot, Vertet 1973 : 9 sq., 15, 73. Vertet 1980 : 20, no 1. Schauerte 1985 : 110 sq., no 1, fig. 15. Rebourg 1987 : 213.
13 Voir Gonzenbach 1986 : pl. 72, 1 et 2 ; pl. 73, 1.
14 Mazakarini 1970 : 393, no 43 sq., n.311a.
15 Schauerte 1985 : 172, no 230.
16 Ibid. : 172.
17 CHRISTLEIN (R.), KELLNER (H.J.). — Bayer. Vorgesch. bl. 34, 1969, p. 82, 90, 95 et 156.
18 Rouvier‑Jeanlin 1986 : 51, no 129. Musée Sainte‑Croix à Poitiers, inv. P. C. 77 (inédit).
19 Vuillemot, Vertet 1973 : 49 sq., surtout pl. 7, a/a’ ; deux autres fragments du même objet au musée Rolin, inv. GR 71014/13.
20 Schnurbein 1977 (cat. no 6) : 122 sq. RIECKHOFF‑PAULI (S.). — ln ; Castra Regina. Regensburg zur Romerzeit. Katalog der Jubilaumsausstellung 1979, Museum der Stadt Regensburg, 1979, p. 96 sq., fig. 5a ; p. 157. Gonzenbach 1986 : 71.
21 Schauerte 1985 : 188, no 282.
22 Gonzenbach 1986 : 71 sq., no 1, pl. 50, 2.
23 Signalé par T. Fischer : Prähistorische Staatssammlung München.
24 Vuillemot, Vertet 1973 : 74. Vertet 1979 (cf. n. 9) : 47. Rabeisen, Vertet 1986 : 21 sq. Repris récemment dans Rebourg 1987 : 213, 215, no 415 sq. ; 274 sq., no 555 ; 278, no 565 ; 288, n° 584 ; 292, no 591 ; 302, no 611. Schauerte 1985 : 110 et n. 465 citant inexactement Vertet : « premier tiers du iie s. .
25 Schauerte 1985 : 108, 110, 172, 188, 325.
26 G.M.E.C. Van Boekel 1987 : 263, 447, 642 et 898.
27 H. Vertet. ln ; Rabeisen, Vertet 1986 : 21‑ 27, surtout p. 22.
28 E. Rabeisen, ibid. : 54‑56, 61 sq. : « Sous‑sol 1914 , voir surtout p. 55.
29 Ibid. : 61, nos 13 et 3, no 84, no 92, nos 154 sq.
30 Ibid. : 101, no 83, pl. 15.
31 Tudot 1860 : pl. 10 à droite en haut (estampille). Vertet, Zeyer 1983 : 57 sq., nos 24 sq. Rouvier‑Jeanlin 1986 : 125, no 312, pl. 37 (estampille). Vuillemot, Vertet 1974 : 66, no 32, pl. 13a.
32 MEISCHNER (I.). — Das Frauenportrat der Severerzeit. Diss. Berlin, 1964, p. 20 sq., tabl. 195, type 11, fig. 26. FITISCHEN (K.), ZAN KER (P.). — Katalog der romischen Portrats in den Capitolinischen Museen und den anderen kommunalen Sammlungen der Stadt Rom vol. III, 1983, p. 31 et n. 3 ; p. 307 sq., no 160 et n. 1 (« coiffure en casque du milieu et de la fin des Sévères). WIGGERS (H.B.), WEGNER (M.). — Caracalla, Geta, Plautilla ; Macrinus bis Balbinus. Das romische Herrscherbild III, 1, 1971, p. 116, pl..28, g.
33 Meischner (cf. n. 32) : 21 et n. 55 ; tabl. 195. Wiggers, Wegner (cf. n. 32) : pl. 35, c (Julia Soaemias) ; 42, d (Julia Paula) ; 43, b et c (Aquila Severa) ; 43, e (Annia Faustina).
34 Pour les bustes de Pistillus très proches des portraits privés avec une chevelure lisse ou légèrement ondulée voir Fittschen, Zanker (cf. n. 32) : 104, no 154, pl. 181 sq. ; p. 107 sq., no 159 sq.
35 Vuillemot, Vertet 1974 : 73 sq. Vertet 1980 : 213 sq.
36 Schauerte 1985 : 110 et n. 465.
37 Ibid. : 108 sq. et n. 458.
38 Ibid. : 108.
39 JENKINS (F.). — Some Interesting Types of Clay Statuettes of the Roman Period Found in London. In ; Collectanea Londiniensa. Studies presented to Ralph Merrifield. Special Paper no 2, London and Middlesex Archaelogical Society, 1978, p. 151.
40 VERTET (H.). ‑Triade de déesses‑mères en argile au musée d’Autun. Mém. Soc. éduenne, 52, 1971, p. 49 sq., fig. 1 sq. Vuillemot, Vertet 1974 : 18.
41 Schauerte 1987 : 70.
42 Ibid. : 92.
Auteur
Universitat München
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Mottes castrales en Provence
Les origines de la fortification privée au Moyen Âge
Daniel Mouton
2008
Géoarchéologie de sites préhistoriques
Le Gardon (Ain), Montou (Pyrénées-Orientales) et Saint-Alban (Isère)
Dominique Sordoillet
2009
L’enceinte des premier et second âges du Fer de La Fosse Touzé (Courseulles-sur Mer, Calvados)
Entre résidence aristocratique et place de collecte monumentale
Ivan Jahier (dir.)
2011
Lyon, Saint-Georges
Archéologie, environnement et histoire d’un espace fluvial en bord de Saône
Grégoire Ayala (dir.)
2012
Les gisements précolombiens de la Baie Orientale
Campements du Mésoindien et du Néoindien sur l’île de Saint-Martin (Petites Antilles)
Dominique Bonnissent (dir.)
2013
L’Îlot du palais de justice d’Épinal (Vosges)
Formation et développement d’un espace urbain au Moyen Âge et à l’époque moderne
Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.)
2014
Bettencourt-Saint-Ouen (Somme)
Cinq occupations paléolithiques au début de la dernière glaciation
Jean-Luc Locht (dir.)
2002
Campements mésolithiques en Bresse jurassienne
Choisey et Ruffey-sur-Seille
Frédéric Séara, Sylvain Rotillon et Christophe Cupillard (dir.)
2002
Productions agricoles, stockage et finage en Montagne Noire médiévale
Le grenier castral de Durfort (Tarn)
Marie-Pierre Ruas
2002