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Les amphores de Bibracte

 | 
Fanette Laubenheimer

Chapitre 3. L’élaboration du catalogue

Résumé

Confronter la liste des objets signalés de façon éparse dans les publications confuses de Bulliot (certains sont perdus) et celle des objets conservés (pas tous publiés) est un préalable nécessaire et délicat qui a conduit à une véritable enquête pour dresser un inventaire complet. Chaque timbre est illustré : photo de l’objet, dessin et photo du timbre, reproduction du dessin de Bulliot lorsqu’il y a lieu. Aux descriptions de l’objet, de la pâte et du timbre, s’ajoutent, si possible, sa localisation sur le site, les références à ses publications s’il y a lieu, et une documentation sur le timbre tel qu’il est connu et daté aujourd’hui.

Texte intégral

3.1 Introduction

1La collection des amphores des fouilles anciennes privilégie automatiquement les amphores timbrées, qui ont été recueillies avec soin, alors que nous ne savons pas dans quelles proportions les fragments d’amphores non timbrées l’ont été. Dans ces conditions, l’évaluation de leur nombre, si approximatif soit‑il, n’a guère de sens. Au reste, pour les classements typologiques, l’état du matériel conservé n’autorise pas à s’avancer au‑delà de l’identification générale proposée dans le tableau 1. Pour les D.1, quelques objets entiers ou presque (6 amphores entières dont 4 reconstituées et 26 panses) permettent d’affirmer la présence des formes D.1B et D.1C, pour s’en tenir aux divisions traditionnelles (fig. 18). Mais on ne peut rien dire des fragments auxquels manquent d’indispensables paramètres. Le problème complexe du classement typologique de la très grande variété des amphores D.1 par région d’origine et/ou par période ou encore par qualité du contenu est loin d’être résolu. Il convient de le poser en s’appuyant à la fois sur l’étude du matériel des ateliers, actuellement presque inconnu, et sur des séries d’objets entiers, en liaison si possible avec les indications peintes, et les timbres. Tant que cette recherche n’est pas faite, nous ne pouvons espérer tirer plus de notre matériel non timbré, dont le fichier attendra des jours meilleurs. En revanche, nous avons développé l’étude des marques qui apporte dès maintenant une moisson d’informations.

FIG. 18 – Amphores D.1B du Beuvray, nos1 et 3 : Musée Rolin; no 3 : Musée de Saint‑Léger‑sous‑Beuvray ; no 4 : collection particulière. Panse d’amphore D.1C ; no 5 : collection privée (éch. 1/10).

nos1 et 3 : photo C. Rodriguez

2Dresser le catalogue des marques sur les amphores découvertes au Beuvray dans les fouilles anciennes est une affaire délicate, parce que la quasi‑totalité du matériel récupéré à l’époque n’a pas été rigoureusement enregistré, et qu’il est abondant et dispersé. L’enquête préalable nécessite de faire parallèlement la liste des objets perdus, mais signalés dans les publications, et d’identifier les objets conservés dans les diverses collections : les inventaires manquant pour la plupart d’entre eux, il faut, pour éviter toute confusion, confronter les renseignements livrés par les sources variées dont nous disposons et fixer dans la mesure du possible pour chaque objet le lieu précis de la découverte sur le site, l’année de la fouille et les données de la publication. Il reste enfin, à partir d’un corpus établi avec le plus de rigueur possible, à aborder les questions classiques de typologie, d’épigraphie, d’origine...

3.2 Le matériel et ses publications antérieures

3Le matériel des collections privées, entièrement inédit (7 timbres) n’a pas posé de difficultés d’identification quant à son origine : Bibracte. Cependant, la localisation précise des trouvailles sur le site est parfois douteuse.

4Les 9 amphores timbrées du matériel de Déchelette ont été soigneusement publiées et dessinées par lui‑même (Déchelette 1904 et 1908) et par Caboste‑Périchon (1963).

5Le matériel de Bulliot, qui représente la totalité du reste, soit 179 timbres, pose des problèmes d’identification. Nous disposons de trois sources d’information :
– le texte des volumes I et II de Bulliot ;
– la planche LX de l’ Album de Bulliot ;
– le matériel conservé aujourd’hui.

6Le texte des volumes I et II de Bulliot mentionne des amphores estampillées, en donnant, le plus souvent, la lecture du timbre, sans que cela soit une règle absolue. Il indique également la localisation précise de la découverte et l’année de la fouille. En revanche il ne fait jamais référence à la planche LX de l’Album, ni a fortiori, à un numéro d’inventaire que l’on pourrait retrouver sur l’objet.

7La légende de la planche LX de Album de Bulliot indique : « Estampilles d’amphores, Hôtel Rolin ». De fait, la plupart des objets timbrés publiés par Bulliot se trouvent encore au musée d’Autun ; un petit nombre d’entre eux, toutefois, est conservé au Musée des Antiquités nationales. La planche (fig. 19) comporte 95 numéros, mais contient en réalité 98 timbres, trois d’entre eux n’étant pas numérotés. Quatre estampilles ont des caractères plus petits que les autres : no 53, CRETA ; no 93, CONTMARC ; le même timbre sans numéro ; un autre, non numéroté : NMVS/—F (fig. 20). Je pense qu’elles appartiennent à des mortiers, comme j’ai pu le vérifier pour l’une d’elles que j’ai retrouvée : CONTMARC (voir infra no 7 bis, voir également Bohn 1923 : 16). La lecture de la planche originale est particulièrement difficile à cause de la réduction de moitié des timbres et de la noirceur du cliché qui s’explique bien : il ne s’agit pas de dessins, mais de la photographie des frottis. On comprend facilement qu’à plusieurs reprises dans le passé, de mauvaises lectures en aient été données. Notre premier travail a donc été de photocopier la planche sur un support transparent, lui‑même photographié ensuite sur table lumineuse (fig. 21), pour obtenir des clichés mieux lisibles des estampilles, développées à l’échelle 1. La plupart des timbres sur amphores de cette planche sont mentionnés dans le texte de Bulliot, mais pas la totalité. Inversement, tous les timbres cités dans le texte ne sont pas figurés.

FIG. 19 – Reproduction de la pl. LX de l’ Album de Bulliot, « Estampilles d’amphores, Hôtel Rolin ».

FIG. 20 – PI. LX de l’Album de Bulliot photographiée sur table lumineuse pour en faciliter la lecture

clichés C. Thibaut

FIG. 21 – Marques sur mortiers présentées sur la pl. LX de l’Album de Bulliot ; elles ne sont pas numérotées, sauf notre no 2 qui correspond au no 93

clichés C. Thibaut

8Le matériel conservé aujourd’hui se répartit entre le MAN, Musée des Antiquités nationales (35 timbres), le Musée Rolin d’Autun (85 timbres ou marques), le Musée Déchelette à Roanne (4 timbres) et les collections privées. Des amphores du Beuvray ont été données à plusieurs reprises au MAN. L’inventaire des objets, dressé à chaque livraison, permet de retrouver aisément aujourd’hui l’ensemble de la collection dont la provenance est garantie, bien que l’on ne connaisse pas toujours avec précision le lieu de la découverte sur le site. A Autun, où la situation est plus complexe comme nous l’avons vu, est regroupée une collection d’amphores timbrées provenant du Beuvray ; la plupart d’entre elles (mais pas la totalité) portent une étiquette indiquant l’année de la fouille, le lieu précis de la découverte et une lecture précise du timbre. Mais il existe un second lot, dont le traitement par nos soins nécessite des explications précises. Il rassemble de nombreux fragments d’amphores de provenance inconnue (vraisemblablement Autun ou sa région) qui portent des timbres. A l’examen, nous avons décelé qu’une grande partie d’entre eux sont mentionnés par Bulliot et/ou figurés sur la planche LX de son Album. Au surplus, la présence d’une amphore étiquetée du Beuvray dans ce lot confirme que du matériel de cette provenance y était mêlé à d’autres objets. Nous avons donc retenu comme venant de Bibracte dans ce lot les seuls items dessinés et/ou (plus rarement) mentionnés par Bulliot : ces attributions sont systématiquement signalées dans le catalogue par un astérisque. La cohérence de cette collection avec les découvertes faites au Beuvray apporte au reste une confirmation supplémentaire de son origine. Nous avons en revanche délibérément écarté les amphores timbrées qui n’avaient aucune référence chez Bulliot : un col de l’atelier de Gueugnon, une douzaine d’anses D.20 et une vingtaine de lèvres ou cols D.1, dont les timbres sont, pour la plupart, illisibles. A Autun, tout le matériel concernant le Beuvray a été inventorié par nos soins d’un numéro précédé de la lettre F.

9Pour les amphores timbrées trouvées par Bulliot, nous donnons donc un catalogue aussi proche que possible de la réalité. Il comprend, d’une part, tous les timbres du texte avec, suivant les cas, référence à la planche LX et/ou à l’objet conservé ; d’autre part, tous les timbres de la planche LX ; pour la majorité d’entre eux, nous avons pu établir la relation au texte et/ou à l’objet en tenant toujours compte des indications fournies par le texte lui‑même et par l’étiquette sur l’année de la fouille, le lieu de découverte, le descriptif de l’objet. Cependant, une part des timbres de la planche LX ne nous est pas autrement connue.

10Tous les objets étiquetés comme venant du Beuvray au Musée Rolin et tous les objets inventoriés au MAN sont également pris en compte ; une part d’entre eux a été publiée par Bulliot (texte et/ou illustration) ; une autre par Bohn, au CIL XIII, pour le matériel du MAN, mais une part encore est inédite (Bohn 1923 : 9, no 1, apporte des précisions sur la préparation de la publication et donne une première analyse globale et clairvoyante des amphores romaines en Gaule).

11Il est donc clair, que tous les objets découverts et conservés n’ont pas été publiés et que tous les objets publiés n’ont pas été conservés. Néanmoins le catalogue des amphores timbrées prend en compte la globalité du matériel de Bulliot connu d’une façon ou d’une autre.

12Les 195 numéros du catalogue total se répartissent ainsi :

13Fouilles Bulliot : 179
79 au musée d’Autun ;
35 au MAN ;
65, publiés, n’ont pas été retrouvés.

14Fouilles Déchelette : 9
4 au musée de Roanne ;
3 à celui d’Autun ;
2 sont perdus.

15Collections privées : 7

16La publication par Bohn, en 1901, de l’Instrumentum du CIL XIII concernant les Trois Gaules intervient deux ans après celle des volumes de Bulliot, et de son Album, parus probablement trop tard pour qu’il fût possible de les prendre en compte pour le Beuvray. Bohn donne néanmoins quelques timbres conservés en Bourgogne et publiés antérieurement dans des articles de Bulliot. Pour le reste, il étudie essentiellement le matériel du Musée des Antiquités nationales, matériel sur lequel Bulliot a moins travaillé, sans doute à cause de son éloignement : cinq timbres seulement sur les 35 du MAN sont figurés, en effet, dans son Album.

17Bohn a consulté l’inventaire du MAN et n’a relevé sur les 35 timbres signalés que 24 d’entre eux pour lesquels une lecture était donnée. Sans examiner les objets, semble‑t‑il, il a laissé de côté 11 estampilles, dont certaines sont incomplètes, mais d’autres ne le sont pas et sont bien lisibles. Pour indiquer la position du timbre, il utilise systématiquement le terme « colo », traduisant ainsi le mot « bord » de l’inventaire, même lorsqu’il s’agit de l’attache de l’anse, comme le précise justement l’inventaire pour les nos 10 771 et 10 773 : a‑t‑il d’autant plus réellement vu les objets ?

18Beaucoup plus tard, les amphores timbrées du Beuvray, ou du moins une partie d’entre elles, ont été à nouveau publiées par M.‑H. Callender, dans son étude sur les Roman Amphorae with Index of Stamps rédigée en 1950 et publiée en 1965. On aurait pu s’attendre à y trouver la totalité des timbres connus, mais ce n’est pas le cas. L’auteur utilise deux sources d’information : l’ouvrage de Bulliot, avec son Album de planches, et le CIL XIII. Il ignore le texte de Bulliot en omettant plusieurs timbres (par exemple : D, Bulliot I : 35 et II : 406 ; N, Bulliot I : 76 ; M, Bulliot I : 101 etc...) ; même chose pour la pl. LX de l’Album dont le no 91 P A disparaît, comme les nos 39, 44 et 20... Callender n’a visiblement pas fait le travail nécessaire de rapprochement entre les objets cités dans le texte ou illustrés par Bulliot et ceux qui sont conservés, il ne les a même pas vus. En témoignent deux mauvaises lectures de la planche LX de l’ Album de Bulliot :
no 38 : FE devient HE pour Callender no 689 ;
no 18 : SOS devient SO pour Callender no 1 643‑
Or, ces deux objets, aujourd’hui encore au Musée Rolin, ont des estampilles parfaitement lisibles.
Quant au timbre HERACLIDA, conservé au MAN (no 10 747) et dont les deux premières lettres sont mal imprimées, il devient double pour Callender :
no 694, HERACLIDA : CIL XIII, 252 ;
no 1 522, RACLIDA : lecture Bulliot, I : 280.

19La lecture du CIL XIII par Callender est, comme celle qu’il a faite de Bulliot, incomplète ; il omet le timbre ANT, CIL XIII, no 99, conservé au MAN (no 10 758). Enfin, il ne prend pas en compte les amphores timbrées du Beuvray, conservées aujourd’hui mais non publiées. Pour le matériel de Bibracte, Callender n’a donc pas donné une lecture rénovée des timbres d’amphores, mais s’est contenté de reproduire, avec quelques erreurs parfois, une partie des timbres déjà publiés.

3.3 Présentation du catalogue

20Le catalogue des marques sur amphores que nous avons établi comprend trois rubriques : les marques au doigt, les graffites et les timbres.

21Le catalogue des timbres se divise en trois parties : timbres grecs, timbres latins, timbres symboliques. Les timbres latins, les plus nombreux, sont eux‑mêmes classés par types d’amphores : Léétanienne ? (1 ex.), Pascual 1 (3 ex.), D.20 (1 ex.) et D.1 (169 ex.). Les dix‑neuf timbres symboliques sont sur D.1. La répartition par type est inégale, la majorité des D.1 est écrasante, comme on pouvait s’y attendre d’après la description des fouilles. Mais, tous les objets pris en compte n’ayant pas été retrouvés, il ne nous a pas été possible, dans certains cas (67 ex.), de vérifier la typologie. Nous avons choisi alors de regrouper systématiquement ces timbres avec les D.1, avec peu de chances de nous tromper, mais nous les avons signalés par le signe +. Comme le montre la documentation, bien des exemples de timbres identiques trouvés ailleurs sur D.1 confirment notre choix. Pour être exact cependant, nous utiliserons globalement l’expression D.1 ou assimilé.

22Le plan retenu pour chaque numéro du catalogue est exposé ci‑dessous :

23Lecture du timbre ; renvoi à l’illustration ; lieu de conservation et numéro d’inventaire ; pour le MAN, mentions portées sur l’inventaire

  • 1 Tous les timbres sont en relief. La forme du cartouche est donnée sur le dessin et n’est pas repris (...)

24Description de l’objet1 et définition du type
Dans le cas des D.1, la quasi‑totalité des objets étant fragmentaire, nous avons évité de donner une classification plus précise (A, B, C) qui ne se pourrait fonder que sur un ensemble de caractères dont plusieurs manquent généralement ici.

25Description de la pâte
Elle est faite par observation à la loupe (x 12).

26Description du timbre
Elle concerne la position, la graphie, l’état de conservation. Les lectures proposées par Bulliot et que nous avons pu vérifier sur les objets conservés sont pour la grande majorité excellentes. Cependant, nous sommes obligés de lui faire confiance dans tous les cas où les objets ont disparu.

27Lieu de découverte sur le site
Il est fourni par l’étiquette ou la publication.

28Bibliographie
Elle se référé uniquement à l’objet.

29Documentation
Elle apporte des données comparatives à notre disposition, en se limitant aux timbres identiques ou comparables sur la même forme d’amphore. La documentation ne prétend pas à l’exhaustivité : on sait les problèmes que pose l’absence d’un fichier global et la multiplication des publications.

30Cependant, on sait aussi, surtout dans le cas de Bibracte où la fouille n’a pas été stratigraphique, tout l’intérêt des comparaisons qui, suivant les cas, peuvent apporter des informations sur la date, la provenance et la diffusion des amphores. Nous avons donc cherché à consulter les fichiers partiels mais importants qui ont été constitués ici ou là, et auxquels nous avons eu accès, chacun venant compléter l’ouvrage de base que constitue encore l’Index de Callender. Pour l’Italie, un travail très important a été réalisé sous la direction de C. Panella par M.‑T. Cipriano dans un mémoire encore inédit : Per un supplémento al corpus delle anfore bollate. I ritrovamenti in Italia publicati dal 1945 al 1980, Rome 1981. L’auteur prend en compte toutes les amphores timbrées et publiées en Italie depuis les travaux de Callender. Nous espérions y trouver beaucoup de données sur l’origine et la diffusion des D.1 de Bibracte. Or ce sont seulement 67 amphores timbrées, environ un tiers de la collection éduenne, qui ont été publiées, pour toute l’Italie, pendant ces trente‑six ans. La comparaison montre certes l’importance du répertoire de Bibracte, mais plus encore l’ampleur du retard dans les publications et le décalage dans notre enquête entre la question posée et les moyens disponibles pour la résoudre.

31Pour le nord de la Campanie, P. Arthur (université de Salerne) a mis à notre disposition les résultats encore inédits de sa recherche sur les amphores timbrées de cette zone, et D. Manacorda (université de Sienne) ses travaux sur la région de Cosa en Etrurie.

32Pour les provinces, j’ai consulté plusieurs fichiers : l’un élaboré à Rome, par Rita Volpe, sous la direction de C. Panella, concerne les amphores timbrées publiées en France entre 1945 et 1986 ; un second dressé par P. Pannier, dans un mémoire de maîtrise, sous la direction de J. Le Gall, en 1981 : Contribution à un catalogue des timbres amphoriques romains trouvés en Gaule (Narbonnaise exclue) et en Germanie, établi à partir du matériel publié ; un troisième, élaboré au centre Camille‑Jullian sous la direction de A. Tchernia, concerne essentiellement du matériel publié dans la partie occidentale du monde romain et un dossier inédit de E. Thévenot ; un fichier encore inédit vient d’être constitué pour les amphores timbrées de l’oppidum d’Essalois (Loire) par J.‑P. Preynat qui m’en a donné communication ; pour la Narbonnaise enfin, j’ai moi‑même dressé un fichier des amphores conservées dans les collections publiques et privées, encore trop souvent inédites. La documentation est classée par rubriques : Italie, Epaves, Afrique, Espagne, Narbonnaise, Trois Gaules et Germanie, Bretagne. L’Espagne prend la première place pour les quelques amphores espagnoles. Lorsqu’un timbre a été publié plusieurs fois, d’une façon générale, seule la référence la plus récente est donnée qui permet, si nécessaire, de se reporter aux autres.

33Datation
Les données chronologiques fournies par la documentation ne sont retenues que si elles sont construites sur autre chose que sur les amphores. La datation d’un timbre, parfois très nette, dans certaines épaves par exemple, est souvent floue lorsqu’elle est établie par une seule occurrence sur un site et/ou que la fourchette chronologique est très large. Nous donnons l’indication comme une présomption et non comme une datation absolue.

34Classement et illustration
Les timbres sont classés de façon alphabétique à partir de la première lettre. Aussi souvent que possible une photographie des fragments d’amphores sur lesquels ils sont imprimés est donnée dans le catalogue (réduction au 1/3 sauf indication contraire). On trouvera dans les planches 1 à 40 une illustration des timbres à l’échelle 1/1, photo, dessin, avec, s’il y a lieu, le frottis donné par Bulliot ou le dessin de Déchelette, plus un profil de l’objet au 1/10.

Symboles et abréviations utilisés

+:

objet absent des collections ;

*:

objet du Musée Rolin que nous avons attribué à la collection du Beuvray ;

CC :

Come‑Chaudron ;

CF :

Champ de Foire ;

CP :

Champlain ;

MAN :

Musée des Antiquités nationales à Saint‑Germain‑en‑Laye ;

MD :

Musée Déchelette à Roanne ;

MR :

Musée Rolin à Autun ;

PC :

Parc aux Chevaux ;

PS :

Pierre Salvée.

35Bulliot I : BULLIOT (J.‑G.). — Fouilles du Mont‑Beuvray de 1867 à 1895,1, Autun, 1899.

36Bulliot II : BULLIOT (J.‑G.). — Fouilles du Mont‑Beuvray de 1867 à 1895, II, Autun, 1899.

37Bulliot Album : BULLIOT (J.‑G.). — Fouilles du Mont‑Beuvray (ancienne Bibracte). Album présenté sous la direction de F. et N. Thiollier, Saint‑Etienne, 1899.

38Callender : CALLENDER (M.‑H.). — Roman Amphorae with Index of Stamps, Londres, 1965.

39CIL XIII : BOHN (0.). — CIL XIII, Berlin, 1901, no 10 002.

40Déchelette 1904 : DÉCHELETTE (J.). — Les Fouilles du Mont‑Beuvray de 1867 à 1901. Mem. Soc. Eduenne, 32,1904, p. 1‑83.

41Déchelette 1908 : DÉCHELETTE (J.). — Rapport sur les fouilles du Mont‑Beuvray. Bull. Soc. franç. des Fouilles archéologiques, 1908, p. 56‑65.

42Caboste, Périchon 1963 : CABOSTE (J.), PÉRICHON (R.). — Les Fouilles de Joseph Déchelette au Mont‑Beuvray, en 1907 : Analyse du matériel recueilli. OGAM, 15, 2‑3, 1963, p. 161‑172.

Notes

1 Tous les timbres sont en relief. La forme du cartouche est donnée sur le dessin et n’est pas reprise ici.

Table des illustrations

Légende FIG. 18 – Amphores D.1B du Beuvray, nos 1 et 3 : Musée Rolin; no 3 : Musée de Saint‑Léger‑sous‑Beuvray ; no 4 : collection particulière. Panse d’amphore D.1C ; no 5 : collection privée (éch. 1/10).
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/36360/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 97k
Légende FIG. 19 – Reproduction de la pl. LX de l’ Album de Bulliot, « Estampilles d’amphores, Hôtel Rolin ».
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/36360/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 185k
Légende FIG. 20 – PI. LX de l’Album de Bulliot photographiée sur table lumineuse pour en faciliter la lecture
Crédits clichés C. Thibaut
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/36360/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 202k
Légende FIG. 21 – Marques sur mortiers présentées sur la pl. LX de l’Album de Bulliot ; elles ne sont pas numérotées, sauf notre no 2 qui correspond au no 93
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/36360/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 25k

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