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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral 4.1 Méthode d ’étude4.2 Présentation4.3 Industrie sur quartz4.4 Industrie sur silex4.5 Industrie sur matériaux divers Notes de bas de page Auteur

    Les chasseurs d’Aurochs de La Borde

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Chapitre 4. Les industries lithiques : étude conventionnelle

    Jacques Jaubert

    p. 69‑102

    Texte intégral 4.1 Méthode d ’étude4.2 Présentation4.3 Industrie sur quartz4.3.1 Etude technique4.3.1.1 Matière première4.3.1.2 Supports (tabl. ii, fig. 48 b) 4.3.1.3 Eclats (fig. 49a et tabl. iii)Module de longueurModule largeur/longueur (fig. 49B et tabl. iv)Talons (fig. 49C et tabl. v)Générations d’éclats (fig. 50 et tabl. vi)4.3.1.4 NucléusModules (fig. 51 et tabl. vii)Typologie tabl. viii4.3.1.5 Indices techniques (tabl. ix)4.3.2 Etude typologique4.3.2.1 Façonnage4.3.2.2 Etude descriptiveOutillage sur éclatOutillage sur galet4.3.2.3 Indices typologiques et courbes cumulatives (fig. 66 et 67, tabl. xv)4.4 Industrie sur silex4.4.1 Etude technique 4.4.1.1 Supports (tabl. xvi et fig 48D) 4.4.1.2 Eclats4.4.1.3 Nucléus4.4.1.4 Indices techniques4.4.2 Etude typologique4.4.2.1 Etude descriptive4.4.2.2 Remontage4.4.2.3 Conclusion4.5 Industrie sur matériaux divers Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    4.1 Méthode d ’étude

    1Le but de ce travail est de faire connaître le site de La Borde et l’industrie qu’il a livrée, notamment l’abondant matériel en quartz, et non de repenser les méthodes d’étude et de comparaison des industries du Paléolithique moyen. Pour cette raison, nous avons préféré reprendre les descriptions largement répandues dans la littérature spécialisée et essentiellement liées à la méthode de F. Bordes (1950, 1961). Nous sommes bien évidemment conscients (comme l’auteur l’était) de ses limites, de son « inexactitude » en tant que méthode statistique et de son inadaptation aux ensembles lithiques marginaux comme les industries sur quartz.

    2Malgré ces réserves, une grande partie des chercheurs continue à utiliser ce langage, plus par tradition et commodité, tout en étant imprégnés de ses dangers. Des analyses multivariables simples, ne retenant que les principaux indices, sont de plus en plus appliquées afin d’établir des synthèses à l’échelle continentale, en tout cas ouest‑européenne (Farizy, Tuffreau 1986 ; Callow 1986 ; Tavoso 1986, etc.).

    3Parallèlement, se développe un courant dont on trouvera une illustration limitée dans le chapitre suivant. A. Turq base son interprétation sur une connaissance expérimentale des modes de débitage étudiés, doublée d’une analyse lithologique en liaison avec les possibilités d’exploitation des matières premières locales.

    4Pour la série actuellement disponible à La Borde, l’application systématique de l’analyse tracéologique semble compromise à cause de conditions d’enfouissement et de conservation peu favorables. Il est évident que le handicap d’une telle impasse est nettement plus pénalisant que n’importe quel tâtonnement méthodologique.

    5Les publications traditionnelles, dont l’avenir semble sérieusement compromis si elles ne sont pas relayées par des analyses technologiques, ont l’avantage de pallier rapidement, grâce à un investissement léger, l’irritant problème du manque de références, en tout cas pour certaines régions, C’est dans ce sens qu’il convient de prendre connaissance des résultats que nous proposons. L’investissement est par ailleurs fonction de la qualité des conditions de récolte, et des études spécialisées plus performantes ne devraient pas selon nous être envisagées sans une reprise des fouilles assortie d’une problématique adéquate.

    4.2 Présentation

    6Le niveau archéologique de La Borde a livré près de 3 000 artefacts. Même si les conditions d’intervention n’ont pas été optimales, cet ensemble constitue un jalon important pour une époque où les gisements sont encore assez rares.

    7Contrairement aux études techno‑typologiques déjà entreprises sur la région (Coudoulous, Les  Fieux : Jaubert 1984), l’industrie lithique de La Borde sera envisagée en séparant distinctement les matières premières. D’une part le groupe des quartz qui représente à lui seul plus de 96 % de l’ensemble, d’autre part, le groupe des silex et matériaux apparentés (3,5 %). Leurs réactions à la taille sont suffisamment différentes pour justifier cette séparation dans l’étude. Une synthèse commune est proposée à l’issue de l’analyse1

    4.3 Industrie sur quartz

    4.3.1 Etude technique

    4.3.1.1 Matière première

    8La proportion écrasante du quartz (fig. 48a, tabl. i) donne à l’ensemble un aspect archaïque monotone et trompeur. Cette matière première2 est évidemment strictement locale et d’importation inférieure au kilomètre. Le quartz apparaît fréquemment sur les plateaux calcaires des Causses, sous forme de galets alluvionnaires. En dehors des systèmes de terrasses, très peu représentés en amont de Cahors (Lot, Célé), des épandages beaucoup plus anciens existent à l’état relictuel sur une grande partie du Quercy.

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    FIG. 48 – La Borde. a – total industrie, matériaux ; b – quartz : supports ; c – quartz : talons ; d – silex : supports.

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    TABL. I – La Borde. Matières premières.

    9On peut considérer que ce matériau local a, le cas échéant, remplacé le silex et qu’il constitue l’équivalent pétrographique des quartzites de la vallée de la Garonne, des Pré‑Pyrénées (grottes de Montmaurin, Mauran) ou de la Meseta espagnole, ou encore des calcaires siliceux du littoral niçois (Terra Amata).

    10L’industrie en quartz recueillie, soit dans les déblais de la fosse, soit en place dans les coupes‑témoins ou dans les placages fouillés, totalise 79,890 kg. En tenant compte des vestiges qui n’ont pu être dégagés de leur gangue de concrétion, ceux qui ont pu échapper au tri ou au tamisage et ceux restés prisonniers des différents échantillons, on peut estimer qu’environ une centaine de kilos de quartz, introduits bruts, débités ou façonnés, provient du secteur touché par les travaux de 1971. Ce résultat, déjà bien approximatif, est bien entendu à multiplier par deux ou trois en fonction du témoin subsistant.

    4.3.1.2 Supports (tabl. ii, fig. 48 b)

    11On peut affirmer, avec une marge de sécurité suffisante, que toutes les opérations de débitage se sont déroulées sur place. Si certains types de supports paraissent insuffisamment représentés, cela tient soit au mode de récolte, soit au mode de débitage lié à une matière première aux propriétés mécaniques particulières.

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    TABL. II – La Borde. Quartz : supports.

    12Pour le quartz, les débris, esquilles et cassons < 2 cm représentent en général, dans un gisement stratifié et intégralement tamisé, entre 60 % et 90 % du total (exprimé en nombre de restes) : 62 % au Rescoundudou (décapage CIc), 85 % à l’Arago (débris de 1 cm et inférieurs, Lumley et alii 1979).

    13A La Borde, seulement 7,4 % de l’industrie rentre dans cette catégorie, qui est donc nettement sous‑évaluée. Cela est bien entendu imputable à une sélection artificielle et involontaire au moment de la récolte, effectuée dans les difficiles conditions d’un sauvetage urgent (tamisage partiel pour les vestiges millimétriques3).

    14L’important stock de fragments de galets est significatif du débitage sur quartz pour lequel il est délicat d’effectuer un épannelage ou un décorticage systématique. L’amorçage se fait généralement sur enclume, ou par percussion violente au percuteur dur qui dès le premier coup partage en plusieurs blocs le support initial.

    15Les stigmates habituels de débitage (bulbes, négatifs, faces planes, talons, points d’impact, etc.) sont très diffus, atypiques, perturbés par la nature pétrographique du quartz. La maille de sa structure cristalline favorise par exemple l’obtention généralisée d’accidents de Siret. Ceci explique l’inflation des fragments de galets décomptés à La Borde (38,5 %).

    16Les éclats bruts sont en proportion égale aux fragments ou cassons > 2 cm. Ils ont généralement des contours irréguliers et 70 % d’entre eux sont corticaux.

    17Les galets taillés ne semblent pas avoir fait l’objet d’une production systématique, mais représenteraient dans leur grande majorité des résidus de débitage (nucléus stricto sensu), parfois transformés en outils (polyèdres par exemple). Les galets taillés atteignent 8,1 % du total.

    4.3.1.3 Eclats (fig. 49a et tabl. iii)

    Module de longueur

    18Le module de longueur des éclats entiers (dans l’axe de débitage) est relativement faible : un quart est inférieur à 3 cm (très petits) et plus de 60 % sont compris entre 3 et 5 cm (petits). Seulement 7 enlèvements sur plus d’un millier ont une taille dépassant 8 cm. Le module des galets disponibles et la difficulté d’obtenir de grands supports sur quartz sont des explications logiques aux dimensions réduites de l’industrie.

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    FIG. 49 – La Borde. Eclats en quartz, a – modules de longueur ; b – modules I/L .

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    TABL. III – La Borde. Quartz : module de longueur des éclats.

    Module largeur/longueur (fig. 49B et tabl. iv)

    19Le rapport 1/L (largeur sur longueur dans l’axe de débitage) complète notre connaissance des modules de débitage : un éclat sur quatre est très large (enlèvements plus larges que longs) et seulement 5 % d’entre eux interviennent dans le décompte de l’indice laminaire. L’ILam est par ailleurs légèrement surévalue à cause de l’importante proportion d’accidents de Siret, dont quelques exemplaires, parfois partiels (bord latéral de l’éclat) ne sont pas toujours aises à déduire des décomptes.

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    TABL. IV – La Borde. Quartz : module I/L des éclats.

    Talons (fig. 49C et tabl. v)

    20Sur 1 152 talons identifiables, 787, soit plus de 85 % sont issus de plans de frappe non préparés, soit corticaux (68,3 % du total), soit lisses (16,9 %). Quelques éclats présentent un talon très réduit (punctiformes, linéaires : 6 %) ou cassé. Pour ces derniers, il est difficile d’y voir autre chose que des accidents de taille. Le facettage, qu’il soit décompté large ou strict peut être globalement considéré comme occasionnel ou accidentel et il est clair que le débitage s’est effectué sans préparation systématique.

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    TABL. V – La Borde. Quartz : talons.

    Générations d’éclats (fig. 50 et tabl. vi)

    21Comme il a été signalé supra, l’exploitation des galets de quartz se prête difficilement à un décorticage traditionnel sans éclatement préalable du support. Pour cette raison, entre autres, les différentes catégories d’éclats à surface entièrement en cortex (nos 1 à 3, 10 à 12 de la liste‑type A. Tavoso), sont donc peu représentées. L’histogramme et la courbe cumulative mettent clairement en évidence l’écrasante proportion des éclats à talon seul cortical (no 9), suivis par les enlèvements entièrement dépourvus de cortex (no 18). Les éclats à dos (nos 5 à 7, 13 à 15) dominent très légèrement les vraies amorces. Comme nous le verrons dans le chapitre 6 (étude comparative), il s’agit de constantes pour les séries sur quartz d’âge contemporain.

    22Le débitage au percuteur dur paraît inévitable pour ce matériau, alors que pour le façonnage, cette technique n’est vraisemblablement pas systématique.

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    FIG. 50 – La Borde. Quartz : diagramme des générations d’éclats. a – courbe cumulative ; b – histogramme.

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    TABL. VI – La Borde. Quartz : générations d’éclats, liste‑type.

    4.3.1.4 Nucléus

    23Le nombre de nucléus décomptés est important : 167 sur 2 708, soit 6,2 %. Il y a en outre 167 fragments, c’est‑à‑dire des petits blocs de quartz, très souvent corticaux, présentant au moins 2 négatifs d’enlèvements. Il peut s’agir effectivement de nucléus cassés ou tout simplement épuisés et inexploitables. Compte tenu de leur module, on peut difficilement les étudier sinon pour dire que les dernières générations d’éclats sont de petits enlèvements obtenus à partir de plans de frappe non préparés, exceptionnellement dièdres. Leur important pourcentage semble indiquer une exploitation intensive et économique de cette matière première pourtant locale.

    Modules (fig. 51 et tabl. vii)

    24Compte tenu de la difficulté d’isoler certains nucléus stricto sensu du fond commun des outils sur galet, l’histogramme réunit les deux catégories. La moyenne se situe entre 5 et 6 cm, et souligne une nouvelle fois les dimensions assez réduites de l’ensemble de l’industrie sur quartz. Les pièces les plus grandes sont des outils sur galet (choppers, chopping‑tools, galets testés).

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    FIG. 51 – La Borde. Quartz : modules de plus grande dimension des outils sur galets et nucléus.

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    TABL. VII – La Borde. Quartz et matériaux divers : module des outils sur galet et nucléus.

    Typologie tabl. viii

    25La moitié de la série se prête mal au tri typologique habituel : informes = 50,9 %. Il y a quelques ébauches (fig. 60, no 2), généralement des galets testés impropres à la taille et abandonnés par l’artisan (impuretés ferrugineuses). Le débitage sur quartz de La Borde, outre les pièces informes, a livré quand même quelques nucléus bien caractérisés ; typologiquement, deux autres catégories dominent nettement : dans l’ordre décroissant, les nucléus globuleux ou polyédriques et les types à débitage centripète uniface ou biface.

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    TABL VIII – La Borde. Quartz : nucléus, typologie.

    26Les types polyédriques et globuleux présentent toutes les formes de passage entre un bloc débité dans toutes les directions et relativement irrégulier et le polyèdre le plus accompli (fig. 53, no 1).

    27Les nucléus discoïdes sont épais, soit unifaces à réserve corticale opposée à la face débitée (fig. 52), soit bifaces entièrement décortiqués ou presque (fig. 53, nos 2 et 3). Le débitage peut être régulier et poursuivi jusqu’à une exhaustion raisonnable (fig. 52, no 1). Ces nucléus, en forme de « rognons » ou de « calottes de galet » (Tavoso 1978) sont assez nombreux et confirment cette notion d’économie assez poussée.

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    FIG. 52 – La Borde : industrie sur quartz. Nucléus discoïdes unifaces.

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    FIG. 53 – La Borde : industrie sur quartz. 1 – polyèdre ; 2‑3 – nucléus discoïdes bifaces.

    28Deux nucléus prismatiques ont été décomptés et figurés (fig. 54). Leur débitage est périphérique, orthogonal par rapport à un plan de frappe préexistant sur un support en forme de demi‑galet.

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    FIG. 54 – La Borde : industrie sur quartz. Nucléus prismatiques.

    4.3.1.5 Indices techniques (tabl. ix)

    29En résumé, le débitage sur quartz de La Borde est non Levallois, non laminaire et non facetté. Les pourcentages des différents indices techniques sont dérisoires et permettent d’affirmer qu’il s’agit plus d’accidents de taille que de préparations volontaires. Il convient de ne pas exagérer le caractère « archaïque » de ce débitage, dû plus à une matière première rebelle qu’à une maladresse des artisans. Au contraire, et l’étude d’autres ensembles en quartz le prouve (Tavoso 1978), il s’agit d’un débitage très bien adapté, simple et efficace. Par exemple l’absence de préparation ne doit pas être considérée comme une ignorance du groupe humain, mais comme une solution de remplacement conditionnée par l’indigence de matériaux de bonne qualité. La juxtaposition des deux types de débitage, quartz et silex, est à ce titre la meilleure démonstration possible de ce phénomène d’adaptation.

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    TABL. IX – La Borde. Quartz : indices techniques.

    4.3.2 Etude typologique

    4.3.2.1 Façonnage

    30L’outillage sur éclat ou fragment de support indéterminable (débris, cassons, fragments de galets) représente 6,5 % si l’on ne retient que les enlèvements et portions de galets.

    31Dans l’ensemble, le façonnage est fruste, souvent délicat à identifier, quelle que soit la classe typologique concernée. Son inclinaison est en général oblique, parfois abrupte. Les retouches rasantes ou verticales sont très nettement minoritaires.

    32La position du bord retouché est très variable et ne semble pas répondre à des choix préférentiels. Une impression d’opportunisme paraît se dégager de l’ensemble.

    33De même pour le choix du support, il ne semble pas y avoir eu de sélection particulière et l’on pourrait aisément superposer les différents histogrammes de modules, de préparation du plan de frappe ou de générations d’éclats avec ceux obtenus pour le fond commun.

    4.3.2.2 Etude descriptive

    Outillage sur éclat

    34Eclat Levallois atypique
    N = 1. Le quartz ne se prête pas au débitage Levallois. On rencontre cependant clans les grandes séries quelques éclats qui évoquent ce type de préparation, mais vraisemblablement accidentelle. C’est dans ce sens qu’un outil a été décompté : pièce à talon cortical, bords très réguliers et facettes de taille d’une préparation centripète.

    35Pointe pseudo‑Levallois
    N = 1. Mêmes remarques que pour l’outil précédent. Le talon est dièdre et l’éclat (cassé) a emporté un bord de nucléus assez épais (fig. 55, no 1).

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    FIG. 55 – La Borde : industrie sur quartz. 1 – pointe pseudo‑Levallois ; 2 – limace ; 3‑9 – racloirs simples latéraux.

    36Limace
    N = 1. (fig. 55, no 2)Un fragment de galet a été repris par un façonnage abrupt, parfois vertical, scalariforme sur plan de frappe cortical. La silhouette foliacée, assez régulière peut faire penser à une limace plutôt grossière. Différents auteurs ont signalé que le quartz se prêtait naturellement à un façonnage de type Quina. Il ne faut donc pas exagérer la « coloration charentienne » de cet outil.

    37Racloirs simples droits
    N = 10 (fig. 55, nos 3 à 6). Le façonnage est parfois difficile à lire. Les supports sont variés : éclats, fragments d’éclat, fragments de galet. Le bord retouché peut occuper la totalité d’un tranchant ou seulement une partie (racloir partiel). La retouche est d’inclinaison oblique ou abrupte, parfois légèrement denticulée.

    38Racloirs simples convexes
    N = 6 (fig. 55, nos 7 à 9). Les outils sont assez petits, sur éclats minces ou très épais, tous corticaux sauf un. Un des racloirs est alternant (no 9). Aucun caractère de standardisation. Le no 8 est un racloir denticulé sur entame. La limite avec les denticulés vrais et les éclats à retouche partielle n’existe pas.

    39Racloirs simples concaves
    N = 8 (fig. 56, nos 1 à 3). Deux sont vraiment typiques : tranchants retouchés concaves couvrant la totalité du bord (no 1). Un gros fragment présente quelques retouches grossières et scalariformes, sur plan de frappe cortical (no 3). Il y a un racloir alternant de profil torse sur éclat épais, deux petits racloirs faiblement concaves, un petit éclat à tranchant sinueux et un gros enlèvement cortical à bord latéral concave et retouche épaisse surabrupte (no 2).

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    FIG. 56 – La Borde : industrie sur quartz. 1‑3 – racloirs simples latéraux ; 4 – racloir déjeté ; 5,7 – racloirs doubles ; 6 – racloir transversal ; 8 – troncature ; 9 – racloir à retouche abrupte.

    40Racloir double
    N = 1. Un seul éclat présente deux bords opposés nettement retouchés (droit‑convexe) et non convergents (fig. 56, no 5). C’est un fragment mésial d’enlèvement long ou laminaire dépourvu de cortex, qui tranche nettement sur le reste de l’outillage, d’aspect très moustérien.

    41Racloir convergent
    N = 1. Un éclat épais a été affecté d’un double façonnage déjeté, abrupt et scalariforme (fig. 56, no 4).

    42Racloirs transversaux
    N = 2. Un bel éclat sans cortex à tranchant rectiligne et fine retouche régulière distale (fig. 56, no 6). Une entame cassée, dont la fracture a été reprise par une retouche abrupte a été décomptée comme transversal partiel.

    43Racloir sur face plane
    N = 1. Plusieurs outils sont sur face plane, notamment un racloir tiré d’un éclat de quartz à structure cristalline grossière.

    44Racloirs à retouche abrupte
    N = 5. Quelques‑unes des pièces déjà décrites sont à retouche abrupte ou verticale. Les cinq outils décomptés ici forment une série hétérogène dont un fragment transformé en racloir grossier et partiel est figuré (fig. 56, no 9).

    45Racloir double alterne
    N = 1. Un éclat mince malheureusement cassé est un racloir double à retouche alterne. Un bord est concave, l’autre rectiligne (fig. 56, no 7).

    46Couteau à dos naturel
    N = 1. Une pièce vraisemblablement accidentelle ; ce type de support s’obtient difficilement sur galet de quartz.

    47Troncature
    N = 1. Un éclat à face supérieure entièrement corticale (amorce) présente une fine retouche disto‑latérale, sorte de racloir déjeté partiel (fig. 56, no 8).

    48Encoches
    N = 23 (fig. 57, nos 1 à 5). La difficulté de lecture des encoches volontaires sur quartz rend suspect tout décompte catégorique. Les supports sont très variables fragments d’éclats minces, éclats épais corticaux, fragments de galets, etc. Il y a des encoches retouchées plus ou moins concaves (no 1), des coches clactoniennes courtes et épaisses (nos 2 et 5) et surtout de grandes coches clactoniennes typiques, d’inclinaison plus oblique et envahissantes (nos 3 et 4). Quatre encoches ont été obtenues sur plan de frappe cortical, les autres sur une face plane quelconque, souvent un plan de clivage.

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    FIG. 57 – La Borde : industrie sur quartz. 1‑5 – encoches ; 6 – bec ; 7 – rabot.

    49Denticulés
    N = 47 (fig. 58 et 59). Les denticulés représentent 45 % de l’outillage sur éclat ou fragment (ess.). C’est d’autre part la série la plus typique et qui donne lieu à une grande variété typologique. Nous avons cependant renoncé à appliquer à la lettre une typologie des denticulés : plusieurs paramètres sont redondants pour que ce tri puisse être généralisé.

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    FIG. 58 – La Borde : industrie sur quartz. Denticulés.

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    FIG. 59 – La Borde : industrie sur quartz. Denticulés sauf 7 (racloir + denticulé).

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    TABL. X – La Borde. Quartz : liste‑type. Outils.

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    TABL. XI – La Borde. Quartz : galets.

    50– Type racloir denticulé : la retouche couvre la totalité d’un tranchant ; elle peut être directe (fig. 58, nos 2 et 4), inverse (no 6) ou alternante. Les coches sont en général petites et profondes. L’un des outils est transversal ; tous les autres sont latéraux, occupant le plus grand bord du support. Pour les outils entiers, le nombre des coches est supérieur ou égal à trois, d’inclinaison variant autour de 30o‑45o. Le support est mince.
    – Type racloir denticulé double : un éclat est un denticulé double alterne, à deux bords retouchés bilatéraux.
    – Type à grandes coches clactoniennes adjacentes minces : grandes coches clactoniennes plus ou moins envahissantes (fig. 58, nos 7 et 8). Elles couvrent la totalité d’un bord. Mêmes caractéristiques que le premier type concernant l’inclinaison, le support, la direction et la localisation des retouches. Il n’y a pas de limite franche avec les racloirs denticulés.
    – Type à coches clactoniennes épaisses : le support est épais, soit un fragment de galet, soit un éclat massif comme on en obtient facilement sur quartz (fig. 59, nos 1, 4 et 5). La partie retouchée occupe la totalité d’un bord mais le nombre des coches est plus limité (2 à 4) et d’inclinaison > 45o. Le plan de frappe est une face plane ou corticale. Une variante existe sur support plus mince : les coches sont petites, adjacentes, peu nombreuses (2‑3) et sur fragment d’enlèvement difficilement orientable.
    – Type à coches clactoniennes isolées, minces : le bord façonné ne forme pas un tranchant continu. Le supportest un éclat mince et l’inclinaison de l’encoche est d’environ 30o. Les coches peuvent être sur le même bord (espacées) ou opposées bilatérales (fig. 59, no 6).
    – Type à coches clactoniennes isolées, épaisses : groupe assez bien représenté dans la série. Il s’agit de denticulés dégagés par de grandes coches clactoniennes d’inclinaison supérieure à 45o, jusqu’à 75o. Il y a des éclats épais mais surtout des fragments de galets qui peuvent parfois faire penser à des nucléus informes. Le plan de frappe est généralement une surface corticale. Le bord retouché n’est pas continu ; les coches sont multiples, plus ou moins périphériques.
    – Type à coches clactoniennes adjacentes, périphériques, épaisses : 4 outils, 1 sur éclat épais et 3 sur fragments sont repris sur une bonne partie (2, 3 ou 4 bords) par des coches clactoniennes épaisses, parfois envahissantes (fig. 59, no 8).
    – Type denticulé sur galet : un galet taillé présente au moins deux coches clactoniennes qui dégagent une sorte d’épine. Le plan de frappe est cortical ; l’inclinaison proche de la verticale, 85o (fig. 59, no 10).
    – Type denticulé mixte : plusieurs outils typiques offrent deux bords retouchés : l’un denticulé l’autre non. Il peut s’agir d’un façonnage type racloir (fig. 59, no 7) ou d’une retouche abrupte à verticale, généralement scalariforme (fig. 58, no 9). Ce dernier a été décompté avec les « divers ».

    51Becs burinants alternes
    N = 4. Un seul est un bec d’angle, sur fragment assez mince. Un deuxième outil est un denticulé typique alternant, sur éclat massif (fig. 57, no 6).

    52Retouche sur face plane
    N = 1. Un éclat mince possède une retouche partielle, plate et inverse.

    53Retouches abruptes
    N = 22 (14 + 8). Il y a 14 retouches abruptes épaisses et minces. Il s’agit de tranchants partiellement repris (racloirs, denticulés cassés ou défigurés) ou d’outils façonnés mais difficilement identifiables. Les supports ne sont pas différents du fond commun : éclats épais ou fragments de galets. Parmi les retouches minces il a été décompté quelques « retouches d’utilisation ».

    54Retouche alterne épaisse
    N = 1. Un éclat massif porte un violent façonnage alternant abrupt et envahissant.

    55Retouche biface
    N = 1. Un éclat très large présente une retouche biface partielle et convexe.

    56Pointe de Tayac
    N = 1. Contrairement aux silex, il n’y a pas de vraies pointes de Tayac sur quartz. Un outil présente deux bords déjetés convergents partiellement repris par des coches mal dégagées et abruptes.

    57Rabots
    N = 2. Deux fragments de galets ont un front abrupt retouché et plus ou moins denticulé (fig. 57, no 7). Certains outils décomptés avec les denticulés pourraient être des rabots ou des grattoirs denticulés, notamment le no 10 de la fig. 59.

    Outillage sur galet

    58Il nous a paru opportun de compléter le décompte traditionnel en appliquant différentes listes proposées par des auteurs ayant travaillé sur le problème de la représentativité des galets aménagés et outils nucléiformes, notamment en quartz (Tavoso 1978 ; Collina‑Girard 1975). La liste‑type appliquée par A. Tavoso à l’étude des séries recueillies sur les terrasses du Tarn, du Dadou, du Sor et du Fresquel, donne pour La Borde des résultats significatifs (fig. 64, tabl. xiii).

    59Manuports, percuteurs (tabl. xi)
    La proportion de galets bruts percutés ou non est dérisoire (0,9 %). Deux explications peuvent être apportées : soit cette catégorie de supports n’a pas été systématiquement ramassée lors de la récolte, soit les percuteurs se sont brisés et ont été transformés après fracture. De nombreux supports, éclats, fragments, débris portent en effet des stigmates de percussion (étoilures caractéristiques) qui sont obligatoirement antérieurs à leur débitage.

    60Le percuteur dessiné fig. 60 (no 1) possède, outre une face entièrement débitée, les négatifs de trois enlèvements isolés, tous précédés d’une zone martelée avec les impacts de la percussion. Sa dimension maximale est de 6,3 cm ; il est de forme globuleuse à polyédrique, les angles des facettes du cortex ayant logiquement servi de points d’impacts.

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    FIG. 60 – La Borde : industrie sur quartz. 1 – percuteur ; 2 – galet testé.

    61Choppers, chopping‑tools
    C’est la seule catégorie d’outils pour laquelle d’autres matériaux que le quartz ou le silex ont été utilisés Il y a un chopper en basalte (latéral et à front abrupt) et un chopper en quartzite brun‑vert (étendu et plus ou moins périphérique, sorte de nucléus à éclats, uniface). Aucun éclat pouvant provenir du débitage de ces deux outils n’a été retrouvé.

    62En décompte selon la méthode F. Bordes, l’outillage sur galet (choppers, chopping‑tools) représente entre 19,6 % (réel) et 23 % (essentiel). Il est donc, loin derrière le groupe des denticulés, et à égalité avec celui des racloirs, la deuxième composante typologique de l’outillage en quartz de La Borde, tous supports confondus.

    63Les percuteurs ou galets à enlèvements) isolé(s), (fig. 60, nos 1 et 2) n’ont pas été retenus dans ce décompte.

    64Toujours selon la liste‑type Bordes, l’outillage sur galet se partage à égalité entre choppers et chopping‑tools. A part quelques pièces indiscutables (fig. 61, nos 1 et 2), la majorité des outils décomptés évoque plutôt des nucléus à différents stades d’exhaustion que de véritables outils sur galet. Le décompte des choppers selon la typologie de J. Collina‑Girard est à cet égard significatif : sur 27 outils, il n’y en a que 5 de type modal, c’est‑à‑dire répondant le mieux à la définition la plus courante du chopper selon cet auteur (tabl. xii).

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    TABL XII – La Borde. Quartz et matériaux divers : choppers, typologie.

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    TABL XIII – La Borde. Quartz et matériaux divers : outillage sur galet, liste‑type.

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    FIG. 61 – La Borde : industrie sur quartz. 1 – chopping‑tool ; 2 – chopper repris.

    65Cette catégorie d’outils, toujours selon les définitions de J. Collina‑Girard (1975), est largement dominée par les choppers à front abrupt (fig. 62). Les choppers repris (fig. 61, no 2), à front épannelé ou à enlèvements horizontaux sont nettement moins nombreux.

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    FIG. 62 – La Borde. Chopper à front abrupt (quartzite).

    66Les choppers périphériques (fig. 54, nos 1 et 2) sont en fait des nucléus prismatiques sur plan de frappe cortical (supra). L’un d’eux est périphérique total (no 1), les autres, comme le no 2 de la même figure, sont plus ou moins partiels. Il est intéressant de souligner le choix apporté à la sélection du support à travers ces deux derniers exemples. L’artisan a délibérément trié des galets de forme semi‑sphérique, la face la plus plane ayant servi de plan de frappe naturel sans préparation préalable. Le volume initial du support d’origine est aisément identifiable.

    67Les mêmes remarques sont applicables au groupe des chopping‑tools, dont peu répondent strictement à la définition usuelle (fig. 61, no 1). Le chopping‑tool de la fig. 63, de silhouette très massive, est à débitage alternant caractéristique. Des traces d’utilisation sont visibles sur le méplat distal qui paraît résulter d’une fracture antérieure.

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    FIG. 63 – La Borde. Chopping‑tool (quartz ou quartzite).

    68Nucléus, polyèdres
    A eux seuls, les nucléus représentent près de 60 % de l’ensemble des outils nucléiformes de la liste A. Tavoso (131 des 220 outils décomptés) (fig. 64). Les polyèdres viennent en seconde position (15,7 %) devançant largement les autres catégories telles que pics, bifaces, unifaces, hachereaux, choppers et chopping‑tools. Il y a parmi les polyèdres, des pièces tout à fait caractéristiques (fig. 53, no 1) ; d’autres parfois plus irrégulières. Leur module est à l’image des autres outils nucléiformes de La Borde plutôt réduit (fig. 51 et tabl. vii). Ces polyèdres sont en fait des nucléus à éclats et plans de frappe multidirectionnels. Il est cependant prématuré d’être catégorique sur leur fonction réelle car une réutilisation quelconque est toujours envisageable. Quelques marques d’utilisation liées à des tranchants ont été identifiées sur ces polyèdres.

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    FIG. 64 – La Borde. Quartz : outils nucléiformes. a – courbe cumulative ; b – histogramme.

    69Ce sont donc exactement les trois‑quarts des outils sur galet qui sont en fait des témoins résiduels de débitage et non des outils stricto sensu. A cette proportion, il convient d’ajouter les pièces incertaines déjà décrites et décomptées comme choppers ou chopping‑tools.

    70Unifaces, bifaces
    Parmi cette catégorie, seuls des unifaces ont été reconnus. Il s’agit de galets, d’un module variable, mais dominés par les petites tailles, dont une des faces présente une surface entièrement décortiquée, généralement à enlèvements centripètes, l’autre étant corticale (fig. 52, nos 3 et 4). Là encore, l’absence de vrais outils, de silhouette foliacée ou symétrique, volontairement régularisée (par un façonnage secondaire) nous conduit une nouvelle fois à assimiler ce genre de pièces plus à des nucléus qu’à de vrais galets aménagés. Il y a d’ailleurs toutes les formes de passage jusqu’aux petits nucléus discoïdes à éclats représentés sur la même figure (nos 1 et 2).

    71En résumé, on en revient donc à un décompte où seuls quelques choppers, chopping‑tools et polyèdres s.s. rivalisent avec une écrasante proportion de nucléus, dont le pourcentage donné est vraisemblablement encore en dessous de la réalité.

    72L’utilisation d’autres typologies comme celle de J. Collina‑Girard (tabl. xiv et fig. 65), conduit aux mêmes conclusions. Le groupe des épannelés, des discoïdes et des polyèdres se partage les pièces décrites supra comme nucléus.

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    FIG. 65 – La Borde. Quartz : histogramme des outils sur galet. C = choppers. CT = chopping‑tools. E = épannelés. B‑B’ = bifaces, bifaçoïdes. D = discoïdes. P = polyèdres.

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    TABL. XIV – La Borde. Quartz et matériaux divers : outillage sur galet, typologie.

    4.3.2.3 Indices typologiques et courbes cumulatives (fig. 66 et 67, tabl. xv)

    73En décompte réel, quatre groupes d’outils se partagent la quasi‑totalité de l’industrie sur quartz. Ce sont dans l’ordre décroissant : les encoches‑denticulés, puis à égalité le groupe des racloirs et choppers‑chopping‑tools, enfin les pièces à retouche partielle.

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    FIG. 66 – La Borde. Liste‑type : courbes cumulatives (décompte réel).

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    FIG. 67 – La Borde. Liste‑type : courbes cumulatives (décompte essentiel).

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    TABL. XV – La Borde. Quartz : indices typologiques.

    74Il faut souligner l’indigence de racloirs doubles et convergents, l’absence totale de vrais bifaces, de couteaux à dos et de grattoirs.

    75C’est donc un outillage monotone, d’apparence « archaïque », simple, peu standardisé, dominé par les outils à coches et denticulés. Les regroupements typologiques sont souvent difficiles et arbitraires généralement à la limite d’application de la méthode. Un nombre assez important de pièces peuvent être décrites comme atypiques4.

    4.4 Industrie sur silex

    4.4.1 Etude technique

    76Cette partie, volontairement allégée, se limite à quelques indications générales et aux indices techniques habituels (méthode Bordes), une étude détaillée en liaison avec les différents types de silex étant proposée par ailleurs (Turq, cf. chapitre 5).

    4.4.1.1 Supports (tabl. xvi et fig 48D)

    77Ce décompte, comme les suivants, est établi quelle que soit l’origine du silex, ce qui déforme passablement la signification de cet échantillon, par ailleurs pauvre. On notera la sous‑représentation des débris, esquilles, cassons < 2 cm. Aux raisons déjà évoquées, une conservation différentielle (désilicification) est quasi certaine.

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    TABL. XVI – La Borde. Silex : supports.

    4.4.1.2 Eclats

    78Module de longueur (fig. 49a et tabl. xvii)

    79Les 55 éclats mesurables sont aux trois‑quarts petits (3‑5 cm) ou très petits (< 3 cm). Les éclats Levallois sont de taille assez petite à moyenne (fig. 71, nos 1 à 3 et 6).

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    TABL. XVII – La Borde. Silex : module de longueur des éclats.

    80Module largeur/longueur (fig. 49b et tabl. xviii)
    Il n’y a que 4 éclats dont le rapport dans l’axe de débitage est > à 0,5, soit deux fois plus long que large. L’ILam (7,3) est à peine plus élevé que celui de l’industrie sur quartz et il n’y a aucune lame Levallois.

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    TABL. XVIII – La Borde. Silex : module I/L des éclats.

    81Talons (tabl. xix)
    La préparation du débitage, peu répandue, est médiocre avec des indices de facettage assez faibles : IF = 21,2 et Ifs = 9,6. Il n’y a pas de vrais talons clactoniens et les éclats Levallois identifiables sont généralement à talons dièdres ou facettés.

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    TABL. XIX – La Borde. Silex : talons.

    82Générations d’éclat
    (Cf. chapitre 5)

    83Débitage Levallois
    (Cf. étude descriptive et chapitre 5)

    4.4.1.3 Nucléus

    84Un nucléus Levallois, grossièrement ovalaire et de grandes dimensions (11,3 x 10 x 4,5 cm), tranche singulièrement sur le reste du matériel (fig. 68). Il est à préparation centripète, biface et à éclat préférentiel. Le débitage n’a pas été poursuivi après détachement de l’éclat principal. Celui‑ci est d’un bon module, assez allongé, de taille moyenne (8 cm), et de forme quadrangulaire. Il est de taille supérieure à tous les éclats récoltés lors de la fouille.

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    FIG. 68 – La Borde : industrie en silex. Nucléus Levallois.Les lettres MP renvoient aux déterminations lithologiques d’A. Turq (cf. chapitre 5).

    85Les autres nucléus en silex comprennent un petit nucléus Levallois cassé (fig. 69, no 1), un petit nucléus dont l’exploitation a été poussée au maximum (3,1 cm) et un nucléus sur fragment d’éclat, le dernier plan de frappe étant une fracture (fig. 69, no 2). Les autres types sont informes ou discoïdes atypiques. Ce débitage, poursuivi jusqu’à l’exhaustion, indique clairement une indigence en matériaux facilement accessibles (silex). La seule pièce imposante est un nucléus à éclat, plans de frappe orthogonaux sans réaménagement, les produits de débitage étant obtenus directement sur le négatif du précédent, sans préparation d’un nouveau plan de frappe.

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    FIG. 69 – La Borde : industrie en silex. 1 – nucléus Levallois cassé ; 2 – nucléus sur éclat.

    4.4.1.4 Indices techniques

    86Compte tenu de l’échantillon, nettement inférieur aux marges statistiques acceptables, les indices techniques n’ont qu’une valeur relative et ne devront pas servir de référence pour des études comparatives. La maîtrise d’un débitage Levallois typique est indiscutable, contrairement à d’autres séries quercynoises où la présence de quelques produits Levallois semble plutôt due à un débitage « accidentel » (certains niveaux de la grotte des Fieux, Lot).

    4.4.2 Etude typologique

    87Sur 101 artefacts en silex, il y a 43 outils en décompte réel et 35 en essentiel. Le taux de transformation (façonnage) est donc relativement élevé (plus d’une pièce sur trois) et indique une option pour la « rentabilité », bien que cette notion soit difficilement acceptable pour des groupes de nomades prédateurs. La part que représentent les cassons ou fragments transformés en outils (essentiellement des coches et denticulés) est loin d’être négligeable et indique un opportunisme évident (fig. 73, nos 7 et 8 et fig. 74, nos 1 à 3 et 5).

    4.4.2.1 Etude descriptive

    88Eclats Levallois
    N = 3. Les éclats Levallois sont trop peu nombreux pour que l’étude statistique soit pertinente. Le débitage centripète est attesté (fig. 71, nos 1 et 6). Plusieurs enlèvements participent au débitage Levallois (cf. chapitre 5).

    89Pointe pseudo‑Levallois
    N = 1. Il y a une petite pointe pseudo‑Levallois typique déjetée à gauche (fig. 71, no 4).

    90Racloirs simples latéraux
    N = 8. Deux des racloirs simples droits sont à retouche épaisse (fig. 72, no 1) ou oblique (no 2) mais le façonnage, légèrement denticulé, affecte la totalité du bord. Le troisième (no 3) est à retouche partielle. Mêmes observations pour les simples convexes (fig. 71, nos 7 et 8), l’un d’eux étant partiel sur pointe pseudo‑Levallois (fig. 71, no 5). Un gros éclat présente un tranchant concave irrégulièrement retouché (fig. 72, no 4). Le dernier est un petit fragment de silex violemment repris par une retouche marginale et alternante. L’un des racloirs convexes est associé à un grattoir (fig. 71, no 8).

    91Racloir déjeté
    N = 1. Un petit éclat dont une partie du bulbe a été emportée présente deux bords convergents façonnés par une retouche abrupte ou verticale scalariforme. Il s’agit de toute évidence d’un outil exploité jusqu’à la limite (fig. 72, no 6).

    92Burin
    N = 1. Un denticulé double et inverse, aux coches bien dégagées, possède une sorte de troncature épaisse à partir de laquelle deux coups de burin plan ont été portés. Comme le précédent, cet outil a été réaffûté et témoigne d’une utilisation maximale (fig. 73, no 1).

    93Encoches
    N = 4. Il y a 3 encoches retouchées (fig. 74, nos 2 et 4) et 1 coche clactonienne sur fragment épais. Ce dernier outil fait penser à une sorte de tranchet moustérien dont la partie distale serait constituée par la coche clactonienne (fig. 74, no 1). La retouche abrupte des bords est partielle. Deux des encoches retouchées sont sur fragments informes, comme le petit « tranchet à encoche » qui pourrait être un nucléus épuisé.

    94Denticulés
    N = 12. C’est la série la mieux représentée et la plus diversifiée. Les coches sont bien dégagées et plusieurs types peuvent être distingués : denticulé à grandes coches clactoniennes adjacentes et périphériques (fig. 73, no 3), denticulé à un bord retouché par petites coches clactoniennes adjacentes (no 4), denticulé double à deux bords retouchés (no 2), bec (fig. 74, no 5), denticulé abrupt sur support épais, etc. Un denticulé bilatéral est à dos aminci (fig. 74, no 7). Les outils non figurés sont tout aussi typiques mais très altérés ou désilicifiés.

    95Pointes de Tayac
    N = 3. Bien représentées sur un aussi faible effectif, les pointes de Tayac sont typiques (fig. 73) : vrais denticulés convergents, sur support épais, à coches clactoniennes (nos 6 et 7) ou alternes sur fragment informe (no 8). Ce dernier outil rappelle le « tranchet moustérien » par son support, sa matière première et son degré d’exhaustion.

    96Triangle à encoche
    N = 1. Cet outil plutôt rare dans les décomptes existe à La Borde, tel qu’il a été défini dans la liste‑type (fig. 74, no 3).

    97Retouche partielle
    N = 5. Trois outils présentent un façonnage partiel volontaire : un éclat à retouche rasante disto‑latéral (fig. 71, no 2), un bel éclat à troncature (fig. 72, no 9) et un fragment non dessiné. Le bord de deux autres petits éclats est affecté par une retouche alterne ou alternante vraisemblablement due à des actions naturelles (fig. 72, no 5).

    98Divers
    N = 4. Il y a un fragment de racloir à retouche scalariforme, un fragment d’éclat qui associe un bord à retouche plate envahissante à une encoche retouchée (fig. 72, no 8), un racloir simple convexe opposé à deux coches clacloniennes (fig. 72, no 7) et une sorte de « bill‑hook » (fig. 74, no 6).

    4.4.2.2 Remontage

    99L’un des outils décompté comme denticulé remonte avec le racloir à retouche denticulée fig. 72, no 1. Cet exemple pédagogique (fig. 70) illustre le caractère parfois arbitraire des décomptes typologiques. Il s’agit de deux pièces réutilisées séparément après fracture de l’outil originel (remontage A. Turq), ce qui renforce nos analyses respectives concernant une utilisation maximum des silex importés à La Borde.

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    FIG. 70 – La Borde : industrie en silex. Remontage de deux outils.

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    FIG. 71 – La Borde idustrie en silex. 1, 3, 6 – éclats Levallois ; 2 – éclat à retouche partielle ; 4 – pointe pseudo‑Levallois ; 5, 7 – racloirs simples latéraux ; 8 – racloir + grattoir.

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    FIG. 72 – La Borde : industrie en silex. 1‑4 – racloirs simples latéraux ; 5 – retouche altrenante ; 6 – racloir déjeté ; 7‑8 – outils mixtes ; 9 – éclat à retouche partielle.

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    FIG. 73 – La Borde : industrie en silex. 1 – burin + denticulé ; 2‑5 – denticulés ; 6‑8 – pointes de Tayac.

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    FIG. 74 – La Borde : industrie en silex. 1‑4 – encoches ; 5–bec; 6 – « bill‑hook » ; 7 – denticulé à dos aminci.

    4.4.2.3 Conclusion

    100Malheureusement, un effectif de 43 outils (35 en essentiel) n’est pas compatible avec une analyse approfondie. Les caractères généraux qui se dégagent de l’ensemble sont cependant suffisamment nets pour dresser un bilan typologique. Les outils du groupe IVél. (encoches + denticulés + pointes de Tayac + becs) sont les plus nombreux et bien caractérisés, représentant environ la moitié de la série recueillie. Quelques‑uns des racloirs sont à retouche denticulée et le passage avec le groupe précédent est progressif. Les autres catégories d’outils sont en proportion négligeable mais il faut retenir la présence de plusieurs pièces mixtes : racloir + grattoir, burin + denticulé, racloir + encoche, denticulé + amincissement. Il s’agit incontestablement d’un façonnage économisant au maximum les supports disponibles.

    101La similitude entre les deux principaux matériaux est également à noter, où dominent respectivement et dans les mêmes proportions les mêmes groupes d’outils (outillage lourd excepté).

    4.5 Industrie sur matériaux divers

    102Les matériaux complémentaires (0,18 %) comprennent le basalte (N = 1 ; 0,280 kg), une roche granitique (0,540 kg) et une roche métamorphique très altérée et difficile à identifier. Les supports d’origine sont des galets qu’on trouve dans les alluvions des différentes rivières qui descendent du Massif central : Dordogne, Lot, Célé, etc., ce dernier étant le plus proche de La Borde. Il s’agit d’outils sur galet décrits supra.

    103En dehors du quartzite classique et aisément identifiable par sa structure cristalline et une coloration vert‑foncé à brun (2 pièces), un certain nombre de pièces sont d’attribution pétrographique plus difficile car très voisine des « quartz » communs qui composent l’essentiel du matériel Ethique de La Borde. C’est le cas du chopper de la fig. 62 qui est en fait taillé dans un galet de quartzite clair. D’autres comme le chopping‑tool de la fig. 63 mériteraient un examen pétrograpliique spécialisé. Ces nuances n’ont qu’une relative importance car les lieux d’approvisionnement ont de grandes chances d’être les mêmes que pour le quartz et ses réactions mécaniques à la taille ne sont guère différentes de ce dernier (renseignements C. Servelle, DAP de Midi‑Pyrénées, Toulouse).

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    TABL. XX – La Borde. Silex : nucléus, typologie.

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    TABL. XXI – La Borde. Silex : module des nucléus.

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    TABL. XXII – La Borde. Silex : indices techniques.

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    TABL. XXIII – La Borde. Silex : liste‑type.

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    TABL. XXIV – La Borde. Total matériaux : liste‑type. Outils.

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    TABL. XXV – La Borde. Total matériaux : indices typologiques.

    Notes de bas de page

    1 Les figures de ce chapitre sont de l’auteur. Les conventions respectent les recommandations de M. Dauvois (1976). — Précis de dessin dynamique et structural des industries lithiques préhistoriques. P. Fanlac édit. Périgueux, 1976. 263 p.

    2 Depuis le décompte effectué au musée de Cabrerets (1984), certains « quartz » ont été isolés comme les choppers et chopping‑tools des fig. 62 et 63 qui sont en fait des quartzites à structure cristalline irrégulière, ce qui les rend difficilement distinguables des quartz communs.

    3 La nature des sédiments, très argileuse ainsi que l’induration (concrétionnement) ont souvent rendu ce tamisage impossible, limitant l’opération à une simple récupération de vestiges.

    4 Les difficultés du classement typologique sont dues aux raisons suivantes :
    – la liste‑type n’a pas été conçue pour les industries sur quartz dont le débitage et le façonnage, parfois délicats à déchiffrer, répondent à des lois mécaniques très différentes du silex ;
    – la notion de standardisation perd une grande partie de sa signification avec des matériaux comme le quartz pour lequel les schémas opératoires sont souvent opportunistes à l’issue de l’éclatement du galet‑nucléus ;
    – les différents facteurs liés aux connaissances et à l’expérimentation de chaque chercheur dépassent le seuil de tolérance habituel ; la variabilité statistique de plusieurs décomptes opérés par différentes personnes est vraisemblablement supérieure à celle constatée pour le silex.

    Auteur

    • Jacques Jaubert

      Conservateur du Patrimoine, Direction des Antiquités de Provence‑Alpes‑Côte‑d’Azuret UA 275 du CNRS, Laboratoire d’ethnologie préhistorique, Paris.

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    1 Les figures de ce chapitre sont de l’auteur. Les conventions respectent les recommandations de M. Dauvois (1976). — Précis de dessin dynamique et structural des industries lithiques préhistoriques. P. Fanlac édit. Périgueux, 1976. 263 p.

    2 Depuis le décompte effectué au musée de Cabrerets (1984), certains « quartz » ont été isolés comme les choppers et chopping‑tools des fig. 62 et 63 qui sont en fait des quartzites à structure cristalline irrégulière, ce qui les rend difficilement distinguables des quartz communs.

    3 La nature des sédiments, très argileuse ainsi que l’induration (concrétionnement) ont souvent rendu ce tamisage impossible, limitant l’opération à une simple récupération de vestiges.

    4 Les difficultés du classement typologique sont dues aux raisons suivantes :
    – la liste‑type n’a pas été conçue pour les industries sur quartz dont le débitage et le façonnage, parfois délicats à déchiffrer, répondent à des lois mécaniques très différentes du silex ;
    – la notion de standardisation perd une grande partie de sa signification avec des matériaux comme le quartz pour lequel les schémas opératoires sont souvent opportunistes à l’issue de l’éclatement du galet‑nucléus ;
    – les différents facteurs liés aux connaissances et à l’expérimentation de chaque chercheur dépassent le seuil de tolérance habituel ; la variabilité statistique de plusieurs décomptes opérés par différentes personnes est vraisemblablement supérieure à celle constatée pour le silex.

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    Ce livre est cité par

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    Jaubert, J. (1990). Chapitre 4. Les industries lithiques : étude conventionnelle. In Les chasseurs d’Aurochs de La Borde (1‑). Éditions de la Maison des sciences de l’homme. https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.36123
    Jaubert, Jacques. « Chapitre 4. Les industries lithiques : étude conventionnelle ». In Les chasseurs d’Aurochs de La Borde. Paris: Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1990. https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.36123.
    Jaubert, Jacques. « Chapitre 4. Les industries lithiques : étude conventionnelle ». Les chasseurs d’Aurochs de La Borde, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1990, https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.36123.

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    Jaubert, J., Lorblanchet, M., Laville, H., Slott-Moller, R., Turq, A., & Brugat, J.-P. (1990). Les chasseurs d’Aurochs de La Borde (1‑). Éditions de la Maison des sciences de l’homme. https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.36013
    Jaubert, Jacques, Michel Lorblanchet, Henri Laville, René Slott-Moller, Alain Turq, et Jean-Philip Brugat. Les chasseurs d’Aurochs de La Borde. Paris: Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1990. https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.36013.
    Jaubert, Jacques, et al. Les chasseurs d’Aurochs de La Borde. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1990, https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.36013.
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