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Les lampes de Montans (Tarn)

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Gabrielle Bergès

Première partie. Étude des lampes

1. Le site et le mobilier archéologique étudié

1. A description of the site and the archaeological material

Résumé

Le site archéologique de Montans, en pays tarnais, est reconnu comme l’un des plus grands centres gallo‑romains de production céramique. Sa renommée et celle de ses potiers sont bâties sur une industrie florissante : la fabrication de vaisselle en terre sigillée. Les diverses fouilles entreprises au xixe s. et reprises depuis les années 70 ont révélé l’emplacement des principaux fours et ateliers de potiers, ainsi qu’un certain nombre de productions parallèles à celle de la céramique sigillée. Les lampes à huile font partie de ce type de productions peu connues. Actuellement 29 lieux de découverte, répartis en divers points du site, ont livré un ensemble de 908 lampes plus ou moins bien conservées. Beaucoup ont été recueillies hors de tout contexte stratigraphique mais la grande majorité (779 lampes) proviennent de niveaux archéologiques datés, qui couvrent le ier s. de n. è. et la majeure partie du second (15‑175).

Texte intégral

1.1. Le site archéologique de Montans

1Petit village du département du Tarn, Montans se situe à 5 km au sud de la ville de Gaillac, sur la rive gauche du Tarn (fig. 1). Cette agglomération se dresse sur le sommet d’un éperon barré sur trois côtés par le Tarn et le ruisseau du Rieutort.

Fig. 1 – Localisation géographique du site de Montans.

2Dans un rayon de 5 km autour de Montans, les formations géologiques rencontrées sont de deux types (Raynier 1953). Les molasses dites de l’Agenais soulignent le réseau hydrographique. Ce sont ces formations qui ont fourni aux potiers montanais leur matière première, c’est‑à‑dire l’argile. Un vaste cirque d’exploitation de cette roche est encore visible aujourd’hui de part et d’autre du ruisseau Rieutort. Au‑dessus de cet ensemble sédimentaire molassique affleurent des alluvions récentes d’une épaisseur comprise entre 20 et 40 m.

3La position défensive du site de Montans a favorisé l’implantation de nombreuses populations depuis l’âge du Fer (700 av. J.‑C.) (Labrousse 1975 : 59, 61, 62). De cette époque date une production céramique indigène artisanale, dont témoigne une poterie noire et grossière, découverte en divers points du village tarnais. Les périodes gauloise et surtout gallo‑romaine qui se sont succédé ont fait le renom de Montans en tant que centre de production. Dès le ier s. av. J.‑C., la production céramique est bien structurée et prospère. Cette période est marquée par la fabrication de céramiques caractéristiques de La Tène III et par des imitations régionales de céramique campanienne B. A cet artisanat indigène s’est substituée une production gallo‑romaine. Au ier s. de n. è., se développe à Montans une véritable industrie de la céramique, largement inspirée de celle qui dominait en Italie. Montans fut alors un des plus importants centres producteurs de céramique de la Gaule, réputé pour la fabrication de vases en terre sigillée. Ses ateliers étaient implantés sur l’oppidum gaulois préexistant. Leur superficie est estimée actuellement à une vingtaine d’hectares dont les deux tiers sont occupés par le village (Martin 1986a : 1‑2).

4Nous devons leur découverte à un érudit local, Elie Rossignol, qui entreprit les premières fouilles sur le site de Montans entre 1855 et 1859. D’autres recherches furent effectuées à la même époque, entre 1882 et 1886, au centre du village, par Félix Lacroix, conducteur de travaux des Ponts et Chaussées. Par la suite, quelques campagnes de prospection ont été réalisées, en 1962 par F. Meunier et J. Lautier et en 1967 par M. Labrousse. A la fin de l’année 1971, une autorisation officielle de fouille a permis l’exploration méthodique du site par les chercheurs bénévoles du CERAM (Centre d’études et de recherches archéologiques de Montans) qui ont mené douze campagnes archéologiques de 1972 à 1976 et de 1978 à 1984.

5D’après les travaux effectués par Th. Martin (Martin 1986a : 4, 5 ; Martin 1986b : 7, 8, 10, 11), le centre de production de Montans a fonctionné dès les premières années du ier s. ap. J.‑C. Cependant, ce n’est qu’aux alentours de 10 qu’a débuté sur ce centre la fabrication de céramiques sigillées au moyen de fours perfectionnés (cuisson de type oxydant/oxydant ou mode C). Encore artisanale, la production montanaise ne prend un caractère industriel qu’à partir du règne de Tibère et atteint sa phase de plénitude entre 40 et 70. Son déclin s’annonce dès l’époque des Flaviens et on s’achemine aux alentours de 170/180 vers l’arrêt de la production de produits sigillés. L’extinction des fours et la fermeture des ateliers, concurrencés par d’autres, interviennent vers 280/300 ap. J.‑C.

6Si la célébrité du site tarnais est essentiellement due à son mobilier en céramique sigillée, il est important de signaler l’existence de productions parallèles moins connues (Martin 1986a : 6) : amphores, dolia, céramiques communes, céramiques à parois fines, vases à engobe blanc, figurines, antéfixes, lampes à huile. C’est l’étude de cette dernière production qui est abordée ici.

1.2. Les lampes à huile montanaises

1.2.1. Généralités

7Les lampes à huile, que nous présentons, sont des « luminaires portatifs » en terre cuite (Cagnat, Chapot 1920 : 469). Découvertes à Montans, elles témoignent de la production, dans le sud‑ouest de la Gaule, d’un appareil d’éclairage typique du monde méditerranéen antique.

8Ces lampes se composent de deux parties : le réservoir et le couvercle (fig. 2). Le réservoir qui contient l’huile porte à l’avant un bec et à l’arrière une anse (facultative). Le couvercle est percé d’orifices permettant le fonctionnement de la lampe : le trou de remplissage pour l’introduction du combustible, l’orifice de la mèche pour l’éclairage et le trou d’évent au rôle mal défini. Il s’agirait d’un simple trou d’aération ou d’un orifice permettant, à l’aide d’un instrument, de repousser la mèche vers le bec, afin d’agrandir la flamme (Cagnat, Chapot 1920 : 170). Ce trou n’apparaît pas toujours sur les lampes de Montans. Au centre du couvercle, le médaillon est dans la plupart des cas orné. Plusieurs lampes portent des marques ou des signatures. Ces différents éléments ont été recensés et classés dans deux catalogues distincts.

Fig. 2 – Les différentes parties d’une lampe, –a. Anse. –b. Bandeau, –c. Sillons, –d. Médaillon orné. –e. Trou de remplissage. –f. Trou d’évent –g. Trou de la mèche. –h. Signature sous le pied. –i. Partie arrière de la lampe portant l’anse. –j. Fond (pied) et flancs du réservoir, –k. Bec.

9Un engobe (enduit superficiel de nature céramique [barbotine], déposé sur la terre cuite après séchage), en plus ou moins bon état, recouvre les lampes. Sa couleur, souvent peu uniforme, varie d’une lampe à l’autre. L’engobage se faisait par trempage manuel dans la barbotine. De ce fait, on observe des traînées sur les parois internes du couvercle et du réservoir et des traces de doigts sur l’objet enduit par l’artisan. Nous ne disons rien sur les différentes teintes que présente cet engobe et sur l’aspect de la pâte. Ces points seront abordés ultérieurement dans l’étude de la fabrication des lampes.

10Sur 908 éléments étudiés, signalons que seulement 90 pièces sont intactes ou à demi intactes (y compris les lampes recollées). Les dimensions moyennes des lampes (longueur, largeur, hauteur) (cf. annexe 5) ont été évaluées d’après les dimensions moyennes des différents types (cf. annexes 6‑15).

11L = 9,0 cm
l = 5,8 cm
h = 2,5 cm
h’ = 3,9 cm

1.2.2. Historique des découvertes de lampes

12La découverte de lampes en terre cuite sur le site de Montans remonte aux fouilles d’Elie Rossignol qui dessina une partie de ses trouvailles dans son Album céramique (Rossignol 1906 : 23 lampes sont dessinées pl. XIX, nos 1‑4 ; pl. XX, nos 1‑5 ; pl. XXI, nos 1‑4 ; pl. XXII, nos 1‑4 ; pl. XXIII, nos 1‑6). F. Lacroix, lors de ses investigations dans le village, eut aussi l’occasion de recueillir des lampes. Les découvertes respectives de ces deux chercheurs sont aujourd’hui conservées aux musées Saint‑Raymond à Toulouse et Toulouse‑Lautrec à Albi. Elles ont fait l’objet d’une étude par M. Labrousse qui présente, pour ces deux collections réunies, un catalogue de 52 lampes (Labrousse 1962).

13Par la suite, au cours des diverses fouilles entreprises sur le site, d’autres lampes à huile ont été fréquemment recueillies. Si les pièces les plus intéressantes figurent dans les rapports de fouille, pour beaucoup d’entre elles, il est impossible défaire référence à une quelconque publication (ces lampes ou éléments de lampes sont signalés comme « inédits » dans la présentation des différents lieux de découverte).

  • 1 Nous avons cependant éliminé de notre étude une lampe inventoriée par M. Labrousse : cat. 50 . Cett (...)

14L’ensemble des 908 lampes que nous présentons comprend d’une part les lampes issues des fouilles anciennes, étudiées par M. Labrousse1 et d’autre part celles issues de fouilles plus récentes de 1972, 1973, 1974, 1975, 1978, 1979, 1980, 1981, 1984. Notons que l’essentiel des éléments auxquels il est fait référence dans ce travail a été à notre disposition. Néanmoins, pour ce qui est des lampes issues des lieux de découverte III, IV, XIII, XV et XVI, nos observations sont uniquement tirées des rapports de fouille.

1.3. Les lieux de découverte

15Les lieux de découverte sont dispersés en divers points sur le site de Montans (fig. 3) et sont de deux types. En effet, si la plupart des lampes proviennent de niveaux archéologiques datés, d’autres ont été recueillies hors de leur contexte stratigraphique et ne sont accompagnées d’aucune donnée chronologique. C’est pourquoi nous divisons cette étude en deux parties, en nous référant, pour la description de chaque lieu de découverte, à la publication ou au rapport de fouille dont il a fait l’objet.

Fig. 3 – Montans, plan cadastral (section A, 1979) : localisation des lieux de découverte.

1.3.1. Les lieux de découverte datés (à XIX)

16Nous les présentons dans un ordre allant du plus ancien au plus récent pour faciliter par la suite l’étude chronologique des lampes. Une rapide description évoque pour chacun sa localisation sur le site, sa caractérisation ainsi que la nature du mobilier archéologique qui a permis de le dater. Nous présentons les différents types de lampes qu’ils ont respectivement fournis en nous référant à la typologie de J. Deneauve pour les lampes romaines de Carthage (Deneauve 1969 : 79‑226). Très claire et facilement consultable, cette classification de douze types et trente‑cinq sous‑types répertorie onze des douze variétés de lampes relevées à Montans, soit les formes suivantes : II, IVA, IVC, VA, VB, VD, VE, VG, VIIA, VIID, IXA (la douzième variété de lampe est une forme rare, elle est mentionnée tout au long du texte comme « Hapax »). Nous donnons pour chaque catégorie le nombre d’exemplaires recueillis et leurs références aux catalogues des lampes. Enfin, afin d’alléger les notices, nous abrégeons « lieux de découverte » par « L.D. » et « Deneauve » par « Den. »

L.D.I

17Toutes les informations concernant ce lieu de découverte ont été fournies par H. Ruffat.

Localisation

18Quartier Labouygue, parcelle 1479 du plan cadastral.

Caractérisation

19Niveau tibérien précoce, découvert lors des fouilles de sauvetage effectuées en 1984 dans le secteur nord‑ouest d’un lotissement.

Eléments de datation

20Les estampilles du potier PACONIVS, qui travaillait à Montans à l’époque de Tibère, permettent de dater ce premier lieu de découverte.

Lampe présente

211 pièce (inédite).
Den. type II (cat. 1).

L.D. II

Localisation

22Partie est du village, parcelles 962 et 970 du plan cadastral (propriété de M. Miquel).

Caractérisation

23Niveau tibérien (couche 10 de la stratigraphie, zone II de la fouille) découvert en 1975 lors d’un sondage stratigraphique (Martin 1977a : 51, 53 et fig. 2, 3).

Matériel de datation (Martin 1977a : 56, fig. 5)

Céramique
  • 2 Il s’agit essentiellement de céramique sigillée gallo-romaine produite à Montans. Cette précision s (...)

24– Céramique arétine de Montans : type Dragendorff‑Watzinger Ic.
– Céramique sigillée gallo‑romaine2.
Formes lisses : Hermet 2/12 C, Drag. 17 A et B, Drag. 19, Drag. 24/25, Drag. 33, Hait. 7.a.
Formes ornées : Drag. 29 A, Drag. 11, lagènes.
Estampille : IVNIVS.
– Amphores : fragments de type Dressel 20.

Lampe présente

251 pièce (Martin 1977a : 53).
Den. type II (cat. 3).

L.D. III

Localisation

26Quartier du Rougé, parcelle 918 du plan cadastral.

Caractérisation

27Niveau tibérien (couche 4 de la stratigraphie) découvert en 1980 lors du sondage de reconnaissance n° 1. Ce niveau est daté par son mobilier des années 15‑30 ap. J.‑C. (Martin 1980 : 1‑4 ; fig. 3 : coupe secteur 2).

Matériel de datation (Martin 1980 : 4‑7, fig. 5‑7)

Monnaies

28– Un as et un demi‑as de Nîmes (Tibère).
– Un dupondius et un semis (?) de Tibère à l’autel de Lyon.

Céramique

29– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Hermet 2/12 C, Drag. 19, Drag. 15/17, Drag 24/ 25, Ritt. 5.
Formes ornées : Drag. 11, Drag. 29 A, lagènes.
Estampilles : .A : P/D III, L. AVRELIOS, CELER, CONTOVCA, FELIX, NICIA.
– Gobelet à parois fines : Mayet, type XXXVII.
– Vase à engobe blanc : variante d’olpé de forme Montans 16.
– Amphores : fragments de type Dressel 20 et 30.

Lampes présentes

3011 pièces (Martin 1980 : 5, fig. 5).
Den. type II = 1 (cat. 4).
Forme incertaine : Den. type IV ou V = 1 (cat. 461).
Fragments de décors = 3 (cat. 660, 665, 673).
Fragments atypiques = 6 (cat. 703‑708).

L.D. IV

Localisation

31Quartier du Rougé, è la limite des parcelles 910 et 891 du plan cadastral.

Caractérisation

32Niveau claudien (couche 6 de la stratigraphie) découvert en 1980 lors du sondage de reconnaissance no 2. Il correspond à une aire de travail près d’un four ou d’un atelier de potier et est contemporain des années 40‑50 ap. J ‑C. (Martin 1980:10,17 et fig. 10 : coupe AA’, BB’, CC).

Matériel de datation (Martin 1980 : 17‑20 et fig. 17‑20)

Verre

33Fragments de vases en verre moulé. L’un d’eux se rapproche des formes Isings 3.

Céramique

34– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag. 15/17, Drag. 16, Drag. 18, Drag. 27, Drag. 24/25.
Formes ornées : Drag. 29 B.
Estampilles : CORNVT, CVNAS, FELIX .
– Vases à engobe blanc : Montans, forme 1 ; bol de type « Roanne », Périchonforme 16.

Lampes présentes

354 pièces (Martin 1980 : 17, fig. 17).
Den. type VA = 1 (cat. 107).
Fragments atypiques = 3 (cat. 709‑711).

LD. V

Localisation

36Quartier Labouygue, parcelle 1028 du plan cadastral (propriété de M. Flottes).

Caractérisation

37Niveau claudien (couche 2a de la stratigraphie) d’un fossé dépotoir découvert en 1973 lors d’un sondage de reconnaissance (Martin 1973a : 14,17).

Matériel de datation (Martin 1973a : 17‑18)

Céramique

38– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag.16, Drag. 15/17, Drag. 18, Drag. 24/25, Drag. 27, Ritt. 8.
Formes ornées : Drag. 29, Drag. 30.
Estampilles : acvs, acvtvs, aqvtvs, arvern, avf(ave?), bollvs, ivcvndvs, ingenvs, lvcivs, martivs, primvs, privatvs, repentinvs, sacvrvs, salvetvs, sca, sextvs, solvtvs, valerivs, vertovgvs.
– Gobelets à parois minces, de type Hermet 9.

Lampes présentes

396 pièces (Martin 1973a : 18).
Den. type IVA = 1 (cat. 15).
Den. type IVA ou IVC = 1 (cat. 29).
Den. type VA = 2 (cat. 55, 89).
Formes incertaines, Den. type IV ou V = 2 (cat. 450, 500).

L.D. VI

Localisation

40Partie est du village, parcelle 970 du plan cadastral (propriété de M. Miquel).

Caractérisation

41Dépotoir claudien, fouillé en 1978‑1979 et daté par son mobilier des années 40‑55/60 ap. J.‑C. (Martin 1978 : 1‑5, fig. 3 : coupe W W’)

Matériel de datation (Martin 1978:6‑13 et fig. 4‑12 ; Martin 1979 : 3‑9)

Verre

42Fragments de verre, formes Isings 3, 12, 8 ou 9.

Céramique

43– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Ritt. 8, 9, 12, Drag. 24/25, 27, 33, 16, 18, 15/17.
Formes ornées : Drag. 29 B, 30, Déch. 6, 7, lagènes.
Estampilles : acastvs, albanvs, aqvtvs, attilivs, ave, bollvs, cacvs, canpa, capito, celer, clemens, cociro, cotvtvs, diogenvs, donicatvs, famivs, flavvs, genialis, hanpivs, ingenvs, ivcvndvs, macar, micio, qvartvs, repentinvs, rvfinvs, sabinivs, salve, scavrvs, scevs, sedatvs, sextio, tertivs, vercvndvs, vertovgvs.
– Gobelets à parois fines, de type Hermet 9.
– Vases à engobe blanc : Montans, formes 4, 16 B, 24.
– Amphores (italique et espagnoles) : fragments de types Dressel 1,2‑4, 20.

Lampes présentes

4462 pièces (Martin 1978 : 6‑7, fig. 4; Martin 1979 : 3‑4, fig. 4).
Den. type IVA = 2 (cat. 18, 19).
Den. type IVA ou IVC = 1 (cat. 40).
Den. type VA = 6 (cat. 78, 104, 105, 115‑117).
Den. type IV ou V = 26 (cat. 432, 436, 451, 456‑458, 463, 464, 501‑512, 536‑541).
Den. type V ou VII = 6 (cat. 553, 567‑569, 571,630).
Eléments de décors = 5 (cat. 656, 666, 667, 668, 674).
Fragments atypiques = 16 (cat. 712‑727).

L.D. VII

Localisation

45Partie est du village parcelle 962 du plan cadastral (propriété de M. Miquel).

Caractérisation

46Il s’agit de l’étude, en 1978, du remplissage d’un drain, creusé sous Claude et comblé au cours des années 40‑60 ap. J.‑C. (Martin 1978 : 13‑14, fig. 16).

Matériel de datation (Martin 1978 :15‑19, fig. 17‑20)

Verre

47Fragments de verre, formes Isings 3, 8, 51 a, 67 a.

Céramique

48– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag. 4,16,15/17,18, 22,24/25,27, Ritt. 8, 9,12.
Formes ornées : Drag. 29 B, 30, Déch. 67.
Estampilles : acvtvs, albanvs, albvs, andoca, aqvtvs, ave, bollvs, cacvs, cadvrcvs, canpa, celer, cosivs, donicatvs, esvatervs, famivs, felix, hanpivs, ingenvs, ivcvndvs, ivllvs, lvcivs, macar, modestvs, nomvs, paternvs, pavlvs, pollvs, primvlvs, primvs, qvintvs, repentinvs, rvfinvs, sabinvs, salve, secvndvs, secvndvs‑valerivs, severvs, sextio, solvtvs, svrdinvs, tetio, valerivs, verecvndvs, vertovgvs, vicarvs, vlatvs.
– Vases à parois fines, de forme Hermet 9.
– Vases à engobe blanc : Montans, formes 1,4, 8, 12, 15, 24.
– Amphores : fragments de type Dressel 20.

Lampes présentes

49166 pièces (Martin 1978 : 15‑16, fig. 17).
Den. type IVA = 2 (cat. 17, 20).
Den. type IVA ou IVC = 5 (cat. 28, 34, 35, 36, 38).
Den. type VA = 11 (cat. 70, 71,88,95‑97, 110‑114).
Den. type VB = 1 (cat. 126).
Den. type VIIA = 1 (cat. 218).
Den. type VIID = 8 (cat. 389‑396).
Den. type IV ou V = 42 (cat. 437, 438, 454, 455, 459, 465, 468, 469, 474, 513‑535, 542‑551).
Den. type V ou VII = 18 (cat. 612‑625, 645‑648).
Eléments de décors = 11 (cat. 650,651,654, 655, 658, 659, 664, 669, 670, 671, 675).
Fragments atypiques = 67 (cat. 728‑794).

L.D. VIII

Localisation

50Entrée nord du village, parcelle 840 du plan cadastral (Martin 1973a : 4).

Caractérisation

51Niveau claudien (couche 3 de la stratigraphie) d’une fosse dépotoir fouillée en 1973. Ce niveau est daté des années 45‑55 ap. J.‑C. La datation et la liste du mobilier découvert dans cette couche nous ont été fournies par Th. Martin.

Matériel de datation

Céramique

52– Moule de Kmorr 78 signé coio sous le décor.
– Estampilles : svrvs, cacvs, salve (sur vases lisses).

Lampes présentes

533 pièces.
Den. type VA = 2 (cat. 56, 57).
Den. type IV ou V = 1 (cat. 445).

L. D. IX

54Toutes les informations concernantes lieu de découverte ont été communiquées par Th. Martin.

Localisation

55Quartier du Rougé, parcelle 910 du plan cadastral.

Caractérisation

56Fossé, fouillé en 1974 et daté par son mobilier des années 45‑60 ap. J.‑C.

Eléments de datation

Céramique

57Estampilles : ave, bollvs, cam (vrvs ?), cracvs, cadvrcvs, condollvs, cosivs, firmanvs, primanvs, repentinvs, salve.

Lampes présentes

5829 pièces (inédites).
Den. type IVA ou IVC = 1 (cat. 27).
Den. type VA = 6 (cat. 47, 64, 76, 81,82, 83).
Den. type VD = 1 (cat. 136).
Den. type VE = 1 (cat. 170).
Den. type VG = 1 (cat. 171).
Den. type VIIA = 2 (cat. 217, 301).
Den. type IXA = 1 (cat. 426).
Den. type IV ou V = 6 (cat. 442, 453, 460, 467, 492, 493).
Den. type V ou VII = 5 (cat. 570, 626, 627, 637, 638).
Eléments de décors = 2 (cat. 652, 653).
Fragments atypiques = 3 (cat. 795‑797).

L.D. X

Localisation

59Au centre du village, parcelle 825 du plan cadastral.

Caractérisation

60Dépotoir, fouillé en 1973‑74, daté par son mobilier des années 50‑70/75 ap. J.‑C. (Martin 1977b : 51,52).

Matériel de datation (Martin 1977b ; 52)

Céramique

61– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag. 16, 15/17, 18, 27.
Formes ornées : Drag. 29 B, 30, 37, Déch. 57, 67, lagènes.
Estampilles ; IVLLI, SOLVTVS.
– Vases à parois fines, de forme Hermet 9.
– Vases à engobe blanc : Montans, formes 4, 6, 8 A, 8 B, 8 C, 9, 10, 12, 15, 16, 17, 20, 21,22, 24.

Lampes présentes

6255 pièces (Martin 1977b : 51).
Den. type IVC = 2 (cat. 22, 23).
Den. type IVA ou IVC = 5 (cat. 26, 30, 31,32, 39).
Den. type VA = 19 (cat. 44‑46, 52, 53, 58, 59, 62, 73‑75, 77, 79, 80, 85,92, 93, 118, 119).
Den. type VD = 1 (cat. 157).
Den. type IV ou V = 23 (cat. 430, 431,433‑435, 462, 470, 471, 475‑480, 485‑491, 496, 497).
Den. type V ou VII = 4 (cat. 556, 566, 628, 629).
Elément de décor = 1 (cat. 649).
Un « mouton » de lampes.

L.D. XI

63Toutes les informations sur ce lieu de découverte ont été fournies par Th. Martin, ainsi que la liste du mobilier.

Localisation

64Quartier du Rougé, parcelle 892 du plan cadastral (propriété de M. Faletto).

Caractérisation

65Il s’agit de l’étude du remplissage du four circulaire no 2, fouillé en 1981 et dont le comblement est daté des années 60‑70 ap. J.‑C.

Eléments de datation

Céramique

66Estampilles du potier montanais LOGIRNVS.

Lampes présentes

6726 pièces (inédites).
Den. type IVA = 1 (cat. 16).
Den. type VA = 11 (cat. 54, 60, 65, 67, 84, 120‑125).
Den. type VIIA = 1 (cat. 283).
Den. type IV ou V = 2 (cat. 443, 473).
Den. type V ou VII = 5 (cat. 554, 555, 575, 576, 632).
Elément de décor = 1 (cat. 663).
Fragments atypiques = 5 (cat. 798‑802).

L.D. XII

Localisation

68Partie ouest du village, parcelle 765 du plan cadastral (propriété de M. Rey).

Caractérisation

69Niveau flavien (couche 3 de la stratigraphie) mis au jour lors d’un sondage stratigraphique effectué en 1972 sur la bordure sud du retranchement médiéval du village de Montans. Cette couche est datée par son mobilier des deux dernières décennies du ier s. ap. J.‑C. (époque de Domitien) (Martin 1974 :124, 130, 135 et fig. 3 : coupe).

Matériel de datation (Martin 1974 : 135, fig. 1 et 5)

Céramique

70– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag. 46, Curie 15.
Formes ornées : Drag. 37.
Estampilles : felicio, florvs.

Lampes présentes

7157 pièces (Martin 1974 :135‑139, fig. 6 et 7).
Den. type VA =1 (cat. 50).
Den. type VD = 6 (cat. 127, 129, 141, 151, 153, 156).
Den. type VIIA = 26 (cat. 174‑176, 178, 179, 182, 191, 234, 249‑ 252, 260‑262, 273‑276, 293, 295, 306, 307, 333‑335).
Den. type VIID = 6 (cat. 402, 403, 412, 415‑417).
Den. type V ou VII = 7 (cat. 552, 557, 563‑565, 573, 574).
Fragments atypiques = 11 (cat. 692‑702).

L.D. XIII

Localisation

72Semblable au lieu de découverte IV.

Caractérisation

73Couche dépotoir (couche 4 de la stratigraphie) mise au jour lors du sondage stratigraphique no 2 effectué en 1980. Elle est datée par son mobilier de l’extrême fin du ier s. ap. J.‑C. : des années 90/100 (Martin 1980 : 21‑22 et fig. 10 : coupe AA’, BB’, CC).

Matériel de datation (Martin 1980 : 23‑29, fig. 27‑55)

Verre

74Fragments de verre de formes Morin‑Jean 109 et Isings 42,12, 83.

Céramique

75– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag. 35, 35/36, 33, 46, Curie 11, Stanfield 22A,
Hermet 29.
Formes ornées : Drag. 30, 37 (deux sont de La Graufesenque), Knorr 78.
Estampilles : ATTILVS I, L. S. CRESTVS, NOMVS.
– Vases à parois fines de formes Mayet XLIII et XLX.
– Vases à engobe blanc : Montans, forme 24.
– Amphores : fragments de types Dressel 14 et 20.

Lampes présentes

7674 pièces (Martin 1980 : 24, fig. 28).
Den. type IVA ou IVC = 1 (cat. 42).
Den. type VA = 4 (cat. 48, 51, 69, 106).
Den. type VD = 1 (cat. 137).
Den. type IXA = 1 (cat. 427).
« Hapax » = 1 (cat. 429).
Den. type IV ou V = 2 (cat. 439, 440).
Den. type V ou VII = 1 (cat. 562).
Eléments de décor = 1 (cat. 662).
Fragments atypiques = 62 (cat. 690, 691,803‑862).

L.D. XIV

Localisation

77Partie est du village, à la limite des parcelles 962 et 970 du plan cadastral (propriété de M. Miquel).

Caractérisation

78Il s’agit d’un des trois fours découverts en 1975 en bordure du ravin du Rieutort. Ce four F.1, utilisé au cours de la deuxième moitié du ier s. ap. J.‑C., a servi de dépotoir et fut alors comblé vers les années 90/110 (Martin 1977a : 51,57, 60, 61 et fig. 7 : coupe E‑F). Le mobilier découvert dans les niveaux II et IV est caractéristique de cette période.

Matériel de datation (Martin 1977a : 61, fig. 8)

Céramique

79– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Drag. 35/36, 44, 46, Curie 15, Stanfield 22A. Formes ornées : Drag. 37, 29/37, lagènes.

Lampes présentes

80273 pièces (Martin 1977a : 62 et pl. II).
Den. type IVA ou IVC = 1 (cat. 37).
Den. type VA = 4 (cat. 66, 94, 108,109).
Den. type VD= 17 (cat. 134, 142,143,150,154,155,159‑169).
Den. type VIIA = 137 (cat. 183‑187,193,196‑201,206‑216,220, 221, 223‑227, 231‑233, 239‑244, 247, 253‑256, 266‑270, 278, 284‑288, 290‑292, 294, 304, 308‑322, 324‑332, 336‑388).
Den. type VIID = 14 (cat. 398‑401,404‑411,413, 414).
Den. type IXA = 2 (cat. 424, 425).
Den. type V ou VII = 48 (cat. 559‑561,572, 577‑589, 591‑611, 633‑636, 639‑644).
Eléments de décors = 3 (cat. 657, 676, 677).
Fragments atypiques = 47 (cat. 681‑689, 863‑900).

L.D. XV

Localisation

81Identique au lieu de découverte VI.

Caractérisation

82Il s’agit d’une fosse (F.1), creusée dans le dépotoir claudien et qui correspond à un trou de poteau fait durant le second quart du iie s. de n. è. Les terres de remplissage de cette fosse ont fourni un mobilier caractéristique de cette époque (Martin 1979: 2,9 et fig. 2).

Matériel de datation (Martin 1979 : 10, fig. 28‑29)

Céramique

83– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Curie 15, Drag. 44, 46.
Formes ornées : Drag. 37.
Estampilles : flavinvs, malcio.

Lampes présentes

843 pièces (Martin 1979 : 9‑10 et fig. 28‑29).
Den. type VIIA (cat. 263, 271,323).

LD. XVI

Localisation

85Identique aux lieux de découverte VI et XV.

Caractérisation

86Fosse (F.2), creusée dans le dépotoir claudien. Comme la fosse F.1, elle correspond à un trou de poteau creusé durant le deuxième quart du iie s. ap. J.‑C. (Martin 1979 : 10, fig. 3).

Matériel de datation (Martin 1979 : 11, fig. 30, 31)

Céramique

87– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Curie 15, Drag. 44, 46, 35.
Formes ornées : Drag. 37.
Estampilles : l. eppivs.

Lampes présentes

883 pièces (Martin 1979 : 10, fig. 31).
Den. type VIIA (cat. 173, 235, 259).

L.D. XVII

Localisation

89Identique au lieu de découverte XIV.

Caractérisation

90Fosse à terre (couche 5 de la stratigraphie) mise au jour lors du sondage de reconnaissance effectué en 1975 sur la propriété de M. Miquel. Son aménagement sur les ruines d’un four (F.2) est placé aux alentours des années 140‑150 ap. J ‑C. Dans tous les cas, son mobilier est postérieur à 135 ap. J.‑C., date d’émission de la monnaie d’Hadrien recueillie dans cette fosse (Martin 1977a : 64, 66, fig.4 : coupe C‑D).

Matériel de datation (Martin 1977a : 64, 66, fig. 9)

Monnaie

91Un as d’Hadrien, très usé et dont M. Labrousse détermine la frappe en 135 ap. J.‑C., pour les Vicennalia de cet empereur.

Céramique

92– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Curie 15, Drag. 46, 44, 35, Stanfield 22 A.
Formes ornées : Drag. 37.
Estampilles : EPPIVS.

Lampes présentes

933 pièces (Martin 1977a : 66).
Den. type VI IA = 2 (cat. 204, 219).
Den. type IXA = 1 (cat. 420).

L.D. XVIII

Localisation

94Identique aux lieux de découverte XIV et XVII.

Caractérisation

95Dépotoir du potier EPPIVS (couche 4 de la stratigraphie) aménagé dans la dépression formée par la fosse à terre abandonnée après 140‑150. Ce dépotoir, qui n’est encore rattaché à aucun des trois fours dégagés en 1975, est daté du milieu du iie s. ap. J.‑C. (Martin 1977a: 66, 68).

Matériel de datation (Martin 1977a : 66)

Céramique

96– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Curie 15, Hermet 21, Drag. 46, 44, 34.
Formes ornées : Drag. 37.
Estampilles : eppivs.

Lampe présente

971 pièce (inédite).
Den. type VIIA (cat. 205).

L.D. XIX

Localisation

98Identique aux lieux de découverte XIV, XVII, XVIII.

Caractérisation

99Dépotoir (couche 3 de la stratigraphie) mis au jour lors du sondage de reconnaissance effectué en 1975 sur la propriété de M. Miquel. Sa formation est datée de la deuxième moitié du iie s. de n. è., vers les années 150‑175. Ce dépotoir est contemporain d’un four (F.3) (Martin 1977a : 68, 70, 73 et fig. 4 : coupe C‑B).

Matériel de datation (Martin 1977a : 68, fig.10‑11)

Céramique

100– Céramique sigillée gallo‑romaine.
Formes lisses : Curie 15, Drag. 46, 44 (le vernis de plusieurs d’entre elles rappelle celui des productions rhodaniennes des iie et iiie s. de n. è.), 34, 36, Hermet 21.
Formes ornées : Drag. 37.
Estampilles ; c. corivs, cratm, eppivs, flavinvs.

Lampe présente

1011 pièce (Martin 1977a ; 70).
Den. type VI IA (cat. 222).

1.3.2. Les lieux de découverte non datés (XX à XXIX)

102Le matériel correspondant à ces lieux est constitué de lampes récupérées, lors de fouilles de sauvetage, sur des tas de déblais ou dans les bennes des pelles mécaniques, à l’emplacement de gisements menacés par les travaux modernes : construction de lotissements et pose du tout‑à‑l’égout dans le village en 1973... D’autres lampes proviennent de fouilles anciennes et ponctuelles. Il s’agit des collections d’E. Rossignol, de F. Lacroix et de M. Meunier.

L.D. XX

Localisation

103Semblable au lieu de découverte IX.

Caractérisation

104Fouille de sauvetage établie en 1974 au quartier du Rougé. Les lampes étudiées ont été découvertes hors stratigraphie au‑dessus d’un bâtiment (information orale de Th. Martin).

Lampes présentes

10533 pièces (inédites)
Den. type IVA ou IVC = 2 (cat. 33, 41).
Den. type VA = 6 (cat. 98‑103).
Den. type VG = 1 (cat. 172).
Den. type VIIA = 4 (cat. 248, 299, 302, 303).
Den. type IV ou V = 11 (cat. 441,466,472,481‑484,494,495,498, 499).
Den. type V ou VII = 1 (cat. 631).
Fragments atypiques = 8 (cat. 901‑908).

L.D. XXI

Localisation

106Partie est du village, parcelle 971 du plan cadastral.

Caractérisation

107Surveillance des travaux de voirie entrepris dans le village de Montans dès 1973. Une lampe a été récupérée sur un tas de déblais (information de Th. Martin).

Lampe présente

1081 pièce (inédite)
Den. type VIIA (cat. 202).

L.D. XXII

Localisation

109Inconnue

Caractérisation

110Identique au lieu de découverte XXI (information de Th. Martin).

Lampe présente

1111 pièce (inédite).
Den. type VA (cat. 43).

L.D. XXIII

Localisation

112Au centre du village de Montans, parcelle 759 du plan cadastral.

Caractérisation

113Identique aux lieux de découverte XXI et XXII (information de Th. Martin).

Lampes présentes

1145 pièces (inédites).
Den. type VA = 2 (cat. 90, 91).
Den. type IXA = 1 (cat. 419).
Eléments de décors = 2 (cat. 661,672).

L.D. XXIV

Localisation

115Semblable au lieu de découverte

Caractérisation

116Fouille de sauvetage réalisée en 1984, dans le secteur nord‑ouest d’un lotissement en construction. Les lampes étudiées ont été recueillies dans la benne d’une pelle mécanique (information de Th. Martin).

Lampes présentes

11735 pièces (inédites).
Den. type IVC = 3 (cat. 21, 24, 25).
Den. type VA = 3 (cat. 61,63, 72).
Den. type VD = 12 (cat. 130‑133, 138, 140, 144‑146, 148, 152, 158).
Den. type VIIA = 5 (cat. 257, 258, 277, 300, 305).
Den. type VIID = 1 (cat. 397).
Den. type IXA = 2 (cat. 418, 423).
« Hapax » = 1 (cat. 428).
Den. type IV ou V = 4 (cat. 444, 446, 447, 452).
Den. type V ou VII = 1 (cat. 590).
Fragments atypiques = 3 (cat. 678‑680).

L.D. XXV

Localisation

118Semblable aux lieux de découverte IX et XX.

Caractérisation

119Fouilles de M. Meunier au quartier du Rougé (information de Th. Martin).

Lampes présentes

1203 pièces (inédites).
Den. type VD = 2 (cat. 147, 149).
Den. type VIIA = 1 (cat. 298).

L.D. XXVI

Localisation

121Hypothétique, dans la partie est du village (actuelle parcelle 1002 ?).

Caractérisation

122Fouilles de F. Lacroix en 1882 dans un jardin du village de Montans (Labrousse 1962 : 13 et note 35 de l’auteur).

Lampes présentes

1238 pièces (Labrousse 1962 : cat. 1,2, 12, 15, 25, 32, 36, 40).
Den. type 11 = 1 (cat. 2).
Den. type IVA = 1 (cat. 14).
Den. type VD = 1 (cat. 135).
Den. type VIIA = 4 (cat. 190, 192, 245, 282).
Den. type V ou VII = 1 (cat. 558).

L.D. XXVII

Localisation

124Quartier de Balségure. Localisation imprécise.

Caractérisation

125Puits antique, vidé en 1859 par E. Rossignol (Labrousse 1962 : 13).

Lampes présentes

12616 pièces (Labrousse 1962 : cat. 19,21 ‑24,34,35,37‑39,41‑44, 51, 52).
Den. type VA = 1 (cat. 68).
Den. type VD = 1 (cat. 128).
Den. type VIIA = 12 (cat. 188,189,228,229, 246, 264,265,272, 279‑281,289).
Den. type IXA = 2 (cat. 421,422).

L.D. XXVIII

Localisation

127Quartier du Rougé. Localisation imprécise.

Caractérisation

128Puits antique, fouillé en 1861 par E. Rossignol (Labrousse 1962 : 13).

Lampes présentes

1293 pièces (Labrousse 1962 :13, 14, 16).
Den. type VA = 2 (cat. 86, 87).
Den. type IV ou V = 1 (cat. 448).

L.D. XXIX

Localisation

130Inconnue.

Caractérisation

131Ce dernier lieu de découverte concerne 24 lampes, recueillies par E. Rossignol lors de ses fouilles sur le site. Ces lampes proviendraient selon M. Labrousse des mêmes zones que les trois derniers lieux de découverte cités ; aucune précision supplémentaire n’est fournie (Labrousse 1962 :13).

Lampes présentes

13224 pièces (Labrousse 1962 ; cat. 3‑11,17,18,20, 26‑31,33,45‑ 49).
Den. type IVA = 9 (cat. 5‑13).
Den. type VA = 1 (cat. 49).
Den. type VD = 1 (cat. 139).
Den. type VI IA = 12 (cat. 177, 180, 181, 194, 195, 203, 230, 236‑ 238, 296, 297).
Den. type IV ou V = 1 (cat. 449).

1.4. Conclusion

133Les lampes présentées ont été recueillies lors de fouilles anciennes et ponctuelles, ou au cours de sondages stratigraphiques et de travaux de sauvetage récents. Hormis cinq cas (lieux de découverte XXII, XXVI, XXVII, XXVIII, XXIX), il a été possible de localiser sur le plan de Montans l’emplacement de chaque lieu de découverte (fig. 3). La plupart des pièces, issues de niveaux archéologiques datés, ont fréquemment été récupérées dans les terres de remplissage de fosses ou de fours d’ateliers désaffectés ayant servi de dépotoirs aux potiers. Les datations que nous proposons ont été établies en fonction du matériel découvert : céramiques, monnaies (peu fréquentes cependant), estampilles de potiers, et tout particulièrement en fonction du mobilier en céramique sigillée gallo‑romaine. Chronologiquement, les niveaux datés couvrent un peu plus d’un siècle et demi et s’étendent sur une période allant de 15 à 175 ap. J.‑C. Par ailleurs, chaque niveau couvre une plage de temps comprise entre 5 et 25 ans et qui, en moyenne, est proche de 15 ans. C’est par le biais de ces datations que nous proposons plus loin (chapitre 3) une chronologie des lampes montanaises.

Notes

1 Nous avons cependant éliminé de notre étude une lampe inventoriée par M. Labrousse : cat. 50 . Cette lampe à canal, signée FORTIS, présente une couleur de pâte rouge orange qui ne l’apparente pas à une production montanaise. Cette pièce a d’ailleurs été identifiée par M. Labrousse comme une importation italienne.

2 Il s’agit essentiellement de céramique sigillée gallo-romaine produite à Montans. Cette précision s’applique également aux lieux de découverte suivants : III à VIII, X, XII à XIX.

Table des illustrations

Légende Fig. 1 – Localisation géographique du site de Montans.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/34893/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 63k
Légende Fig. 2 – Les différentes parties d’une lampe, –a. Anse. –b. Bandeau, –c. Sillons, –d. Médaillon orné. –e. Trou de remplissage. –f. Trou d’évent –g. Trou de la mèche. –h. Signature sous le pied. –i. Partie arrière de la lampe portant l’anse. –j. Fond (pied) et flancs du réservoir, –k. Bec.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/34893/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 64k
Légende Fig. 3 – Montans, plan cadastral (section A, 1979) : localisation des lieux de découverte.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/34893/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 218k

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

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