1 Pour le domaine français voir Delarue, Tenèze & Bru (2000 : 88).

2 Le Jeune homme et le juif. Conte recueilli par Jean Garneret à Die, dans la Drôme (Joisten 1997 : 47-48). Paru antérieurement dans Le Monde alpin et rhodanien (Garneret 1982 : 335).

3 Version Cassagneau dans Fabre & Lacroix (1973-1974, II : 135-139, 139-143 pour la traduction française).

4 La conteuse Maria Girbal, enregistrée par Marie-Louise Tenèze à Saint-Urcize (Cantal) en juillet 1964, ajoutait à ce propos : « Et les médecins, ils font la greffe maintenant, que voulez-vous ? Ils l’ont greffé là-dessus. Il a été de nouveau comme il était. Et comme ça ils ont gagné de l’argent. Il n’a pas été obligé de passer l’hiver chez lui [chez le patron] » (Tenèze 2019 : 183).

5 Je reprends ici la terminologie et les concepts utilisés par Marie-Louise Tenèze (2004) qui pose comme premier critère distinctif des contes merveilleux français l’appartenance des principaux protagonistes des contes merveilleux (Héros et Antagoniste principalement) à un « même monde » (contes à opposition interne) ou à deux mondes différents (« Ce monde » vs l’« Autre monde » : contes à opposition interne). Le principe et les principales étapes de sa démarche vers une mise en ordre du corpus français des contes merveilleux est décrit dans Belmont 2017a : 689-703.

6 Exemples : Duffard (1902 : 271-278), n^o 8 : Lou bosc dou lioun – Le Bois du lion ; Loddo (1997 : 298-300) : Lo Conte de l’ògre – Le Conte de l’ogre ; Millien (s. d.), n^o 805 : L’Ogre dupé, n^o 806 : Le Géant dupé, etc. Nous n’avons pas encore vérifié si, en tant qu’entité autonome d’une part, dans son association avec le conte du « Contrat de travail » d’autre part, il constitue un ethnotype spécifique du domaine français et des régions proches, ou si nous avons affaire à une lacune de la typologie.

7 Extrait du conte L’Ogre dupé, recueilli dans la Nièvre par Achille Millien (n^o 805 du ms. électronique établi par Jacques Branchu [Millien s. d.]). Une autre version est donnée dans Millien (2015 : 292-295, Le Premier fâché, n^o 67).

8 Les titres français des contes de cette catégorie seront fixés dans le prochain volume du catalogue français, en cours d’élaboration au Centre d’anthropologie sociale à Toulouse.

9 Josep M. Pujol – co-auteur avec Carme Oriol de l’Índex tipològic de la rondalla catalana qui venait de paraître (Oriol & Pujol 2003) –, avait approuvé cette proposition lors des journées d’étude « Nommer / classer les contes populaires », organisées au Centre d’anthropologie à Toulouse en novembre 2003. Elle n’a pu être examinée par Uther dont la troisième révision de la classification d’Aarne et Thompson était alors sous presse (Uther 2004).

10 Belmont (2017a : 706) dévoile cette part de l’œuvre de Lüthi, très peu connue faute de traductions.

11 Voir l’étude du cycle des bons conseils par Jean-Pierre Pichette (1991) qui émet l’hypothèse d’un récit élaboré progressivement à partir d’épisodes autonomes qui auraient été ultérieurement réunis dans un cadre synthétique (Delarue, Tenèze & Bru 2000 : 109).

12 Voir l’étude anthropologico-historique du proverbe (Fabre 1983) et l’exploration linguistique à propos du rêve (Fabre 1996).

13 Virginie Chardenet (2010) étudie sous l’angle de la psychanalyse la figure de Jean le Sot.

14 Ces ouvrages tendaient à proposer un « modèle » pour l’édition des recueils de contes de transmission orale. La « Collection Merveilleux » des Éditions Corti l’a repris et amplifié en ajoutant un important appareil critique ainsi que des postfaces et des annexes dans lesquelles sont données de nombreuses variantes.

15 Des travaux français ultérieurs ont insisté sur l’intérêt d’interpréter les « ratés » dans le récit oral (Tenèze & Delarue 2000 ; Belmont 2010 : 327-337 et 2017b : 159-179).