1. Présentation
p. 95
Texte intégral
1Il était bien sûr nécessaire d’étayer l’étude synthétique qui précède par un répertoire critique des sépultures d’époque romaine mises au jour en Bretagne.
2Ce travail, qui n’avait encore jamais été accompli, repose sur un dépouillement complet des publications locales et des grandes revues nationales, ainsi que sur un examen complet du matériel découvert et conservé dans les collections publiques de la région. Nous sommes pleinement conscient de ses limites, l’interprétation de certaines trouvailles anciennes étant rendue fort délicate par l’absence de précisions quant à la nature des objets mis au jour : que pouvons‑nous conclure, en effet, des « pots remplis de cendres » exhumés à Bréhan‑Loudéac, ceux‑ci n’ayant pas été conservés par les inventeurs ? Nous avons donc choisi d’éliminer certains renseignements qui nous paraissaient douteux, et de faire suivre certaines notices d’un point d’interrogation ou de la mention : « époque ? ».
3Ce répertoire critique répond également à un double souci de classement des découvertes archéologiques, l’un respectant la géographie antique de la presqu’île armoricaine et sa division en civitates, et l’autre la partition moderne en départements, cantons et communes.
4Nous avons, par conséquent, choisi une présentation des trouvailles par civitas, dans l’ordre suivant : Riedones, Coriosolites, Osismes, Vénètes, Namnètes ; les vestiges ont ensuite été classés par département, à l’intérieur du cadre de la civitas, selon l’ordre officiel du code communal de l’INSEE. Chaque commune mentionnée dans ce répertoire est donc précédée de son numéro de département (Finistère : 29 ; Morbihan : 56, par exemple) et de son numéro de code : ainsi la commune de Bréhan‑Loudéac (Morbihan) est‑elle identifiée par l’indication : 56.024, que complète la mention du canton dont la commune fait partie.
5A l’intérieur des communes, les différents cimetières (ou groupes de tombes) sont dotés d’un numéro d’ordre (01, 02, etc., 00, dans le cas de tombes non localisées), et les sépultures individuelles sont, elles aussi, identifiées selon un code identique. Une urne mise au jour en 1876 dans la nécropole de Vannes sera ainsi définie par le code : 56.260.01.46 (n° départemental + n° communal + n° du cimetière + n° de la tombe) ; bien que d’apparence complexe, ces indications constituent un système de référence extrêmement fiable, où les ajouts sont des plus faciles.
6Elles sont d’ailleurs la clé d’un éventuel classement informatisé de ces découvertes. Les notices individuelles comportent une description des trouvailles, souvent empruntée Verbatim aux publications anciennes, et une orientation bibliographique renvoyant, selon les principes énoncés dans la présentation de la première partie de cet ouvrage, à une bibliographie générale.
7Ces références sont complètes mais évitent les doublets.
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