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Lampes céramiques signées

 | 
Jacqueline Bonnet

2e partie. Étude analytique du mobilier

1. Principes de présentation des catalogues

Full text

1.1. Choix des signatures et mode de classement

1.1.1. Origine du choix

1Le choix s’est effectué en deux temps : il y a eu d’abord COPPIRES et l’analyse de sa production, objet de mon mémoire de maîtrise (Bonnet 1980). J’avais été amenée à choisir COPPIRES, en particulier parce que H. Dressel mentionnait déjà plus de 150 de ses lampes. Ce choix a été élargi à LOPPIRES, MOPPISOSI, OPPI, COPPI, c’est‑à‑dire à la famille OPPIA (Jullian 1887‑1890 : 479, où il parle de la gens OPPIA, fabricants de briques). Dès lors de nombreuses questions se sont posées. Ce nom très souvent répertorié correspondait à un atelier responsable d’une production importante, probablement bien diffusée, et qui n’était pas nécessairement attestée comme gallo‑ romaine. Le groupe présentait l’avantage d’avoir suscité, sur chaque lampe, des informations très variées, fournies par des auteurs divers et propres à élargir le champ des investigations. L’analyse a montré la ressemblance entre la production signée COPPIRES et celle de plusieurs potiers. Le choix actuel s’est donc porté sur les noms des potiers dont les produits étaient proches de ceux de COPPIRES, auxquels se sont ajoutées les signatures comportant les mêmes nomina.

2Le but premier de cette étude est donc de confirmer ou d’infirmer ces relations, fondées sur l’onomastique et l’iconographie.

1.1.2. Classement des groupes de production

3La présentation des ateliers s’effectue en trois temps.

4● Catalogue des trois familles de potiers donnant lieu à un rapprochement stylistique avec COPPIRES, du plus éloigné au plus proche.

5Les IVNII (quatre rapprochements entre IVNDRAC et COPPIRES); la signature attribuée à C. lunius Alexius se présente sous deux formes totalement différentes : l’une en relief, l’autre en creux, et avec des contenus divers : CIVNALE, CIVNALEX, IVNIALEXI ; sans dire qu’il s’agit de trois individus, il m’a paru souhaitable d’étudier séparé ment les productions portant trois signatures dissemblables, afin de les comparer et éventuellement de les réuni fier en trois phases chronologiques d’un même individu.

6Ensuite sont étudiées l’abondante production de CIVNDRAC et la production plus particulière de CIVNBIT.

7A la suite des IVNII, une série d’ateliers sont inventoriés à cause de leur rapprochement avec des éléments de la gens IVNIA : CCORVRS, pour sa similitude avec IVNIALEXI ; FLORENT pour sa similitude avec CCORVRS (lien double avec COPPIRES) ; LCAESAE pour son rapprochement avec FLORENT ; MNOVIVST pour ses ressemblances avec la famille des IVNII (lien avec COPPIRES), agrandi à la gens.

8Les MVNATII (vingt rapprochements avec COPPIRES sur quatre signatures différentes : MVNTREPT, LMADIEC, LMVNPHILE, LMVNSVC) ; la grande famille des MVNATII n’a à priori aucun lien avec les potiers de la gens IVNIA. Elle présente une grande variété de cogno mina qui différencient de nombreux individus. Il est difficile de dire s’ils se succèdent ou s’ils sont contemporains.

9Les CLODII (seize rapprochements avec COPPIRES pour CCLOSVC) ; le grand atelier CCLOSVC est précédé du potier qui signe CCLOD, et CLOHEL a largement travaillé dans la mouvance de COPPIRES.

10● Catalogue de deux familles particulières : l’une étant originale, les FABRICII, malgré le rapprochement de LFAMAS avec COPPIRES, et l’autre, GABINIA, qui est proche de trois familles, précisément les potiers CCLOSVC, LMADIEC et COPPIRES.

11● Reprise du catalogue des OPPII.

1.1.3. Présentation des lampes

12Chaque catalogue ne présente que les lampes signées d’un même nom. Elles apparaissent dans l’ordre suivant :

  • Lampes dont les décors ont été enregistrés au chapitre 3.2. de la 1re partie du présent ouvrage, dans l’ordre d’enregistrement.

  • Lampes sans décor, classées par type en commençant par le type le plus fréquent dans le répertoire.

  • Lampes dont les décors n’ont pas été enregistrés :

    1. décors non étudiés, car chaque représentation est originale (ex. : marguerite, croissant, coquillage...) ;

    2. décors non étudiés, car la lampe n’a été collectée qu’après l’enregistrement des décors ;

    3. décors dont il n’y a pas de reproduction ; la description ne permet pas l’attribution à l’un ou l’autre décor enregistré du catalogue ;

    4. médaillons manquants.

  • Fragments de type inconnu.

  • Lampes pour lesquelles on ne dispose que d’une information sommaire.

1.2. Méthode d’étude des groupes de production

13L’étude des lampes se fait par l’analyse d’un certain nombre de caractères. J’ai étudié signatures, décors et types séparément, indépendamment des autres critères, de façon à ne pas me laisser influencer par le désir de trouver des groupes signifiants. Même lorsqu’il y a eu hésitation sur l’appartenance à un groupe, le choix s’est fait en dehors de la connaissance des autres critères. Ce qui explique la multiplication des sous‑groupes et le manque d’homogénéité de certaines séries de lampes. Cette méthode permet une objectivité plus grande du choix des groupes ou séries.

14L’étude de la production de lampes signées COPPIRES m’a permis de sérier les questions, les éventualités. Des critères ont été supprimés, telles la qualité de la pâte, la couleur et la cuisson. C’est une donnée trop subjective pour être utile, et peu capable d’étayer la moindre hypothèse concernant les processus de fabrication des lampes. Cette étude a également permis de déceler l’existence d’un module pour les types les plus fréquents, les mieux représentés dans la production étudiée (Deneauve IV, V, VII). Pour chaque type, les proportions restent les mêmes. Les variations apportées dans les dimensions sont fonction de la présence ou de l’absence de l’anse. Le plus souvent n’a été retenu que le seul diamètre, véritablement essentiel pour la comparaison des décors. Mieux encore, le diamètre intérieur, c’est‑à‑ dire le diamètre du médaillon, et plus précisément celui du sillon intérieur serait intéressant. La hauteur est un élément variable, utile au seul titre de la muséologie, puisqu’elle peut varier de façon notable lors du collage des deux parties de la lampe. Il n’en sera pas fait mention ici.

15Tenant compte des résultats obtenus, la présentation de l’analyse de chaque catalogue sera légèrement différente de ce qui avait été fait précédemment. Cette nouvelle présentation est fondée sur l’étude de la signa ture. La forme est définie par référence aux différentes typologies existantes, mais précisée par des dimensions, des détails qui définissent les formes modèles de chaque potier. Les décors sont étudiés en parallèle avec ceux des autres répertoires. L’originalité bien qu’hypothétique est une nouveauté intéressante puisqu’assez caractéristique de certains potiers. Elle peut au moins aider à déterminer des phases successives dans l’activité d’un potier. Le dernier point concerne les répartitions géographiques des lampes, par groupes de signatures, par décors et les datations suggérées par les fouilles.

16Pour chaque répertoire, une carte de répartition générale des provenances est proposée avec la légende suivante : un carré noir indique la provenance précisée, un carré blanc la provenance supposée. Toutes les cartes sont à la même échelle : 1/10 000 000.

17Pour analyser chaque catalogue ou répertoire, il est difficile de posséder tous les éléments nécessaires : d’où la fréquence de cartes partielles de répartition, l’étude incomplète des signatures, et surtout le problème d’une datation satisfaisante. Je n’ai pas intégré systématiquement un paragraphe « datation » dans l’analyse de chaque répertoire, car il n’est pas fréquent d’avoir des lampes datées par d’autres matériels ; le plus souvent, une lampe est datée par son type, son décor, par analogie avec des lampes déjà publiées. Au mieux, quand la lampe est trouvée en couche stratigraphique et datée en cohérence avec d’autres matériels, c’est son enfouissement qui est alors daté, et non le moment de sa fabrication, de sa production.

18Pour aborder la datation éventuelle de la production des lampes, c’est‑à‑dire la période de vie d’un atelier, il n’existe qu’un faisceau de preuves ténues plus ou moins contradictoires et qui seront données au cours des analyses de répertoires, ou dans les paragraphes consacrés aux types, aux décors et surtout à la répartition géographique.

1.3. Étude analytique de chaque lampe

19Pour chaque lampe, la notice comprend deux parties séparées par un espace : la description (subjective), la carte d’identité (objective).

No : numéro d’enregistrement de la lampe dans ce catalogue classé par potier. La référence d’une lampe est constituée du nom du potier suivi du numéro d’enregistrement ; ex. : COPPIRES, 8.

20Code du décor : ce code correspond à l’inventaire des décors présenté au chapitre 3.2. de la 1re partie de cet ouvrage.

21Groupe de signatures : le groupe correspond au poinçon‑signature. Ces poinçons ont été différenciés lors de l’étude des signatures par la superposition des calques des frottis.

22Forme : les déterminations typologiques et les dessins sont empruntés à plusieurs auteurs (Deneauve, Dressel, Loeschcke, Ponsich, Walters), mais la valeur chronologique que leur donnent ces auteurs n’a pas été prise en compte. L’appartenance à un type est déterminée par l’aspect global et non par l’addition de détails qui peuvent faire passer indûment la lampe d’un type à l’autre : présence des oreillettes latérales, des tenons, d’une anse (cf. répertoire des formes attestées dans les catalogues).

23L, d., dl. : dimensions. L. correspond à la longueur médiane de la lampe (avec ou sans anse) ; d. est le diamètre ou la largeur maximale ; di. est le diamètre intérieur du médaillon limité par le sillon le plus intérieur.

24Provenance : lieu de découverte de la lampe. Il est parfois précisé avec ou sans contexte archéologique, quelquefois supposé à partir du lieu de conservation, ou de l’appartenance à certaines collections.

25Lieu de conservation : lieu où la lampe se trouve à l’heure actuelle, où elle a pu être étudiée.

26Inv. : numéro d’inventaire de la lampe dans le lieu actuel de conservation. Ce numéro peut parfois être un numéro de catalogue. Il permet toujours d’identifier la lampe.

27Bibliographie : loin d’être exhaustive, elle permet de compléter la carte d’identité de la lampe en l’identifiant de façon certaine. Elle est indiquée le plus souvent en abrégé (auteur, date de parution : page, numéro de la lampe).

RÉPERTOIRE DES FORMES ATTESTÉES DANS LES CATALOGUES
● Deneauve VIIA, Ponsich IIIB1, Dressel 20, Walters 95 : lampe ronde à anse longitudinale souvent trifide, à médaillon peu profond et bandeau incliné vers l’extérieur, à bec rond et court, plat sur le dessus, souligné par un sillon droit limité par deux points (fig. 24, no  1 et 2).
● Variétés proches de Deneauve VIIA:
‑ Deneauve VIIA précoce: lampe ronde, sans anse dont le petit bec rond semble rapporté au corps de la lampe (fig. 24, no 3)
‑ Lampe dite « corinthienne » (Dressel 24) (fig. 24, no 4) : le bec rond s’attache directement aux sillons qui entourent le médaillon, au lieu d’être limité par un sillon droit.
‑ Lampe à gouttière axiale (fig. 24, no 5) : les sillons qui entourent le médaillon sont interrompus, dans l’axe du bec, et forment une gouttière axiale.
‑ Lampe à oreillettes latérales (fig. 24, no 6) : cet ajout fait ressembler la lampe au type Deneauve VG. (fig. 24, no 38 et 39).
‑ Lampe à bandeau étroit (fig. 24, no 7) : elle s’apparente par cette particularité au type Deneauve VIIC.
‑ Lampe de type Deneauve VIIC, Dressel 25 (fig. 24, no 8) : la distinction entre les types Deneauve VIIA et VIIC est fondée sur la présence de deux protubérances carrées, analogues à celles des Firmalampen, sur le diamètre axial du bandeau. En outre, le bandeau est plus étroit.
‑ Lampe de type Walters 104 (fig. 24, no 9) : ce type, proche du Deneauve VIIA précoce, est différent par ses proportions ; la lampe est très ronde, sans anse, à large bandeau, et le gros bec semble ajouté à l’ensemble.
‑ Lampe à volutes transversales (fig. 24, no 10) : le bec rond s’attache directement aux sillons qui entourent le médaillon (cf. lampe dite « corinthienne »), et il est pourvu, de part et d’autre, de volutes tangentes aux sillons (COPPIRES, 6, 7, 8).
‑ Lampe de type Deneauve VIID, Dressel 17, Walters 103,3 (fig. 24, nos 11 et 12) : la limite du bec est incurvée au lieu d’être droite.
‑ Lampe de type Walters 105 (fig. 24, no 13) : la différence entre les types Walters 104 et 105 est que le bec est séparé du médaillon par une ligne tréflée (FLORENT, 2,3,4).
Deneauve VIIIA, Dressel 27 (fig. 25, no 14) : la différence entre les lampes des types VIIA et VIIIA est que la ligne séparant le bec du bandeau n’est plus droite mais s’incurve en son milieu.
● Variétés proches de Deneauve VIIIA :
‑ Lampe à décor sur le bandeau. Le type s’appelle alors Deneauve VIIIB, selon « les marques de fabrique » (Deneauve 1969 : 193) (fig. 25, no 15).
‑ Lampe de type Ponsich IIIC, Walters 100 (fig. 25, no 16) : la forme du bec est nettement en coeur.
‑ Lampe de type Walters 101 : outre la forme en coeur du bec, la distinction porte sur le bandeau, plus large, et décoré.
‑ Lampe de type Dressel 30A : décor de perles sur le bandeau.
Deneauve VIIID, Wallers 99, Dressel 26, Ponsich IIIA 1 (fig. 25, no 17) : lampe de forme Deneauve VIIA, avec des demivolutes esquissées à la base du bec.
Ponsich IIIB2b, plus précisément Walters 97 (fig. 25, no 18) : variante proche du type Deneauve VIIA (Ponsich IIIB1) et qui s’en différencie par la série de guillochis qui remplace l’incision droite. Le type Walters 97 présente, de plus, un bec allongé.
Wallers 96, Dressel19 (fig. 25, nos 19 et 20) : lampe de grande taille dont la forme s’apparente à celle du type Deneauve VIIA ou à celle des lampes dites « corinthiennes ». Le trait qui souligne le bec a disparu ; seuls sont maintenus les sillons latéraux qui soulignent le bec.
Vogelkopflampen, Deneauve Il, Ponsich IC: ce type se distingue par son anse cannelée en anneau et son bec en enclume orné de têtes d’oiseaux, décor qui, au cours de l’évolution, se simplifie et se réduit à quelques inclusions.
Lucerne da spedizione, Dressel 22 (fig. 25, no 21) : la forme générale est plus plate que celle du type précédent ; le bec est plus massif, plus large ; surtout l’anse est devenue transversale.
Wallers 70 (fig. 25, no 22) : l’anse est toujours transversale; la lampe est ronde et le bec est soit droit, soit rond (la forme se rapproche alors du type Deneauve VIIA) (fig. 24, nos 1 et 2).
Deneauve VA, Dressel 11A, 11B, 11C, Loeschcke IV, Ponsich IIB1, Walters 81, Walters 84 (fig. 26, no 23) : lampe à bec arrondi orné de doubles volutes. Les volutes peuvent être plus ou moins allongées, tangentes aux sillons entourant le médaillon ou parallèles à l’axe longitudinal du bec. L’anse n’est pas toujours présente.
‑ Lampe de type Dressel 13, Loeschcke III : exagération de la longueur du bec et des volutes, devenue équivalente à celle du corps de la lampe. L’aspect allongé est encore accentué par l’anse en croissant.
Deneauve VD, Ponsich IIB2, Loeschcke V, Wallers 83, Walters 85 (fig. 26, no 24) : lampe à bec en ogive encadré de volutes simples dont les extrémités supérieures, plates et lisses, dessinent sur le bec un n. L’aspect allongé de l’ensemble de la lampe permet de la différencier des types Deneauve VIIID ou Walters 99 (fig. 25, no 17).
‑ Lampe de type Ponsich IIB3 (fig. 26, no 25): les volutes sont, ici, à peine ébauchées.
‑ Lampe de type Walters 82 : sillon ouvert entre le bec et le médaillon, préfigurant le canal des Firmalampen.
Deneauve VB, Walters 88, Walters 89, bilychnis (fig. 26, no 26) : lampe à deux becs en ogive ornés de volutes. L’anse plastique est soit en croissant (Walters 88), soit triangulaire (Walters 89).
Walters 58, Wallers 64, Wallers 66, Deneauve XB sont des types particuliers peu représentés (fig. 26, nos 27 à 31).
Deneauve IVA/C, Dressel9A, 9B, 9C, Loeschcke IB/IC, Ponsich IIA 1 (fig. 27, no 32) : lampe à bec triangulaire encadré à sa base de volutes. Trois catégories sont établies d’après la « largeur [de l’extrêmité] du bec et l’angle qu’il détermine par rapport au diamètre du réservoir. Cette largeur est d’abord inférieure à l’écartement entre les volutes (forme A), les volutes se resserrent (forme B), finalement la largeur du bec augmente et dépasse l’écartement des volutes (forme C) » (Deneauve 1969: 107). L’anse, moulée avec la lampe, est large et épaisse, souvent soulignée de traits
. incisés dans la longueur.
‑ Lampe de type Walters 78 : lampe Deneauve IV/C sans anse.
‑ Lampe de type Walters 80 : lampe Deneauve IVA/C avec anse.
Deneauve IVD : lampe à bec triangulaire sans volutes.
‑ Lampe de type Loeschcke Il : lampe à bec en enclume (fig. 27, no 33).
‑ Lampe de type Ponsich IIB3 : lampe à bec en ogive à volutes ébauchées (fig. 27, no 34). De nombreuses variantes existent pour lesquelles la typologie est hésitante : lampe de type Deneauve IVD, avec anse et sans volutes, le bandeau étant décoré d’oves ; lampe de type Deneauve IVD, avec anse et volutes dessinées comme pour le type Deneauve VD; lampe de type Deneauve IVD, avec des oreillettes latérales (GABIN lA. 39).
Deneauve IVF, Walters 49 : lampe à bec triangulaire et à corne latérale. « Le bec se rapproche maladroitement de la forme triangulaire [en fait, il peut souvent être dit en enclume] et les deux courbes qui dans les lampes romaines s’achèvent en volutes sont succinctement indiquées par une incision ou par un léger relief […] Il s’agit donc d’une production locale qui semble très limitée dans sa durée et dans sa diffusion » (Deneauve 1969: 122).
Deneauve VIA, Wallers 65 : lampe en forme de poire. « Le bec prend largement appui sur le réservoir et avance en formant une pointe. Il n’est pas séparé du rebord […]. Le disque est réduit à une cuvette entourant l’orifice de remplissage, un étroit canal le met en communication avec le dessus du bec. La base plate se prolonge sous le bec» (Deneauve 1969 : 164).
‑ Lampe de type Deneauve VIA: avec anse (fig. 27, no 35).
‑ Lampe de type Walters 65 : sans anse (fig. 24, no 36).
Deneauve VF, Walters 68 : lampe en forme de poire, présentant des volutes dégénérées (fig. 27, no 37).
‑ Lampe de type Walters 68 : avec un décor de perles ou de globules sur le bandeau ; anse transversale (fig. 28).
Deneauve VG : lampe à bec rond, à volutes dégénérées et à ailerons latéraux, avec ou sans anse (fig. 27, nos 38 et 39). « L’extrémité du bec est arrondie et plate. Le sillon séparant le disque du marli ne se referme pas complètement mais il se prolonge en avant de chaque côté. d’un étroit canal » (Deneauve 1969 : 158).
‑ Lampe de type Walters 72 (fig. 27, no 40) : le canal s’allonge; le type peut être avec ou sans oreillettes latérales, avec ou sans anse; dans sa forme générale, il se rapproche de la Firmalampe, Loeschcke XK.
‑ Lampe ronde à large canal (fig. 27, no 41).
Firmalampen : « ces lampes sont caractérisées par un canal creusé sur la longueur du bec. Ce canal est tantôt limité par le cercle entourant le disque et par le rebord plat de l’orifice de la mèche [c’est‑à‑dire à canal fermé]. tantôt ininterrompu jusqu’à l’extrémité du bec [c’est‑à‑dire à canal ouvert]. Deux protubérances carrées s’élèvent sur le rebord, de chaque côté de la lampe » (Deneauve 1969 : 208).
Firmalampen à canal fermé : Dressel 5A, Ponsich VC, Deneauve IXA. Loeschcke IX, Walters 93 (avec anse), Walters 94 (sans anse) (fig. 27, no 42) .
Firmalampen à canal ouvert court : Dressel 6, Ponsich VB, Deneauve IXB, Loeschcke XK (fig. 27, no 43).
Firmalampen à canal ouvert long : Dressel 5B/C, Ponsich VA. Deneauve IXB, Loeschcke X, Walters 90/91 (sans anse), Walters 92 (avec anse) (fig. 27, no 44).

Fig. 24 – Planche des différents types (les lampes ont été dessinées par Hélène Scour). 1, 2. Deneauve VIIA, Walters 95. 3. Deneauve VIIA précoce. 4. Lampe dite « corinthienne ». 5. Lampe à gouttière axiale. 6. Lampe à oreillettes latérales. 7. Lampe à bandeau étroit. 8. Deneauve VIIC. 9. Walters 104.10. Lampe à volutes transversales. 11, 12. Deneauve VIID. 13. Walters 105.

Fig. 25 – Planche des différents types. 14. Deneauve VIIIA. 15. Variété du type Deneauve VIIIA. 16. Ponsich IIIC. 17. Deneauve VIIID. 18. Ponsich IIIB2b = Walters 97. 19, 20. Walters 96. 21. Lucerna da spedizione. 22. Walters 70.

● Fig. 26 – Planche des différents types. 23. Deneauve VA = Ponsich IIB1. 24. Deneauve VD. 25. Ponsich IIB3. 26. Deneauve VB = bilychnis. 27. Walters 58. 28. Walters 64. 29. Walters 66. 30, 31. Deneauve XB.

● Fig. 27 – Planche des différents types. 32. Deneauve IVA/C. 33. Deneauve IVD. 34. Ponsich IIB3. 35. Deneauve VIA. 36. Walters 65. 37. Walters 68. 38, 39. Deneauve VG. 40. Walters 72. 41. Lampe ronde à canal. 42. Firmalampe à canal fermé. 43. Firmalampe à canal ouvert court. 44. Firmalampe à canal ouvert long.

List of illustrations

Caption No : numéro d’enregistrement de la lampe dans ce catalogue classé par potier. La référence d’une lampe est constituée du nom du potier suivi du numéro d’enregistrement ; ex. : COPPIRES, 8.
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Caption Fig. 24 – Planche des différents types (les lampes ont été dessinées par Hélène Scour). 1, 2. Deneauve VIIA, Walters 95. 3. Deneauve VIIA précoce. 4. Lampe dite « corinthienne ». 5. Lampe à gouttière axiale. 6. Lampe à oreillettes latérales. 7. Lampe à bandeau étroit. 8. Deneauve VIIC. 9. Walters 104.10. Lampe à volutes transversales. 11, 12. Deneauve VIID. 13. Walters 105.
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Caption Fig. 25 – Planche des différents types. 14. Deneauve VIIIA. 15. Variété du type Deneauve VIIIA. 16. Ponsich IIIC. 17. Deneauve VIIID. 18. Ponsich IIIB2b = Walters 97. 19, 20. Walters 96. 21. Lucerna da spedizione. 22. Walters 70.
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Caption ● Fig. 26 – Planche des différents types. 23. Deneauve VA = Ponsich IIB1. 24. Deneauve VD. 25. Ponsich IIB3. 26. Deneauve VB = bilychnis. 27. Walters 58. 28. Walters 64. 29. Walters 66. 30, 31. Deneauve XB.
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Caption ● Fig. 27 – Planche des différents types. 32. Deneauve IVA/C. 33. Deneauve IVD. 34. Ponsich IIB3. 35. Deneauve VIA. 36. Walters 65. 37. Walters 68. 38, 39. Deneauve VG. 40. Walters 72. 41. Lampe ronde à canal. 42. Firmalampe à canal fermé. 43. Firmalampe à canal ouvert court. 44. Firmalampe à canal ouvert long.
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