Lampes céramiques signées
|1re partie. Choix méthodologiques
3. Inventaire iconographique
Texte intégral
1Ce chapitre a pour but de caractériser les décors qui correspondent aux répertoires ci‑après non pas du point de vue du thème, mais plus précisément au niveau de la fabrication, c’est‑à‑dire des épreuves issues d’un seul poinçon, dont les multiples manipulations rendent parfois difficile l’identification.
3.1. Critères d’organisation du répertoire
2Tous les décors des lampes relevant d’un choix préalable de signatures ont été rassemblés avant février 1984.
3Ce nouveau classement des décors est fondé sur la seule description. Dans l’étude sur les lampes signées COPPIRES (Bonnet 1980), les décors étaient présentés très classiquement par thèmes iconographiques : les scènes de genre, scènes de jeux et scènes érotiques ; les su jets mythologiques ; les animaux ; les objets.
4La distinction reste globalement la même : décors mettant en scène au moins un personnage ; décors d’animaux ; décors d’objets. Dans chaque groupe, la distinction se fait selon la mise en place des personnages, animaux ou objets, indépendamment de toute interprétation iconographique.
3.1.1. Classement codé
■ Décors mettant en scène au moins un personnage
5Ce premier groupe a été subdivisé en décors à un seul personnage entier, assis, monté ou debout, décors à deux, trois personnages, décors complexes, attelage, décors à un ou plusieurs bustes ou têtes.
Décors mettant en scène des personnages entiers
6P.Sc.C : décors complexes qui nécessitent pour chacun une description précise.
7P.Att. : décors mettant en scène un attelage.
P.Att.‑D ou P.Att.‑G : attelage à droite ou à gauche. Après le tiret, l’indication ‑G, ‑D ou ‑F, c’est‑à‑dire à gauche, à droite, de face, est toujours donnée par rapport à l’observateur, la lampe face à lui.
8P.P.P. : décors de trois personnages.
9P.P. : décors de deux personnages (cf. jeux et érotiques).
10P.J. : décors de deux personnages qui combattent.
P.J. : les deux combattants sont opposés face à face.
P.J.‑D : les deux combattants se tournent l’un et l’autre vers la droite.
P.J.‑G : les deux combattants se tournent l’un et l’autre vers la gauche.
11P.E. : décors de deux personnages érotiques (quand il y a doute quant à l’identité d’un des personnages : singe ou humain ? le décor entre dans cette catégorie).
P.E. : les deux partenaires sont face à face.
P.E.‑G : les deux partenaires sont tournés l’un et l’autre à gauche.
P.E.‑D : les deux partenaires sont tournés l’un et l’autre à droite.
12P.M. : décors mettant en scène un personnage monté sur un animal ou un objet divers.
P.M.‑G ou P.M.‑D : selon la lettre après le tiret, le personnage monté est de profil à gauche ou à droite.
13P.A. : décors mettant en scène un personnage assis ; le siège sur lequel il est assis doit être représenté au minimum par une ligne de sol (à distinguer de P.d‑).
P.A.‑F ou P.A.‑G ou P.A.‑D : selon la lettre après le tiret, le personnage est assis de face, de profil à gauche ou à droite.
14P : décors d’un seul personnage entier, avec ou sans objet ou animal complémentaire.
P.a : le personnage a les jambes écartées.
P.b : le personnage a les jambes cachées par un vêtement.
Pc : le personnage a les jambes croisées.
P.d : le personnage a les jambes pliées (la distinction avec P.A. –personnage assis– est l’absence de siège).
15Dans chacune de ces quatre catégories des distinctions plus ou moins nombreuses vont être effectuées : ‑ la lettre venant après le tiret indique la position de la tête du personnage, donnant souvent son orientation générale ;
16– la deuxième lettre majuscule après le tiret précise quelle est la jambe du personnage qui se trouve devant : sa jambe gauche ou sa jambe droite ; cette indication n’est donnée que pour le personnage ayant les jambes écartées (P. a) ;
17– la dernière indication note si le personnage est ailé (a) ou non ailé (n).
18Ces distinctions entraînent les possibilités suivantes :
19P.a‑F. : personnage debout, jambes écartées, tête de face, P.a‑F.a ou P.a‑F.n : ailé ou non ailé.
20P.a‑G. : personnage debout, jambes écartées, tête à gauche.
P.a‑G.G. : jambe gauche en avant.
P.a‑G.D. : jambe droite en avant.
P.a‑G.G.a ou P.a‑G.G.n : ailé ou non ailé.
P.a‑G.D.a ou P.a‑G.D.n : ailé ou non ailé.
21P.a‑D : personnage debout, jambes écartées, tête à droite.
P.a‑D.G. : jambe gauche en avant.
P.a‑D.D. : jambe droite en avant.
P.a‑D.G.a ou P.a‑D.G.n : ailé ou non ailé.
P.a‑D.D.a ou P.a‑D.D.n : ailé ou non ailé.
22Moins de variantes existent avec le personnage aux jambes cachées par un vêtement : une seule majuscule après le tiret précise la direction générale du corps, tout au moins de la tête.
23P.b‑F. : personnage debout, jambes cachées, de face. P. b‑ Fa ou P. b‑F. n : ailé ou non ailé.
24P.b‑G. : personnage debout, jambes cachées, tête à gauche. P. b‑G.a ou P. b‑G. n : ailé ou non ailé.
25P.b‑D. : personnage debout, jambes cachées, tête à droite. P.b‑D.a ou P.b‑D. n : ailé ou non ailé.
26Les personnages aux jambes croisées sont trop peu nombreux pour qu’il y ait eu distinction.
27P. c : personnage debout, jambes croisées.
28Les personnages aux jambes pliées sont soit tournés vers la droite, soit tournés vers la gauche. Cette précision est donnée par la première majuscule après le tiret.
29P.d‑G. : personnage entier, les jambes pliées, se tournant vers la gauche.
30P.d‑D. : personnage entier, les jambes pliées, se tournant vers la droite.
Décors de têtes ou de bustes
31La différenciation entre un buste et une tête est basée sur la présence d’une partie du corps ; la tête est coupée au niveau du cou.
32B. : est le code pour les bustes, suivi par une majuscule précédée d’un tiret, qui donne l’orientation du buste : de face (B.‑F), à gauche (B.‑G), à droite (B.‑D).
33T. : est le code pour les têtes. Elles apparaissent seule ou en double. Quand elles sont deux, elles ne sont pas toujours semblables.
T.T. : décors présentant deux têtes.
T. ; décors présentant une seule tête, qui peut être disposée de face (T.‑F), à gauche (T.‑G), à droite (T.‑D).
■ Décors d’animaux
34Leur classement nécessite une identification de base : animal réel ou mythique, insecte, animal marin, quadrupède.
35Am. : animal mythique : sphinx, pégase, etc.
36A.Gr. : groupement d’animaux, souvent des combats.
37A.T. : tête d’animal.
38A.l. : insecte.
39A.Ma. : animal marin.
40A.O. : oiseau.
41A.‑ : quadrupède, entier.
42Il se décrit par les lettres après le tiret : la première majuscule précise la direction de l’animal ; la deuxième majuscule donne son allure générale.
43A.‑G. : quadrupède à gauche.
A.‑G.C. : couché.
A.‑G.P. : passant.
A.‑G.B. : bondissant.
44A.‑D. : quadrupède à droite.
A.‑D.C. : couché.
A.‑D.P. : passant.
A.‑D.B. : bondissant.
■ Décors présentant un ou des objets
45Trois possibilités ont été retenues.
46O. : un seul objet est représenté.
47O.O. : au moins deux objets sont représentés.
48O.V. : l’objet représenté est un végétal.
3.1.2. Identification du décor
49Dans l’enregistrement, il est attribué à chaque décor un code descriptif, ce qui justifie une première numérotation qui se situe après le code : par exemple, dans le cadre des animaux mythiques Am, le premier est Pégase, Am. 1, le deuxième l’hippocampe, Am.2. Cet enregistrement des décors ayant le même code descriptif se fait sans ordre significatif précis. Il regroupe sous un même numéro des décors paraissant semblables, c’est‑à‑dire qui pourraient au moins provenir d’un même modèle.
3.1.3. Différenciation du poinçon
50L’étude plus affinée de ces décors enregistrés sous un même numéro permet ensuite de différencier les poinçons‑décors qui, pratiquement, ont dû servir à la fabrication de la lampe. L’identité est telle que les calques tirés des reproductions de ces décors sont non seulement strictement superposables dans l’allure générale, mais aussi dans un certain nombre de détails significatifs. Il est certain que le travail de l’argile permet de grandes variations au niveau de chaque lampe. Mais des identités sans la possibilité d’un doute peuvent être affirmées. Ces identités sont mentionnées par une deuxième numérotation avant le code descriptif : par exemple, pour l’aigle A.O.2, deux poinçons‑décors sont distingués : 1.A.0.2 et 2.A.O.2. Quand il y a une trop grande hésitation pour préciser l’appartenance à un poinçon‑décor précis, on écrit : n au lieu du numéro placé en tête.
51Dans la mesure du possible, un dessin à l’échelle 1/1 a été réalisé pour chaque numéro de code descriptif. Les omissions sont dues à l’absence d’une reproduction à l’échelle 1/1. Le dessin peut être tiré d’un frottis lorsque j’ai pu étudier la lampe directement, ou d’une photographie tirée à l’échelle 1/1 des reproductions proposées pour les lampes déjà publiées. Les photographies tirées à l’échelle 2/1 ont été prises lorsque la nécessité s’en est fait sentir et compte tenu des impératifs économiques.
3.1.4. Exemple d’étude comparative du décor
52Mon choix s’est porté sur un décor suffisamment représenté pour montrer toutes les difficultés usuelles de l’étude : le buste de Sol : B.‑F.6.
53Les lampes enregistrées dans les répertoires sont identifiées par le nom du potier, en majuscules, suivi d’un numéro d’inventaire, ce qui renvoie aux répertoires du chapitre suivant. Les lampes non enregistrées sont identifées par le numéro d’inventaire du musée où elles sont conservées ou par l’abréviation bibliographique qui renvoie à la bibliographie.
● Décor non représenté. Lampe, Ponsich 485, signée CAB
54Cette première lampe sans numéro n’a pas été acceptée dans le répertoire de GABINIA ; elle est citée dans Ponsich 1961.
55L’absence de représentation pour des lampes publiées est encore très fréquente. Elle nécessite une recherche complexe pour obtenir cette représentation figurée, recherche souvent vaine d’ailleurs, la lampe ayant disparu. Ici, la signature trop différente de la marque GABINIA n’entre pas réellement dans le répertoire. Il n’est pas nécessaire d’entreprendre la recherche.
● Décor représenté par un dessin. COPPIRES, 48 : attribuée à 3 B.‑F.6 ?
56L’attribution est très délicate et ne peut être faite qu’avec des réserves. La correspondance de l’allure générale permet de penser qu’il s’agit, ici, d’une lampe issue du même moule supérieur que celle du British Museum (COPPIRES, 47).
● Décor non représenté à l’échelle 1/1
- 1 3B.‑F.6 LHOSCRI Tombe XV à Sanne, près d’Apt, Vaucluse. Musée de Cavaillon (Bailly 1962 : 103) DUMO (...)
57LMADI, 12 (fig. 4, no 1)
MNOVIVST, 22 (fig. 4, no 2a)
MNOVIVST, 23 (fig. 4, no 2b)
MVNTREPT, 6 (fig. 4, no 3a)
LHOSCRI (fig. 4, no 3b)1
CLOHEL, 5 (fig. 4, no 4a)
COPPIRES, 45 (fig. 4, no 4b)
58Il est assez aisé, avec une bonne représentation figurée, de différencier, pour un même thème iconographique, les plis des vêtements, les coiffures, les attitudes. Les trois lampes signées MNOVIVST et LMADI ont un nombre de rayons différent des autres lampes : 6. De plus, le vêtement qui couvre les épaules est drapé de petits plis serrés disposés en V à l’encolure. Elles se distinguent donc des autres lampes et de plus sont différentes entre elles, l’axe des rayons n’étant pas le même. Cette nouvelle distinction se fait lors de la superposition des calques. Il y a deux poinçons différents : 1 B.‑F.6 pour la lampe signée LMADI, 2 B.‑F.6 pour les lampes signées MNOVIVST. Pour ces deux lampes, l’échelle n’étant pas précisée et différente, il est difficile d’affirmer si l’une est le surmoulage de l’autre. Il ne le semble pas.
59Une autre variation apparaît entre les bustes des lampes signées MVNTREPT ou LHOSCRI et ceux des lampes signées COPPIRES ou CLOHEL. Les premiers présentent un drapé reliant souplement les deux épaules ; les seconds sont nus. Là encore, nous avons deux poinçons différents : 3 B.‑F.6 et 4 B.‑F.6. Pour ces deux derniers exemplaires, la différence des échelles interdit de préciser s’il s’agit d’une identité ou d’un surmoulage.
● Décor représenté à l’échelle 1/1
60C’est là qu’intervient particulièrement le problème pratique de l’exactitude de l’échelle. Les conclusions essayent de tenir compte de ces difficultés.
Présentant le drapé de 3 B.‑F.6
- 2 3B.‑F.6 LHOSCRI Vaison. Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑en‑Laye, inv. 12407. Sautel 192 (...)
- 3 3B.‑F.6 LHOSCRI Trouvée aux environs d’Orange. Musée de Nîmes, cat. 137 (ancienne coll. Dumas), inv (...)
61Sur Deneauve VD sans anse (fig. 26, no 25)
LHOSCRI (musée d’Arles, no 180) (fig. 4, no 3c)
LHOSCRI (musée de St‑Germain‑en‑Laye)2
LHOSCRI (musée de Nîmes) (fig. 4, no 3d) 3
Couvercle (musée de St‑Rémy, no 1700)
Couvercle (musée de St‑Rémy, no 3972)
62Sur Deneauve VD avec anse (fig. 26, no 24)
LMVNPHILE, 7 (fig. 4, no 5a)
63Sur Walters 95 (fig. 24, no 1 )
COPPIRES, 47 (fig. 4, no 5b)
CIVNDRAC, 21 (fig. 4, no 3e)
Non signée (musée de Bordeaux, no inv. 60 8266 6)
64Les lampes signées LHOSCRI et les deux échantillons de St‑Rémy semblent tous sortis du même moule supérieur (3 B.‑F.6).
65Le décor de la lampe signée LMVNPHILE, extrêmement proche, est pourtant différent par la valeur des angles des rayons de la coiffure (5 B.‑F.6). Ces deux décors sont créés sans doute à partir d’un même modèle sans qu’il y ait eu surmoulage. Ce modèle pourrait être la lampe du musée de Bordeaux (6 B.‑F.6). Cette distinction pose le problème de l’attribution de la lampe signée MVNTREPT : son modelé est flou, le contour imprécis. Est‑ ce une 3 B.‑F.6 ou une 5 B.‑F.6 ?
66La lampe signée CIVNDRAC, 21 paraît appartenir au groupe des lampes signées LHOSCRI (3 B.‑F. 6) et celle signée COPPIRES, 47 est du groupe 5 B.‑F.6. Il faut reconnaître que la distinction entre ces deux groupes est loin d’être aisée.
Présentant le buste nu de 4 B.‑F.6
67COPPIRES, 46
CIVNDRAC, 22
CIVNALEX, 10 (fig. 4, no 7)
CIVNALEX, 11
68Les lampes CIVNDRAC, 22 et CIVNALEX, 10 sont identiques, la deuxième étant issue d’un moule plus usé que la première. De même, celle de CIVNALEX, 11. Mais elles sont différentes de celle de COPPIRES, 46. Elles forment donc un nouveau groupe : 7 B.‑F.6 ; alors que la lampe COPPIRES, 46 possède un décor qui appartient au groupe 4 B.‑F.6, celui de la lampe COPPIRES, 45. On peut remarquer la similitude des longueurs totales des lampes : 10 ; 9,9 ; 9,8 cm.
● Décor représenté à l’échelle 2/1
- 4 6B.‑F.6 Thermes de Dioclétien, Rome. Musée de Bordeaux, inv. 60 8 266
69Non signée (musée de Bordeaux : 6 B.‑F.6) (fig. 5, no 1 ) 4COPPIRES, 46 (musée de Bordeaux : 4 B.‑F.6)(fig. 5, no 2) COPPIRES, 47 (Q 1281 : 3 B.‑F.6) (fig. 5, no 3)
70Cette reproduction à une échelle double a permis de préciser que ces trois décors 4 B.‑F.6, 3 B.‑F.6, 6B.‑F.6 sont bien différents malgré leur rapport étroit certain. Le poinçon 6B‑F.6, d’un très bon modelé, peut avoir servi de modèle, mais il n’est pas l’origine des autres poinçons.
71L’atelier COPPIRES a bien utilisé 2 poinçons‑décors différents pour le même thème iconographique ; de même, l’atelier CIVNDRAC. Il reste à voir si les signatures qui s’y réfèrent sont identiques.
3.2. Répertoire descriptif, analytique et comparatif des décors
3.2.1. Décors mettant en scène au moins un personnage
3.2.1.1. Décors mettant en scène des personnages entiers
P.Sc.C.1
- 5 La description est empruntée à l’auteur dont le nom est donné entre parenthèses. Si la citation est (...)
72Bateau sur des vagues ; des hommes sont en train de serrer la voile, un homme de barre conduit le bateau ; deux hommes tiennent des cordages attachés à l’extrémité de la vergue ; un autre laisse tomber une corde le long du mât ; un quatrième assis au sommet de la poupe souffle dans une trompette ; les deux derniers se tiennent à la proue ; leur action est incertaine, mais l’un semble tirer sur l’ancre. Sur la gauche, on aperçoit une maison à quatre étages (Walters 1914 : no 1140)5.
73British Museum, Q1340 ; FLORENT (fig. 6, no 1)
74Le décor semble à l’étroit dans le médaillon : en effet, les sillons entourant le médaillon sont effacés de place en place. La lampe tout comme le médaillon, est pourtant de bonne dimension. Il s’agit sans doute d’un décor non strictement adapté à la lampe : décor de médaillon d’applique ?
P.Sc.C.2
75Cheval victorieux ; le cheval marche vers la gauche, précédé par deux hommes glabres, en chiton court, l’un porte une enseigne de triomphe, le deuxième guide le cheval dont la poitrine est entourée d’une couronne. A Carrière, trois hommes semblables suivent en marchant : l’un applaudit, les deux autres portent des palmes (Walters 1914 : no 788).
76British Museum , Q961 ; OPPI (fig. 6, no 2)
77Ce décor très souligné est probablement repris à l’outil par le potier directement sur la lampe ; à la différence du décor précédent, ce décor est interrompu par les sillons qui entourent le médaillon : remarquer les palmes, la jambe arrière du personnage de l’arrière du cortège, le pied avant du premier personnage. Le décor est bien ici placé sur la lampe, avant la fabrication des sillons.
P.Sc.C.3
78Hercule délivrant Prométhée : Hercule, tourné vers la droite, bande son arc, visant les vautours ; l’un d’eux vole autour de la tête de Prométhée, assis à gauche, face à Hercule. Deux vautours, tués, gisent sur le sol (Bailey 1977 : Q 1322).
79British Museum, Q1322 ; LFABRIHIR (fig. 6, no 3)
80Motif très bien centré dans ce médaillon de grandes dimensions.
P.Sc.C.4
81« Hercule combattant le cerf » (Deneauve 1969 : 197 , no 939) Deneauve 939 ; LCAESAE
82La guirlande nouée sur le bandeau est exactement la même que sur la lampe suivante.
P.Sc.C.5
83« Deux génies ailés : face à face, l’un tenant un panier ; autour animaux disposés en cercle » (Deneauve 1969 : 197, no 941). Deneauve 941 ; LCAESAE
84La disposition du décor est assez complexe et rare.
P.Att.‑G.1
- 6 Cette description appartient à M. Santrot (non publiée).
85Bige au galop à gauche : deux chevaux harnachés, au galop, dressés sur leur arrière‑train, tirent un chariot plat, allongé, à ridelle horizontale, faite de deux traverses, sur deux roues à rayons. Le conducteur assis à l’avant, jambes pendantes au‑ dessus de la queue des chevaux, tient d’une main les rênes, de l’autre un bâton (?) représentant probablement un fouet. Sa coiffure est hirsute. Le rendu du plissé fait de plaques et de bandes horizontales et verticales, donne à la tunique l’apparence d’une cuirasse à lambrequins. Un passager est assis à l’arrière du chariot : il porte devant lui un bâton vertical ; il est vêtu du cucullus. S’il s’agit d’un véhicule rapide à deux roues, il ne semble pas possible d’interpréter cet attelage comme celui d’un véhicule militaire6.
1P.AU.‑G.1
86Musée de Cologne ; ?
Musée du Louvre, sans no ; EROTIS (fig. 6 , no 4)
Musée du Louvre, CP4387 ; GABINiA
2P.AU.‑G.1
87Musée de Bordeaux, 60 8 561 ; COPPIRES
3P.Att.‑G‑1
88Ennabli, 211 ; COPPIRES
British Museum, 01276 : CLOHEL (fig. 6 , no 5)
89Les décors des lampes de GABINIA, d’EROTIS et du musée de Cologne sont strictement identiques. Le nombre de rayons de la roue du chariot sur la lampe signée COPPIRES du musée de Bordeaux n’est pas le même que celui des autres lampes : c’est ce qui détermine la réalité du deuxième poinçon. Mais l’absence de reproduction à la même échelle m’empêche de préciser s’il s’agit d’une retouche (la lampe est égarée). Sur la deuxième lampe signée COPPIRES, de Raqqada, la bâton du conducteur est penché différemment : ce qui justifie un troisième poinçon. De plus les pattes antérieures des chevaux touchent le premier sillon. Ces particularités se trouvent aussi sur la lampe signée CLOHEL.
P.Att.‑G.2
90« Bige au galop allant à gauche ; le conducteur est debout, tenant les rênes de la main gauche et brandissant un fouet dans la main droite » (Ponsich 1961 : 98, no 251).
91Quintero, 30 ; LMVNTHRE
Ponsich, 251 ; LMVNTHRE
92La lampe tirée de l’article de Quintero, pour laquelle je n’ai qu’un croquis, semble strictement identique à celle de Ponsich. Les deux lampes sont signées du même nom.
P.Att.‑G.3
93Bige au galop vers la gauche conduit par une victoire, tenant les rênes de la main gauche et une couronne de la main droite (Alarçao 1971 : no 3).
- 7 P.Att.G.3 Forme : Deneauve VA L. : 11,1 cm ; d. : 7,9 cm Chypre Musée de Chypre, inv. Nic.D. 2732 O (...)
94Alarçao 1971, no 3 ; OPPI
Oziol 1977, no 446 ; LMC7
P.Att.‑G.4
95« Aurige victorieux tenant une palme et une couronne, et conduisant un quadrige » (Deneauve 1969 : 136, no 471).
96Deneauve 471 ; CCLOSVC
Deneauve 472 ; CCLOSVC
P.Att.‑G.5
97Quadrige, à gauche, dont le conducteur tient les rênes dans la main gauche et un fouet, par‑dessus la tête, dans la main droite (Haken 1958 : 74, no 77).
98Haken 77 ; LCAESAE
P.Att‑D.1
99« Diane conduisant un char traîné par deux cerfs ; au‑dessous, un chien attaquant un sanglier » (Deneauve 1969 : 197, no 940).
100Deneauve 940 ; LCAESAE
Musée Borély, 3298 ; non signée
P. Att. ‑D. 2
101« Aurige conduisant un bige à droite » (Deneauve 1969 : 136, no 473).
1021P.Att.‑D. 2
103Deneauve 473 ; CCLOSVC
Kricheldorf 47 ; GABINIA (fig. 6, no 6)
Musée du Louvre, Ca2713 ; [LM]ADIEC
Alvarez Ossorio ; LMVADIEC
Ennabli, 301 ; . . . INIA
1042P.Att.‑D. 2
105Deneauve 611 ; CCLOSVC
106nP.Att.‑D. 2
107Rosenthal 112 ; CCLOSVC
- 8 La diminution de taille des lampes surmoulées est en moyenne de 10 %.
108Le bige de CCLOSVC (Deneauve 473) et celui de CCLOSVC (Deneauve 611) sont différents : allure des pattes antérieures des chevaux, nombre de rayons, de la roue du char, longueur des rênes. Il y a donc deux poinçons. Sont décorées du même poinçon que celui de CCLOSVC (Deneauve 473), les lampes signées LMADIEC et GABINIA ; mais il ne s’agit pas du même moule supérieur. La lampe de Raqqada est un surmoulage de la lampe signée GABINIA : ses dimensions sont inférieures de plus de 10 %8. La reproduction de Rosenthal est trop sombre pour qu’on précise son appartenance.

● Fig. 6 – Poinçons‑décors (la mise en page a été assurée par Pascal Rouaud que je tiens à remercier). 1. Bateau sur des vagues, P.Sc.C.1. 2. Cheval victorieux, P.Sc.C.2. 3. Hercule délivrant Prométhée, P.Sc.C.3. 4. Bige au galop, 1 P.Att.‑G. 1. 5. Bige au galop, 3P.Att.‑ G.1. 6. Bige au galop, 1P.Att.‑D.2.
P.Att.‑D.3
109Carpentum tiré par quatre chevaux.
110Musée du Louvre, S1557 ; MNAELVCI (fig. 7, no 1)
Musée du Louvre, CP4858 ; SERGPRIM
Musée du Louvre, S2063 ; LMVNPHILE
Kricheldorf 112 ; non signée
111Les décors des lampes signées MNAELVCI et SERGPRIM sont identiques. Mais, bien que les lampes soient de type similaire, le décor n’est pas placé de la même façon dans le médaillon : ce ne sont pas deux lampes sorties du même moule supérieur, mais deux décors tirés d’un même poinçon‑décor. Le décor de la lampe signée LMVNPHILE, de dimensions inférieures, est sur‑ moulé, Le décor de la lampe Kr. 112 semble bien être le même que le précédent ; mais la reproduction n’étant pas à la même échelle, il est difficile de l’affirmer.
P.Att.‑D.4
112« Carpentum paré de guirlandes, traîné par quatre chevaux » (Deneauve 1969 : 190, no 887).
113Deneauve 887 ; MNOVGERM
P.Att.‑D.5
114Quadrige à droite ; le conducteur tient un fouet dans la main droite et les rênes dans la main gauche (Haken 1958 : 74, no 78).
115Haken 78 ; LCAESAE
P.P.P.
116Triade capitoline
117P.P.P. 1
118Musée du Louvre, N4590 ; IVNIALEXI
119P.P.P. 2
120British Museum, Q1239 ; LMAD
121P.P.P. 3
122Szentleleky, 156 ; COPPIRES
123P.P.P. 4
124Musée de Bourges, sans no ; LCAESAE
125Etant donné la complexité du décor, l’usure ou l’absence de modelé donnant des photographies quasiment illisibles, ce décor a été enregistré par précaution sous quatre numéros différents.
P.P. 1
126Cybèle trônant sur un siège, entourée de deux lions de face. A gauche, Attis, de profil, avec un bonnet phrygien (Walters 1914 ; no 1045).
- 9 P.P. 1 Rome Musée de Cologne, inv. Xo 2832.
127Musée du Louvre, N4585 ; IVNIALEXI (fig. 7, no 2)
British Museum, Q1240 ; COPPIRES (fig. 7, no 3)
Musée de Cologne9 ; non signée
128Ces décors, bien que pouvant être décrits de la même façon, sont totalement différents. La lampe signée IVNIALEXI montre, soit une reprise à l’outil sur la lampe, soit plutôt les traces en creux de la fabrication du décor sur l’archétype.
P.P. 2
129Deux hommes sur une barque, l’un d’eux est attaqué à la jambe par un crocodile.
130Musée du Louvre, Ca2716 ; LMADIEC (fig. 7, no 4)
P.P. 3
131« Deux militaires, l’un à pied, l’autre à cheval, faisant un geste de salut » (Deneauve 1969 : 189, no 883).
132Musée du Louvre, CP4649 ; LFABRICMAS (fig. 7, no 5)
Deneauve 883 ; non signée
133Les dimensions de la lampe non signée sont inférieures à celles de la lampe signée LFABRICMAS, mais non de façon significative : 0,4 cm, soit moins de 10 %. Il ne doit pas s’agir d’un surmoulage, mais de différences de rétractation d’argile.
P.P. 4
134« Deux Lares » (Deneauve 1969 : 152, no 594).
135Deneauve 639 ; GABINIA (fig. 7, no 6)
Deneauve 594 ; GABINIA
136Ce décor est en fait composé de deux poinçons : P.P. 4a à gauche et P.P. 4b à droite. Sur la lampe Deneauve 639, ils sont représentés seuls, face à face. Alors que sur la lampe Deneauve 594, un troisième poinçon se trouve entre eux : un autel, enregistré O.O./5. Cette façon de composer le décor indique une fabrication par poinçonnage du moule tiré de l’archétype non décoré. Ici, les poinçons sont utilisés par le même potier : GABINIA.

● Fig. 7 – Poinçons‑décors. 1. Bige au galop, P.Att.‑D.3. 2, 3. Cybèle trônant, P.P. 1. 4. Deux hommes en barque, P.P. 2. 5. Militaires saluant, P.P. 3. 6. Lares, P.P. 4.
P.P. 5
137Scène d’offrande.
138British Museum, Q1339 ; CIVNBIT (fig. 8, no 1)
P.P. 6
139« Deux femmes faisant leur toilette près d’un bassin dans lequel l’une verse le contenu d’un vase » (Deneauve 1969: 155, no 615).
140Musée du Louvre, CP4406 ; CCLOSVC (fig. 8, no 2)
Deneauve 615 ; LMRES
Menzel 255 ; GABINIA
141Les lampes signées CCLOSVC et LMRES sont issues du même moule supérieur. Le dessin de la lampe signée GABINIA n’est pas à la même échelle. Il est donc difficile de préciser s’il s’agit du même poinçon ; il semble que ce soit le cas.
P.P. 7
142« Deux pêcheurs dans une barque à voile » (Deneauve 1969 : 155, no 617).
143Deneauve 617 ; LMVNSVC
P.P. 8
144« Mars et Vénus » (Deneauve 1969 : 197, no 942).
145Heres 443 ; LCAESAE
Deneauve 942 ; ANNAMMEA
Deneauve 943 ; ANNAMMEA
146Les deux lampes signées ANNAMEA sont des surmoulages probables de la lampe signée LCAESAE.
P.P. 9
147« Deux nains funambules marchant sur une corde, à droite » (Deneauve 1969 : 137, no 478).
148Ennabli 272 ; LMVNSVC
Deneauve 478 ; LMRES
149Les reproductions ne sont pas à la même échelle ; mais il semble bien que les deux lampes soient semblables, la lampe signée LMVNSVC étant le surmoulage de la lampe signée LMRES.
P.J.1
150« Scènes de pancrace : l’un des combattants a jeté son adversaire à terre en le saisissant par une jambe et par un bras » (Deneauve 1969 : 135, no 468).
151Deneauve 468 ; GABINIA
Ennabli 218 ; LMADIEC
Mazamet, coll. privée ; LMADIEC
152Les trois lampes peuvent être jugées semblables, malgré l’absence de reproductions à la même échelle. La lampe signée GABINIA est le surmoulage des lampes signées LMADIEC : la différence de dimension est de 10 %.
P.J.2
153« Deux pugilistes : scène de pancrace » (Deneauve 1969 : 135, no 467).
154Deneauve 467 ; CCLOSVC (fig. 8, no 3)
Kricheldorf 185 ; CIVNDRAC
155Sur ces deux lampes de types différents, il s’agit du même décor. Mais celui de la lampe signée CCLOSVC est surmoulé de celui de la lampe signée CIVNDRAC : le surmoulage n’intéresse pas la totalité de la lampe, mais le poinçon‑décor seul, puisque les types sont différents. Cela démontre bien la réalité du poinçon nage des décors, indépendamment du type de la lampe.
P.J.3
156« Deux gladiateurs portant casques et jambières, debout. A gauche, le Thrace vainqueur ; à droite, le vaincu a perdu son bouclier » (Ponsich 1961 : 86, no 90).
157Ponsich 90 ; COPPIRES
P.J.4
158Deux gladiateurs au combat.
159Alvarez Ossorio ; FLORENT
Musée d’Amiens ; FLORENT
Musée de Cologne ; FLORENT
160Ces trois lampes, malgré de faibles différences dans les dimensions, semblent bien issues du même moule supérieur. Il aurait été intéressant de vérifier si les moules inférieurs étaient identiques ; la lampe du musée d’Amiens présente une grande signature du groupe IIB ; la signature de la lampe du musée de Cologne peut appartenir à ce groupe. Il n’y a pas de reproduction de la signature dans l’article de Alvarez Ossorio.
P.J.5
161Combat de gladiateurs ; à gauche, le vaincu est tombé à genoux.
162Hayes 225 ; CCLOSVC
P.J.‑D.1
163Gladiateurs au combat (fig. 3).
164Musée du Louvre, CP4929 ; COPPIRES
Musée du Louvre, N3780 ; COPPIRES
Musée de Sens, SAS, 67 ; COPPIRES
Musée d’Amiens, Massy 59 ; non signée
- 10 Ces observations ont été faites avec l’aide de H. Vertet, qui utilise le même exemple dans son arti (...)
165Cet exemple est intéressant10. Trois de ces lampes de même type sont signées COPPIRES, du groupe IA. Il était tentant de trouver une stricte similitude. En fait, si les lampes du musée de Sens et du musée du Louvre, CP4929, sont issues du même moule supérieur et inférieur, la seconde lampe du musée du Louvre, N3780, bien que de même type et de mêmes dimensions, présente un décor légèrement différent. En effet, les personnages ne sont pas éloignés de la même distance : le décor est donc constitué de deux poinçons : (a) le personnage de gauche ; (b) le personnage de droite ; le poinçon (b) a les mêmes dimensions sur la lampe N3780 que sur les lampes précédentes, mais le modelé est repris à l’ébauchoir et le casque à plume se transforme en bonnet phrygien ; enfin, le poinçon (a) est plus petit sur la lampe N3780 : il est surmoulé du poinçon du personnage de gauche se trouvant sur les deux premières lampes ; lors du surmoulage, il y a eu perte d’informations : le bouclier tenu par la main gauche du personnage, vu de l’intérieur sur le modèle, est modifié et devient, sur la lampe surmoulée, un bouclier à tuile concave recouvrant le bras.
166Enfin, la quatrième lampe, celle du musée d’Amiens, présente le décor des deux premières lampes étudiées, en réduction et sur une lampe de type différent. Il s’agit là probablement d’un surmoulage du médaillon, surmoulage qui a pu s’effectuer tout à fait en dehors de l’atelier de COPPIRES, alors que les manipulations décrites jusqu’à présent, concernant les lampes signées du groupe IA, se situent dans le cadre de cet atelier.
P.J.‑D.2
167« Gladiateurs : myrmillon vainqueur d’un Thrace » (Deneauve 1969 : 134, no 461).
168Heres 323 ; COPPIRES
Deneauve 461 ; LMADIEC (fig. 8, no 4)
Montans, MIC75FC931
169Le même décor apparaît sur deux lampes de types différents. Le décor de la lampe signée LMADIEC semble de taille réduite par rapport à celui de la lampe signée COPPIRES : s’agit‑il d’un surmoulage du poinçon‑décor ?
P.E.
170Scènes érotiques : les deux personnages se trouvent face à face.
P.E.1
171British Museum, Q1320 ; CLOHEL (fig. 8, no 5) Musée d’Avignon, K36 ; LMADIEC
172Les décors de ces deux lampes ne semblent pas identiques.
P.E.2
1731P.E.2
British Museum, Q1295 ; LFABRICMAS
Deneauve 492 ; CCLOSVC (fig. 8, no 6)
1742P.E.2
Musée de Chalon/Saône, 579 ; non signée
175Les décors 1 P.E.2 se présentent sur des lampes de types différents. La lampe signée LFABRICMAS a un relief très émoussé qui la rend difficile à étudier, mais elle est de dimensions supérieures à celles de la lampe signée CCLOSVC, dont le poinçon est probablement surmoulé. La lampe du musée de Chalon est d’un très bon modelé et de taille plus grande ; s’agit‑ il du modèle initial ?
P.E.3
1761P.E.3
Musée du Louvre, CP9676 ; COPPIRES (fig. 8, no 7)
Musée du Louvre, 9668 ; LMVNSVC (fig. 8, no 8)
Deneauve 481 ; CCLOSVC
Deneauve 482 ; LMVNSVC
1772P.E. 3
Musée Borély, 1449 ; IWEHERM (fig. 8, no 9)
178Les lampes signées CCLOSVC et LMVNSVC semblent être issues du même moule supérieur. Le médaillon de la lampe signée COPPIRES a été remonté : par là même, elle est douteuse. La lampe signée IVVEHERM, d’un type différent, présente un décor plus petit et retouché : s’agit‑il d’un deuxième poinçon ou bien d’un surmoulage très remanié ?

● Fig. 8 – Poinçons‑décors. 1. Scène d’offrande, P,P. 5. 2. Femmes à leur toilette, P.P. 6. 3. Pugilistes, P.J.2. 4. Gladiateurs, P.J.‑D.2. 5. Scène érotique, nP.E.1. 6. Scène érotique, 1P.E.2. 7, 8. Scène érotique, 1P.E.3. 9. Scène érotique, 2P.E.3.
P.E.4
179Deneauve 889 ; MOPPISOSI
P.E.5
180Deneauve 618 ; CCLOSVC
P.E.‑G.
181Scènes érotiques où les personnages sont l’un et l’autre tournés vers la gauche.
P.E.‑G.1
182British Museum, Q1406 ; FLORENT (fig. 9, no 1)
P.E.‑D.
183Scènes érotiques où les personnages sont l’un et l’autre tournés vers la droite.
P.E.‑D.1
1841 P.E.‑D. 1
Musée du Louvre, 9649 ; CCLOSVC (fig. 9, no 2)
Ennabli 161 ; MNOVIVSTI
Deneauve 620 ; COPPIRES
Deneauve 752 ; CCLOSVC
Musée Borély, 1451 ; non signée
1852 P.E.‑D. 1
Musée d’Amiens ; non signée
Tesson de Petra (ramassage de surface)
Musée de Lyon (forme, cf. fig. 26, no 23) ; non signée (fig. 9, no 3)
1863 P.E.‑D. 1
Szentleleky 109 ; COPPIRES
187nP.E.‑D.1
Musée Ingres, Montauban, 883 ; non signée (fig. 9, no 4)
Montans, MIQ75FC883 (forme, cf. fig. 26, no 24) ; non signée (fig. 9, no 5)
188Le premier poinçon se présente sur deux types de lampes. La lampe signée COPPIRES, Deneauve 620, est de façon significative plus petite que la lampe signée CCLOSVC du musée du Louvre : elle peut en être le surmoulage. Par contre, les lampes signées MNOVIVSTI et CCLOSVC, Deneauve 752, semblent être sorties du même moule supérieur, malgré de légères modifications dans le rendu de la tête du personnage de droite. La lampe signée COPPIRES, Szentleleky 109, est issue d’un autre moule. S’agit‑il du même poinçon très modifié, surtout dans le rendu des couvertures du lit à gauche, ou d’une nouvelle création ? Un autre poinçon très proche apparaît sur des lampes non signées des musées de Lyon et d’Amiens. Je l’ai identifié aussi sur un tesson trouvé en surface à Petra en Jordanie.
P.E.‑D.2
189Deneauve 619 ; COPPIRES
P.E.‑D.3
190British Museum, Q1371 ; FLORENT (fig. 9, no 6)
P.E.‑D.4
191British Museum, 0916 ; COPPIRES (fig. 9, no 7)
Hayes 224 ; COPPIRES
Musée Ingres, Montauban, sans no ; non signée
192Le poinçon‑décor est sans doute le même sur ces deux lampes signées COPPIRES, mais ces lampes ne sont probablement pas issues du même moule supérieur, ce qui expliquerait les différen ces de détails : rendu de la partie droite du lit, de la chevelure du personnage de gauche,
P.E.‑D.5
193British Museum, Q1355 ; CIVNBIT
Joly 494 ; CCORVRS
Musée Borély, 1453 ; CCORVRS (fig. 9, no 8)
194Les deux lampes signées CCORVRS sont issues du même moule supérieur, le moule étant plus usé pour la lampe du British Museum. Le type de la lampe signée CIVNBIT est différent, mais le poinçon‑décor utilisé semble être le même que pour les lampes précédentes. Il peut s’agir d’un emprunt entre potiers ou d’une vente de poinçon.
P.M.‑G.1
195« Génie ailé chevauchant un hippocampe à gauche » (Deneauve 1969 : 133, no 451).
196Deneauve 449 ; COPPIRES
Deneauve 451 ; COPPIRES
197La lampe Deneauve 451 est, selon toute vraisemblance, un surmoulage intégral de la lampe Deneauve 449 ; il aurait été souhaitable de pouvoir le vérifier au niveau de la signature.
P.M.‑G.2
198« Gladiateur eques sur un cheval au galop à gauche » (Deneauve 1969 : 135, no 466).
199Deneauve 466 ; COPPIRES
Musée de Vienne, 1900 (forme :cf. fig. 26, no 23) ; non signée (fig. 9, no 9)
P.M.‑G.3
200Triton ithyphallique à gauche.
201British Museum, 01274 ; COPPIRES
British Museum, 01273 ; CLOHEL (fig. 9, no 10)
Musée du Louvre, S1545 ; non signee
Musée de Nice, CIM, D60M7 370 ; CELLIAFOR
202La mise en place de ce décor dans les médaillons des trois lampes signées est toujours la même ; c’est pourquoi il semble bien qu’il s’agisse de lampes issues du même moule supérieur. Le décor de la lampe signée CLOHEL est plus soigné, plus explicite ; tandis que celui de la lampe signée COPPIRES est repris à l’ébauchoir, par des traits sans signification précise. Des différences dans le rendu du corps du triton sur le décor de la lampe signée CELLIAFOR sont dues aux retouches indispensables après l’usure du moule. Le décor de la lampe non signée est probablement surmoulé de la lampe signée CLOHEL.
P.M.‑G.4
203Europe, à califourchon sur un taureau.
204Kricheldorf 89 ; CCLOSVC
P.M.‑G.5
205Personnage ramant dans une barque (Kricheldorf 1962 : 18, no 120).
206Kricheldorf 120 ; CIVNDRAC (fig. 9, no 11)
Heres 266 ; CIVNDRAC
207Les deux lampes semblent issues du même moule supérieur. Elles appartiennent au même groupe de signature IA ; elles peuvent avoir eu, aussi, le même moule inférieur.

● Fig. 9 – Poinçons‑décors, 1. Scène érotique, P.E.‑G.1. 2. Scène érotique, 1P.E.‑D.1. 3. Scène érotique, 2P.E.‑D.1. 4,5. Scène érotique, nP.E.‑D.1. 6. Scène érotique, P.E.‑D.3, 7. Scène érotique, P.E.‑D.4. 8. Scène érotique, P.E.‑D.5. 9. Gladiateur eques, P.M.‑G.2. 10. Triton ithyphallique, P.M.‑G.3, 11. Personnage ramant dans une barque, P.M.‑G.5.
P.M.‑D.1
208Danseur grotesque, deux bâtons dans chaque main, sur un bateau à animal de proue (Bailey 1977 : Q1363).
209British Museum, 01363 ; FLORENT (fig. 10, no 1)
P.M.‑D.2
210« Pygmée debout sur un crocodile, scène nilotlque » (Deneauve 1969 : 155, no 616).
211Deneauve 616 ; CCLOSVC
P.M.‑D.3
212Cavalier nu, sur un cheval au galop, tenant un fouet dans la main droite (Kricheldorf 1962 : 10, no 48).
213Kricheldorf 48 ; OPPI
P.M.‑D.4
214Petit Eros assis sur un dauphin (Haken 1958 : 75, no 80).
215Haken 80 ; LCAESAE
P.M.‑D.5
216Personnage assis sur un éléphant de profil, à droite (Heres 1972 : no 381).
217Heres 381 ; LCAESAE
P.M.‑D.6
218« Mars chevauchant un loup, à droite » (Deneauve 1969 ; 214, no 1061).
219Deneauve 1061 ; MNOVIVSTI
Deneauve 1062 ; MNOVIVSTI
P.A.‑F.1
220Abondance assise sur un siège à pattes de lion, tenant de la main droite une patère et la corne d’abondance de la main gauche. Elle est vêtue d’une longue tunique, laissant deviner les jambes.
221Heres 25 ; COPPIRES
Musée Borély, 3314 ; non signée
P.A.‑F.2
222Dionysos, couronné de pampres, assis sur un rocher, tient à la main le thyrse et une grappe de raisin ; un manteau couvre la moitié gauche du corps ainsi que les jambes (Joly 1974 : 107, no 83).
223Joly 83 à 97 ; dont six CIVNDRAC
P.A.‑F.3
224« Génie ailé portant deux corbeilles » (Deneauve 1969 : 169, no 722).
225Deneauve 722 ; COPPIRES
P.A.‑F.4
226« Cybèle assise sur un trône flanqué de deux lions » (Deneauve 1969 : 189, no 878).
227Deneauve 878 ; LMVNPHILE
228Ce décor est très proche du décor enregistré P.P. 1 ; mais il en diffère par quelques points : l’absence d’Attis, qui aurait pu être supprimé lorsque le trou d’alimentation a été foré ; le dossier du siège, qui est beaucoup plus complexe sur ce décor‑ci ; le pelage des lions, qui est plus étoffé, les pattes, qui sont plus trapues sur le décor P.P. 1 que sur P.A.‑F.4.
229Si la source d’inspiration est bien la même, il y a création de deux décors différents.
P.A.‑G.1
230Amour ailé, assis, à gauche, jouant de la syrinx.
- 11 P.A.‑G.1 Chemin de Montpellier à Nîmes Musée de Nîmes, inv. IP 1089.
231Musée de Lyon, 389 ; LHOSCRI
Musée de Nîmes, 21711 ; non signée
232Les deux lampes sont issues du même moule supérieur ; l’une est signée, l’autre non.
P.A.‑G.2
233Arès assis vers la gauche, portant un casque orné d’un cimier. Il tient devant lui un objet qu’il regarde.
234British Museum, Q1270 ; MVNTREPT (fig. 10, no 2)
Montans, MIQ75FC900 ; non signée (fig. 10, no 3)
Montans, MIQ75FC951 ; non signée
235Les deux lampes de Montans, issues du même moule, sont des surmoulages de la lampe signée MVNTREPT .
P.A.‑G.3
- 12 Cette explication m’a été donnée par Mme Cart au musée du Louvre.
236Polyphème assis sur un rocher, tendant une coupe devant lui. L’explication du thème est donnée par la présence de brebis, à droite, observées sur une autre lampe présentant un décor similaire12.
237Musée d’Arles, 91 ; LHOSCRI (fig. 10, no 4)
Deneauve 713 ; MVNTREPT
Musée Ingres, Montauban, sans no ; non signée
238Ces deux premières lampes, de types différents, présentent des décors semblables, celui de MVNTREPT étant surmoulé, au niveau du poinçon, de celui de LHOSCRI.
P.A.‑G.4
239Personnage indéterminé, assis à gauche.
240Heres 446 ; LCAESAE
P.A.‑G.5
241« Personnage assis jouant d’une sorte de chalumeau à pavillon recourbé, à gauche » (Deneauve 1969 : 90, no 888).
242Deneauve 888 ; MNOVIVSTI
243Les deux lampes de Montans, issues du même moule, sont des surmoulages de la lampe signée MVNTREPT .
P.A.‑D.1
244Amour assis à la lyre.
2451P.A.‑D. 1
- 13 1P.A.‑D.1 LHOSCRI Allées de Tourny, Bordeaux Musée de Bordeaux, inv. T 14928.
- 14 1P.A.‑D.1 . . . . . . I Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Cemenelum Musée de Nice, inv. CIM F 60 4 3 1 (...)
- 15 1P.A.‑D.1 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. K44 Sautel 1926 (...)
- 16 1P.A.‑D.1 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. ; 7 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. 43 Sautel 1926 : (...)
246Musée de Bordeaux ; LHOSCRI13
Musée de Nice ; I14
Musée d’Avignon, K44 ; LHOSCRI15
Musée d’Avignon, 43 ; LHOSCRI16 (fig. 10, no 5)
Musée de St‑Rémy, 1835 ; non signée
Musée du Louvre, Ca2676 ; CATILIVEST
Hayes 234 ; COPPIRES
2472P.A.‑D. 1
248Musée du Louvre, Ca5867 ; CIVNALEX
Musée du Louvre, Ca2675 ; CIVNALEX (fig. 10, no 6)
249nP.A.‑D.1
250Bérard ; CIVN . .
Musée Ingres, Montauban, 45 ; NONIAC
Montans, MIQ75FC892 ; non signée
Montans, MIQ75FC891 ; non signée
Montans, MIQ75FC893 ; non signée
251Le premier poinçon apparaît sur deux types de lampes :
-
les lampes de type Deneauve VD sont issues du même moule supérieur ; toutes sont signées LHOSCRI ; compte tenu de la diffusion de la production signée LHOSCRI, celles des musées de Nice et de St‑Rémy incomplètes peuvent être attribuées à ce potier, particulièrement celle de Nice sur la base de laquelle il reste un I final ;
-
les lampes du second type, Deneauve VIIA, signées CATILIVEST et COPPIRES ont un décor disposé de la même façon dans le médaillon ; il semble qu’elles soient issues du même moule supérieur malgré de notables retouches, surtout sur le siège. Le poinçon‑décor utilisé semble bien être celui de LHOSCRI, et la différence de taille peut évoquer un surmoulage du poinçon de LHOSCRI.
252Le deuxième poinçon apparaît sur des lampes signées CIVNALEX, qui sont issues du même moule supérieur. La lampe signée CIVN . ., attribuée par l’auteur à CIVNDRAC, est plus vraisemblablement une production de CIVNALEX.
P.A.‑D.2
253Apollon à la lyre, assis sur un siège à pattes de lion, les cheveux retenus en catogan, un manteau jeté sur les genoux.
2541P.A.‑D.2
- 17 1P.A.‑D.2 La Tour Fondue, Hyères. Musée d’Hyères, inv. 50 GOUDINEAU (Chr.). — Informations archéolo (...)
255Musée d’Avignon, K2 ; COPPIRES (fig. 10, no 7)
Musée d’Hyères, 50 ; non signée17
Musée de Cologne ; non signée
Musée de Liège, I 542 ; non signée
2562P.A.‑D.2
257Musée de Bourges, 865 342 ; non signée (fig. 10, no 8)
Heres 444 ; non signée
2583P.A.‑D.2
259British Museum, Q1297 ; LFAMAS (fig. 10, no 9) Bernhard 261 ; LFAMAS
260Les trois poinçons sont très différents. Le personnage de la lampe signée COPPIRES est souple d’attitude, la lyre bien droite sur les genoux ; celui des lampes signées LFAMAS, issues du même moule supérieur, est assis plus droit, la lyre semble lui échapper des mains. Les décors des lampes non signées montrent :
261– le poinçon utilisé par COPPIRES sur des lampes de types variés ;
262– un autre poinçon où le personnage est affalé sur le siège (lampes du musée de Bourges et Heres 444).
P.A.‑D.3
263« Gladiateur : myrmillon vaincu tombant en arrière » (Deneauve 1969 : 134, no 459).
264Deneauve 459 ; GABINIA
Kricheldorf 51 ; LMADIEC
265La lampe signée LMADIEC est un surmoulage de la lampe signée GABINIA. On peut noter les pertes de détails importants dues au surmoulage. Ce décor est classé parmi les personnages assis, et non dans les personnages aux jambes pliées, à cause de la présence d’une ligne de sol.
P.A.‑D.4
266« Génie ailé assis, à droite, tenant une lyre (?) » (Deneauve 1969 : 168, no 719).
267Deneauve 719 ; IVNIALEXI
P.a‑F.n1
268« Mercure debout tenant un caducée de la main gauche » (Deneauve 1969 : 126, no 404).
269Deneauve 404 ; OPPI
P.a‑F.n2
270Gladiateur en fente.
271Musée du Louvre, Ca6587 ; COPPIRES (fig. 10, no 10)
P.a‑F.n3
272« Mars debout, de face, tenant un casque de la main droite et une lance de la main gauche » (Deneauve 1969 : 127, no 407).
273Deneauve 407 ; GABINIA
Deneauve 408 ; GABINIA
P.a‑F.n4
274Personnage de facture sommaire, debout devant un autel sur‑ monté d’une flamme.
275Musée de Nîmes, 182 ; CIVNDRAC (fig. 10, no 11)

● Fig. 10 – Poinçons‑décors. 1. Danseur grotesque, P.M.‑D.1. 2,3. Arès, P.A.‑G.2. 4. Polyphème, P.A.‑G.3, 5. Amour assis à la lyre, 1P.A.‑ D.1. 6. Amour assis à la lyre, 2P.A.‑D.1. 7. Apollon à la lyre, 1P.A.‑D.2. 8. Apollon à la lyre, 2P.A.‑D.2. 9. Apollon à la lyre, 3P.A.‑D.2. 10. Gladiateur, P.a‑F.n2. 11. Personnage, P.a‑F.n4.
P.a‑F.n5
276Pan tenant une houlette dans la main gauche et un vase dans la main droite tendue à l’horizontale (Heres 1972 : no 261).
277Heres 261 ; LCAESAE
P.a‑F.a1
278« Eros retirant une épine de son talon » (Deneauve 1969 : 168, no 718).
279British Museum, Q1271 ; COPPIRES (fig. 11, no 1)
Musée du Louvre, S1946 ; COPPIRES
Kricheldorf 117 ; COPPIRES
Deneauve 718 ; LMVNPHILE
280Les lampes signées COPPIRES du musée du Louvre et du British Muséum sont issues du même moule supérieur, comme l’est certainement la lampe parue dans Kricheldorf. La lampe signée LMVNPHILE est, selon toute vraisemblance, un surmoulage.
P.a‑F.a2
281Amour avec des coquillages (Kricheldorf 1962 : 15, no 94).
282Kricheldorf 94 ; COPPIRES
P.a‑G.G.n1
283Génie brandissant une massue et tenant un arc devant lui (Deneauve 1969 : 130, no 434).
2841P.a‑G.G.n1
285Musée Borély, 3311 ; LMVNSVC (fig. 11, no 2)
Musée du Louvre, Ca5883 ; MNOVIVSTI (fig. 11, no 3)
Musée du Louvre, Ca2672 ; MNOVIVSTI (fig. 11, no 4)
2862P.a‑G.G.n1
287Musée de Moulins (Vertet 41) ; non signée (fig. 11, no 5)
2883P.a‑G.G.n1
289Musée de Moulins (Vertet 92) ; non signée (fig. 11, no 6)
2904P.a‑G.G.n1
291Musée du Louvre, N3778 ; CCLOSVC (fig. 11, no 7)
Musée Carnavalet, AC483 ; CCLOSVC
292nP.a‑G.G.n1
293Deneauve 434 ; LMVNSVC
Heres 262 ; COPPIRES
Musée de Cologne ; ?
294Ce décor semble particulièrement intéressant pour la systématique de l’étude. Les lampes signées LMVNSVC (Deneauve 434) et COPPIRES, ainsi que celle du musée de Cologne sont élimi nées pour respectivement n’avoir pas de représentation figurée et n’avoir pas de représentation à l’échelle 1/1.
295Les deux lampes signées MNOVIVSTI ont un décor qui, bien qu’identique par le poinçon, présente de légères modifications ; pourtant, les deux lampes semblent bien issues du même moule supérieur : le décor est placé de la même façon dans le médaillon. Ces modifications doivent être attribuées à la manipulation lors du démoulage et aux reprises faites directement sur la lampe.
296La lampe signée LMVNSVC du musée Borély utilise le même poinçon‑décor mais surmoulé : il est de plus petite taille, sur une lampe de type différent.
297Les lampes signées CCLOSVC ne présentent pas un décor placé de la même façon dans le médaillon. Elles ne sont donc pas issues du même moule supérieur ; l’étude des signatures confirme qu’elles ne sont pas non plus issues des mêmes moules inférieurs. La lampe CCLOSVC du musée du Louvre est issue d’un moule usé : le contour flou du décor empêche d’affirmer qu’il s’agit bien du poinçon‑décorde l’autre lampe signée CCLOSVC. En tout cas, les poinçons‑décors utilisés sur les deux lampes signées MNOVIVSTI et sur celle signée CCLOSVC du musée Carnavalet sont nettement différents par l’orientation de la mas sue par rapport au corps.
298Les lampes du musée de Moulins montrent deux créations originales ; de plus, l’une des massues est transformée en un animal, un lapin sans doute. Ce thème du lapin est très fréquent dans les ateliers du centre de la Gaule (plus précisément, l’amour assis à droite qui tient les pattes arrière d’un lapin).
P.a‑G.G.n2
299Jeune satyre allant vers la gauche, tout en jouant de la double flûte (Walters 1914 : no 684).
300British Muséum, Q942 ; COPPIRES (fig. 11, no 8)
P.a‑G.G.n3
301Gladiateur attaquant à la lance un sanglier (Gualandi Genito 1977 : 151, no 376).
302Gualandi Genito 376 ; LCAESAE
P.a‑G.D.n1
303Génie phallique grimaçant et gesticulant, bras levés, main droite tenant un faisceau (Ponsich 1961 : 81, no 36).
304Ponsich 36 ; OPPI
P.a‑G.D.n2
- 18 La description est donnée par Mme Durand‑Lefevre sur un guide du musée Carnavalet consulté sur plac (...)
305Berger avec chèvre et bélier18.
306British Museum, Q1396 ; FLORENT (fig. 11, no 9)
Musée Carnavalet ; LCAESAE
307Les deux lampes signées respectivement FLORENT et LCAESAE sont issues du même moule supérieur : même décor de médaillon et de bandeau. Quelques remarques pour la lampe signée FLORENT : le moule était usé lors de la fabrication, le modelé du décor est très flou ; la partie supérieure de la lampe s’adapte mal à la partie inférieure ; les datations usuelles de ces deux potiers sont très différentes (cf. p. 117). Ne s’agirait‑il pas là d’une manipulation tardive postérieure au temps de fonctionnement réel de l’atelier FLORENT ?
P.a‑G.D.a1
308Amour à la double flûte.
309Musée du Louvre, Ca5868 ; MNOVIVST (fig. 11, no 10)
P.a‑G.D.a2
310« Eros de trois quarts, orienté vers la gauche ; il porte sur son épaule un objet difficile à identifier » (Oziol 1980b : 38, no 93). 1P.a‑G.D.a2
- 19 1P.a‑G.D.a2 LHOSCRI Vaison Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑en‑Laye (achat Alex Bertrand (...)
311M.A.N., 12414 ; LHOSCRI19 (fig. 11, no 11)
Oziol 1980b, 93 ; MOPPISOSI
Musée de Nice, CIM060M737 ; MOPPISOSI
Musée Ingres, Montauban ; COPPIRES
3122P.a‑G.D.a2
313Kricheldorf 118 ; COPPIRES
314nP.a‑G.D.a2
315Musée Ingres, Montauban ; non signée
316Les deux lampes signées MOPPISOSI sont issues du même moule supérieur. On peut en déduire que la lampe d’Aléria est d’une forme Deneauve VI IA. Quant aux moules inférieurs, s’il est difficile d’affirmer leur identité, compte tenu des échelles de reproduction différentes, on peut raisonnablement la supposer. Ce même décor apparaît sur une lampe signée LHOSCRI, mais il est supérieur en dimensions. Les poinçons‑décors utilisés par MOPPISOSI et COPPIRES semblent avoir été surmoulés de celui de LHOSCRI. Le deuxième poinçon utilisé par COPPIRES est différent surtout par le rendu de l’aile.
P.a‑G.D.a3
317Fortune tenant dans son bras gauche une corne d’abondance.
318Musée du Louvre, Ca2684 ; LMVNPHILE (fig. 11, no 12)

● Fig. 11 – Poinçons‑décors. 1. Eros, P.a‑F.a1. 2, 3, 4. Génie à la massue, 1P.a‑G.G.n1. 5. Génie à la massue, 2P.a‑G.G.n1. 6. Génie à la massue, 3P.a‑G.G.n1. 7. Génie à la massue, 4P.a‑G.G.n1. 8. Jeune satyre, P.a‑G.G.n2. 9. Berger, P.a‑G.D.n2. 10. Amour à la double flûte, P.a‑G.D.a1. 11. Eros, 1P.a‑G.D.a2, 12. Fortune, P.a‑G.D.a3.13. Gladiateur, P.a‑D.G.n2.
P.a‑D.G.n1
319« Danseuse au tambourin » (Ennabli 1970 : 118, no 171).
3201P.a‑D.G.n1
321Kricheldorf 116 ; CIVNALE (fig. 12, no 1)
3222P.a‑D.G.n1
323Musée de Chalon/Saône Ca601 ; IVNIALEXI (fig. 12, no 2)
Ennabli 171 ; CIVNALEX (fig. 12, no 3)
Ennabli 293 ; CIVNALEX
Musée de Cologne ; ?
3243P.a‑D.G.n1
325Musée de Sens ; MVNTREPT (fig. 12, no 4)
326nP.a‑D.G.n1
327Musée du Louvre, S2044 ; MNOVIVST (fig. 12, no 5)
Heres 263 ; LFABHERACLI
328Ennabli 307 ; MNOVIVST
329Au moins trois poinçons‑décors distincts expriment ce décor ; les différences apparaissent dans l’écartement des jambes, et la distance entre le tambourin et la tête ; le rendu du vêtement est plus difficile à analyser.
330Quatre lampes semblent issues du même moule supérieur : les deux lampes signées CIVNALEX, la lampe du musée de Cologne et la lampe signée IVNIALEXI, malgré de légères variations de taille. Ces dernières sont toujours inférieures à 10 % ; il semble qu’elles soient dues à un séchage différent des lampes et/ou à l’utilisation de plusieurs terres. Vraisemblablement, elles ne peuvent être surmoulées l’une de l’autre.
P.a‑D.G.n2
331Gladiateur prêt à l’attaque.
332Musée du Louvre, Ca2710 ; MNOVIVST (fig. 11, no 13)
P.a‑D.G.n3
333Gladiateur (myrnnillon), en fente avant.
334Deneauve 464 ; COPPIRES (fig. 12, no 6)
P.a‑D.G.n4
335« Diane chasseresse, allant à droite. A ses pieds, un chien ; elle tire de sa main droite une flèche du carquois » (Ponsich 1961 : 88, no 118).
3361P..‑D.G.n4
337British Museum, Q1380 ; FLORENT (fig. 12, no 7)
3382P.a‑D.G.n4
339Musée Carnavalet, AC 478 ; ANNISER (fig. 12, no 8)
3403P.a‑D.G.n4
341Musée de Nîmes, 197 ; non signée
342nP.a‑D.G.n4
- 20 nP.a‑D.G.n4 CRUCI Autun Musée d’Autun, inv. GR71 014 05.
343Ponsich 118 ; COPPIRES
Musée d’Avignon, K7 ; CIVNBIT
Musée d’Autun, GR71 014 05 ; CRVCI20
P.a‑D.G.n5
344Gladiateur.
345Rosenthal 136 ; CIVNDRAC
P.a‑D.G.n6
346Gladiateur en fente.
347Musée de Sens ; LCAESAE (fig. 12, no 9)
P.a‑D.G.a1
348Eros, penché, versant dans un cratère, à l’aide d’un vase en forme de tuyau (Walters 1914 : 144, no 957).
349British Museum, 01309 ; LFABRIAEVE (fig. 12, no 10)
P.a‑D.G.a2
350Amour jouant de la double flûte.
351Kricheldorf 115 ; MNOVIVSTI
P.a‑ D.G.a3
352« Génie ailé se penchant sur un cratère, à droite ».
353Deneauve 879 ; MNOVIVST
P.a‑D.G.a4
354Amour soulevant un cratère pour boire.
355Musée du Louvre, N4584 ; CIVNDRAC (fig. 12, no 11)
P.a‑D.G.a5
356« Victoire ailée, à droite, écrivant sur un bouclier dont le bas repose sur son genou » (Deneauve 1969 : 146, no 549).
357Deneauve 549 ; LFABRICMAS
Heres 24 ; MNOVIVSTI
358Ces deux lampes semblent issues du même moule supérieur malgré leurs longueurs inégales, qui s’expliquent aisément par l’inclinaison différente de l’anse triangulaire obtenue en cours de fabrication. La variation de 0,5 cm sur la largeur peut sans doute s’expliquer par des différences de séchage de la terre, mais n’est pas suffisante pour impliquer un surmoulage.
P.a‑D.G.a6
359« Génie ailé portant sur son épaule un fléau aux extrémités duquel sont suspendus deux paniers. Il tient une grappe de raisin à la main » (Deneauve 1969 : 132, no 444).
360Waldhauer 259 ; CCLOSVC
Deneauve 444 ; non signée
Deneauve 445 ; non signée
P.a‑D.D.n1
361Personnage gesticulant, tenant des faisceaux dans chaque main.
362Musée du Louvre, Ca2715 ; IVNIALEXI
P.a‑D.D.a1 et P.a‑D.D.a2
363« Génie ailé tirant à l’arc sur un lapin sortant d’un terrier » ou « Génie ailé tirant à l’arc sur un serpent enroulé autour d’un arbre » (Deneauve 1969 : 151, no 590 et 592).
3641P.a‑D.D.a1
365Deneauve 590 ; LMVNSVC (fig. 12, no 12)
3662P.a‑D.D.a1
367Musée du Louvre, Ca2681 ; LMADIEC (fig. 12, no 13)
368nP.a‑D.D.a1
369Rosenthal 110 ; GABINIA
370P.a‑D.D.a2
371Deneauve 592 ; GABINIA (fig. 12, no 14)
Musée d’Amiens (Massy 60) ; non signée
372nP.a‑D.D.a2
373Deneauve 591 ; LM ADI
374Trois poinçons pourraient composer ce décor : P.a‑D.D.a1 = le petit personnage, P.a‑D.D.a2 = le lapin, P.a‑D.D.a3 = le serpent. Ou bien, il s’agit de deux poinçons différents : P.a‑D.D.a1 = le personnage tire sur un lapin ; P,a‑D.D.a2 = le personnage tire sur un serpent. Malgré la vraisemblance de la première hypothèse, j’opterai pour la seconde, car le petit génie est différent dans les deux cas. Il existe même deux compositions pour le thème du génie tirant le lapin : celle de LMVNSVC et celle de LMADIEC. Les deux lampes de Carthage relevant du deuxième poinçon‑ décor, P.a‑D.D.a2, sont dites identiques par l’auteur.
375La lampe du musée d’Amiens est un surmoulage intégral de celle signée GABINIA.

● Fig. 12 – Poinçons‑décors. 1. Danseuse au tambourin, 1P.a‑D.G.n1. 2, 3. Danseuse au tambourin, 2P.a‑D.G.n1. 4. Danseuse au tambourin, 3P.a‑D.G,n1. 5. Danseuse au tambourin, nP.a‑D.G.n1. 6. Gladiateur, P.a‑D.G.n3. 7. Diane chasseresse, 1P.a‑D.G.n4. 8. Diane chasseresse, 2P.a‑D,G.n4. 9. Gladiateur, P,a‑D.G.n6. 10. Eros, P,a‑D.G.a1. 11. Amour, P.a‑D.G.a4. 12. Génie ailé, 1 P.a‑D.D.a1. 13. Génie ailé, 2P.a‑D.D.a1.14. Génie ailé, P.a‑D.D.a2.
P.a‑D.D.a4
376« Génie ailé portant sur son épaule un bâton auquel est suspen‑ du un petit animal » (Deneauve 1969 : 132, no 448),
377Musée du Louvre, Ca2673 ; COPPIRES (fig. 13, no 1)
British Museum, 14.10.1980 ; FABRICMAS (fig. 13, no 2)
Deneauve 448 ; COPPIRES (fig. 13, no 3)
Deneauve 447 ; non signée
378Cet exemple est délicat à analyser. On peut éliminer de l’étude la lampe signée COPPIRES (Deneauve 448), car elle n’a pas de reproduction propre. Le décor de la lampe Deneauve 447 apparaît sur un type différent (forme : Deneauve VA) des deux autres lampes, signées COPPIRES et LFABRICMAS (forme : Deneauve VIIA). Dans ces deux derniers cas, le personnage est situé au même endroit dans le médaillon, avec la même attitude. Il semble bien que ces deux lampes soient issues du même moule supérieur. Mais l’aspect du « génie » est globalement trop différent pour qu’on puisse l’affirmer. Le même poinçon‑décor pourrait aussi avoir été utilisé pour la lampe Deneauve 447,
P.b‑F.a1
379« Victoire, debout, de face, tenant une couronne et une palme » (Deneauve 1969 : 129, no 420).
380Deneauve 420 ; CCLOSVC
P.b‑F.a2
381« Victoire ailée, debout, à gauche, tenant une palme et une couronne » (Deneauve 1969 : 151, no 585).
382Deneauve 585 ; CCLOSVC
Deneauve 586 ; CCLOSVC
383Une seule représentation pour ces deux lampes signées du même nom.
P.b‑F.a3
384Victoire, de face, debout sur une sphère (?), tenant une palme de la main gauche et une couronne de la main droite.
3851P.b‑F.a3
386Musée du Louvre, Ca2705 ; CIVNALEX (fig. 13, no 4)
3872P.b‑F.a3
388British Museum, Q1321 ; LMVNPHILE (fig. 13, no 5)
British Museum, 8.10.1980 ; CLOHELI fig. 13, no 6)
3893P.b‑F.a3
390Musée d’Amiens (Massy 63) ; LMC (fig. 13, no 7)
3914P.b‑F.a3
392Musée de Vienne ; non signée (fig. 13, no 8)
393Ce décor se rencontre sur deux lampes de même type (forme : Deneauve VIIC), signées LMVNPHILE et CIVNALEX. Il ne s’agit pas du même poinçon‑décor : le rendu n’est pas le même ; celui de LMVNPHILE est bien modelé, d’une souplesse accrue par la couverte glaçurée verte, alors que celui de CIVNALEX trahit le travail à l’outil dans le moule.
394Le décor de la lampe signée CLOHELI est issu, par surmoulage, du décor de LMVNPHILE ; il s’agit d’un surmoulage de poinçon et non de celui de la lampe entière, puisque les formes des deux lampes sont différentes.
P.b‑F.a4
395Victoire ailée, debout, de face.
396Musée du Louvre, N3875 ; COPPIRES (fig. 13, no 9)
P.b‑F.a5
397Victoire ailée, debout, de face, tenant une palme dans la main gauche et un bouclier dans la main droite.
398Musée de Sens, 70 ; COPPIRES (fig. 13, no 10)

● Fig. 13 – Poinçons‑décors. 1, 2, 3. Génie ailé, P.a‑D.D.a4. 4. Victoire, 1P.b‑F.a3. 5, 6. Victoire, 2P.b‑F.a3. 7. Victoire, 3P.b‑F.a3. 8. Victoire, 4P.b‑F.a3. 9. Victoire ailée, P.b‑F.a4. 10. Victoire ailée, P.b‑F.a5.
P.b‑F.n1
399« Horus, debout, de face, tenant dans le bras gauche une corne d’abondance contenant des feuillages et mettant un doigt de la main droite sur la bouche » (De Brun, Gagnière 1935‑1937 : 24, no 39).
400Musée d’Avignon, K5 ; COPPIRES (fig. 14, no 1)
Deneauve 584 ; LMRES
Kricheldorf 95 ; LMVNSVC
401Malgré la différence d’échelle, on peut dire que les lampes signées COPPIRES et LMRES sont issues du même moule supérieur. La lampe signée LMVNSVC est un surmoulage.
P.b‑F.n2
402« Fortune, debout, de face, tenant sur le bras gauche une corne d’abondance et s’appuyant de la main droite sur un gouvernail » (De Brun, Gagnière 1935‑37 : 24, no 39).
4031P.b‑F.n2
404Musée d’Autun, HV00006 ; non signée (fig. 14, no 2)
4052P.b‑F.n2
- 21 2P.b‑F.n2 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 9,8 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. K7 Sautel 1926 (...)
406Musée de Lyon, 390 ; LHOSCRI (fig. 14, no 3)
Musée d’Avignon, K7 ; LHOSCRI21
407nP.b‑F.n2
408Bérard 1961 : 153 ; non signée
Brants 259 ; COPPIRES
Montans, MIQ75FC936 : non signée
409La reproduction de la lampe signée COPPIRES ne permet pas de l’attribuer au poinçon 1P.b.‑F.n2 ou 2P.b‑F.n2. Les lampes signées LHOSCRI sont issues du même moule supérieur.
P.b‑F.n3
410Isis, en long chiton et himation, tenant dans sa main gauche une patère et dans sa main droite un objet incertain. Sur la gauche, un petit personnage (?) identifiable à Harpocrate (Walters 1914 : 164, no 1099).
411British Museum, Q1337 ; FLORENT (fig. 14, no 4)
P.b‑G.1
412Femme nue à la longue coiffure regardant l’objet qu’elle tient à la main droite.
413Musée du Louvre, S1920 ; MNOVGERM (fig. 14, no 5)
P.b‑G.2
414Athena en long chiton et manteau sur l’épaule, coiffée d’un casque à cimier, tenant une lance à la main gauche, tend la main au‑dessus d’un autel ; derrière elle, un hibou perché sur un bouclier ; devant elle, des branches (Walters 1914 : 164, no 1098).
415British Museum, Q1338 ; FLORENT (fig. 14, no 6)
P.b‑G.3
416Figure vêtue d’une courte tunique, un arc dans la main gauche (Gualandi Genito 1977 : 151, no 378).
417Gualandi Genito 378 ; FLORENT
P.b‑D.1
418Amour ailé allant à droite (Kricheldorf 1962 : 11, no 56).
419Kricheldorf 56 ; COPPIRES
P.b‑D.2
420Bacchus tenant dans la main droite le thyrse ; devant lui, une panthère (Heres 1972 : 14, no 11).
421Heres 11 ; LCAESAE
P.b‑D.3
422Danseuse au tambourin, en long chiton.
423Hanoune 29 ; LCAESAE
P. c1
- 22 Doumergue 1932 : El 11, p. 86, lampe non signée provenant de St‑Leu, Algérie.
424« Femme nue, les jambes croisées, tenant de la main droite un vase (olpe), dont elle verse le contenu dans un large, vaste bassin, à long support cylindrique, sur le bord duquel elle s’appuie »22.
425British Museum, Q1360 ; FLORENT (fig. 14, no 7)
Musée du Louvre, N3763 ; FLORENT
426Les deux lampes signées FLORENT, signatures du groupe IA, sont issues du même moule supérieur.
P. c2
427Eros nu, de trois quarts à gauche (Joly 1974 : 128, no 387).
428Joly 381 ; CIVNDRAC
P. c3
429« Ganymède debout, coiffé d’un bonnet phrygien ; une peau de bête est nouée sur ses épaules et il tient un bâton recourbé » (Deneauve 1969 : 153, no 601).
430Deneauve 601 ; LMVNSVC
Deneauve 602 ; LMVNSVC
Deneauve 603 ; CCLOSVC
431Il n’y a qu’une représentation figurée pour ces trois lampes.
P.d‑G.1
432« Léda et le cygne » (Deneauve 1969 : 166, no 698).
433Deneauve 698 ; LMVNPHILE (fig. 14, no 8)
Deneauve 699 ; MVNTREPT
Deneauve 702 ; MVNTREPT (fig. 14, no 9)
Deneauve 701 ; CIVNDRAC
Musée du Louvre, CP9656 ; BASSA (fig. 14, no 10)
Février, Bulletin d’archéologie algérienne ; CCLOSVC
Musée d’Autun, GR00026 ; non signée
Musée de Vienne ; COPPIRES
Ennabli 256 ; COPPIRES
434La lampe signée LMVNPHILE (Deneauve 698) semble être à l’origine des lampes signées COPPIRES (Ennabli 256) et MVNTREPT (Deneauve 702). Pour les autres lampes, il est impossible de statuer.
P.d‑G.2
435Femme nue accroupie, à gauche, tenant vers l’avant sa longue chevelure
436Joly 379 ; CIVNDRAC (fig. 14, no 11)
Musée de Lyon ; non signées
437Les exemplaires du musée de Lyon se présentent sur des lampes de types précoces. Le décor de la lampe signée CIVNDRAC est un autre poinçon.
P.d‑G.3
438« Vénus à sa toilette ; elle est accroupie au pied d’une colonne sur laquelle est placé un vase » (Deneauve 1969 : 150, no 582). La colonne provenant d’un deuxième poinçon n’est pas toujours présente,
439Deneauve 582 ; CCLOSVC
Deneauve 583 ; COPPIRES
Kricheldorf 91 ; LMVNSVC (fig. 14, nos 12 et 13)
Kricheldorf 92 ; LMADIEC
440Je ne suis pas en possession de la reproduction de la lampe signée COPPIRES. Les lampes signées CCLOSVC et LMVNSVC sont issues du même moule supérieur. Le personnage du décor de la lampe signée LMADIEC est issu du même poinçon‑décor apposé différemment dans le moule ; le personnage est davantage penché en avant. La colonne semble bien identique, dans la mesure où il est possible de statuer pour un décor si simple à une échelle 1/2.

● Fig. 14 – Poinçons‑décors. 1. Horus, P.b‑F.n1. 2. Fortune, 1P.b‑F.n2. 3. Fortune, 2P.b‑F.n2. 4. Isis, P.b‑F,n3, 5. Femme nue, P.b‑G.1. 6. Athéna, P.b‑G.2.7. Femme nue, P. c1.8, 9, 10. Léda et le cygne, P.d‑G.1. 11. Femme nue accroupie, P.d‑G.2.12, 13. Vénus à sa toilette, P.d‑G.3.
P.d‑D.1
441« Esclave vêtu d’une tunique, coiffé d’un chapeau rond à bords, tourné vers la droite, bouchant une amphore à col haut et étroit » (Ponsich 1961 : 98, no 241).
4421 P.d‑D.1
443British Museum, S20157 ; MNOVIVSI (fig. 15, no 1)
Ponsich 241 ; IVNIALEXI (fig. 15, no 2)
Ponsich 266 ; IVNIALEXI (fig. 15, no 3)
4442P.d‑D.1
445Musée du Louvre, Ca2718 ; CIVNALE (fig. 15, no 4)
4463P.d‑D.1
447Kricheldorf 113 ; CIVNDRAC (fig. 15, no 5)
Kricheldorf 114 ; CIVNDRAC
Deneauve 744 ; CIVNDRAC
448nP.d‑D.1
449Musée du Louvre, S2045 ; CIVNALEX
450II existe au moins trois poinçons‑décors différents pour ce décor, Les trois lampes signées CIVNDRAC présentent un décor issu d’un même poinçon, mais il ne s’agit pas de lampes issues d’un même moule supérieur. Les deux lampes signées IVNIALEXI sont issues d’un même moule supérieur ; de plus petite taille, elles sont probablement surmoulées d’un modèle qui, usé, a donné la lampe signée MNOVIVST. Les décors des lampes signées CIVNALE et CIVNALEX sont tout à fait différents.
P.d‑D.2
451Léda et le cygne.
452Gualandi Genito 400 ; LCAECSAE
3.2.1.2. Décors de têtes ou de bustes
B.‑F.1
453« Buste d’acteur portant un masque comique » (Deneauve 1969 : 138, no 493).
454Musée du Louvre, CP4416 ; COPPIRES (fig. 15, no 6)
Musée du Louvre, Ca6482 ; non signée
British Museum, Q1266 ; LMVNTHRE (fig. 15, no 7)
British Museum, Q1261 ; COPPIRES
Deneauve 493 ; GABINIA
Kricheldorf 61 ; LMADIEC (fig. 15, no 8)
Ennabli 390 ; CCLOSVC
455Sur ces différentes lampes, le poinçon‑décor semble bien être le même, malgré de nombreuses retouches qui posent la question primordiale du moment de ces retouches, lors de la fabrication. Sont‑elles faites sur la lampe elle‑même ou à un niveau antérieur ? Dans ce dernier cas, pour comprendre ces retouches en creux, il faut une étape intermédiaire entre le moule dans lequel on imprime le décor et les lampes ; cette étape pourrait être un archétype intermédiaire non en plein, mais fait d’une croûte épaisse d’argile, à partir duquel des moules pourraient être tirés ; l’un et l’autre pourraient être corrigés ; d’où la possibilité de retouches nombreuses, en creux et en relief, qui expliqueraient les différences observées sur des décors similaires placés de la même façon dans le médaillon.
456La lampe signée LMADIEC est sans doute un surmoulage de la lampe signée GABINIA.
B.‑F.2
457« Tête féminine surmontée de deux défenses et d’une trompe d’éléphant : l’Afrique » (Deneauve 1969 : 169, no 727).
4581B.‑F.2
459Musée du Louvre, Ca5895 ; IVNIALEXI (fig. 15, no 9)
4602B.‑F.2
- 23 2B.‑F.2 CMAREV Motte du Ciar, Yonne Musée de Sens (coll. Porcelet), inv. 123.
461Ennabli 173 ; MNOVIVST
Musée du Louvre, Ca2682 ; MNOVIVST (fig. 15, no 10)
Musée du Louvre, Ca2683 ; CIVNALE
Musée du Louvre, Ca5022 ; non signée
Deneauve 727 ; CIVNALE
Musée de Sens, 123 ; CMAREV23
4623B.‑F.2
463Musée du Louvre, S1923 ; CFABFVS
4644B.‑F.2
465Musée du Louvre, S1542 ; CFABFVS
466nB.‑F.2
467Deneauve 728 ; MNOVGERM
Rosenthal 143 ; IVNIALEXI
Deneauve 908 ; IVSTI
Kricheldorf 122 ; MNOVIVSTI (?) Oziol 1980b, 82 ; CCORVRS
468Quatre poinçons‑décors ont pu être discernés. De très bonne facture et de grande taille, celui de la lampe signée IVNIALEXI semble avoir été le modèle. La lampe signée MNOVIVST, de Raqqada, présente deux sillons autour du médaillon, alors que celle signée du même potier conservée au musée du Louvre n’en a qu’un. Il s’agit pourtant du même décor. Les lampes signées CIVNALE et CMAREV sont issues du même moule supérieur. La lampe Kricheldorf 122 est, selon l’auteur, signée de EKONIMI. La correspondance de décor et l’étude de la signature peuvent permettre l’attribution à MNOVIVST. Enfin, CFABFVS a créé deux poinçons‑décors pour le même thème iconographique.
B.‑F.3
469« Buste de femme devant un croissant de lune : lune personnifiée » (Kricheldorf 1962 : 12, no 63).
4701B.‑F.3
471Heres 257 ; CFABFVS
472British Museum, 14.1.1973 ; CCLOSVC (fig. 15, no 11)
4732B.‑F.3
474Kricheldorf 63 ; GABINIA
4753B.‑F.3
476Musée du Louvre, S1922 ; CFABFVS
477CFABFVS présente encore ici deux poinçons‑décors différents pour le même thème iconographique. Dans la mesure des comparaisons possibles, la lampe signée CCLOSVC est identique à celle publiée par Heres 257.
B.‑F.4
478« Buste de femme diadèmée tenant une come d’abondance au bras gauche » (Kricheldorf 1962 : 18, no 124).
479Musée du Louvre, Ca5878 ; MNOVIVST (fig. 15, no 12)
Kricheldorf 124 ; CIVNDRAC
480Les deux lampes semblent issues d’un même poinçon‑décor.
B.‑F.5
481Buste de femme nue à l’abondante chevelure, un manteau jeté sur l’épaule gauche.
4821B.‑F.5
483Ennabli 201 ; IVNIDRACO
Hayes 236 ; IVNIALEXI (fig. 15, no 13)
Musée du Louvre, S2047 ; AVFIFRON
Ponsich 254 ; CCORVR
4842B.‑F.5
485British Muséum, W985 ; CIVNDRAC
British Museum, 11.9.1970 ; MNOVIVST (fig. 15, no 14)
Ennabli 391 ; MNOVIVST
Kricheldorf 121 ; MNOVGERM
486Deux poinçons bien distincts pour ce décor. La différence réside principalement dans la longueur du cou. Les deux lampes du British Museum, signées CIVNDRAC et MNOVIVST, sont issues du même moule supérieur ; de la même façon, les lampes signées CCORVR et IVNIALEXI sont identiques. Le léger écart de taille est sans doute dû à une différence de séchage de l’argile. Il faut noter la diversité de provenance : Tamuda, d’une part, et Carthage d’autre part. S’agit‑il de commerce de moules ou de commerce de lampes ?

● Fig. 15 – Poinçons‑décors. 1, 2, 3. Esclave à l’amphore, 1P.d‑D. 1. 4. Esclave à l’amphore, 2P.d‑D.1. 5. Esclave à l’amphore, 3P.d‑D.1. 6, 7, 8. Buste d’acteur, B.‑F.1, 9. Buste d’Afrique, 1B.‑F.2. 10. Buste d’Afrique, 2B.‑F.2. 11. Buste de Lune, 1 B.‑F.3. 12. Buste de femme, B.‑F.4. 13. Buste de femme, 1B.‑F.5. 14. Buste de femme, 2B.‑F.5. 15. Jupiter et l’aigle, 2B.‑F.7. 16. Jupiter et l’aigle, 3B.‑F.7.
B.‑F.6
487« Buste d’Hélios » (Deneauve 1969 : 166, no 705).
4881B.‑F.6
489Joly 76 ; LMADI (fig. 4, no 1)
4902B.‑F.6
491Deneauve 705 ; MNOVIVST (fig. 4, no 2a)
Kricheldorf 127 ; MNOVIVST (fig. 4, no 2b)
4923B.‑F.6
493Musée Ingres, Montauban, 127 ; non signée
Deneauve 581 ; MVNTREPT (fig. 4, no 3a)
Dumoulin, Gallia, XVI, p. 231 ; LHOSCRI (fig. 4, no 3b)
Musée d’Arles, 180 ; LHOSCRI (fig. 4, no 3c)
M.A.N., 12407 ; LHOSCRI
Musée de Nîmes, 137 ; LHOSCRI (fig. 4, no 3d)
Musée de St‑Rémy, 1700 ; non signéeMusée de St‑Rémy, 3972 ; non signée
Musée du Louvre, Ca5924 ; CIVNDRAC (fig. 4, no 3e)
4944B.‑F.6
495Szentleleky 139 ; CLOHEL (fig. 4, no 4a)
Kricheldorf 126 ; COPPIRES (fig. 4, no 4b)
Musée de Bordeaux, 60 8 555 ; COPPIRES (fig. 5, no 2)
4965B.‑F.6
497Haken 53 ; LMVNPHILE (fig. 4, no 5a)
British Museum, Q1281 ; COPPIRES (fig. 4, no 5b ; fig. 5, no 3)
De Cardaillac ; COPPIRES
4986B.‑F.6
499Musée de Bordeaux, 60 8 266 ; non signée (fig. 5, no 1 ; fig. 4, no 6)
5007B.‑F.6
501Musée du Louvre, Ca5923 ; CIVNDRAC (fig. 4, no 7)
Musée du Louvre, Ca5690 ; CIVNALEX
502nB.‑F6
503Musée de St‑Rémy, 3780 ; non signée
Ponsich 485 ; CAB
504Ce décor a fait l’objet d’une étude particulière (cf. p. 27).
B.‑F.7
505« Jupiter et l’aigle » (Deneauve 1969 : 155, no 579).
5061B.‑F.7
507British Museum, 01251 ; LMAD
Musée Borély ; non signée
5082B.‑F.7
509Musée du Louvre, Ca5858 ; LMVADIEC (fig. 15, no 15)
5103B.‑F.7
511British Museum, 01210 ; GABINIA (fig. 15, no 16)
5124B.‑F.7
513Oziol 1969, 573 ; OPPI
Deneauve 579 ; CCLOSVC
Deneauve 704 ; CCLOSVC
5145B.‑F.7
515Heres 230 ; COPPIRES
Rosenthal 135 ; LMVNSVC
516nB.‑F.7
517Haken 46 ; COPPIRES
518Ce décor est très difficile à analyser. Le premier poinçon se distingue car il est de très grande taille. Celui de la lampe signée LMVADIEC est très stylisé, tracé à grands traits. Celui de la lampe signée GABINIA est très émoussé. Les lampes signées CCLOSVC, de types différents, semblent présenter le même poinçon, sans doute identique à celui de la lampe signée OPPI (?). Il est difficile, à cause de l’échelle, d’affirmer que les lampes signées COPPIRES et LMVNSVC présentent le même poinçon 5.B‑F.7.
B.‑F.8
519« Buste de Mercure de face, très en relief, coiffé du pétase ; à sa droite, le caducée ; à sa gauche, une bourse. Pendentif autour du cou » (Ponsich 1961 : 88, no 121).
5201B.‑F.8
521Kricheldorf 193 ; COPPIRES
Heres 313 ; COPPIRES
Gualandi Genito 313 ; COPPIRES
5222B.‑F.8
523Ponsich 1965, 12 ; COPPIRES
Gualandi Genito 223 ; COPPIRES
Ponsich 121 ; GABINIA
Deneauve 580 ; TARIFLO
5243B.‑F.8
- 24 3B.‑F.8 BIGAGAT Arles Musée Borély, Marseille, inv. 3304.
525Haken 56 ; non signee
British Museum, Q1301 ; FABRISATVR (fig. 16, no 1)
Musée Borély, 3345 ; BIGAGAT24
5264B.‑F.8
- 25 4B.‑F.8 LHOSCRI Le Pègue, près de Vaison, Drôme Musée Calvet, Avignon, inv. K69 Sautel 1926 : 405, (...)
527Musée d’Avignon, K69 ; LHOSCRI25
5285B.‑F.8
529British Muséum, 0928 ; OPPI (fig. 16, no 2)
530nB.‑F.8
531Musée d’Hyères ; LMADIEC
Musée de Cologne ; ?
532Les distinctions entre les poinçons se font principalement au niveau de la coiffure et surtout de l’orientation des objets appartenant au dieu. La mauvaise reproduction de la plupart des lampes nuit à la certitude des attributions.
B.‑G.1
533Buste de guerrier, coiffé d’un casque à cimier, à gauche.
534Musée du Louvre, CP4415 ; FABTERRIA (fig. 16, no 3)
B.‑D.1
535« Buste de Minerve, à droite » (Deneauve 1969 : 165, no 697).
536Musée du Louvre, S1918 ; CIVNALE (fig. 16, no 4)
Deneauve 697 ; OPPI
537Ces deux lampes sont issues du même moule supérieur.
B.‑D.2
538Très long buste de femme, à droite.
539Kricheldorf 186 ; CIVNDRAC
B.‑D.3
540« Buste de personnage, tourné vers la droite, barbu et couronné » (Ponsich 1961 : 97, no 230).
541Ponsich 230 ; LFABRICMAS
B.‑D.4
542Buste de femme, à droite, portant une fleur vers son visage, de la main droite (Kricheldorf 1962 : 12, no 65).
543Kricheldorf 65 ; LMAD
B.‑D.5
544Buste de femme à droite.
545Heres 451 ; LCAESAE
T.T. 1
- 26 L’interprétation de ce décor est de Mme Cart.
546Deux masques de la nouvelle comédie. A droite, de profil et barbu, un masque principal ; sous lui, les instruments de musique. A gauche, coiffé d’un curieux petit chapeau à pompon, le parasite. Entre eux, un cratère stylisé à panse godronnée26.
547Ferreira 47 ; COPPIRES
Musée du Louvre, CP4373 ; COPPIRES (fig. 16, no 5)
Deneauve 597 ; CCLOSVC (fig. 16, no 6)
Deneauve 598 ; CCLOSVC
548La lampe Deneauve 598 n’a pas de reproduction figurée. La lampe signée COPPIRES n’a pas un décor similaire à celui de la lampe signée CCLOSVC. Il s’agit de poinçons différents.
T.T. 2
549« Deux masques comiques » (Deneauve 1969 : 154, no 613).
- 27 T.T. 2 SEXEGN APR Motte du Ciar, Yonne Musée de Sens, inv. 87.
550Ennabli 415 ; COPPIRES
Musée de Sens, no 87 ; SEXEGNAPR27
Musée du Louvre, N3877 ; non signée
Musée du Louvre, Ca2778 ; COPPIRES (fig. 16, no 7)
British Museum, Q1326 ; LFABRICMAS
Kricheldorf 62 ; COPPIRES (fig. 16, no 8)
Kricheldorf 131 ; CCLOSVC
Deneauve 613 ; GABINIA
Delplace 348 ; non signée
Deneauve 1025 ; MVNHEL
551Ce décor apparaît seul, en double ou en triple, sur des lampes de types Deneauve VD, Deneauve VIIC, une variante de Deneauve VIIA, Loeschcke X, et un type particulier (cf. lampe du musée de Sens), Il semble bien qu’il s’agisse toujours du même poinçon. Mais le côté fruste de ce décor empêche de l’affirmer. Les deux lampes signées COPPIRES, Ennabli 415 et Ca2778, de type Deneauve VIIC, de provenances proches (Tunisie) sont issues du même moule supérieur. La lampe signée COPPIRES, Kricheldorf 62, semble bien être un surmoulage intégral de la lampe signée GABINIA. La lampe signée LFABRICMAS semble appartenir au même type particulier que la lampe du musée de Sens.
T.T. 3
552Têtes de Castor et Pollux.
553British Museum, Q1283 ; LFABRICMAS
Musée du Louvre, CP4641 ; LFABRICMAS (fig. 16, no 9)
Musée du Louvre, Ca5856 ; LETTPROC
554Les trois lampes semblent issues du même moule supérieur. Il est intéressant de savoir si les deux têtes proviennent du même poinçon‑décor apposé deux fois dans le moule ou s’il s’agit de deux créations originales. Il semble bien que la première hypo thèse soit exacte malgré des différences sensibles surtout dans l’orientation des étoiles qui surmontent les bonnets. Ces différences sont dues sans doute à la convexité du médaillon du moule, ce qui modifie l’allure générale des bustes : celui de droite semble plus de profil que celui de gauche.
T.T. 4
555Têtes de deux cabires, barbus.
556British Museum, Q986 ; COPPIRES (fig. 16, no 10)
Deneauve 610 ; GABINIA (fig. 16, no 11)
Hayes 272 ; COPPIRES
557Il semble que ce décor soit composé de deux poinçons‑décors distincts. Les différences ne peuvent s’expliquer par un rendu qui peut varier lors de l’apposition du poinçon. De plus, ce décor se présente sur des lampes de plusieurs types. Il n’y a aucune identité décelable.
T.T. 5
558« Deux têtes de personnages barbus, de face » (Deneauve 1969 : 193, no 912).
559Deneauve 912 ; COPPIRES
T.‑F.1
560Masque comique à bouche largement ouverte.
561Heres 272 ; CCLOSVC
T.‑F.2
562Masque comique à bouche ouverte, dont la coiffure encadre le visage.
563Musée d’Amiens (Massy 69) ; COPPIRES
T.‑F.3
564Tête de femme à longue coiffure bouclée, raie centrale.
565Kricheldorf 128 ; CIVNDRAC
Waldhauer 267 : CIVNALEX
Musée du Louvre, Ca5819 ; CIVNDRAC (fig. 16, no 12)
566Les trois lampes semblent issues du même moule supérieur,
T.‑F.4
567Tête de Méduse ailée, sur un fond d’écailles évoquant l’Aegis d’Athena (Walters 1914 : 147, no 975),
5681T.‑F.4
- 28 1T.‑F.4 LHOSCRI Forme : Deneauve VI IA d. : 6,8 cm Vaison Musée des Antiquités nationales, St‑Germa (...)
569M.A.N., 12371 ; LHOSCRI28
Sautel 1926, 1335 ; LHOSCRI
5702T.‑F.4
571British Museum, Q1282 ; LFABRICMAS (fig. 16, no 13)
5723T.‑F.4
573British Museum, Q1268 ; MVNTREPT (fig. 16, no 14)
574nT.‑F.4
575Musée d’Avignon, B124 ; MOPPISOSI
576Il s’agit de décors de factures totalement différentes.
T.‑F.5
577Masque tragique coiffé de l’Onkos ceinturé d’un diadème.
578Musée du Louvre, CP4940 ; COPPIRES (fig. 16, no 15)
T.‑F.6
579Tête de satyre, barbu.
580Deneauve 293 ; OPPI
Heres 358 ; FABRIAEVEL
581Les reproductions ne permettent pas de comparer ces lampes.
T.‑F.7
582« Tête de bacchante portant une couronne de feuilles » (Deneauve 1969 : 146, no 551).
583Deneauve 551 ; CIVNDRAC
T.‑F.8
584Tête de face, à bouclettes sur le front.
585Kricheldorf 129 ; CIVNDRAC
T.‑F.9
586Tête de Méduse.
587Kricheldorf ; OPPI
T.‑F.10
588Masque de théâtre.
589Kricheldorf 107 ; LMADIEC
T.‑G.1
590Masque comique ?
591Musée de Liège, 18576 ; LFABRICMAS (fig. 16, no 16)

● Fig. 16 – Poinçons‑décors. 1. Buste de Mercure, 3B.‑F.8. 2. Buste de Mercure, 5B.‑F.8. 3. Buste de guerrier, B.‑G.1. 4. Buste de Minerve, B.‑D.1, 5, 6. Masques de la nouvelle comédie, T.T. 1. 7, 8. Masques comiques, T.T. 2. 9. Castor et Pollux, T.T. 3. 10, 11. Cabires, T.T. 4. 12. Tête de femme, T.‑F.3. 13. Tête de Méduse, 2T.‑F.4. 14. Tête de Méduse, 3T.‑F.4. 15. Masque tragique, T.‑F.5.16. Masque comique, T.‑G.1. 17. Pégase, 1A.m1. 18, 19. Hippocampe, A.m2.
T.‑D.1
592Tête barbue de profil, assimilée à Hadrien ?
593Kricheldorf 60 ; COPPIRES
T.‑D.2
594Tête barbue de profil.
595Heres 450 ; LCAESAE
3.2.2. Décors d’animaux
A.m1
596Pégase.
5971A.m1
598Deneauve 607 ; COPPIRES (fig. 16, no 17)
Deneauve 606 ; GABINIA
5992A.m1
600Deneauve 732 ; CIVNDRA
601Deux poinçons différents pour ce décor. La lampe signée GABINIA semble être un surmoulage intégral de la lampe signée COPPIRES.
A.m2
602Hippocampe.
603Kricheldorf 102 ; COPPIRES
Musée du Louvre, CP4591 ; COPPIRES (fig. 16, no 18)
Musée du Louvre, Ca2750 ; LMADIEC (fig. 16, no 19)
Deneauve 608 ; CCLOSVC
Deneauve 609 ; CCLOSVC
604Il s’agit du même poinçon‑décor d’origine. La lampe signée COPPIRES, du musée du Louvre, et celle signée LMADIEC sont issues du même moule supérieur, différent de celui utilisé par CCLOSVC et même par COPPIRES pour la lampe publiée par Kricheldorf. La lampe signée CCLOSVC, Deneauve 609, paraît un surmoulage intégral de la lampe Deneauve 608, mais je n’ai pu contrôler les moules inférieurs.
A.m3
605Sphinx aux ailes déployées.
6061A.m3
607Musée du Louvre, Ca5949 ; LMVNPHILE
Musée du Louvre, Ca2758 ; LMVNPHILE (fig. 17, no 1)
6082A.m3
609British Museum, Q1285 ; CCLOSVC (fig. 17, no 2)
6103A.m3
611Deneauve 604 ; CCLOSVC (fig. 17, no 3)
Deneauve 605 ; CCLOSVC
Musée d’Arles, 182 ; CCLOSVC (fig. 17, no 4)
6124A.m3
- 29 4Am.3 LHOSCRI Musée de Nîmes, cat. 105, inv. 880 6 2 ; Mazauric, no inv. 61.
613Musée de Nîmes, 105 ; non signée29
Musée de Vienne, 1963 ; non signée
Musée de St‑Rémy, 1836 ; non signée
6145A.m3
615Musée de Nice, F66 10 3 3 ; IVNIALEXI
616nA.m3
- 30 nAm.3 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Puits no 4, Cavaillon ? Dumoulin 1965 : 42.
617Dumoulin 1965, no 43 ; LHOSCRI30
Heres 536 ; LFABRICMAS
Musée d’Avignon, K92 ; LHOSCRI (fig. 17, no 5)
618De nombreux poinçons pour ce décor. Les deux lampes signées LMVNPHILE sont issues du même moule supérieur. Le potier CCLOSVC possède deux poinçons différents ; il est curieux de constater que la lampe du musée d’Arles, au relief émoussé, est plus grande que celle de Carthage qui est de bonne facture ; s’agit‑il, pour la première, d’une lampe issue d’un moule usé et, pour la deuxième, du surmoulage sans perte d’informations ou avec reprises (?) d’un modèle qui n’est pas répertorié ? Le poinçon 4A.m3 est plus complexe, ajoutant des volutes décoratives de part et d’autre du Sphinx.
A.Gr.1
619Chien luttant contre un âne.
620Musée du Louvre, Ca2751 ; COPPIRES (fig. 17, no 6)
A.Gr.2
621Barque aux singes.
622Deneauve 631 ; GABINIA
Musée de Sens, 125 ; non signée
Musée de Bordeaux, 13.3.62 ; non signée
Musée du Louvre, CP4408 ; COPPIRES (fig. 17, no 7)
British Museum, Q985 ; CCLOSVC
Musée du Louvre, Ca6595 ; non signée
Musée de Cologne ; CCLOSVC ?
623Il semble que, sur les différentes lampes, il s’agisse bien du même poinçon‑décor. Les différences de taille ne justifient pas un surmoulage. La lampe du British Museum est issue d’un moule usé.
A.Gr.3
624Trois moutons paissant
625British Museum, Q1260 ; COPPIRES (fig. 17, no 8)
Deneauve 761 ; LMADIEC
626Les deux lampes sont issues du même moule supérieur.
A.Gr.4
627Chien attaquant un sanglier à gauche.
6281 A.Gr.4
629Musée du Louvre, S1974 ; CCLOSVC (fig. 17, no 9)
Musée du Louvre, CP4625 ; CCLOSVC
6302A.Gr.4
631Musée de Bordeaux, 60 8 480 ; non signée
632Les deux lampes signées CCLOSVC sont issues du même moule supérieur ; le moule était usé pour la lampe CP4625. La lampe du musée de Bordeaux est de facture proche de ce qu’on trouve dans les ateliers du centre de la Gaule.
A.Gr.5
633Lion attaquant une gazelle à droite.
6341 A.Gr.5
635Musée du Louvre, Ca2748 ; LMADIEC (fig. 17, no 10)
Musée du Louvre, Ca6721 ; non signée
Musée du Louvre, 22006 ; non signée
6362A.Gr.5
637Musée Borély, 3337 ; non signée
638nA.Gr.5
639Rosenthal 99 ; LMVNSVC
Kricheldorf 27 ; planta pedis
Kricheldorf 66 ; LMC
640On distingue deux poinçons ; la reproduction de la lampe signée LMVNSVC empêche de préciser son appartenance à l’un ou l’autre. La lampe du musée du Louvre, Ca6721, est un surmou lage intégral de la lampe signée LMADIEC, surmoulage avec perte d’informations, le relief devenant très flou.
A.Gr.6
641Chien sur le dos d’un ours ( ?) courant.
642Kricheldorf 67 ; COPPIRES
A.Gr.7
643Chien attaquant une biche.
644Ponsich 1960, 27 ; GABINIA
Deneauve 627 ; CCLOSVC
Haken 58 ; non signée (fig. 17, no 11)
Musée de Nîmes, 138 ; non signée
645Il s’agit sans doute du même poinçon‑décor.
A.Gr.8
646Crocodile attaqué par un lion (Kricheldorf 1962 : 20, no 137).
647Kricheldorf 137 ; LMADIEC
A.T. 1
648Tête d’éléphant de profil.
- 31 A.T. 1 El Djem, Tunisie Musée du Louvre, inv. Ca5831.
649Musée du Louvre, Ca5831 ; non signée31 (fig. 17, no 12)
Waldhauer 245 ; COPPIRES
Deneauve 372 ; COPPIRES
Poncin ; COPPIRES
650La qualité des reproductions ne permet pas de statuer sur l’identité des poinçons. La lampe signée COPPIRES, trouvée par Poncin, est assimilée à cette catégorie car son décor apparaît sur une lampe d’un type similaire : Deneauve IVC ou VA selon l’auteur ; ce serait plutôt Deneauve IVC.
A.T. 2
651Tête d’éléphant de face.
652Gualandi Genito 506 ; LCAESAE
A.divers 1
653Crocodile.
654Deneauve 623 ; LMADIEC
A.1.1
655Scorpion.
656British Museum, Q1315 ; COPPIRES (fig. 17, no 13)
Musée du Louvre, CP4644 ; COPPIRES
Kricheldorf 146 ; GABINIA
Kricheldorf 147 ; non signée
Musée Ingres, Montauban, 932 ; non signée
Ennabli 167 ; LMADIEC
Kricheldorf 148 ; non signée
Deneauve 786 ; MVNTREPT
Gualandi Genito 330 ; CCLOSVC
Montans, MIQ75FC933 ; non signée
Montans, MIQ75FC934 ; non signée
657Malgré les reproductions à des échelles différentes, il semble bien qu’il s’agisse du même poinçon‑décor pour l’ensemble des lampes. Ce poinçon apparaît sur des lampes de plusieurs types, signées COPPIRES et GABINIA, et de sens opposé (il est tourné vers la gauche) pour la lampe signée LMADIEC. Les trois lampes parues dans Kricheldorf, dont celle signée GABINIA, sont issues du même moule supérieur.
A.1.2
658« Criquet mangeant une plante » (Deneauve 1969 : 143, no 526).
659Deneauve 526 ; GABINIA
A.Ma.1
660Dauphins affrontés.
6611A.Ma. 1
662Musée du Louvre, Ca2744 ; CCLOSVC (fig. 17, no 14)
6632A.Ma. 1
664British Museum, Q1272 ; CLOHEL (fig. 17, no 15)
665nA.Ma.1
666Deneauve 785 ; LMVNPHILE
Kricheldorf 150 ; LMVNPHILE
Gualandi Genito 317 ; COPPIRES
667Bien qu’étant de facture très proche, les lampes signées CCLOSVC et CLOHEL utilisent deux poinçons différents. Il est difficile de savoir duquel relèvent les décors des lampes signées COPPIRES et LMVNPHILE. La lampe Deneauve 785 est d’ailleurs un surmoulage global de la lampe Kricheldorf 150, avec un détail supplémentaire probablement rajouté directement sur la lampe : le trident.
A.Ma.2
668Dauphin et gouvernail.
6691A.Ma.2
- 32 1A.Ma.2 Graffite (cf. p. 47) Lunel, Hérault Musée de Nîmes, cat. 186.
670Musée du Louvre, Ca5827 ; CIVNDRAC (fig. 17, no 16)
Musée de Sens, sans no ; CIVNDRAC
Musée de Nîmes, 186 ; graffite, cf. p. 4732
Ennabli B18 ; MNOVIVST
Ennabli 205 ; MNOVIVST
Deneauve 781 ; MNOVIVST
Musée d’Avignon, 21887 ; MNOVIVST
671Graffite de la lampe no 186 du musée de Nîmes.
6722A.Ma.2
673Ponsich 286 ; CCORVR
6743A.Ma.2
675Deneauve 782; LPEDSEC
Kricheldorf 149 ; IVNIALEXI
6764A.Ma.2
- 33 4A.Ma,2 Amphithéâtre, Autun (S&L) Musée d’Autun, inv. GR 71 014 97.
677Musée d’Autun33 ; non signée
678Trois poinçons‑décors peuvent être distingués à partir du rendu de la queue. Le décor de la lampe d’Autun est totalement différent et sans gouvernail. Les lampes signées CIVNDRAC et MNOVIVST sont issues du même moule supérieur. La lampe du musée de Nîmes semble utiliser le même poinçon mais elle n’est pas du même moule.
A.Ma.3
679Deux poissons se croisant.
680Musée du Louvre, Ca5826 ; CIVNDRAC (fig. 17, no 17)

● Fig. 17 – Poinçons‑décors. 1. Sphinx, 1A.m3, 2. Sphinx, 2A,m3. 3, 4. Sphinx, 3A.m3. 5. Sphinx, nA.m3. 6. Chien et âne, A.Gr.1. 7. Barque aux singes, A.Gr.2, 8. Trois moutons paissant, A.Gr.3. 9. Chien attaquant un sanglier, 1A.Gr.4. 10. Lion et gazelle, A.Gr.5. 11. Chien et biche, A.Gr.7. 12. Tête d’éléphant, A.T. 1. 13. Scorpion, A.I.1. 14. Dauphins affrontés, lA.Ma.1. 15. Dauphins affrontés, 2A.Ma.1. 16. Dauphin et gouvernail, 1A.Ma.2. 17. Poissons, A.Ma.3.
A.O.1
681Paon faisant la roue.
682Deneauve 774 ; CCLOSVC
Musée du Louvre, CP4882 ; CIVLINICEF (fig. 18, no 1)
A.O.2
683Aigle aux ailes repliées.
6841A.O.2
685Musée du Louvre, Ca5830 ; COPPIRES (fig. 18, no 2)
Musée du Louvre, Ca2727 ; COPPIRES
Musée du Louvre, Ca5890 ; non signée
British Museum, Q1275 ; CLOHEL (fig. 18, no 3)
6862A.O.2
687Musée du Louvre, Ca2728 ; LMADIEC (fig. 18, no 4)
Deneauve 515 ; LMADIEC
6883A.O.2
689Haken 40 ; LMADIEC
6904A.O.2
691Kricheldorf 35 ; OPPI
692nA.O.2
693Musée du Louvre, CP4865 ; CATILIVEST
Deneauve 778 ; LFABRICMAS
Kricheldorf 36 ; non signée
Kricheldorf 74 ; non signée
694Au moins quatre poinçons ont été différenciés à partir de l’orientation de la tête de l’aigle (différence entre 1A.O.2 et 2A.O.2) ou de sa taille (3A.O.2) ou du rendu de l’aigle (4A.O.2). Les lampes signées COPPIRES et probablement celle signée CLOHEL sont issues du même moule supérieur. LMADIEC présente deux poinçons de ce thème dont un de grande taille (Haken 40). Le décor de la lampe signée CATILIVEST est peut‑être à l’origine du poinçon appartenant à COPPIRES.
A.0.3
695Oiseau picorant, sur une branche de feuillage.
6961A.0.3
697Kricheldorf 78 ; non signée
Kricheldorf 79 ; non signée
Kricheldorf 80 ; non signée
6982A.O.3
699Musée du Louvre, Ca5825 ; IVNIALEXI (fig. 18, no 5)
Musée du Louvre, sans no ; ANNPART
Ponsich 1960, 32 ; MNOVIVSTI
Kricheldorf 145 ; LTMARI
7003A.O.3
701Musée du Louvre, Ca5854 ; non signée
7024A.O.3
703Musée de Cologne ; non signée
Haken 68 ; COPPIRES
Ennabli 291 ; COPPIRES
Hayes 228 ; COPPIRES
British Museum, Q1277 ; COPPIRES (fig. 18, no 6)
704nA.0.3
705Musée d’Amiens (Massy 70) ; COPPIRES
Kricheldorf 77 ; non signée
Ennabli 213 ; non signée
706Le premier poinçon apparaît sur des lampes de même type, mais qui ne correspondent pas aux mêmes moules : le poinçon n’est pas placé de la même manière sur la lampe Kricheldorf 78 d’une part, et Kricheldorf 79 et 80 d’autre part. De plus, la différence de taille de ces deux dernières lampes incite à penser à un surmoulage (la lampe no 79 étant surmoulée de la lampe no 80). Le deuxième poinçon se distingue par l’allure des baies en bout de branche, par l’ampleur de l’aile, plus ouverte, et pour ces quatre lampes par le positionnement du poinçon dans le médaillon : la branche est plus droite.
707Le quatrième poinçon apparaît sur des lampes de deux types signées COPPIRES ; il semble bien que ce soit toutefois le même poinçon avec des retouches différentes, plus prononcées quand il se présente sur la lampe de type Deneauve VIIA.
A.0.4
708Poule entourée de ses poussins.
709Musée du Louvre, Ca2754 ; LMVNSVC (fig. 18, no 7)
A.O.5
710Coq à droite devant une palme.
7111 A.O.5
- 34 1A.O.5 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 6,8 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. K139 Sautel 1926 (...)
- 35 1A.O.5 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7,2 cm Vaison Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑e (...)
- 36 1A.O.5 LHOSCRI Musée de Moulins VERTET (H.). — Catalogue des lampes du musée de Moulins, inédit, p. (...)
- 37 1A.O.5 LHOSCRI British Museum (coll. Morel), no 1904 Walters 1914 : 111, no 741.
712Musée d’Avignon, K139 ; LHOSCRI34
M.A.N., 9504 ; LHOSCRI35 (fig. 18, no 8)
Musée de Moulins ; LHOSCRI36
British Museum, Walters 741 ; LHOSCRI37
Sautel 1926, 1321 ; LHOSCRI
Musée de St‑Rémy, 1754 a ; non signée
Musée de St‑Rémy, 1754 b ; non signée
Musée de St‑Rémy, 4066 ; non signée
7132A.O.5
714Joly 43 ; MNOVIVST (fig. 18, no 9)
7153A.O.5
716Musée du Louvre, Ca2739 ; MVNHEL (fig. 18, no 10)
717nA.O.5
- 38 nA.0.5 Puits no 20 à Saintes, sur l’ancien établissement des petites sœurs des Pauvres, quartier fo (...)
718Musée du Louvre, Ca5841 ; non signée
Musée de Saintes, 8119338 ; non signée
Kricheldorf 101 ; LMADIEC
Musée Ingres, Montauban, 8 ; non signée
719Les lampes présentant le premier poinçon sont toutes issues du même moule supérieur. Le poinçon de la lampe signée MNOVIVST est très usé, mais il semble bien différent par l’orientation de sa palme. La lampe signée MVNHEL présente un décor où la palme est très large ; il en est de même pour la lampe signée LMADIEC ; mais la reproduction empêche de mieux préciser. La lampe du musée du Louvre, Ca5841, est sans doute un surmoulage global de la lampe signée MVNHEL. Enfin, la lampe du musée de Saintes, d’un type que l’on peut qualifier de précoce, présente un décor d’un tout autre rendu.
A.0.6
720Coq à gauche devant une palme.
721Musée de Bordeaux, BxT1.02.76 ; COPPIRES
Ponsich 134 ; GAVINIA
Musée d’Arles, 297 ; LHOSCRI (fig. 18, no 11)
Musée Ingres, Montauban, 85 ; non signée
722La lampe fragmentaire et la mauvaise photographie empêchent de préciser s’il s’agit ou non du même poinçon.
A.O.7
723Aigle, de profil à gauche, aux ailes dépliées, la tête tournée vers l’arrière,
724Deneauve 516 ; LMRES
Kricheldorf 75 ; LMAD
725La lampe signée LMAD est certainement un surmoulage de la lampe signée LMRES,
A.O.8
726Aigle, de profil à droite, aux ailes déployées, la tête tournée vers l’arrière,
727Musée de Bordeaux, 60 8 556 ; CCORVRS (fig. 18, no 12)
Guatandi Genito 399 ; FLORENT
728Ces deux lampes présentent le même poinçon‑décor sur des types légèrement différents au niveau du bec : le bec de la lampe signée FLORENT se termine par une ligne incurvée au centre, alors qu’elle est droite et située plus près du médaillon sur la lampe signée CCORVRS.
A.‑G.P. 1
729Chèvre.
7301A.‑G.P. 1
731Musée du Louvre, Ca2731 ; LMADIEC (fig. 18, no 13)
Musée du Louvre, Ca5832 ; GABINIA
7322A.‑G.P. 1
733Musée d’Amiens (Massy 58) ; non signée
734nA.‑G.P. 1
735Kricheldorf 69 ; non signée
736Les lampes signées LMADIEC et GABINIA utilisent le même poinçon‑décor sur des lampes de types différents. Le poinçon de la lampe du musée d’Amiens est de plus grande taille et de meilleure facture : serait‑il le modèle antérieur ?
A.‑G.P. 2
737Panthère se retournant pour manger des raisins d’un cep de vigne.
738Musée du Louvre, Ca2752 ; IVNIALEXI (fig. 18, no 14)
A.‑G.P. 3
739Cheval au pas.
7401A.‑G.P. 3
741Deneauve 753 ; CCLOSVC
Deneauve 895 ; MVNTREPT
7422A.‑G.P. 3
743Deneauve 896 ; IVNIALEXI
744Ces trois lampes présentent deux poinçons différents : le cheval du poinçon 2A.‑G.P. 3 soulève davantage la jambe avant ; ses jambes arrière sont plus écartées ; le dos est plus cambré. Sur le poinçon 1A.‑G.P. 3 sont ajoutés, en plus du cheval, une palme devant ce dernier et, dans le champ arrière, un cartouche où est inscrit « BUBAL ». Il s’agit donc d’un cheval victorieux de jeux de cirque. Ce poinçon entier se retrouve placé différemment dans le médaillon de lampes de types et de signatures variés.
A.‑G.P. 4
745Chien, à l’arrière un arbre.
746Kricheldorf 99 ; LMADIEC

● Fig. 18 – Poinçons‑décors. 1. Paon, A.O.1. 2, 3. Aigle, 1A.O.2. 4. Aigle, 2A.O.2. 5. Oiseau picorant, 2A.O.3. 6. Oiseau picorant, 4A.O.3. 7. Poule et poussins, A.0.4. 8. Coq et palme, 1 A.0.5. 9. Coq et palme, 2A.O.5. 10. Coq et palme, 3A.O,5. 11. Coq et palme, A.0.6. 12. Aigle, A.0.8. 13. Chèvre, A.‑G.P. 1. 14. Panthère, A.‑G.P. 2.
A.‑G.B.1
747Panthère,
748Musée de Bourges, 865 344 ; FLORENT (fig. 19, no 1)
A.‑G.B.2
749Chien.
7501A.‑G.B.2
751Musée du Louvre, Ca2736 ; IVNIALEXI (fig. 19, no 2)
7522A.‑G.B.2
753Musée du Louvre, S1981 ; CCLOSVC (fig. 19, no 3)
754nA.‑G.B.2
755Kricheldorf 140 ; MNOVIVST
756Malgré des ressemblances, il s’agit, pour ces trois lampes, de trois poinçons‑décors distincts qui n’appartiennent pas au même répertoire.
A.‑G.B.3
757Panthère, chien ou lion ?
758British Muséum, Q983 ; SVCCESSI (fig. 19, no 4)
Rosenthal, 111 ; GABINIA
Kricheldorf 194 ; GABINIA
759Il est possible qu’il s’agisse du même poinçon‑décor sur ces trois lampes, mais les reproductions empêchent de l’affirmer.
A.‑G.B.4
760Lièvre (ou lapin) et, derrière lui, un arbre.
7611A.‑G.B.4
762Musée d’Avignon, K129 ; LHOSCRI (fig. 19, no 5)
Musée de St‑Rémy, 5509 ; non signée
7632A.‑G.B.4
764Musée de Lyon, 90 ; LHOSCRI (fig. 19, no 6)
Musée de St‑Rémy, 5960 ; non signée
765nA.‑G.B.4
- 39 nA.‑G.B,4 I RI Forme : Deneauve VD d. : 6,9 cm Fouilles de B. Liou, La Villasse, Vaison.
- 40 nA.‑G.B.4 LHOSCRI Tombe à Apt Musée de Nîmes, cat. 139 ; inv. 893 13 1 ; Mazauric, no inv. 56.
766Vaison, La Villasse ; L RI39
Labrousse 1962, 33 ; COPPIRES
Musée de Nîmes, 139 ;40
Ennabli 311 ; LMADIEC (fig. 19, no 7)
- 41 Bonnet, Delplace 1983.
767Ce décor a été enregistré pour deux lampes difficiles à analyser. La lampe signée COPPIRES est de reproduction réduite. Sa petite taille (L : 8,5 cm) incite à penser qu’il s’agit d’un surmoulage. La lampe signée LMADIEC, de plus grandes dimensions, utilise certainement un poinçon‑décor surmoulé de celui signé LHOSCRI. Mais s’agit‑il du poinçon de la lampe du musée d’Avignon ou de celui de la lampe du musée de Lyon ? Le modelé extrêmement flou de la lampe signée LMADIEC ne permet pas de le préciser41.
A.‑G.B.5
768Cerf ou bouquetin.
7691A.‑G.B.5
770British Museum, Q1263 ; COPPIRES (fig. 19, no 8 et fig. 21, no 7)
7712A.‑G.B.5
772British Museum, Q984 ; LMADIEC (fig. 19, no 9)
Musée du Louvre, S1975 ; LMADIEC
7733A.‑G.B.5
774Musée de Bordeaux, 15690 ; MVNTREPT
- 42 3A.‑G.B.5 Selon Mazauric : Nîmes Musée de Nîmes, cat. 139 ; inv. 007 1 65 ; Mazauric, no inv. 20.
775Ponsich 1965, 18 ; MVNTREPT
Musée de Nîmes, 17142 ; non signée
Labrousse 1962, 47 ; non signée
7764A.‑G.B.5
777Musée de Bordeaux, 608 93 ; LMADIEC (fig. 19, no 10)
Labrousse 1962, 32 ; non signée
7785A.‑G.B.5
779Ponsich 263 ; IVNIALEXI
Ponsich 281 ; IVNIALEXI
7806A.‑G.B.5
781Ponsich 262 ; GABINIA
7827A.‑G.B.5
783Deneauve 625 ; CCLOSVC
Deneauve 626 ; CCLOSVC
784nA.‑G.B.5
785Musée du Louvre, N3752 ; MALENCAL
Musée de Cologne ; non signée
Musée de Cologne ; non signée
786Sept poinçons‑décors au moins se distinguent selon l’allure des cornes (4A.‑G.B.5), l’écartement des pattes antérieures ou postérieures, la cambrure du dos. Les lampes du décor 2A.‑ G.B.5 sont issues du même moule supérieur. Ce décor est très proche de celui de la lampe signée COPPIRES. Les modifications sont peut‑être dues à des retouches dans le moule puisque les poinçons apparaissent sur des lampes de types différents. Le décor fragmentaire de la lampe du musée de Bordeaux est de dimensions inférieures à celui du musée de Nîmes et la lampe signée MVNTREPT, du Tarn‑et‑Garonne, appartient sans doute à cet ensemble 3A.‑G.B.5 ; l’existence de quatre exemplaires de ce type dans le sud de la France suggère l’hypothèse d’une fabrication régionale. Compte tenu des différences de dimensions des lampes, il pourrait s’agir de surmoulages de la lampe 1A.‑G.B.5 signée COPPIRES.
787Le décor 5A.‑G.B,5 est plus particulièrement un bouquetin ; est‑ ce une adaptation africaine ?
788La lampe Deneauve 626 est surmoulée de la lampe Deneauve 625, toutes deux sont signées CCLOSVC, mais je n’ai pu contrôler le surmoulage de la base.
A.‑G.B.6
789Ane.
790Kricheldorf 98 ; CCLOSVC
A.‑G.B.7
791Sanglier.
792Musée Borély, 3344 ; CIVNDRAC (fig. 19, no 11)
A.‑G.B.8
793Lion.
- 43 A.‑G.B.8 Forme : Deneauve IVA (bec C) d. : 6,1 cm Alésia Musée d’Alésia, inv. L 17.
- 44 A.‑G.B.8 Metz, lunette d’Arçon (1904) Musée de Metz, inv. 3115.
794British Museum, Q1286 ; CLOHELI
Deneauve 621 ; CCLOSVC
Deneauve 756 ; CIVNDRAC
Labrousse 1959 ; MVNTREPT
Réserves d’Alésia ; non signée43
Musée du Mans, 3479 ; non signée
Musée de Metz, 3115 ; non signée44
795Aucune ressemblance n’apparaît entre ces décors répondant toutefois à la même description. Chaque lampe utilise un poinçon‑décor particulier.
A.‑G.B.9
796Biche.
797Hayes 245 ; GABINIA
A.‑D.C.1
798Cerf.
799British Museum, Q1376 ; FLORENT (fig. 19, no 12)
A.‑D.C.2
800Lièvre ou lapin grignotant les baies d’une branche.
8011A.‑D.C.2
- 45 1A.‑D.C.2 LHOSCRI Nîmes, 47 rte de Baucaire, face à l’octroi Musée de Nîmes, cat. 172 ; inv. 907 6 (...)
- 46 1A.‑D.C.2 LHOSCRI Goult, Vaucluse Musée Calvet, Avignon, inv. K151 B.
802Musée de Nîmes, 172 ; LHOSCRI45 (fig. 19, no 13)
Musée d’Avignon, K151B ; LHOSCRI46
8032A.‑D.C.2
804British Museum, Q1300 ; COPPIRES
Musée du Louvre, CP4392 ; COPPIRES (fig. 19, no 14)
8053A.‑D.C.2
806Musée du Louvre, Ca2746 ; LMADI (fig. 19, no 15)
807nA.‑D.C.2
808Musée du Louvre, N3724 ; non signée
Kricheldorf 142 ; MVTHREP
Kricheldorf 143 ; LMVNPHILE
Kricheldorf 144 ; LMADIEC
Sotgiu 464 d ; COPPIRES
809Les lampes signées LHOSCRI et présentant le décor 1A.‑D.C.2, sont issues du même moule supérieur. De même, les lampes signées COPPIRES et présentant le poinçon 2A.‑D.C.2. Il s’agit sans doute du même poinçon sur la lampe de Sotgiu, d’un.type différent.
810Le poinçon 3A.‑D.C.2 de la lampe signée LMADI se retrouve probablement sur la lampe Kricheldorf 144, signée du même nom. Mais il est impossible de statuer pour les autres lampes (Kricheldorf 143 et 142) malgré leur intérêt, car elles sont signées d’autres noms.
A.‑D.P. 1
811Cheval.
812Kricheldorf 97; LMADIEC
A.‑D.P. 2
813Mouton.
8141A.‑D.P. 2
815Musée de St‑Rémy, 5954 ; non signée
Musée de St‑Rémy, 1746 ; non signée
Musée de St‑Rémy, 1840 ; non signée
British Museum, W1033 ; LHOSCRI (fig. 19, no 16)
Musée d’Avignon, K122 ; LHOSCRI
8162A.‑D.P. 2
817Musée du Louvre, Ca5828 ; CIVNALE (fig. 19, no 17)
8183A.‑D.P. 2
819Musée du Louvre, CP4598 ; CCLOSVC (fig. 19, no 18)
8204A.‑D.P. 2
821Deneauve 764 ; COPPIRES
Ponsich 291 ; COPPIRES
822nA.‑D.P. 2
- 47 nA.‑D.P. 2 BIGAGATTombe 1, nécropole Cap de Croix, CimiezMusée de Nice, inv. CIM F 73 10 33.
- 48 nA.‑D.P. 2 ASILIAC Apt Musée Borély, Marseille, inv. 3341.
823Montans, MIQ75FQ874 ; non signée
Musée d’Amiens (Massy 43) ; non signée (fig. 19, no 19)
Musée de Nice ; BIGAGAT47
Musée du Louvre, Ca2730 ; non signée
Ponsich 267 ; GAVINIA
Musée de Bordeaux, BxT.3546 ; non signée
Musée de Nice, T 64 5 43 ; non signée
Kricheldorf 139 ; non signée
Deneauve 762 ; CABMERC
Musée Borély ; ASILIAC48
824Les poinçons sont très semblables ; les différences que l’on peut noter tiennent à la manière d’exprimer la toison, à l’écartement des pattes et à la ligne de sol. Parmi les lampes signées, on distingue quatre poinçons. Les deux lampes signées LHOSCRI et les trois lampes de Glanum sont issues du même moule supérieur. Le poinçon de la lampe signée CIVNALE ressemble davantage à un cheval ; la lampe BIGAGAT pourrait en être un surmoulage. Les deux lampes signées COPPIRES semblent bien issues du même moule supérieur ; leurs provenances rendent cette possibilité très intéressante : les différences de dimensions ne peuvent évoquer un surmoulage mais bien plutôt une variation dans le séchage de l’argile. Les lampes pour lesquelles le poinçon est indéterminé présentent des variantes intéressantes : le fragment du musée de Bordeaux comporte un bouc de bonne facture, alors que celui de la lampe signée ASILIAC est grossièrement ébauché et que la lampe du musée d’Amiens montre un petit mouton à relief mou. Le bélier de la lampe signée GABMERC est assez proche de celui de la lampe signée CCLOSVC. La reproduction de la lampe signée GAVINIA est trop difficilement lisible pour préciser son appartenance.
A.‑D.P. 3
825Cochon.
826Heres 215 ; CCLOSVC

● Fig. 19 – Poinçons‑décors. 1. Panthère, A.‑G.B. 1. 2, Chien, 1A.‑G.B.2. 3. Chien, 2A.‑G.B.2. 4. Panthère ?, A.‑G.B.3.b. Lièvre, 1 A.‑G.B. 4. 6. Lièvre, 2A.‑G.B.4. 7. Lièvre, nA.‑G.B.4. 8. Cerf, 1A.‑G.B.5. 9. Cerf, 2A.‑G.B.5. 10. Cerf, 4A.‑G.B.5. 11. Sanglier, A.‑G.B.7. 12. Cerf, A.‑D.C.1. 13. Lièvre, 1A.‑D.C.2. 14. Lièvre, 2A.‑D.C.2. 15. Lièvre, 3A.‑D.C.2. 16. Mouton, 1A.‑D.P. 2. 17. Mouton, 2A.‑D.P. 2. 18. Mouton, 3A.‑D.P. 2. 19. Mouton, nA.‑D,P. 2.
A.‑D.B.1
827Cerf avec, fréquemment, un arbre derrière lui.
8281A.‑D.B.1
829Ennabli 185 ; LMADIEC
Musée du Louvre, Ca2735 ; GABINIA (fig. 20, no 1)
Deneauve 501 ; COPPIRES
Deneauve 500 ; LMVADIEC
Deneauve 502 ; CCLOSVC
8302A.‑D.B.1
831Kricheldorf 141 ; COPPIRES
8323A.‑D.B.1
833Deneauve 760 ; CFABFVS
834nA.‑D.B.1
- 49 nA.‑D.B.1 Nîmes, rue St‑Léonce Musée de Nîmes, cat. 244, inv. 908 23 8 ; Mazauric, no inv. 148.
- 50 nA.‑D.B.1 Autun Musée d’Autun ; inv. GR 71 014 05.
835Musée du Louvre, Ca5838 ; non signée
Musée de Nîmes ; non signée49
Quintero ; COPPIRES
Musée d’Autun ; non signée50
Musée de Lyon (3 exemplaires) ; non signées
836Le premier poinçon différencié présente à la fois le cerf et l’arbre. Il s’agit bien d’un seul poinçon comme on peut le voir à la continuité de la ligne de sol. Les lampes signées GABINIA, LMVADIEC et LMADIEC sont issues du même moule supérieur ; la lampe de Raqqada étant issue du moule plus usé. Les lampes de Carthage, signées COPPIRES et CCLOSVC en sont des surmoulages, La lampe parue dans Quintero présente sans doute le même poinçon‑décor ; mais l’échelle de la reproduction et l’absence de mesures interdisent de le confirmer.
837Le deuxième poinçon s’apparente au premier, mais il est présenté par l’auteur comme un lièvre ; la lampe étant signée de COPPIRES, il s’agit peut‑être du même poinçon très retouché, Le troisième poinçon est très différent : d’abord il ne présente pas d’accessoire (absence de l’arbre) et l’animal est plus trapu. Enfin, les poinçons‑décors indéterminés sont bien particuliers : le cerf apparaît seul sur les lampes du musée de Lyon, au musée du Louvre et au musée de Nîmes ; avec une palme, au musée d’Autun.
A.‑D.B.2
838Vache, queue tendue.
839British Museum, W699 ; COPPIRES (fig. 20, no 2)
A.‑D.B.3
840Ours,
8411A.‑D.B.3
842Musée du Louvre, Ca5829 ; MNOVIVST (fig. 20, no 3)
Kricheldorf 136 ; MNOVIVST
Ponsich 1960, 33 ; LFEDISEC
8432A.‑D.B.3
844Labrousse 1962, 30 ; LMVNPHILE
Labrousse 1962, 31 ; LMVNPHILE
8453A.‑D.B.3
846Deneauve 508 ; CCLOSVC
8474A.‑D.B.3
848Musée du Mans, GR 49 ; LFAB . . MAS
Musée d’Autun ; COPPIRES (fig. 20, no 4)
849nA.‑D.B.3
850Ponsich 1960 ; MADIEC
851Quatre poinçons sont différenciés. Les deux ours des lampes signées MNOVIVST sont identiques, mais ils ne sont pas placés de la même façon dans le médaillon ; le motif de la lampe signée LFEDISEC, plus petit, en est un surmoulage. Les deux lampes signées LMVNPHILE, pour lesquelles nous n’avons qu’une mauvaise reproduction, sont issues du même moule supérieur et présentent le deuxième poinçon. L’ours de la lampe signée CCLOSVC a le corps plus long.
852La lampe signée LFABRICMAS, d’un moule très usé, présente un ours plus gros, aux pattes antérieures tendues.
853La lampe signée COPPIRES en est un surmoulage probable. La reproduction de la lampe signée MADIEC est trop peu nette pour statuer.
A.‑D.B.4
854Sanglier.
8551A.‑D.B.4
856British Museum, Q1257 ; CCLOSVC (fig. 20, no 5)
8572A.‑D.B.4
858Musée d’Amiens (Massy 45) ; non signée
A.‑D.B.5
859Chien.
8601A.‑D.B.5
861Musée de Bordeaux, 60 8 113 ; CIVNDRAC (fig. 20, no 6)
8622A.‑D.B.5
863Musée d’Arles, 263 ; CIVNDRAC (fig. 20, no 7)
8643A.‑D.B.5
865Musée du Louvre, Ca5851 ; LFABRAG (fig. 20, no 8)
866Trois poinçons différents pour ce décor très simple, dont deux qui appartiennent au répertoire de CIVNDRAC : les réservoirs sont issus du même moule inférieur (même groupe de signatures placées de la même façon sur la base).
A.‑D.B.6
867Chien à la queue tendue.
868Kricheldorf 70 ; OPPI
Musée de Vienne, 1887 ; non signée (fig. 20, no 9)
869Ces deux lampes pourraient porter le même poinçon.
A.‑D.B.7 et A.‑D.B.8
870Chien coursant un lapin.
871A.‑D.B.7
872Musée Borély, 3345 ; BIGAGAT (fig. 20, no 10)
Deneauve 771 ; MVNTREPT
Musée du Louvre, N3911 ; COPPIRES
873A.‑D.B.8
874Musée Borély, 3345 ; BIGAGAT (fig. 20, no 11)
875Les poinçons utilisés sur les lampes semblent identiques. Mais la lampe signée COPPIRES est de plus grande taille, tandis que les deux autres lampes signées MVNTREPT et BIGAGAT sont issues du même moule supérieur.
3.2.3. Décors présentant un ou des objets
O./1
876Rhyton rempli de fruits ronds.
877Joly 489 ; CIVNDRAC
O./2
878Corne ondulante, peut‑être animal marin.
879Joly 440 ; CIVNDRAC
O./3
880Cratère.
8811/O./3
882British Museum, Q1312 ; FABRICMASCI (fig. 20, no 12 et fig. 21, no 1)
8832/O./3
884Musée du Louvre, Ca5821 ; MNOVIVST (fig. 20, no 13 et fig. 21, no 2)
Musée du Louvre, S1997 ; non signée
8853/O./3
886British Museum, W1008 ; CIVNDRAC (fig. 20, no 14 et fig. 21, no 3)
Delplace 307 ; CIVNDRAC
8874/O./3
888British Museum, W1007 ; CIVNDRAC (fig. 20, no 15 et fig. 21, no 4)
Musée du Louvre, 639 LP ; NOVIVS (fig. 21, no 5)
Joly 42 ; CIVNDRAC (fig. 20, no 16 et fig. 21, no 6)
Musée Borély, 3372 : CIVNALEX
Mazamet, coll. privée ; CIVNDRAC
889n/O./3
890Oziol 1980b, 58 ; non signée
891Plusieurs poinçons‑décors ont été distingués. Celui de FABRICMASCI est tout à fait particulier, alors que la différence entre les poinçons utilisés par MNOVIVST et CIVNDRAC tient uniquement au nombre de V couchés dans la décoration du cratère. Entre 3/O./3 et 4/O./3, la différenciation est‑elle réelle ou correspond‑elle à des modifications fortuites du décor, lors de la fabrication, au moment de l’apposition du poinçon‑décor dans les moules ? Il faut noter, en effet, que ce décor apparaît sur des lampes de types variés. Ces différences ténues tiennent principalement à l’effet de perspective qui peut ou non être suggéré et au bourrelet du pied parfois strié. Les décorations à l’intérieur du cratère sur les lampes du British Museum ont probablement été ajoutées directement sur la lampe à cru.
O./4
892Casque.
893Musée du Louvre, Ca2763 ; CIVNDRAC (fig. 20, no 17)
Musée du Louvre, Ca2764 ; CIVNDRAC
894Les deux lampes sont issues du même moule supérieur, le moule étant plus usé pour la lampe Ca2764.
O./5
895Casque.
896Musée du Louvre, Ca2765 ; LMADIEC (fig. 20, no 18)
897Celui‑ci n’a aucun point commun avec le précédent.
O./6
898Autel à cornes.
899Deneauve 395 ; LFABLAET
Deneauve 396 ; CLODIVS
O./7
900Cratère.
9011/O./7
902Kricheldorf 190 ; CIVNDRAC
Kricheldorf 159 ; CIVNDRAC
9032/O./7
904Gualandi Genito 324 ; CIVNALEX
Deneauve 880 ; CIVNALEX
905Les lampes signées CIVNALEX semblent issues du même moule supérieur. Et un autre poinçon est utilisé par CIVNDRAC, pour deux moules différents.
O./8
906Cratère rempli de feuillages.
9071/O./8
908Deneauve 881 ; MNOVGERM
9092/O./8
910Heres 275 ; CCORVRS
911n/O./8
- 51 n/O./8 Autun, rue de la Grille Musée d’Autun ; inv. GR 71 014 82.
912Musée d’Autun51 ; non signée
913Il n’y a pas de similitude entre les décors des lampes signées MNOVGERM et CCORVRS. L’originalité est grande également pour la lampe du musée d’Autun.
O.O./1
914Cornes d’abondance entrecroisées.
9151/O.O./1
916Musée du Louvre, Ca5822 ; CIVNALEX (fig. 20, no 19)
9172/O.O./1
918Ennabli B44 ; IVNIALEXI (fig. 20, no 20)
Ennabli 300 ; CIVNALEX
919Les deux poinçons‑décors se distinguent par les stries décorant des cornes d’abondance, horizontales sur le modèle du musée du Louvre, obliques sur les lampes de Raqqada. Il est curieux de noter que la séparation ne se fait pas selon la signature, la lampe signée IVNIALEXI étant identique à celle de CIVNALEX, de même provenance.

● Fig. 20 – Poinçons‑décors, 1. Cerf, A.‑D.B.1. 2. Vache, A.‑D.B.2. 3. Ours, 1A.‑D.B.3. 4. Ours, 4A.‑D.B.3. 5. Sanglier, A.‑D.B.4. 6. Chien, 1A.‑D.B.5. 7. Chien, 2A.‑D.B.5. 8. Chien, 3A.‑D.B.5. 9. Chien, A.‑D.B.6. 10. Chien (et lapin), A.‑D.B.7. 11. Lapin (et chien), A.‑D.B.8. 12. Cratère, 1/O./3. 13. Cratère, 2/O./3. 14. Cratère, 3/O./3. 15, 16. Cratère, 4/O./3. 17. Casque, O./4. 18. Casque, O./5. 19. Cornes d’abondance, 1/O.O./1. 20. Cornes d’abondance, 2/O.O./1.

● Fig. 21 – Poinçons‑décors. 1. Cratère, 1/O./3. 2. Cratère, 2/O./3. 3. Cratère, 3/0,/3. 4, 5, 6. Cratère, 4/O./3, 7. Cerf.
O.O./2
920Cornes d’abondance cannelées réunies par la base.
9211/O.O./2
922Haken 70 ; LFABRICMAS (fig. 22, no 1)
Gualandi Genito 316 ; LFABRICMAS
9232/O.O./2
924Kricheldorf 158 ; MNOVIVSI
Ennabli 249 ; MNOVIVSTI (fig. 22, no 2)
9253/O.O./2
926Kricheldorf 158 ; GABINIA
9274/O. O./2
928Ennabli 207 ; LMADIEC
929n/O.O./2
930Joly 336 ; [IVN]ALEX
Joly 335 ; [MNOVJIVST
Joly 337 ; non signée
Joly 338 ; non signée
Musée d’Avignon, 185 bis ; COPPIRES
931Ce motif simple semble avoir autant d’interprétations qu’il y a de lampes.
O.O./3
932Liteus et œnochoe.
933British Museum, Q1374 ; FLORENT (fig. 22, no 3)
Musée du Louvre, N3843 ; FLORENT
Heres 274 ; FLORENT
934Les trois lampes signées FLORENT sont issues du même moule supérieur.
O.O./4
935Mains croisées devant un caducée.
9361/O.O./4
- 52 1/O.O./4 LHOSCRI Forme : Deneauve VI IA d. : 6,9 cm Musée Calvet, Avignon (coll. Calvet) ; inv. K19 (...)
- 53 1/O.O./4 LHOSCRI Forme : Deneauve VIIA d. : 6,9 cm Vaison Musée Calvet, Avignon ; inv. K198 Sautel (...)
937Musée d’Avignon, K197 ; LHOSCRI52 (fig. 22, no 4)
Musée d’Avignon, K198 ; LHOSCRI53
9382/O.O./4
939Musée du Louvre, Ca2777 ; LMADIEC (fig. 22, no 5)
940Les deux lampes signées LHOSCRI sont issues du même moule supérieur. Le même poinçon‑décor utilisé sur la lampe signée LMADIEC est plus petit et n’est pas placé de la même façon dans le médaillon.
O.O./5
941Autel rond entouré d’arbres.
942Deneauve 594 ; GABINIA
943Ce poinçon est utilisé avec deux autres poinçons enregistrés P.P. 4.
O.O./6
944« Autel entre deux arbres sur lesquels sont enroulés des serpents : lares » (Deneauve 1969 : 152, no 595).
9451/O.O./6
946Deneauve 595 ; GABINIA
Musée du Louvre, Ca2756 ; CCLOSVC (fig. 22, no 6)
Deneauve 548 ; SVCESSI
Rosenthal, 109 ; LMADIEC
9472/O.O./6
948Joly 41 ; AGRI
949Malgré les reproductions à diverses échelles, il semble bien que les trois premières lampes soient issues du même moule supé rieur.
O.O./7
950Autel entre deux arbres.
951Deneauve 735 ; MNOVIVST
O.V./1
952Couronne de petites feuilles serrées.
9531/O.V./1
954British Museum, Q1317 ; COPPIRES (fig. 22, no 7)
Kricheldorf 153 ; LMADIEC
Musée de Sens ; LMADIEC (fig. 22, no 8)
Montans, MIQ75FC926 ; non signée
Montans, MIQ75FC925, 924, 927, 928 ; non signée
9552/O. V./1
956Musée du Louvre, sans no ; LFABRICMAS (fig. 22, no 9)
9573/O.V./1
958Kricheldorf 85 ; LMVNSVC
9594/0.V./1
960Musée du Louvre, N5013 ; COPPIRES
961Deux grandes séries de décors correspondent à quatre poinçons‑décors. 1/O.V./1 et 2/O.V./1 ne diffèrent que par l’orientation des feuilles, particulièrement à droite. Les deux dernières lampes présentent un décor qui, s’il répond à la même description, n’a pas la même allure.
O.V./2
962Couronne de feuilles, peu nombreuses.
9631/O.V./2
964British Museum, Q1254 ; COPPIRES (fig. 22, no 10)
British Museum, Q1253 ; FABHERAC
Heres 294 ; COPPIRES
9652/O.V./2
966Musée du Louvre, Ca2766 ; MNOVIVSTI (fig. 22, no 11)
Ennabli 208 ; MNOVIVSTI
9673/O.V./2
- 54 3/O.V./2 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Vaison Musée Calvet, Avignon ; inv. K179 Sautel 1926 (...)
- 55 3/O.V./2 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Bonnieux, Vaucluse Musée d’Avignon ; inv. K179 A Bai (...)
968Haken 54 ; LMADIEC (fig. 22, no 12)
Musée de Bordeaux, BxT 102 79 ; non signée
Musée d’Avignon, K179 ; LHOSCRI54 (fig. 22, no 13)
Musée d’Avignon, K179A ; LHOSCRI55
Musée de Nîmes, 951 4 2 ; LHOSCRI
Musée de Nîmes, 908 51 1520 ; LHOSCRI
Musée de St‑Rémy, 1762 ; non signée
9694/O.V./2
970Waldhauer 266 ; CIVNALE (fig. 22, no 14)
Musée du Louvre, Ca5815 ; CIVNALE
9715/O.V./2
972Deneauve 788 ; LMVNSVC
973n/O.V./2
974Ponsich 128 ; COPPIRES
Ennabli 208 ; MNOVIVSTI
Musée Ingres, Montauban, no 43 ; non signée
Montans, MIQ75FC939 ; non signée
975De nombreux poinçons illustrent ce décor. Pour 1/O.V./2, les deux lampes signées FABHERAC et COPPIRES (Q1254) sont issues du même moule supérieur ; la deuxième lampe signée COPPIRES présente, semble‑t‑il, le même poinçon. Le poinçon utilisé par MNOVIVSTI est d’un modelé plus sec. Le troisième poinçon est employé par deux potiers sur deux moules différents. Mais toutes les lampes signées LHOSCRI et le fragment du musée de St‑Rémy sont issus du même moule supérieur. Enfin, CIVNALE emploie un poinçon sommaire ; et ses deux lampes sont issues du même moule supérieur.

● Fig. 22 – Poinçons‑décors. 1. Cornes d’abondance, 1/O.O./2. 2. Cornes d’abondance, 2/O.O./2. 3. Liteus et œnochoé, O.O./3. 4. Mains croisées et caducée, 1/0,0,/4. 5. Mains croisées et caducée, 2/O.O./4. 6. Autel, 1/0.0./6. 7, 8. Couronne, 1/0.V./1. 9. Couronne, 2/0.V./1. 10. Couronne, 1/0.V./2. 11. Couronne, 2/O.V./2. 12, 13. Couronne, 3/O.V./2. 14. Couronne, 4/O.V./2.
O.V./3
976Couronne de feuilles situées sur le pourtour extérieur.
977Joly 37 ; CIVNDRAC
Kricheidorf 154 ; CIVNDRAC
978Il existe deux poinçons, proches, mais différents de ce décor, qui appartiennent au même répertoire : celui de CIVNDRAC.
O.V./4
979Couronne de feuilles et masque.
980Oziol 1980b, 89 ; LMADIEC
Musée du Louvre, Ca2779 ; COPPIRES
Musée du Louvre, S1859 ; LMVNPHILE (fig. 23, no 1)
Musée du Louvre, Ca2730 ; LMVNPHILE
Musée du Louvre, S2062 ; CATILIVEST
Musée du Louvre, S2119 ; CABMERC
Musée de Nîmes, 209 ; non signée
Kricheidorf 155 ; non signée
981Il s’agit toujours du même poinçon‑décor, mais il n’apparaît pas sur des lampes de même type. Une des deux lampes signées LMVNPHILE du musée du Louvre (S1859) est un surmoulage intégral, parties inférieure et supérieure, de l’autre (Ca2780). Le décor utilisé sur la lampe signée COPPIRES est également de plus petite taille, mais d’un très bon modelé.
O.V./5
982Couronne de pampres.
983Musée du Louvre, Ca2783 ; CCLOSVC (fig. 23, no 2)
O.V./6
984Quatre feuilles placées en croix.
9851/O.V./6
- 56 1/0.V./6 LHOSCRI Forme : Deneauve VIIA d. : 6,6 cm Vaison Musée Calvet, Avignon ; inv. K189 Sautel (...)
986Musée de St‑Rémy, 2946 a ; LHOS . . I
Musée d’Avignon, K189 ; LHOSCRI56 (fig. 23, no 3)
9872/O.V./6
988Musée du Louvre, sans no ; CIVNDRAC (fig. 23, no 4)
9893/O.V./6
990Musée Borély, 113 ; AVFIFRON (fig. 23, no 5)
991n/O.V./6
992Leveau (Bulletin d’archéologie algérienne, V, p. 113) ; COPPIRES
Ennabli 290 ; IVNDRAC
993Il existe de nombreux poinçons pour ce décor très simple. Les lampes signées LHOSCRI sont issues du même moule supé rieur.
O.V./7
994Deux palmes opposées.
995Musée de Bordeaux, 60 8 240 ; CATILIR (fig. 23, no 6)
Musée de Saintes, 74 3067 ; non signée
Joly 311 ; CIVNDRAC
Musée d’Avignon, 21886 ; MNOVIVSTI
Musée de Bordeaux, 60 10 237 ; OPPI (fig. 23, no 7)
Hayes 273 ; LFABRACI (fig. 23, no 8)
Kricheidorf 156 ; CCLOSVC
Musée du Louvre, CP2768 ; GABINIA
Musée du Louvre, Ca2767 ; COPPIRES
Labrousse 1962, 37 ; COPPIRES
Musée de Liège, I 8576 bis ; LFABRICMAS
Montans, MIQ75FC92 ; non signée
996Ce décor semble avoir autant de variétés qu’il y a de lampes.
O.V./8
997Petites couronnes ouvertes.
998Musée du Louvre, Ca2767 ; COPPIRES
Musée du Louvre, CP2768 ; GABINIA
999Ces petites couronnes apparaissent situées entre les palmes précédentes (O.V./7). Elles correspondent à deux poinçons différents.
O.V./9
1000Grappe de raisins.
1001Musée de Nice, CIM F73 12 36 ; FLORENT

● Fig. 23 – Poinçons‑décors. 1. Couronne, O.V./4, 2. Couronne, O.V./5. 3. Quatre feuilles en croix, 1/O.V./6. 4. Quatre feuilles en croix, 2/O.V./6. 5. Quatre feuilles en croix, 3/O.V./6. 6, 7, 8, 9. Deux palmes, O.V./7.
3.3. Conclusion
1002Tout d’abord, il est nécessaire de noter que ce long chapitre sur l’analyse des décors constitue un préalable indispensable pour l’étude analytique et comparative des répertoires. Sans cette analyse minutieuse, il n’est pas possible d’aborder les problèmes d’autonomie des ateliers ou de leurs éventuelles associations ou relations commerciales. Tous les problèmes envisagés ultérieure‑ ment sont directement liés à cette étude.
1003En outre, la recherche systématique d’une explication rationnelle des analogies et des différences observées sur les décors des lampes, permet d’aborder les questions de leur mode de fabrication et du niveau possible des retouches.
1004Certains décors permettent d’envisager un archétype décoré : P.P. 1. Mais le cas le plus fréquent paraît plutôt la création d’archétypes non décorés dont on a tiré des moules qui seront décorés par poinçonnage. Ce deuxième cas de figure entraîne une plus grande unité au niveau de la typologie (voir le répertoire CIVNALEX). Par contre, la réalité d’un poinçonnage de la signature sur l’archétype est confirmée à plusieurs reprises par l’exacte similitude des bases de lampes ne présentant pas le même décor (voir le répertoire CIVNDRAC).
1005La complexité des retouches, plus précisément la présence de retouches en creux importantes, incite à envisager une étape intermédiaire qui s’intercale entre l’archétype et la lampe ; il s’agirait d’un premier estampage avec décor d’une épaisseur conséquente, qui donnerait naissance à des moules d’où les lampes seraient ensuite tirées. Sur cette première croûte, les retouches opérées sur le décor, à l’outil, sont aisées et en creux ; elles se répètent ensuite en creux sur la lampe de la génération suivante.
1006Enfin, il faut insister sur l’importance des dimensions. Si deux lampes, que l’on compare, sont de même taille (diamètre et décor), elles sont de la même génération par rapport à l’archétype. Dans l’éventualité d’une étape intermédiaire, les lampes de même taille sont l’une et l’autre de la deuxième génération (au moins) ; ce qui permet de constater des retouches en creux et en relief importantes, car elles ont pu être effectuées à de nombreux niveaux. Remarquons pour conclure que les sur moulages sont authentifiés non pas par l’usure de la lampe surmoulée, mais par sa taille, diminuée de 10 % et plus par rapport à son modèle.
Notes
1 3B.‑F.6 LHOSCRI Tombe XV à Sanne, près d’Apt, Vaucluse. Musée de Cavaillon (Bailly 1962 : 103) DUMOULIN (A.). — Recherches dans la région d’Apt. Gallia, XVI, 1958, p. 231.
2 3B.‑F.6 LHOSCRI Vaison. Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑en‑Laye, inv. 12407. Sautel 1926 : 409, no 1333.
3 3B.‑F.6 LHOSCRI Trouvée aux environs d’Orange. Musée de Nîmes, cat. 137 (ancienne coll. Dumas), inv. 908 51 1517
4 6B.‑F.6 Thermes de Dioclétien, Rome. Musée de Bordeaux, inv. 60 8 266
5 La description est empruntée à l’auteur dont le nom est donné entre parenthèses. Si la citation est stricte, la description est entre guillemets, Sont données : l’abréviation de la référence bibliographique ou du musée où est conservée la lampe ; les signatures, toujours en majuscules ; les références des dessins de décors et éventuellement de types.
6 Cette description appartient à M. Santrot (non publiée).
7 P.Att.G.3 Forme : Deneauve VA L. : 11,1 cm ; d. : 7,9 cm Chypre Musée de Chypre, inv. Nic.D. 2732 OZIOL (Th.). — Salamine de Chypre, VII : les lampes du musée de Chypre. Paris, 1977.
8 La diminution de taille des lampes surmoulées est en moyenne de 10 %.
9 P.P. 1 Rome Musée de Cologne, inv. Xo 2832.
10 Ces observations ont été faites avec l’aide de H. Vertet, qui utilise le même exemple dans son article sur la fabrication des lampes (Vertet 1983 : 53).
11 P.A.‑G.1 Chemin de Montpellier à Nîmes Musée de Nîmes, inv. IP 1089.
12 Cette explication m’a été donnée par Mme Cart au musée du Louvre.
13 1P.A.‑D.1 LHOSCRI Allées de Tourny, Bordeaux Musée de Bordeaux, inv. T 14928.
14 1P.A.‑D.1 . . . . . . I Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Cemenelum Musée de Nice, inv. CIM F 60 4 3 1 RIGOIR (J. et Y.). — Tombes romaines découvertes à Cemenelum. RSL, XXIII, 1957, p. 97.
15 1P.A.‑D.1 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. K44 Sautel 1926 : 409, no 1332 ; De Brun, Gagnière 1935‑37 : 53, no 15.
16 1P.A.‑D.1 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. ; 7 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. 43 Sautel 1926 : 408, no 1330 ; De Brun, Gagnière 1935‑37 : 53, no 14.
17 1P.A.‑D.2 La Tour Fondue, Hyères. Musée d’Hyères, inv. 50 GOUDINEAU (Chr.). — Informations archéologiques. Gallia, 33, 2, 1975, p. 562.
18 La description est donnée par Mme Durand‑Lefevre sur un guide du musée Carnavalet consulté sur place.
19 1P.a‑G.D.a2 LHOSCRI Vaison Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑en‑Laye (achat Alex Bertrand), inv. 12414 Sautel 1926 : 406, no 1324.
20 nP.a‑D.G.n4 CRUCI Autun Musée d’Autun, inv. GR71 014 05.
21 2P.b‑F.n2 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 9,8 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. K7 Sautel 1926 : 407, no 1327 ; De Brun, Gagnière 1935‑37 : no 39.
22 Doumergue 1932 : El 11, p. 86, lampe non signée provenant de St‑Leu, Algérie.
23 2B.‑F.2 CMAREV Motte du Ciar, Yonne Musée de Sens (coll. Porcelet), inv. 123.
24 3B.‑F.8 BIGAGAT Arles Musée Borély, Marseille, inv. 3304.
25 4B.‑F.8 LHOSCRI Le Pègue, près de Vaison, Drôme Musée Calvet, Avignon, inv. K69 Sautel 1926 : 405, no 1320.
26 L’interprétation de ce décor est de Mme Cart.
27 T.T. 2 SEXEGN APR Motte du Ciar, Yonne Musée de Sens, inv. 87.
28 1T.‑F.4 LHOSCRI Forme : Deneauve VI IA d. : 6,8 cm Vaison Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑en‑Laye, inv. 12371 Sautel 1926 : 406, no 1323.
29 4Am.3 LHOSCRI Musée de Nîmes, cat. 105, inv. 880 6 2 ; Mazauric, no inv. 61.
30 nAm.3 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Puits no 4, Cavaillon ? Dumoulin 1965 : 42.
31 A.T. 1 El Djem, Tunisie Musée du Louvre, inv. Ca5831.
32 1A.Ma.2 Graffite (cf. p. 47) Lunel, Hérault Musée de Nîmes, cat. 186.
33 4A.Ma,2 Amphithéâtre, Autun (S&L) Musée d’Autun, inv. GR 71 014 97.
34 1A.O.5 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 6,8 cm Vaison Musée Calvet, Avignon, inv. K139 Sautel 1926 : 408, no 1328.
35 1A.O.5 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7,2 cm Vaison Musée des Antiquités nationales, St‑Germain‑en‑Laye, inv. 9504 Sautel 1926 : 410, no 1334.
36 1A.O.5 LHOSCRI Musée de Moulins VERTET (H.). — Catalogue des lampes du musée de Moulins, inédit, p. 118, no 72. Le no Ph. 321 correspond à la photographie prise par H. Vertet. Le no 1181 n’a pas reçu de signification.
37 1A.O.5 LHOSCRI British Museum (coll. Morel), no 1904 Walters 1914 : 111, no 741.
38 nA.0.5 Puits no 20 à Saintes, sur l’ancien établissement des petites sœurs des Pauvres, quartier fouillé sous la direction de N. Laurenceau. Le puits de 3,75 à 4,20 m comportait également une tasse à parois fines de la production montanaise, datée de Claude/début Néron. Musée de Saintes, inv. 81 193 Recherches archéologiques de Saintes en 1979 et 1980, pub. du Musée arch. de Saintes, p. 39.
39 nA.‑G.B,4 I RI Forme : Deneauve VD d. : 6,9 cm Fouilles de B. Liou, La Villasse, Vaison.
40 nA.‑G.B.4 LHOSCRI Tombe à Apt Musée de Nîmes, cat. 139 ; inv. 893 13 1 ; Mazauric, no inv. 56.
41 Bonnet, Delplace 1983.
42 3A.‑G.B.5 Selon Mazauric : Nîmes Musée de Nîmes, cat. 139 ; inv. 007 1 65 ; Mazauric, no inv. 20.
43 A.‑G.B.8 Forme : Deneauve IVA (bec C) d. : 6,1 cm Alésia Musée d’Alésia, inv. L 17.
44 A.‑G.B.8 Metz, lunette d’Arçon (1904) Musée de Metz, inv. 3115.
45 1A.‑D.C.2 LHOSCRI Nîmes, 47 rte de Baucaire, face à l’octroi Musée de Nîmes, cat. 172 ; inv. 907 6 13 ; Mazauric, no inv. 127.
46 1A.‑D.C.2 LHOSCRI Goult, Vaucluse Musée Calvet, Avignon, inv. K151 B.
47 nA.‑D.P. 2 BIGAGATTombe 1, nécropole Cap de Croix, CimiezMusée de Nice, inv. CIM F 73 10 33.
48 nA.‑D.P. 2 ASILIAC Apt Musée Borély, Marseille, inv. 3341.
49 nA.‑D.B.1 Nîmes, rue St‑Léonce Musée de Nîmes, cat. 244, inv. 908 23 8 ; Mazauric, no inv. 148.
50 nA.‑D.B.1 Autun Musée d’Autun ; inv. GR 71 014 05.
51 n/O./8 Autun, rue de la Grille Musée d’Autun ; inv. GR 71 014 82.
52 1/O.O./4 LHOSCRI Forme : Deneauve VI IA d. : 6,9 cm Musée Calvet, Avignon (coll. Calvet) ; inv. K197 De Brun, Gagnière 1935‑37 : 77, no 190.
53 1/O.O./4 LHOSCRI Forme : Deneauve VIIA d. : 6,9 cm Vaison Musée Calvet, Avignon ; inv. K198 Sautel 1926 : 407, no 1326 ; De Brun, Gagnière 1935‑37 : 77 no 190 bis.
54 3/O.V./2 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Vaison Musée Calvet, Avignon ; inv. K179 Sautel 1926 : 408, no 1329 ; De Brun, Gagnière 1935‑37 : 73, no 174.
55 3/O.V./2 LHOSCRI Forme : Deneauve VD d. : 7 cm Bonnieux, Vaucluse Musée d’Avignon ; inv. K179 A Bailly 1962 : 103.
56 1/0.V./6 LHOSCRI Forme : Deneauve VIIA d. : 6,6 cm Vaison Musée Calvet, Avignon ; inv. K189 Sautel 1926 : 406, no 1322 ; De Brun, Gagnière 1935‑37 : 78, no 206.
Table des illustrations
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Légende | ● Fig. 4 – Exemple d’étude comparative de décor : buste d’Hélios, B.‑F.6, éch. 1/1. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-1.jpg |
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Légende | ● Fig. 5 – Exemple d’étude comparative de décor : buste d’Hélios, B.‑F.6, éch. 2/1. |
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Légende | ● Fig. 6 – Poinçons‑décors (la mise en page a été assurée par Pascal Rouaud que je tiens à remercier). 1. Bateau sur des vagues, P.Sc.C.1. 2. Cheval victorieux, P.Sc.C.2. 3. Hercule délivrant Prométhée, P.Sc.C.3. 4. Bige au galop, 1 P.Att.‑G. 1. 5. Bige au galop, 3P.Att.‑ G.1. 6. Bige au galop, 1P.Att.‑D.2. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-3.jpg |
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Légende | ● Fig. 7 – Poinçons‑décors. 1. Bige au galop, P.Att.‑D.3. 2, 3. Cybèle trônant, P.P. 1. 4. Deux hommes en barque, P.P. 2. 5. Militaires saluant, P.P. 3. 6. Lares, P.P. 4. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-4.jpg |
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Légende | ● Fig. 8 – Poinçons‑décors. 1. Scène d’offrande, P,P. 5. 2. Femmes à leur toilette, P.P. 6. 3. Pugilistes, P.J.2. 4. Gladiateurs, P.J.‑D.2. 5. Scène érotique, nP.E.1. 6. Scène érotique, 1P.E.2. 7, 8. Scène érotique, 1P.E.3. 9. Scène érotique, 2P.E.3. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-5.jpg |
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Légende | ● Fig. 9 – Poinçons‑décors, 1. Scène érotique, P.E.‑G.1. 2. Scène érotique, 1P.E.‑D.1. 3. Scène érotique, 2P.E.‑D.1. 4,5. Scène érotique, nP.E.‑D.1. 6. Scène érotique, P.E.‑D.3, 7. Scène érotique, P.E.‑D.4. 8. Scène érotique, P.E.‑D.5. 9. Gladiateur eques, P.M.‑G.2. 10. Triton ithyphallique, P.M.‑G.3, 11. Personnage ramant dans une barque, P.M.‑G.5. |
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Légende | ● Fig. 10 – Poinçons‑décors. 1. Danseur grotesque, P.M.‑D.1. 2,3. Arès, P.A.‑G.2. 4. Polyphème, P.A.‑G.3, 5. Amour assis à la lyre, 1P.A.‑ D.1. 6. Amour assis à la lyre, 2P.A.‑D.1. 7. Apollon à la lyre, 1P.A.‑D.2. 8. Apollon à la lyre, 2P.A.‑D.2. 9. Apollon à la lyre, 3P.A.‑D.2. 10. Gladiateur, P.a‑F.n2. 11. Personnage, P.a‑F.n4. |
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Légende | ● Fig. 11 – Poinçons‑décors. 1. Eros, P.a‑F.a1. 2, 3, 4. Génie à la massue, 1P.a‑G.G.n1. 5. Génie à la massue, 2P.a‑G.G.n1. 6. Génie à la massue, 3P.a‑G.G.n1. 7. Génie à la massue, 4P.a‑G.G.n1. 8. Jeune satyre, P.a‑G.G.n2. 9. Berger, P.a‑G.D.n2. 10. Amour à la double flûte, P.a‑G.D.a1. 11. Eros, 1P.a‑G.D.a2, 12. Fortune, P.a‑G.D.a3.13. Gladiateur, P.a‑D.G.n2. |
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Légende | ● Fig. 12 – Poinçons‑décors. 1. Danseuse au tambourin, 1P.a‑D.G.n1. 2, 3. Danseuse au tambourin, 2P.a‑D.G.n1. 4. Danseuse au tambourin, 3P.a‑D.G,n1. 5. Danseuse au tambourin, nP.a‑D.G.n1. 6. Gladiateur, P.a‑D.G.n3. 7. Diane chasseresse, 1P.a‑D.G.n4. 8. Diane chasseresse, 2P.a‑D,G.n4. 9. Gladiateur, P,a‑D.G.n6. 10. Eros, P,a‑D.G.a1. 11. Amour, P.a‑D.G.a4. 12. Génie ailé, 1 P.a‑D.D.a1. 13. Génie ailé, 2P.a‑D.D.a1.14. Génie ailé, P.a‑D.D.a2. |
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Légende | ● Fig. 13 – Poinçons‑décors. 1, 2, 3. Génie ailé, P.a‑D.D.a4. 4. Victoire, 1P.b‑F.a3. 5, 6. Victoire, 2P.b‑F.a3. 7. Victoire, 3P.b‑F.a3. 8. Victoire, 4P.b‑F.a3. 9. Victoire ailée, P.b‑F.a4. 10. Victoire ailée, P.b‑F.a5. |
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Légende | ● Fig. 14 – Poinçons‑décors. 1. Horus, P.b‑F.n1. 2. Fortune, 1P.b‑F.n2. 3. Fortune, 2P.b‑F.n2. 4. Isis, P.b‑F,n3, 5. Femme nue, P.b‑G.1. 6. Athéna, P.b‑G.2.7. Femme nue, P. c1.8, 9, 10. Léda et le cygne, P.d‑G.1. 11. Femme nue accroupie, P.d‑G.2.12, 13. Vénus à sa toilette, P.d‑G.3. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-11.jpg |
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Légende | ● Fig. 15 – Poinçons‑décors. 1, 2, 3. Esclave à l’amphore, 1P.d‑D. 1. 4. Esclave à l’amphore, 2P.d‑D.1. 5. Esclave à l’amphore, 3P.d‑D.1. 6, 7, 8. Buste d’acteur, B.‑F.1, 9. Buste d’Afrique, 1B.‑F.2. 10. Buste d’Afrique, 2B.‑F.2. 11. Buste de Lune, 1 B.‑F.3. 12. Buste de femme, B.‑F.4. 13. Buste de femme, 1B.‑F.5. 14. Buste de femme, 2B.‑F.5. 15. Jupiter et l’aigle, 2B.‑F.7. 16. Jupiter et l’aigle, 3B.‑F.7. |
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Légende | ● Fig. 16 – Poinçons‑décors. 1. Buste de Mercure, 3B.‑F.8. 2. Buste de Mercure, 5B.‑F.8. 3. Buste de guerrier, B.‑G.1. 4. Buste de Minerve, B.‑D.1, 5, 6. Masques de la nouvelle comédie, T.T. 1. 7, 8. Masques comiques, T.T. 2. 9. Castor et Pollux, T.T. 3. 10, 11. Cabires, T.T. 4. 12. Tête de femme, T.‑F.3. 13. Tête de Méduse, 2T.‑F.4. 14. Tête de Méduse, 3T.‑F.4. 15. Masque tragique, T.‑F.5.16. Masque comique, T.‑G.1. 17. Pégase, 1A.m1. 18, 19. Hippocampe, A.m2. |
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Légende | ● Fig. 17 – Poinçons‑décors. 1. Sphinx, 1A.m3, 2. Sphinx, 2A,m3. 3, 4. Sphinx, 3A.m3. 5. Sphinx, nA.m3. 6. Chien et âne, A.Gr.1. 7. Barque aux singes, A.Gr.2, 8. Trois moutons paissant, A.Gr.3. 9. Chien attaquant un sanglier, 1A.Gr.4. 10. Lion et gazelle, A.Gr.5. 11. Chien et biche, A.Gr.7. 12. Tête d’éléphant, A.T. 1. 13. Scorpion, A.I.1. 14. Dauphins affrontés, lA.Ma.1. 15. Dauphins affrontés, 2A.Ma.1. 16. Dauphin et gouvernail, 1A.Ma.2. 17. Poissons, A.Ma.3. |
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Légende | ● Fig. 18 – Poinçons‑décors. 1. Paon, A.O.1. 2, 3. Aigle, 1A.O.2. 4. Aigle, 2A.O.2. 5. Oiseau picorant, 2A.O.3. 6. Oiseau picorant, 4A.O.3. 7. Poule et poussins, A.0.4. 8. Coq et palme, 1 A.0.5. 9. Coq et palme, 2A.O.5. 10. Coq et palme, 3A.O,5. 11. Coq et palme, A.0.6. 12. Aigle, A.0.8. 13. Chèvre, A.‑G.P. 1. 14. Panthère, A.‑G.P. 2. |
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Légende | ● Fig. 19 – Poinçons‑décors. 1. Panthère, A.‑G.B. 1. 2, Chien, 1A.‑G.B.2. 3. Chien, 2A.‑G.B.2. 4. Panthère ?, A.‑G.B.3.b. Lièvre, 1 A.‑G.B. 4. 6. Lièvre, 2A.‑G.B.4. 7. Lièvre, nA.‑G.B.4. 8. Cerf, 1A.‑G.B.5. 9. Cerf, 2A.‑G.B.5. 10. Cerf, 4A.‑G.B.5. 11. Sanglier, A.‑G.B.7. 12. Cerf, A.‑D.C.1. 13. Lièvre, 1A.‑D.C.2. 14. Lièvre, 2A.‑D.C.2. 15. Lièvre, 3A.‑D.C.2. 16. Mouton, 1A.‑D.P. 2. 17. Mouton, 2A.‑D.P. 2. 18. Mouton, 3A.‑D.P. 2. 19. Mouton, nA.‑D,P. 2. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-17.jpg |
Fichier | image/jpeg, 157k |
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Légende | ● Fig. 20 – Poinçons‑décors, 1. Cerf, A.‑D.B.1. 2. Vache, A.‑D.B.2. 3. Ours, 1A.‑D.B.3. 4. Ours, 4A.‑D.B.3. 5. Sanglier, A.‑D.B.4. 6. Chien, 1A.‑D.B.5. 7. Chien, 2A.‑D.B.5. 8. Chien, 3A.‑D.B.5. 9. Chien, A.‑D.B.6. 10. Chien (et lapin), A.‑D.B.7. 11. Lapin (et chien), A.‑D.B.8. 12. Cratère, 1/O./3. 13. Cratère, 2/O./3. 14. Cratère, 3/O./3. 15, 16. Cratère, 4/O./3. 17. Casque, O./4. 18. Casque, O./5. 19. Cornes d’abondance, 1/O.O./1. 20. Cornes d’abondance, 2/O.O./1. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-18.jpg |
Fichier | image/jpeg, 143k |
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Légende | ● Fig. 21 – Poinçons‑décors. 1. Cratère, 1/O./3. 2. Cratère, 2/O./3. 3. Cratère, 3/0,/3. 4, 5, 6. Cratère, 4/O./3, 7. Cerf. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-19.jpg |
Fichier | image/jpeg, 131k |
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Légende | ● Fig. 22 – Poinçons‑décors. 1. Cornes d’abondance, 1/O.O./2. 2. Cornes d’abondance, 2/O.O./2. 3. Liteus et œnochoé, O.O./3. 4. Mains croisées et caducée, 1/0,0,/4. 5. Mains croisées et caducée, 2/O.O./4. 6. Autel, 1/0.0./6. 7, 8. Couronne, 1/0.V./1. 9. Couronne, 2/0.V./1. 10. Couronne, 1/0.V./2. 11. Couronne, 2/O.V./2. 12, 13. Couronne, 3/O.V./2. 14. Couronne, 4/O.V./2. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-20.jpg |
Fichier | image/jpeg, 149k |
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Légende | ● Fig. 23 – Poinçons‑décors. 1. Couronne, O.V./4, 2. Couronne, O.V./5. 3. Quatre feuilles en croix, 1/O.V./6. 4. Quatre feuilles en croix, 2/O.V./6. 5. Quatre feuilles en croix, 3/O.V./6. 6, 7, 8, 9. Deux palmes, O.V./7. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33470/img-21.jpg |
Fichier | image/jpeg, 98k |
© Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1988