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Le site chasséen de Canneville (Oise)

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Danièle Hamard

5. Étude du matériel lithique : l’outillage

Volltext

1Au regard des déchets de débitage le nombre d’outils fourni par le site de Canneville paraît réduit. Nous ne mentionnons que pour mémoire les deux poinçons en os (47C, 47D) qui seuls représentent l’outillage osseux. Pour l’outillage lithique, nous avons joint au corpus le matériel des tranchées exploratoires et celui des sondages de A. Lesbros. Les outils ne feront l’objet d’études statistiques que dans la mesure où les effectifs le permettent.

5.1. Conditions de l’étude

2La difficulté d’appliquer la typologie du Paléolithique à des industries sur éclats du Chalcolithique est chose bien connue. Ce langage, mis au point pour rendre compte de l’évolution humaine, repose sur le postulat que la sophistication croissante de la fabrication de l’outillage est un bon indice de cette évolution, ce qui est parfaitement vérifié pour la Préhistoire, jusques et y compris le Mésolithique. Les études lithiques se sont donc orientées vers la mise en évidence de stéréotypes de débitage et de façonnage. Il a fallu attendre les études de traces d’utilisation pour que soit remise en cause cette définition de l’outil par son façonnage.

3L’application de cette méthode à Canneville aurait conduit à n’étudier qu’un nombre réduit de pièces avec le risque supplémentaire de voir autant de types que de pièces. Nous avons préféré élargir la notion d’outil : nous considérons comme un outil toute pièce conforme à un stéréotype morphologique auquel le support, la mise en forme et l’utilisation contribuent avec une importance variable d’une catégorie à l’autre, et même d’un outil à l’autre dans les catégories. Le support est évidemment d’autant mieux étudiable que la mise en forme est plus sommaire. Nous avons établi trois degrés de mise en forme : l’aménagement, le façonnage, et la fabrication ; l’aménagement consiste souvent en quelques retouches de régularisation ; le façonnage modifie davantage le support et souvent donne son efficacité à la partie active de l’outil (mise en forme d’un front de grattoir par exemple) ; la fabrication enfin suppose, entre le support et la mise en forme, une ou plusieurs opérations intermédiaires (obtention des segments de lames pour les armatures, ou de l’ébauche pour une hache). L’utilisation, que nous étudions uniquement pour préciser la partie active de l’outil, est définie soit par les affûtages, soit par les polis, stries, émoussés, retouches et esquillures visibles à la loupe ; les usages n’ayant pas laissé ces stigmates nous auront évidemment échappé, mais ce procédé a permis déjà d’élargir sensiblement le corpus. Nous avons repéré et défini les stéréotypes morphologiques sur les outils à façonnage important, et avons intégré d’autres pièces possédant au moins la coïncidence d’un support et d’une utilisation conformes à ce qui avait été vu sur les outils façonnés. La dénomination des outils est fondée sur la position de la partie active, et reste très sommaire. Les outils résultant d’un stéréotype de fabrication (armatures, outillage campignien, outillage poli) restent en dehors de ce système, car, pour eux, les définitions classiques fonctionnent de façon satisfaisante.

4Les catalogues de l’outillage sont exhaustifs ; les pièces non dessinées (parce que trop abîmées par la charrue, la nécrose ou le feu) sont anonymes, et suivent immédiatement celles auxquelles elles sont assimilables ; la mention « outil cassé… » indique que la cassure recoupe les retouches de façonnage ; la mention « outil sur (support) cassé » indique l’impossibilité de lire sur la pièce la séquence façonnage/cassure ; les mesures sont entre parenthèses quand elles ne sont valables que pour le fragment conservé, et ne peuvent être prises en compte pour l’étude de l’outillage. Les symboles utilisés pour les dessins sont ceux recommandés par M. Dauvois (Dauvois 1976).

5.2. Grattoirs (pl. 16 à 26)

5Qu’il soit sur éclat ou sur lame, le grattoir est défini par son front (Tixier 1963 : 54, 61) ; une deuxième notion apparaît en filigrane, qui est l’importance du bord actif (Tixier 1963 : 54) ; c’est donc sur la forme de ce bord actif que nous avons classé les grattoirs :

  • grattoirs simples (N = 89) : leur bord actif est formé par la rencontre du front et de la surface non façonnée, laquelle présente une concavité dont l’axe de révolution est perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’outil, ménageant ainsi ce qu’en terminologie d’outillage moderne, on appelle la « dépouille », c’est‑à‑dire l’espace libre qui permet que l’outil ne touche la matière à travailler que par son bord actif et qui est présente naturellement sur la partie distale d’un éclat. Cinq modalités définissent le front des grattoirs simples : « convexe », « surbaissé », « droit », « irrégulier», « concave » ; le bord actif est caractérisé par l’évaluation sommaire de l’inclinaison du biseau frontal, en essayant de prendre en compte les affûtages successifs pour étudier leur incidence sur la forme du front ; cinq modalités ont été retenues : « très oblique », « oblique », « oblique retaillé », « très oblique retaillé », « très retaillé » (c’est‑à‑dire surplombant). Le tri croisé de ces deux critères donne le tableau de la fig. 77 : on constate que les fronts convexes sont fortement majoritaires (N = 66, soit 74,1 %) ; près de la moitié des grattoirs portent des traces d’affûtage (N = 41, soit 46 %), les fronts restant cependant convexes pour 24 d’entre eux, soit 58,5 % ; les formes de front non convexes représentent 41,7 % (17 sur 41) des grattoirs affûtés et seulement 11,3% des grattoirs apparemment intacts ; une telle disproportion conduit à l’hypothèse que ces formes de front seraient le résultat des affûtages (16 à 23).

  • grattoirs denticulés (N = 8) : leur front les différencie des grattoirs simples, front « résultant d’enlèvements déterminant de petits segments de cercle tangents et composant un tranchant complexe… » (Brézillon 1977 : 207) (24).

  • grattoirs‑rabots (N = 6) : la face non retouchée présente une concavité qui est cette fois parallèle à l’axe longitudinal de l’outil, réalisant un profil en gouge ; la majorité des supports choisis sont des éclats transversaux, sur lesquels le front est aménagé sur le ou les bords latéraux de l’éclat, sans recherche d’étroitesse (25).

  • grattoirs à museau (N =4) : le front « présente une saillie dégagée par retouches sur les deux bords » (Tixier 1963 : 58) ; comme pour les rabots la concavité est cette fois encore parallèle à l’axe longitudinal de l’outil, donnant un profil en gouge ; sur les quatre pièces présentées ici la recherche de ce profil explique que toutes les faces non retouchées soient des négatifs d’enlèvements (26).

● Fig. 77 – Formes des fronts de grattoirs.

6L’étude typométrique porte sur les 84 grattoirs entiers, tous types confondus, et donne les histogrammes de la fig. 78 ; la longueur est comprise entre 29 et 85 mm, la largeur entre 19 et 69 mm, l’épaisseur entre 5,5 et 28 mm. Les histogrammes montrent une distribution bien groupée de la longueur, avec 70,3 % des grattoirs regroupés entre 35,1 et 65 mm ; la largeur est un peu plus étalée, puisque quatre classes (0,1 à 55 mm) se répartissent 91,7 % du corpus, sans variation importante des effectifs ; l’épaisseur révèle une distribution bimodale qui impose la création de deux groupes : une limite précise, dont la netteté est entièrement attribuable à la faiblesse de l’effectif (fig. 80B), peut être fixée à 14,7 mm ; elle permet de créer un groupe de grattoirs minces (N = 47) et un groupe de grattoirs épais (N = 37). Pour ces deux groupes nous avons établi un profil moyen, qui apparaît sur les triangles de la fig. 79 : le grattoir mince type est également plus étroit que le grattoir épais type.

● Fig. 78 – Dimensions des grattoirs.

● Fig. 79 – Dimensions des grattoirs‑types.

● Fig. 80A – Rapport longueur/largeur des grattoirs.

● Fig. 80B – Rapport épaisseur/largeur des grattoirs.

7L’étude du rapport longueur/largeur, sous la forme d’un nuage de points (fig. 80A) montre qu’aucune de ces deux dimensions ne permet de discriminer entre grattoirs minces et épais, mais que la plupart des grattoirs minces sont petits, et que les rabots se rangent avec les grands grattoirs. Par contre le rapport largeur/épaisseur (fig. 80B) permet de séparer nettement deux populations ; les rabots sont tous des grattoirs épais ; les grattoirs allongés (L/La entre 1,5 et 1,99) sont des grattoirs minces (sauf une exception) ; par contre les grattoirs de rapport L/La inférieur à 1,5, et égal ou supérieur à 2 sont présents dans les deux groupes. La notion de module ne permet donc pas de retrouver l’intentionnalité du choix d’un support pour la majorité des grattoirs ; par contre l’épaisseur, elle, semble bien être le critère de sélection.

8L’étude des rapports entre les dimensions des grattoirs et celles du débitage a été jugée possible sur les grattoirs entiers (qui sont tous sur éclat) : l’examen des pièces montre que la majorité d’entre elles porte encore la concavité de la dépouille, ce qui signale que l’on n’est pas loin de la partie distale de l’éclat ; l’incidence du façonnage et des affûtages fera apparaître les outils plus étroits et plus courts que les éclats bruts dont ils ont été tirés, mais n’interdit pas les comparaisons ; les mesures des outils ont été réorientées selon l’axe de débitage. La fig. 81 A, outre le nuage de points des grattoirs et les droites de régression qui le caractérisent, porte aussi les droites de régression du débitage ; le quasi‑parallélisme des droites deux à deux montre que les supports des grattoirs ont les mêmes caractéristiques que les déchets de débitage, cependant que le décalage vers une plus grande largeur, et une plus grande longueur montre la volonté de choisir des éclats plus grands pour façonner les outils. Pour le rapport largeur/épaisseur (fig. 81 B) où la bimodalité des épaisseurs interdit d’établir les droites de régression des grattoirs, c’est la position des grattoirs‑types qui montre le décalage, constant mais peu prononcé, vers les plus grandes largeurs ; la position des deux nuages, pratiquement en dehors de la droite des épaisseurs de débitage pour les grattoirs minces, et totalement pour les grattoirs épais montre toute l’importance du décalage. On constate donc que les grattoirs s’intègrent parfaitement dans le débitage pour deux de leurs dimensions, la longueur et la largeur; ils sont choisis dans les grands éclats ; le façonnage et les affûtages ayant légèrement réduit ces deux dimensions par rapport au support d’origine, le phénomène est donc encore plus net qu’il ne nous est apparu ; quant à l’épaisseur, le décalage entre grattoirs et débitage est tel qu’il ne peut s’agir que d’une volonté de sélection sur la robustesse du support destiné à donner un grattoir.

● Fig. 81A – Rapports longueur/largeur des grattoirs et des déchets de débitage.

● Fig. 81B – Rapports épaisseur/largeur des grattoirs et des déchets de débitage.

9La présence corticale sur les grattoirs a été codée selon quatre modalités qui ne tiennent pas compte d’éventuels enlèvements de préparation de plan de frappe : cortex « absent », « résiduel » (surface corticale < surface non corticale), « important » (surface corticale > surface non corticale), « complet » ; les variations, par rapport à une classification selon les épaisseurs, apparaissent sur la fig. 82 : on constate que les grattoirs minces sont majoritairement sans ou avec peu de cortex (70,2 %), mais que ceux qui en comportent (29,8 %) tendent à être entièrement corticaux (19,1 %) ; il s’agit alors d’éclats d’entame ; au contraire les grattoirs épais portent surtout de grandes surfaces corticales (59,5 %), mais qui ne les recouvrent pas totalement (45,9 %), le phénomène étant d’autant plus net que le grattoir est plus épais. Ce phénomène est attribuable à la forte proportion dans cette catégorie d’éclats d’aménagement soit de base de nucléus, soit de face d’extraction (cf. catalogue).

● Fig. 82 – Présence corticale sur les grattoirs.

10Les grattoirs représentent donc une catégorie d’outils peu modifiés par le façonnage. Les grattoirs simples sont des éclats plus grands que la moyenne, mais leur rapport longueur/largeur est banal ; la notion classique de module est donc ici un critère culturel, qui renvoie au débitage ; par contre l’épaisseur, dimension sur laquelle se fait la sélection, devient un critère fonctionnel. Les sous‑catégories peu représentées sont, de ce fait même, plus difficilement interprétables : les grattoirs denticulés, hors la morphologie du front, semblent se distinguer peu des grattoirs simples, mais occupent les deux pôles extrêmes de taille ; les rabots et les grattoirs à museau représentent, eux, une sélection plus poussée sur le support (éclat transversal), voire même la fabrication éventuelle d’une ébauche (grattoir sur bloc) ; les impératifs fonctionnels seraient donc plus contraignants pour ces sous‑catégories. Les supports laminaires sont en proportion infime.

5.3. Outils à tranchant latéral actif (pl. 27 à 33)

11Nous avons regroupé dans cette catégorie 5 types d’outils présentant tous un tranchant latéral actif ; ce sont les racloirs (N = 10), les couteaux à dos courbe (N = 15) et à dos droit (N = 7), les pièces à dos (N = 8), et les éclats à dos (N = 19). Les racloirs sont définis à l’heure actuelle par l’existence d’un tranchant porteur d’une retouche caractéristique (Brézillon 1977 : 348 ; Tixier 1963 : 149). La définition du couteau à dos repose avant tout sur une silhouette, constituée par l’opposition d’un « dos » à un « tranchant » sur un support allongé (Brézillon 1977 : 199 ; Bordes 1961 : 32‑33, 22 ; Leroi‑Gourhan 1983 : 202 ; Tixier 1960 : 201). Le façonnage de cette silhouette par une retouche abrupte, continue ou partielle, suffit à la plupart des auteurs pour établir le type, et c’est par assimilation que des pièces non façonnées mais présentant la même silhouette vont être appelées « couteaux à dos naturel » ou « couteaux à dos cortical » ou « couteaux à dos préparé ». Suivant les auteurs la présence de traces d’utilisation confirme ou non l’attribution. Nous avons gardé cette méthode pour définir les pièces qui ne sont pas des racloirs dans le matériel de Canneville. Nous avons établi les catégories suivantes : « couteaux à dos », sur support allongé, et dont le dos peut être convexe (et donner un angle aigu à la rencontre du tranchant), ou droit (avec les deux bords parallèles, ou avec un tranchant convexe) ; « pièces à dos », dont le support est un grand éclat ; ces deux catégories sont définies d’abord par la présence de pièces façonnées (même si la retouche n’est pas abrupte), auxquelles sont assimilées des pièces présentant des supports similaires et des traces d’utilisation sur le tranchant. La troisième catégorie, les « éclats à dos », est plus floue : il s’agit d’un aménagement d’un dos et non d’un façonnage, mais les traces d’utilisation et un support typique assurent la définition.

● Fig. 83 – Dimensions des outils à tranchant latéral actif.

12Les 59 outils à tranchant latéral actif ne constituent pas un échantillon suffisant pour une étude statistique ; tout au plus peut‑on tenter de vérifier la validité des catégories établies, et leurs rapports mutuels. L’étude du rapport longueur/largeur (fig. 84A) montre une progression continue des longueurs et des largeurs, mais qui présente une exclusion entre les pièces à dos et les éclats à dos sur la longueur ; les couteaux à dos, très étalés sur la longueur, se signalent par leur étroitesse. Le rapport épaisseur/largeur (fig. 84B) montre l’étalement des épaisseurs pour toutes les catégories. Le rapport longueur/ épaisseur (fig. 84C) montre une exclusion entre les couteaux à dos (longs et minces), les racloirs (plutôt courts et épais) et les pièces à dos (longues et épaisses). Les éclats à dos, plus dispersés, sont courts et larges.

● Fig. 84A – Rapport longueur/largeur des outils à tranchant latéral actif.

● Fig. 84B – Rapport épaisseur/largeur des outils à tranchant latéral actif.

● Fig. 84C – Rapport longueur/épaisseur des outils à tranchant latéral actif.

13L’ensemble des outils à tranchant latéral actif a été passé en analyse des correspondances, selon les trois dimensions de chaque pièce ; cette étude efface les dimensions absolues pour ne mettre en valeur que leurs rapports mutuels, créant en quelque sorte un module en trois dimensions (fig. 85) ; les écarts à la moyenne (distances au croisement des axes) sont faibles, ce qui confirme la cohérence de l’ensemble ; les outils habituellement définis par le façonnage (racloirs et couteaux à dos) tendent à se regrouper vers les extrêmes d’épaisseur et de longueur, ce qui laisse penser que le façonnage accentue, en diminuant la largeur, une spécialisation des outils à tranchant latéral actif soit vers la longueur (couteaux à dos), soit vers l’épaisseur (racloirs). Les pièces à dos se situent à la moyenne, et c’est donc leur taille absolue, et non les rapports des dimensions entre elles, qui les caractérise. Les éclats à dos sont très dispersés sur la largeur et l’épaisseur mais sont particulièrement courts.

● Fig. 85 – Répartition des outils à tranchant latéral actif selon l’analyse des correspondances,

14Nous avons établi, à titre indicatif seulement, étant donné la faiblesse numérique de chaque catégorie, des profils‑types qui apparaissent sur la fig. 86 : on constate que les couteaux à dos forment bien une seule et même catégorie, caractérisée par des supports laminaires, les couteaux à dos droit paraissant cependant plus grands que ceux à dos courbe ; les éclats à dos ont un profil banal ; les racloirs sont nettement caractérisés par leur épaisseur ; enfin les pièces à dos représentent une taille qui est totalement absente des produits de débitage (cf. fig. 53), indice de l’importance du prélèvement d’un support adéquat dans le débitage.

Fig 86 – Dimensions des outils à tranchant latéral actif types.

15Cette notion de prélèvement a pu être étudiée sur la notion de support à dos cortical ou naturel, codée dans le fichier de débitage, par comparaison avec les 27 outils présentant encore un dos naturel ou cortical, qu’il soit entier ou vestigiel ; l’incidence du façonnage sur les dimensions du support originel atténue les phénomènes, mais la tendance reste interprétable ; les histogrammes de la fig. 87 (en nombre d’individus) montrent un décalage prononcé des outils vers les grandes dimensions, et le prélèvement total dans le débitage des produits de grandes longueur et largeur et surtout de forte épaisseur. On peut noter que la largeur, dimension sur laquelle le façonnage des outils à tranchant latéral actif joue au maximum, présente un décalage moindre et un tassement en trois classes qui traduit, lui, la standardisation.

● Fig. 87 – Comparaisons entre outils à dos et déchets de débitage.

16Les outils à tranchant latéral actif représentent donc une série d’outils cohérente, dont la caractéristique principale est une section triangulaire toujours très nettement dissymétrique, mais qui présente des variations internes nettes : tandis que les éclats à dos sont banals, représentants typiques de l’« outil occasionnel », les pièces à dos représentent une sélection sur les trois dimensions, cependant que pour les couteaux à dos et les racloirs le façonnage renforce les critères de sélection du support ; les couteaux à dos, avec 9 supports laminaires, représentent la première apparition dans l’outillage du recours à un débitage spécialisé ; encore n’est‑il pas systématique puisque 11 des 20 couteaux à dos dont le support est identifiable sont sur éclat.

5.4. Outils à pointe active (pl. 34 à 36)

17Il s’agit des perçoirs, becs et pointes, au nombre de 39. Un effectif aussi réduit ne permet pas de mettre au point des définitions plus précises que celles que nous avons fait dériver de la typologie. Derrière toutes les définitions du « perçoir » on retrouve l’idée d’une pointe fine, mais robuste, intentionnellement dégagée par façonnage (Brézillon 1977 : 281‑283) ; seul A. Leroi‑Gourhan veut que cette pointe, quelle que soit la forme de sa section, soit à peu près aussi épaisse que large (Leroi‑Gourhan 1965 : 268) ; nous avons gardé comme définition du perçoir cette silhouette de pointe, aussi épaisse que large, et dont le façonnage est généralement multifacial. La différence entre perçoir et « bec », telle qu’elle ressort de la discussion sur le « zinken » (assimilé au « bec ») tient uniquement au façonnage de la pointe par de petits enlèvements lamellaires (Brézillon 1977 : 379) ; c’est donc leur présence qui va définir le bec. Nous avons regroupé sous le nom de « pointe » des pièces de morphologie variée et plus ou moins façonnées : les « pointes étroites » ne diffèrent des perçoirs que par une moindre épaisseur, marquée quelquefois par un amincissement du support avant façonnage ; les « pointes larges » sont des pièces dont la pointe, acérée ou non, est moins nettement dégagée. Nous avons intégré dans chacune de ces sous‑catégories des pièces de même silhouette, portant des traces d’utilisation par mouvement rotatif.

18L’étude des dimensions deux à deux (fig. 89) ne permet pas d’établir des distinctions entre ces différentes sous‑catégories, qui s’inscrivent dans un mouvement général ; on a donc affaire à un groupe d’outils où la morphologie du support l’emporte sur ses dimensions. Les sections de la pointe sont triangulaires pour 31 des outils, dont 20 pointes aiguës et 10 plus larges ; pour 25 de ces pièces la section du support, avant tout façonnage, est déjà triangulaire (83,3 %) ; 7 outils ont des sections trapézoïdales, dont 4 sont déjà inscrites dans le support.

● Fig. 88 – Dimensions des outils à pointe active.

● Fig. 89 – Rapports des dimensions des outils à pointe active.

19Les outils à pointe active sont donc un groupe pour lequel la sélection du support s’est faite sur la morphologie et non sur les dimensions. Le façonnage est un perfectionnement, mais n’est pas le processus essentiel.

5.5. Burins (pl. 37, 38)

20« Les burins sont caractérisés par l’existence d’un tranchant étroit, obtenu par l’enlèvement d’une lamelle dite de coup de burin. Ils peuvent être tirés d’éclats ou de lames » (Leroi‑Gourhan 1965 : 259). C’est donc un outil traditionnellement défini par la technique de façonnage et la position de la dent, considérée comme la partie active de l’outil. Des études typologiques et expérimentales ont cependant montré que les côtés des burins avaient été utilisés (Bordes 1965 ; Rigaud 1972 ; Newcomer 1974), et un article récent démontre même que le coup de burin est parfois une technique d’affûtage (Vaughan 1985).

21Les 22 burins de Canneville ont été classés en trois sous‑catégories : les « petits burins » (N = 7), pour lesquels la taille du support, quels que soient la technique et l’emplacement de la dent, nous paraît le critère primordial ; les « burins » (N = 8), dont le ou les enlèvements sont parallèles à l’axe de débitage du support ; les « burins transversaux » (N = 7), dont le ou les enlèvements sont perpendiculaires à l’axe de débitage ; pour être intégrée dans cette sous‑catégorie, il faut que la pièce présente, soit des enlèvements multiples, soit un enlèvement unique et une préparation du bord de la pièce, ceci afin d’exclure des cassures volontaires par percussion du bord de la pièce, selon la méthode suivie par F. Bordes pour les burins de Corbiac (Bordes 1970).

22Cette classification est justifiée par l’étude des dimensions deux à deux (fig. 91 ) qui montre que les petits burins se distinguent nettement des autres sur le rapport largeur/épaisseur, et un peu moins nettement sur le rapport longueur/largeur ; les burins transversaux s’établissent en position intermédiaire entre les burins ordinaires et les petits burins.

● Fig. 90 – Dimensions des burins.

● Fig. 91 – Rapports des dimensions des burins.

23Les petits burins, dont la dent est fine, paraissent compatibles avec la fonction de rainurage ordinairement attribuée aux burins ; il faut noter cependant leur ressemblance (par l’existence d’une pointe dégagée) avec les petits perçoirs et becs, encore renforcée par la présence d’un épaulement qui présente parfois des retouches d’aménagement (37F). Pour les autres outils, il faut souligner la robustesse de la dent, obtenue tant par le choix de support (éclat épais ou bourrelet distal d’éclat réfléchi), que par le façonnage (prédominance du burin d’angle). Aucune esquillure, aucun poli, n’ont été vus sur les arêtes des coups de burin (ce qui n’exclut pas des utilisations laissant des traces plus discrètes). Le site a par ailleurs fourni 17 chutes de burin, dont 5 seulement sont des chutes d’affûtage.

24Les burins apparaissent donc comme une catégorie hétérogène : d’une part les petits burins, proches des perçoirs et becs ; d’autre part des pièces caractérisées par la robustesse de la dent, qui dépend à parts égales du façonnage et du choix du support. Il se pourrait qu’on ait affaire à deux catégories d’outils, réunies artificiellement par une définition reposant exclusivement sur le façonnage.

5.6. Outillage campignien (pl. 39 à 42)

25L’adjectif est utilisé ici au sens où l’entend G. Bailloud, quand il refuse la valeur culturelle que L.‑R. Nougier accordait à ce mot, pour en restreindre l’application au gros outillage lithique, qui comprend les tranchets, les ciseaux et les pics. Tranchets et ciseaux sont définis par la présence d’un biseau à l’une de leurs extrémités, et la distinction entre tranchet et ciseau est établie intuitivement sur le parallélisme des bords du ciseau, et la tendance des tranchets à s’inscrire dans un triangle ou un trapèze ; ces pièces peuvent être « unifaces », ou « bifaces » (façonnage bifacial), « transversaux » (axe de l’outil perpendiculaire à l’axe de débitage du support) ou « longitudinaux ». Le pic reste un outil beaucoup plus fruste, appointé aux deux extrémités.

26Le site a fourni 15 outils campigniens, soit 5 tranchets, 6 ciseaux et 4 pics (aux quels ont été jointes des ébauches présentant les mêmes caractéristiques), effectif évidemment trop réduit pour qu’on puisse en tirer autre chose que des directions pour des recherches ultérieures.

27Des 7 tranchets et pics, dont le support est déterminable (39A‑F, 40A), 6 sont sur éclat, et 1 sur bloc (39E) ; sur ces 6 outils sur éclat 5 sont transversaux (avec une profonde modification de la largeur du support), et un seul longitudinal (40A). 4 autres pièces, des ciseaux cassés, présentent une mise en forme si complète que le support d’origine n’est plus décelable. Unifaciale ou bifaciale, la technique de cette mise en forme est caractéristique : il s’agit d’abord d’une grande retouche abrupte ou oblique, mais toujours très creuse, qui modifie profondément le support et donne le format du futur outil ; elle n’a encore jamais été vue sur le matériel étudié jusqu’ici ; il semble que, lorsqu’elle est bifaciale, elle est appliquée différemment sur les tranchets où elle est symétrique, et sur les ciseaux, où son inclinaison (abrupte sur une face, et oblique sur l’autre) permet de modifier non seulement la longueur et la largeur du support, mais encore de contrôler l’épaisseur. La retouche de régularisation utilisée ensuite est la retouche de façonnage déjà vue sur le reste de l’outillage, et n’est pas systématique, autre point commun avec le reste de l’outillage. Tranchets et pics sont donc des outils présentant un stéréotype de préparation d’une ébauche, suivie d’un façonnage ; c’est cette succession support/ ébauche/façonnage que nous avions appelée « fabrication » ; l’opération intermédiaire semble ici s’accompagner d’une technique spécialisée, cette retouche que nous qualifierions volontiers de « campignienne ». On la retrouve sur les pics, mais appliquée, semble‑t‑il, directement à un rognon, et sans façonnage ultérieur : il ne s’agirait donc plus d’une fabrication puisqu’il n’y a pas de modification profonde du support d’origine.

5.7. Armatures de flèches (pl. 43A à 43N)

28G. Bailloud a noté dans le Chasséen septentrional la faible proportion des armatures perçantes par rapport aux armatures tranchantes « à retouches abruptes, [qui] ne se distinguent de celles de Seine‑Oise‑Marne que par la prédominance statistique du type triangulaire sur le type trapézoïdal » (Bailloud 1979 : 85).

29Les armatures tranchantes, qui sont en majorité transversales, sont longtemps restées méconnues, et classées avec les tranchets, au vu d’une analogie morphologique qui ne tenait pas compte de la différence de taille. Depuis que l’ethnologie a prouvé leur validité fonctionnelle, et que l’archéologie les connaît du Mésolithique jusqu’à la fin du Néolithique, les études lithiques traitent ce type de pièce selon des méthodes très différentes, dont la sophistication dépend de l’avancement et de l’orientation des études lithiques selon les régions et les périodes (Escalon de Fonton, Guilaine 1979) ; l’ambiguïté est totale, tant au niveau du vocabulaire (« armature de flèche », « triangle ou trapèze », voire même « flèche triangle » ou « flèche trapèze »), que de l’orientation des dessins : une présentation selon l’axe de débitage privilégie le façonnage, tend à occulter la fonction, et fait courir le risque d’exclure des pièces longitudinales ou sur éclat ; au contraire, une orientation fonctionnelle, avec le biseau naturel orienté vers le haut, mène au danger d’inclure dans les armatures des pièces qui ne présentent pas une mise en forme systématique, et ne sont que des fragments de lame plus ou moins retouchés.

30A Canneville les anciens ramassages de surface ont donné un grand nombre d’armatures tranchantes, 228 pour la seule collection du musée de l’Homme, mentionnée par G. Bailloud, sur laquelle nous avons tenté d’expliciter la définition qu’il donne de l’armature tranchante : elle est transversale, sur segment de lame pour 90 % du corpus (52 % de mésiaux, 35 % de distaux, 3 % de proximaux), de longueur moyenne égale à 21,3 mm (de 11,8 à 37,2 mm, écart‑type 4,51), de largeur moyenne au tranchant égale à 19,8 mm (de 12 à 30,7 mm, écart‑type 2,96), d’épaisseur moyenne égale à4,14 mm (de 2 à 8 mm, écart‑type 1,04). La largeur de la base s’étale entre 0,1 et 13 mm, la moyenne s’établissant à 5,23 mm avec un écart‑type considérable de 3,23 (la classe de la moyenne ne fait que 18 % du corpus) ; de ce fait la distinction entre armature triangulaire et trapézoïdale ne se vérifie pas. Les formes de tranchant se répartissent à peu près également entre les tranchants droits (47,8 %) et plus ou moins convexes (52,2 %). Les bords sont droits ou légèrement convexes (95,4 %), façonnés le plus souvent par une retouche bilatérale (68,6 %), directe (76 %), abrupte (75,2 %). La seule correction à apporter à la définition de G. Bailloud tient à la distinction entre armatures triangulaires et trapézoïdales, qui disparaît pour un échantillon suffisamment important. Cette bonne série donne donc l’image d’un outil extrêmement stéréotypé, résultat de la conjonction d’un débitage spécialisé de lames de largeur et épaisseur précises, puis d’une fabrication comportant l’obtention de segments de lames, façonnés ensuite suivant une technique elle‑même stéréotypée.

31Pour étudier le matériel de la fouille nous n’avons pas gardé l’ensemble de cette définition, qui, établie sur des ramassages anciens où ne se retrouvent souvent que les « beaux » outils très façonnés, peut être soupçonnée d’être trop rigide. Nous avons gardé : l’idée d’un module, naturel ou fabriqué, triangulaire ou trapézoïdal (s’inscrivant dans les limites des mesures données ci‑dessus) et présentant un biseau naturel ; la présence d’au moins un bord présentant une retouche abrupte postérieure à la mise en forme du support, ou celle d’esquillures sur le tranchant. Suivant ces critères la fouille a fourni 14 armatures tranchantes. Sur ce nombre on trouve 3 armatures quasi longitudinales (43H, 43J, 43K), 1 armature sur éclat (43L) ; sur les 9 pièces présentant deux bords retouchés la retouche est inverse pour 2 armatures, alterne pour 3, et directe pour 4 seulement ; on note également plusieurs bords bruts de mise en forme (43F, 43K, 43M, 43N). L’ensemble paraît donc peu conforme au stéréotype, ce qui mène à deux hypothèses, entre lesquelles un effectif aussi réduit ne permet pas de choisir : soit il y a une forte distorsion entre le matériel de la fouille et celui des ramassages, phénomène dû à la sélection opérée par le collectionneur, et seule une série importante d’armatures trouvées en habitat pourra établir une définition correcte de l’armature tranchante du Chasséen septentrional ; soit les armatures restées sur l’habitat y ont été abandonnées parce que non conformes au modèle recherché, et donc inaptes à remplir leur fonction.

5.8. Éclats et lames retouchés

32Cette catégorie regroupe des pièces qui n’entrent pas dans les définitions d’outils que nous avons choisies, ou sont des déchets remarquables, indices de pratiques de débitage qui valent d’être signalées. Dans les premières on trouve des fragments de lames ou lamelles porteurs de coches, qui pourraient n’être que des préparations de cassures qui n’auraient pas été suivies de l’effet attendu (430 à 43S), des fragments de lames ou lamelles retouchées (44A à 44K), résidus éventuels de préparation d’armatures. Trois pièces sont des ébauches (44O, 44P, 44Q) sans que l’on puisse définir avec précision la destination finale du produit. Des deux fragments importants de lame (44L, 44M) le deuxième porte des traces d’utilisation du tranchant (émoussé recouvrant des esquillures), et la petite retouche de la première est peut‑être aussi une retouche d’utilisation. Les pièces 43T, 44N et 45D ont été façonnées mais restent inclassables. Parmi les déchets de débitage on trouve un déchet produit par un coup de tranchet (45B), pièce qui présente donc deux faces inférieures, et deux piquants‑trièdres (45F, 45G) qui avec l’armature 43M prouvent que la technique du microburin était connue, à défaut d’être systématiquement pratiquée.

5.9. Outillage poli

33Le site a fourni un éclat de quartzite poli, seule trace de l’existence de haches obtenues dans un autre matériau que le silex. Par ailleurs la fouille a donné 15 fragments de silex poli, dont 13 sont des éclats de retaille ; un fragment de talon est trop défiguré par le feu pour pouvoir être étudié ; enfin un fragment de hache (45E) a été retaillé en rabot double.

34Sur ces 15 fragments, 2 seulement, dont un éclat de retaille de tranchant présentent un polissage total ; les autres laissent voir sous les stries de polissage des stigmates de percussion, suffisamment nombreux pour qu’on puisse penser que le polissage a été précédé d’un bouchardage ; la persistance de traces lisses d’enlèvements de façonnage, dont seul le pourtour porte des traces de percussion, permet de savoir que ce bouchardage est une finition, précédant immédiatement le polissage, qui atténue les arêtes laissées par le façonnage et raccourcit donc le temps de polissage. Un polissoir d’une vingtaine de kilos, à cuvette peu profonde, a été trouvé sur le plateau à moins d’un kilomètre du site (Patte 1926).

5.10. Percuteurs (pl. 46)

35Le site a fourni 11 pièces portant des stigmates d’utilisation en percussion. Ce sont ces traces qui permettent de regrouper dans une seule catégorie des pièces qui sont sur éclat (46A à 46D), sur bloc aplati (46F à 46H), sur nucléus (46J), et sur bloc globulaire (46K, 46L). Ces stigmates se présentent comme des plages plus ou moins larges d’esquillures qui tendent à être parallèles à l’arête qu’elles suivent ; les plages les plus larges forment une bande nettement délimitée (46L) presque lisse au toucher et qui a complètement oblitéré l’arête. Ces esquillures se distinguent du mâchurage anarchique dû à l’action des rivières ou au brassage dans les argiles à silex, par leur présence sur des éclats, leur absence sur certaines arêtes, et leur tendance à être parallèles à l’arête qu’elles recouvrent ; elles se distinguent des préparations de bord de plan de frappe par leur très petite taille, leur présence sur des bords d’éclats façonnés et le fait qu’elles forment des plages. Pour les percuteurs sur bloc, comme pour ceux sur éclat, le site a fourni des pièces de même module, mais sans stigmates de percussion (46E, 46I) ; le percuteur 46I pourrait passer pour un petit nucléus discoïde, sans les quelques retouches de régularisation des arêtes, et le fait que la retouche campignienne qu’il porte est, à Canneville, une retouche de façonnage et non une retouche de débitage. Il s’agit donc d’un type d’outil façonné pour fournir une arête, éventuellement irrégulière ; le façonnage des éclats, destiné à donner une arête plus obtuse que celle du support brut, (morphologie présente naturellement sur les blocs), répond sans doute à une exigence technique de robustesse ; seule l’étude, sur un nombre important de percuteurs, de l’angle des deux pans de cette arête permettrait de le préciser.

36La fonction de ces pièces est difficile à cerner. Ce ne sont pas des pièces esquillées : dans la définition précise de J. Tixier, on insiste sur trois critères qui sont absents ici : l’existence de deux zones de percussion opposées, une différence d’aspect entre les deux zones, dont l’une est plus scalariforme, et la présence d’un « pseudo‑tranchant » (Tixier 1963 : 147). Le faible poids de ces percuteurs (de 20 à 99 g, avec une moyenne de 49 g) et la très petite taille des stigmates excluent une utilisation en percussion violente ; l’importance de l’arête semblerait indiquer un travail de précision. L’utilisation de ces outils pour boucharder les ébauches de haches en silex est une hypothèse que nous avons vérifiée : il est possible d’effacer une arête obtuse, laissée par la rencontre de deux enlèvements, avec une arête plus aiguë, mais quand même robuste ; on retrouve sur le percuteur l’organisation parallèle des esquillures, et sur la pièce passive les stigmates de percussion vus sur les fragments d’outillage poli. Cette vérification expérimentale n’exclut pas que ces percuteurs aient eu d’autres fonctions exigeant, elles aussi, une percussion précise et peu violente.

5.11. Outillage en calcaire (pl. 47)

37Le site a fourni une petite hache en calcaire grossier, et un fragment d’une autre hache de même matière (47A, 47B). Le façonnage ne fait aucun doute, et la morphologie est celle d’une hache, mais le matériau, calcaire grossier, alvéolé, tendre, exclut toute utilisation en percussion lancée. Toutes les attributions non fonctionnelles (objet votif, bijou, jouet) sont possibles, sans autre fondement que cette exclusion de la fonction d’outil.

5.12. Outillage en grès

38Le site a fourni 32 fragments de grès rose, dont 8 seulement présentent des traces de polissage, et un percuteur. Deux fragments, provenant des carrés L100 et M99, ont pu être remontés : il s’agit d’un fragment de meule (150 x 50 x 37 mm), d’épaisseur constante, au bord grossièrement arrondi, dont une des faces est polie mais devient plus rugueuse vers le bord ; l’autre face est brute de piquetage ; aucune concavité n’est perceptible sur ce petit fragment. Le percuteur est un fragment brut de débitage, provenant lui aussi du carré M99 ; c’est un petit bloc ovale (88 x 57 x 44 mm) d’épaisseur irrégulière ; les deux extrémités arrondies portent des traces de percussion, et même une petite zone à peu près polie pour l’une d’entre elles. La provenance ne permet pas d’exclure l’origine gallo‑romaine de cette meule et de ce percuteur.

5.13. Synthèse

39Le décompte des outils fournis par le site, sans les ébauches et les pièces restées sans attribution, apparaît sur la fig. 92 ; sur les 277 outils, les grattoirs sont les mieux représentés (N = 109, soit 36,1 %), suivis par les outils à tranchant latéral, couteaux à dos, pièces à dos, racloirs, éclats à dos (N = 60, soit 21,7 %) ; le cumul des pointes, perçoirs et burins atteint le même pourcentage (N = 59, soit 21,3 %). Les autres catégories sont très peu représentées.

● Fig. 92 – Composition du matériel lithique de Canneville.

40Plusieurs démarches, plus ou moins complexes, ont été mises en œuvre pour obtenir cet outillage : deux d’entre elles s’appliquent à la matière première brute et quatre autres à des produits de débitage :

  1. sélection d’un rognon possédant la morphologie adéquate et façonnage plus ou moins poussé ; c’est le cas des pics et des percuteurs sur bloc ;

  2. sélection d’un rognon et mise en forme (opération que nous appellerons « formatage »), puis façonnage plus ou moins complexe ; c’est ce qui se passe pour l’outillage poli, où la première ébauche est affinée par la taille, puis bouchardée et polie

  3. sélection d’un produit de débitage adéquat et utilisation immédiate ; c’est le cas de certains éclats et pièces à dos, des couteaux à dos cortical ou naturel ;

  4. sélection d’un produit de débitage et façonnage minimum, modifiant peu la morphologie du support et réduit parfois à un simple aménagement ; c’est le cas pour les grattoirs, perçoirs, pointes, burins et certaines pièces à dos ;

  5. sélection d’un produit de débitage et façonnage important, modifiant la morphologie du support ; c’est le cas des couteaux à dos, racloirs et percuteurs sur éclats ;

  6. sélection d’un produit de débitage, formatage pour l’obtention d’une ébauche, et façonnage ; c’est le cas des tranchets, ciseaux et armatures tranchantes, pour lesquels la modification est globale, au point qu’il est parfois impossible de déterminer le support d’origine.

41Ces séquences sont le résultat de la conjonction de deux séries d’actions étroitement interdépendantes : l’une concerne le choix du support de l’outil, l’autre les modifications qu’il va subir. Nous avons retenu quatre critères pour définir celles‑ci : modification « nulle » (démarche 3), « minime » (démarches 1 et 4), « importante » (démarches 2 et 5), « globale » (démarche 6). Le classement de l’outillage, effectué selon ces critères sur les pièces intactes seulement, apparaît sur la fig. 93 : on constate que si l’absence de modification ne concerne que 7 % du corpus (N = 19), la modification est minime pour 67,3 % des outils (N = 181 ), importante pour 16,35 % (N = 44) et globale pour 9,3 % (N = 25) seulement. Une très grosse majorité de cet outillage (N = 200, soit 74,3 %) est peu ou pas modifié, et ne peut donc être défini que par les pratiques de débitage ; il n’est donc représentatif d’une culture que pour autant que ces pratiques ont elles‑mêmes valeur de diagnostic culturel. Cependant la proportion de l’outillage présentant ces caractéristiques peut, elle, avoir une valeur culturelle. Il faut noter que dans les 25,7 % de l’outillage qui subissent des modifications importantes ou globales du support se trouvent les couteaux à dos, les armatures tranchantes et l’outillage campignien qui font office de « fossiles directeurs » pour le Chasséen septentrional.

● Fig. 93 – Importance du façonnage.

42Le support de l’outil peut se définir par sa place dans les opérations de débitage. Nous avons donc classé l’outillage selon les différentes catégories de produits de débitage ; en l’absence de remontages, qui seuls permettraient des définitions très précises, nous avons choisi des catégories très larges : est considérée comme éclat ou lame toute pièce qui n’est pas un « déchet repérable », ce qui tend à sous‑représenter cette catégorie. Dans la catégorie « déchets » nous avons donc inclus seulement : les déchets d’épannelage (entames et éclats de régularisation de surface), les ratés (éclats réfléchis, outrepassés, éclats de Siret), les résidus (nucléus), les déchets de préparation ou de réfection de nucléus (lames et éclats à crête, tablettes de réavivage, éclats de réfection de face d’extraction ou d’aménagement de base de nucléus), les déchets de formatage (piquants‑trièdres, déchet de tronçonnage d’éclat). Il a fallu ajouter deux catégories pour les outils formatés et polis, pour lesquels nous estimons que l’existence d’un stade « ébauche » prend le pas sur la classification selon le support. Le classement de l’outillage, effectué selon ces critères sur les pièces intactes et dont le support est perceptible sans ambiguïté, apparaît sur la fig. 94 : on constate que si les outils sur éclat et sur lame (N = 131), représentent 50,6 % du corpus (avec une écrasante majorité d’outils sur éclat (106, soit 40,9 %), plus du tiers de l’outillage (N = 91, soit 35,1 %) est sur déchet, c’est‑à‑dire sur des pièces qui n’ont pas pour finalité première de devenir des outils, mais de permettre la poursuite des opérations de débitage. La proportion d’outils sur déchet est variable selon les catégories : les grattoirs sont les plus marqués par cette tendance, puisque plus de la moitié d’entre eux sont sur déchet.

● Fig. 94 – Origine du support de l’outil,

43Les déchets ont pu être sélectionnés pour leurs dimensions : éclats de réfection de face d’exploitation de nucléus par exemple, dont l’épaisseur variable entre le talon et la partie mésiale semble les prédisposer à devenir des grattoirs épais (cf. catalogue) ou pour leur morphologie (perçoir sur lame à crête) ; nous retrouvons alors un contexte de minimalisation du façonnage (suppression du formatage), qui était déjà apparent dans les études d’outillage (« dépouille » naturelle des grattoirs sur éclat, ou section triangulaire préexistante des perçoirs).

44Mais il semble qu’un autre phénomène entre également en jeu. Pour le mettre en évidence nous avons établi un schéma (fig. 95) des différentes opérations menant de la matière première à l’outil où les outils ne sont nommés que lorsqu’ils représentent une part très importante ou totale de la filière dont ils sont l’aboutissement. Une filière est une chaîne plus ou moins longue d’opérations différentes ayant pour finalité l’obtention des outils ; suivant la longueur de la filière la transformation d’un support en outil peut se situer à des niveaux différents. Il existe à Canneville quatre filières, présentant un ou plusieurs niveaux : un niveau est défini par le type d’opération qui permet d’obtenir un type de produit intentionnel : la préparation d’un nucléus à lame, par exemple, est une opération de niveau 2, qui donne un nucléus (produit intentionnel de niveau 2), et des déchets (dont la lame à crête) ; ce niveau est précédé du niveau 1 d’épannelage, qui donne une préforme (produit) et des déchets, et suivi d’un niveau 3 de débitage (opération) qui donnera les lames (produit intentionnel), un nucléus de niveau 3, et des déchets ; après réfection (opération de niveau 4) le nucléus remonte en niveau 2, la filière faisant autant de boucles successives qu’il y aura de lames débitées ; le nucléus épuisé devient un déchet, qui peut subir un façonnage (opération de niveau 5 dans ce cas précis).

● Fig. 95 – Schéma des filières d’obtention des outils.

45Il existe 4 filières comportant de 1 à 5 niveaux. On constate que dès le niveau 1 on obtient des outils (pics et percuteurs), peu nombreux mais très caractérisés. Les outils sur déchet apparaissent dès le niveau 2 (grattoirs minces corticaux), et se retrouveront désormais à tous les niveaux. Au niveau 3 apparaissent les premiers outils formatés (tranchets et pics sur bloc) et les outils sur éclat ; les outils sur déchet de ce niveau sont sur ratés (éclat de Siret, éclat réfléchi…) dans la filière du débitage d’éclats ou sur déchet de préparation (lame à crête) pour le débitage laminaire. Au niveau 4 apparaissent les premiers outils sophistiqués (tranchets et ciseaux sur éclat formaté, outils sur lame), et une autre source d’outils sur déchet (éclat de réfection de face d’exploitation, tablette de réavivage, éclat de formatage de tranchet). Au niveau 5 apparaissent les outils formatés sur lame (armatures), résultats d’une fabrication déjà complexe et dans une filière longue, l’outillage poli, résultat d’une fabrication particulièrement complexe, et d’autres outils sur déchet de formatage (piquant‑trièdre, microburin).

46Les filières longues correspondent à des catégories d’outils peu représentées (outillage poli et armatures) tandis que le gros de l’outillage est situé à des niveaux nécessitant moins d’opérations. L’utilisation des déchets s’inscrit dans ce schéma comme un procédé permettant de réduire encore le nombre d’opérations.

47L’outillage de Canneville s’inscrit donc dans un contexte de minimalisation du travail : pour simplifier à l’extrême, il semble que le but recherché, l’outil, est atteint en utilisant tous les raccourcis possibles, ce qui se traduit par une grande variabilité des procédés. On retrouve ici la souplesse technique qui était apparue dans l’étude de débitage. La contrepartie en est l’absence ou la rareté des stéréotypes de façonnage, sauf pour quelques catégories d’outils, peu représentés d’ailleurs. Ces outils, situés à l’extrémité de filières longues, où chaque niveau représente un choix entre plusieurs solutions possibles, portent par conséquent la charge culturelle la plus forte, et deviennent donc, très logiquement, des « fossiles directeurs ». Il reste que dans un sytème de gestion de la matière première comme celui de Canneville, qui vise à une efficacité maximum, avec une très grande variabilité dans les techniques employées, ces outils sont automatiquement aussi peu représentés que possible. L’étude du matériel lithique ne peut donc se faire que sur des ensembles importants. Et dans la mesure où l’absence de stéréotype de façonnage amène à définir la plus grande partie de l’outillage par les particularités des pratiques de débitage, elles‑mêmes étroitement liées à l’aspect de la matière première brute, seule une étude globale et intégrée de tout le matériel lithique permet d’obtenir, en même temps que l’image de la gestion de la matière première, une définition culturelle de l’industrie lithique.

5.14. Catalogue des outils (pl. 16 à 46)

48Le catalogue des outils est exhaustif ; cependant un certain nombre d’outils cassés ou abîmés par le feu n’ont pas été dessinés ; ces pièces sont identifiées par les lettres xxx et suivent immédiatement les pièces dessinées auxquelles elles sont assimilables. Les dimensions ont été prises même sur les pièces cassées, mais sont indiquées entre parenthèses quand la cassure leur a ôté toute pertinence pour les études morphométriques.

■ Grattoirs

4916A – (G112) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe très oblique ; 47 x 34 x 8 mm.

5016B – (TR) – grattoir sur éclat cortical ; front surbaissé très retaillé ; 36,6 x 29,6 x 12 mm.

51xxx – (K135) – grattoir brûlé sur éclat à cortex important ; front surbaissé oblique ; 29,5 x 29,7 x (7) mm.

52xxx – (TR) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très retaillé ; 31 x 26 x 11 mm.

5316C – (K108) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe très oblique ; 47,4 x 24,4 x 10 mm.

54xxx – (E114) – grattoir cassé sur éclat cortical ; front droit très retaillé ; 40 x 27,3 x 5,5 mm.

5516D – (TR) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe oblique ; 37,3 x 22,9 x 14,2 mm.

56xxx – (G112) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe très retaillé ; 39 x 20,5 x 7,4 mm.

5716E – (N 105) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe très retaillé ; 43,2 x 34,2 x 12 mm.

58xxx – (L135) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe oblique ; 32,5 x 30 x 10 mm.

5916F – (R143) – grattoir sur distal d’éclat cortical : front convexe très oblique ; (16) x 19 x 3 mm.

6016G – (0106) – grattoir cassé sur distal de lame ou d’éclat cortical ; front convexe oblique ; bord gauche retouché ; (19) x (24) x (6) mm.

6116H – (TR) – grattoir sur éclat à cortex important ; front convexe très oblique ; 44 x 30,7 x 13 mm.

6216I – (TR) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe oblique ; 52 x 40,1 x 10,3 mm.

6316J – (P106) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très retaillé ; 47,7 x 33,3 x 13,5 mm.

6416K – (LES) – grattoir sur éclat de silex blond, à cortex résiduel ; front convexe oblique ; 46,5 x 37,1 x 11,4 mm.

6516L – (K101) – grattoir sur talon d’éclat à cortex résiduel ; front convexe oblique ; 34,1 x 27,3 x 8,4 mm.

6616M – (J100) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très oblique ; 36,5 x 24,9 x 7,9 mm.

6716N – (TR) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très retaillé ; 31 x 26 x 11 mm.

68160 – (TR) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très oblique ; cassure et esquillures directes du bord gauche ; 33 x 24,4 x 5,7 mm.

69xxx – (TR) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe très retaillé ; 30,2 x 25,7 x 6,2 mm.

● PL. 16 – Grattoirs minces.

7017A – (TR) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front convexe très oblique ; présence de retouche inverse ; (27) x (30,9) x (5,4) mm.

7117B – (K107) – grattoir sur éclat‑nucléus à cortex résiduel ; front convexe oblique ; retouches inverses et cassures sur le front et les bords ; 47,4 x 24,4 x 10 mm.

7217C – (K103) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très oblique avec usure du tranchant ; 51,7 x 50,4 x 9,9 mm.

7317D – (E115) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe oblique ; retouches inverses et cassure ; 40,6 x 33,5 x 9,9 mm.

74xxx – (L135) – grattoir sur éclat cassé non cortical ; front convexe très retaillé ; (20,1) x 25,2 x 4,5 mm.

75xxx – (TR) – grattoir sur éclat cassé à dos cortical ; front convexe très retaillé ; (36,5) x (29) x 8,2 mm.

7617E – (E115) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe oblique ; 49,2 x 29,9 x 7,1 mm.

77xxx – (R142) – grattoir cassé sur éclat à cortex important ; front convexe très retaillé ; retouche inverse irrégulière du bord gauche ; (21,5) x 29,5 x 7,1 mm.

7817F – (TR) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front convexe très retaillé avec retouches inverses ; 32 x 37 x 9 mm.

7917G – (TR) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction à cortex résiduel ; front surbaissé, très oblique retaillé ; esquillures directes du bord droit, inverses du bord gauche ; 38,3 x 33,4 x 11,4 mm.

80xxx – (M103) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front surbaissé oblique retaillé ; (37,5) x (28) x (9,9) mm.

8117H – (TR) – grattoir sur distal de lame entière à dos cortical ; front irrégulier très retaillé ; 47 x 19 x 11 mm.

8217I – (P106) – grattoir sur éclat à cortex résiduel et talon retouché ; front irrégulier très retaillé ; retouches inverses irrégulières ; 61 x 56,3 x 12 mm.

● PL. 17 – Grattoirs minces (suite),

8318A – (J 106) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front irrégulier très retaillé ; (32) x (37) x 11 mm.

84xxx – (TR) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front droit oblique ; (22) x (23) x 10 mm.

85xxx – (TR) – grattoir sur éclat cassé non cortical ; front convexe oblique ; (30) x 32 x 11 mm.

86xxx – (L101) – grattoir sur lame ou éclat cassés à cortex résiduel ; front convexe très retaillé ; (18) x 25 x 12 mm.

8718B – (O102) – grattoir sur lame ou éclat cassés à cortex résiduel ; front convexe très oblique ; retouche inverse du front ; (22) x (30) x 7 mm.

8818C – (TR) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front convexe très retaillé avec retouches inverses ; (33) x 31 x 10 mm.

8918D – (TR) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe très retaillé ; retouche inverse des deux bords ; 67,6 x 33,9 x 11,6 mm.

9018 E – (M 112) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front très oblique ; (26) x (21) x 6 mm.

9118F – (TR) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe très oblique ; 36,6 x 27 x 10 mm.

9218G – (U146) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe très retaillé ; retouches et esquillures inverses des deux bords ; 59,4 x 31 x 12,1 mm.

9318H – (TR) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe très retaillé ; retouches inverses des bords ; cassures sur bord droit ; 60.5 x 40,8 x 10 mm.

9418I – (TR) – grattoir sur éclat non cortical ; front irrégulier très retaillé ; 29 x 20 x 7 mm.

95xxx – (R141 ) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel : front convexe oblique ; (29,6) x (23,1) x 9,5 mm.

9618J – (TR) – grattoir cassé sur éclat non cortical ; front convexe très retaillé ; (25,9) x (35) x 8,4 mm.

9718K – (J102) – grattoir sur talon de lame à crête entière non corticale ; front convexe très oblique ; esquillures inverses des bords ; 46 x 20 x 9 mm.

● PL. 18 – Grattoirs minces (suite).

9819A – (J102) – grattoir sur éclat à talon cortical ; front convexe oblique ; retouches irrégulières inverses ; 45,9 x 44 x 9,8 mm.

99xxx – (U146) – grattoir brûlé sur éclat à dos cortical ; front convexe très oblique avec usure du tranchant ; 41,1 x 44,9 x 11,1 mm.

10019B – (U146) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction non cortical ; front convexe très oblique ; 50,1 x 29,4 x 14,6 mm.

10119C – (R106) – grattoir sur tablette de réavivage de nucléus ; front irrégulier très retaillé ; retouche inverse du bord gauche ; 48 x 37,5 x 10,9 mm.

10219D – (TR) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe oblique ; 37,1 x 33,2 x 6,5 mm.

10319E – (G112) – grattoir sur éclat non cortical ; front convexe oblique ; 38,4 x 35,6 x 8,8 mm.

10419F – (P106) – grattoir brûlé sur éclat non cortical ; front concave très oblique ; 46 x 36 x 8 mm.

10519G – (TR) – grattoir sur distal de lame ou éclat cassés non corticaux ; front très oblique ; cassures sur bord gauche ; (18) x (15) x (4) mm.

10619H – (TR) – grattoir sur éclat cassé non cortical ; front convexe très oblique ; (27) x (34) x 4 mm,

10719I – (R105) – grattoir brûlé sur distal de lame non corticale cassée ; front convexe très oblique ; (24) x (17) x 6 mm.

108xxx – (N112) – grattoir sur distal de lame cassée corticale ; front convexe oblique ; (17,5) x (19) x (2,5) mm.

109xxx – (M135) – grattoir sur distal de lame cassée à cortex résiduel ; front convexe oblique ; (17) x (18,5) x (4,5) mm.

11019J – (TR) – grattoir cassé sur lame non corticale ; front irrégulier très retaillé ; (17) x 24 x 5 mm ; la régularité du support est inhabituelle sur le site.

11119K – (TR) – grattoir cassé sur lame brûlée non corticale ; front convexe très retaillé ; (35) x (25) x 6 mm ; support inhabituel lui aussi.

● PL. 19 – Grattoirs minces (suite).

11220A – (K102) – grattoir sur éclat à cortex important ; front irrégulier très retaillé ; 46,9 x 42 x 24 mm.

113xxx – (P106) – grattoir sur éclat d’aménagement de base de nucléus à cortex important ; front convexe oblique ; 46,9 x 39,5 x 24 mm.

11420B – (LES) – grattoir sur talon d’éclat d’aménagement de base de nucléus, à cortex important ; front convexe oblique ; 47,4 x 57 x 18,9 mm.

11520C – (M105) – grattoir sur éclat d’aménagement de base de nucléus à cortex important ; front convexe oblique retaillé ; 54,3 x 52,5 x 20 mm.

116xxx – (M 136) – grattoir sur éclat à cortex important ; front convexe oblique ; 44,4 x 39,9 x 15 mm.

117xxx – (TR) – grattoir sur éclat à cortex résiduel ; front oblique retaillé ; 43,9 x 41,6 x 23 mm.

118xxx – (E115) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe oblique retaillé ; 44 x 35,6 x 20,4 mm.

119xxx – (P106) – grattoir sur éclat à cortex important ; front convexe très retaillé ; 43,6 x 40 x 18,6 mm.

12020D – (L106) – grattoir sur éclat d’aménagement de base de nucléus, à cortex important ; front surbaissé oblique retaillé ; 57,6 x 46,2 x 17 mm.

121xxx – (LES) – grattoir brûlé sur éclat cortical ; front surbaissé très retaillé ; 41 x 43 x 16 mm.

12220E – (O 101) – grattoir sur éclat cortical ; front convexe très oblique ; 36,2 x 47,9 x 14,8 mm,

12320F – (TR) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction à cortex important ; front surbaissé très retaillé ; 58,1 x 48,9 x 24,7 mm.

● PI. 20 – Grattoirs épais.

12421A – (TR) – grattoir sur éclat d’aménagement de base de nucléus à cortex important ; front convexe très oblique : 62 x 51,5 x 21,7 mm.

12521B – (LES) – grattoir sur éclat à cortex important ; talon repris par retouche inverse avant aménagement du bord gauche ; front convexe très retaillé ; 39 x 30 x 15 mm.

126xxx – (D116) – grattoir brûlé sur éclat non cortical : front convexe oblique ; 22,1 x 17 x 15,1 mm.

12721C – (K102) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction à cortex résiduel ; front surbaissé très oblique ; 43,2 x 34,2 x 17 mm.

12821D – (TR) – grattoir sur talon d’éclat à crête à cortex résiduel ; front convexe oblique ; esquillures directes du bord droit ; 64 x 36 x 20,4 mm.

12921E – (M112) – grattoir sur talon de lame à crête à cortex important dans plaquette de silex tertiaire ; front irrégulier très retaillé ; 64 x 24 x 20 mm.

13021F – (TR) – grattoir sur éclat d’aménagement de base de nucléus à cortex résiduel ; front convexe oblique ; esquillures inverses du bord droit ; 41 x 19,8 x 20 mm.

● PI. 21– Grattoirs épais (suite).

13122A – (O104) – grattoir sur face inférieure d’éclat d’aménagement de face d’extraction à cortex résiduel : front convexe oblique ; 74,2 x 60,9 x 19,4 mm.

13222B – (N 101) – grattoir sur éclat à talon cortical ; front convexe très retaillé ; 44,9 x 52,8 x 23,5 mm.

13322C – (LES) – grattoir brûlé sur face inférieure d’éclat à dos cortical et talon retouché ; front concave très oblique ; 55 x 56 x 22 mm.

13422D – (K101) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction à cortex important front droit très retaillé ; 47,1 x 49,2 x 19 mm.

● PI. 22 – Grattoirs épais (suite).

13523A – (P106) – grattoir sur éclat d’aménagement de base de nucléus à cortex résiduel : front irrégulier très retaillé ; 54,5 x 47,9 x 27 mm.

13623B – (K99) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction non cortical ; front convexe oblique ; retouche directe irrégulière des bords ; 55 x 36,9 x 17,5 mm.

13723C – (L107) – grattoir sur éclat d’aménagement de face d’extraction à cortex résiduel ; front convexe très retaillé ; esquillures inverses des deux bords ; 68 x 39,5 x 21 mm.

138xxx – (E115) – grattoir sur éclat cassé à cortex résiduel ; front convexe très retaillé avec esquillures inverses ; (44) x 34,5 x 15 mm.

● PI. 23 – Grattoirs épais (suite).

13924A – (U 134) – grattoir denticulé mince sur éclat cortical ; front très oblique ; 29 x 19 x 8 mm.

14024B – (TR) – grattoir denticulé mince sur éclat cortical ; front oblique ; 35 x 21 x 8 mm.

14124C – (J 105) – grattoir denticulé mince sur lame à crête entière à cortex important ; front très oblique ; 38 x 21 x 12 mm.

14224D – (TR) – grattoir denticulé mince sur éclat à cortex résiduel ; front très retaillé ; 29 x 20 x 9 mm.

14324E – (TR) – grattoir denticulé mince sur éclat non cortical ; front très oblique ; 39 x 21 x 12 mm.

14424F – (Z115) – grattoir denticulé épais sur nucléus à cortex important ; front oblique façonné par de petites retouches accentuant les négatifs d’enlèvements ; 58 x 58 x 26 mm.

14524G – (P106) – grattoir denticulé épais sur éclat d’aménagement de face d’extraction à talon retouché, à cortex important ; front oblique façonné par des retouches « clactoniennes » accentuées par de petites retouches ; 44,1 x 54,1 x 18 mm,

14624H – (M111) – grattoir denticulé épais sur nucléus épuisé ; front oblique façonné par de petites retouches accentuant les négatifs d’enlèvements ; 39,6 x 43,3 x 27 mm.

● PI. 24 – Rabots.

14725A – (K103) – rabot double sur éclat cortical ; fronts ogivaux obliques ; 59,5 x 44 x 19 mm.

14825B – (TR) – rabot sur éclat d’aménagement de base de nucléus, étalon repris, à cortex résiduel ; front convexe oblique ; 63 x 49,7 x 22,9 mm.

14925C – (K108) – rabot sur éclat d’aménagement de base de nucléus, à cortex important ; front ogival oblique ; 52 x 46,4 x 16,3 mm.

15025D – (M110) – rabot sur éclat d’aménagement de face d’extraction étalon repris, à cortex résiduel ; front ogival oblique ; esquillures inverses sur le front et les deux bords ; 52 x 37,5 x 17,3 mm.

15125E – (L107) – rabot sur éclat d’aménagement de base de nucléus ; à cortex important : front ogival oblique ; 47 x 32,5 x 20,4 mm.

15225F – (J101) – rabot sur éclat d’aménagement de face d’extraction à talon retouché, à cortex résiduel ; front convexe oblique ; 53,3 x 41 x 17,5 mm.

153xxx – (J 102) – rabot sur éclat à talon retouché, à cortex important ; front irrégulier oblique ; 69 x 61 x 21 mm.

15425G – (TR) – rabot sur éclat à talon retouché, à cortex résiduel ; front surbaissé oblique ; reprise inverse du bord gauche pour établir le profil en gouge ; 51,9 x 40,4 x 16 mm.

● PI. 25 – Grattoirs denticulés minces (A à E) et épais (F à H).

15526A – (J102) – grattoir à museau mince fabriqué sur éclat à dos cortical ; front ogival préparé avant façonnage par une retouche inverse pour aménager le profil en gouge ; 43 x 31 x 12 mm.

15626B – (P106) – grattoir à museau mince sur bloc nucléiforme, à cortex résiduel ; front ogival oblique ; 38 x 29 x 14 mm.

15726C – (N108) – grattoir à museau épais surface inférieure d’éclat à cortex important ; front ogival oblique ; 53 x 61 x 22 mm.

15826D – (J 109) – grattoir à museau sur nucléus à cortex important ; front ogival oblique ; 85 x 54 x 28 mm.

● PI. 26 – Grattoirs‑museaux.

■ Outils à tranchant latéral actif

15927A – (L100) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos façonné par retouche directe, partielle, abrupte ; tranchant avec esquillures directes ; 75 x 30 x 14 mm.

16027B – (F116) – couteau à dos courbe sur lame entière à dos cortical ; dos façonné par retouche abrupte, directe, continue ; tranchant à petite retouche directe irrégulière, avec coche récente ; 44 x 19 x 8 mm,

16127C – (P106) – couteau à dos courbe sur lame entière ; dos façonné par retouche directe, partielle, abrupte, sur partie proximale du support ; tranchant à esquillures bifaciales ; 44 x 18 x 5 mm.

16227D – (N 109) – couteau à dos courbe sur lame entière ; dos façonné par retouche directe, partielle, abrupte sur la partie distale du support ; tranchant à retouche directe, partielle, irrégulière ; 43 x 19 x 5 mm.

16327E – (J101) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos façonné par retouche directe, partielle, abrupte sur partie proximale du support ; tranchant brut ; 36 x 20 x 5 mm.

16427F – (TR) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant à esquillures directes ; 41 x 24 x 8 mm.

16527G – (L110) – couteau à dos courbe sur tablette de réavivage ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant brut ; 41 x 30 x 11 mm.

16627H – (H 103) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos naturel ; tranchant à retouche bifaciale, discontinue, irrégulière ; 51 x 26 x 9 mm.

16727I – (K100) – couteau à dos courbe sur éclat laminaire entier ; dos façonné par retouche directe, oblique ; tranchant irrégulier brut ; 64 x 28 x 9 mm.

16827J – (TR) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant brut ; 54 x 27 x 4 mm.

16927K – (D 114) – couteau à dos courbe sur lame entière ; petite retouche inverse partielle sur la partie proximale du dos ; tranchant à microdenticulation inverse, et poli sur la face supérieure, ne dépassant pas le niveau des dents ; 49 x 23 x 9 mm.

17027L – (N105) – couteau à dos courbe cassé ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant brut ; (27) x 20 x 4 mm.

17127M – (M135) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos façonné par retouche directe, continue, oblique ; tranchant brut ; 49 x 25 x 9 mm.

● PI. 27 – Couteaux à dos courbe.

17228A – (L108) – couteau à dos droit sur lame ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant à petite retouche inverse, partielle et quelques petites retouches directes ; 65 x 24 x 9 mm.

17328B – (M100) – couteau à dos droit sur lame ; tranchant et extrémité distale à retouche directe, continue, abrupte ; 56 x 24 x 11 mm.

17428C – (K103) – couteau à dos droit sur petite lame entière ; dos naturel ; tranchant à esquillures directes ; 34 x 17 x 5 mm.

17528D – (TR) – couteau à dos droit sur éclat ; dos façonné par retouche alternante abrupte ; tranchant à petite retouche inverse, discontinue ; 40 x 22 x 9 mm.

17628E – (D113) – couteau à dos droit sur éclat ; dos façonné par retouche directe, semi‑abrupte, continue ; tranchant à retouche directe, partielle, discontinue, irrégulière ; 65 x 35 x 9 mm.

17728F – (G 101) – couteau à dos cassé ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant à esquillures directes ; (33) x (20) x (6) mm.

17828G – (J107) – couteau cassé à dos droit cortical ; tranchant avec quelques retouches directes ; (34) x 17 x 5 mm.

17928H – (K103) – couteau à dos courbe sur éclat ; dos façonné par retouche directe, continue, abrupte ; tranchant à esquillures directes ; 45 x 25 x 8 mm.

18028I – (TR) – couteau à dos droit sur éclat ; dos aménagé par quelques retouches directes obliques ; tranchant brut ; 66 x 41 x 15 mm.

● PI. 28 – Couteaux à dos droit.

18129A – (L111) – pièce à dos sur éclat ; dos aménagé par retouche bifaciale, partielle, semi‑abrupte, sauf partie distale à retouche directe, oblique ; tranchant à petite retouche inverse, continue, oblique ; 76 x 51 x 18 mm.

18229B – (TR) – pièce à dos sur éclat ; dos aménagé par retouche directe, partielle, abrupte ; tranchant à retouche bifaciale, partielle, oblique ; 71 x 41 x 13 mm.

18329C – (J 107) – pièce à dos sur éclat ; dos aménagé par retouche directe, continue, oblique ; tranchant à petite retouche directe, continue, oblique ; 94 x 56 x 21 mm.

18429D – (L100) – pièce à dos sur éclat ; dos aménagé par retouche directe, partielle, oblique ; tranchant brut ; 77 x 47 x 18 mm.

● PI. 29 – Pièces à dos.

18530A – (TR) – pièce à dos sur éclat de réfection de face d’extraction (pour tenter d’éliminer une fissure dans le nucléus) ; dos naturel ; tranchant à esquillures bifaciales ; 86 x 54 x 19 mm.

18630B – (K105) – pièce à dos sur éclat ; dos cortical ; tranchant à esquillures directes ; 74 x 45 x 11 mm.

18730C – (K103) – pièce à dos sur éclat ; dos cortical ; tranchant à fine retouche directe, partielle ; 70 x 45 x 13 mm.

18830D – (N110) – pièce à dos sur éclat ; dos naturel avec quelques esquillures directes ; tranchant avec esquillures bifaciales ; 83 x 41 x 13 mm.

18930E – (P139) – racloir cassé sur éclat ; (28) x 18 x 5 mm.

19030F – (V146) – racloir sur éclat ; 45 x 34 x 15 mm.

● PI. 30 – Pièces à dos (suite) (A à D) ; racloirs (E et F),

19131A – (TR) – racloir sur distal d’éclat cortical ; 68 x 48 x 15 mm.

19231B – (K99) – racloir sur éclat ; 56 x 47 x 18 mm.

19331C – (TR) – racloir sur éclat ; 54 x 37 x 20 mm.

19431D – (F116) – racloir sur éclat ; 67 x 39 x 22 mm.

19531E – (TR) – racloir sur éclat ; 58 x 33 x 24 mm.

19631F – (P106) ‑ racloir sur éclat ; 50 x 39 x 17 mm.

● PI, 31 – Racloirs (suite).

19732A – (J 101 ) – racloir sur éclat à talon repris ; tranchant façonné sur la face inférieure après amincissement de l’éclat ; 54 x 39 x 19 mm.

19832B – (N 101 ) – racloir sur éclat cassé ; 46 x 43 x 11 mm.

19932C – (D 114) – éclat à dos sur éclat tiré d’une pièce polie ; dos aménagé par quelques retouches ; tranchant à esquillures bifaciales ; 46 x 43 x 7 mm.

20032D – (P106) – éclat à dos sur éclat ; dos brut ; tranchant avec esquillures directes ; 44 x 29 x 11 mm.

20132E – (I109) – éclat à dos sur éclat ; dos aménagé par retouche directe, oblique ; tranchant brut ; 51 x 33 x 12 mm.

20232F – (P106) – éclat à dos sur éclat ; dos cortical ; tranchant avec esquillures bifaciales discontinues ; 43 x 33 x 11 mm.

20332G – (P106) – éclat à dos sur éclat ; dos et partie proximale aménagés par quelques retouches directes obliques ; tranchant brut ; 40 x 30 x 12 mm.

20432H – (K108) – éclat à dos sur éclat ; dos brut ; tranchant avec quelques retouches directes, irrégulières, obliques ; 32 x 33 x 12 mm.

20532I – (P106) – éclat à dos sur éclat ; dos partiellement cortical, aménagé par retouche directe oblique ; tranchant à esquillures directes ; 35 x 29 x 8 mm.

20632J – (P106) – éclat à dos cassé ; dos aménagé par petite retouche oblique ; tranchant brut ; (27) x (25) x (4,5) mm.

20732K – (TR) – éclat à dos sur éclat ; dos cortical ; tranchant à esquillures directes ; 48 x 36 x 20 mm.

● PI. 32 – Racloirs (suite) (A et B) ; éclats à dos (C à K).

20833A – (TR) – éclat à dos sur éclat : dos aménagé par retouche directe, partielle, oblique ; tranchant avec esquillures directes ; 53 x 35 x 9 mm.

20933B – (J107) – éclat à dos sur éclat ; dos naturel ; tranchant avec petite retouche directe, continue, oblique, irrégulière ; 44 x 50 x 9 mm.

21033C – (TR) – éclat à dos sur éclat ; dos brut ; tranchant avec esquillures directes et cassures : 40 x 26 x 7 mm.

21133D – (K100) – éclat à dos sur éclat ; dos aménagé par quelques retouches directes, abruptes ; tranchant à petite retouche alternante oblique ; 34 x 23 x 7 mm.

21233E – (P106) – éclat à dos sur éclat ; dos brut ; tranchant à petite retouche directe, continue, oblique ; 44 x 33 x 8 mm.

21333F – (TR) – éclat à dos sur éclat ; dos naturel ; tranchant à petite retouche inverse ; 45 x 34 x 15 mm.

21433G – (M109) – éclat à dos sur éclat ; dos et partie proximale aménagés par quelques retouches directes, obliques ; tranchant avec esquillures directes ; 46 x 32 x 7 mm.

21533H – (O101) – éclat à dos sur éclat ; dos aménagé par quelques retouches obliques ; tranchant avec petite retouche bifaciale, irrégulière, oblique ; 26 x 23 x 6 mm.

21633I – (TR) – éclat à dos sur éclat ; dos brut ; tranchant avec esquillures directes ; 48 x 44 x 13 mm.

21733J – (N 104) – éclat à dos sur distal d’éclat ; dos aménagé par quelques retouches inverses obliques ; tranchant à esquillures bifaciales ; 46 x 43 x 7 mm.

● PI. 33 – Eclats à dos (suite).

■ Outils à pointe active

21834A – (TR) – perçoir sur éclat à crête transversale entier ; pointe cassée, portant sur les trois arêtes un émoussé avec stries perpendiculaires à l’axe de la pointe ; (39,5) x 17 x 14 mm.

21934B – (K101) – perçoir sur éclat de Siret ; pointe portant un poli et écrasement des arêtes ; 35 x 16,5 x 10,5 mm.

22034C – (TR) – perçoir sur éclat de tronçonnage d’un gros éclat ; pointe cassée ; (52) x 19 x 17,5 mm.

22134D – (M99) – perçoir sur éclat ; pointe cassée ; esquillures des arêtes ; (46) x 25 x 13,5 mm.

22234E – (P104) – perçoir sur éclat ; pointe cassée donnant un pseudo‑coup de burin ; (59) x 35,5 x 12 mm.

22334F – (P106) – perçoir sur éclat ; pointe émoussée ; 39,5 x 26 x 13 mm.

22434G – (N111) – pointe étroite sur distal de lame mince ; pointe amincie avant façonnage de la pointe ; usure prononcée de la pointe et des arêtes ; (37,5) x 15 x 6 mm.

22534H – (P106) – perçoir sur éclat ; seul le bord gauche a été aménagé ; 42,5 x 25 x 12 mm.

22634I – (M108) – perçoir sur éclat de Siret ; pointe amincie avant façonnage ; 38,5 x 22 x 12,7 mm.

22734J – (Z 115) – perçoir‑pointe sur éclat transversal ; 40,5 x 28 x 8 mm.

22834K – (TR) ‑ bec sur éclat transversal ; 38 x 18,5 x 7 mm.

22934L – (P106) – bec cassé sur distal de lame ou éclat ; (40) x 21 x 7,5 mm.

23034M – (P106) – perçoir‑bec sur cassure d’un front de grattoir ; bec façonné par quelques retouches lamellaires reprenant l’angle du front et de la cassure retouchée ; perçoir façonné par deux coches reprenant le front et la cassure ; 28,5 x 18 x 10,5 mm.

23134N – (O106) – perçoir sur éclat ; seul le bord gauche a été aménagé ; esquillures des arêtes ; 34 x 29,5 x 7 mm.

23234O – (TR) – perçoir sur éclat transversal entier ; 40,5 x 28 x 8 mm,

● PI. 34 – Perçoirs.

23335A – (Z115) – bec sur face inférieure d’éclat ; cassure en pseudo‑coup de burin surface inférieure de l’outil ; 43 x 21,5 x 8,5 mm.

23435B – (G101) – pointe étroite sur petite lame mince ; 30,5 x 11,5 x 6 mm.

23535C – (L100) – pointe étroite sur lame épaisse ; pointe à peine dégagée par retouches bifaciales ; 44,5 x 18 x 13,5 mm.

23635D – (N 101) – pointe étroite sur lame mince ; pointe ébréchée ; 41 x 16 x 5,5 mm.

23735E – (P 106) – pointe étroite sur lame ; esquillures sur les arêtes ; 50.5 x 18,5 x 9 mm.

23835F – (P106) – pointe sur éclat ; esquillures alternes seulement sur les bords ; 39 x 20,5 x 7,5 mm.

23935G – (M108) – pointe large sur éclat ; bords façonnés par retouche alterne soignée ; pointe dégagée par petite retouche reprenant le bourrelet distal de l’éclat ; 42 x 26,5 x 8 mm.

24035H – (M103) – pointe large sur distal d’éclat ; 37,5 x 27,5 x 11 mm.

24135I – (K101 ) – pointe large sur éclat ; 43 x 30,5 x 15 mm.

24235J – (L135) – pointe large sur troncature de lame épaisse ; 35 x 24 x 15 mm.

24335K – (K101 ) – pointe large sur burin transversal ; pointe façonnée par quelques retouches sur la partie distale du négatif de coup de burin , 30,5 x 27 x 8 mm.

24435L – (K103) – petit perçoir sur éclat transversal entier ; 28 x 14 x 11 mm.

24535M – (TR) – petit perçoir cassé sur fragment de lamelle ; (28) x 11 x 7,5 mm.

24635N – (L103) – petit perçoir sur distal de lame ou éclat ; 26 x 11,5 x 8,5 mm.

24735O – (TR) – petit perçoir double sur distal fracturé par coche ; 29 x 11 x 5,5 mm.

24835P – (P106) – petit perçoir sur distal de lame ou éclat à fracture intentionnelle ; 24 x 13 x 6,5 mm.

● PI. 35 – Pointes étroites (A à F), larges (G à K) ; petits perçoirs (L à P).

24936A – (M136) – pointe large sur éclat ; façonnage partiel par retouche inverse sur la partie la plus large de l’éclat ; esquillures sur la pointe et les arêtes ; 52,5 x 40 x 17,5 mm.

25036B – (P 106) – pointe large sur éclat ; esquillures sur arêtes ; 54,5 x 34 x 13,5 mm.

25136C – (K102) – pointe large sur éclat ; façonnage partiel du bord gauche ; esquillures des arêtes ; pointe cassée ; (51,5) x 38,5 x 13,5 mm.

25236D – (F113) – pointe large sur talon d’éclat ; pointe dégagée par quelques retouches ; 51 x 30 x 11 mm.

25336E – (M99) – ébauche cassée de perçoir sur éclat ; (55) x 43,5 x 15 mm.

25436F – (P106) – ébauche de perçoir ; 60,5 x 36 x 17 mm.

25536G – (K133) – fragment de perçoir ; (15) x (13) x (7) mm.

25636H – (R143) – fragment de perçoir ; (19) x (16,5) x (12) mm.

● PI. 36 – Pointes larges (suite) (A à D) ; ébauches (E et F) ; fragments de perçoirs (G et H).

■ Burins

25737A – (K99) – burin sur éclat de réfection de face d’exploitation de nucléus ; burin d’angle, droit, à 4 enlèvements ; retouches inverses d’arrêt de coup de burin sur le bord droit ; 70 x 51 x 20 mm.

25837B – (0106) – petit burin sur éclat ; burin d’angle, droit, à 1 enlèvement, sur troncature concave ; 31 x 17,5 x 6 mm.

25937C –  (LES) – petit burin sur éclat ; burin d’angle, droit, à 1 enlèvement, sur cassure ; 26,5 x 13 x 2,5 mm.

26037D –  (J107) – petit burin sur lame ; burin sur piquant‑trièdre, d’angle, droit, à 3 enlèvements ; 32 x 15 x 4 mm.

26137E – (G99) – burin sur éclat ; burin dièdre, droit, à 8 enlèvements, sur cassure ; retouches inverses d’arrêt de coup de burin sur bord droit ; 53,5 x 32 x 19 mm,

262xxx – (D116) – burin sur éclat ; burin dièdre, d’angle, droit, très abîmé par le feu ; (47) x (37) x 13 mm.

26337F – (N106) – petit burin sur éclat ; burin busqué, à 3 enlèvements ; 30 x 14,5 x 13,5 mm.

26437G – (TR) – petit burin sur éclat ; burin dièdre, d’angle, à 2 enlèvements, sur troncature ; 29 x 15 x 9 mm.

26537H – (M105) – petit burin sur éclat ; burin busqué, à 5 enlèvements ; 29 x 13,5 x 7 mm.

26637I – (TR) – burin sur éclat ; burin d’angle, tournant, à 3 enlèvements, sur cassure ; 43,5 x 41,5 x 15 mm.

26737J – (0108) – petit burin sur éclat ; burin dièdre, d’angle, à 3 enlèvements, sur troncature ; 15 x 15 x 5,5 mm.

● PI. 37 – Burins.

26838A – (TR) – burin sur éclat ; burin double, d’angle, droit, à 3 et 1 enlèvements, sur cassures ; 44,5 x 50 x 10 mm.

26938B – (TR) – burin sur éclat ; burin double ; burin apical d’angle, droit, transversal, à 4 enlèvements, sur bord gauche à retouche directe, coche d’arrêt directe lisible sur bord droit de l’éclat ; burin basai d’angle, sur cassure à peine retouchée, à 3 enlèvements parallèles à l’axe de débitage ; 37 x 23 x 8 mm.

27038C – (LES) – burin cassé sur lame ; burin d’angle, droit, à 4 enlèvements, sur cassure ; 27 x 29 x 5,5 mm.

27138D – (K102) – burin sur distal d’éclat ; burin d’angle, droit, transversal, à 4 enlèvements ; retouches d’arrêt sur la cassure : 37 x 23 x 12 mm.

27238E – (R106) – burin sur bourrelet distal d’éclat réfléchi ; burin d’angle, droit, transversal, à 4 enlèvements ; 31 x20,5x 10,5 mm.

27338F – (E115) – burin sur éclat ; burin oblique à 3 enlèvements, sur troncature concave ; 42 x 20,5 x 11,5 mm.

27438G – (L107) – burin sur proximal d’éclat ; burin d’angle, tournant, transversal, à 5 enlèvements ; retouche bifaciale du bord gauche de l’éclat ; 38,5 x 36 x 6,5 mm.

27538H – (L100) – burin sur proximal d’éclat : burin d’angle, plan, transversal, à 3 enlèvements ; 31,5 x 41,5 x 11 mm.

27638I – (L100) – burin sur bourrelet distal d’éclat réfléchi ; burin d’angle, droit, transversal, à 2 enlèvements ; 29,5 x 30 x 6 mm.

27738J – (O108) – burin sur éclat ; burin d’axe, droit, à 5 enlèvements, sur cassure ; 59 x 44,5 x 13,5 mm.

27838K – (K108) – burin sur éclat ; burin d’angle, droit, transversal, à 2 enlèvements, sur bord gauche retouché ; 29 x 40,5 x 9 mm.

● PI. 38 – Burins (suite).

■ Outillage campignien

27939A – (N137) – petit tranchet uniface transversal sur distal d’éclat ; bords façonnés par une grande retouche abrupte, sauf à la base du bord droit, où la petite retouche oblique laisse pressentir la proximité de l’extrémité distale du support d’origine ; tranchant formé par la rencontre de la face inférieure du support et d’un négatif d’enlèvement transversal sur sa face supérieure et porteur de quelques esquillures ; petite retouche directe de régularisation aux angles du tranchant ; base brute de débitage ; 37 x 21,5 x 23,5 mm.

28039B – (D116) – petit tranchet uniface transversal sur distal d’éclat ; bord gauche façonné par une retouche oblique, avec reprise de régularisation ; bord droit façonné par une petite retouche oblique qui reprend le bourrelet distal ; tranchant formé par la rencontre de la face inférieure du support et d’un négatif d’enlèvement transversal sur sa face supérieure, et défiguré par des retouches récentes ; base brute de débitage ; 45,5 x 26,5 x 11 mm.

28139C – (P106) – grand tranchet biface transversal sur éclat; bords façonnés par une très grande retouche bifaciale (inverse, puis directe), oblique, creuse et couvrante ; retouche de régularisation directe, partielle du bord droit, et alterne du bord gauche ; tranchant formé par la rencontre de la face inférieure du support et d’un négatif d’enlèvement transversal sur sa face supérieure ; base brute de débitage ; 82,5 x 44,5 x 22 mm.

28239D – (M136) – petit tranchet uniface transversal sur mésial d’éclat ; bord droit brut de cassure ; bord gauche façonné par une grande retouche abrupte ; tranchant façonné sur la face inférieure du support par une retouche oblique, avec une reprise d’affûtage ; base brute de cassure ; 45 x 23 x 12,5 mm.

28339E – (P106) – petit tranchet biface transversal brûlé, sur bloc ; bords façonnés par une grande retouche bifaciale, abrupte ; tranchant formé par la rencontre de la face inférieure du support et d’un négatif d’enlèvement oblique sur sa face supérieure ; base brute de débitage ; 48 x 29 x 20 mm.

28439F – (I109) – ciseau biface transversal sur éclat ; bords façonnés par une grande retouche bifaciale (inverse, abrupte, très creuse, puis directe, oblique, couvrante), suivie d’une petite retouche directe de régularisation ; tranchant formé par la rencontre de la face inférieure du support et d’un négatif d’enlèvement transversal sur sa face supérieure ; base brute de débitage ; 70 x 28,5 x 17 mm.

● PI. 39 – Outillage campignien : tranchets (A à E) ; ciseau (F)

28540A – (I112) – ciseau biface transversal sur éclat ; bords façonnés par une grande retouche bifaciale (directe, abrupte, creuse, puis inverse, oblique, envahissante), et petite retouche directe de régularisation ; tranchant formé par la rencontre de la face inférieure du support et d’un grand négatif d’enlèvement transversal ; base façonnée ; 50,5 x 26 x 15 mm.

28640B – (N101) – base de ciseau biface cassé ; la forme et l’orientation du support sont invisibles : la face supposée supérieure (persistance d’un grand négatif d’enlèvement) a subi le premier façonnage d’un seul bord par grande retouche directe, creuse, abrupte, suivie de retouches inverses, obliques, couvrantes ; base à retouche directe ; (80) x 26,5 x 19,5 mm,

28740C – (P 106) – base de ciseau biface cassé et brûlé ; la forme et l’orientation du support sont invisibles ; la face supposée supérieure (par persistance d’une zone sous‑corticale) a subi le premier façonnage par retouche directe, abrupte, suivie par une retouche inverse, oblique, couvrante, avec retouche de régularisation inverse ; base à retouche directe ; (49,5) x 20,5x20 mm.

28840D – (K102) – base de ciseau cassé et brûlé ; la technique de façonnage semble la même que pour le 40B, mais la retouche couvrante est ici subparallèle ; (57) x 28,5 x 13 mm,

28940E – (D114) – base de ciseau cassé ; (32) x 22 x 13 mm.

● PI. 40 – Outillage campignien ; ciseaux (suite).

29041A – (N101) – grand pic sur rognon à surface corticale ou naturelle et porteuse d’une épaisse patine luisante (patine de rivière) ; façonnage minimum par retouche abrupte, scalariforme par endroits ; 136 x 35 x 12 mm.

29141B – (TR) – petit pic ; subsistance de grandes plages naturelles à patine de rivière ; façonnage par grande retouche scalariforme par endroits ; 84,5 x 37 x 29 mm.

29241C – (J 112) – pic cassé sur rognon ; (52) x 31,5 x 26 mm.

● PI. 41 – Outillage campignien : pics.

29342A – (N108) – petit pic sur rognon ; façonnage par retouche abrupte très scalariforme ; 66 x 24 x 26,5 mm.

29442B – (TR) – ébauche de hache (?) sur demi‑galet ; la pièce porte une tentative d’aménagement bifacial par grande retouche très creuse, semblable à celle qui caractérise l’outillage campignien ; 57,5 x 44 x 22 mm.

29542C – (TR) – ébauche de hache (?) ; pièce ambiguë dont une des faces présente un façonnage très soigné et une amorce de polissage sur l’enlèvement central ; l’autre face, avec une cavité corticale profonde, porte une préparation centripète semblable à celle des nucléus « Levallois » ; 60 x 48 x 19 mm.

29642D – (TR) – fragment d’ébauche de hache ; mise en forme par retouche oblique, creuse ; (49) x (38) x 21,5 mm.

● PI. 42 – Outillage campignien : pic (A) ; ébauches (B à D).

■ Armatures

29743A – (0101) – armature tranchante transversale sur mésial de lame ; retouche bilatérale, directe, abrupte ; 24,7 x 14,5 x2,9 mm.

29843B – (TR) – armature tranchante transversale sur éclat ; retouche bilatérale, directe, abrupte ; 25,5 x 14 x 6 mm.

29943C – (F114) – armature tranchante transversale cassée sur mésial de lame ; retouche bilatérale, directe, abrupte ; (32) x 17 x 6 mm.

30043D – (D112) – armature tranchante transversale sur mésial de lame ; retouche bilatérale, directe, abrupte ; 22 x 23 x 6,5 mm.

30143E – (M136) – armature tranchante transversale cassée sur mésial de lame ; retouche bilatérale, alterne, abrupte ; (11,5) x 18,5 x 2 mm.

30243F – (P106) – armature tranchante transversale sur mésial de lame ; seul le bord droit porte quelques retouches d’aménagement ; base à petite retouche directe ; 17 x 12 x 3,75 mm.

30343G – (C112) – armature tranchante transversale cassée sur mésial de lame ; retouche directe, abrupte du bord droit ; 21,5 x (25,5) x 5,5 mm.

30443H – (L107) – armature tranchante transversale sur distal de lame ; retouche bilatérale, inverse, abrupte ; 28 x 29 x 3,5 mm.

30543I – (TR) – armature tranchante transversale sur distal de lame ; retouche bilatérale, alterne, abrupte ; 15,5 x 18,5 x 3,5 mm.

30643J – (U146) – armature tranchante longitudinale cassée sur mésial de lame ; retouche bilatérale, alterne, abrupte ; 24,5 x (21,5) x 2,5 mm.

30743K – (L135) – armature tranchante longitudinale ; bord droit brut de cassure ; bord gauche avec quelques retouches inverses près de la cassure ; présence de quelques retouches rasantes partant du bord droit sur la face inférieure, et du bord gauche sur la face supérieure ; 24,5 x (16) x 2,2 mm.

30843L – (P106) – armature tranchante transversale sur éclat ; retouche bilatérale, inverse, abrupte ; 27,5 x 19 x 6 mm.

30943M – (TR) – armature tranchante transversale sur microburin ; retouche directe, abrupte du bord gauche ; bord droit brut de cassure ; 23 x 18 x 5,5 mm.

31043N – (K100) – armature tranchante transversale sur mésial de lame ; bords obtenus par deux cassures successives ; esquillures du tranchant ; 26,5 x 22,5 x 5,5 mm.

■ Éclats et lames retouchés

31143O – (TR) – distal de lamelle à dos abattu, avec encoche sur bord gauche, par petites retouches soignées ; (28) x 12 x 3 mm.

31243P – (D115) – proximal de lamelle avec encoche du bord gauche par deux retouches clactoniennes ; (25) x 13,5 x 3 mm.

31343Q – (Z 115) – proximal de lamelle ; retouche directe, oblique et encoche postérieures à cassure ; (24) x 18 x 5,5 mm.

31443R – (P106) – mésial de lame ; coches postérieures àcassures, celle de gauche ménage une pointe grossière ; (30) x 19,5 x 9,5 mm.

31543S – (P106) – proximal de lame ; bord droit porteur d’une encoche par petites retouches soignées ; (21) x 18,5 x 8,5 mm.

31643T– (V146) – pièce sur éclat ; retouche directe, oblique, du bord droit, inverse, oblique, du bord gauche, façonnant deux tranchants concaves ; retouche directe, abrupte de la partie distale ; 48 x 37 x 15 mm.

● PI. 43 – Armatures tranchantes (A à N) ; encoches (O à T).

31744A – (L107) – distal de lame retouchée ; petite retouche directe, oblique, du bord droit ; (23) x (17) x 7 mm.

31844B – (TR) – distal de lame retouchée ; petite retouche directe, oblique, du bord gauche ; (29,5) x (22) x (4) mm.

31944C – (D116) – distal de lame ou éclat retouché ; petite retouche directe oblique du léger bourrelet distal ; (18,5) x (28) x (3) mm.

32044D – (I112) – distal de lame retouchée ; petite retouche directe, oblique, du bord gauche ; (14,5) x (16) x (2,5) mm.

32144E – (J 102) – distal de lame retouchée ; petite retouche directe, bilatérale, oblique ; (14,5) x (12) x (2,5) mm,

32244F – (L135) – proximal de lame ; talon repris par une retouche inverse, oblique ; esquillures directes des deux bords ; (37) x 22,5 x 10 mm.

32344G – (J 108) – proximal de lame retouchée ; retouche bilatérale, oblique, subparailèle ; (22,5) x 24,5 x 9 mm.

32444H – (Z115) – proximal de lame retouchée ; retouche alternante denticulée du bord droit ; (25,5) x 24 x 9,5 mm.

32544I – (K102) – proximal de lame retouchée ; retouche bilatérale, oblique ; cassure irrégulière par brûlure ; (19) x (16,5) x 5,5 mm.

32644J – (TR) – proximal de lame retouchée ; petite retouche alternante, oblique, subparallèle du bord gauche ; quelques retouches directes, obliques à la cassure sur bord droit ; (27,5) x 7 x 2,5 mm.

32744K – (P106) – proximal de lame retouchée ; petite retouche directe, oblique, du bord droit ; (15) x (13) x 2,5 mm.

32844L – (TR) – proximal de lame retouchée ; petite retouche alternante du bord droit ; retouche partielle, inverse du bord gauche ; cassure oblique par brûlure ; (82,5) x 19,5 x 10,5 mm.

32944M – (LES) – proximal de lame retouchée ; retouche alternante, irrégulière, du bord droit, accompagnée d’un émoussé prononcé du tranchant (les retouches inverses distales et basales sont accidentelles) ; (51,5) x 25,5 x 11 mm.

33044N – (P102) – pièce retouchée sur éclat ; retouche bilatérale, directe, abrupte ; 32 x 21 x 4,5 mm.

33144O – (L107) – fragment brûlé de pointe (?) ; retouche bilatérale directe, oblique, envahissante, subparallèle ; (31) x 12,5 x 5,5 mm.

33244P – (L99) – ébauchedeperçoir(?) sur éclat ; bord gauche avec retouche campignienne ; bord droit obtenu par deux grandes coches reprises par une fine retouche oblique ; 44,5 x 27,5 x 9,5 mm.

33344Q – (N101 ) – ébauche d’armature perçante (?) sur éclat : retouche bilatérale, directe, oblique ; retouches inverses d’amincissement du talon ; 41 x 21,5 x 7,5 mm.

● PI. 44 – Lames retouchées (A à M) ; ébauches diverses (N à O).

33445A – (O102) – éclat de Siret retouché ; retouche directe, oblique du bord gauche ; 26 x 19 x 6,5 mm.

33545B – (TR) – déchet caractéristique d’un coup de tranchet ; retouche directe, oblique, subparallèle de la partie distale ; 28 x 20 x 5 mm.

33645C – (P106) – éclat retouché ; retouche directe, oblique, subparallèle du bord gauche ; enlèvement inverse en coup de burin plan sur la face inférieure ; retouche grignotante du tranchant distal ; 16 x 19 x 4,5 mm.

33745D – (J 100) – éclat d’épannelage retouché ; retouche partielle, directe, oblique des deux bords ; 96 x 54,5 x 24 mm.

33845F – (TR) – mésial de lame retouchée : retouche directe, denticulée, du bord gauche ; la cassure est un piquant‑trièdre ; (30) x 16,5 x 6 mm.

33945G – (J102) – proximal de lame retouchée ; retouche directe, denticulée du bord gauche ; la cassure est un piquant‑trièdre ; (30) x 16,5 x 6 mm.

■ Outillage poli

34045E – (P106) – fragment de hache polie, retaillée en rabot double ; section ovale et dissymétrique ; polissage imparfait qui laisse voir, sous les stries longitudinales, les impacts du bouchardage antérieur.

● PI. 45 – Eclats retouchés (A à D) ; fragment de hache polie (E) ; piquants trièdres (F et G).

■ Percuteurs

34146A – (N 108) – percuteur sur éclat brut ; talon porteur d’esquillures fines, organisées ; partie distale de l’éclat également esquillée, plus sur les zones fléchées que juste en face du talon ; poids : 70g.

34246B – (U146) – percuteur sur éclat à façonnage bifacial ; esquillures fines, organisées, le long des arêtes ; poids : 30 g,

343xxx – (E114) – percuteur sur éclat brûlé à façonnage bifacial ; esquillures fines, organisées, sur les deux bords, de chaque côté du talon ; poids : 30 g.

34446C – (P106) – percuteur sur éclat transversal à façonnage bifacial ; rares esquillures fines, organisées, sur la partie distale et à côté du talon ; poids : 15 g.

34546D – (TR) – percuteur sur éclat transversal ; large bande d’esquillures fines, organisées, oblitérant le tranchant sur le bord gauche de l’éclat ; esquillures moins prononcées de l’autre côté du talon ; poids : 40 g.

34646E – (LES) – percuteur sur bloc aplati ; façonnage bifacial ; esquillures fines, organisées, oblitérant les arêtes ; poids : 20 g.

34746F – (TR) – percuteur sur bloc aplati ; façonnage bifacial ; esquillures fines, organisées, oblitérant les arêtes ; bande d’esquillures très fines sur zone fléchée ; poids : 55 g.

34846G – (LES) – percuteur sur bloc aplati ; façonnage bifacial ; esquillures fines, organisées, oblitérant les arêtes ; poids : 25 g.

34946H – (Q98) – percuteur sur éclat, non utilisé ; façonnage bifacial par retouche campignienne ; poids : 20 g.

350xxx – (N110) – percuteur sur bloc aplati ; façonnage bifacial ; esquillures fines, organisées, le long des arêtes ; poids : 25 g.

35146I – (E114) – percuteur sur bloc, non utilisé ; façonnage bifacial par retouche campignienne ; poids : 40 g.

35246J – (N99) – percuteur sur nucléus globuleux ; esquillures, fines, organisées sur les arêtes des bords de plan de frappe ; poids : 75 g.

35346K – (TR) – percuteur en globe sur bloc ; esquillures fines, organisées, oblitérant les arêtes ; poids : 90 g.

35446L – (N109) – percuteur en globe sur bloc ; esquillures fines, organisées, oblitérant les arêtes ; plage d’esquillures très fines sur zone fléchée ; poids : 99 g.

● PI. 46 – Percuteurs.

● PI. 47– Outillage en calcaire (A et B) ; outillage en os (C et D).

Abbildungsverzeichnis

Bildunterschrift ● Fig. 77 – Formes des fronts de grattoirs.
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Bildunterschrift ● Fig. 78 – Dimensions des grattoirs.
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Bildunterschrift ● Fig. 79 – Dimensions des grattoirs‑types.
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Bildunterschrift ● Fig. 80A – Rapport longueur/largeur des grattoirs.
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Bildunterschrift ● Fig. 80B – Rapport épaisseur/largeur des grattoirs.
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Bildunterschrift ● Fig. 81A – Rapports longueur/largeur des grattoirs et des déchets de débitage.
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Bildunterschrift ● Fig. 81B – Rapports épaisseur/largeur des grattoirs et des déchets de débitage.
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Bildunterschrift ● Fig. 82 – Présence corticale sur les grattoirs.
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Bildunterschrift ● Fig. 83 – Dimensions des outils à tranchant latéral actif.
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Bildunterschrift ● Fig. 84A – Rapport longueur/largeur des outils à tranchant latéral actif.
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Bildunterschrift ● Fig. 84B – Rapport épaisseur/largeur des outils à tranchant latéral actif.
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Bildunterschrift ● Fig. 84C – Rapport longueur/épaisseur des outils à tranchant latéral actif.
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Bildunterschrift ● Fig. 85 – Répartition des outils à tranchant latéral actif selon l’analyse des correspondances,
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Bildunterschrift Fig 86 – Dimensions des outils à tranchant latéral actif types.
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Bildunterschrift ● Fig. 87 – Comparaisons entre outils à dos et déchets de débitage.
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Bildunterschrift ● Fig. 88 – Dimensions des outils à pointe active.
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Bildunterschrift ● Fig. 89 – Rapports des dimensions des outils à pointe active.
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Bildunterschrift ● Fig. 90 – Dimensions des burins.
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Bildunterschrift ● Fig. 91 – Rapports des dimensions des burins.
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Bildunterschrift ● Fig. 92 – Composition du matériel lithique de Canneville.
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Bildunterschrift ● Fig. 93 – Importance du façonnage.
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Bildunterschrift ● Fig. 94 – Origine du support de l’outil,
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Bildunterschrift ● Fig. 95 – Schéma des filières d’obtention des outils.
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Bildunterschrift ● PL. 16 – Grattoirs minces.
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Bildunterschrift ● PL. 17 – Grattoirs minces (suite),
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Bildunterschrift ● PL. 18 – Grattoirs minces (suite).
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Bildunterschrift ● PL. 19 – Grattoirs minces (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 20 – Grattoirs épais.
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Bildunterschrift ● PI. 21– Grattoirs épais (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 22 – Grattoirs épais (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 23 – Grattoirs épais (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 24 – Rabots.
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Bildunterschrift ● PI. 25 – Grattoirs denticulés minces (A à E) et épais (F à H).
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Bildunterschrift ● PI. 26 – Grattoirs‑museaux.
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Bildunterschrift ● PI. 27 – Couteaux à dos courbe.
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Bildunterschrift ● PI. 28 – Couteaux à dos droit.
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Bildunterschrift ● PI. 29 – Pièces à dos.
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Bildunterschrift ● PI. 30 – Pièces à dos (suite) (A à D) ; racloirs (E et F),
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Bildunterschrift ● PI, 31 – Racloirs (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 32 – Racloirs (suite) (A et B) ; éclats à dos (C à K).
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Bildunterschrift ● PI. 33 – Eclats à dos (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 34 – Perçoirs.
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Bildunterschrift ● PI. 35 – Pointes étroites (A à F), larges (G à K) ; petits perçoirs (L à P).
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Bildunterschrift ● PI. 36 – Pointes larges (suite) (A à D) ; ébauches (E et F) ; fragments de perçoirs (G et H).
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Bildunterschrift ● PI. 37 – Burins.
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Bildunterschrift ● PI. 38 – Burins (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 39 – Outillage campignien : tranchets (A à E) ; ciseau (F)
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Bildunterschrift ● PI. 40 – Outillage campignien ; ciseaux (suite).
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Bildunterschrift ● PI. 41 – Outillage campignien : pics.
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Bildunterschrift ● PI. 42 – Outillage campignien : pic (A) ; ébauches (B à D).
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Bildunterschrift ● PI. 43 – Armatures tranchantes (A à N) ; encoches (O à T).
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Bildunterschrift ● PI. 44 – Lames retouchées (A à M) ; ébauches diverses (N à O).
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Bildunterschrift ● PI. 45 – Eclats retouchés (A à D) ; fragment de hache polie (E) ; piquants trièdres (F et G).
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Bildunterschrift ● PI. 46 – Percuteurs.
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Bildunterschrift ● PI. 47– Outillage en calcaire (A et B) ; outillage en os (C et D).
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