La peinture murale antique
|Les réintégrations dans la peinture murale romaine
Résumé
Réflexions sur les réintégrations des peintures fragmentaires, l’exposé débute par une interrogation : que faire des ensembles trop fragmentaires pour être restaurés, quel mode de stockage moins rudimentaire que la caisse faut‑il préconiser ? Une consultation en réserve, aisée, devrait être prévue. Puis l’auteur passe en revue les différents types de lacunes : usure de la couche picturale ou lacunes, seules ou combinées avec celles de l’enduit de pose ou intonaco, du mortier de fond ou arriccio, fissures entre morceaux recollés, lacunes complètes entre fragments. Chaque cas appelle une solution différente où le respect de l’œuvre et le dialogue avec les archéologues doivent être constants.
Texte intégral
1En tant que restaurateur de profession, je souhaite par ces quelques pages exposer des réflexions qui me sont venues au cours de mes travaux sur la conservation et la restauration des peintures murales romaines fragmentaires, et, plus particulièrement, tenter d’établir une typologie des lacunes et de leur traitement de réintégration.
2La conservation de la peinture murale romaine a suscité de nombreux travaux. Il est bon maintenant de prendre du recul vis‑à‑vis des diverses techniques de réintégration préconisées et/ou mises en œuvre.
3Ce texte est celui d’un restaurateur prenant en compte, en premier lieu, la conservation du matériel issu de la fouille qui lui est confié. Il ne prétend pas s’occuper de l’étude scientifique, iconographique et historique ; mais il ne peut se passer de celle‑ci et doit obligatoirement se tenir au courant de son évolution. Il est bien évident qu’il en tiendra compte tout au long de son travail de conservation. Il ne sera question ni des techniques et matériaux employés dans les traitements de conservation, ni de la mise sur panneau moderne des peintures antiques. Nous commencerons cet exposé par la brève évocation de ce qui peut mener à entreprendre la restauration d’une peinture murale fragmentaire. Puis nous décrirons les divers types de lacunes rencontrés. Pour chacun d’entre eux, nous proposerons alors des solutions à leur traitement.
4S’il n’est question ici que de peintures murales antiques fragmentaires, nous ne prendrons pas en compte les peintures in situ. En effet, les problèmes de conservation se posent différemment quand l’enduit est en place, sur son support originel. L’approche du restaurateur implique alors d’autres réflexions, l’objet lui‑même contenant d’autres informations (dimensions, disposition des motifs, etc.). Les peintures retrouvées en fouille, à l’état de fragments, sont nettoyées puis fixées, avant que l’archéologue ne recherche les collages susceptibles de permettre la reconstitution de leur aspect original. Il est rare que cette reconstitution ne soit sujette à nombre d’hypothèses formant donc un certain pourcentage d’incertitude que le restaurateur doit constamment avoir à l’esprit.
5Dans le cas d’ensembles très fragmentaires présentant très peu de collages, on doit proposer un mode de stockage cohérent, moins rudimentaire que les cageots, cagettes et parfois même sacs en plastique, dans lesquels on les conserve habituellement. Diverses questions seront soulevées par de tels ensembles. Faut‑il intervenir et restaurer des enduits si fragmentaires ? Une mise sur panneau de ces ensembles est‑elle nécessaire ou même envisageable, même si les motifs pouvant occuper les zones lacunaires ont été reconnus à la suite des études comparatives menées ? Ne doit‑on pas se diriger davantage vers une mise en réserve adaptée, prenant en compte les critères suivants : une bonne conservation des fragments, leur consultation aisée, les possibilités pour d’éventuelles expositions temporaires ? Le mode de stockage choisi devra aussi laisser toute latitude pour, dans le futur, compléter, préciser l’iconographie. Cette remise en question peut être provoquée par de nouvelles découvertes d’enduits peints, par une révision et un enrichissement de l’étude iconographique, susceptibles alors de nécessiter une réelle restauration de la peinture (le problème du stockage des enduits peints constituera le sujet d’un prochain article). En revanche, les ensembles comprenant de nombreux fragments et des collages entre ces derniers mériteront naturellement une attention plus particulière. Dans ce cas, le restaurateur et l’archéologue devront examiner les différentes possibilités de la conservation et de la restauration de tels ensembles, et envisager de concert les solutions à apporter aux réintégrations des diverses lacunes se présentant.
Usures de la couche picturale
6Celles‑ci sont causées par des abrasions et de petits écaillages laissant cependant subsister une partie de la couche picturale. Ces dégradations provoquent un trouble de la cohésion chromatique. Nous n’interviendrons pas dans une telle situation, car il y aurait risque de repeint et destruction de la patine formée au cours des temps si nous tentions de réintégrer ces micro‑lacunes. On ne procédera qu’à un traitement de conservation (nettoyage et fixage).
Lacunes de la couche picturale
7Ces lacunes sont dues à la chute de la couche picturale causée par des écaillages et des zones d’abrasion. Elles forment des taches claires de dimensions et d’aspect différents ; de telles lacunes entraînent une rupture de la perception visuelle de la peinture.
8Des défectuosités de la couche picturale peuvent résulter également d’une fin de journée de travail. Elles apparaissent sous l’aspect de zones plus ou moins irrégulières, fragilisées, pouvant créer de petites lacunes dans la couche picturale et son support. Par leur existence même, elles sont des informations utiles à l’archéologue, des témoignages historiques, constituant ainsi des éléments importants pour l’étude et la compréhension technique de la peinture proprement dite. Par ailleurs, à la sortie de fouille, les fragments connaissent une déstabilisation de leur environnement. Provenant du sol avec un degré hygrométrique plus ou moins constant, celui‑ci change brusquement à leur mise au jour ; leur environnement devient plus sec. Par conséquent, l’eau s’évapore et les sels contenus dans le fragment migrent. Suivant la nature des sels et l’état et la constitution du support, la détérioration provoquée par ceux‑ci sera différente (cristallisation superficielle, efflorescences, voile blanc recouvrant la couche picturale, ou, au contraire, cristallisation à l’intérieur des pores ou cryptoflorescence). De telles dégradations dues à la migration des sels peuvent se rencontrer dans les cas des lacunes examinées aux paragraphes suivants (fig. 1).

● Fig. 1 – Macro‑photographie de lacunes de la couche picturale et de l’intonaco avec fissure entre les fragments assemblés par collage. Peinture de la rue Amyot, Paris.
Photo P. Blanc.
9En règle générale, nous interviendrons dans le seul cas de lacunes très réduites, ne nécessitant que très peu de réintégrations, parfaitement localisées et ne présentant aucune incertitude quant aux couleurs à employer, afin de réduire ou estomper la rupture visuelle créée. La technique appliquée alors sera de retoucher d’une manière pointilliste ou par repiquage à l’aide d’aquarelle (choix de pigments reconnus pour leur stabilité chimique et leur réversibilité), en raison de la petitesse de la surface à couvrir et des risques de repeint.
10Quant aux témoignages historiques, il est nécessaire qu’ils restent apparents. Nous devrons donc être particulièrement vigilants dans notre intervention. Enfin, en ce qui concerne les sels, il faudra traiter les fragments pour les éliminer, sans quoi le processus d’altération peut évoluer vers une destruction du fragment. À ce stade et seulement après traitement complet des sels, nous nous occuperons des lacunes.
Lacunes de la couche picturale et de l’intonaco
11Elles peuvent être provoquées ou développées par divers facteurs comme, par exemple, des usures, des piquetages de la couche picturale et de l’intonaco destinés à assurer la pose d’un nouvel enduit, des incisions diverses, des graffiti, des chocs dus à la destruction de la paroi. Ces cas de dégradations concernent aussi les lacunes analysées aux paragraphes suivants.
12Plus particuliers à la détérioration de la couche picturale et de l’intonaco, sont leur fissuration et leur délitage, les détachant de l’arriccio (couches de mortier se trouvant entre l’intonaco et les moellons du mur), celui‑ci restant en place. Ces dégradations sont caractéristiques car elles se développent, le plus souvent, à partir des bords des fragments (fig. 2). Toutes ces lacunes apportent une dimension nouvelle à la surface de la peinture : des creux constitués par la perte de matière. Cet aspect va s’amplifier dans les cas examinés aux paragraphes suivants.

● Fig. 2 – Macro‑photographie présentant des fissurations et un délitage de la couche picturale et de l’intonaco, se détachant de leur support (arriccio). La couche la plus en retrait est celle du mortier de remplissage des lacunes. Peinture de la rue Amyot, Paris.
Photo P. Blanc.
13Si la lacune, couvrant une certaine surface, ne correspond pas à une information archéologique (technique, picturale ou historique), on peut éventuellement procéder à sa réintégration. Il faudra exécuter un masticage afin de combler le manque créé par la destruction partielle de l’intonaco. Sur la nouvelle surface ainsi constituée, on traitera la réintégration en tratteggio (technique picturale discernable de près et intégrée de loin). Auparavant, on aura pratiqué les divers traitements de consolidation de ces zones (imprégnations, etc.).
14La lacune intégrée doit apporter une information utile comme, par exemple, constituer une liaison facilitant la lecture de la peinture. Mais on ne peut en aucun cas pratiquer systématiquement de telles réintégrations. On risquerait alors un étouffement, une dénaturation, voire une falsification de l’objet par la restauration. Le restaurateur, pas plus que l’historien, ne doit faire preuve de créativité en ce domaine. C’est ici que réside l’une des grandes difficultés de la réintégration. Faire des choix parmi les lacunes, puis sélectionner celles‑ci selon leur nécessité en vue d’accroître la lisibilité et l’unité de la peinture restaurée, cela doit être discuté entre les personnes directement concernées par la restauration.
15Ceci est valable également pour les lacunes mentionnées au paragraphe précédent, pour lesquelles une semblable prudence et une telle réflexion doivent être appliquées dans le choix des zones à traiter. Il en va de même pour les cas décrits ci‑dessous (lacunes de l’intonaco et de l’arriccio et lacunes à contours précis).
Lacunes de la couche picturale, de l’intonaco et de l’arriccio
16Ces lacunes résultent des usures, chocs, piquetages (comme il a été développé précédemment) (fig. 3). Elles couvrent des surfaces beaucoup plus visibles, de dimensions et de profondeur plus importantes. Ces lacunes accrochent la lumière et forment des zones claires ou sombres selon l’orientation de la source lumineuse.

● Fig. 3 ‑ Trace d’un choc ayant provoqué une lacune dans la couche picturale, l’intonaco et l’arriccio. Peinture de la rue Amyot, Paris.
Macro‑photographie P. Blanc.
17L’approche sera identique et le traitement similaire à celui décrit au paragraphe précédent. Cependant, si la lacune est profonde et si elle gêne la lecture du fragment, on peut la combler par un masticage jusqu’au niveau de l’arriccio, de même couleur et de même texture que celui‑ci, sans pour autant procéder à une réintégration picturale.
Fissures entre les fragments assemblés par collage ; adhésion complète de deux ou plusieurs fragments
18Dans ces cas, des détériorations peuvent atteindre la couche picturale, l’intonaco et l’arriccio. Le périmètre des fragments est souvent abrasé. Ces zones fissurées sont de dimensions et de profondeur variables (fig. 4). Ce type de lacunes provoque des coupures dans la continuité des motifs reconstitués par collage des fragments. Cependant, les collages sont une preuve de la justesse de la recomposition. Ils sont, à ce titre, à la base même de l’étude.

● Fig. 4 – On peut observer ici pratiquement tous les types de lacunes ; mais on remarque, plus précisément, les fissures entre les fragments assemblés, de largeur variable. Peinture de la rue Amyot, Paris.
Macro‑photographie P. Blanc.
19Il est bien entendu que si nous pratiquions une réintégration sur de telles informations, nous retirerions alors son identité propre à la peinture antique fragmentaire. Toute démarche de réintégration, dans ce cas, peut aboutir à une falsification de l’œuvre originale.
Lacunes dues à l’absence de fragments
20La surface de ces lacunes est parfois connue quand l’étude de la peinture est terminée, c’est‑à‑dire que la recherche des collages est achevée. Elles sont de dimensions les plus diverses. Ce type de lacunes est caractéristique des peintures murales fragmentaires, tout comme dans le cas précédent. On peut les diviser en deux groupes selon que nous connaissons ou non leur étendue réelle.
21A – Les lacunes de surface importante, sans limites dans leur étendue si ce n’est celles fournies par des données archéologiques (fouille, étude de la peinture) qui peuvent parfois apporter certaines précisions telles que la largeur, et éventuellement la hauteur de la paroi, ainsi que des caractéristiques architecturales (porte, fenêtre, niche...).
22On procédera au traitement général de ces lacunes. La réintégration picturale, devenant trop hypothétique, ne sera pas justifiée. La lacune sera traitée, par conséquent, en retrait d’un demi‑centimètre par rapport à la surface originelle, c’est‑à‑dire qu’elle prendra la place et l’aspect de l’arriccio. Elle deviendra alors un fond, en rapport avec l’architecture, et non plus une surface peinte du décor. La restauration des enduits fragmentaires nous offre la possibilité de récupérer de l’arriccio antique, retiré par meulage, par exemple lors d’une opération visant à disposer les fragments sur un nouveau support. Une fine couche de la matière ainsi obtenue sera étendue sur la lacune, permettant une imitation quasi parfaite de la couleur et de la texture de cet arriccio.
23Le plus souvent, nous limiterons la réintégration de la lacune à un aspect esthétique. Nous ne lui donnerons pas ses dimensions réelles, à quelques rares exceptions près. Rue Amyot à Paris, par exemple, il a été possible, grâce à l’étude préalable de la peinture, de reconstituer une paroi en donnant des dimensions et des particularités architecturales précises (niche et fenêtre). Cette niche et cette fenêtre ont été présentées avec un retrait supplémentaire par rapport à l’arriccio (fig. 5).

● Fig. 5 – Relation de la peinture avec l’architecture : niche et fenêtre sont indiquées par un retrait par rapport au mortier de comblage des lacunes. Travail en cours de finition. Peinture de la rue Amyot, Paris.
Photo P. Blanc.
24Par ailleurs, il est toujours possible de compléter de telles lacunes par une présentation graphique ou photographique des montages audiovisuels (diaporama) proposés à côté du panneau d’enduit et montrant les diverses hypothèses et reconstitutions auxquelles l’étude de la peinture est parvenue. Ceci permettra au public néophyte de saisir et de remettre dans leur contexte les fragments originaux présentés, sans pour autant que les panneaux antiques soient matériellement impliqués.
25B – Les lacunes dont l’étendue est connue, c’est‑à‑dire que le pourtour de chaque lacune est déterminé par des fragments ; leurs surfaces sont donc bien précises. La même technique de traitement que pour le groupe A peut être employée ici, pour des lacunes de plus petite surface. De même, la réintégration picturale peut être envisagée ; cependant, nous devons définir les critères de choix de cette dernière. L’iconographie manquante (forme et gamme chromatique) doit être facilement reconstituable, ce qui implique de posséder toutes les informations nécessaires pour procéder à la réintégration. La technique picturale employée sera le tratteggio.
26Nous n’avons fait que tenter d’approcher les divers problèmes soulevés par les réintégrations picturales, en restauration de peintures murales antiques. Notre réflexion demande à être approfondie et développée. La conservation et la restauration ont beaucoup évolué ces dernières années, tant du point de vue théorique que technique. Elles demandent à être prises en considération dès le début d’une recherche sur des enduits peints, et ne doivent plus être négligées par l’archéologue ou le chercheur analysant des fragments. L’étude historique de la peinture murale antique, combien importante, doit désormais tenir compte des problèmes de conservation, de restauration et de présentation muséologique, trop souvent laissés au second plan et considérés comme étant du « bricolage », affaire du seul restaurateur.
27La conservation du patrimoine archéologique, tout en étant un domaine propre, doit s’ouvrir vers un dialogue entre archéologues, historiens de l’art et restaurateurs, qui sont hommes de pratique mais aussi hommes de recherche et de réflexion par rapport à leur travail. Ayant une formation spécifique, ils peuvent apporter à l’archéologie des savoir‑faire nouveaux, des points de vue particuliers utiles à la recherche. Ils doivent donc s’insérer dans le travail général d’étude des peintures murales.
28Enfin, dans le domaine strict des réintégrations des lacunes, on ne peut pas appliquer une règle définitive, même générale. Il est indispensable de pouvoir s’adapter au matériau, aux conditions présentes, aux nouveautés techniques. Mais une ligne de conduite est nécessaire afin de ne pas oublier l’importance primordiale du respect de l’objet archéologique original.
Bibliographie
Bibliographie
Baldini 1978‑1981 : BALDINI (U.). — Teoria del restauro e unità di metodologia. Firenze, Nordini Ed., 1978‑1981, 2 vol., 197 p. et 132 p.
Barbet, Allag 1982 : BARBET (A.), ALLAG (C.). — Bulletin de liaison, 6, 1982, Paris, C.N.R.S., Centre d’étude des peintures murales romaines, 25 p.
Brandi 1963 : BRANDI (C.). — Teoria del restauro. Roma, Ed. di Storia e Letteratura, 1963 (réed. Einaudi, 1977), 150 p.
Eristov, Vaugiraud, Blanc 1985 : ERISTOV (H.), VAUGIRAUD (S. de), BLANC (P.). — Peintures murales de la rue Amyot à Paris. Cahiers de la Rotonde, 8,1985, 130 p.
Mora, Philippot 1965 : MORA (P.), PHILIPPOT (P.). — Techniques et conservation des peintures murales. In : Centre international d’études pour la conservation des biens culturels et Comité de l’Icom pour les laboratoires des musées. Réunion mixte de Washington et New York, 17‑25 septembre 1965. III, pp. 41‑43.
Mora, Mora, Philippot 1977 : MORA (L ), MORA (P ), PHILIPPOT (P.). — La Conservation des peintures murales. Bologne, Ed. Compositori, ICCROM, 1977, 539 p.
Philippot, Philippot 1959 : PHILIPPOT (A.), PHILIPPOT (P.). — Le Problème de l’intégration des lacunes dans la restauration des peintures. Bulletin IRPA, II, 1959, pp. 5‑18.
Table des illustrations
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Légende | ● Fig. 1 – Macro‑photographie de lacunes de la couche picturale et de l’intonaco avec fissure entre les fragments assemblés par collage. Peinture de la rue Amyot, Paris. |
Crédits | Photo P. Blanc. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33140/img-1.jpg |
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Légende | ● Fig. 2 – Macro‑photographie présentant des fissurations et un délitage de la couche picturale et de l’intonaco, se détachant de leur support (arriccio). La couche la plus en retrait est celle du mortier de remplissage des lacunes. Peinture de la rue Amyot, Paris. |
Crédits | Photo P. Blanc. |
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Légende | ● Fig. 3 ‑ Trace d’un choc ayant provoqué une lacune dans la couche picturale, l’intonaco et l’arriccio. Peinture de la rue Amyot, Paris. |
Crédits | Macro‑photographie P. Blanc. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/33140/img-3.jpg |
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Légende | ● Fig. 4 – On peut observer ici pratiquement tous les types de lacunes ; mais on remarque, plus précisément, les fissures entre les fragments assemblés, de largeur variable. Peinture de la rue Amyot, Paris. |
Crédits | Macro‑photographie P. Blanc. |
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Légende | ● Fig. 5 – Relation de la peinture avec l’architecture : niche et fenêtre sont indiquées par un retrait par rapport au mortier de comblage des lacunes. Travail en cours de finition. Peinture de la rue Amyot, Paris. |
Crédits | Photo P. Blanc. |
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© Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1987