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La peinture murale antique

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Alix Barbet

Un exemple de restitution graphique : Clermont‑Ferrand

Marine Dufour

Zusammenfassung

L’étude présentée montre que, malgré l’absence de données topographiques et stratigraphiques, un ensemble de peintures fragmentaires a pu permettre des restitutions partielles, grâce à l’application de raisonnements désormais bien connus, basés sur l’analyse des morceaux‑clefs, des restitutions par symétrie, par continuité. On a ainsi des cadres à natures mortes sur inter‑panneaux, couronnés d’une colonne végétale, des candélabres végétalisés, des architectures grêles, et certains motifs isolés mais typiques, également, d’un troisième style mûr, comme les têtes lunaires, comparables à des exemples provinciaux et à des exemples pompéiens.

Volltext

1L’ensemble des peintures présentées ici nous a été confié par M.G. Tisserand, conservateur des musées de Clermont‑Ferrand. Il était déposé dans la chapelle Beaurepaire, annexe du musée Bargoin ; aucun document ne nous est parvenu sur la provenance de ces peintures, ni sur la date de leur découverte ; seul élément : les fragments étaient enveloppés dans des journaux de 1961. Malgré le manque de données archéologiques, nous avons tenté d’élaborer des restitutions du décor qui, appuyées par des études comparatives, nous ont permis de proposer une datation stylistique. L’ensemble très succinct est composé d’environ cent quarante fragments. L’application des couleurs a été faite sur enduit frais (sept fragments présentent un tracé préparatoire à la pointe sèche), le travail est soigné et la couche picturale extrêmement lisse ; le mortier se compose de deux à cinq couches dont l’épaisseur est, pour la majorité, de 3 à 4 mm. Si les photos couleur sont nécessaires pour la présentation des fragments, elles ne peuvent pas être insérées dans les restitutions d’un décor en vue d’une publication. Les trames n’ont pas pu être employées, en raison de la grande richesse des coloris et des tons assez soutenus qui auraient rendu confuse une transcription des couleurs en noir et blanc. Pour nos reconstitutions nous avons donc choisi la méthode du dessin au trait qui, s’il ne permet pas le rendu des couleurs, donne une lecture générale du décor satisfaisante (cf. exposé de C. Allag). Nous présentons six exemples de restitutions pour lesquelles nous avons eu recours, selon les cas, à des méthodes de travail différentes.

Restitution par symétrie

■ Le premier cadre à nature morte

2C’est une nature morte aux fruits située à l’intérieur d’un cadre surmontant un motif cordiforme. L’axe vertical est donné par un tracé préparatoire incisé reliant la pointe du motif cordiforme au centre du tableau. La distance qui sépare cet axe de l’angle du cadre est de 9,4 cm. Par symétrie nous obtenons un cadre d’une largeur totale de 18,8 cm. À droite il reste un segment de volute dont nous pouvons restituer l’équivalent à gauche, par symétrie également.

3Pour la hauteur, si nous considérons que les fruits sont placés au centre du cadre, et étant donné que la partie conservée présente plus de la moitié de leur volume, nous pouvons déduire une hauteur totale de 15,5 cm. Le segment d’un filet latéral jaune de 0,3 cm de large, placé à une distance de 7,4 cm à droite du cadre, nous permet d’en restituer un symétrique. La largeur du panneau entre les filets est donc de 33,5 cm. Un pied de vase a été replacé dans ce décor en raison du segment de cadre vert sur lequel il repose (fig. 1a).

● Fig. 1a – Premier cadre à nature morte

Dessin M. Dufour.

■ Le deuxième cadre a nature morte

4Ici, c’est au contraire le segment supérieur d’un cadre, sur lequel repose un vase rempli de feuillage et dont l’angle droit est conservé, qui nous est parvenu. Nous avons retracé le cadre en calculant la distance qui sépare l’angle du cadre du pied du vase, et obtenu une largeur totale de 18,3 cm. Par analogie avec l’exemple précédent, nous attribuons à celui‑ci une hauteur totale de 15,5 cm. Sur le côté droit nous relevons la présence d’un motif ocre jaune, bordé d’un filet blanc, identique à ceux conservés sur le cadre précédent. Nous envisageons donc également la similitude des décors latéraux (fig. 1b).

● Fig. 1b – Second cadre à nature morte

Dessin M. Dufour

■ Possibilités de restitutions d’ensemble

5Trois solutions peuvent être envisagées pour regrouper ces deux ensembles sur une seule paroi : dans le premier cas, ces deux cadres seraient superposés. Nous placerions le second en partie haute de façon à ce que la colonne végétale couronne l’ensemble. Dans le deuxième plus probablement, nous avons à faire aux motifs symétriques par rapport à un panneau central. Ce motif remplirait des inter‑panneaux de 35,5 cm de large dont le décor se déroulerait verticalement. Nous aurions donc une représentation à thème végétal (?), comportant un motif cordiforme soutenant un cadre enfermant une nature morte, surmonté lui‑même d’un vase duquel s’élève une colonne végétale constituée uniquement de feuilles vertes.

6Simple variante du cas précédent, les décors verticaux peuvent scander régulièrement la paroi. Nous avons un exemple de cette composition à Avenches (Insula 18) : sur un fond rouge, un inter‑panneau simplement dessiné par des filets, et enrichi de motifs cordiformes supportant un cadre vert sur lequel repose un vase, est relié à d’autres décors verticaux par des guirlandes en festons traversant les panneaux médians (Drack, 1980 : fig. 7 à 9) (fig. 2).

● Fig. 2 ‑ Décor de l’insula 18 à Avenches.

Photo A. Barbet.

Restitution des fragments en continuité

7Trois fragments de base nous présentent une tige feuillue séparant un champ noir d’un champ rouge. Nous en avons rapproché six autres fragments, dont les traits de ressemblance nous ont incitée à penser qu’ils appartenaient au même groupe. Nous obtenons ainsi un candélabre à tige végétale épaisse et feuilles latérales retombantes. Dans ce cas, le nombre très limité des fragments nous oblige à les regrouper sur un seul élément décoratif, nous permettant ainsi d’obtenir un motif moins incomplet (fig. 3).

● Fig. 3 – Restitution graphique du candélabre entre deux champs colorés.

Dessin M. Dufour.

Quelques éléments représentatifs

■ Deux fragments de colonne

8Sur un fond noir se détache une colonne divisée horizontalement en deux zones. Le fragment qui nous est parvenu a conservé la largeur totale du fût. Sa partie supérieure est décorée d’un motif végétal représentant un tronc de palmier. Chacune des écailles vertes est soulignée d’un trait crème. Ce décor est limité en partie basse par une bague saillante ; environ 1 cm au‑dessous un trait marron a été tracé sur le fût, sans doute pour figurer une gorge. Le second fragment nous présente uniquement la partie décorée des écailles de palmier, d’un traitement tout à fait identique.

■ Deux fragments d’entablement

9Sur un fond noir se détache un motif à la fois architectural et animalier. Sur une volute rouge vermillon cernée de blanc est posé un oiseau présenté de profil à droite, au repos. Ses pattes sont jaunes tandis que le corps est peint en blanc, gris et vert clair, et la queue est violette. Partant de la volute et formant une courbe vers la gauche, la ligne blanche qui cernait cette dernière se poursuit, soulignant ainsi un nouveau décor situé en partie basse du fragment. Le décor se divise dans cette partie en différentes zones colorées successives. Au‑dessus de la ligne blanche et à gauche de l’oiseau, une seconde ligne, de même couleur et au motif de gouttelettes, marque une diagonale ascendante vers la gauche. Dans le petit triangle conservé et créé par ces deux lignes blanches se situe un espace vert (fig. 4).

● Fig. 4 – Restitution d’un élément architectural.

Dessin M. Dufour.

10Sur le deuxième fragment, que nous mettons en relation avec le précédent, nous retrouvons ces mêmes successions de couleurs. Sur la partie basse se trouve une bande marron en deux tons, cernée d’un trait blanc qui accuse un mouvement courbe. Au‑dessus de cette ligne se développe un espace vert foncé puis vert clair ; sur ce dernier sont représentés deux motifs rouge vermillon ; le premier assez petit, cordiforme, est présenté de biais, la pointe tournée vers la gauche. Le second semble représenter une fleur à l’envers. Notons enfin qu’à droite du motif cordiforme sont conservées quelques traces de gouttelettes blanches qui ornaient le filet disparu. Elles suivent parfaitement la courbe amorcée sur le fragment précédent, et il ne fait pas de doute que ces deux fragments sont à rapprocher.

■ Un fragment de chapiteau

11Sur un fond noir se détache la représentation d’un motif en diagonale sur la gauche ; il s’agit ici d’un abaque vu en perspective, avec la double volute extérieure d’un chapiteau ; au‑dessus se succèdent de petits filets marron : il s’agit ici du début de l’entablement.

■ Possibilité de restitution d’ensemble

12En situant donc tous ces fragments sur une même paroi, on arrive au schéma d’un fronton, placé au‑dessus d’un entablement limitant dans sa partie haute un panneau central, encadré latéralement par des colonnes ou candélabres.

13Ce type de décor apparaît dès la fin du 2e style pompéien, comme on en voit un exemple sur la paroi droite de l’alcôve du cubiculum E de la villa de la Farnésine, à Rome, d’époque augustéenne (Bragantini, De Vos 1982 : pl. 176‑177). Par la suite, on retrouve le motif sur une série campanienne représentative du 3e style : un fragment d’Herculanum (inv. no 98/78 ; Bastet, De Vos 1979 : pl. XII‑22) (fig. 5a) ; la paroi est du caldarium 22 de la maison du Labyrinthe à Pompéi (id., pl. XX‑ 38), la paroi sud de l’atrium B de la maison du Laocoon (id., pl. XXXVI‑65), la maison V, 1, 14 à Pompéi toujours (id., pl. IV‑6) (fig. 5b) ; à Boscotrecase dans la « chambre noire », no 15, en élément de corniche du mur ouest ou en partie droite d’un pavillon central sur le mur nord (Blanckenhagen, Alexander 1962 : fig. 7 à 9) ; ces deux derniers exemples sont conservés au Metropolitan Museum de New York.

● Fig. 5a – Fragment d’Herculanum. D’après Bastet, De Vos, 1979 : pl. XII, 22.

● Fig. 5b – Pompéi, V, 1, 14. D’après Bastet, De Vos 1979 : pl. IV, 6.

Éléments isolés

■ Tête lunaire (fig. 6)

14Il s’agit ici de la représentation d’un masque lunaire d’une très grande qualité picturale. La tête est située dans un espace rouge bordeaux, cerné d’un trait jaune, le tout placé sur un fond noir brillant. La tête est ceinte d’un bandeau qui se termine de chaque côté, au niveau des oreilles, par une sorte de nœud. Une lumière blafarde semble l’éclairer, ce qui crée un dégradé de couleurs, du jaune clair au gris. Des rehauts de marron clair sont apposés pour indiquer les principaux traits du visage, les yeux, le nez et la bouche. Il s’agit ici de l’exemple typique du fragment isolé, à la conservation parfaite, mais que l’on ne peut en aucun cas situer sur une paroi (fig. 6).

● Fig. 6 – Tête lunaire.

15Les exemples de comparaison avec ce décor sont nombreux et nous permettent de le replacer dans une série stylistique. Nous en trouvons à Rome dans la villa de la Farnésine, ainsi qu’à Pompéi dans la maison du Laocoon (atrium B, paroi sud), ou encore dans la maison de Lucretius Fronto, maison dans laquelle le thème a été repris dans plusieurs pièces, puisqu’il apparaît dans l’atrium sur la paroi nord, dans le cubiculum G, sur la paroi ouest, et enfin dans le tablinum H, sur la paroi sud (Bastet, De Vos 1979 : pl. XXXII‑59).

■ Les oiseaux (fig. 7)

● Fig. 7 – Oiseaux.

Dessins M. Dufour

■ Le premier oiseau

16Sur un fond noir est représentée la partie inférieure d’un rapace reconnaissable à ses serres. Seules les deux pattes, dont une repose sur un support, et la queue sont encore visibles. L’ensemble est tourné vers la gauche, tandis qu’à quelques centimètres à droite se trouve un motif violet qui n’a malheureusement pas pu être identifié. Le support sur lequel l’oiseau prend appui est représenté par une tige verticale qui, à son sommet, se sépare en deux parties, l’une à droite et l’autre à gauche dans un mouvement courbe.

17Sur un autre fragment à fond noir se détachent deux ailes, juxtaposées au même motif violet qui se trouve sur l’exemple précédent, dont seul le côté gauche est conservé ; le décor s’amenuise pour n’atteindre qu’une largeur de 1,4 cm. Les ailes sont représentées déployées comme si l’oiseau s’apprêtait à prendre son envol. Bien que ces deux fragments ne s’assemblent pas, il est vraisemblable qu’ils appartiennent au même oiseau.

■ Le deuxième oiseau

18Un rapace est représenté sur un support semblable à celui que nous avons déjà décrit ; cette fois il est tourné vers la droite, mais le motif violet qui devrait apparaître à sa gauche manque, la cassure étant trop proche du corps de l’oiseau ; d’ailleurs, seule une partie des ailes est conservée (fig. 7). L’oiseau tourne la tête en arrière. Ce qui apparaît des ailes nous suffit à constater que leur agencement devait quelque peu différer ; en effet l’aile du premier plan, presque entièrement conservée, est repliée sur elle‑même, tandis que le départ de la seconde laisse à penser qu’elle devait se développer davantage dans l’espace. Considérant que les ailes et la partie inférieure du rapace conservées sur les deux premiers fragments appartenaient au même animal, nous avons utilisé le corps du second pour reconstituer celui du premier (fig. 7).

19Les deux oiseaux ainsi reconstitués, on peut envisager un décor dans lequel ils seraient placés de part et d’autre du décor violet qui se situerait alors comme élément central. On obtiendrait en partie médiane un axe vertical qui, en partie haute, s’étendrait dans un mouvement curviligne vers la droite et la gauche, comme pour envelopper les oiseaux placés latéralement. Ceux‑ci auraient les corps orientés vers l’extérieur par rapport à l’axe central, mais retourneraient la tête, se faisant ainsi face. En ce qui concerne le support, on peut supposer dans ce cas qu’il serait réduit à une simple tige qui partirait du bas de la paroi.

20On a pu voir que les comparaisons romano‑ campaniennes avec les peintures de Clermont‑Ferrand se situent toutes dans la période du 3e style pompéien. Le langage pictural de ce style est spécifique dans le traitement des motifs et dans l’introduction de nouveaux thèmes. Le plus typique de ces motifs, avec le masque lunaire, est sans doute le candélabre tel que nous le constatons dans cet ensemble (à ombelles, festons et coussinets, et volutes latérales).

21Ce style se retrouve de manière évidente dans nos provinces ; des candélabres végétalisés provenant d’une villa à Plassac (Gironde), des motifs d’oiseaux perchés sur des volutes à Vienne (Isère), sur le décor d’un péristyle, présentent avec les peintures pompéiennes du 3e style de fortes ressemblances et sont en même temps bien proches des nôtres. Les données archéologiques permettent de les dater du 1er tiers du ier s. de notre ère. La publication récente (Kenner 1985) d’un ensemble de fragments trouvés à Magdalensberg, dans une salle de l’enceinte du temple, fournit un nouvel exemple très proche, avec la présence d’une tige feuillue entre deux champs colorés, d’une colonne baguée, d’oiseaux perchés sur des volutes et de petits cadres.

22La datation stratigraphique donnée (sous un niveau claudien, sur le niveau républicain, mais mêlé à du matériel allant jusqu’à Tibère) confirme une fois de plus la contemporanéité des modèles italiens et de leurs copies provinciales, et nous permet d’accorder foi, dans ce cas précis, à une datation stylistique.

23Quant aux problèmes de reconstitutions concernant cet ensemble, nous venons de voir que le raisonnement, la connaissance et les études comparatives ont permis des restitutions parcellaires. Mais l’absence totale d’éléments de remplissage et de morceaux – clés pour relier les décors entre eux ne nous permet pas de tenter une restitution globale, qui serait ici bien aléatoire.

Literaturverzeichnis

Bibliographie

Barbet 1983 : BARBET (A.). — La Diffusion du troisième style pompéien en Gaule, Deuxième partie. Gallia, 41, 1983, 1, pp. 111‑195, 33 fig.

Bastet, De Vos 1979 : BASTET (F.‑L.), DE VOS (M.). — Proposta per una classificazione dei Terzo Stile Pompeiano. La Haye, 1979, 238 p. (Archeologische Studien van het Nederlands historische Instituut te Rome, Tome IV).

Blanckenhagen, Alexander 1962: BLANCKENHAGEN (P.H. von), ALEXANDER (C.). — The Paintings from Boscotrecase. Rome, 1962, 62 p. (R.M. suppl. 6).

Bragantini, De Vos 1982 : BRAGANTINI (I.), DE VOS (M.). — Museo Nazionale Romano. Le pitture ; 11.1. Le decorazione della villa romana della Farnesina. Rome, 1982, 435 p.

Drack 1980 : DRACK (W.). — Neu entdeckte römische Wandmalereien in der Schweiz. Antike Welt, 3, 1980, pp. 3‑14, 30 fig.

Kenner 1985 : KENNER (H.). — Die römischen Wandmalereien des Magdalensberges., Klagenfurt, 1985, 229 p. (Archaölogischen Forschungen zu den Grabungen auf den Magdalensberg, n° 8).

Abbildungsverzeichnis

Bildunterschrift ● Fig. 1a – Premier cadre à nature morte
Impressum Dessin M. Dufour.
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Bildunterschrift ● Fig. 1b – Second cadre à nature morte
Impressum Dessin M. Dufour
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Bildunterschrift ● Fig. 2 ‑ Décor de l’insula 18 à Avenches.
Impressum Photo A. Barbet.
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Bildunterschrift ● Fig. 3 – Restitution graphique du candélabre entre deux champs colorés.
Impressum Dessin M. Dufour.
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Bildunterschrift ● Fig. 4 – Restitution d’un élément architectural.
Impressum Dessin M. Dufour.
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Bildunterschrift ● Fig. 5a – Fragment d’Herculanum. D’après Bastet, De Vos, 1979 : pl. XII, 22.
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Bildunterschrift ● Fig. 5b – Pompéi, V, 1, 14. D’après Bastet, De Vos 1979 : pl. IV, 6.
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Bildunterschrift ● Fig. 6 – Tête lunaire.
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Bildunterschrift ● Fig. 7 – Oiseaux.
Impressum Dessins M. Dufour
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