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La terre sigillée gallo-romaine

 | 
Colette Bémont
, 
Jean-Paul Jacob

En Germanie Supérieure. Problèmes de relations soulevés par quelques ateliers de Suisse et l’Allemagne

Recherches sur l’origine des répertoires de poinçons des potiers de Gaule de l’Est et de Germanie Supérieure

Barbara Oldenstein ‑ Pferdehirt

Texte intégral

1Les potiers de sigillée, qui s’établirent à Rheinzabern à partir de 150 ap. J.‑C. pour y fonder une des industries les plus florissantes au tournant des iie et iiie s., ont eu, chose assez curieuse, dans leurs répertoires de nombreux poinçons et moules étrangers provenant du centre et de l’est de la Gaule. Ce phénomène fera l’objet d’une analyse dans les pages suivantes. À cet effet, on distinguera dans le texte ci‑dessous les poinçons originaux étrangers dont la taille et les particularités concordent ; on est presque certain qu’ils proviennent tous du même modèle si l’on en croit les publications faites à ce sujet. On nommera moulages les poinçons qui furent surmoulés à partir de figures sur vases décorés ; ils sont par conséquent toujours plus petits et souvent moins précis que les poinçons originaux correspondants, ou présentent du moins quelques différences. Soulignons que l’on n’a pas porté une attention particulière aux poinçons qui ne servirent qu’à inspirer des motifs.

2Afin de savoir si la composition des répertoires des potiers de Rheinzabern est typique des potiers gallo‑romains, ou s’ils présentent des différences notables avec ceux d’autres centres, on a également analysé les répertoires de poinçons d’autres potiers de la Gaule de l’Est, dans la mesure où les publications nous ont permis de le faire. Grâce aux fouilles du camp de bois de Saalburg qui fut achevé entre 135/139 ap. J.‑C., il nous est possible de diviser les potiers, objets de notre analyse, en deux groupes : les potiers qui ont très certainement travaillé avant cette époque et ceux dont la production principale s’est opérée à l’époque post‑adrienne.

3C’est au premier groupe qu’appartient en toute certitude le Maître aux Grandes Figures de Blickweiler (fig. 1). Il composa ses décors à l’aide de 64 poinçons. De ceux‑ci, on ne doit lui attribuer que 63 % en propre, car l’on retrouve 37 % de ces poinçons chez d’autres potiers, en d’autres endroits : 9 % de ces poinçons sont des copies, alors que 28 % se composent de poinçons originaux étrangers. On retrouve ces derniers, en plus ou moins grand nombre, sur d’autres sites d’ateliers : 19 % à Lezoux, 5 % chez Satto à Chémery (toutefois aucun poinçon original étranger du Maître aux Grandes Figures n’apparaît exclusivement chez Satto), 4 % à La Madeleine (de la même façon aucun de ces poinçons ne figure uniquement à La Madeleine et chez le Maître aux Grandes Figures) et 2 % à Heiligenberg (ici également, on trouve encore chacun de ces poinçons dans d’autres ateliers). L’analyse des 114 poinçons de la production A1/D et A2 de La Madeleine révèle 70 % de poinçons personnels et 30 % de poinçons étrangers. Parmi ceux‑ci, on a 7 % de poinçons moulés alors que les 23 % de poinçons originaux étrangers révèlent des liens avec Lezoux 15% (14%), Blickweiler 4% (‑), Chémery 3,5% (1 %) et Heiligenberg 3 % (‑). Bien que l’on ne puisse attribuer au Maître F d’Heiligenberg que 45 poinçons, sa collection nous offre une image tout à fait analogue : 76 % de ses poinçons sont de type personnel, 24 % sont des poinçons originaux étrangers. Quant aux copies, je n’en ai identifié aucune. Les poinçons originaux étrangers prouvent des relations avec Chémery 13% (5 %), Lezoux 9 % (7 %), Blickweiler 5 % (‑) et La Madeleine 2 % (‑). Le répertoire de poinçons de Satto à Chémery offre en principe une structure semblable. En face de 85 % de poinçons personnels on trouve seulement 15 % de poinçons étrangers ; 3 % consistent en poinçons moulés, 12 % sont des poinçons originaux étrangers. De ceux‑ci, on retrouve 11 % (10 %) à Lezoux, 2% (1,5%) à La Madeleine, 2 % (0,5 %) à Heiligenberg et 1 % (0,5 %) à Blickweiler.

• 1. Composition du répertoire de poinçons du Maître aux Grandes Figures à Blickweiler. Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne trouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 63 %. Poinçons importés : 37 % = originaux : 28 % et surmoulés : 9 %.

4Ces potiers sont tous incontestablement les fondateurs des centres de sigillée de la Gaule de l’Est. Les entreprises qui vinrent ensuite, celles des potiers de la deuxième génération sur les sites producteurs de la Gaule de l’Est, présentent en revanche une structure fondamentalement différente. Sur les 53 poinçons de la « production à l’ove H/J » de La Madeleine (fig. 2), on ne peut identifier que 19 % de poinçons personnels. Les autres 81 % sont des poinçons originaux étrangers. On en retrouve 40 % (8 %) dans la production de La Madeleine, ancienne ou contemporaine, 49 % (‑) à Blickweiler, 47 % (2 %) à Heiligenberg, 26% (‑) à Ittenweiler et 13 % (‑) à Lezoux. Les 41 poinçons du deuxième atelier d’Heiligenberg (selon Ricken « Potiers du groupe du Maître F ») comprennent 10 % de poinçons personnels et 90 % de poinçons originaux étrangers. Ces poinçons présentent des affinités avec ceux de Blickweiler : 66 % (7 %), avec ceux des potiers d’Heiligenberg antérieurs ou contemporains : 61 % (2 %) et de Chémery : 12 % (‑).

• 2. Composition du répertoire de poinçons des vases à l’ove H/J de La Madeleine (d’après H. Ricken). Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne retrouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 19 %. Poinçons importés : 81 % = originaux : 81 % et surmoulés : 0.

5La proportion des poinçons personnels chez le potier L.A.L de Blickweiler est plus élevée que dans la production « H/J‑Ware » et que dans le deuxième atelier d’Heiligenberg : sur les 82 poinçons, 35 % sont personnels. Les 65 % de poinçons d’origine extérieure comprennent 17 % de moulages et 48% de poinçons originaux étrangers. Ils proviennent, pour leur plus grande part, d’autres potiers de Blickweiler antérieurs ou contemporains, leur proportion étant de 30% (16%). Les liens existant avec Lezoux peuvent être évalués à 10 % (1 %), avec Heiligenberg à 7 % (2 %), avec La Madeleine à 6 % (‑), avec Ittenweiler à 2 % (1 %) et avec Lavoye à 2 % (‑).

6C’est dans ce tableau des potiers de l’époque post‑adrienne que s’intégrent harmonieusement les répertoires de poinçons des potiers précoces de Rheinzabern, Ianuarius I et Cobnertus I. Pour les 187 poinçons de Ianuarius I, on note la composition suivante (fig. 3) : 30 % de poinçons personnels, 7 % de copies et 62 % de poinçons originaux étrangers. On peut retrouver 29 % (18 %) des poinçons de Ianuarius à Heiligenberg, 19 % (13 %) à La Madeleine, 11 % (3 %) chez Satto de Chémery, 7 % (3 %) à Lezoux, 4 % (1 %) à Lavoye, 4 % (‑) à Blickweiler et 0,5 % (?) à Ittenwiller. Le pourcentage des poinçons originaux étrangers chez Cobnertus I est, avec ses 74 %, plus élevé que celui de Ianuarius I. Il n’y a que 10 % de ses 92 poinçons qui soient personnels ; la proportion des poinçons moulés reste elle aussi très faible avec ses 4 %. 36 % (9 %) des poinçons de Cobnertus se rencontrent à Heiligenberg, 13 % (8 %) à Lezoux, 11 % (1 %) à La Madeleine, 3 % (‑) à Chémery, 2 % (‑) à Blickweiler et 1 % (1 %) à Ittenwiller.

• 3. Composition du répertoire de poinçons de Ianuarius I à Rheinzabern. Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne retrouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 30 %. Poinçons importés : 69 % = originaux : 62 % et surmoulés : 7 %.

7Compte tenu de l’analyse de poinçons faite sur 9 fabricants de sigillée, il nous est permis de présenter les constatations suivantes : toutes les officines de la Gaule de l’Est dont les débuts remontent à 135 ap. J.‑C. travaillaient principalement avec des poinçons personnels. Elles ne complétaient leurs répertoires de poinçons qu’avec peu de poinçons étrangers. Les poinçons provenant de surmoulages étaient en nombre très restreint. Lorsque ces potiers, qui fondèrent de nouveaux centres de céramique à Blickweiler, La Madeleine, Heiligenberg et Chémery, acceptaient des poinçons étrangers dans leurs répertoires, il s’agissait alors surtout de poinçons de Gaule centrale. Les relations entre les potiers de la première génération en Gaule de l’Est semblent s’être notablement distendues.

8En revanche, les potiers qui s’établirent bien plus tard, à l’époque post‑adrienne, dans les centres de sigillée déjà fondés de l’est de la Gaule eurent une attitude tout à fait différente. Ils se procurèrent vraisemblablement leurs poinçons tout d’abord chez d’autres potiers antérieurs ou contemporains. Pour ce faire, ils utilisaient particulièrement souvent des poinçons qui se trouvaient déjà sur leur lieu de travail. Moins d’un tiers des poinçons de ces 9 potiers sont personnels. Le rapport entre poinçons personnels et poinçons étrangers a exactement été inversé ; or, cela ne fut pas un problème de génération dans la région de Germanie et de Gaule de l’Est, mais un signe du temps. Les premiers potiers de Rheinzabern, qui fondèrent là un centre de sigillée entre 150 et 160 av. J.‑C., se comportèrent exactement de la même façon. Leurs répertoires de poinçons présentent une composition analogue à celle des potiers de la Gaule de l’Est de la deuxième génération, et non pas à celle des potiers fondateurs de l’est de la Gaule. Les potiers de Rheinzabern ont fait un plus grand usage de poinçons étrangers que de poinçons personnels. Cependant, leur stock de poinçons personnels est en moyenne un peu plus important que chez les potiers de la deuxième génération en Gaule de l’Est.

9Le potier de Rheinzabern Reginus I occupe une place quelque peu différente. En effet, on doit lui attribuer 61 % de ses 217 poinçons. Cela correspond à un taux que l’on a constaté ci‑dessus pour les potiers adriens. Mais il faut noter que ces 61 % de poinçons personnels se composent essentiellement de cercles et d’ornements simples plutôt faciles à produire. Or, si l’on fait abstraction de ces 87 poinçons d’ornement et si l’on ne considère que les 130 poinçons restants, figurant êtres humains, animaux et plantes, on arrive alors à 64 % de poinçons étrangers qui rappellent incontestablement la collection des autres potiers post‑adriens (fig. 4). Néanmoins la proportion des poinçons surmoulés, contrairement au cas des potiers examinés jusqu’alors, s’élève, avec ses 42 %, bien au‑dessus de celle des poinçons originaux étrangers (22 %). Des trois potiers de Rheinzabern étudiés Reginus I est celui qui révèle la plus grande affinité avec Lezoux, si l’on compare avec les centres de céramique de la Gaule de l’Est. Chez Cobnertus I les poinçons que l’on peut également retrouver à Lezoux occupent la seconde place derrière ceux d’Heiligenberg ; chez Ianuarius I, ils ne se retrouvent même qu’à la quatrième place. Il faut noter les rapports uniformes de Reginus I avec les autres officines de la Gaule de l’Est ; seul Blickweiler est très faiblement représenté dans le répertoire de poinçons de ce potier. Donc deux caractères différencient clairement Reginus I de Ianuarius I et de Cobnertus I : d’une part, il dispose d’un vaste répertoire de poinçons ornementaux qui fait apparaître son étonnante créativité ; d’autre part, il utilise un nombre considérable de surmoulages pour les poinçons les plus compliqués, que d’ailleurs il ne multiplie pas plus lui‑même que les autres potiers de Rheinzabern.

• 4. Composition du répertoire de Reginus l (à l’exception des poinçons secondaires) à Rheinzabern. Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne retrouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 36 %. Poinçons importés : 64 % = originaux : 22 % et surmoulés : 42 %.

10Comment peut‑on expliquer les résultats exposés ici sur la base de ces deux analyses ? Jusqu’à une époque récente, on vit en chaque sujet imprimé un exemplaire unique. Lorsqu’apparurent des poinçons semblables en différents endroits, on expliqua cela par la « migration » du potier ou par une « livraison » pas très définie du poinçon d’un atelier à l’autre. Le mérite revient à Mme Huld‑Zetsche et à Mme Hoffmann d’avoir attiré l’attention sur les matrices de poinçons. C’est, il faut bien le constater, grâce à elles que furent produites des séries complètes d’estampilles identiques. C’est ainsi que nous pouvons dans la présente analyse expliquer la fréquente apparition d’un poinçon en divers endroits au même moment. Il s’agit bien là de poinçons parallèles. Mais puisque les poinçons, surtout à l’époque post‑adrienne, furent très souvent utilisés par différents potiers dans divers centres de céramique, il ne faut pas, tout en restant prudent, repousser l’idée d’une vente de poinçons. Dès lors, plus certains sujets étaient compliqués, plus les potiers achetaient des « poinçons originaux » au lieu de les fabriquer eux‑mêmes. Outre cela, la popularité de certains motifs auprès des acheteurs de vases décorés semble avoir joué un rôle dans leur diffusion. Bien sûr, je n’ai aucune idée précise de la manière dont on peut imaginer un tel commerce de poinçons. Il est probable qu’il y eut plusieurs cas de figures. Parmi les 13 poinçons de Gaule centrale au répertoire de Ianuarius I, il y en a par exemple 3 qui jusqu’alors ne semblent utilisés que pour les céramiques trajanes. La période comprise entre la fin de ces fabriques et le début de Rheinzabern est si longue que l’on ne peut envisager une transmission directe des poinçons de la Gaule centrale aux ateliers de Rheinzabern. De tels exemples se retrouvent encore chez d’autres potiers, y compris des fabricants plus tardifs. La capitalisation des vieux poinçons passés de mode nous laisse penser que l’on pouvait acheter des poinçons ailleurs que chez les potiers travaillant activement avec ceux‑ci — dans des magasins spécialisés par exemple.

11D’autre part, certains potiers semblent avoir eux‑mêmes vendu leurs poinçons personnels ; bien entendu, il m’est difficile de dire si la vente s’est effectuée directement ou par l’intermédiaire d’un autre « magasin de poinçons ». Le Maître aux Grandes Figures nous offre un bon exemple de vente de poinçons personnels. Des 64 poinçons qu’il faut encore considérer comme étant ses propres poinçons à l’époque adrienne, il en réapparut 34 dans d’autres ateliers après 135 ap. J.‑C. Pour de tels poinçons, il est possible de reconnaître chronologiquement les « vendeurs » et les « acheteurs ». Cela devient impossible pour les poinçons qui ne furent utilisés que par des officines travaillant simultanément. Cependant, les potiers qui nous sont connus par leur sigillée décorée n’étaient apparemment pas les seuls à prendre part au commerce des poinçons. C’est ainsi que le poinçon double de Rheinzabern, marqué de l’estampille de Paterclinus, fut certainement créé à Lezoux. On trouve des marques identiques de Paterclinus sur de la sigillée lisse ; cependant, à l’heure actuelle, on ne connaît pas de production décorée par Paterclinus. Les deux petits motifs sur le poinçon double furent bien produits par des potiers de Rheinzabern, mais sont les copies de motifs plus grands se trouvant à Lezoux. On peut objecter que la griffe du poinçon double ne nous renseigne pas sur le propriétaire, mais sur le créateur. Outre sa vaisselle lisse, Paterclinus produisit des poinçons moulés qu’il négocia. Ce fut le cas du poinçon double qu’il vendit à Cobnertus I. Or cela signifie que les poinçons surmoulés à partir de vases décorés furent non seulement produits dans les officines où ils étaient utilisés, mais sûrement encore dans le centre de production où l’original était en usage ; donc, même les copies furent négociées. Je présume cependant qu’elles étaient moins chères que les originaux.

12Nous pourrions maintenant, avec toute la prudence nécessaire, chercher aussi les raisons pour lesquelles les potiers adriens se distinguèrent de façon si surprenante des potiers ultérieurs. Le capital des potiers adriens, qui fondèrent de nouveaux ateliers dans la Gaule de l’Est, comprenait surtout un savoir‑faire artisanal et une créativité artistique. Or ces deux facteurs jouèrent sous Antonin un rôle bien moins important que l’argent. À cette époque, les capitaux semblaient suffire pour fonder un atelier et pour pouvoir acheter en grand nombre des outils de travail. La production de nouveaux poinçons coûteux mais individuels ne devient que plus rare. Est‑ce que par hasard le prix de la main-d’œuvre n’était plus en relation avec le bénéfice escompté ? C’est au plus tard à Rheinzabern que l’on peut envisager l’existence d’exploitations commerciales compétentes qui débutèrent avec un capital de base partiellement plus élevé qu’à l’époque d’Adrien. Des situations financières différentes expliquent aussi la distinction fondamentale existant entre Reginus I et les deux cofondateurs de Rheinzabern, Ianuarius I et Cobnertus I. Alors que ces derniers disposaient de suffisamment d’argent pour pouvoir s’acheter de grandes quantités de poinçons originaux étrangers, Reginus, apparemment plus démuni, se rabattit sur des surmoulages moins coûteux. D’un autre côté, le nombre des décorations personnelles simples prouve sa volonté de conquérir le marché avec une production vraiment caractéristique. Si l’on accepte l’hypothèse d’un commerce de poinçons originaux et de poinçons surmoulés, on peut, sous toute réserve, s’expliquer pourquoi il était parfois possible de trouver dans un centre de production des « poinçons originaux » chez des potiers postérieurs et leurs « copies » chez des potiers antérieurs. L’usage des moulages semble moins représenter un critère chronologique que refléter un problème financier.

Table des illustrations

Légende • 1. Composition du répertoire de poinçons du Maître aux Grandes Figures à Blickweiler. Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne trouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 63 %. Poinçons importés : 37 % = originaux : 28 % et surmoulés : 9 %.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32588/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 34k
Légende • 2. Composition du répertoire de poinçons des vases à l’ove H/J de La Madeleine (d’après H. Ricken). Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne retrouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 19 %. Poinçons importés : 81 % = originaux : 81 % et surmoulés : 0.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32588/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 35k
Légende • 3. Composition du répertoire de poinçons de Ianuarius I à Rheinzabern. Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne retrouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 30 %. Poinçons importés : 69 % = originaux : 62 % et surmoulés : 7 %.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32588/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 36k
Légende • 4. Composition du répertoire de Reginus l (à l’exception des poinçons secondaires) à Rheinzabern. Entre crochets : nombre des poinçons qu’on ne retrouve dans aucun atelier antérieur. Poinçons propres : 36 %. Poinçons importés : 64 % = originaux : 22 % et surmoulés : 42 %.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32588/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 37k

© Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1986

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