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Les maisons gallo-romaines d’Ambrussum (Villetelle-Hérault)

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Jean-luc Fiches

Chapitre 1.
Conditions d’implantation et datation

Jean‑Claude Richard

Texte intégral

1Une première approche des maisons à cour intérieure d’Ambrussum consistera, dans ce chapitre, à les situer dans leurs contextes par l’analyse, à un premier niveau, des données de fouilles telles qu’elles ont été présentées plus haut pour la maison A. Ces contextes concernent à la fois l’architecture et le mobilier. Il s’agit d’abord de caractériser et de dater les constructions sur lesquelles se sont implantées ces maisons ; on cernera ainsi les continuités et les ruptures que marquent ces habitations par rapport à ce qui les a précédées. Lemobilier sera ensuite présenté en tant qu’ensemble d’indices chronologiques pour définir les dates de construction, de transformations et d’abandon de ces maisons. C’est dans cette perspective qu’on trouvera, en appendice, le catalogue des monnaies livré par la fouille du secteur IV dans les niveaux d’occupation et d’abandon de la maison A, ainsi que dans les couches plus anciennes.

L’évolution du quartier du secteur IV

2C’est dans le secteur IV que les conditions d’implantation des maisons à cour intérieure ont été le mieux observées. L’analyse des documents qui viennent d’être présentés en appendice à l’introduction a conduit à y distinguer huit périodes d’occupation dont les six premières ont déjà fait l’objet d’une étude précise (Fiches 1983a). Il suffira de rappeler ici que les deux plus anciennes concernent des occupations ponctuelles de la colline au Néolithique final et au premier âge du Fer, et que les autres se rapportent à l’occupation de l’oppidum depuis la fin du ive ou le début du iiie s. av. n. è. Plusieurs sondages ont révélé une importante activité de taille de pierre, datable de la seconde moitié du iiie s. en rapport avec la construction du rempart et d’un monument en appareil pseudo‑isodome qui pouvait y être intégré. L’habitat du iiie et des premières années du iie s. a révélé une forte densité de foyers lenticulaires souvent accompagnés de petites fosses qui laisse supposer de petites unités séparées par des murs de pierres liées à l’argile. Les niveaux du iie s. ont été mal conservés en raison de modifications ultérieures mais on n’a relevé aucun indice de transformations dans la structure de l’habitat antérieur : murs de pierre, parfois accompagnés d’une banquette (sondage ouest). C’est vers le début du ier s. av. n. è. (période 6) que se dessine un nouvel urbanisme qui va conditionner l’implantation de la maison A. En effet, à cette époque le profil de cette partie au moins de l’oppidum est transformé par l’aménagement de terrasses qui forment, dans le secteur IV, trois niveaux étagés du nord au sud entre la zone la plus haute de la colline et la courtine du rempart. Ainsi, la terrasse moyenne qui recevra la maison A, avec une largeur de 15 à 16 m, conditionne désormais l’implantation de l’habitat.

  • 1 A. Michelozzi (Michelozzi 1982 : 63) note que les largeurs de maisons et d’îlots comprises entre 3, (...)

3Les murs qui ont pu être rattachés à l’occupation de la première moitié du ier s. av. n. è. (fig. 28) divisent l’espace en bandes parallèles aux soutènements : il s’agit du mur 1 observé dans le sondage de la pièce 3 et des murs 8 et 9 rencontrés dans le sondage 2 de la pièce 1. Ils sont limités à l’ouest par le mur 5 sur lequel se fixe d’ailleurs la façade ouest de la maison A. Cette disposition laisse apparaître une organisation de l’habitat de part et d’autre de deux passages parallèles, larges de 2 m environ : l’un suivait le bord sud de la terrasse, se prolongeant à l’ouest vers le rempart, au‑delà de l’angle des murs 1 et 5 ; l’autre, établi entre deux corps de bâtiments allongés, était limité à l’ouest par le mur 5. Le bâtiment appuyé au soutènement nord avait une largeur moyenne (3,60 m) qui est courante dans l’habitat protohistorique de la région et correspond peut‑être à un module1. Les constructions qui s’élevaient entre les deux passages étaient plus larges ; mais leur emprise (5,20 m et 5,60 m) s’inscrit dans des normes particulièrement bien attestées au ier s. av. n. è. en Languedoc oriental (Michelozzi 1982 : 64‑65). Il est possible que le mur 2, reconnu seulement en surface dans la cour, ait formé une division de cette bâtisse, limitant une aire de 33,5 m2, ce qui correspond à la surface moyenne des habitations de l’oppidum de Nages au iie s. av. n. è. (Michelozzi 1982 : 69). Les seuls aménagements relatifs à l’habitat de cette période ont été trouvés dans l’impasse, sous la pièce 1, à 3,50 m de son extrémité. A cet endroit, s’appuyait contre le mur 9 un foyer large de 0,60 m environ, bâti sur un radier de cailloux. De part et d’autre, deux calages de piquets, espacés de 2 m et implantés à 0,75 m du mur 8, limitaient sans doute une aire de séchage et d’abri (Fiches 1983a : fig. 15).

● 28. La partie ouest de la terrasse du secteur IV dans la première moitié du Ier s. av. n. è. (période 6). En grisé, l’emplacement des sondages.

4Un autre état d’architecture, dont les sols ont été bouleversés par les constructions plus récentes, est à placer entre celui qui vient d’être décrit et la maison A (période 7). Cette architecture s’inscrit dans le prolongement de ce qui existait à la période précédente et dans le cadre de la terrasse (fig. 29) ; certains murs, comme les murs 1 et 5, sont encore utilisés : le mur 6 se superpose au mur 8 et le mur 11 est établi dans l’axe du mur 9 qui a été détruit. Mais cette permanence de l’habitat traditionnel, dont la création d’une banquette le long du mur 5 (banquette 5 mise au jour dans le sondage 1 de P. 1) marquerait la vitalité, doit être relativisée.

● 29. La partie ouest de la terrasse du secteur IV dans la seconde moitié du Ier s. av. n. è. (période 7). En grisé, l’emplacement des sondages.

5Ainsi, plusieurs murs de cette époque seront repris à la période suivante : c’est alors en effet que se dessine la pièce 4, même si sa face sud (mur 10) est en retrait par rapport à celle de la maison A (fig. 24) ; par ailleurs, les murs 7 et 11 délimitent pratiquement ce qui deviendra l’angle nord‑ouest de la cour intérieure.

6Autre signe des transformations qui touchent l’habitat de cette époque, le bâtiment des dépendances est édifié à l’est du secteur. Dans ce premier état, il n’a que 12,70 m de longueur intérieure pour une largeur de 3,80 m à 3,90 m. Il comporte au centre de sa face nord une ouverture large de 1,80 m qui sera ultérieurement murée ; il est limité au sud par un refend lié au mur est qui sera rasé lors de l’agrandissement. Cette façade sud était donc aussi ouverte et, devant cette entrée, un sol en pente vers le sud, qui conservait la trace d’un foyer lenticulaire, a été dégagé (couche 2).

7Enfin, et surtout, la physionomie de l’habitat change alors au niveau des toitures qui reçoivent une couverture de tuiles à la place du traditionnel assemblage de bois et de terre (Michelozzi 1982 : 55‑57). La découverte d’une antéfixe (fig. 30) sous, le sol de la pièce 4 confirme le soin apporté à ces toitures et l’ouverture des indigènes à de nouvelles techniques comme à de nouvelles formes décoratives. A ce niveau, la présence de fragments de dalles sous le sol de la cour et de blocs en molasse et en calcaire coquillier sous la pièce 8 (fig. 21) et le passage d’entrée marquent sans doute la place que prend alors la pierre de taille dans l’aménagement de la maison (Bessac 1979 : 153, no 59, 69).

● 30. Antéfixe découverte sous la pièce 4 de la maison A (période 7).

8Par contre, on ne sait s’il faut attribuer à cette période ou à des niveaux plus anciens les briques crues dont certaines portaient des empreintes de planches et les fragments de torchis avec traces de branches qui ont été retrouvés en nombre dans la couche 4 de la pièce 8, au mobilier malheureusement hétérogène (iie et ier s. av. n. è.).

9S’il est impossible d’affirmer que s’est établie alors sur la terrasse une vaste unité d’habitation préfigurant ce que sera, à la période suivante, la maison A, l’importance des nouveautés dans l’architecture de cette période invite à la considérer comme une étape essentielle dans le processus qui conduira à la grande maison du ier s. ap. J.‑C. On regrettera d’autant plus que les mauvaises conditions de conservation de cet état n’aient pas permis de mieux le connaître.

  • 2 Les couches appartenant à la période 7 sont la couche 2 des dépendances, la couche sous‑jacente au (...)
  • 3 Voir le catalogue ci‑après, notamment les nos 100 à 109, 112 et 148 à 150.

10Pour le mobilier2, cette période se situe dans le prolongement de la précédente avec la présence de céramiques de la côte catalane (fig. 31, no 7) et de campaniennes A et B (fig. 31, nos 1 à 15). Mais, désormais, les imitations de campanienne A prennent une large place (fig. 31, nos 47 à 50) et les imitations de campanienne C apparaissent (fig. 31, no 46). La vaisselle fine se renouvelle cependant avec les gobelets à parois fines et surtout la sigillée italique d’époque augustéenne (fig. 31, nos 16 à 45) : de rares décors ; surtout des formes du service I (Goudineau 1968 : formes, 6 C, 15, 16, 17a, 17c), bol à anses Haltern 14 et bords souvent guillochés et parfois pourvus d’appliques du service II ; un seul timbre de Crispinius (Oxé 1968 : 565b). La céramique commune tournée se développe largement (fig. 32) et de nouvelles catégories d’amphores apparaissent à côté des formes Dressel 1 (fig. 32). Le petit dolium à bord rentrant et décoré au peigne apparaît alors (Py 1978 : 204‑206). Les monnaies sont plus fréquentes3 ainsi que le mobilier métallique qui se diversifie, comme l’atteste le catalogue (page 39) établi par M. Feugère.

● 31. Secteur IV. Céramiques de la période 7 : 1 à 6 et 8 à 15, campanienne A ; 16 à 45, sigillée italique ; 47 à 50, imitations de carnpanienne A ; 7, côte catalane ; 46, imitation de campanienne C.

● 32. Secteur IV. Céramiques de la période 7. Céramiques claires (2 à 6, 8 à 13) ; céramiques grises (17 à 21, 25, 27) ; mortiers (1, 7, 24) ; amphores (14 à 16, 22, 23, 26, 28) ; dolium (29, 30).

● 33. Secteur IV. Mobilier en bronze de la période 7.

  • 4 Cf. en Hongrie : NADORFI (G.). — Römische Forschungen in Zalalövo 1977. Acta Archaeologica (Budapes (...)

11● Fig. 33, no 1.
Applique en forme de pelta (pièce 1, couche 4). Large de 53 mm et haute de 46 mm, elle est décorée de deux groupes de cercles concentriques tracés au compas, et munie au dos d’un piton de section carrée destiné à sa fixation sur un support épais de 14 mm (extr. matée). On connaît quelques objets semblables dont l’identification comme décor de coffret est la plus vraisemblable4.

12● Fig. 33, no 2.
Clavette de fixation du décor d’un coffret (pièce 1, couche 4). L. act. 33 mm. Tige plate brisée à l’emplacement d’un trou médian, et terminée à l’autre extrémité par un disque tourné, profondément cannelé. De telles clavettes ont été retrouvées, en place, sur la plaque de serrure et autour du décor de coffrets découverts en Pannonie (rens. D. Gaspar).

13● Fig. 33, no 3.
Fibule en bronze (pièce 1, couche 4) de type 5b1 (Feugère 1985). L. act. 41 mm. Manquent l’ardillon et la plus grande partie du pied.

14● Fig. 33, no 4.
Fragment d’un pied de fibule (pièce 1, couche 4) ; il s’agit très vraisemblablement d’une fibule de type 5.

15● Fig. 33, no 5.
Fibule en bronze de type 5a0 (pièce 8, couche 4). L. act. 43 mm.

16● Fig. 33, no 6.
Ressort d’une fibule en bronze (cour, couche 4).

17● Fig. 33, no 7.
Fragment d’un bracelet en bronze (cour, couche 4). L. act. 14 mm. Il est décoré d’incisions obliques.

  • 5 Lloyd‑Morgan 1981 ; ces miroirs figurent parmi les premiers miroirs métalliques attestés en Gaule m (...)

18● Fig, 33, no 8.
Fragment de rebord d’un miroir en bronze (cour, couche 4) de type Lloyd Morgan F5.

19● Fig. 33, no 9.
Fragment d’un anneau en bronze (pièce 1, couche 4). Diamètre restit. 22 mm, section ronde.

20● Fig. 33, no 10.
Anneau en bronze (pièce 1, couche 4). Diam. 18 mm ; coulé dans un moule bivalve dont les deux parties n’étaient pas exactement l’une en face de l’autre.

21Fig. 33, no 11.
Clou décoratif en bronze (pièce 4, couche 5) ; il appartient à un type courant et constituait sans doute la garniture d’un coffret ou, du moins, d’une pièce de mobilier.

  • 6 Plusieurs exemples à Vieille‑Toulouse : FOUET (G.), SAVES (G.). — Le Bronze à Vieille‑Toulouse, tro (...)

22 Fig. 33, no 12.
Boîte à sceau (pièce 8, couche 4) de forme ovalaire. L. 22 mm. Elle appartient à un type courant6.

23● Fig. 33, no 13.
Fermoir de coffret (dépendances, couche 2). L. 70 mm (fermoir seul). Il est encore muni des pattes de fixation qui le maintenaient sur le couvercle. Ce fermoir peut être rapproché, pour le décor, des fibules du type 21b1 (augustéennes).

24● Fig. 34, no 1.
Frette de moyeu de char en fer (cour, couche 4). Objet cylindrique large de 75 mm, d’un diamètre de 95 mm env. ; l’une des tranches a été martelée pour assurer une bonne fixation sur le moyeu (Boube‑Piccot 1980 : 192‑195).

25● Fig. 34, no 2.
Clavette de moyeu de char en fer (« Linch pin ») (pièce 8, couche 4). L. act. 86 mm ; le crochet manque. La plaque en forme de lunule est plus développée que sur la plupart des exemplaires connus (Hoffmann sd : XXIV, 13 à 18).

  • 7 Cf. un exemplaire très similaire (54 mm), et sans doute contemporain, de l’oppidum du Mayne à Béles (...)

26● Fig. 34, no 3.
Petit ciseau en fer (cour, couche 4). L. 65 mm. Par sa taille, il est adapté à des travaux minutieux. C’est donc plus vraisemblablement un outil de tailleur de pierre ou de sculpteur que de maçon7.

27● Fig. 34, no 4.
Stylet en fer (cour, couche 4) rattachable au type 1 de la classification établie à Javols (Lozère) (Peyre 1979 : 31). La pointe manque ; L. act. 132 mm.

28● Fig. 34, no 5.
Piton en fer (cour, couche 4).

29●Fig. 34, no 6. et no 7
Deux maillons d’une chaîne en fer en forme de huit (pièce 1, couche 4).

● 34. Secteur IV. Mobilier en fer de la période 7.

La datation de la maison A

■ Construction

30L’occupation de la maison A correspond à la dernière période du secteur IV (période 8). Déjà le mobilier qui vient d’être présenté permet de situer la période 7 dans la seconde moitié du ier s. av. n. è. et durant toute l’époque augustéenne. Pour préciser la date de construction de la maison il convient donc maintenant de porter une attention particulière aux documents les plus récents qu’aient livrés les niveaux antérieurs à son occupation. On y trouve en effet quelques éléments qui ne peuvent remonter à l’époque augustéenne et sont davantage caractéristiques du temps de Tibère. Ce sont essentiellement :

  • un as de Tibère (no 139 du catalogue) découvert dans la tranchée de fondation du mur nord de la pièce 8 ;

  • un fragment de statuette (Vénus) en terre cuite blanche des ateliers du Centre (fig. 35, no 1) dont les premières productions sont datées entre la fin du principat d’Auguste et le milieu du ier s. (Rouvier‑Jeanlin 1972 : 25‑27, 45‑49) ;

  • plusieurs fragments de sigillée gauloise précoce.

31Parmi ces derniers, on notera particulièrement à côté des formes Drag. 19,24/25 et Ritt. 8 (fig. 35, nos 2 à 5), la présence d’un fragment décoré d’un semis de feuilles, trouvé dans la pièce 8 (C. 4) (fig. 35, no 6) qui doit appartenir au même vase que les fragments retrouvés dans les recharges du sol de la pièce 7 (fig. 35, no 7). C’est une coupe de couleur lie‑de‑vin de forme Drag. 29a avec un rinceau bifolié et des fleurs cruciformes à la frise, qui est caractéristique de la période primitive des ateliers de La Graufesenque, datée entre 20 et 40 (Vernhet 1971). Un autre vase, découvert dans la couche 2 des dépendances (fig. 35, no 8), est aussi remarquable ; il s’agit d’un grand bol de forme Drag. 24/ 25 à pâte jaune qui ne présente pas le vernis habituel des sigillées, mais un engobe brun orangé ; il porte un timbre trilobé sur lequel on ne distingue plus qu’une palme. Il peut s’inscrire dans les productions d’essais d’ateliers du sud de la Gaule tel que celui d’Aspiran où l’on connaît ce type de timbre (Genty 1978). Enfin, il convient de rapprocher le gobelet caréné en céramique commune claire à pâte calcaire, découvert dans la couche 4 de la pièce 8 (fig. 35, no 9), du lot de gobelets votifs mis au jour à proximité, devant la tour 18, et que l’on a daté par ailleurs du temps de Tibère (Fiches 1978b : 162, 164). Ce dépôt d’objets votifs était également constitué de petits autels en calcaire dont un nouvel exemplaire a été découvert au sommet de la couche 1 du sondage ouest (fig. 106).

32C’est donc dans le deuxième quart du ier s. de n. è., peut‑être vers 40, qu’il faut situer la construction de la maison A.

● 35. Documents antérieurs à la construction de la maison A; 1, Vénus en terre cuite; 2‑8, sigillée gauloise ; 9, gobelet en céramique à pâte calcaire.

■ Transformations et abandon

33L’abandon de la maison A doit intervenir au début du iie s. de n. è. puisque les monnaies les plus récentes qu’ait livré le quartier sont à l’effigie des empereurs flaviens (nos 116, 128, 132, 135, 245, 246 du catalogue) et de Nerva (no 131). Les céramiques et notamment la sigillée gauloise s’inscrivent tout à fait, comme on le verra plus loin, dans cette période.

34Mais avant son abandon qui coïncide avec celui du secteur I, et vraisemblablement aussi avec celui de l’ensemble de la ville haute, le quartier a connu une campagne de transformations qui affecte la partie sud de la maison : un remblai surtout fourni en gros matériel permet l’extension des dépendances dans cette direction (couche 3) et un comblement de même type noie l’escalier d’accès à la terrasse basse depuis la cour, derrière un mur de soutènement qui peut limiter un passage au sud de la maison. Le mobilier contenu dans ces niveaux est déjà caractéristique de la seconde moitié du ier s. : les formes sigillées Drag. 35/36 (fig. 49, nos 22 à 30) et 37 (fig. 51, nos 5 à 14) sont produites en effet à partir de 60 (Oswald 1920 : 95, 192‑193) ; le potier Rufus, qui a signé une assiette (fig. 50, no 15), a travaillé à La Graufesenque et à Montons entre 60 et 80 (Oswald 1931 : 270) ; enfin les décors sur bols Drag. 37 (fig. 51, nos 5 à 14) sont caractéristiques de la période de transition à La Graufesenque datée des années 60‑80 (Hermet 1934 : 184‑187). C’est donc à l’époque flavienne, vraisemblablement dans les années 70 ou 80, que la maison connaît d’importantes transformations dans sa partie méridionale, peu avant l’abandon du quartier à la suite duquel il y a d’abord eu récupération de matériaux, comme le montre le tas de morceaux de tuiles accumulés à l’ouest de la cour (fig. 11, C) et l’absence de tuiles entières dans les couches d’effondrement. Cette récupération a affecté certains seuils, comme celui de la pièce 2, et les colonnes qui soutenaient les portiques de la cour, comme en témoignent les fosses observées à leur emplacement. Cet épierrement n’a pu être daté mais l’une de ces fosses a servi d’inhumation secondaire pour une partie d’un squelette (fig. 12). La récupération des matériaux et la fréquentation des lieux après l’abandon se justifient d’autant plus que le quartier bas de l’oppidum est alors restructuré et continue à être occupé jusqu’au iiie s. (Fiches 1981).

Les maisons B et C

35Dans le secteur I de l’oppidum, où les maisons B et C (fig. 36) ont été construites à proximité du rempart, les observations sur les conditions d’implantation de cette architecture sont restées très ténues. On notera cependant que, comme dans le secteur IV, les niveaux du iie s. av. n. è. y sont aussi dans des positions qui attestent des travaux d’aménagement réalisés à la suite de cette occupation : ainsi, la couche 5 du secteur I correspond à un sol d’habitat du iie s. repoussé contre le rempart le long duquel il se présentait comme un talus sur une dizaine de mètres (Fiches 1976a : 28, 30, 65‑79). Il est donc probable que, comme dans le secteur IV, le profil du terrain ait été réaménagé au début du ier s. av. n. è. dans cette partie de l’oppidum où pourtant les terrasses sont beaucoup moins marquées. Le plan même des maisons B et C laisse apparaître qu’il s’agit de constructions résultant de l’aménagement et de la transformation de bâtiments préexistants. C’est particulièrement évident pour les pièces 9 et 10 de la maison C qui résultent de la division d’une pièce initiale d’une superficie comparable à la pièce voisine (P. 11). Il semble aussi que la pièce 3 de la maison B ait été appuyée à la pièce 4, alors que la façade sud de la pièce 8 était rajoutée à l’alignement des pièces 9 et 11. L’aménagement des maisons B et C a certainement respecté davantage les dimensions des corps de bâtiments antérieurs. En effet, leur largeur extérieure, comme on le verra au chapitre suivant, n’est que de 5,60 m pour la maison B et 5,10 m pour la maison C, alors qu’elle atteint 6,20 m pour l’aile la plus étroite de la maison A.

● 36. Plan de l’îlot du secteur 1 : la maison B autour de la cour l " la maison C autour de la cour 2.

  • 8 La production des deux premières formes s’arrêterait à La Graufesenque vers 60 (Vernhet 1975). L’at (...)
  • 9 Cf. C. Tendille (Tendille 1980 : 106‑107, no 51) qui donne d’autres exemplaires de ce type d’agrafe (...)

36Pour dater la construction de la maison B, les éléments retrouvés dans un sondage sous le sol de la cour 1 sont tout à fait comparables à ceux de la période 7 du secteur IV, découverts sous la maison A (Fiches 1976a : 93‑94). On y a rencontré, en effet, de la céramique campanienne A et des imitations, de la sigillée italique, mais aussi de la sigillée gauloise avec les formes Ritt. 8, Drag. 24/25 et Drag. 27 qui sont produites dès l’origine dans les ateliers gaulois8. Avec ces céramiques se trouvaient une agrafe de ceinture en bronze et en fer9, un as de Nîmes au crocodile du 3e type frappé sous Auguste, et un fragment de chapiteau (Bessac 1979 : 145‑147). Des tessons de sigillée gauloise ont également été découverts dans le béton de tuileaux de la galerie de la maison B. La construction de ce sol peut être postérieure à celle des murs, bien que l’on ait vérifié par un sondage dans la pièce 3 de la maison A que ce type d’aménagement était prévu à l’origine. Une date de construction vers 40, déjà proposée pour la maison A, pourrait donc convenir aussi à la maison B ; nous avions conclu à l’issue d’une première étude : « au plus tôt à l’époque libérienne » (Fiches 1976a : 108). On ne peut assurer que la maison C, qui a pourtant livré davantage de sigillée italique, ait été de construction plus ancienne. En tout cas, comme dans la maison A, une campagne de transformations a dû toucher cet îlot dans la seconde moitié du ier s. de n. è. En effet, l’entrée de la pièce 8 dans la maison C a été élargie pour mettre en place un foyer fait d’un socle de molasse coquillière dans lequel était encastré une taque d’argile (Bessac 1979 : 151, no 18). Or cette plaque masquait une petite cavité qui a livré deux monnaies — un as d’Agrippa et un as de Claude — qui fournissent un terminus post quem pour ces aménagements (Fiches 1976a : 104 et 119).

37L’occupation de ces deux maisons dans la seconde moitié du ier s., à la même période que la maison A, est bien attestée par la sigillée gauloise (notamment un bol Ritt. 8 de Vitalis et une coupe ornée Drag. 29b de Primus) et par les monnaies : surtout des as de Nîmes au crocodile, un dupondius d’Antoine et un as de Domitien. Cette dernière monnaie, vraisemblablement émise en 86, constitue le document le plus récent qu’ait livré le secteur si l’on considère l’aes de Constance Il trouvé près du rempart comme le témoignage d’une fréquentation des ruines (Fiches 1976a : 118). L’abandon du secteur I est donc à situer dans la même période que celui du secteur IV.

38D’ores et déjà, les maisons à cour intérieure d’Ambrussurn, reconnues dans deux quartiers de l’oppidum, apparaissent comme caractéristiques de la dernière période d’occupation intra muros, au ier s. de n. è. Elles marquent l’aboutissement d’un processus d’urbanisation dont plusieurs étapes ont pu être datées et caractérisées par des sondages pratiqués sous leurs sols et sur lequel il conviendra de revenir dans le dernier chapitre.

Appendice. Catalogue des monnaies des campagnes de fouilles 1977 à 198010

  • 10 Entre 1977 et 1980, seules les monnaies nos 113 à 115, 122, 123, 145 et 146 ont été découvertes en (...)
  • 11 Nous donnons, entre parenthèses, à la suite de chaque numéro d’inventaire — qui correspond au numér (...)

39● 113. As de Tibère à l’autel de Lyon.
D/Têfe laurée de Tibère à droite, [TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V] ou [VII] R/Autel de Lyon ; à l’exergue : [ROM ET AVG]
Inventaire : 113 (6,55 ; 25 ; 2 ; 4)11, (Voie 1975. Surface).
Références : as, atelier de Lyon : 10 ou 13 ap. J.‑C. — début du règne de Tibère ; GIARD (J.‑B.). — Catalogue des monnaies de l’Empire romain, I, Auguste. Bibliothèque Nationale, Paris, 1976, pp. 237‑239.

40● 114. Petit bronze au taureau passant.
D/Tête à gauche. R/Taureau passant à droite, légende effacée.
Inventaire : 114 (1,13 ; 11/13 ; 2 ; 2), (Secteur II, surface).
Références : Catalogue 1976, no 1 ; Catalogue 1978, no C8‑C9. Datation : ier s. av. J.‑C.

41● 115. Petit bronze de Nîmes au sanglier.
D/Tête à gauche. R/Sanglier à gauche ; au‑dessus, en lettres grecques : NAMA et, au‑dessous, [S AT].
Inventaire : 115 (1,86 ; 15 ; 2,5 ; 5), (Secteur II, surface).
Références : Catalogue 1978 no 70. Datation : entre 120‑110 et 70‑60 (ou même 49) av. J.‑C.

  • 12 Pour les abréviations utilisées, on se reportera aux deux précédents catalogues. Ici, RIC ═ MATTING (...)

42● 116. As de Titus.
D/Tête de Titus laurée à gauche, IM [PTC] AES VESP
AVG PM TR P COS VIII R/La Paix debout à gauche tenant une branche et un caducée : [PAX] AVGVST, [S] C
Inventaire : 116 (11,70 ; 26/27 ; 3 ; 6), (Sect. IV ; P. 8, C. 3).
Références : as RIC II, p. 131, no 129b : 80‑81 ap. J.‑C.12.

43● 117. Monnaie à la croix.
D/Tête de nègre, à gauche. R/Dans les cantons d’une croix, point et croissant.
Inventaire : 117 (Argent fourré ; 2,22 ; 11/15 ; 3 ; 3 ou 12), (Sect. IV, Cour, C. 1).
Références : Catalogue 1976, no 3. Datation : première moitié du ier s. av. J.‑C.

44● 118. As de Nîmes au crocodile.
D/Tête d’Agrippa, seule visible ici ; [D]IV[I] R/Crocodile, [NEM COL]
Inventaire : 118 (5,65 (1/2) ; 26 ; 4 ; 9), (Sect. IV, Cour, C. 2).
Références ; Catalogue 1976 no 35‑36 et Catalogue 1978 no 96. Datation : s’il s’agit du 2e type : 8‑3 av. J.‑C., s’il s’agit du 3e type : 10 ‑ 14/15 ap. J.‑C.

45● 119. Monnaie émise à Ambrussum.
D/Tête à droite avec un casque à cimier. R/Dans les cantons d’une croix, légende en lettres latines : AMBR
Inventaire : 119 (bronze, 0,67 ; 11 ; 1 ; 5), (Sect. IV, Cour, C. 2).
Références : Catalogue 1978 no C 26. La présence de cet exemplaire, de bas argent, découvert en surface, avait attiré notre attention en 1978, mais, alors, la deuxième lettre (M) n’était pas très lisible. Nous avions sur le moment réservé notre jugement. La découverte en 1977 de l’exemplaire 119 a levé tous les doutes puisque la lecture des trois premières lettres, très nettes, venait compléter les défectuosités de frappe de l’exemplaire C 26. L’existence d’une frappe sur l’oppidum (ou pour l’oppidum d’Ambrussum) est donc maintenant une certitude. L’exemplaire 119 est en bronze si bien qu’il est possible de voir en lui soit une frappe sur ce métal soit, en cet état, une âme d’une monnaie fourrée. Nous placerions volontiers cette émission au ier s. av. J.‑C. et, probablement, dans le troisième quart, sous bénéfice d’inventaire.

46● 120, Obole ou hémiobole de Marseille.
D/Tête à gauche. R/Dans les cantons d’une roue : M [A]
Inventaire : 120 (argent ; 0,15 ; 7 ; 1 ; 8), (Sect. IV, Cour, C. 4b).
Références : Catalogue 1976 no 41, pour la série des oboles de Marseille (iie‑ier s. av. J.‑C.). Cet exemplaire semble tardif et son poids peut laisser croire à une division de l’obole, déjà connue par ailleurs.

47● 121. Petit bronze de Marseille au taureau cornupète.
D/Tête à droite. R/Taureau cornupète à droite, légende effacée.
Inventaire : 121 (1,41 ; 12/13 ; 2 ; 7), (Sect. IV, Cour, C. 4).
Références : Catalogue 1976, no 2 ; Catalogue 1978, no 71. Datation : iieier s. av. J.‑C.

48● 122. Potin au long cou.
D/Tête. R/Animal au long cou à gauche ; pas de point devant.
Inventaire : 122 (2,50 ; 16 ; 2), (Secteur II).
Références : Catalogue 1976, no 53 ; Catalogue 1978, no C 23 ; l’ouvrage de G. Gentric est maintenant publié : GENTRIC (G.). — La Circulation monétaire dans la basse vallée du Rhône (iieier s. av. J.‑C.). Caveirac, 1981, pp. 38‑46. Datation : première moitié du ier s. av. J.‑C.

49● 123. Potin au long cou.
Description et références identiques à celles de l’exemplaire précédent.
Inventaire : 123 (1,64 — incomplet — ; 15 ; 2), (Surface, entre pont et voie 1975).

50● 124. Petit bronze des Volques Arécomiques au personnage en toge.
D/Tête à droite, devant, une couronne, derrière : [VOLCAE] R/Personnage debout à gauche, en toge, devant, une palme, à droite : ARE[C]
Inventaire : 124 (11,62 ; 13 ; 3 ; 5), (Sect. IV, couloir, C. 1).
Références : Catalogue 1976, no 24 ; Catalogue 1978, no 72. Datation : 70‑49 (?) av. J.‑C.

51● 125. As de Nîmes au crocodile.
D/Tête d’Agrippa, seule visible ici : IM[P] DIVI FP [P] R/Crocodile, [COL] NEM
Inventaire : 125 (6,36 (1/2) ; 27 ; 3 ; 11), (Sect. IV, couloir, C. 1).
Références : Catalogue 1976, no 26 ; Catalogue 1978, no 86. Datation : 3e type, 10(?)‑14/15 ap. J.‑C.

52● 126. Denier d’Auguste.
D/Tête d’Auguste nue à droite ; [AVGVSTVS] DIVI F ; sur le cou, un poinçon : ○ ; sur la joue un poinçon, probable, en forme de q. R/Taureau chargeant à gauche ; à l’exergue : IMP . X
Inventaire : 126 (argent ; 3,63 ; 17 ; 2 ; 7), (Sect. IV, couloir, C. 1 ).
Références : denier RIC I, p. 88, no 327 : atelier de Lyon, 14‑12 av. J.‑C. ; J.‑B. Giard, op. cit., p. 201, no 1389‑1390: Lyon, 15 av. J.‑C.

53● 127. As de Nîmes au crocodile.
Description et références identiques à celles du no 125. Inventaire : 127 (12,20 ; 26/27 ; 3 ; 10), (Sect. IV ; P. 7, C. 1).

54● 128. As de Domitien.
D/Tête laurée à droite ; [IMP CAES DIVI VESP F] DOMITIAN AVG P P R/Minerve à droite, TRP COS VIII DES VIIII P P / S C
Inventaire : 128 (10,24 ; 24/25 ; 3,5/4 ; 6), (Sect. IV, P. 7, C. 1 ).
Références : as RIC II, p. 184, no 242a : 82 ap. J.‑C.

55● 129. Petit bronze au taureau cornupète.
Description et références identiques à celles du no 121. Inventaire : 129 (1,28 ; 14 ; 2 ; 9), (Sect. IV, P. 7, C. 3).

56● 130. As de Nîmes au crocodile.
D/Têtes adossées d’Auguste et d’Agrippa, [IMP] DIVI F R/Crocodile, COL NEM
Inventaire : 130 (12,01 ; 26 ; 3,5 ; 12), (Sect. IV, P. 7, C. 3).
Références : Catalogue 1976, no 32 ; Catalogue 1978, no 92.

57● 131. Dupondius de Nerva.
D/Tête radiée à droite, IMP NERVA CAES AVG PM TRP COS II PP R/La Liberté debout à gauche, [LIB] ERTAS PV[BLICA] S C
Inventaire : 131 (9,58 ; 27/28 ; 2,5 ; 5), (Sect. IV, P. 7, C. 3).
Références : dupondius RIC II, p. 227, no 65 : 96 ap. J.‑C.

58● 132. Dupondius de Vespasien.
D/Tête laurée à droite, devant, globe ; IMP CAES VESPASIAN AVG [PM TRP PP COS VIII] plutôt que [COS III] R/Fides debout à gauche avec une patère et une corne d’abondance, FIDES PVBLICA S C
Inventaire : 132 (10,93 ; 28 ; 3 ; 6), (Sect. IV, P. 7, C. 3).
Références : dupondius RIC II, p. 103, no 753b (COS VIII) : 77‑78 ap. J.‑C.

59● 133. As d’Auguste sous Tibère.
D/Tête radiée d’Auguste à gauche, [DIVUS A] VGVSTVS P[ATER] R/Autel, PROVI[DENT] S C
Inventaire : 133 (9,31 ; 26/27 ; 3 ; 6), (Sect. IV, P. 8, C. 1).
Références : as RIC I, p. 95, no 6 : après 22 ap. J.‑C.

60● 134. As de Néron.
D/Tête nue à gauche, NERO CLAVD CAESAR AVG .... R/Fruste. La monnaie est percée d’un trou carré dans le sens du revers vers le droit.
Inventaire : 134 (8,71 ; 28 ; 2,5 ; ?), (Sect. IV, P. 8, C. 2).

61● 135. Sesterce de Domitien.
D/Tête laurée à droite, …] DOMITIAN AVG G[ERM] R/Personnage debout à gauche, S C. La légende n’est pas lisible.
Inventaire : 135 (24,27 ; 34/35 ; 4 ; 6), (Sect. IV, P. 8, C. 2).

62● 136. As de Claude I.
D/Tête à gauche. R/Minerve debout à droite, S C
Inventaire : 136 (7,91 ; 25/27 ; 2 ; 6), (Sect. IV, P. 8, C. 3).
Références : as RIC I, p. 129, no 66 ; sur ces émissions, cf., en dernier lieu, Gallia, 37, 1979, p. 37, n. 44 et 41, 1983, p. 52, no 57.

63● 137. Petit bronze fruste.
Inventaire : 138 (1,76 ; 15/16 ; 2 ; ‑‑), (Sect. IV, P. 8, C. 3/4).

64● 138. Moyen bronze fruste.
Inventaire : 138 (3,34 (1/2) ; 26 ; 2 ; ‑‑), (Sect. IV, P. 8, C. 4).

65● 139. As de Tibère à l’autel de Lyon.
D/Tête laurée à droite, [TI CAESAR] AVGVS[T] F MPE[RAT ?] R/Autel de Lyon, [ROM ET AVG]
inventaire : 139 (monnaie percée : 7,76 ; 23/25 ; 2,5 ; 5), (Sect. IV, P. 8, tranchée de fondation du mur nord).
Références : cf. supra no 113 : 10 ou 13 ap. J.‑C. début du règne de Tibère.

66● 140. Petit bronze fruste.
inventaire : 140 (1,10 ; 12/14 ; 2 ; ‑‑‑ (Sect. IV, P. 8, C. 4).

67● 141. Petit bronze au taureau passant.
Description et références identiques à celles du no 114.
inventaire : 141 (1,28 ; 13/14 ; 2 ; 7), (Sect. IV, P. 8, C. 4).

68142. petit bronze de Nîmes au sanglier.
D/Tête à gauche; devant, une lettre grecque: delta R/Un sanglier à gauche, au‑dessus, en lettres grecques: NAMA, à l’exergue: SAT.
inventaire : 142 (1,51 ; 14/15 ; 2 ; 7), (Sect. IV, surface).
Références : identiques à celles du no 115.

69● 143. Petit bronze au taureau cornupète.
Description et références identiques à celles du no 121.
Inventaire : 143 (1,98 ; 13/14 ; 2,5 ; 9), (Sect. IV, P. 5, C. 1).

70● 144. Obole de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 120. Il pourrait s’agir, ici, d’une imitation.
Inventaire : 144 (argent fourré, 0,54 ; 10/13 ; 1,5 ; 3), (Sect. IV, P. 1, sond. 1, C. 7).

71● 145. As d’Agrippa.
D/Tête nue d’Agrippa à gauche, M AGRIPPA L F COS [III] R/Neptune debout, S C
Inventaire : 145 (7,20 ; 27 ; 2 ; 6), (Voie 1978).
Références : as RIC I, p. 108, no 32 ; cf. Catalogue 1978, no 108.

72● 146. Petit bronze au taureau cornupète de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 121 ; au revers, au‑dessus du taureau, en lettres grecques : [M]assa
Inventaire : 146 (1,12 ; 12/14 ; 2 ; 12), (Voie 1978).

73● 147. Rondelle en bronze.
Ce document peut avoir eu une fonction monétaire.
Inventaire : 147 (incomplet : 1,08 ; 26 ; 0,5 ; ‑‑‑), (Sect. IV, P. 4, C. 5).

74● 148. Petit bronze au lion de Marseille.
D/Tête à droite (traces d’une lettre devant). R/Lion marchant à droite, dans un grènetis ; au‑dessus : A E
Inventaire : 148 (1,28 ; 11 ; 2 ; 8), (Sect. IV, P. 4, C. 5).
Références : BLANCHET (A.). — Traité des monnaies gauloises. Paris, 1905, p. 237. Ces petits bronzes sont situés dans la seconde moitié du ier siècle av. J.‑C.

75● 149. As de la République romaine.
D/ et R/ sont frustes.
Inventaire : 149 (30,32 ; 31 ; 5 ; ‑‑), (Sect. IV, P. 4, C. 5).
Références : l’état de cet exemplaire ne permet pas de le classer précisément. Cet as a été émis au iie s. av. J.‑C. mais sa durée de circulation a été très longue.

76● 150. Petit bronze au taureau cornupète de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 121. Au droit, derrière la tête, est empreinte la lettre grecque xi et, au revers, au‑dessus du taureau, apparaissent les lettres grecques : [M]ass[a] .
Inventaire : 150 (1,90 ; 14 ; 2 ; 6), (Sect. IV, P. 4, C. 5).

77● 151. Petit bronze au taureau cornupète.
Description et références identiques à celles du no 121.
Inventaire : 151 (incomplet, 1,70 ; 14/15 ; 2 ; 3), (Sect. IV, P. 1, sond. 2, C. 5).

78● 152. Moyen bronze au taureau cornupète de Marseille.
D/Tête à gauche. R/Taureau cornupète à droile, légende effacée ou, peut‑être, au‑dessus du taureau, une étoile.
Inventaire : 152 (3,4 0; 18/19; 2; 9), (Sect. IV, P. 1, sond. 2, C. 5).
Références : BLANCHET (A.). — op. cit., p. 236. Ces bronzes semblent avoir été émis avant le ier s. av. J.‑C. mais ils ont circulé longtemps.

79● 153. Moyen bronze au taureau cornupète de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 152.
Inventaire : 153 (3,35 ; 18/19 ; 2 ; —), (Sect. IV, P. 1, sond. 2, C. 5).

80● 154. Potin.
D/Tête. R/Animal ; exemplaire très usé.
Inventaire : 154 (2,65 ; 16/17 ; 3), (Sect. IV, P. 1, sond. 2, C. 5).

81● 155. Rondelle en bronze.
Ce document peut avoir eu une fonction monétaire.
Inventaire : 155 (incomplet, 1,16 ; 21 ; 1 ; ‑‑), (Sect. IV, P. 1, sond. 2, C. 7).

82● 156. Petit bronze fruste.
Inventaire : 156 (1,29 ; 12 ; 2 ; ‑‑‑), (Sect. IV, Sond. ouest, C. 1 ).

83● 157. As de Nîmes au crocodile.
Description et références identiques à celles du no 125.
Inventaire : 157 (13,09 ; 26/27 ; 4 ; 6], (Sect. IV, Sond. ouest, C. 1 ),

84● 158. Potin.
D/Tête. R/Animal à gauche.
Inventaire : 158 (2,35 ; 17/19 ; 3), (Sect. IV, Sond. ouest, C. 1).

  • 13 Nous devons remercier, ici, C.M. Kraay qui avait bien voulu nous donner son sentiment sur la monnai (...)

85● 159. As de Nîmes au crocodile.
D/Tête d’Agrippa à gauche, au‑dessus : IM[P], à l’exergue Dl[VI F ] ; dans un cartouche rectangulaire sur l’emplacement du cou, une contremarque : C.IT
R/Crocodile.
Inventaire: 159 (6,33 (1/2) ; 26 ; 4 ; 9), (Sect. IV, Sond. ouest, C. 1 ).
Références : identiques à celles du no 118 ou 130 : 1er (probable) ou 2e type. L’intérêt de cet exemplaire repose sur la contremarque qui n’est connue, à ce jour13, que par une autre monnaie, un as d’Auguste à l’autel de Lyon ; où elle apparaît, nettement, dans un cartouche circulaire, sous la forme : C.I.T. SUTHERLAND (C.V.H.), KRAAY (C.M.). — Catalogue of Coins of the Roman Empire in the Ashmolean Museum, I, Augustus. Ashmolean Museum, Oxford, 1975, pl. 8, no 351. Il est encore prématuré de proposer une interprétation de ce C.I.T. qui peut être mis en relation soit avec un personnage (?) soit avec une ville (Colonia lulia Traducta ?). Les deux monnaies qui portent cette contremarque ont été émises en des lieux différents, mais à un moment proche.

86● 160. Obole de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 120, mais avec la tête à droite.
Inventaire : 160 (argent, 0,61 ; 9/10 ; 1 ; 9), (Sect. IV, Sond. ouest, C. 1).

87● 161. Obole de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 120 mais avec la tête à droite.
Inventaire : 161 (argent, 0,46 ; 9/10 ; 1 ; 7), (Sect. IV, P. 7, C. 3).

88● 162. Moyen bronze au taureau cornupète de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 152 ; au revers, à l’exergue : M A [….]
Inventaire : 162 (3,76; 18/ 21; 2; ?), (Sect. IV, P. 3, C. 4).

89● 163. Petit bronze au taureau cornupète de Marseille.
Description et références identiques à celles du no 121 ; au revers au‑dessus du taureau : A4[a]ss[ ]
Inventaire : 163 (1,78 ; 13/14 ; 2 ; 6), (Sect. IV, P. 3, C. 4).

90● 245. Sesterce de Titus sous Vespasien.
D/Tête laurée à droite, T CAESAR VESPASIAN IMP IIII PON TR POT II COS II R/Mars marchant à droite, S C
Inventaire : 245 (25,41 ; 31/32 ; 5 ; 6), (Secteur IV, passage est).
Références : Sesterce. RIC II, p. 88, no 630 (si IMP III) et p. 89, no 636 (si IMP IIII) : 72 ap. J.‑C.

91● 246. Quadrans de Domitien.
D/Au centre : S C, autour : IMP DOMIT AVG GERM R/Rhinoceros à gauche.
Inventaire : 246 (2,64 ; 18 ; 2 ; 1 ), (Secteur IV, passage est).
Références: Quadrans. RIC II, p. 208, no 435, non daté.

  • 14 Cf. supra note (1) pour les références aux précédents catalogues. Un nouveau catalogue donnera les (...)
  • 15 Seules des stratigraphies très précises laissent évaluer la durée de circulation d’espèces antiques (...)

92L’étude des 112 monnaies découvertes, de 1968 à 1976, dans les fouilles d’Ambrussum et celle des 100 monnaies récoltées en surface, jusqu’en 1976, nous avaient déjà permis14 de montrer que l’occupation antique était attestée, par les monnaies, depuis le iie s. av. J.‑C. jusqu’au ive s. ap. J.‑C. (les monnaies de la seconde moitié du ive s. restaient à peu près absentes). L’ensemble décrit aujourd’hui se place au ier s. av. J.‑C. et au ier s. ap. J.‑C., avec une nette prédominance des espèces du ier s. ap. J.‑C., si bien qu’il convient de mettre en relation ces renseignements chronologiques avec les données stratigraphiques tant il est vrai que des monnaies du ier s. av. J.‑C., surtout si, comme ici, elles sont constituées par des divisions, peuvent avoir circulé jusqu’à Claude I15.

93Telle quelle, cette série donne des bornes solides à l’étude d’un ensemble archéologique et complète le corpus d’Ambrussum dont nous savons, maintenant, qu’une émission monétaire porte le nom.

Notes

1 A. Michelozzi (Michelozzi 1982 : 63) note que les largeurs de maisons et d’îlots comprises entre 3,50 m et 4,50 m sont particulièrement fréquentes dès le ve s. ; il émet l’hypothèse « que cette dimension serait un « module » (conscient ou inconscient ?) qui aurait été utilisé dans la mise en place de schémas urbains, notamment pour la largeur d’îlots ».

2 Les couches appartenant à la période 7 sont la couche 2 des dépendances, la couche sous‑jacente au sol de l’impasse, la couche 5 de la pièce 4 et dans la pièce 1, la couche 5 du sondage 1 et la couche 4 (sur le mobilier de cette dernière : Fiches 1978a : 69‑77). Du mobilier de cette période était mêlé à des documents plus anciens dans la couche 4 de la pièce 8 et dans la couche 4 de la cour. Pour comparer ce mobilier avec celui des périodes précédentes, voir Fiches 1983a.

3 Voir le catalogue ci‑après, notamment les nos 100 à 109, 112 et 148 à 150.

4 Cf. en Hongrie : NADORFI (G.). — Römische Forschungen in Zalalövo 1977. Acta Archaeologica (Budapest) XXXI, 3‑4, 1979, pp. 357 sq., fig. 27, 9, en « bronze doré » selon l’auteur ; en Bretagne, sur le site militaire de Carlisle (Musée de Carlisle) ; sur le limes rhénan, camp d’Okarben (O.R.L. 25a, pl. V, 17) et en Suisse : UNZ (C.). — Römische Militärfunde aus Baden, Aquae Helveticae. Pro Vindonissa 1971, p. 57 (fig. 6,54).

5 Lloyd‑Morgan 1981 ; ces miroirs figurent parmi les premiers miroirs métalliques attestés en Gaule méridionale (mis à part quelques exceptions étrusques) (Tendille 1981 : note 79). M. Feugère doit à l’amabilité de Jim Tate d’avoir pu examiner en détail, lors d’un séjour effectué en 1981 au Laboratoire de Conservation et de Recherche du Musée National des Antiquités d’Ecosse, à Edimbourg, un échantillon prélevé sur le miroir d’Ambrussum. L’analyse par fluorescence « X » avait pour but de déterminer la nature d’une fine pellicule métallique, brillante et de couleur claire, détachée de la surface du miroir du fait de la corrosion. Voici le rapport fourni par J. Tate : « Le fragment consiste en un bronze au plomb ; la surface la plus dégradée montre une proportion importante de plomb dans la corrosion, et très peu d’étain. L’autre face est moins attaquée et une analyse approximative donne 86 % de cuivre, 8 % de plomb et 6 % d’étain, bien que la surface n’ait pas été polie jusqu’au métal sain. Aucune face ne présente de trace d’argent. Un angle du fragment a été découpé et monté sur perspex, pour examen de la section : à nouveau on n’a décelé aucune trace d’argent ». C’est donc l’action durcissante du polissage de la surface réfléchissante du miroir qui, avec la corrosion, a produit cette pellicule brillante prise d’abord pour une feuille d’argent. La composition du miroir d’Ambrussum peut, d’autre part, être comparée aux rares analyses de miroirs en bronze d’époque romaine : tous contiennent une proportion importante de plomb, destinée à faciliter le polissage.

6 Plusieurs exemples à Vieille‑Toulouse : FOUET (G.), SAVES (G.). — Le Bronze à Vieille‑Toulouse, trouvailles anciennes. R.A.N. IV, 1971, p. 86 et fig. 25 ; à Cavaillon (Musée no D‑48‑1‑223) ; à Rome (Musée National) ; à Ostie (au Musée).

7 Cf. un exemplaire très similaire (54 mm), et sans doute contemporain, de l’oppidum du Mayne à Bélesta (Ariège, coll. J. Tricoire).

8 La production des deux premières formes s’arrêterait à La Graufesenque vers 60 (Vernhet 1975). L’attribution à la forme Drag. 18 d’un fond d’assiette (fig. 74, no 20) proposée par J.‑L. Fiches et al. (Fiches 1976a : 93) n’est pas certaine.

9 Cf. C. Tendille (Tendille 1980 : 106‑107, no 51) qui donne d’autres exemplaires de ce type d’agrafe datés du ier s. av. n. è. D’autre part, M. Feugère a bien voulu nous signaler une agrafe tout à fait comparable conservée par M. Lucien Dausse à Rodez et provenant de cette ville (bd. d’Estourmel) dans un contexte malheureusement imprécis (milieu ier av. J.‑C. — iiie s. ap. J.‑C.).

10 Entre 1977 et 1980, seules les monnaies nos 113 à 115, 122, 123, 145 et 146 ont été découvertes en dehors du secteur IV, sur l’oppidum. Les monnaies du secteur IV, trouvées en 1976, ont déjà été décrites sous les nos 101 à 109 et 112. En effet, ce catalogue prend la suite des deux publications précédentes concernant les monnaies d’Ambrussum : RICHARD (J.‑C.). — Catalogue des monnaies. In : Fiches 1976a : 113‑122, fig. 90‑91 (═ monnaies nos 1‑69) ; In : Fiches 1976c : 111‑141 (monnaies nos 70‑112 et collections privées C. 1‑C. 100. La monnaie 102 a fait l’objet d’une publication particulière (Fiches 1978a). Les C. 26 et 119 ont été utilisées par Dhénin en 1977 et publiées (Fiches 1985).

11 Nous donnons, entre parenthèses, à la suite de chaque numéro d’inventaire — qui correspond au numéro de l’illustration — et dans l’ordre : le métal, s’il s’agit d’argent ou d’or ; le poids, en grammes (suivi, le cas échéant, pour les monnaies coupées, de l’indication de la partie restante : 1/2, 1/4…) ; le module et l’épaisseur du flan, en millimètres ; la direction des coins, selon le cadran horaire. Si l’exemplaire présente une particularité ou un complément par rapport à la description générale, nous l’ajoutons en dernière place. La seconde parenthèse concerne des indications topographiques et archéologiques. Les références sont réduites à la bibliographie essentielle.

12 Pour les abréviations utilisées, on se reportera aux deux précédents catalogues. Ici, RIC ═ MATTINGLY (H.), SYDENHAM (E.A.). — The Roman Imperial Coinage. Londres, 1923, 9 vol.

13 Nous devons remercier, ici, C.M. Kraay qui avait bien voulu nous donner son sentiment sur la monnaie d’Oxford et ceux avec lesquels nous avons eu l’occasion de discuter sur cette contremarque : F. Chavès Tristan, A.‑M. de Guadan, R. Majurel et L. Villaronga. Nous aurons l’occasion de revenir ailleurs sur cette contremarque C.I.T. et sur la contremarque C.I.C.

14 Cf. supra note (1) pour les références aux précédents catalogues. Un nouveau catalogue donnera les monnaies mises au jour de 1980 à 1984.

15 Seules des stratigraphies très précises laissent évaluer la durée de circulation d’espèces antiques. Quelques chantiers permettront, dans les prochaines années, de présenter, pour le Ier s. ap. J.‑C., des données tout à fait sûres sur cette durée de circulation. En raison de l’espace réduit de temps occupé par cet ensemble, et d’une variété réduite d’émissions, nous n’avons pas donné, ici, de tableau de pourcentages qui compléterait les deux tableaux précédents. Nous donnerons ce tableau général avec la publication des monnaies 1980‑1984.

Table des illustrations

Légende ● 28. La partie ouest de la terrasse du secteur IV dans la première moitié du Ier s. av. n. è. (période 6). En grisé, l’emplacement des sondages.
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Légende ● 29. La partie ouest de la terrasse du secteur IV dans la seconde moitié du Ier s. av. n. è. (période 7). En grisé, l’emplacement des sondages.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 81k
Légende ● 30. Antéfixe découverte sous la pièce 4 de la maison A (période 7).
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-3.jpg
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Légende ● 31. Secteur IV. Céramiques de la période 7 : 1 à 6 et 8 à 15, campanienne A ; 16 à 45, sigillée italique ; 47 à 50, imitations de carnpanienne A ; 7, côte catalane ; 46, imitation de campanienne C.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-4.jpg
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Légende ● 32. Secteur IV. Céramiques de la période 7. Céramiques claires (2 à 6, 8 à 13) ; céramiques grises (17 à 21, 25, 27) ; mortiers (1, 7, 24) ; amphores (14 à 16, 22, 23, 26, 28) ; dolium (29, 30).
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Légende ● 33. Secteur IV. Mobilier en bronze de la période 7.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-6.jpg
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Légende ● 34. Secteur IV. Mobilier en fer de la période 7.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-7.jpg
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Légende ● 35. Documents antérieurs à la construction de la maison A; 1, Vénus en terre cuite; 2‑8, sigillée gauloise ; 9, gobelet en céramique à pâte calcaire.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-8.jpg
Fichier image/jpeg, 56k
Légende ● 36. Plan de l’îlot du secteur 1 : la maison B autour de la cour l " la maison C autour de la cour 2.
URL http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32088/img-9.jpg
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© Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1986

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