Les maisons gallo-romaines d’Ambrussum (Villetelle-Hérault)
|Introduction
Texte intégral
1Les fouilles pratiquées entre l’automne 1967 et l’été 1980 sur la colline d’Ambrussum (Villetelle, Hérault) ont précisé les périodes d’occupation de cet oppidum qui est implanté sur une faible éminence calcaire, au‑dessus du Vidourle, au contact des garrigues et de la plaine littorale du Bas‑Languedoc (fig. 1). Le site, déjà occupé temporairement à la fin du Néolithique et au premier âge du Fer, a vu se développer, à partir du début du iiie s. av. n. è., une agglomération qui connut sa plus grande extension aux iers s. av. et ap. J.‑C. ; l’oppidum était alors devenu un relais (mutatio) de la voie domitienne (Fiches 1980a). Ce n’est, en effet, qu’à la fin du ier s. de n. è. que la colline fut abandonnée et que l’habitat se réduisit au quartier bas, établi près du fleuve depuis le iie s. av. n. è. (fig. 2).

● 1. L’oppidum d’Ambrussum par rapport aux principales voies et agglomérations antiques de la région (à gauche) et par rapport aux localités modernes (à droite).
2Les sondages préliminaires et les premières campagnes de fouilles programmées ne visaient pas seulement à fixer la chronologie du site ; c’est l’exploration du mur d’enceinte qui conditionna les premiers travaux. Cette recherche s’inscrivait dans le cadre d’une préoccupation régionale visant à dater certains de ces remparts en pierre sèche et à en reconnaître la structure ; elle a contribué à définir une évolution des fortifications en Languedoc oriental (Dedet 1976 : 26‑30 ; 106‑119 ; Fiches 1979a : 42‑43). Le mur d’enceinte d’Ambrussum, qui devait avoir à l’origine une forme triangulaire (fig. 3), n’a été conservé que sur deux côtés, le dernier, au‑dessus du Vidourle, ayant dû servir de carrière. En 1973 et 1974, le parcours extérieur fut reconnu sur 635 m de longueur, faisant apparaître des tours arrondies pour la plupart et assez régulièrement espacées (fig. 4). Le rempart est surtout caractérisé par une tour monumentale, située au sommet de la colline, qui le rend comparable aux systèmes défensifs des oppida voisins de Nages et de Nîmes (Py 1978 : 165‑172 ; 1981 : 36‑37 et 205). Deux sondages pratiqués à sa base, à l’intérieur et à l’extérieur, ont daté sa construction de la seconde moitié du iiie s. av. J.‑C. ; mais la complexité de sa structure laisse penser que cette fortification a pu englober un rempart plus ancien, vraisemblablement contemporain de l’installation de l’agglomération (Fiches 1976a : 13‑31 ; Richard 1979 ; Fiches 1978b ; Fiches 1983a).

● 3. Photogrammétrie de l’oppidum avec la localisation des secteurs de fouille (I à V) et des maisons à cour intérieure (A, B, C). Quadrillage Lambert III de 50 m.

● 4. Vue aérienne de la courtine ouest du rempart et de l’îlot des maisons B (à gauche) et C (à droite).
photo L. Monguilan
3Le deuxième axe de la recherche à Ambrussum concernait l’étude de la mutatio et plus précisément les rapports entre l’habitat et la voie domitienne. Un sondage, pratiqué en 1973 aux abords du pont qui témoigne encore du passage du Vidourle par la route romaine (Fiches 1980a), et la découverte, un an plus tard, de l’entrée sud de l’agglomération réaménagée vers la fin du ier s. av. J.‑C., ont été au départ de ces recherches ; elles aboutirent au dégagement d’une voie pavée entre le pont et cette entrée et à la mise en évidence du centre de l’agglomération gallo‑romaine (secteur II). Ce centre est caractérisé par une place dallée, ouverte immédiatement derrière l’entrée méridionale et bordée au sud par un portique, édifié vraisemblablement dans les dernières décennies avant notre ère (Fiches 1980a). Ces travaux ont mis en évidence que la voie avait dû, de l’origine à l’abandon de la hauteur, traverser l’habitat, mais qu’elle n’avait pas conditionné de façon déterminante le développement de celui‑ci.
- 1 Les recherches sur ce site se sont poursuivies cependant entre 1979 et 1985 par une opération progr (...)
4La dernière direction dans laquelle ont été engagés des travaux, avant de mettre un terme aux fouilles programmées en 19801, était l’étude de l’habitat gallo‑romain. En effet, le premier secteur de fouilles développé contre le rempart au nord‑ouest de l’oppidum (fig. 4) avait révélé, entre 1968 et 1974, une architecture originale du ier s. de n. è. qui relevait à la fois d’une tradition locale très vivace et qui témoignait de nettes influences romaines : dans le secteur I, donc, étaient alors reconnues, au sein d’un îlot malheureusement très détruit, deux vastes maisons caractérisées par une cour intérieure bordée de galeries (Fiches 1976b : 87‑109). Ces maisons, dont nous reprenons ici l’étude sous l’appellation de « maisons B et C », se sont avérées très originales et méritaient une attention particulière. C’est pourquoi les dernières campagnes de fouilles, depuis 1976, ont été consacrées à une habitation de même type et de même époque appelée ici « maison A », qui fut découverte dans un autre quartier, près du sommet de l’oppidum (secteur IV) (fig. 5). Les résultats fournis par ces nouvelles recherches, et qui sont présentés dans ce volume, ont largement contribué à une meilleure connaissance de cette architecture et à une mesure plus exacte de l’acculturation de la communauté indigène dont elle témoigne.

● 5. La partie haute de l’oppidum depuis le sud‑ouest : au premier plan, le rempart avec sa tour monumentale, à gauche ; au centre, la maison A ; au fond, la rue principale et le portique du secteur II.
photo A.L.A.T.
- 2 Deux dans la pièce 1 (sondage 1 ═ 2 x 4 m, sondage 2 ═ 3 x 3 m) ; l’un sur une largeur de 3 m au su (...)
5La fouille du secteur IV de l’oppidum a commencé en 1974 par un sondage préliminaire, implanté sur la terrasse la plus haute, à proximité de la tour monumentale du mur d’enceinte (fig. 6). Etendu jusqu’en 1976, ce sondage a fait l’objet d’une publication détaillée (Fiches 1979a) dont il convient cependant de rappeler les principaux résultats. L’occupation protohistorique s’est faite sur un paléosol formé au‑dessus d’un niveau d’habitat du Néolithique final. Quelques vestiges mobiliers du premier âge du Fer ont été rencontrés, mais on a essentiellement observé trois sols d’habitat des iiie et iie s. av. J.‑C. qui ont été coupés par l’aménagement d’un mur de soutènement, situé à la limite sud du sondage. Ce mur s’est révélé être la limite nord d’une terrasse moyenne, occupée sur toute sa largeur par une vaste maison à cour intérieure (maison A) très proche de celles du secteur I. Une fouille méthodique dans un quadrillage métrique a été entreprise en 1976, pièce par pièce, après le repérage superficiel des structures. Un plan de référence pour les coupes stratigraphiques du secteur a été implanté dans l’angle nord‑ouest de la maison (fig. 9). Dans les premières campagnes, une attention particulière a été portée à la fouille des niveaux de destruction ; la couche pierreuse, superficielle, a, par la suite, été enlevée à la pioche, voire à la pelle mécanique. Au cours de la campagne 1978, le sol de chaque pièce était mis au jour et l’organisation de la maison apparaissait nettement : entrée principale à l’est devant un couloir flanqué de deux pièces (P. 7 et 8) et débouchant sur la cour à portiques qui donnait accès aux autres pièces, réparties sur deux ailes, à l’ouest (P. 1, 2, 3) et au nord (P. 4, 5, 6). Une série de sondages a alors été effectuée (fig. 6, 7) sous le sol des pièces 1, 3, 4, 7, 8 et de la cour, à la fois pour dater la construction de la maison et pour définir les périodes de l’occupation du quartier. Dans la moitié ouest de la cour, comme dans la première phase de la fouille de P. 1, il s’est agi surtout d’enlever la couche qui supportait le sol, ce qui devait, dans les deux cas, faire apparaître une architecture plus ancienne. Six sondages ont été poussés plus avant2 ; mais ils ont été trop limités pour restituer la physionomie exacte de l’habitat avant la construction de la maison à cour intérieure ; il est vrai que les destructions importantes qui avaient affecté ces états anciens ne nous ont pas incités à étendre les investigations dans ces niveaux. Nous avons préféré, les deux dernières années, préciser ce qu’étaient les abords de cet ensemble : un sondage a été pratiqué contre la façade ouest ; un autre, contre la façade sud pour compléter les observations faites au nord entre 1974 et 1976. A l’est, l’accès à la maison a été dégagé, et de l’autre côté de ce passage, un long bâtiment correspondant à des dépendances a été fouillé (fig. 8). Dans cette partie, trois petits sondages profonds (1 m2) ont fourni de nouvelles données sur l’histoire du quartier mais aussi sur des transformations qui ont affecté les dépendances peu avant leur abandon.
6Ces recherches sur les abords de la maison ont permis de vérifier qu’aucune construction ne s’appuyait à elle et qu’elle s’inscrivait dans un tissu urbain assez lâche puisqu’une place a même été repérée au nord du passage d’accès et des dépendances.
7Nous nous en tiendrons à ce bref compte rendu des travaux du secteur IV dont l’occupation préromaine a déjà fait, par ailleurs, l’objet d’une analyse précise (Fiches 1983a). Les documents de fouille concernant ce secteur sont présentés sous forme de dossier illustré en appendice. Les étapes de l’évolution du quartier seront résumées dans le premier chapitre, avant l’analyse des conditions d’implantation et la datation de la maison A d’une part, et des maisons B et C d’autre part.
8Une deuxième partie sera consacrée à l’étude architecturale des trois maisons à cour intérieure, basée sur l’analyse des techniques de construction et du plan.
9Dans le chapitre III, nous avons porté une attention particulière au mobilier encore inédit recueilli dans la maison A lors de la fouille du secteur IV. La nature de ce mobilier et sa répartition complètent en effet les données du plan pour préciser l’organisation de l’habitat.
10Celle‑ci est étudiée dans le dernier chapitre où des comparaisons avec d’autres habitations contemporaines ou de peu antérieures permettent de préciser la fonction des maisons d’Ambrussum, de souligner leur caractère original et de les situer dans le processus d’urbanisation qu’a connu l’oppidum.
Appendice.
Documents de la fouille du secteur IV

● 9. Plan de la maison A et des structures sous‑jacentes (en noir) avec situation des coupes figurées dans les pages suivantes.
Cour et couloir

● 11. Coupes stratigraphiques (situation fig. 9).
C. 1 : terre végétale pierreuse. Effondrement des murs.
Fosse A : trou irrégulier creusé jusqu’à —149 et rempli de pierres au pendage orienté vers le centre.
Fosse B : fosse allongée et peu profonde remplie de pierres et d’ossements humains (fig. 12).
Tas de tuiles C : appuyé au mur, au sud de la porte de P. 2 (abandon période 8).
C. 2 : limon jaune, surtout épais à proximité des murs et absent du centre de la cour, contenant des fragments de tuiles et de mortier. Effondrement des murs et de la toiture (destruction période 8).
Sol 3 : se distingue de C 2 par la présence d’éclats de pierre. Surtout visible au nord‑est où se trouvaient des cendres et de l’argile brûlée. Dans l’angle nord‑ouest, il était marqué par des fragments d’amphores et de tuiles à plat (occupation période 8).
C. 2b : terre brune du fait de la promixité de la surface, contenant beaucoup de morceaux de tuiles et du mortier (destruction période 8).
Sol 3b : sans aménagement particulier, dans la partie centrale de la cour (occupation période 8).
C. 4b : couche remaniée dans la partie sud de la cour du fait de l’érosion en bord de terrasse.
C. 4 : limon jaune, sous le sol 3, fouillé dans deux sondages, au nord‑ouest et sous le portique est. Cette couche contenait encore des fragments de tuiles et un fragment en calcaire coquillier blanc (construction période 8).

● 12. Cour. Fosse B. Inhumation secondaire partielle, postérieure à l’abandon du quartier. Inventaire des restes osseux établi par H. Duday :
2.‑ Fragments de crâne — Faune.
3.‑ Esquille indéterminée — Faune.
4.‑ Fragment d’une diaphyse, probablement de fémur humain.
5.‑ Fragments de la diaphyse d’un fémur droit humain.
6.‑ Mandibule humaine adulte, de robustesse moyenne. Sont encore en place ou tombées post mortem, mais présentes, les dents suivantes : M2, M1, P2, F1, C, I2 et I1 gauches, I1, I2, C, et P1 droites. A l’exception de la M3 gauche dont l’alvéole est absent (agénésie ?), toutes les autres dents semblent avoir disparu post mortem. Sous ce numéro se trouve également une troisième molaire supérieure droite, qui présente une très importante carie sur la face distale (collet, face distale et face occlusale). On notera en outre sur la mandibule des signes de parodontopathie évoluée (résorption alvéolaire).
7.‑ Fémur gauche d’adulte, plutôt robuste. Les deux épiphyses sont soudées à la diaphyse. La longueur est très approximativement de 450 mm, ce qui correspond à une stature d’environ 165 cm.
8.‑ Fragment de la diaphyse d’une fibula humaine.
10.‑ Quatre fragments de diaphyses, dont l’un au moins se rapporte à un tibia gauche humain; ce fragment est jointif avec le no 12. Il y a en outre une apophyse articulaire supérieure de vertèbre lombaire humaine.
11.‑ Faune.
12.‑ Fragment de diaphyse d’un tibia gauche humain (cf. no 10).
13.‑ Plusieurs fragments de la diaphyse d’un humérus droit humain.
14.‑ Diaphyse de fibula humaine (fragment).
15.‑ Diaphyse presque complète d’une fibula humaine.
16.‑ Restes d’au moins trois vertèbres humaines, correspondant à la jonction thoraco‑lombaire.
17.‑ Fragments d’une vertèbre lombaire humaine, ainsi que d’une côte également humaine.
18.‑ Fragment se rapportant vraisemblablement à une diaphyse fémorale humaine.
19.‑ Plusieurs fragments de côtes humaines.
Tous les vestiges humains se rapportent à un seul et même individu, adulte, dont il n’est pas possible de préciser le sexe. On notera que la partie inférieure du corps est, dans l’ensemble, mieux représentée que la partie supérieure, sans exclusive toutefois puisqu’ont été retrouvés la mandibule, une dent de l’arcade supérieure, une partie de l’humérus droit et un petit fragment de clavicule (emballé avec le fémur no 7).
Pièce 3

• 15. Piève 3. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9).
Même stratigraphie jusqu’au sol 3, dans les pièces 2, 5 et 6.
C. 0 : terre végétale, effondrement des murs.
C. 1 : limon jaune avec tuiles et mortier. Effondrement des murs et de la toiture (destruction période 8).
C. 2 : limon contenant quelques tuiles et surtout du mortier (destruction période 8).
sol 3 : béton de tuileaux et de gravier sur un hérisson de cailloux concassés en calcaire local (période 8).
C. 4 : terre jaune, pierreuse avec fosse (période 6).
C. 5 : limon sableux, jaune à brun, avec charbons de bois et nombreux galets (période 5).
C. 6 : nivellement pierreux, contenant de nombreux galets (abandon période 4).
C. 7 : niveau d’occupation très cendreux (période 4).
C. 8 : terre brune, pierreuse, dont le sommet présente un léger pendage vers le sud (période 4).
Sol 9 : mince couche faite de recoupe de calcaire tendre et de molasse coquillière (période 3).
C. 10 : niveau d’occupation cendreux, établi sur le sol pierreux correspondant à l’abandon de l’habitat préhistorique (non fouillé).

● 16. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9).
C. 0 : terre végétale.
C. 1 et 2 : effondrement des murs (période 8).
C. 3 : limon jaune correspondant à l’effondrement des murs et de la toiture, reposant sur le sol de la pièce (période 8).
C. 4 : limon jaune avec charbons de bois couvrant les structures arasées sous le sol de la pièce (construction période 8).
C. 5 : limon jaune contenant des éclats de pierre et de nombreux galets. Niveau d’abandon rencontré dans les deux sondages pratiqués dans la pièce (période 7).
Sol 6 : marqué par des dalles à plat mais non usées dans le sondage 1. Dans le sondage 2, quelques tessons et petits blocs à plat. Tâche brune au‑dessus du foyer retrouvé sur le sol 8 (période 7).
C. 7 : limon jaune avec de nombreux charbons de bois, quelques fragments de torchis et des galets. Niveau d’abandon (période 6).
Sol 8 : terre caractérisée par la présence de nodules rouges et blancs (feu). Sol marqué entre les murs 8 et 9, par un foyer bâti et deux trous de piquets (période 6).
C. 9 : cailloutis de nivellement sous le sol 8 (construction période 6).
Fosse 10 : apparue sous le sol 8, dans le sondage 2.
C. 11 : couche du Néolithique final présente dans les deux sondages, mais fouillée seulement dans le premier.
Pièce 1
Pièce 7

● 19. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9) :
C. 1 : effondrement des murs plus épais que dans les autres pièces (période 8).
Sol 2 : marqué par une concentration du mobilier (niveau d’abandon) (période 8).
C. 3 : sol hétérogène avec recharges de sable, de gravier et d’éclats de pierre. Terre ocre rouge au centre, jaune sur les côtés. Mobilier surtout abondant au sommet. Un glacis de pierres et de terre permettait de rattraper le niveau extérieur à proximité des entrées (période 8).
C. 4 : nivellement de limon jaune (période 7).
C. 5a : cailloutis serré, limité à la partie ouest du sondage, correspondant à une surface après abandon (destruction période 4).
C. 5b : terre rougeâtre avec nodules blancs, pouvant provenir de la destruction de structures en terre crue (période 4).
C. 6 : argile claire, marquant un niveau d’occupation caractérisé par diverses structures de part et d’autre d’une cloison (période 4).
C. 7 : premier état de l’occupation de C. 6, avant la construction de la cloison (foyer engagé sous la cloison). C. 6 et 7 reposent tantôt sur le rocher, tantôt sur une couche caillouteuse renfermant du mobilier néolithique.
Pièce 8

● 22. Coupes stratigraphiques de la pièce 8 (situation, fig. 9) :
C. 1 : effondrement des murs contenant un seuil ou une marche en calcaire tendre (période 8).
C. 2 : limon avec fragments de tuiles. Effondrement de la toiture et des murs contenant un tronc de pyramide maçonné (période 8).
C. 3 : sol marqué par des coulées de mortier contre le mur est, des traces cendreuses entre le foyer et la porte, et plusieurs dalles à plat dont une en calcaire tendre (période 8).
Contact 3/4 : recharges devant le seuil pour rattraper le niveau extérieur.
Tranchées de fondation des murs nord et est : blocage pierreux, large de 0,33 à 0,40 m. Dans l’angle nord‑est, dépôt propitiatoire (fig. 103, 104).
C. 4 : comblement d’une fosse avec de nombreuses pierres, du torchis parfois brûlé, un canal en calcaire tendre, brisé en 4 fragments et de rares tuiles.
C. 5 : niveau d’occupation cendreux avec galets, pierres et 3 fragments de calcaire tendre (période 4).
C. 6 : sol avec foyer lenticulaire, accompagné d’une petite fosse ; nombreux nodules blancs (galets brûlés) et fragments de torchis. Ce sol repose sur l’argile rouge de décalcification du calcaire.
(C. 7) (périodes 2 et 3).
Pièce 4

● 23. Pièce 4. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9) :
C. 1 : effondrement des murs (période 8).
Fosse 2 : creusée dans l’angle nord‑est après l’abandon, elle présente un remplissage pierreux.
C. 3 : limon jaune avec tuiles et mortier. Effondrement des tuiles et de la toiture (période 8).
Sol 4 : limon contenant quelques charbons de bois et de nombreuses traces de mortier avec des fragments d’enduit peint (rouge et blanc) (période 8).
C. 5 : couche de construction avec blocs et éclats de taille dans un limon jaune contenant aussi quelques fragments de tuiles, une antefixe (fig. 30) et une brique crue. Elle atteint le substrat rocheux au nord du mur 10 (période 7).
C. 6 : terre organique avec nodules blancs et charbons de bois (période 4).
C. 7 : terre brune et pierreuse, correspondant à l’abandon du niveau préhistorique.
Sondage Ouest

● 25. Coupes stratigraphiques :
C. 1 : épaisse couche correspondant à la destruction de l’îlot voisin (moellons et tuiles offrant un double pendage vers l’ouest et le sud) et à l’abandon de C. 2.
C. 2 : sol de cailloux et de galets supportant des débris de dolium et une zone cendreuse avec de la céramique brisée sur place (période 5).
C. 3 : nivellement contenant de nombreux galets, reposant partiellement sur le rocher (période 4).
C. 4 : limon contenant des charbons de bois et des galets brûlés. Au sommet de cette couche, en A3, recoupe de calcaire tendre. Sol établi sur le niveau d’abandon préhistorique et comportant une fosse creusée jusqu’au rocher dans l’angle sud‑est du sondage (profondeur : 0,20 m) (périodes 2 et 3).
Sondage Sud

● 26, Sondage sud. Coupes stratigraphiques :
C. 0 : terre végétale, très pierreuse.
C. 1 : couche de destruction devant le mur de soutènement qui masque l’escalier, caractérisée par la présence de nombreux moellons et de tuiles.
Sol 2 : cailloutis compact au net pendage vers le sud, à partir de la base du mur de soutènement.
C, 3 : remplissage qui noie l’escalier derrière le mur de soutènement. Cailloutis serré contenant des galets, des fragments de tuiles et de gros morceaux de poterie. Ce remplissage atteignait le substrat, sous la base du soutènement, comblant une zone excavée au moment de l’abandon de l’escalier.
C. 4 : limon jaune, sous le sol 2 et C. 3, bien que la limite avec cette dernière couche n’ait pas été très nette.
C. 5 : lambeaux de couche antérieure à l’excavation, sous l’escalier et contre le mur nord.
Passage et dépendances
11Stratigraphie des dépendances :
C. 0 : effondrement des murs contenant de nombreux fragments de dalles en calcaire coquillier blanc et de dolium.
C. 1 : sol qui n’a pas été conservé sur 5 m, dans la partie sud du fait de l’érosion en bord de terrasse.
C. 2 : sol en pente vers le sud, reconnu au sud du refend qui divise le bâtiment et sous C. 3. Sol conservant des traces de foyer lenticulaire.
C. 3 : remblai de nivellement sous le sol 1, fait de pierres, d’éclats de taille, de terre meuble, de tuiles, d’os et de gros fragments de céramiques.
Notes
1 Les recherches sur ce site se sont poursuivies cependant entre 1979 et 1985 par une opération programmée dans le quartier bas (Fiches 1981).
2 Deux dans la pièce 1 (sondage 1 ═ 2 x 4 m, sondage 2 ═ 3 x 3 m) ; l’un sur une largeur de 3 m au sud de la pièce 4 et sur 1 m le long de son mur ouest ; un autre sur 3 m à l’ouest de la pièce 3 ; un dans l’angle nord‑ouest de la pièce 7 (3 x 3 m) et un, enfin, dans la partie nord de la pièce 8 (d’abord sur 3 m de largeur, réduit ensuite à 3 x 2 m).
Table des illustrations
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Légende | ● 1. L’oppidum d’Ambrussum par rapport aux principales voies et agglomérations antiques de la région (à gauche) et par rapport aux localités modernes (à droite). |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 159k |
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Légende | ● 2. Situation cadastrale de l’oppidum (Le Devès) et du quartier bas (Le Sablas). |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 114k |
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Légende | ● 3. Photogrammétrie de l’oppidum avec la localisation des secteurs de fouille (I à V) et des maisons à cour intérieure (A, B, C). Quadrillage Lambert III de 50 m. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-3.jpg |
Fichier | image/jpeg, 347k |
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Légende | ● 4. Vue aérienne de la courtine ouest du rempart et de l’îlot des maisons B (à gauche) et C (à droite). |
Crédits | photo L. Monguilan |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-4.jpg |
Fichier | image/jpeg, 191k |
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Légende | ● 5. La partie haute de l’oppidum depuis le sud‑ouest : au premier plan, le rempart avec sa tour monumentale, à gauche ; au centre, la maison A ; au fond, la rue principale et le portique du secteur II. |
Crédits | photo A.L.A.T. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 217k |
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Légende | ● 6. Situation de la maison A avec localisation des sondages. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-6.jpg |
Fichier | image/jpeg, 79k |
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Légende | ● 7. La maison A vue de l’ouest, après la fouille. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-7.jpg |
Fichier | image/jpeg, 206k |
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Légende | ● 8. La maison A vue du sud‑est. Au premier plan, le bâtiment des dépendances. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-8.jpg |
Fichier | image/jpeg, 156k |
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Légende | ● 9. Plan de la maison A et des structures sous‑jacentes (en noir) avec situation des coupes figurées dans les pages suivantes. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-9.jpg |
Fichier | image/jpeg, 178k |
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Légende | ● 10. Coupes portant le niveau des sols de la maison A et les murs conservés. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-10.jpg |
Fichier | image/jpeg, 50k |
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Légende | ● 11. Coupes stratigraphiques (situation fig. 9). C. 1 : terre végétale pierreuse. Effondrement des murs. Fosse A : trou irrégulier creusé jusqu’à —149 et rempli de pierres au pendage orienté vers le centre. Fosse B : fosse allongée et peu profonde remplie de pierres et d’ossements humains (fig. 12). Tas de tuiles C : appuyé au mur, au sud de la porte de P. 2 (abandon période 8). C. 2 : limon jaune, surtout épais à proximité des murs et absent du centre de la cour, contenant des fragments de tuiles et de mortier. Effondrement des murs et de la toiture (destruction période 8). Sol 3 : se distingue de C 2 par la présence d’éclats de pierre. Surtout visible au nord‑est où se trouvaient des cendres et de l’argile brûlée. Dans l’angle nord‑ouest, il était marqué par des fragments d’amphores et de tuiles à plat (occupation période 8). C. 2b : terre brune du fait de la promixité de la surface, contenant beaucoup de morceaux de tuiles et du mortier (destruction période 8). Sol 3b : sans aménagement particulier, dans la partie centrale de la cour (occupation période 8). C. 4b : couche remaniée dans la partie sud de la cour du fait de l’érosion en bord de terrasse. C. 4 : limon jaune, sous le sol 3, fouillé dans deux sondages, au nord‑ouest et sous le portique est. Cette couche contenait encore des fragments de tuiles et un fragment en calcaire coquillier blanc (construction période 8). |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-11.jpg |
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Légende | ● 12. Cour. Fosse B. Inhumation secondaire partielle, postérieure à l’abandon du quartier. Inventaire des restes osseux établi par H. Duday : 2.‑ Fragments de crâne — Faune. 3.‑ Esquille indéterminée — Faune. 4.‑ Fragment d’une diaphyse, probablement de fémur humain. 5.‑ Fragments de la diaphyse d’un fémur droit humain. 6.‑ Mandibule humaine adulte, de robustesse moyenne. Sont encore en place ou tombées post mortem, mais présentes, les dents suivantes : M2, M1, P2, F1, C, I2 et I1 gauches, I1, I2, C, et P1 droites. A l’exception de la M3 gauche dont l’alvéole est absent (agénésie ?), toutes les autres dents semblent avoir disparu post mortem. Sous ce numéro se trouve également une troisième molaire supérieure droite, qui présente une très importante carie sur la face distale (collet, face distale et face occlusale). On notera en outre sur la mandibule des signes de parodontopathie évoluée (résorption alvéolaire). 7.‑ Fémur gauche d’adulte, plutôt robuste. Les deux épiphyses sont soudées à la diaphyse. La longueur est très approximativement de 450 mm, ce qui correspond à une stature d’environ 165 cm. 8.‑ Fragment de la diaphyse d’une fibula humaine. 10.‑ Quatre fragments de diaphyses, dont l’un au moins se rapporte à un tibia gauche humain; ce fragment est jointif avec le no 12. Il y a en outre une apophyse articulaire supérieure de vertèbre lombaire humaine. 11.‑ Faune. 12.‑ Fragment de diaphyse d’un tibia gauche humain (cf. no 10). 13.‑ Plusieurs fragments de la diaphyse d’un humérus droit humain. 14.‑ Diaphyse de fibula humaine (fragment). 15.‑ Diaphyse presque complète d’une fibula humaine. 16.‑ Restes d’au moins trois vertèbres humaines, correspondant à la jonction thoraco‑lombaire. 17.‑ Fragments d’une vertèbre lombaire humaine, ainsi que d’une côte également humaine. 18.‑ Fragment se rapportant vraisemblablement à une diaphyse fémorale humaine. 19.‑ Plusieurs fragments de côtes humaines. Tous les vestiges humains se rapportent à un seul et même individu, adulte, dont il n’est pas possible de préciser le sexe. On notera que la partie inférieure du corps est, dans l’ensemble, mieux représentée que la partie supérieure, sans exclusive toutefois puisqu’ont été retrouvés la mandibule, une dent de l’arcade supérieure, une partie de l’humérus droit et un petit fragment de clavicule (emballé avec le fémur no 7). |
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Légende | ● 13. La couche d’abandon dans la partie nord‑ouest de la cour. |
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Légende | ● 14. Structures arasées sous le sol de la partie ouest de la cour, devant les pièces 2 et 3. |
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Légende | • 15. Piève 3. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9). Même stratigraphie jusqu’au sol 3, dans les pièces 2, 5 et 6. C. 0 : terre végétale, effondrement des murs. C. 1 : limon jaune avec tuiles et mortier. Effondrement des murs et de la toiture (destruction période 8). C. 2 : limon contenant quelques tuiles et surtout du mortier (destruction période 8). sol 3 : béton de tuileaux et de gravier sur un hérisson de cailloux concassés en calcaire local (période 8).C. 4 : terre jaune, pierreuse avec fosse (période 6). C. 5 : limon sableux, jaune à brun, avec charbons de bois et nombreux galets (période 5). C. 6 : nivellement pierreux, contenant de nombreux galets (abandon période 4). C. 7 : niveau d’occupation très cendreux (période 4). C. 8 : terre brune, pierreuse, dont le sommet présente un léger pendage vers le sud (période 4). Sol 9 : mince couche faite de recoupe de calcaire tendre et de molasse coquillière (période 3). C. 10 : niveau d’occupation cendreux, établi sur le sol pierreux correspondant à l’abandon de l’habitat préhistorique (non fouillé). |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-15.jpg |
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Légende | ● 16. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9). C. 0 : terre végétale. C. 1 et 2 : effondrement des murs (période 8). C. 3 : limon jaune correspondant à l’effondrement des murs et de la toiture, reposant sur le sol de la pièce (période 8). C. 4 : limon jaune avec charbons de bois couvrant les structures arasées sous le sol de la pièce (construction période 8). C. 5 : limon jaune contenant des éclats de pierre et de nombreux galets. Niveau d’abandon rencontré dans les deux sondages pratiqués dans la pièce (période 7). Sol 6 : marqué par des dalles à plat mais non usées dans le sondage 1. Dans le sondage 2, quelques tessons et petits blocs à plat. Tâche brune au‑dessus du foyer retrouvé sur le sol 8 (période 7). C. 7 : limon jaune avec de nombreux charbons de bois, quelques fragments de torchis et des galets. Niveau d’abandon (période 6). Sol 8 : terre caractérisée par la présence de nodules rouges et blancs (feu). Sol marqué entre les murs 8 et 9, par un foyer bâti et deux trous de piquets (période 6). C. 9 : cailloutis de nivellement sous le sol 8 (construction période 6). Fosse 10 : apparue sous le sol 8, dans le sondage 2. C. 11 : couche du Néolithique final présente dans les deux sondages, mais fouillée seulement dans le premier. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-16.jpg |
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Légende | ● 17. Pièce 1, sondage 1. Le sol 6 vu du sud. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-17.jpg |
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Légende | ● 18. Pièce 1, sondage 2 vu du nord après la fouille. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-18.jpg |
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Légende | ● 19. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9) : C. 1 : effondrement des murs plus épais que dans les autres pièces (période 8). Sol 2 : marqué par une concentration du mobilier (niveau d’abandon) (période 8). C. 3 : sol hétérogène avec recharges de sable, de gravier et d’éclats de pierre. Terre ocre rouge au centre, jaune sur les côtés. Mobilier surtout abondant au sommet. Un glacis de pierres et de terre permettait de rattraper le niveau extérieur à proximité des entrées (période 8). C. 4 : nivellement de limon jaune (période 7). C. 5a : cailloutis serré, limité à la partie ouest du sondage, correspondant à une surface après abandon (destruction période 4). C. 5b : terre rougeâtre avec nodules blancs, pouvant provenir de la destruction de structures en terre crue (période 4). C. 6 : argile claire, marquant un niveau d’occupation caractérisé par diverses structures de part et d’autre d’une cloison (période 4). C. 7 : premier état de l’occupation de C. 6, avant la construction de la cloison (foyer engagé sous la cloison). C. 6 et 7 reposent tantôt sur le rocher, tantôt sur une couche caillouteuse renfermant du mobilier néolithique. |
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Légende | ● 20. Le sondage pratiqué dans la pièce 7, vu du sud. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-20.jpg |
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Légende | ● 21. Le sondage pratiqué dans la pièce 8, vu du sud, A droite, le mur 17. |
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Légende | ● 22. Coupes stratigraphiques de la pièce 8 (situation, fig. 9) : C. 1 : effondrement des murs contenant un seuil ou une marche en calcaire tendre (période 8). C. 2 : limon avec fragments de tuiles. Effondrement de la toiture et des murs contenant un tronc de pyramide maçonné (période 8). C. 3 : sol marqué par des coulées de mortier contre le mur est, des traces cendreuses entre le foyer et la porte, et plusieurs dalles à plat dont une en calcaire tendre (période 8). Contact 3/4 : recharges devant le seuil pour rattraper le niveau extérieur. Tranchées de fondation des murs nord et est : blocage pierreux, large de 0,33 à 0,40 m. Dans l’angle nord‑est, dépôt propitiatoire (fig. 103, 104). C. 4 : comblement d’une fosse avec de nombreuses pierres, du torchis parfois brûlé, un canal en calcaire tendre, brisé en 4 fragments et de rares tuiles. C. 5 : niveau d’occupation cendreux avec galets, pierres et 3 fragments de calcaire tendre (période 4). C. 6 : sol avec foyer lenticulaire, accompagné d’une petite fosse ; nombreux nodules blancs (galets brûlés) et fragments de torchis. Ce sol repose sur l’argile rouge de décalcification du calcaire. (C. 7) (périodes 2 et 3). |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-22.jpg |
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Légende | ● 23. Pièce 4. Coupes stratigraphiques (situation, fig. 9) : C. 1 : effondrement des murs (période 8). Fosse 2 : creusée dans l’angle nord‑est après l’abandon, elle présente un remplissage pierreux. C. 3 : limon jaune avec tuiles et mortier. Effondrement des tuiles et de la toiture (période 8). Sol 4 : limon contenant quelques charbons de bois et de nombreuses traces de mortier avec des fragments d’enduit peint (rouge et blanc) (période 8). C. 5 : couche de construction avec blocs et éclats de taille dans un limon jaune contenant aussi quelques fragments de tuiles, une antefixe (fig. 30) et une brique crue. Elle atteint le substrat rocheux au nord du mur 10 (période 7). C. 6 : terre organique avec nodules blancs et charbons de bois (période 4). C. 7 : terre brune et pierreuse, correspondant à l’abandon du niveau préhistorique. |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-23.jpg |
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Légende | ● 24. La pièce vue du sud après la fouille. |
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Légende | ● 25. Coupes stratigraphiques : C. 1 : épaisse couche correspondant à la destruction de l’îlot voisin (moellons et tuiles offrant un double pendage vers l’ouest et le sud) et à l’abandon de C. 2. C. 2 : sol de cailloux et de galets supportant des débris de dolium et une zone cendreuse avec de la céramique brisée sur place (période 5). C. 3 : nivellement contenant de nombreux galets, reposant partiellement sur le rocher (période 4). C. 4 : limon contenant des charbons de bois et des galets brûlés. Au sommet de cette couche, en A3, recoupe de calcaire tendre. Sol établi sur le niveau d’abandon préhistorique et comportant une fosse creusée jusqu’au rocher dans l’angle sud‑est du sondage (profondeur : 0,20 m) (périodes 2 et 3). |
URL | http://books.openedition.org/editionsmsh/docannexe/image/32083/img-25.jpg |
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Légende | ● 26, Sondage sud. Coupes stratigraphiques :C. 0 : terre végétale, très pierreuse. C. 1 : couche de destruction devant le mur de soutènement qui masque l’escalier, caractérisée par la présence de nombreux moellons et de tuiles. Sol 2 : cailloutis compact au net pendage vers le sud, à partir de la base du mur de soutènement. C, 3 : remplissage qui noie l’escalier derrière le mur de soutènement. Cailloutis serré contenant des galets, des fragments de tuiles et de gros morceaux de poterie. Ce remplissage atteignait le substrat, sous la base du soutènement, comblant une zone excavée au moment de l’abandon de l’escalier. C. 4 : limon jaune, sous le sol 2 et C. 3, bien que la limite avec cette dernière couche n’ait pas été très nette. C. 5 : lambeaux de couche antérieure à l’excavation, sous l’escalier et contre le mur nord. |
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Légende | ● 27. La couche 1 du sondage sud, vue du sud. |
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© Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1986