4. Déclassement social

1 Hannah Arendt, L’humaine condition, trad. de Georges Fradier, Marie Berrane, Guy Durand, Paris, Gallimard, « Quarto », 2012 [1958].

2 André Gorz, Adieux au prolétariat : au-delà du socialisme, Paris, Galilée, 1980 ; Ralf Dahrendorf, Die Chancen der Krise. Über die Zukunft des Liberalismus, Stuttgart, DVA, 1987 ; Dans les années 1990, Jeremy Rifkin reprit cette thèse à son compte, voir Jeremy Rifkin, The Zero Marginal Cost Society, New York, Palgrave Macmillan, 2015.

3 Claus Offe et Karl Hinrichs, « Sozialökonomie des Arbeitsmarktes. Primäres und sekundäres Machtgefälle », in : Claus Offe et Karl Hinrichs (dir.), « Arbeitsgesellschaft ». Strukturprobleme und Zukunftsperspektiven, Francfort-sur-le-Main, Campus, 1984, p. 64.

4 À mettre principalement sur le compte de l’entrée dans la vie active des femmes et des personnes d’âge mûr (voir Frank Schüller et Christian Wingerter, « Arbeitsmarkt und Verdienste », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung [dir.], Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013, p. 117).

5 À ne considérer que les personnes en âge de travailler entre 15 et 64 ans, le taux de 2012 se situe même à 77 % (il se situait encore à 73 % en 2002).

6 Voir Statistisches Bundesamt, « Arbeitsmarkt. Bevölkerung und Erwerbstätigkeit », 2014, www.destatis.de (consulté en février 2016) ; Frank Schüller et Christian Wingerter, « Arbeitsmarkt und Verdienste », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung (dir.), Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013.

7 Bundesagentur für Arbeit, Monatsbericht zum Arbeits- und Ausbildungsmarkt – Januar 2018, Nuremberg ; Statistisches Bundesamt, « 44,2 Millionen Erwerbstätige im Januar 2018 », communiqué de presse, 28 février 2018, destatis.de (consulté en mai 2018). Après les débuts de la crise financière et économique, la plus forte récession économique d’après-guerre en Allemagne, loin de monter en flèche, le chômage resta étrangement stable. On se mit alors à parler d’un « miracle allemand de l’emploi » (Paul Krugman, Pourquoi les crises reviennent toujours, trad. de l’anglais par Joëlle Cicchini, Paris, Points, 2012 [2008]). Or, ce « miracle » était le fait de l’intervention de l’État pour compenser la crise (avec par exemple l’allongement des allocations pour chômage partiel ou la « prime à la casse »), du renouvellement du partenariat social des syndicats et des entreprises ainsi que de la flexibilisation du système des accords de branche (voir Thomas Haipeter, « Sozialpartnerschaft in und nach der Krise: Entwicklungen und Perspektiven », Industrielle Beziehungen, 19/4, 2012, p. 387-411).

8 Karl-Heinz Paqué, Vollbeschäftigt. Das neue deutsche Jobwunder, Munich, Carl Hanser, 2012. Voir le site Internet déjà mentionné de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

9 Voir Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013, p. 32 sqq.

10 Robert Castel, La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Paris, Éditions du Seuil, 2009, p. 12, 93 sqq.

11 Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012, p. 49 ; voir Rainer Trinczek, « Überlegungen zum Wandel der Arbeit », WSI-Mitteilungen, 64/11, 2011, p. 606-614.

12 Statistisches Bundesamt, « Arbeitsmarkt. Erwerbstätige im Inland nach Wirtschaftssektoren », 2014, www.destatis.de (consulté en février 2016).

13 Voir Ulrich Brinkmann, Die unsichtbare Faust des Marktes. Betriebliche Kontrolle und Koordination im Finanzmarktkapitalismus, Berlin, Edition Sigma, 2011. Lors de mes recherches, il m’est arrivé de tomber sur des exemples où toute la production d’essieux d’un constructeur automobile avait été externalisée chez des prestataires de services industriels (voir Ulrich Brinkmann et Oliver Nachtwey, « Postdemokratie, Mitbestimmung und industrielle Bürgerrechte », Politische Vierteljahresschrift, 54/3, 2013, p. 506-533). Il y a fort à croire que l’expansion des sociétés prestataires de services industriels va se poursuivre dans les prochaines années.

14 Daniel Oesch et Jorge Rodriguez Menés, « Upgrading or Polarization? Occupational Change in Britain, Germany, Spain and Switzerland, 1990-2008 », Socio-Economic Review, 9/3, 2011, p. 503-531.

15 Michael Vester, « Postindustrielle oder industrielle Dienstleistungsgesellschaft. Wohin treibt die gesellschaftliche Arbeitsteilung? », WSI-Mitteilungen, 64/12, 2011, p. 634.

16 Michael Vester, « Postindustrielle oder industrielle Dienstleistungsgesellschaft. Wohin treibt die gesellschaftliche Arbeitsteilung? », WSI-Mitteilungen, 64(12), 2011, p. 638.

17 Michael Vester, « Postindustrielle oder industrielle Dienstleistungsgesellschaft. Wohin treibt die gesellschaftliche Arbeitsteilung? », WSI-Mitteilungen, 64(12), 2011, p. 638.

18 Comme semblent le pressentir nombre de publications récentes (voir entre autres Martin Ford, Rise of the Robots: Technology and the Threat of a Jobless Future, New York, Basic Books, 2015 ; Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, The Second Machine Age: Work, Progress, and Prosperity in a Time of Brilliant Technologies, New York, W.W. Norton & Company, 2014).

19 Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, The Second Machine Age: Work, Progress, and Prosperity in a Time of Brilliant Technologies, New York, W.W. Norton & Company, 2014, p. 200 sqq.

20 Carl Benedict Frey et Michael Osborne, The Future of Employment: How Susceptible are Jobs to Computerization?, Oxford, Oxford University Press, 2013 ; Holger Bonin et al., Übertragung der Studie von Frey/Osborne (2013) auf Deutschland, Kurzexpertise 57, Mannheim, Zentrum für Europäische Wirtschaftsforschung, 2015.

21 Sur le pouvoir que tirent certains groupes professionnels, voir Stefan Schmalz et Klaus Dörre (dir.), Comeback der Gewerkschaften? Machtressourcen, innovative Pratiken, internationale Perspektiven, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013 ; ainsi qu'Ulrich Brinkmann et Oliver Nachtwey, « Krise und strategische Neuorientierung der Gewerkschaften », Aus Politik und Zeitgeschichte, 60/13-14, 2010, p. 21-29.

22 Ce pouvoir structurel peut néanmoins, comme nous l’évoquions au chapitre précédent en lien avec le crowdworking, encore négocier un tournant critique et s’éroder. À plus ou moins brève échéance, les compétences à forte teneur cognitive se négocieront de plus en plus sur un marché du travail proprement mondial.

23 Hartmut Hirsch-Kreinsen et al., « Industrielle Einfacharbeit. Kern eines sektoralen Produktions- und Arbeitssystems », Industrielle Beziehungen, 19/2, 2012, p. 187-210.

24 Voir Philipp Staab, Macht und Herrschaft in der Servicewelt, Hambourg, Hamburger Edition, 2014.

25 Friederike Bahl et Philipp Staab, « Das Dienstleistungsproletariat. Theorie auf kaltem Entzug », Mittelweg 36, 19/6, 2010, p. 66-93.

26 Ulrich Beck, La société du risque : sur la voie d’une autre modernité, trad. de l’allemand par Laure Bernardi, Paris, Aubier, 2001.

27 Voir Robert Castel, L’insécurité sociale : qu’est-ce qu’être protégé ?, Paris, Éditions du Seuil, 2003, p. 33 ; Stephan Voswinkel, Was wird aus dem „Fahrstuhleffekt“? Postwachstum und sozialer Aufstieg, Working-Paper der DFG-Forschergruppe Postwachstumgesellschaften 08/2013, Friedrich-Schiller-Universität Jena.

28 Beck a pointé plusieurs dimensions : les revenus, l’éducation, la mobilité, le droit, le savoir, la consommation de masse. Nous nous pencherons principalement sur les revenus et les positions sociales dans la suite du texte.

29 Pour l’Allemagne de l’Est, l’effet d’escalator descendant dont il sera question par la suite se présente autrement. S’il y a bien eu de nombreuses dévalorisations et déclassements, il y a eu un grand nombre d’ascensions sociales sur fond de réunification (voir Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014).

30 Statistisches Bundesamt, « Tarifindex », 2015, www.destatis.de (consulté en février 2016).

31 OCDE, Croissance et inégalités : distribution des revenus et pauvreté dans les pays de l’OCDE, Note Allemagne, Paris, 2008.

32 Une autre image apparaît si l’on distingue les revenus, suivant qu’ils soient conventionnés ou réels. Il n’existe toutefois pas de longues séries temporelles. Voir fig. 4.2 et l’International Labour Organisation, World of Work Report 2011: Making Markets Work for Jobs, Genève, 2011.

33 Les rémunérations brutes n’ont retrouvé leur niveau de 2000 qu’en 2014. Voir fig. 4.3.

34 La part salariale n’est pas un indicateur absolument fiable, de nombreux facteurs la distordent. Ainsi augmente-t-elle souvent au début d’une crise économique, les salaires montant en raison inverse des bénéfices. Quand les traitements des cadres et managers augmentent, les salaires (Lohnquote) aussi augmentent, les rémunérations des managers étant pour partie comptées dans les revenus des salariés dans leur ensemble (voir Claus Schäfer, « Die Lohnquote – ein ambivalenter Indikator für soziale Gerechtigkeit und ökonomische Effizienz », Sozialer Fortschritt, 53/2, 2004, p. 45-52 ; Thomas Weiß, « Die Kohnquote nach dem Jahrtausendwechsel », Sozialer Fortschritt, 53/2, 2004, p. 36-40).

35 Les « revenus équivalents » sont les revenus moyens pondérés par le nombre de personnes d’un même ménage. La pondération suit une procédure standardisée à l’échelle européenne. Plus bas, les revenus du ménage sont mis en relation avec cette pondération.

36 Jan Goebel et al., « Einkommensentwicklung – Verteilung, Angleichung, Armut und Dynamik », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung 2013.

37 Le coefficient de Gini est une mesure internationale permettant de mesurer les inégalités. Il comprend des valeurs entre 0 (redistribution parfaite) et 1 (redistribution parfaitement inégale).

38 Voir Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 77. Rien qu’en comptabilisant les revenus du marché, le coefficient de Gini est reparti à la hausse. S’il se situait à 0,485 en 2011, il a substantiellement augmenté depuis 1991, alors même qu’il était resté relativement constant, quand il ne diminuait pas. Il atteignit son plus haut point en 2005, avant de rebaisser légèrement et de repartir à la hausse (voir Sachverständigenrat zur Begutachtung der gesamtwirtschaftlichen Entwicklung, Jahresgutachten 2013/14. Gegen eine Rückwärtsgewandte Wirtschaftspolitik, Wiesbaden, 2013).

39 Voir Robert K. Merton, « The Matthew Effect in Science », Science, 159/3810, 5 janvier 1968, p. 53-63. Entre-temps, le coefficient de Gini pour les fortunes s’élève à 0,78, ce qui, rapporté à l’échelle internationale, dénote une concentration des richesses particulièrement élevée (voir Markus M. Grabka et Christian Westermeier, « Anhaltend hohe Vermögensungleichheit in Deutschland », DIW-Wochenbericht, 9, 2014, p. 151-164).

40 Voir Hans-Ulrich Wehler, Die neue Umverteilung. Soziale Ungerechtigkeit in Deutschland, Munich, C.H. Beck, 2013, p. 73.

41 Voir Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 88. En 2012, chaque Allemand détenait en moyenne plus de 83 000 euros. Des richesses considérables augmentant ces dernières années de 500 milliards d’euros. En même temps, leur répartition est toujours plus inégale. Le patrimoine moyen des « 1 % » les plus riches a augmenté pour atteindre 817 000 euros, tandis que la part des personnes – et notamment les chômeurs – se retrouvant avec un patrimoine négatif, autrement dit des dettes, est passé de 5,2 % à 7,4 % en l’espace de dix ans (Markus M. Grabka et Christian Westermeier, « Anhaltend hohe Vermögensungleichheit in Deutschland », DIW-Wochenbericht, 9, 2014). Les auteurs de l’étude confient volontiers que leurs chiffres élevés ont tendance à (sensiblement) amoindrir l’amplitude réelle des inégalités.

42 Thomas Piketty, Le capital au xxi^e siècle, Paris, Éditions du Seuil, 2013.

43 Olaf Groh-Samberg et Florian F. Hertel, « Ende der Aufstiegsgesellschaft? », Aus Politik und Zeitgeschichte, 65/10, 2015, p. 25-32, p. 29.

44 La pauvreté n’équivaut pas nécessairement à la faim ou à la pénurie de biens de première nécessité.

45 Silvia Deckl, « Einkommensungleichheit, Armut und materielle Entbehrung », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung 2013.

46 « Jeden Dritten werfen ungeplante Ausgabe von 1000 Euro aus der Bahn », Frankfurter Allgemeine Zeitung, 23 avril 2018.

47 Nous développerons le terme de précarité en lien avec le travail rémunéré. La précarité a néanmoins d’autres conséquences sociales dramatiques : les frontières entre le travail et la vie privée s’effritent, chercher à fonder une famille devient difficile, etc. (Kerstin Jürgens, « Prekäres Leben », WSI-Mitteilungen, 64/8, 2011, p. 379-385).

48 Robert Castel, La montée des incertitudes : travail, protections, statut de l’individu, Paris, Éditions du Seuil, 2009, p. 159 sqq.

49 Le travail intérimaire a augmenté de 186 % de 1999 à 2013 (voir Karin Scherschel et Melanie Booth, « Aktivierung in die Prekarität: Folgen der Arbeitsmarktpolitik in Deutschland », in : Karin Scherschel et al. [dir.], Neue Prekarität. Die Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik – Europäische Länder im Vergleich, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013, p. 35).

50 Voir Statistisches Bundesamt, Statistisches Taschenbuch 2017, p. 351. Les indépendants traditionnels (avocats, petits commerçants, artisans, etc.) ont souvent eux-mêmes des employés. Les « Solo-Selbstständigen », ou autoentrepreneurs allemands, sont souvent en situation de précarité : parfois proches des salariés – avec des contrats d’entreprise par exemple –, ils ne sont pas pour autant « affiliés à une organisation syndicale » et ne disposent donc ni de protections ni de droits de participation au sein de l’entreprise. C’est pour cette raison que le nombre de ce que l’on appelle en allemand les « Aufstocker », les « rallongeurs » (les personnes touchant des aides ALG-II tout en ayant un emploi), a crû parmi les indépendants (voir Lena Koller et al., Viel Arbeit für wenig Geld, IAB-Kurzbericht, 22/2012, Nuremberg).

51 Voir Statistisches Bundesamt, Statistisches Taschenbuch 2017, 368, fn. 47.

52 Voir Christian Hohendanner, Unsichere Zeiten, unsichere Verträge?, IAB-Kurzbericht, 14/2010, Nuremberg. Avec pour conséquence que ces conditions de travail atypiques se retrouvent surtout en début de parcours professionnel (Petra Böhnke et al., « Atypische Beschäftigung im Erwerbesverlauf: Verlaufstypen als Ausdruck sozialer Spaltung? », Zeitschrift für Soziologie, 44/4, 2015, p. 234-252).

53 Voir Frank Schüller et Christian Wingerter, « Arbeitsmarkt und Verdienste », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung (dir.), Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013, p. 120.

54 Voir Thomas Rhein et Heiko Stüber, Bei Jüngeren ist die Stabilität der Beschäftigung gesunken, IAB-Kurzbericht, 3/2014, Nuremberg.

55 Natalie Grimm et al., « Die Ausweitung der Zwischenzone. Erwerbsarbeit in Zeiten der neuen Arbeitsmarktspolitik », Soziale Welt, 64/3, 2013, p. 249-268. Voir Julia Simonson et al., « Separate Paths, Same Direction? De-standardization of Male Employment Biographies in East and West Germany », Current Sociology, 63/3, 2015, p. 387-410. Une autre étude montre au contraire que le nombre de déclassements individuels directs des conditions normales de travail à la précarité durable est relativement faible (voir Petra Böhnke et al., « Atypische Beschäftigung im Erwerbsverlauf: Verlaufstypen als Ausdruck sozialer Spaltung? », Zeitschrift für Soziologie, 44/4, 2015, p. 234-252). En revanche, le nombre de ceux qui se retrouvent à cheval entre différentes situations d’insécurité professionnelle, comme entre le chômage et les mini-jobs, a augmenté. Sur la base de la brève période examinée dans l’étude (2002-2011), il n’est malheureusement pas possible de voir se dessiner des évolutions sur le long terme.

56 Natalie Grimm, « Statusinkonsistenz revisited! Prekarisierungsprozesse und soziale Positionierung », WSI-Mitteilungen, 66/2, 2013, p. 89-97.

57 Voir Hans-Jürgen Andreß et Till Seeck, « Ist das Normalarbeitsverhältnis noch armutsvermeidend? », Kölner Zeitschrift für Soziologie und Sozialpsychologie, 59/3, 2007, p. 459-492.

58 Voir Frank Schüller et Christian Wingerter, « Arbeitsmarkt und Verdienste », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung (dir.), Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013, p. 116.

59 Christian Woitschig et al., Betriebe wie Beschäftigte können profitieren, IAB-Kurzbericht, Nuremberg, 2013.

60 Voir Mirjam Bick, « Verdiensten und Arbeitskosten », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung 2013, p. 132.

61 Voir Oliver Marchart, Die Prekarisierungsgesellschaft. Prekäre Proteste – Politik und Ökonomie im Zeichen der Prekarisierung, Bielefeld, Transcript, 2013 ; Stefanie Hürtgen, « Prekarität als Normalität », Blätter für deutsche und internationale Politik, 53/4, 2008, p. 113-119.

62 Voir Alexandre Krause et Christophe Köhler, « Von der Vorherrschaft interner Arbeitsmärkte zur dynamischen Koexistenz von Arbeitsmarktsegmenten », WSI-Mitteilungen, 64/11, 2011, p. 588-596 ; idem, Arbeit als Ware. Zur Theorie flexibler Arbeitsmärkte, Bielefeld, Transcript, 2012.

63 Kevin Doogan, New Capitalism? The Transformation of Work, Cambridge, Polity, 2009.

64 Voir Berthold Vogel, Wohlstandskonflikte. Soziale Fragen, die aus der Mitte kommen, Hambourg, Hamburger Edition, 2009 ; Luc Boltanski et Ève Chiapello, Le nouvel esprit du capitalisme, Paris, Gallimard, 1999.

65 Stephan Voswinkel, Was wird aus dem „Fahrstuhleffekt“? Postwachstum und sozialer Aufstieg, Working-Paper der DFG-Forschergruppe Postwachstumsgesellschaften, 08/2013, Friedrich-Schiller-Universität, Iéna, 2013, p. 22.

66 Stephan Voswinkel, « Arbeit und Subjektivität », in : Dörre Klaus et al. (dir.), Kapitalismustheorie und Arbeit, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2012.

67 Voir Peter Bartelheimer et René Lehweß-Litzmann, « Externe Arbeitsmärkte. Gesellschaftliche Voraussetzungen und prekäres Potential », in : Alexandre Krause et Christophe Köhler, Arbeit als Ware. Zur Theorie flexibler Arbeitsmärkte, Bielefeld, transcript, 2012.

68 Claus Offe et Karl Hinrichs, « Sozialökonomie des Arbeitsmarktes. Primäres und sekundäres Machtgefälle », in : Claus Offe et Karl Hinrichs (dir.), « Arbeitsgesellschaft ». Strukturprobleme und Zukunftsperspektiven, Francfort-sur-le-Main, Campus, 1984, p. 70.

69 Pierre Bourdieu, Algérie 60 : structures économiques et structures temporelles, Paris, Éditions de Minuit, 1977, p. 86.

70 Voir entre autres Hajo Holst, Oliver Nachtwey et Klaus Dörre, Funktionswandel und Leiharbeit. Neue Nutzungsstrategien und ihre arbeits- und mitbestimmungspolitischen Folgen, Arbeitsheft der Otto-Brenner-Stiftung, 61, Francfort-sur-le-Main, 2009.

71 Entretien avec un travailleur intérimaire chez un constructeur automobile allemand de premier plan, qui travaillait avant pour un sous-traitant.

72 Hajo Holst et Oliver Nachtwey, « Die Internalisierung des Reservearmeemechanismus. Grenztransformationen am Beispiel der strategischen Nutzung von Leiharbeit », in : Karina Becker et al. (dir.), Grenzverschiebungen des Kapitalismus, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2010. C’est à Karl Marx que l’on doit le concept d’armée de réserve. Il rapportait les travailleurs ayant tendance à être superflus à la surpopulation relative, y distinguant trois formes : « flottante, latente et stagnante » (Karl Marx, Le capital, Livre I, édition sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre, Paris, Presses universitaires de France, « Quadrige », 2006 [1867], 2^e édition, p. 719 ; voir Oliver Nachtwey, « Arbeit, Lohnarbeit und Industriearbeit », in : Ingrid Artus et al. [dir.], Marx für Sozialwissenschaftlerinnen. Eine Einführung, Wiesbaden, Springer VS, 2014). La surpopulation liquide ou flottante se rapporte avant tout aux parties de la classe ouvrière au cœur de la production industrielle. La catégorie qui se rapprocherait analytiquement le plus du concept moderne de précarité est la troisième forme, celle de la part stagnante de la surpopulation relative : si elle appartient à « l’armée ouvrière active, mais avec une occupation extrêmement irrégulière. […] Ses conditions de vie descendent en dessous du niveau normal moyen de la classe ouvrière, et c’est justement cela qui a fait la large base de branches d’exploitation propre au capital. » (Karl Marx, Le capital, Livre I, édition sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre, Paris, Presses universitaires de France, « Quadrige », 2006 [1867], 2^e édition, p. 721).

73 Voir Markus Promberger, « Eine Strategie oder viele Strategien? Zur Polyvalenz flexibler Beschäftigungsformen im betrieblichen Einsatz am Beispiel der Leiharbeit », in : Alexandre Krause et Christophe Köhler, Arbeit als Ware. Zur Theorie flexibler Arbeitsmärkte, Bielefeld, Transcript, 2012.

74 À la place, dans le langage, on parle de « loi d’Okun » (voir Paul A. Samuelson et William D. Nordhaus, Economics, New York, McGraw-Hill, 1995).

75 L’évolution démographique pourrait avoir un effet compensatoire. En extrapolant ceteris paribus les tendances sociales actuelles, on devrait s’attendre d’ici quelques années à un manque grandissant de travailleurs qualifiés, renforçant en retour la position des travailleuses et travailleurs.

76 Herfried Münkler, Mitte und Maß. Der Kampf um die richtige Ordnung, Reinbek près de Hambourg, Rowohlt, 2010.

77 Voir Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012 ; Herfried Münkler, Mitte und Maß. Der Kampf um die richtige Ordnung, Reinbek près de Hambourg, Rowohlt, 2010 ; Rolf G. Heinze, Die erschöpfte Mitte. Zwischen marktbestimmten Soziallagen, politischer Stagnation und der Chance auf Gestaltung, Weinheim, Juventa, 2011.

78 Berthold Vogel, Wohlstandskonflikte. Soziale Fragen, die aus der Mitte kommen, Hambourg, Hamburger Edition, 2009.

79 Voir Herfried Münkler, Mitte und Maß. Der Kampf um die richtige Ordnung, Reinbek près de Hambourg, Rowohlt, 2010, p. 49.

80 Voir Robert Castel, Les métamorphoses de la question sociale : une chronique du salariat, Paris, Fayard, 1995, p. 399 sqq.

81 Le sentiment de vulnérabilité et de précarité sociales présuppose d’une certaine manière que les gens aient une notion de la protection sociale (voir Berthold Vogel, « Soziale Verwundbarkeit und prekärer Wohlstand », in : Heinz Bude et Andreas Willisch [dir.], Das Problem der Exklusion. Ausgegrenzte, Entbehrliche, Überflüssige, Hambourg, Hamburger Edition, 2006, p. 346).

82 Robert Castel et Klaus Dörre (dir.), Prekarität, Abstieg, Ausgrenzung. Die soziale Frage am Beginn des 21. Jahrhunderts, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2009 ; Klaus Dörre, « Prekarität – eine arbeitspolitische Herausforderung », WSI-Mitteilungen, 5, 2005, p. 250-258.

83 Berthold Vogel, « Soziale Verwundbarkeit und prekärer Wohlstand », in : Heinz Bude et Andreas Willisch (dir.), Das Problem der Exklusion. Ausgegrenzte, Entbehrliche, Überflüssige, Hambourg, Hamburger Edition, 2006.

84 Bertelsmann Stiftung (dir.), Mittelschicht unter Druck?, Gütersloh, Verlag Bertelsmann Stiftung, 2013, p. 7 sq. ; Voir aussi Gerhard Bosch et Thorsten Kalina, Die Mittelschicht in Deutschland unter Druck, IAQ-Report 2015-04, Duisburg/Essen, 2015.

85 Olaf Groh-Samberg et Florian F. Hertel, « Ende der Aufstiegsgesellschaft? », Aus Politik und Zeitgeschichte, 65/10, 2015, p. 25-32 ; idem, « Abstieg der Mitte? Zur langfristigen Mobilität von Armut und Wohlstand », in : Nicole Burzan et Peter A. Berger (dir.), Dynamiken (in) der gesellschaftlichen Mitte, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2010.

86 Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012, p. 62 ; voir Herfried Münkler, Mitte und Maß. Der Kampf um die richtige Ordnung, Reinbek près de Hambourg, Rowohlt, 2010, p. 56 sqq.

87 Sont considérés comme appartenant à la « couche moyenne inférieure » les ménages touchant entre 70 % et 90 % du revenu médian.

88 Bertelsmann Stiftung (dir.), Mittelschicht unter Druck?, Verlag Bertelsmann Stiftung Gütersloh, 2013, p. 20 sqq.

89 Michael Vester et Christel Teiwes-Kügler, « Unruhe in der Mitte: Die geprellten Leistungsträger des Aufschwungs », WSI-Mitteilungen, 60/5, 2007, p. 237.

90 Voir Berthold Vogel, Wohlstandskonflikte. Soziale Fragen, die aus der Mitte kommen, Hambourg, Hamburger Edition, 2009, p. 220.

91 Voir Holger Lengfeld et Jochen Hirschle, « Die Angst der Mittelschicht vor dem sozialen Abstieg. Eine Längsschnittanalyse 1984-2007 » ; Petra Böhnke, « Hoher Flug, tiefer Fall? Abstiege aus der gesellschaftlichen Mitte und ihre Folgen für das subjektive Wohlbefinden », in : Nicole Burzan et Peter A. Berger (dir.), Dynamiken (in) der gesellschaftlichen Mitte, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2010.

92 Berthold Vogel, Wohlstandskonflikte. Soziale Fragen, die aus der Mitte kommen, Hambourg, Hamburger Edition, 2009, p. 185.

93 Heinz Bude et Andreas Willisch (dir.), Exklusion. Die Debatte über die „Überflüssigen“, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2008, p. 13.

94 Klaus Kraemer, « Abstiegsängste in Wohlstandslagen », in : Nicole Burzan et Peter A. Berger (dir.), Dynamiken (in) der gesellschaftlichen Mitte, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2010, p. 201-230.

95 Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012, p. 71.

96 Ce qui n’est pas sans lien avec une certaine sélection sociale. Car les parents ne sont pas tous en mesure de financer les stages de leurs enfants.

97 Voir Heinz Bude, Bildungspanik. Was unsere Gesellschaft spaltet, Munich, Carl Hanser, 2011.

98 Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 348 sqq.

99 Voir Michael Hartmann, Eliten und Macht in Europa. Ein internationaler Vergleich, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2007 ; idem, Der Mythos von den Leistungseliten, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2002.

100 Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012, p. 61, 89.

101 L’étude des classes moyennes en particulier et des couches sociales en général a pour objet leur stabilité et leur cohérence. Alors que la mobilité sociale montre dans quelle mesure il est possible de passer d’une couche à l’autre. En d’autres termes, elle questionne le rapport entre origine sociale et position sociale. Elle est d’autant plus médiatisée par l’éducation et la qualification que l’origine sociale conditionne les aspirations des gens.

102 Les études sur la mobilité connaissent aussi le concept de mobilité absolue prenant en compte l’afflux ou le reflux de groupes ou de classes. L’ascension et le déclassement sont généralement analysés en termes de mobilité relative, c’est-à-dire comme des changements de position entre couches et classes (voir Robert Erikson et John H. Goldthorpe, The Constant Flux. A Study of Class Mobility in Industrial Societies, Oxford, Clarendon Press, 1992).

103 Voir à ce sujet Reinhard Pollack, « Soziale Mobilität », in : Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung, Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013, p. 189-197.

104 Stephan Voswinkel, Was wird aus dem „Fahrstuhleffekt“? Postwachstum und Sozialer Aufstieg, der DFG-Forschergruppe Postwachstumsgesellschaften 08/2013, Friedrich-Schiller-Universität Iéna, p. 21.

105 Voir Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012, p. 131.

106 C’est notamment vrai parce que le canal ascensionnel que représentait le service public s’est énormément resserré. Cela fait longtemps qu’il a été « bouché », dans la mesure où toute une génération de jeunes diplômés y est entrée durant son édification, bloquant les cohortes suivantes (voir Berthold Vogel, Wohlstandskonflikte. Soziale Fragen, die aus der Mitte kommen, Hambourg, Hamburger Edition, 2009).

107 Jan Goebel et al., « Einkommensentwicklung – Verteilung, Angleichung, Armut und Dynamik », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung 2013, p. 6.

108 Reinhard Pollack, « Soziale Mobilität », in : Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung, Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013, p. 196 ; voir aussi Olaf Groh-Samberg et Florian F. Hertel, « Ende der Aufstiegsgesellschaft? », Aus Politik und Zeitgeschichte, 65/10, 2015.

109 Reinhard Pollack, « Soziale Mobilität », in : Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung, Datenreport 2013. Ein Sozialbericht für die Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung, 2013.

110 Voir Stefan Hradil, « Der deutsche Armutsdiskurs », Aus Politik und Zeitgeschichte, 60/51-52, 2010, p. 3-8. Contrairement à ce qu’avance Stephan Voswinkel (Was wird aus dem „Fahrstuhleffekt“? Postwachstum und sozialer Aufstieg, der DFG-Forschergruppe Postwachstumsgesellschaften, 08/2013, Friedrich-Schiller-Universität, Iéna) dans son étude par ailleurs admirable sur l’ascension sociale, l’aspiration à l’ascension sociale n’a pas décru. Mais les promesses ne se traduisent pas systématiquement dans la réalité.

111 Robert Castel, La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Paris, Éditions du Seuil, 2009, p. 31.

112 Voir John Rawls, Théorie de la justice, trad. de l’anglais par Catherine Audard, Paris, Éditions du Seuil, 2009 [1979].

113 Voir Robert Brenner, The Economics of Global Turbulence, Londres, Verso, 2006 ; Fritz Scharpf, « International Monetary Regimes and the German Model », MPIfG Discussion Paper, 18/1, Cologne, Max Planck Institute for the Study of Societies, 2018.

114 Voir Andt Sorge et Wolfgang Streeck, « Diversified Quality Production Revisited: The Transformation of Production Systems and Regulatory Regimes in Germany », MPIfG Discussion Paper, 16/13, Cologne, Max Planck Institute for the Study of Societies, 2016.

115 L’argumentation qui suit doit beaucoup à Christian Dustmann et al., « From Sick Man of Europe to Economic Superstar: Germany’s Resurgent Economy », Journal of Economic Perspectives, 28/1, 2014, p. 167-188.

116 Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013 ; Karin Scherschel et Melanie Booth, « Aktivierung in die Prekarität: Folgen der Arbeitsmarktpolitik in Deutschland », in : Karin Scherschel et al. (dir.), Neue Prekarität. Die Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik – Europäische Länder im Vergleich, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013.

117 Klaus Dörre et al., Das Gesellschaftsbild der LohnarbeiterInnen. Soziologische Untersuchungen in ost- und westdeutschen Industriebetrieben, Hambourg, VSA, 2013, p. 36, 43.

118 Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 239 sqq.

119 En outre, le nombre des allocataires n’a pas – notamment à la lumière de la relance du marché du travail – chuté dans la même mesure que celui des chômeurs (Karin Scherschel et Melanie Booth, « Aktivierung in die Prekarität: Folgen der Arbeitsmarktpolitik in Deutschland », in : Karin Scherschel et al. (dir.), Neue Prekarität. Die Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik – Europäische Länder im Vergleich, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013).

120 Mario Rainer Lepsius, « Soziale Ungleichheit und Klassenstrukturen in der Bundesrepublik Deutschland », in : Hans-Ulrich Wehler (dir.), Klassen in der europäischen Sozialgeschichte, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1979.

121 Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 232 sq.

122 Voir Thorsten Kalina et Claudia Weinkopf, Niedriglohnbeschäftigung 2012 und was ein gesetzlicher Mindestlohn von 8.50 € verändern könnte, IAQ-Report 2014-02, Duisburg/Essen.

123 Voir Gerhard Bosch et Claudia Weinkopf (dir.), Arbeiten für wenig Geld. Niedriglohnbeschäftigung in Deutschland, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2007.

124 Bundesagentur für Arbeit, Hintergrundinformation. Neue Ergebnisse zu sozialversicherungspflichtig beschäftigten Arbeitslosengeld-II-Beziehern in Vollzeit und Teilzeit, Collection Hintergrundinformation, Nuremberg, 2014.

125 Chez les chômeurs, le taux de pauvreté est même monté de 29 %. Les données dont nous disposons ici sont antérieures à la crise financière.

126 Dorothee Spannagel, Aktivierungspolitik und Erwerbsarmut in Europa und Deutschland, WSI Report, 36, Düsseldorf, Hans-Böckler-Stiftung, 2017.

127 Olaf Groh-Samberg et Florian F. Hertel, « Ende der Aufstiegsgesellschaft? », Aus Politik und Zeitgeschichte, 65(10), 2015, p. 25-32.

128 Berthold Vogel, « Soziale Verwundbarkeit und prekärer Wohlstand », in : Heinz Bude et Andreas Willisch (dir.), Das Problem der Exklusion. Ausgegrenzte, Entbehrliche, Überflüssige, Hambourg, Hamburger Edition, 2006, p. 354.

129 Voir Robert K. Merton, Social Theory and Social Structure, New York, Macmillan, 1968 [1949].

130 Dans mes recherches, il m’est souvent arrivé d’entendre qu’« on ne tient plus compte des normes du travail ».

131 Stephan Voswinkel, Was wird aus dem „Fahrstuhleffekt“? Postwachstum und sozialer Aufstieg, Working-Paper der DFG-Forschergruppe Postwachstumgesellschaften, 08/2013, Friedrich-Schiller-Universität, Iéna, p. 30.

132 Cornelia Koppetsch, Die Wiederkehr der Konformität. Streifzüge durch die gefährdete Mitte, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013.

133 Hartmut Rosa, « Kapitalismus als Dynamisierungspiral – Soziologie als Gesellschaftkritik », in : Klaus Dörre et al., Soziologie, Kapitalismus, Kritik. Eine Debatte, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2009, p. 110.

134 Voir Axel Honneth, « Brutalization of the Social Conflict: Struggles for Recognition in the Early Twenty-first Century », Distinktion: Journal of Social Theory, 13/1, 2012, p. 5-19 ; Sighard Neckel, « Die Verwilderung der Selbstbehauptung. Adornos Soziologie: Veralten der Theorie – Erneuerung der Zeitdiagnose », in : Axel Honneth (dir.), Dialektik der Freiheit. Frankfurter Adorno-Konferenz 2003, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2005.

135 Voir Sighard Neckel et Greta Wagner, Leistung und Erschöpfung. Burnout in der Wettbewerbsgesellschaft, Berlin, Suhrkamp, 2013 ; Stephan Voswinkel, « Arbeit und Subjektivität », in : Klaus Dörre et al. (dir.), Kapitalismustheorie und Arbeit, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2012.

136 Olaf Groh-Samberg et al., « Investieren in den Status: Der voraussetzungsvolle Lebensführungsmodus der Mittelschichten », Leviathan, 42/2, 2014, p. 219-247.

137 Voir Herfried Münkler, Mitte und Maß. Der Kampf um die richtige Ordnung, Reinbek près de Hambourg, Rowohlt, 2010, p. 71.

138 Pierre Bourdieu, La distinction : critique sociale du jugement, Paris, Éditions de Minuit, 1979.

139 Voir à titre d’exemple chez Paul Nolte, Generation Reform. Jenseits der blockierten Republik, Munich, C.H. Beck, 2004 ; Thilo Sarrazin, Deutschland schafft sich ab. Wie wir unser Land aufs Spiel setzen, Munich, DVA, 2010.

140 Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main/New York, Campus, 2013, p. 18 sqq.

141 Wilhelm Heitmeyer, Deutsche Zustände. Folge 1-10, Francfort-sur-le-Main/Berlin, Suhrkamp, 2002-2012.

142 Heinz Bude, Die Ausgeschlossenen. Das Ende vom Traum einer gerechten Gesellschaft, Munich, Carl Hanser, 2008, p. 113 sqq. Par sa politique de fermeture, la classe moyenne évite la concurrence dont elle « est par ailleurs la fervente promotrice ». Et comme elle n’aime pas ouvertement aborder les mécanismes de la concurrence et de la fermeture sociale dont elle profite souvent, Herfried Münkler lui attribue même une « inclination notoire à la tartuferie » (Herfried Münkler, Mitte und Maß. Der Kampf um die richtige Ordnung, Reinbek près de Hambourg, Rowohlt, 2010, p. 171 sq.).

143 Steffen Mau, Lebenschancen. Wohin driftet die Mittelschicht?, Berlin, Suhrkamp, 2012, p. 162.

144 Natalie Grimm et al., « Die Ausweitung der Zwischenzone. Erwerbsarbeit in Zeiten der neuen Arbeitsmarktspolitik », Soziale Welt 64/3, 2013, p. 249-268 ; Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main/New York, Campus, 2013.

145 Voir Göran Therborn, « Class in the 21st Century », New Left Review, II/78, 2012, p. 6.

146 Voir Roland Habich, « Soziale Lagen und soziale Schichtung », Statistisches Bundesamt/Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung 2013, p. 181-188.

147 Voir Friederike Bahl et Philipp Staab, « Das Dienstleistungsproletariat. Theorie auf kaltem Entzug », Mittelweg 36, 19/6, 2010 ; Stéphane Béaud et Michel Pialoux, Retour sur la condition ouvrière. Enquête aux usines Peugeot de Sochaux-Montbéliard, Paris, La Découverte, 2012 ; Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013.

148 Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013 ; Franz Walter, « Die starken Arme legen keine Räder mehr still. Der „Malocher“ trat ab und ein Prekariat entstand », in : Johanna Klatt et Franz Walter (dir.), Entbehrliche der Bürgergesellschaft. Sozial Benachteiligte und Engagement, Bielefeld, Transcript, 2011.

149 Dans le débat sur la nouvelle « couche inférieure », la classe inférieure est perçue comme un groupe culturel qui ne doit son sort qu’à son comportement déviant (Paul Nolte, Generation Reform. Jenseits der blockierten Republik, Munich, C.H. Beck, 2004).

150 Les divers débats en sciences sociales portant sur l’exclusion et la classe inférieure (ou les débats anglo-saxons sur l’underclass) se retrouvent sur de nombreux points. Le concept d’exclusion ne peut être employé en lien avec la classe inférieure telle qu’analysée ici qu’avec des concessions, dans la mesure où ce concept est marqué par une distinction intérieur/extérieur dans le contexte du chômage de masse. Le débat sur l’exclusion a néanmoins établi des diagnostics incisifs sur la question des nouvelles inégalités, préfigurant nombre de phénomènes que j’entreprends ici d’analyser (voir Heinz Bude, « Die Überflüssigen als transversale Kategorie », in : Peter A. Berger et Michael Vester, Alte Ungleichheiten. Neue Spaltungen, Opladen, Leske+Budrich, 1998, p. 363-382 ; idem, Die Ausgeschlossenen. Das Ende vom Traum einer gerechten Gesellschaft, Munich, Carl Hanser, 2008 ; Heinz Bude et Andreas Willisch [dir.], Das Problem der Exklusion. Ausgegrenzte, Entbehrliche, Überflüssige, Hambourg, Hamburger Edition, 2006 ; idem, Exklusion. Die Debatte über die „Überflüssigen“, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2008 ; Martin Kronauer, Exklusion. Die Gefährdung des Sozialen im hoch entwickelten Kapitalismus, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2002).

151 Voir Peter Haan et al., « The Rising Longevity Gap by Lifetime Earnings: Distributional Implications for the Pension System », DIW-Discussion Papers, 1698, 2017.

152 Dans ce livre, les concepts de classe et de couche, malgré d’importantes différences analytiques, sont employés comme synonymes pour décrire empiriquement et de façon pragmatique des êtres humains se trouvant dans des situations socio-économiques semblables, faisant des expériences similaires, présentant des traits de personnalité analogues (représentations et valeurs, besoins et intérêts, mentalités, habitus et style de vie) et faisant face à des opportunités et des risques de même ordre (voir à ce sujet Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 93 sqq.). Dans l’analyse des couches sociales, ces dernières forment un ordre hiérarchique où les choses vont mieux pour les membres de l’une que pour ceux de l’autre. Dans l’analyse de classes, on suppose que les choses vont mieux pour une classe parce qu’elles vont plus mal pour une autre. Elle aborde les questions d’exploitation systématique, de privilèges et de désavantages (voir Martin Groß, Klassen, Schichten, Mobilität. Eine Einführung, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2008). Dans la suite du livre, le concept de classes sera avant tout employé en référence à leurs actions.

153 Karl-Siegbert Rehberg, « „Klassengesellschaftlichkeit“ nach dem Ende der Klassengesellschaft? », Berliner Journal für Soziologie, 21/1, 2011, p. 7-21 ; voir Martin Groß, Klassen, Schichten, Mobilität. Eine Einführung, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2008.

154 Rainer Geißler, « Das mehrfache Ende der Klassengesellschaft », in : Jürgen Friedrichs et al. (dir.), Die Diagnosefähigkeit der Soziologie. Sonderheft Kölner Zeitschrift für Soziologie und Sozialpsychologie, 38, Opladen, Westdeutscher Verlag, 1998. Les structures inégalitaires verticales ont persisté – jusqu’à aujourd’hui (voir Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014 ; Martin Groß, Klassen, Schichten, Mobilität. Eine Einführung, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2008). Les approches de la sociologie moderne ont par ailleurs mis au jour force différenciations horizontales (voir Michael Vester et al., Soziale Milieus im gesellsschaftlichen Strukturwandel. Zwischen Integration und Ausgrenzung, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2001 ; Daniel Oesch, Redrawing the Class Map. Stratification and Institutions in Britain, Germany, Sweden and Switzerland, Houndmills, Palgrave, 2006).

155 Voir Nicole Burzan, Soziale Ungleichheit. Eine Einführung in die zentralen Theorien, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2007 ; Stefan Hradil, Soziale Ungleichheit in Deutschland, Wiesbaden, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2005.

156 Christoph Deutschmann, Postindustrielle Industriesoziologie. Theoretische Grundlagen, Arbeitsverhältnisse und soziale Identitäten, Weinheim, Juventa, 2002, p. 95 sq.

157 Il nous faudrait en fait aussi intégrer le pouvoir opérationnel sur les moyens de production, ce qui compliquerait sensiblement le tableau (voir Eric Olin Wright, Classes, Londres, Verso, 1985).

158 Voir Göran Therborn, « Class in the 21st Century », New Left Review, II/78, 2012, p. 5-29. Un déclassement relatif, qu’il m’est impossible de discuter ici pour des raisons de place, des sociétés occidentales se produit dans le système étatique international. S’ils maintiennent chaque nouvelle année la prospérité, les rapports se sont renversés à l’échelle mondiale à de nombreux égards. Le poids des économies capitalistes occidentales dans l’économie mondiale diminue légèrement, tandis que les pays émergents s’élèvent au rang de nations industrielles. Dans des pays comme la Chine, le Brésil ou l’Inde, la grande pauvreté a reculé et l’on assiste pour la première fois à l’émergence de couches moyennes significatives alors que dans le monde occidental, la tendance est au reflux pour la première fois depuis la crise mondiale des années 1930.

159 On ne rend pas non plus justice à Marx en faisant du Manifeste – écrit avant tout politique – son seul écrit théorique sur les classes. Le concept dichotomique était un modèle « abstrait » ; dans ses textes ultérieurs, Marx a grandement nuancé sa conception de la position occupée dans la production, la division sociale du travail et les intérêts afférants. Mais il n’a jamais écrit de théorie de classe à proprement parler : la mention « ici s’interrompt le manuscrit » ponctue le fameux chapitre manquant du livre III du Capital (Karl Marx, Le capital, Livre III, tome 3, éditions sociales, 1963 [1894], p. 259 sq.).

160 Eric Olin Wright, « Understanding Class: Towards an Integrated Analytical Approach », New Left Review, II/60, 2009, p. 101-116 ; voir Reinhard Kreckel, Politische Soziologie der sozialen Ungleichheit, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2004.

161 Max Weber, Économie et société, vol. 1, Paris, Pocket, 1995 [1921-1922], p. 391 sqq. ; idem, Wirtschaft und Gesellschaft. Grundriss der verstehenden Soziologie, Tübingen, J.C.B. Mohr, 1980 [1921-1922], p. 532.

162 Eric Olin Wright, « Understanding Class: Towards an Integrated Analytical Approach », New Left Review II/60, 2009, p. 101-116.

163 Reinhard Kreckel, Politische Soziologie der sozialen Ungleichheit, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2004, p. 52 sqq.

164 Sighard Neckel, Flucht nach vorn. Die Erfolgskultur der Marktgesellschaft, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2008, p. 37.

165 Anthony Giddens, The Class Structure of the Advanced Societies, Londres, Unwin Hyman, 1989 [1973], p. 287 sqq.

166 Voir Joachim Bergmann et al., « Herrschaft, Klassenverhältnis und Schichtung », in : Theodor W. Adorno (dir.), Spätkapitalismus oder Industriegesellschaft? Verhandlungen des 16. Deutschen Soziologentages vom 8. bis 11. April 1968 in Frankfurt am Main, Stuttgart, Enke, 1969 ; Claus Offe, Strukturprobleme des kapitalistischen Staates, Francfort-sur-le-Main/New York, Campus, 2006 [1972] ; Reinhard Kreckel, Politische Soziologie der sozialen Ungleichheit, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2004.

167 Klaus Dörre, « Landnahme und soziale Klassen. Zur Relevanz sekundärer Ausbeutung », in : Hans-Günter Thien (dir.), Klassen im Postfordismus, Münster, Westfälisches Dampfboot, 2010 ; idem, « Krise des Shareholder Value? Kapitalmarktorientierte Steuerung als Wettkampfsystem », in : Klaus Kraemer et Sebastian Nessel (dir.), Entfesselte Finanzmärkte. Soziologische Analysen des modernen Kapitalismus, Bielefeld, Transcript, 2012.

168 À quoi s’ajoute la perpétuation sur le marché du travail d’activités attachées au genre (voir Jutta Allmendinger et Thomas Hinz, « Geschlechtersegregation im Erwerbsbereich. Berufsfelder, Organisationen und Arbeitsgruppen », in : Wolfgang Glatzer et Ilona Ostner (dir.), Deutschland im Wandel. Sozialstrukturelle Analysen, Opladen, Leske+Budrich, 1999 ; Karin Gottschall, « Geschlechterverhältnis und Arbeitsmarktsegregation », in : Regina Becker-Schmidt et Gudrun-Axeli Knapp [dir.], Das Geschlechterverhältnis als Gegenstand der Sozialwissenschaften, Francfort-sur-le-Main, Campus, 1995).

169 Voir Rainer Geißler, Die Sozialstruktur Deutschlands, Wiesbaden, Springer VS, 2014, p. 384.

170 Voir Statistisches Bundesamt, « Gender Pay Gap 2016: Deutschland weiterhin eines der EU-Schlusslichter », www.destatis.de (consulté en février 2018).

171 Voir Karin Scherschel et Melanie Booth, « Aktivierung in die Prekarität: Folgen der Arbeitsmarktpolitik in Deutschland », in : Karin Scherschel et al. (dir.), Neue Prekarität. Die Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik – Europäische Länder im Vergleich, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013 ; Brigitte Aulenbacher et Angelika Wetterer (dir.), Arbeit. Perspektiven und Diagnosen der Geschlechterforschung, Münster, Westfälisches Dampfboot, 2009.

172 Brigitte Aulenbacher, « Frauen, Männer, Prekarität. Vom fordistischen Versprechen auf Wohlstand zur postfordistischen Reproduktionskrise », in : Peter Hammerschmidt et Juliane Sagebie (dir.), Die soziale Frage zu Beginn des 21. Jahrhunderts, Neu-Ulm, AG SPAK Verlag, 2011, p. 126.

173 Voir Nicole Mayer-Ahuja, Wieder dienen lernen? Vom wesdeutschen „Normalarbeitsverhältnis“ zu prekärer Beschäftigung seit 1973, Berlin, Edition Sigma, 2003, p. 89 sqq.

174 Contrairement à ce qu’espéraient certaines éminences telles que Guy Standing, The Precariat: The New Dangerous Class, Londres, Bloomsbury, 2011.

175 Les théories marxistes traditionnelles sur les classes avaient toujours déduit de la position de classe une conscience correspondante quasi objective.

176 Heinz Bude et Andreas Willisch (dir.), Das Problem der Exklusion. Ausgegrenzte, Entbehrliche, Überflüssige, Hambourg, Hamburger Edition, 2006, p. 117.

177 Voir Philipp Staab, Macht und Herrschaft in der Servicewelt, Hambourg, Hamburger Edition, 2014 ; Friederike Bahl et Philipp Staab, « Das Dienstleistungsproletariat. Theorie auf kaltem Entzug », Mittelweg 36, 19/6, 2010. Marx avait mis en évidence dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852) – autrement que dans le Manifeste – que les conditions sociales ne faisaient pas automatiquement naître une conscience correspondante. Il écrit à propos des paysans parcellaires qu’ils « constituent une masse énorme dont les membres vivent tous dans la même situation, mais sans être unis les uns aux autres par des rapports variés. Leur mode de production les isole les uns des autres, au lieu de les amener à des relations réciproques […]. C’est pourquoi ils sont incapables de défendre leurs intérêts de classe en leur propre nom […] » (Karl Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, Paris, Éditions sociales, 1984 [1852], p. 188 sq.).

178 Voir Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2013.

179 Voir Klaus Dörre, « Schluss: Strukierende Effekte selektiver Arbeitsmarktpolitik », in : Klaus Dörre et al. (dir.), Bewährungsproben für die Unterschicht? Soziale Folgen aktivierender Arbeitsmarktpolitik, Francfort-sur-le-Main/New York, Campus, 2013

180 Voir Ralf Dahrendorf, Soziale Klassen und Klassenkonflikt in der industriellen Gesellschaft, Stuttgart, Enke, 1957.

181 L’étendue réelle et les effets de l’individualisation font toujours l’objet de débats (voir Nicole Burzan, « Zur Gültigkeit der Individualisierungsthese. Eine kritische Systematisierung empirischer Prüfkriterien », Zeitschrift für Soziologie, 40/6, 2011, p. 418-435 ; Thomas Lux, « Jenseits sozialer Klassen? Eine empirische Überprüfung der Individualisierungsthese am Beispiel von Ungleichheitseinstellungen und Wahlverhalten », Zeitschrift für Soziologie, 40/6, 2011, p. 436-457).

182 Heinz Bude, « Klassengesellschaft ohne Klassenentspannung. Leben in der fragmentierten Gesellschaft », Neue Gesellschaft, Frankfurter Hefte, 59/3, 2012.