Le patrimoine comme expérience
|I. Le patrimoine, etc. !
La production numérique du patrimoine par des amateurs en réseaux
Le cas des pratiques d’exploration et d’exposition de friches industrielles
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Extrait du texte
« The trick, or so it seems to me, is to work with this emerging spatial grain, in the full understanding that it is both a part of a series of means of opening up new opportunities for the exercise of power and profit and a new palette of possibilities. » (Thrift 2008 : 23.)
Dans les circuits globalisés du capital, les legs du passé se transforment certes en marchandises au service du tourisme et du commerce1, mais ils sont aussi des ressorts de l’agir politique, de la citoyenneté, de la mobilisation collective et de la co-création culturelle (Auclair, Hertzog & Poulot 2017). Ainsi que le souligne Jean-Louis Tornatore (2011 : 78), « le passé n’est plus sous monopole à la fois de l’État et de l’autorité scientifique ». Indéniablement, la production du patrimoine n’est plus l’apanage des élites conservatrices, des experts académiques et des institutions assermentées (Rautenberg 2003) – de même que l’écriture de l’histoire n’est plus uniquement réservée aux historiens. Les conceptions ...
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