1 Sur Végèce au Moyen Âge, voir Charles R. Shrader, The Ownership and Distribution of the Manuscripts of the De re militari of Flavius Vegetius Renatus before the Year 1300, Diss., New York, Columbia University, 1976 ; Charles R. Shrader, « A Handlist of Extant Manuscripts Containing the De re militari of Vegetius », Scriptorium, 33, 1979, p. 280-302 ; F. H. Sherwood, Studies in Medieval Uses of Vegetius Epitoma rei militaris, Diss., Los Angeles, University of California, 1980 ; Josette A. Wisman, « L’Epitoma rei militaris de Végèce et sa fortune au Moyen Âge », Le Moyen Âge, 85, 1979, p. 13-31 ; id., « Flavius Renatus vegetius », Catalogus Translationum et Commentariorum, 6, 1986, p. 175-184.
2 Voir Philippe Richardot, De re militari. Mille ans de guerre en lisant Végèce (Ve-XVe siècle). La tradition médiévale d’un traité militaire tardoantique, thèse de doctorat, université de Toulouse-2, 1995 ; id., « Les éditions d’auteurs militaires antiques aux XVe-XVIe siècles », Stratégique, 68, IV, 1997, disponible sur le sitehttp://www.stratsic.org/strat068_Richardot.html.
3 Stefan Schuler, Vitruv im Mittelalter, die Rezeption von De architectura von der Antike bis in die friihe Neuzeit, Cologne, Bohlau, 1999.
4 Doris Oltrogge, « “Cura sesto et rigula”, l’organisation du savoir technologique dans le Liber diversarum artium de Montpellier et dans le De divers artibus de Théophile », dans Encyclopédies médiévales : discours et savoirs, Bernard Baillaud, Jérôme de Gramont et Denis Huë (éd.), Cahiers Diderot, 10, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1998, p. 4.
5 Il a été traduit en français par Jean-Jacques Clément-Mullet et publié par Herold à Paris entre 1864 et 1867.
6 Johann-Matthias Gesner, Scriptores rei rusticae, Leipzig, Caspar Fritsch, 1735.
7 Voir Bertrand Gille (dir.), Histoire des techniques, Paris, Gallimard, collection « Encyclopédie de la Pléiade », 1978, p. 432.
8 « Omnes enim scientiaeprius erant in usu quam in arte, sed considerantes deinde homines usum in artem posse converti et quod vagum fuerat et licentiosum prius certis regulis etpraeceptis posse restringi, coeperunt, ut dictum est, consuetudinem quaepartim casu, partim natura exorta fuerat, ad artem reducere, id quod pravum usus habebat emendantes, quod minus habebat supplentes, quod supetfluum habebat resecantes, et de cetero singulis certas regulas etpraeceptapraescribentes. » (Hugues de Saint-Victor, Didascalicon, l’art de lire, Paris, Cerf, 1991, Livre I, chap, XI, p. 89.)
9 Donald Hill, « Le génie mécanique dans l’Islam médiéval », Pour la science, n° 7610-01, janvier 1996.
10 Notons en particulier le fragment de traité sur l’art de peindre de 1090 connu sous le nom de l’Anonyme bernois, De clarea (Berne, Bürgerbibliothek, Cod. A 91.17), transcrit dans les Quellenschriften fur Kunstgeschichte und Kunsttechnik des Mittelalters und der Renaissance, 7, Herman Hagen (éd.), Vienne, 1874 et celui, fameux, du moine Théophile. Voir H. McCague, « Le don des métiers : les rencontres avec la théologie dans le De diversis artibus du prêtre Théophile », dans Encyclopédies médiévales. Discours et savoirs, Bernard Baillaud, Jérôme de Gramont et Denis Huë (éd.), Cahiers Diderot, 10, 1998, p. 45-66.
11 Doris Oltrogge, « “Cum sesto et rigula”, l’organisation du savoir technologique dans le Liber diversarum artium de Montpellier et dans le De diversis artibus de Théophile », art. cit., p. 67-98.
12 Voir l’entretien de Beaujouan avec J.-L. Terradillos http://www.maison-des-sciences.org/hts/moyenage/beaujouan (dans L’Actualité Poitou-Charentes, n° 43, janvier 1999).
13 Elspeth Whitney, Paradise Restored : The Mechanical Arts from Antiquity through the Thirteenth Century, Philadelphie, The American Philosophical Society, 1990 et Medieval Science and Technology, Westport, Greenwood Press, 2004.
14 Voir les manuscrits étudiés en particulier par Bertrand Gille, Les ingénieurs de la Renaissance, Paris, Hermann, 1964.
15 Bernard Forest de Belidor, La science des ingénieurs dans la conduite des travaux des fortifications et d’architecture civile, Paris, C. Jombert, 1729, Préface.
16 « ... car si l’on examine de près l’idée attachée à ce terme [l’éducation] on verra que ce n’est autre chose que le signe du bon naturel, ou si l’on veut, l’affabilité, la complaisance et la douceur du tempérament, réduite en art. Ces dehors d’humanité rendent un homme les délices de la société, lorsqu’ils se trouvent fondés sur la bonté réelle du cœur ; mais sans elle, ils ressemblent à une fausse montre de sainteté. » (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné, Neuchâtel, Samuel Faulche & Co, 1765, article « Naturel », t. XI (D.J.), p. 45).
17 « Autant à la société que la méchanceté lui fait perdre ; puisqu’elle en sappe les fondemens, et qu’elle est par-là, sinon l’assemblage, du moins le résultat des vices. Aujourd’hui la méchanceté est réduite en art : elle tient communément lieu de mérite à ceux qui n’en ont point d’autre, et souvent leur donne de la considération dans plusieurs cotteries. » (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné, Neuchâtel, Samuel Faulche & Co, 1765, article « Méchanceté », t. X, p. 219 (D.J.).)
18 Art poétique reduict et abrégé en singulier ordre et souveraine methode, pour le soulas de l’aprehension et recreation des espritz, faict et composé par maistre Claude de Boissière, Paris, A. Briere, 1554 ; Thomas Sébillet, Charles Fontaine, Etienne Dolet, Art poétique françois... Autre art poétique réduit en bone méthode, Paris, Veuve Ruelle, 1573.
19 Francisco Joseph Artiga, Epitome de la eloquencia espanola : arte de discurrir, y bablar con agudeza y elegancia en todo genero de asumptos, de orar, predicar, arguir, conversar, coponer embajadas, cartas y recados : con chistes que previenen las faltas y exemplos que muestren a los aciertos, Huesca, Iosef Lorenzo de Larumbe, 1692.
20 « Il n’est pas plus difficile d’apprendre par des notes quels gestes il faut faire, que d’apprendre par des notes quels pas il faut former. C’est ce qu’enseigne très bien le livre de Feuillée. Quoique le geste ne soit pas réduit en art parmi nous, nous ne laissons pas de sentir que la tragédie et la comédie ont des gestes qui leur sont propres spécialement. » (Jean-Baptiste Dubos, Réflexions critiques sur la poésie et la peinture, Paris, P.-J. Mariette, 1733, p. 235.)
21 George Basta, Gouvernement de la cavallerie legere : traicté qui comprend mesme se qui concerne la grave, pour l’intelligence des capitaines, reduite en art par plusieurs excellens preceptes, et representé par figures, Rouen, Jean Bertheli, 1616, Préface n.p. C’est aussi « l’ordre de bataille » de José Doms y Figueres, Orde de batalla o Breu compendi militar de alguns advertiments, que deven tenirse formant esquadrons : ab uns facilissims modos de fer los quatre generos mes essencials..., Barcelone, Gabriel Nogues, 1643.
22 Clément Marot et Théodore de Bèze, Les Pseaumes de David, mis en rime françoise,... Reduits nouvellement à une brieve et facile methode pour apprendre le chant ordinaire de l’Eglise, Paris/Charenton, Estienne Lucas, 1668.
23 « [Ils] se livrèrent plus promptement aux agrémens de la musique, et turent plus attentifs à la perfectionner, à la réduire en an, à rappeler leurs observations à des règles fixes, à la soutenir, à la fortifier, à la varier par le secours des instrumens. En effet, l’écriture... » (Charles Rollin, Histoire ancienne des Egyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, des Babyloniens., t. V, Paris, Veuve Estienne, 1750, p. 669.)
24 Aristote, Politique (XXX), traduction Louis Le Roy, Paris, M. de Vascosan, 1568, p. 22-23.
25 Victor Riquetti marquis de Mirabeau, L’ami des hommes, Avignon, s.n., 1756, p. 293.
26 Jean de Fano, Denis de Montfalcon et Jaques Roussin, L’art de s’unir à Dieu, Lyon, J. Roussin, 1624.
27 Louis Du Pont et Nicolas Frizon, Nouvel abrégé des Méditations..., Tours, Philbert Masson, 1691. Les éditions postérieures porteront le sous-titre ou l’art de méditer réduit en pratique pour occuper facilement et saintement les âmes tous les jours de l’année, comme celle de Châlons, Claude Bouchard, 1712.
28 LI. del Castillo, D. de la Madré de Dios, Arte Mistica, especulativa, y practica, reducida a breve metodo, dividida en dos tratados, Salamanque, Eugenio Antonio Garcia, 1713.
29 « Si vous entrez dans les cuisines, où l’on voit réduit en art et en méthode le secret de flatter votre goût et de vous faire manger au-delà du nécessaire... » (Jean de La Bruyère, Les caractères ou Les mœurs de ce siècle précédé de Les caractères de Théophraste traduits du grec, Paris, Gamier, 1990, 25 v°).
30 « Apicius réduisit en art, la maniere de rendre les mets délicieux. Cet art se répandit dans les Gaules : nos premiers rois en connurent les conséquences, les arrêterent ; et ce ne fut que sous le regne de Henri second, que les habiles cuisiniers commencerent à devenir des hommes. » (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné, 1.1, Paris, 1751, article « Assaisonnement », p. 765.)
31 Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, Amsterdam, Jean Néaulme, 1764 [1762], III, p. 194.
32 Louis Sébastien Mercier, Du théâtre, ou Nouvel essai sur l’art dramatique, Amsterdam, E. Van Harrevelt, 1773, p. 88.
33 Voir les Regulae de musica (1295) d’auteur anonyme dans Musikgeschichte der Stadt Regensburg, Dominicus Mettenleiter, Regensburg, s.n., 1866, p. 61-70.
34 « Bien ont aucuns studieux réduit par écrit quelques observations qu’ilz ont pris de main en main. Et c’est ce que tousjours j’ay protesté, ne voulant par mes prognostics estre en façon quelconque conclud sur l’advenir, ainsi entendre que ceux, qui ont en art rédigé les longues expériences des astres, ont ainsi décrété comme je le descrits. » (Rabelais, « Almanach pour l’an 1535, calculé sur la noble cité de Lyon... », œuvres complètes, Paris, Gallimard, 1955, p. 908.)
35 Girolamo Cataneo, Roteperpetue, Brescia, Marchetti, 1562.
36 « [Voici] un traité tout à fait nouveau [...], savoir : la répartition du hasard dans les jeux qui lui sont soumis, ce qu’on appelle en français faire les partis des jeux ; la fortune incertaine y est si bien maîtrisée par l’équité du calcul, qu’à chacun des joueurs on assigne toujours exactement ce qui s’accorde avec la justice. Et c’est cela certes ce qu’il faut d’autant plus chercher par le raisonnement, qu’il est moins possible d’être renseigné par l’expérience. En effet les résultats du sort ambigu sont justement attribués à la contingence fortuite, plutôt qu’à la nécessité naturelle. C’est pourquoi la question a erré incertaine jusqu’à ce jour ; mais maintenant demeurée rebelle à l’expérience, elle n’a pu échapper à l’emprise de la raison. Et, grâce à la géométrie, nous l’avons réduite avec tant de sûreté à un art exact, qu’elle participe de sa certitude et déjà progresse audacieusement. Ainsi, joignant la rigueur des démonstrations de la science, à l’incertitude du hasard, et conciliant ces choses en apparence contraires, elle peut, tirant son nom des deux, s’arroger à bon droit ce titre stupéfiant : “La Géométrie du Hasard”. » (Blaise Pascal, œuvres complètes, Paris, Gallimard, 1957, p. 1403.)
37 Comment savoir quel livre retenir pour sa bibliothèque ? Cela varie selon les circonstances et les cas « mais il faut [...] acheter un livre quand l’Autheur en est bon, quoyque la matière en soit commune et triviale, ou bien quand la matière en est difficile et peu cogniie, quoyque l’autheur ne soit pas estimé et en pratiquer ainsi une infinité d’autres [circonstances] qui se rencontrent dans les occasions, sans qu’on les puisse facilement réduire en art ou méthode » (G. Naudé, Advis pour dresser une bibliothèque, Paris, Rolet le Duc, 1644, p. 92-93).
38 « Plusieurs auteurs ont eu dessein de réduire cette science en système : mais personne n’en est venu à bout jusqu’ici. Il faut avouer que cela n’est pas possible, tant qu’on ne fera pas une chose dont on ne s’est pas encore assez mis en peine, je veux dire tant qu’on ne distinguera pas soigneusement ce qui est établi par la volonté des hommes d’avec ce qui est fondé sur la Nature. Car les Lois Naturelles étant toujours les mêmes, peuvent aisément être ramenées aux règles de l’Art. » (Hugo Grotius, Le droit de la guerre et de la paix, Amsterdam, P. de Coup, 1724, p. 20.)
39 Saverio Brunetti, Arimmetica binomia e diadica, Rome, Bernabò, 1746.
40 Pietro Antonio Barca, Avvertimenti e regole circa l’architettura civile, pittura, scultura, prospettiva e architettura militare, Milan, P. Malatesta, 1620.
41 Albrecht Durer, Géométrie, présentation et traduction de Jeanne Peiffer, Paris, Le Seuil, 1995.
42 Les œuvres de Mathurin Jousse sont : La fidelle ouverture de l’art de serrurier : où l’on void les principaulx préceptes, desseings et figures, touchant les expériences et opérations manuelles dudict art. Ensemble un petit traicté de diverses trempes. Le tout faict et composé par Mathurin Jousse..., La Flèche, Georges Griveau, 1627 ; Le théâtre de l’art de charpentier enrichi de diverses figures, avec l’interprétation d’icelles faict et dressé par Mathurin Jousse..., La Flèche, Georges Griveau, 1627 ; La perspective positive de Viator, latine et françoise, reveue, augmentée et réduite de grand en petit, La Flèche, Georges Griveau, 1635 ; Le secret d’architecture découvrant fidèlement les traits géométriques, coupes et desrobements nécessaires dans les bastiments. Enrichi d’un grand nombre de figures, adioustées sur chaque Discours pour l’explication d’iceux, La Flèche, Georges Griveau, 1642.
43 Francisco Moreno, Arte nuevo de aumentar colmenas, reglas seguras para governor avejasy para coger con abundancia la miel y la cera : según las... observaciones y práctica, Madrid, Impr. del Convento de la Merced, 1747.
44 Gabriel Alonzo de Herrera, Obra de agricultura compilada de diversos autores... (1513). Libro de agricultura que es de labrança y criança, y de muchas otras particularidades y provechos de las cosas del campo, compilado por Gabriel Alonso de Herrera... nuevamente corregido y anadido en muchas cosas muy necessarias y pertenescientes al presente libro por el mismo autor, Alcala, s.n., 1539 ; Agricultura general, que trata de la labranza del campo y sus particularidades, crianza de animales, propriedades de las plantas que en ella se contienen, y virtudes provechosas a la salud humana, Madrid, D. Gonçalez, 1620.
45 Giovanni Battista Armenini, De’veriprecetti della pittura, Ravenne, F. Tebaldini, 1586.
46 Ithier Hobier, De k construction d’une galkire et de son equipage, Paris, Denys Langlois, 1622, Au lecteur, p. 3.
47 « Au reste, nous devrions souhaiter pour la perfection de tous les Arts, que quelques esprits plus éclairés que les autres, prissent la peine, à l’imitation de cet Auteur, de ramasser tout ce qu’il y a de fin dans les Arts les plus nécessaires, de réduire tout à certaines règles, et d’en corriger tous les défauts, car si nous avions des livres qui traitassent par exemple de la Menuiserie, de l’Horlogerie, de la Serrurerie et de plusieurs autres Arts avec la même netteté que traite celuy-ci de la Teinture ; les apprentis avanceroienr plus de quinze jours qu’ils ne le font d’ordinaire en deux ans, ils n’apprendroient pas les méchantes méthodes de certains Maistres qui ont été corrigées par d’autres plus habiles, sans qu’ils en ayent connoissance. » (Jean-Baptiste Denis, Recueil des memoires et conferences qui ont esté presentées a Monseigneur le Dauphin pendant l’année 1672, Paris, Frederic Leonard, 1673 et 1674.)
48 Guillaume Colson, Répertoire artificiel, général et perpétuel des comptes tous faicts ou calculé sans besoin de les compter ou calculer, divisé en deux parties. Le tout réduit, par art et ordre local, Lille, Cristophle Bais, 1613.
49 Michel Connette, La geometrie reduite en une facile et brieve practique par deux excellent instrument dont l’un est pantometre ou compas de proportion de Michel Connette [...] enrichi de huit divisions par dessu les quatre communes lesquelles rendent son usage universel [...]. L’autre est l’usage du compas a huict pointes inventé par Fabrice Mordente, mathematicien [...] composé en italien par Michel Connette. œuvre très-utile pour tous curieux des mathematiques qui desirent estre soulagez de la longue et penible description des figures geometriques, Paris, Charles Hulpeau, 1626.
50 François Dassié, Architecture navale, contenant la maniere de construire les navires, galeres et chaloupes, et la definition de plusieurs autres especes de vaisseaux. Avec les tables des longitudes, latitudes et marées, cours et distances des principaux ports des quatre parties du monde ; une description des dangers, ecueils, et l’explication des termes de la marine [...], Paris, Jean de la Caille, 1677, Au lecteur.
51 Albrecht Dürer, Géométrie, op. cit., p. 135.
52 Id, p. 139.
53 « Per questo ho voluto fare, si corne fa l’orsa, che nel partorire ella fa un pezzo di carne, cosa che non fanno gli altri animali rationali, et irrazionali ; onde con tanto leccarlo della lingua et asciuccarlo con i peli delle mani, dove era mostro, et imperfetto, lo reduce a perfettione. » (Fabrizio Caroso, Nobiltà di Dame [...] Nuovamente dalproprio auttore correto ampliato di nuovi balli, di belle regole, et alla perfetta teorica ridotto, Venise, Il Muschio, 1600, p. 2.)
54 Renau d’Elissagaray, Mémoire sur les constructions des vaisseaux dans lequel il y a une méthode pour conduire les façons, Archives nationales Mar D/l/10 fol. 5-17 v°. Voir Jacques Guillerme et Hélène Vérin, « Archeology of Section », Perspecta 25, The Yale Architectural Journal, 1989, p. 226-257.
55 Jean-Baptiste Dubos, Réflexions critiques sur la poésie et la peinture, Paris, P.-J. Mariette, 1733, vol. II, p. 560.
56 Simon Stevin, œuvres mathématiques, Leyde, Bonaventure et Abraham Elzevier, 1634, p. 127. L’anaphore est même l’une des composantes de la méthode de Stevin.
57 Nicolas Aubin, Dictionnaire de la marine, Amsterdam, P. Brunei, 1702, p. 2.
58 « Je ne saurais indiquer en allemand les noms de ces trois sections [sections coniques : ellipses, parabole, hyperbole des érudits], mais on va les nommer pour mieux les reconnaître. L’ellipse, je propose de l’appeler ligne en œuf, puisqu’elle est identique à un œuf. La parabole, je l’appellerai ligne d’incandescence, car si on en fabrique un miroir il portera à incandescence. L’hyperbole par contre je l’appellerai ligne en fourche. » (Dürer, op. cit., p. 175.)
59 Abraham Bosse, La pratique du trait à preuves, Paris, P. Des-Hayes, 1643, p. 7-9.
60 Ibid., p. 6.
61 Girolamo Cataneo, Tavole brevissime, Brescia, Vincenzo Bozzola, 1567.
62 Jean Guérard, Traité d’hydrographie ou art de naviguer, vers 1630, Dieppe, Bibliothèque municipale, MS 294, fol. 2.
63 Robert Klein, « Deux modes de la connaissance. II : La pensée figurée à la Renaissance », Diogène, n° 32, octobre-décembre 1960, p. 124.
64 Blaise Pascal, La machine arithmétique [1645], œuvres complètes, Paris, Gallimard, p. 356-357.
65 René Descartes, « Regulae ad directionem ingenii », Opusculaposthumaphysica et mathematica, Amsterdam, Janssonio-Waesbergios, Boom et Goethals, 1701.
66 Robert Klein, « Esthétique et méthode », dans La forme et l’intelligible, André Chastel (éd.), Paris, Gallimard, 1970, p. 390.
67 Alessandro Capra, La nuova architettura famigliare divisa in cinque libri corrispondenti à cinque ordini cioè toscano, dorico, ionico, corintio, e composite), Bologne, Jacomo Monti, 1678.
68 Jean-Baptiste Dubos, Réflexions critiques sur la poésie et la peinture, Paris, P.-J. Mariette, 1733, vol. I, p. 342.
69 M. Leclerc (Nicolas-Gabriel Clerc), Abrégé des études de l’homme fait, en faveur de l’homme à former dédié aux représentants de la Nation, Paris, Maradan, 1789, t. Il, p. 296.
70 Giuseppe Antonio Borgnis, Traité complet de mécanique appliquée aux arts..., Paris, Bachelier, 1818, Préface, t. III.