Résumés/Summaries/Zusammenfassungen
p. 283-289
Texte intégral
RÉSUMÉS
1Paul Ricoeur : Événement et sens
La constitution de l’événement est indissociablement linguistique et ontologique : à quelque niveau de langage que l'événement fasse sens - sémantique de la référence à « ce qui arrive », pragmatique de 1'« acte de parole » ou narrativité du discours historique - un au-delà du langage est toujours visé. Ni pure force de rupture, ni banalité quotidienne, cet événement serait plutôt le fondement d'une identité narrative.
2Philip Pettit : Pertinence causale et Identité événementielle
Un événement est-il un objet concret ou l'exemplification d’une propriété ? Dans le premier cas, on pourra l'identifier à l'aide d'une propriété quelconque ; mais, comme seules les propriétés physiques sont pertinentes d'un point de vue causal, les événements mentaux, ou sociaux, devront être des événements physiques. Dans le second, il suffira que les propriétés d'événements ayant le même résultat diffèrent, pour que ces événements ne soient pas les mêmes : alors les événements mentaux pourront être supervenants par rapport aux événements physiques, sans s’identifier à eux. Entre ces deux hypothèses, le critère de la pertinence causale ne décide pas, car un même résultat peut dépendre de toute une hiérarchie de niveaux de causalité ; dans nos explications scientifiques, ou de sens commun, le facteur supérieur non physique programme généralement le facteur physique de base, non l'inverse.
3Melvin Pollner : « Que s'est-il réellement passé ? »
Dans 1'« attitude naturelle », nous supposons l'existence d’un monde objectif, intersubjectivement partagé. Cette supposition est à la base de ce que l'auteur appelle la raison ordinaire (mundane reason). Analysant des situations où des personnes ont à déterminer ensemble « ce qui s'est réellement passé », l'article montre quel usage elles font de cette raison ordinaire dans l'individuation des événements, et comment ses suppositions sont rendues opératoires et préservées du doute.
4Michel de Fornel : Voir un événement
Partant des propriétés qui distinguent les événements des faits, l'auteur s’interroge sur le rôle de la perception dans la détermination des événements, en particulier sur le statut de la perspective des agents. La prise en considération de ces dimensions fait apparaître deux problèmes : celui de la coexistence d'une multiplicité de points de vue et d'une unicité de l'événement ; celui de l'incorporation de l'apparence à l'individualité de l'événement. L'article examine ces problèmes à travers une analyse des comptes rendus de perception, puis une étude des procédures permettant à la police de détecter des événements délictueux.
5Jochen Hoock : Événement et esthétique de U réception
Comment rendre compte de la contibution de la réception d'un événement historique à la constitution de son individualité ? Et comment étudier la réception d'un événement historique ? S'appuyant sur le cadre théorique élaboré par les recherches contemporaines tant en histoire (Koselleck) qu’en théorie littéraire (Jauss), l'auteur étudie la réception allemande d'un événement tel que la Révolution française, à travers la constitution du fonds d'une bibliothèque, la Bibliothèque princière de Corvey.
6Alain Boureau : L'historien et le stigmate de l'événement
Parmi les modèles disponibles de l'événement, le modèle liturgique n'est pas le moins original : l'Eucharistie est en effet un événement qui accomplit à nouveau ce qui ne peut avoir lieu qu'une fois. Analysant l'annonce de la mort de St Français d'Assise et de sa stigmatisation selon ce modèle, l'auteur étudie les relations entre le rite, l'acte et l'événement de façon à faire apparaître la complexité des rapports du fait et de l'événement, de l'annonce et de l'événement, ou encore de l'occurrence et de l'événement.
7Elisabeth Claverie : Voir apparaître
Cet article traite des conditions dans lesquelles des personnes, en pélerinage sur un site d'apparition actuelle de la Vierge, peuvent dire qu'il y a eu événement pour elles. A l'aide de la notion de dispositif situationnel, l'auteur décrit comment cet événement se constitue à travers la mise en phase réciproque de personnes et d'un être surnaturel.
8Carlo Natali : Evénement et poiesis.
Que les modernes opposent action et événement, ou qu'ils les assimilent, ils s'inscrivent toujours dans la tradition de Hume, qui a imputé la régularité des changements aux seuls causes physiques extérieures à l'objet qui les subit. Dans une ontologie qui classe les étants en catégories, Aristote avait ébauché une alternative : individuer les événements comme actualisations de la potentialité d'un étant d'acquérir une qualité que détermine son essence, comme principe de sélection des événements possibles auxquels il peut être exposé naturellement. Une pareille alternative pourrait résoudre les apories de l'individuation des événements.
9Ruwen Ogien : Plaidoyer pour l'événement quelconque
Cet article met en évidence la place qu'occupe la sémantique de l'événement dans les discussions contemporaines en matière de théorie de l'action : comment différencier actions et événements ? Partant de la critique de Davidson par Ricoeur, l'auteur fait apparaître, comme arrière-plan de la discussion sur le recours à l'agentivité comme critère de distinction, deux conceptions opposées de la causalité, l'une, explicative ou discursive, l'autre, non-relationnelle, attribuant un pouvoir causal à l’agent humain.
10Pascal Engel : Adverbes, événements et structure sémantique
Au traitement des adverbes comme prédicats d'événements par la sémantique classique (Davidson), d'autres auteurs ont préféré un traitement comme modificateurs de prédicats, dans une sémantique intensionnelle qui se veut plus fidèle à l'intuition grammaticale. L’équivalence de toutes ces théories au point de vue de leurs capacités descriptives tend à montrer que la structure sémantique du langage ne privilégie pas une ontologie d'événements, et donc que cette option implique un engagement métaphysique.
11Gerold Stahl : Evénements et éventualités
Remontant à Reichenbach, l'auteur oppose une objection à la théorie des événements de Davidson, qui ne permet pas de traiter ce qui est contraire aux événements, les antisituations. Il propose donc de prendre comme référence, pour procéder à une analyse sémantique, un univers de discours contenant, outre les personnes, les objets physiques et les entités abstraites, des éventualités, qui embrassent les événements et leur contraire (ce qui n'a pas lieu).
12Jean Luc Petit : Oublier l'événement ?
L’auteur rend compte de l'ouvrage de J. Bennett, Events and their Names, qui prend le contrepied des démarches qui ont introduit le concept d'événement pour résoudre un certain nombre de problèmes de la théorie sémantique.
13Louis Quéré : Evénement et temps de l'histoire
Cet article rend compte du livre de R. Koselleck, récemment traduit en français, Le futur passé. L'auteur explicite la contribution de l’historien allemand à une sémantique de l'événement, conçue d'un point de vue herméneutique.
SUMMARIES
14Paul Ricoeur: Event and meaning
The constitution of an event is indissociably linguistic and ontological in character: at whatever level of language an event has meaning - a semantic reference to «that which happens», a pragmatics of the speech act, or the narrative structure of historical discourse - implications beyond language are always intended. Rather than pure force of rapture, or everyday banality, such an event is intended as a foundation for a narrative identity for every historic community and for every individual.
15Philip Pettit: Causal relevance and event identity
Is an event a concrete objet, or an exemple of a property? In the first case, one could identify it with the help of a property, but since only physical properties are pertinent from the causal point of view, mental events, or social ones, must therefore be physical. In the second case, it is sufficient for properties of events to have the same result differently, for the events not to be the same: therefore the mental events can be supervenient on physical ones, without being identified with them. Between these two hypotheses, the criteron of causal relevance is not decided, because a similar result can depend on a whole hierarchy of causal levels; and in our explanations based on science or common sense, the higher non-physical factor generally programs the physical base factor - not the inverse.
16Melvin Pollner: «What really happened?»
Sociology and common sense both assume that there is an objective world that exists independently of the knower and that is accessible to competent perceivers. This assumption forms the basis of mundane reason. Using close empirical observations from everyday settings in which people are concerned with «what really happened», such as traffic courts, the author explores how mundane assumptions are used and sustained.
17Michel de Fornel: To see an event
Starting from features of events that mark them out from facts, the author scrutinizes the role of perception in the individuation of events, particularly, the status of agents’ perspectives. Two problems appear: how can a multiplicity of points of view coexist with the uniqueness of the event? How can the appearances be embodied in the event's individuality? This paper investigates those problems through an analysis of perception accounts, and through a study of the procedures used by police to identify illegal events.
18Jochen Hoock: Event and reception aesthetics
How can the social reception of an event be part of its individuality? And how can that reception be analyzed? Using a theoretical framework assembled by contemporary research in history (Koselleck) and literary theory (Jauss), the author examines the reception of the french Revolution in Germany, as an event, through the formation of the funds of a german library.
19Alain Boureau: The historian and the stigma of the event
Amongst the available patterns of the event, the liturgic one is very interesting: the Eucharist is an event which accomplishes afresh what can occur once only. The author applies this model to the announcement of St François d'Assise's death and stigmata getting. He examines the articulation of rite, act and event, so as to make evident the complex relations existing between fact and event, announcement and event, and also occurrence and event.
20Elisabeth Claverie: Pilgrimage as an event
This paper analyzes how persons who go on a pilgrimage to a place where the Blessed Virgin appears to some people, can say that it was an event for them. Using the notion of «situation device», the author describes how that event takes form through the reciprocal phasing of persons and a supernatural being.
21Carlo Natali: Event and poiesis
Whether the moderns oppose action and event or assimilate them, they are always subscribing to the humean tradition, which imputes the regularity of changes only to physical causes outside the object which experiences them. In an ontology which classifies beings in categories, Aristotle has sketched an alternative: individualising the events as realising the potentiality of a being to acquire a quality which determines its essence, as a principle of selection of possible events to which it can be exposed naturally. A similar alternative could resolve apories of individualising events.
22Ruwen Ogien: A plea for the undetermined event
This paper explores the role of the semantics of event in the contemporary debates on action theory. How can actions and events be distinguished? Starting with Ricoeur's critique of Davidson's theory, the author shows how the use of agency as a means of distinction between action and event implies a «primitive» conception of causality, which is opposed to a discursive, or explicative, one.
23Pascal Engel: Adverbs, events and semantic structure
For adverbs, treated as predicats of events by classical semantics (Davidson), other authors have preferred a treatment with modificators of predicats in an intensional semantic context with desired fidelity to grammatical intuition. The equivalence of all those theories from the point of view of their descriptive capacity tends to show that semantic structure in language has no marked preference for an ontology of events and therefore this option implies a metaphysical involvement.
24Gerold Stahl: Events and eventualities
Going back to Reichenbach, the author raises an objection against Davidson's theory: it can’t deal with what is the opposite of events, the «antisituations». He puts forward a semantic analysis which refers to a universe containing, in addition to persons, to physical objects and to abtract entities, eventualities, which include events and their ooposite (what doesn’t happen).
25Jean-Luc Petit: To forget the event?
This paper is an account of Bennett’s book, Events and their Names, in which Bennett takes an opposite view to the philosophical approaches which introduce the concept of event to work out problems of a theory of semantics.
26Louis Quéré: Event and historical time
This paper is an account of Koselleck's book, recently translated in french, Le futur passé. Koselleck's contribution to a semantics of event, conceived from an hermeneutical point of view, is analyzed.
ZUSAMMENFASSUNGEN
27Paul Ricoeur : Ereignis und Sinn
Die Konstitution des Ereignisses ist auf unteilbare Weise sowohl linguistischer als auch ontologischer Natur : auf welchem sprachlichen Niveau auch immer ein Ereignis Sinn bilde, sei es semantisch in Form der Referenz auf « das, was sich ereignet », pragmatisch im « Sprechakt » oder narritiv im historischen Diskurs, ein Jenseits des Sprache ist immer intendiert. Weder eine reine Kraft des Bruches noch eine tagtägliche Banalität, dieses Ereignis wäre wohl eher die Grundlage einer narrativen Identität.
28Philip Pettit : Kausale Pertinenz und ereignismässige Identität
Ist ein Ereignis ein konkretes Objekt oder die Exemplifikation einer Qualität ? Im ersten Fall könnte man es mit Hilfe irgendeiner Qualität identifizieren ; da aber nur die physischen Qualitäten von einem kausalen Standpunkt aus pertinent sind, müssten die mentalen oder sozialen Ereignisse physischer Natur sein. Im zweiten Fall würde es genügen, dass die Qualitäten der Ereignisse, die dasselbe Resultat haben, differieren, damit diese Ereignisse nicht dieselben wären : mentale Ereignisse könnten also physische überlagern, ohne sich mit ihnen zu identifizieren. Zwischen diesen beiden Hypothesen ist das Kriterium der kausalen Pertinenz nicht entscheidend, da ein und dasselbe Resultat von einer ganzen Hierarchie kausaler Niveaus abhängen kann ; in unseren wissenschaftlichen Erklärungen oder im Alltagsverständnis ist es im allgemeinen der höhere, nicht-physische Faktor, der den physischen Basisfaktor programmiert, und nicht umgekehrt.
29Melvin Pollner : « Was hat sich tatsächlich zugetragen ? »
In der « natürlichen Einstellung » setzen wir die Existenz einer objektiven Welt voraus, die von uns intersubjektiv geteilt wird. Diese Voraussetzung ist die Grundlage dessen, was der Autor das mundanes Denken nennt (mundane reason). Ausgehend von einer Analyse von Situationen, wo Personen gemeinsam zu determinieren haben, « was sich tatsächlich zugetragen hat », zeigt der Artikel auf, welchen Gebrauch sie vom mundanen Denken bei der Individuation der Ereignisse machen und wie dabei die verwendeten Voraussetzungen operationell und Zweifel ausschliessend gemacht werden.
30Michel de Fornel : Ereignis und Perzeption
Ausgehend von Qualitäten, die Ereignisse von Fakten unterscheiden, fragt der Autor nach der Rolle der Perzeption bei der Bestimmung der Ereignisse, besonders was den Status der Perspektive der Akteure anbelangt. Die Berücksichtigung dieser Dimensionen lässt zwei Probleme aufscheinen : das der Koexistenz einer Vielzahl von Gesichtspunkten und der Einmaligkeit des Ereignisses sowie jenes, das die Inkorporation der Erscheinung in die Individualität des Ereignisses anbelangt. Der Artikel untersucht diese Probleme anhand einer Analyse der Protokolle von Perzeptionen, danach durch ein Examen der Prozeduren, die es der Polizei erlauben, Ereignisse zu entdecken, die strafbaren Charakter haben.
31Jochen Hoock : Ereignis und Ästhetik der Rezeption
Wie kann man Rechenschaft ablegen von dem Beitrag, den die Rezeption eines historischen Ereignisses für die Konstitution seiner Individualität leistet ? Weiter : wie kann man die Rezeption eines historischen Ereignisses erforschen ? Indem er sich auf den theoretischen Rahmen stützt, den die zeitgenössische Forschung sowohl in der Geschichtswissenschaft (Koselleck) als auch in der Literaturtheorie (Jauss) erarbeitet hat, untersucht der Autor die deutsche Rezeption eines Ereignisses wie der Französischen Revolution anhand der Konstitution des Bestandes einer Bibliothek, und zwar der fürstlichen Bibliothek von Corvey.
32Alain Boureau : Der Historiker und das Stigma des Ereignisses
Unter den disponiblen Modellen für Ereignisse stellt das liturgische Modell das nicht unoriginellste dar : die Eucharistie ist in der Tat ein Ereignis, das auf s neue vollzieht, was nur einmal stattfinden kann. Indem er die Ankündigung des Todes des Hl. Franz von Assise und seiner Stigmatisation nach diesem Modell analysiert, studiert der Autor die Beziehungen zwischen dem Ritus, dem Akt und dem Ereignis, und zwar mit dem Ziel, die Komplexität der Beziehungen zwischen Faktum und Ereignis, Ankündigung und Ereignis oder mehr noch zwischen Vorkommen des Ereignisses und Ereignis selbst aufzuzeigen.
33Elisabeth Claverie : Das Erscheinen sehen.
Dieser Artikel untersucht die Bedingungen, unter denen Personen, die sich auf Pilgerfahrt zu einem Platz begeben, wo die Hl. Jungfrau gegenwärtig erscheint, sagen können, dass für sie ein Ereignis stattgefunden hat. Mit Hilfe des Begriffs der situativen Disposition beschreibt der Autor, wie dieses Ereignis sich durch das wechselseitige Auf-einander-Abstimmen der Personen und des übernatürlichen Wesens konstituiert.
34Carlo Natali : Ereignis und poiesis
Ob moderne Autoren Aktion und Ereignis gegeneinander stellen oder ob sie die beiden Begriffe assimilieren, sie stehen immer in Humes Tradition, der die Regelmässigkeit des Wechsels allein den physischen Ursachen zugeschrieben hat, die dem Objekt, das ihnen unterworfen ist, äusserlich sind. Mit einer Ontologie, die die seienden Dinge in Kategorien einteilt, hatte Aristoteles eine Alternative entworfen : die Ereignisse zu individualisieren, indem man sie als Aktualisierungen der Potentialität des Seienden auffasst, eine Qualität anzunehmen, die sein Wesen bestimmt, und zwar dergestalt, dass diese Individuation als Prinzip der Selektion möglicher Ereignisse angesehen kann, denen das Ereignis naturgemäss ausgesetzt sein kann. Eine derartige Alternative könnte die Aporien der Individuation der Ereignisse lösen.
35Ruwen Ogien : Plädoyer für irgendein Ereignis
Der vorliegende Artikel zeigt auf, welchen Stellenwert die Semantik des Ereignisses in der gegenwärtigen Diskussion in Sachen Handlungstheorie einnimmt : wie sind Aktionen und Ereignisse zu differenzieren ? Indem er sich auf Ricoeurs Davidson-Kritik beruft, stellt der Autor als Hintergrund der Diskussion über den Rekurs auf die Theorie der Akteure in ihrer Funktion des Unterscheidungskriteriums zwei gegensätzliche Konzeptionen der Kausalität vor : die eine ist diskursiver Natur und dient der Explikation, die andere schreibt dem menschlichen Akteur eine kausale Macht zu und ist nicht auf Relation bezogen.
36Pascal Engel : Adverbien, Ereignisse und semantische Struktur
Der Behandlung der Adverbien als Prädikate von Ereignissen in der klassischen Semantik (Davidson) haben andere Autoren ihre Einstufung als die Prädikate modifizierende Faktoren vorgezogen, und zwar im Rahmen einer intensionalen Semantik, die der grammatischen Intuition getreuer sein will. Die Äquivalenz dieser Theorien vom Standpunkt ihrer deskriptiven Fähigkeiten scheint zu erweisen, dass die semantische Struktur der Sprache eine Ontologie der Ereignisse nicht privilegiert und dass diese letztere Option eine metaphysische einschliesst.
37Gerold Stahl : Ereignisse und Eventualitäten
Der Autor beruft sich auf Reichenbach, um gegen Davidsons Ereignis-Theorie zu objizieren, dass sie es nicht erlaube, dasjenige zu thematisieren, was den Ereignissen entgegengesetzt ist, nämlich die Anti-Situationen. Demgemäss schlägt er einen anderen Bezugsrahmen für die semantische Analyse vor, und zwar ein diskursives Universum, das ausser den Personen, den physischen Objekten und den abstrakten Entitäten noch die Eventualitäten einschliesst, die die Ereignisse und ihr Gegenteil umfassen (d.h. das, was nicht stattfindet).
38Jean Luc Petit : Das Ereignis vergessen ?
Der Autor stellt das Buch von J. Bennett vor : Events and their Names, welches denjenigen Ansätzen entgegengesetzt ist, die den Begriff Ereignis in die Diskussion eingeführt haben, um eine Reihe von Problemen der semantischen Theorie zu lösen.
39Louis Quéré : Ereignis und geschichtlich Zeit
Der Autor stellt R. Kosellecks Buch : Die vergangene Zukunft vor, das kürzlich ins Französische übersetzt wurde unter dem Titel : Le futur passé. Er erläutert den Beitrag des deutschen Historikers für eine Semantik des Ereignisses vom hermeneutischen Standpunkt aus.
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