La distinction des savoirs
La connaissance savante s’élabore dans les milieux académiques et revendique des qualités particulières de cohérence et de vérité. La connaissance vulgaire ou ordinaire est produite tant par les médias, les professions, que par le public non spécialisé, en manifestant des propriétés conditionnées par son usage courant. Elles peuvent être comparées sur un certain nombre de critères, en mettant en évidence la frontière souvent floue et perméable qui les sépare. Surtout, la première influence...
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- Publisher : Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
- Series : Enquête | 11
- Place of publication : Paris
- Year of publication : 2015
- Published on OpenEdition Books : 26 juin 2020
- EAN (Print version) : 978-2-7132-2482-9
- Electronic EAN : 978-2-7132-3117-9
- DOI : 10.4000/books.editionsehess.21056
- Number of pages : 328 p.
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A question of misunderstanding between scientific knowledge and everyday expertise. Handling uncertainty
Language. Between an everyday use and an object of knowledge
Ordinary and scholarly knowledge amongst historians. Alliances, rivalries and exclusions
Dynamics of cities. Scholarly analysis and actors’ practices
Scientific and commonplace thought in pre- and protohistorical archaeology. The logicist perspective
Do social sciences fear the everyday? Everyday knowledge and the fascination for the extraordinary
Demography and probability. Rejections and breakthroughs during their development
When beliefs rule the economic world
Sociologists and forms of knowledge
What is known as governance
Should we eliminate ordinary knowledge in research?
Abstracts
La connaissance savante s’élabore dans les milieux académiques et revendique des qualités particulières de cohérence et de vérité. La connaissance vulgaire ou ordinaire est produite tant par les médias, les professions, que par le public non spécialisé, en manifestant des propriétés conditionnées par son usage courant. Elles peuvent être comparées sur un certain nombre de critères, en mettant en évidence la frontière souvent floue et perméable qui les sépare. Surtout, la première influence la seconde par un processus de vulgarisation et, plus profondément, par la performativité qu’elle exerce à travers des dispositifs techniques. En sens inverse, la seconde inspire la première par un processus de savantisation qui décante et abstrait ses concepts et mécanismes les plus originaux. Ce processus bouclé, qui ne saurait converger, est illustré par des exemples puisés dans dix sciences sociales.
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