1 Le meilleur récit des débuts de la révolution sandiniste est celui de Shirley Christian, Nicaragua Revolution in the Family, New York, Random House, 1985.
2 Hugh Thomas, Cuba The Pursuit of Freedom, New York, Harper and Row, 1971. Sauf autres références explicites, j’emprunterai toutes mes données factuelles sur le processus révolutionnaire cubain à cet ouvrage, et plus spécialement aux parties suivantes : le livre 9, « Victory : l’illusion lyrique », p. 1037-1092 et le livre 11, « The Clash : 1959- 1962 », p. 1193-1422.
3 Cuba est-il socialiste ? Paris, Le Seuil, 1970. Voir aussi son précédent livre, Cuba. Socialisme et développement, Paris, Le Seuil, 1964.
4 Sergio Ramirez, Adios Muchachos. Una memoria de la revolucion sandinista, Mexico, Aguilar, 1999 et Silvia Cherem, Una vida por la palabra. Entrevista con Sergio Ramirez, Mexico, Fondo de Cultura Economica, 2004 ; Sofia Montenegro, « ¿ Es revolucionario el FSLN ? » et « La “Herotica” national » ; Giaconda Belli, El Pais bajo de mi piel, New York, Vintage books, 2002 ; Moisés Hassan Morales, La maldicion del Guëguense, Managua, 2009.
5 On se référera à ce propos au livre de Xiomara Avendano Rojas, Elecciones Indirectas y Disputa de Poder en Nicaragua : el lento camino hacia la modernidad, Managua, Grupo editorial Lea, 2007.
6 Je renvoie sur ce point à mon étude « De Sandino aux contras. Formes et pratiques de la guerre au Nicaragua », Annales, 60e année, n° 3, mai-juin 2005, p. 653-688 ; voir aussi le livre de Moisés Hassan Morales, op. cit.
7 C’est la thèse qui dominait dans les milieux progressistes européens en Amérique latine ou aux États-Unis et aujourd’hui dans la mouvance altermondialiste. Cette thèse reprend certains développements de Trotsky sur l’encerclement de la révolution et le poids de celui-ci dans sa bureaucratisation pour les transposer aux révolutions cubaine et nicaraguayenne. Claude Julien et l’équipe du Monde diplomatique, dont il fut le premier directeur, ont été les grands propagateurs de cette vision reprise dans de nombreux médias.
8 Fidel a Critical Portrait, New York, William Morrow and Company, 1986 ; traduction française : Castro, trente ans de pouvoir absolu, Paris, Payot, 1987, « Quatrième partie la révolution (1959-1963) », p. 401-533.
9 Como llego la Noche, Barcelone, Tusquets, 2002 ; traduction française : Et la nuit est tombée, Paris, Les Belles Lettres, 2006. On verra tout spécialement les chapitres 29, « La révolution en marche », et 30, « La conjuration communiste », p. 322-363.
10 Nicaragua, una revolucion reaccionaria, Panama, Kosmos-Editorial S. A., 1985.
11 Connu sous le nom de « document des 72 heures », ce texte a été publié en annexe du livre d’Octavio et Elvyra Sanabria, Nicaragua : Diagnostico de una traicion. El Frente Sandinista de Liberacion Nacional en el poder, Barcelona, Plaza & Janes Editores, 1986.
12 La complication, Paris, Fayard, 1999.
13 L’ordre et la violence, évolution socio-politique de la Colombie entre 1930 et 1953, Paris, Éditions de l’EHESS, 1987 ; voir p. 9-15.
14 Voir sur ce point les réflexions de Octavio Paz, « America latina y la democracia », Tiempo nublado, Barcelona, Seix Barral, 1983 ; traduction française : «L’Amérique latine et la démocratie », in Une planète pour quatre ou cinq mondes, Paris, Gallimard, 1985, coll. « Folio-essais ».
15 L’œuvre de José Coronel Urtecho, comme celle de Pablo Antonio Cuadra, témoignent au mieux de ce projet.
16 J’ai étudié le processus dans le cadre nicaraguayen, Genèses des guerres internes en Amérique centrale (1960-1983), Paris, Les Belles Lettres, 2003.
17 Voir Political and Economical Change in Latin America, Princeton, D. Van Nostrand Company Inc., 1967 ; traduction espagnole : Cambio Politico y Economico en la America Latina, Mexico Fondo de Cultura economica, 1974. Voir aussi la présentation des vues de cet auteur par François Bourricaud, « Dictadura, dictablanda et la question de l’hégémonie en Amérique du sud », in Léo Hamon, La fin des dictatures, Paris, Economica, 1983.
18 Voir « Permanence du théologico-politique ? », in Essais sur le politique xixe-xxe siècles, Paris, Le Seuil, 1986.
19 Rappelons que Marti est le héros de l’indépendance cubaine auquel tous les politiques cubains se réfèrent.
20 On verra sur ce point l’article de Theodore Draper, « Le Castrisme », in De Marx à Mao Tsé Toung, Paris, Calmann-Lévy, 1967.
21 Le mot d’« égocrate », qu’on doit à Soljenitsyne, désigne ainsi Staline et le culte dont il fut l’objet dans L’archipel du goulag. Le terme et l’emploi qu’en fait Soljenitsyne ont longuement été analysés par Claude Lefort dans Un homme en trop, Paris, Le Seuil, 1976.
22 Op. cit., p. 245-254.
23 Antonio Annino, « La réforme agraire et le communisme à Cuba », Communisme, nos 85-86, Paris, L’Âge d’Homme, 2006, p. 65-83 et Dall’insurrezione al regime. Politiche di massae strzategie istituzionali a Cuba 1953-1965, Milan, Franco Angeli Editore, 1984.
24 On verra sur ce point les livres déjà cités de Jorge Alaniz Pinell et de Moisés Hassan Morales.
25 René Dumont, op. cit., et Finis les lendemains qui chantent, Paris, Le Seuil, 1983.
26 Carlos Franqui, Retrato de familia con Fidel, Barcelone, Seix Barral, 1981.
27 Kewes S. Karol, Les guérilleros au pouvoir, Paris, Robert Laffont, 1970.
28 Le fondateur du FSLN.
29 Je renvoie bien évidemment au grand livre de Marx et d’Engels sur le sujet : L’idéologie allemande, mais aussi aux remarques de Claude Lefort, « Esquisse d’une genèse de l’idéologie dans les sociétés modernes », in Les formes de l’histoire, Paris, Gallimard, 1978.