Table des matières
Première partie. D'un effet salle blanche à l'autre : la dilution des éthers de glycol aux États-Unis
La toxicologie et la méconnaissance des maladies professionnelles aux États-Unis
- In vivo veritas : l’invention des relations dose-réponse
- Des souris et des hommes : brève histoire d’une technologie de mise en visibilité
- Sociogenèse d’une volonté de savoir
- Des toxiques sous contrôle : le cas des éthers de glycol
- Bellum toxicologicum : quand les savoirs produisent de l’ignorance
- Reprise des hostilités
- Limites de la toxicologie réglementaire
- Les éthers de glycol : des toxiques professionnels ingouvernables
Dénoncer une industrie au-dessus de tout soupçon
- La mise en cause de l’industrie des semi-conducteurs
- Du poison dans les puits
- En dessous des doses limites, au-dessus de tout soupçon ?
- L’importation de l’effet salle blanche en Californie
- À la recherche de l’agent responsable
- Tenir les firmes à distance
- La construction du lien causal
- Une interprétation restrictive mais consensuelle
Rendre visibles les effets des expositions multiples aux substances toxiques
- De l’un au multiple : la construction scientifique et judiciaire du deuxième effet salle blanche
- L’émergence des victimes
- L’épidémiologie populaire construite par le droit
- Construire la responsabilité d’IBM
- Les trois étapes de la dilution des éthers de glycol dans le deuxième effet salle blanche
- Des victimes parmi tant d’autres
- Un problème appartenant au passé
- Un faux problème
- Les salles blanches en procès
- Experts contre experts
- Le droit jugé par la science
Seconde partie. Une cause sans conséquences : l'incrustation des éthers de glycol en France
La difficile émergence du problème des éthers de glycol en France
- Un voile d’ignorance sur les maladies professionnelles
- La gestion négociée des risques liés au travail
- La crise de l’amiante ou le compromis fragilisé
- L’« affaire Cicolella » : une première mise à l’agenda médiatique des éthers de glycol
- Quand l’alerte peine à prendre
- Des difficultés syndicales à se saisir de la question des éthers de glycol
- Poison et contrepoison : la double simplification du problème
- « Après l’amiante, les éthers de glycol ? »
La construction étiologique d’une cause politique
- La conversion de l’« affaire IBM » en « problème des éthers de glycol »
- La trajectoire transatlantique de la controverse sur les salles blanches
- Août 2000 : la naturalisation du problème des éthers de glycol
- La naissance du Collectif éthers de glycol
- D’une cause à l’autre : la légitimation d’une réduction étiologique
- Une causalité ambiguë
- Sur la piste des éthers de glycol
- Les vertus politiques de l’ignorance
L’épidémiologie populaire sous contrainte politique
- Rendre visible : une construction victimaire efficace
- L’ubiquité ou l’appropriation de l’inacceptable
- Des victimes innocentes qui trouvent leur crime
- Du cas des éthers de glycol à la cause des victimes de toxiques professionnels
- Rendre divisible : continuer la concertation paritaire par d’autres moyens
- Traduire ou trahir
- Dénoncer, mais pas trop
- Quand la solution fait partie du problème
- Rendre invisible : sociologie d’un problème public à bas bruit
- Les éthers de glycol et le cancer : une étiologie à géométrie variable
- Renoncement à l’épidémiologie populaire et redéfinition des victimes
- Une cause dans l’impasse
Les éthers de glycol et la santé du consommateur
- Circulation d’un « objet-frontière »
- La Commission de la sécurité des consommateurs, acteur marginal mais pivot
- Composés organiques volatils : les habits neufs des éthers de glycol
- Un risque environnemental sans risque politique
- Deux définitions concurrentes du problème des éthers de glycol
- Une problématisation inédite
- Le dilemme étiologique de l’UFC
- Un rapport consensuel
- Un travail étiologique ignoré
- Une contre-expertise qui ne passe pas
- Le recul de l’UFC et l’affaire du Pilosuryl
- L’impossible élargissement étiologique
Les mouvements sociaux et la production de l’ignorance
