1 Alain Wais, « Mantronix au Rex Club », Le Monde, 17 février 1987.
2 Christian Bachman, Luc Basier, « s’entraîne très fort ou le smurf comme mobilisation symbolique », Langage et Société, 34, 1985, p. 57-68. Il s’agit de la première description du smurf dans une revue scientifique.
3 Il n’est pas indifférent qu’une compagnie d’Île-de-France, fondée en 1993, ait pris pour nom Choréam.
4 Kool Shen, de son vrai nom Bruno Lopès, aujourd’hui star du rap, membre du groupe NTM, interviewé in Jean-Pierre Thorn, On n’est pas des marques de vélo, 2002, Mat Films, Arte, CRRAV. Comme la plupart des pionniers du rap, il a découvert le hip-hop par la danse.
5 Un jeune homme, in Jean-Pierre Thorn, On n’est pas des marques de vélo, op. cit.
6 Milliot, 2006, p. 177-178.
7 Ibid., p. 186.
8 Selon l’historique de la compagnie : http://www.blackblancbeur.fr/spip.php? rubrique124.
9 L’expression est d’un inspecteur de la danse que nous avons interviewé en 2001.
10 Agnès Izrine, La danse dans tous ses états, Paris, L’Arche, 2002, p. 104, 118.
11 À ma connaissance, la paternité de l’expression revient à Philippe Mourrat, chef de projet des Rencontres de La Villette.
12 Lafargue de Grangeneuve, 2008.
13 On estime le nombre de danseurs hip-hop intermittents du spectacle en 2003 à 750 environ (sur un total de plus de 5 000 danseurs professionnels), en calculant d’après Jannine Rannou, Ionela Roharik, « Vivre et survivre sur le marché de la danse », in Marie-Christine Bureau, Marc Perrenoud, Roberta Shapiro, L’artiste pluriel. Démultiplier l’activité pour vivre de son art, Lille, Septentrion, 2009, p. 122-123. En extrapolant à partir d’enquêtes départementales ou régionales sur la formation en danse hip-hop, on peut penser qu’il y a plusieurs milliers d’enseignants de cette discipline.
14 Jeff Chang, Can’t Stop Won’t Stop : A History of the Hip-Hop Generation, New York, St. Martin’s Press, 2005, p. 110 et 205. Voir aussi le documentaire : Israël, Quincy D. Jones IFII, The Freshest Kids. A History of the B-Boy, Brotherhood Films, 2002.
15 Mary Fogarty, « Whatever happened to breakdancing ? », Master of Arts in Popular Culture, Brock University, St. Catharines, Ontario, 2006.
16 Selon Philippe Mourrat, la « traversée du désert » dure de 1988 à 1991. Selon Sidney, la « Bérézina » va de 1985 à 1989. Les dates diffèrent, mais ces deux connaisseurs du milieu hip-hop s’accordent sur la durée : quatre ans. (Philippe Mourrat, « De la découverte à la diffusion des danses hip-hop. Les grandes étapes de la prise en compte du hip-hop par les politiques publiques », De l’hiver à l’été, Injep, 7, 2007, p. 4 ; Sidney, « Entretien. Hip-hop héros », Danser, 273, 2008, p. 56.)
17 La moyenne d’âge des téléspectateurs qui écrivaient à l’émission H. I. P. -H. O. P. de Sidney était de quatorze ans, selon la revue Danser, 11, 1984, p. 20. L’extrême jeunesse des premiers pratiquants est confirmée par les archives télévisuelles et par les interviews de danseurs.
18 Gabin Nuissier, fondateur du groupe Aktuel Force, enseignant et chorégraphe, rencontré en novembre 2006 à Paris.
19 Cité par Aurélie Louchart, « Identité en mutation. Une danse, un style : le hip-hop. Octobre 2008 », téléchargeable sur : http://www.evene.fr/theatre/actualite/danse-hip-hop-break-chaillot-joey-starr-1649.php.
20 Interview réalisée par Isabelle Kauffmann en 2001 (Roberta Shapiro, Isabelle Kauffmann, Felicia McCarren, Apprentissage, socialisation, transmission. La danse hip-hop, rapport pour la Mission du Patrimoine ethnologique, Paris, Nantes, Laua, 2002).
21 Jean Rabaté, Rencontre du chorégraphe Farid Berki avec les élèves de l’école d’Evreux sur le thème du spectacle « Petrouchka », CLC, 2003, 30 minutes.
22 Par exemple, dans la base Archives de l’Ina/TV, on trouve pour l’année 1984 dix-huit émissions qui répondent au descripteur smurf ; le descripteur danse hip-hop n’existe pas. Quatorze ans plus tard c’est au contraire le mot smurf qui a pratiquement disparu : dans la base Dépôt légal, on ne trouve plus que quatre émissions qui répondent au mot-clé smurf alors que quatorze émissions répondent au mot-clé danse hip-hop (année 1998).
23 Roberta Shapiro, «L’émergence d’une critique artistique : la danse hip-hop », Sociologie de l’art Opus, 3, 2003, p. 15-48.
24 « Smurf » est la traduction anglaise de « schtroumpf », qui vient, dit-on, du fait que les premiers smurfers américains revêtaient un costume extravagant à rayures, avec bonnet et gants blancs, inspiré des petits personnages bleus de la bande dessinée de Franquin et Peyo.
25 Voir Shapiro, Kauffmann (en coll.), 2006.
26 Sidney, interviewé vers 1993, in Hugues Bazin, La culture hip-hop, Paris, Desclée de Brouwer, 1995, p. 156.
27 Interview recueillie par Marie-Christine Bureau, en 1998, à Vénissieux.
28 Milliot, 2006, p. 188.
29 Ibid., p. 186.
30 Répertoire des compagnies chorégraphiques françaises, Centre national de la danse, Pantin, édition 2009.
31 Une typologie proposée par Benoît de l’Estoile pour décrire ce que les musées font aux objets (L’Estoile, 2007, p. 18).
32 Direction régionale des affaires culturelles du ministère de la Culture.
33 Le TCD, une association financée quasi exclusivement par le ministère de la Culture, fut créé en 1984 à Paris. Ses missions sont reprises par le Centre national de la danse (CND), un établissement public créé en 1998, puis installé à Pantin.
34 François Ménard, Nathalie Rossini, « Les défis de la danse : une expérience de formation de danseurs de Hip-Hop », Recherche sociale,, 1995. Voir aussi Christian Tamet, Isabelle Galloni D’Istria, « Chronique d’une ouverture », Rue des usines, 32-33, 1996, p. 31-36.
35 Selon Yacine Amblard, dans la Lettre d’information mensuelle du Centre national de la danse, octobre 2008.
36 Il y a dix-neuf CCN ; les directeurs sont nommés par le ministre de la Culture. Parmi les plus connus, on peut citer Carolyn Carlson, Angelin Preljocaj, Maguy Marin, Joseph Nadj.
37 Dans son ouvrage classique sur le marché de la peinture, Raymonde Moulin distingue la critique de célébration et la critique réflexive (L’artiste, l’institution et le marché, Paris, Flammarion, 1992, p. 206).
38 Roberta Shapiro, « L’émergence d’une critique artistique. », op. cit., p. 15-48.
39 À ma connaissance, la première émission de ce type fut Hip-hop Fusion, de Luc Riolin, proposée par Ève Ruggieri dans Musiques au cour, émission ordinairement consacrée à la musique classique. Elle fut diffusée plusieurs fois sur France 2 au cours de l’année 2001, et alternait les interviews de danseurs s’entraînant au forum des Halles et des reportages au festival Suresnes Cités Danse.
40 Selon une étude menée en 2007 dans cinq départements français, 34 % des formateurs en danse hip-hop ont un diplôme de l’enseignement supérieur ; Christophe Apprill, Aurélien Djakouane, « La transmission à l’épreuve de l’enseignement : le cas de la danse hip-hop », in Nathalie Burnau, Annabelle Klein (eds.), Figures contemporaines de la transmission, Namur, Presses universitaires de Namur, 2008, p. 397-416.
41 Shapiro, 2004, p. 327-328.
42 Selon Virginie Milliot, le défi fonctionne sur la « reconnaissance mutuelle d’égalité » ; cette « logique relationnelle s’enracine dans un mode d’être [...] propre aux jeunes des banlieues populaires françaises » (« Résistance du défi », in Marc-Olivier Gonseth, Yann Laville, Grégoire Mayor (eds), La marque jeune, Musée d’ethnographie de Neuchâtel, 2006, p. 169).
43 http://www.battleoftheyear.de/about/change-of-direction.html, consulté le 15 avril 2010.
44 Comme l’a montré Isabelle Kauffmann (Génération du hip-hop. Danser au défi des assignations, thèse de sociologie, université de Nantes, 2007, p. 398).
45 Voir Rosita Boisseau, « Les débuts en fanfare et en hip-hop de la Biennale de la danse de Lyon », Le Monde, 16 septembre 2004, p. 31.
46 « Le battle en question (s) », Rencontre-débat organisée par l’Adiam 91, 5 e Rencontres internationales de danses urbaines en Essonne, 12 décembre 2006, http://www.artel91.org/docs/BATTLE.pdf.
47 Julien Rémy, « La dette en trop. Face à la domination postcoloniale », Revue du Mauss, 28, 2006.