Table des matières
Laurence Kaufmann et Jacques Guilhaumou
PrésentationEsquisses nominalistes
Isabelle Luciani
La poésie française comme pratique sociale (XVIe -début XVIIe siècle)- L’échange poétique comme « sacre social » : une expérience communicationnelle ?
- Épiphanie d’un sujet collectif
- La socialité comme valeur naturelle
- Le sujet poétique comme médiation collective : autonomie ou hétéronomie du Nous
- Un sujet politique : du corps mystique à l’immanence de la parole publique ?
- L’apprentissage poétique : incorporation des normes et réflexivité sociale
- La configuration humaniste : de l’intercompréhension à l’intersubjectivité
- Fragments nominalistes
- De la réciprocité poétique à l’institution sociale
Daniel Gordon
Laurence Kaufmann (trad.)
Le principe de dématérialisationSociabilité et circulation au XVIIIe siècle
David A. Bell
Nation et patrie, société et civilisationTransformations du vocabulaire social français, 1700-1789
Figures et apories de l’art politique
Daniel H. Colman
Laurence Kaufmann (trad.)
De la Révolution à la RaisonLes sciences morales et politiques dans la République thermidorienne
- Science morale et citoyens rationnels
- L’influence de Locke
- La tournure séculière et politique de la science morale
- Les sciences morales et politiques dans l’instruction publique révolutionnaire
- L’École normale de 1795 et le nouvel ordre social
- L’Institut national des sciences et des arts
- Les consultations de Daunou et de Destutt de Tracy
Jacques Guilhaumou
L’avènement de la « métaphysique politique »Sieyès et le nominalisme politique
- Une expérimentation historique inscrite dans un horizon nominaliste
- Un contexte révolutionnaire avant la Révolution
- L’importance du nominalisme de Condillac
- L’avènement d’une sociologie
- Linéaments de métaphysique politique
- Le législateur, les circonstances révolutionnaires et le pouvoir ontologique de la société
- Le travail de l’esprit politique
- Le régime de vérité des notions de la politique révolutionnaire
- L’antécédence sémiotique de l’existence de l’individu sur l’acte de déclarer les droits
- Un monde d’institutions
Sophie Wahnich
Désordre social et émotions publiques pendant la période révolutionnaire- L’ordre et le désordre social comme savoirs révolutionnaires
- L’ordre social comme sens moral du jeu social
- Multiplicité des émotions et esthétisation unifiante : Pastoret sur le 20 juin 1792
- Canaliser le pouvoir disruptif de la vérité
- 1789-1790 : émotions réprimées, émotions dévoyées, émotions portées
- Les émeutes de juillet 1789 à Lyon
- La « Bastille lyonnaise » (août 1789)
- Retours de l’événement à Lyon en 1790
- Les régimes émotifs comme régimes de la politique
- De 1789 à 1792 : des régimes de la politique concurrents
- L’an II comme régime de la fondation politique démocratique, l’an III comme celui de son refoulement
Ontologie historique et science sociale
