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La grotte-abri de Peyrazet (Creysse, Lot, France) au Magdalénien

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Mathieu Langlais
, 
Véronique Laroulandie

Table des figures

Texte intégral

Fig. 1 – Localisation du site de Peyrazet (étoile rouge) parmi les principaux sites du Magdalénien supérieur (étoiles noires) des vallées du Quercy et de l’ouest du Périgord (fond de carte modifié d’après M. Jarry, CAO M. Langlais)...................................................................... 7
Fig. 2 – Vue panoramique de la vallée de la Dordogne entre Creysse et Floirac, et localisation du site de Peyrazet (vue depuis le Soult à Floirac ; cliché V. Laroulandie, CAO M. Langlais).................................................................................................... . 8
Fig. 3 – Vue du site de Peyrazet en 1991 depuis le fond de la cavité sur la plaine alluviale de la Dordogne (cliché P. Chalard)........................... 12
Fig. 4 – Contexte géologique des causses du Quercy (d’après carte géologique au 1/1 000 000e du BRGM ; CAO L. Bruxelles)......................... 12
Fig. 5 – Bloc 3D montrant le contexte géologique et géomorphologique de la grotte-abri de Peyrazet (CAO L. Bruxelles).............................. 14
Fig. 6 – Plan topographique et transect sagittal du site de Peyrazet (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)................................................ 16
Fig. 7 – Capture du modèle LiDAR avec localisation du site de Peyrazet (CAO X. Muth)....................................................... . 17
Fig. 8 – Localisation des lignes d’électrodes pour les profils 1 et 2 (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère, d’après les données de C. Sirieix et V. Allègre ; cliché M. Langlais)..................................................................................................................... 18
Fig. 9 – Profil TOMO 01 de TRE intégré au modèle photogrammétrique (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère, d’après les données de C. Sirieix et V. Allègre).... . 19
Fig. 10 – Profil TOMO 02 de TRE intégré au modèle photogrammétrique (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère, d’après les données de C. Sirieix et V. Allègre).... 20
Fig. 11 – Plan du site de Peyrazet avec emplacement de la zone fouillée et des coupes (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)............................... . 22
Fig. 12 – Relevé de la coupe sagittale nord (orthophotographie X. Muth ; CAO L. Sitzia)....................................................... . 23
Fig. 13 – Détail des unités sédimentaires de la coupe sagittale nord. 1. Rendosol holocène en partie sommitale de l’unité 1, présentant ici un faciès de diamicton à support matriciel ; 2. Unités 1 et 2 à proximité du porche montrant un faciès de diamicton à support clastique ; 3. Paléosol humifère (unité 2b) ; 4. Imprégnation de carbonates secondaires dans le secteur est du site ; 5. Unité 3 : éboulis gravitaire correspondant à la base actuelle de la séquence fouillée (clichés 1- 3 : L. Sitzia ; cliché 4 : M. Langlais ; image 5 : X. Muth).................................................................................... 24
Fig. 14 – Relevé de la coupe sagittale sud (CAO L. Sitzia)............................................................................... . 25
Fig. 15 – Relevé de la coupe frontale ouest 1 (CAO L. Sitzia).............................................................................. 25
Fig. 16 – Détails des unités sédimentaires de la coupe frontale ouest 1. 1. Discontinuité érosionnelle (à droite de la photo succession stratigraphique en place, à gauche, remaniement des unités 1 et 2 ; noter également dans la partie inférieure la zone blanchâtre altérée) ; 2. Détail de la partie gauche de la photo précédente (noter la succession de lits brun gris et de lits jaunes à faible pendage ; 3-4. Lentilles caillouteuses à support clastique dans la zone remaniée ; 5. Mélange d’agrégats jaunes et brun jaunâtre dans la zone remaniée (clichés et CAO L. Sitzia)............................................................ 26
Fig. 17 – Coupe frontale ouest 2 (capture du modèle photogrammétrique X. Muth ; photo de détail et CAO L. Sitzia)................................. 27
Fig. 18 – Localisation des échantillons prélevés pour analyses granulométriques et géochimiques. 1 et 7. Alluvions récentes de la Dordogne ; 2 et 6. Altérites ; 3-5 et 8-10. Dépôts éoliens (fond de carte BRGM ; CAO L. Sitzia)......................................................................... . 28
Fig. 19 – Courbes de fréquence des échantillons issus des prélèvements granulométriques de Peyrazet et des autres types de dépôts (éolien du plateau, altérites et alluvions de la Dordogne). G12 et G13 : partie sommitale de l’unité 2 ; G14 et G15 : unité 3 ; G22 : sous-unité 2c (CAO L. Sitzia)................... . 29
Fig. 20 – Principaux modes granulométriques (axe vertical) pour les différents échantillons (CAO L. Sitzia)........................................ . 30
Fig. 21 – Diagramme ternaire K – Ti – Si +Zr + Fe en incluant les échantillons de Peyrazet (n = 2 ; CAO L. Sitzia).................................. . 30
Fig. 22 – Biplot compositionnel des éléments majeurs et traces de la fraction > et < à 63 μm des différents types de dépôts sédimentaires ayant fait l’objet de prélèvement en 2014 (CAO L. Sitzia)................................................................................................. 31
Fig. 23 – Haut. Position des échantillons pour mesure de susceptibilité magnétique dans la coupe sagittale nord (en noir : points utilisés pour l’analyse géostatistique ; en orange : points utilisés pour la validation croisée). Bas. Courbes d’isovaleurs de K (Potassium) établies d’après krigeage et projetées sur l’orthophotographie de la coupe sagittale (orthophotographie X. Muth ; CAO L. Sitzia)............................................................... 32
Fig. 24 – Triangle des classes dimensionnelles (triangle CD) des restes lithiques taillés. Le point noir correspond à la couche magdalénienne d’après une moyenne par classe granulométrique calculée en considérant l’ensemble des carrés. F : fraction fine 2-4 mm, M : fraction moyenne 4-10 mm, C : fraction grossière > 10 mm. L’aire hachurée représente la marge de variation estimée non-redistribuée, déduite de tests expérimentaux, les histogrammes en grisé correspondent aux résultats des tests expérimentaux (CAO L. Sitzia, modifié d’après Bertran et al. 2012).............................................. 33
Fig. 25 – Variations stratigraphiques des proportions des ongulés identifiés à Peyrazet. À gauche. Pourcentage des quatre principaux grands mammifères (renne, cerf, chevreuil et chamois), selon le nombre de restes déterminés (NRD). Les barres illustrent les intervalles de confiance de ces proportions calculées à 95 % à partir de la méthode de Wilson avec correction de continuité. À droite. Présence des autres ongulés dont la présence est discrète (CAO A. Royer)......... 37
Fig. 26 – Variations biostratigraphiques au sein du sous-carré L6C. Pour les deux taxons les plus abondants (Microtus arvalis et Microtus oeconomus), ces variations sont représentées sous forme de pourcentage, tandis que le nombre de restes déterminés (NR), première molaire inférieure (m1 inf.), mandibules (mand.) et maxillaires (max.) de chacun des autres taxons est illustré par des cercles pour les micromammifères moins abondants. Pour les grenouilles rousses, le nombre minimal d’individus (NMI) est figuré. Les différentes couleurs sur les décapages illustrent les quatre ensembles biostratigraphiques obtenus par
l’analyse de clustering (fig. 28). La barre en pointillé représente la séparation entre les sous-ensembles supérieur et inférieur de la couche 4. En marron : les variations du NMI des rongeurs et des insectivores par décapages (CAO A. Royer)............................................................ 43
Fig. 27 – Représentation des densités (exprimées en log NR) des restes d’ichtyofaune, de micromammifères et des vestiges lithiques, pour la colonne L6C. Les points dans les colonnes de droite se rapportent aux nombres de vertèbres observées par taxon. La barre en pointillé représente la séparation entre les deux sous-ensembles biostratigraphiques de la couche 4 (CAO A. Royer)......................................................................... 44
Fig. 28 – Dendrogramme des distances de Bray-Curtis calculé à partir des vestiges de petits vertébrés. Les couleurs indiquent les quatre ensembles qui peuvent être séparés. Dans la partie supérieure, sont présentées les dates radiocarbone obtenues à partir des vestiges de petits mammifères en corrélation avec les décapages dont ils sont issus (CAO A. Royer).......................................................................................... 44
Fig. 29 – Pourcentage de dents non-digérées et d’os longs (humérus et fémur) complets de rongeurs, obtenues à partir des vestiges issus des décapages de L6C, illustré selon les différents ensembles (CAO A. Royer).................................................................................... 45
Fig. 30 – Projection sur le plan sagittal des sous-carrés 6B et 6C des vestiges de deux taxons de poissons (triangles), quatre d’oiseaux (carrés) et trois de rongeurs (ronds) selon les décapages dont ils sont issus. Les poissons et les rongeurs analysés proviennent uniquement des carrés échantillonnés 6C (CAO A. Royer).... . 46
Fig. 31 – Projection en planimétrie des vestiges de la couche 4. Haut. Vestiges coordonnés uniquement ; Bas. Vestiges coordonnés et injection par coordonnées aléatoires contrôlées de la microfraction issue du tamis (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)......................................................... 50
Fig. 32 – Projection en planimétrie des vestiges de la couche 5. Haut. Vestiges coordonnés uniquement ; Bas. Vestiges coordonnés et injection par coordonnées aléatoires contrôlées de la microfraction issue du tamis (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)......................................................... 51
Fig. 33 – Projection sur plan sagittal, par couche, des vestiges de la travée 5. Vestiges coordonnés et raccords (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)............. . 53
Fig. 34 – Projection sur plan sagittal, par couche, des vestiges de la travée 5. Vestiges coordonnés et injection par coordonnées aléatoires contrôlées de la microfraction issue du tamis et raccords (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)..................................................................... 54
Fig. 35 – Projection sur l’orthophotographie de la coupe sagittale nord, par couche, des vestiges de la travée 6. Vestiges coordonnés et raccords (orthophotographie X. Muth ; CAO F. Lacrampe-Cuyaubère).......................................................................................... 55
Fig. 36 – Projection sur plan sagittal, par couche, des vestiges de la travée 6. Vestiges coordonnés et injection par coordonnées aléatoires contrôlées de la microfraction issue du tamis et raccords (CAO F. Lacrampe-Cuyaubère)..................................................................... 56
Fig. 37 – Projection sur plan frontal, par couche, des vestiges de la bande K. Haut. Vestiges coordonnés et remontages sur l’orthophotographie de la coupe frontale Ouest 2 ; Bas. Vestiges coordonnés, injection par coordonnées aléatoires contrôlées de la microfraction issue du tamis et raccords (orthophotographie X. Muth ; CAO F. Lacrampe-Cuyaubère).............................................................................................. 57
Fig. 38 – Dates radiocarbone calibrées de la séquence de Peyrazet sauf les deux dates modernes sur musaraigne (en gris : dates peu fiables ; en vert : cerf ; en bleu : renne ; en fuchsia : chamois ; en bleu ciel : microfaune ; calibration OxCal 4.3 : Bronk Ramsey 2009 ; courbe IntCal13 : Reimer et al. 2013 ; CAO M. Langlais)..................................................................................................................... 58
Fig. 39 – Projection sagittale des vestiges fauniques coordonnés et datés. Les restes déterminés de cerf, renne, chevreuil et chamois apparaissent en couleur ; en gris dates peu fiables. Haut. Travée 6 ; Bas. Travée 5 (CAO M. Langlais ; silhouettes J.-B. Mallye)............................................. 59
Fig. 40 – Exemples de contenus micropaléontologiques diagnostiques de pièces en silex du Magdalénien de Peyrazet. 1. Sénonien, Miliolidé ; 2. Bergeracois, Orbitoïdes media ; 3. Silex du Tertiaire à characées ; 4. Tertiaire à gastéropodes ; 5-6. Coniaco-santonien de type « grain de mil » à très nombreux fragments de bioclastes dont des bryozoaires (clichés et CAO P. Chalard)............................................................................ . 63
Fig. 41 – Exemples de produits corticaux et semi-corticaux en Sénonien gris-noir. 1. Remontage d’une séquence d’entame laminaire corticale sur un arrondi naturel, intégrant un burin ; 2. Remontage de quatre chutes sur un burin ; 3-7. Pièces incluses dans le remontage précédent (dessins C. Fat Cheung)......... 64
Fig. 42 – Exemples d’outils en silex du Sénonien gris-noir. 1. Lame retouchée ayant raclé du minéral ; 2. Burin ayant rainuré un matériau dur indéterminé ; 3. Burin ; 4. Couteau sur petite lame ayant découpé une matière tendre animale (MTA) ; 5. Burin ayant rainuré une matière osseuse (dessins C. Fat Cheung) . 65
Fig. 43 – Exemples de produits laminaires dont des outils en silex bajocien. 1. Lame brute ayant découpé de la peau sèche ; 2. Remontage d’une séquence d’entretien postéro-latéral avec une lame à sous-crête transformée en burin ; 3. Lame ayant découpé une MTA ; 4. Lame brute fracturée probablement durant la confection d’un front de grattoir ; 5. Lame semi-corticale à néocrête ; 6. Lame brute (dessins C. Fat Cheung)..................................... . 67
Fig. 44 – Exemples d’outils sur lames en silex bajocien (dessins C. Fat Cheung). 1. Burin portant quelques résidus indéterminés ; 2. Burin ayant raclé de la peau sèche, (ré)utilisé en pièce intermédiaire ; 3. Burin ; 4. Grattoir fragmenté (dessins C. Fat Cheung)................................................. 68
Fig. 45 – Exemples de lames en silex bajocien. 1. Lame ayant raclé de la peau sèche ; 2. Lame ayant découpé de la peau sèche (dessins C. Fat Cheung).... . 69
Fig. 46 – Exemples d’outils sur lames en silex tertiaire. 1-2. Burins fragmentés ; 3. Grattoir ; 4. Grattoir dont un bord a raclé du minéral ; 5 et 7. Burins ; 6. Lame ayant découpé une matière tendre animale (MTA ; dessins C. Fat Cheung)................................................................... . 70
Fig. 47 – Nucléus lamino-lamellaires en silex tertiaire et remontages d’éclats lamellaires. 1. Nucléus à lamelles unipolaire convergent ; 2. Nucléus à petites lames et lamelles unipolaire enveloppant repris en fin de course à la pierre (dessins C. Fat Cheung)................................................ 72
Fig. 48 – Éléments de la composante lamellaire en jaspéroïdes. 1-4. Remontage d’une séquence d’initialisation lamellaire sur rognon ; 5-6. Perçoirs ; 7-8. Nucléus de type unipolaire convergent sur rognons ou éclats (dessins C. Fat Cheung)....................................................... 73
Fig. 49 – Exemples d’outils en silex sénoniens blonds. 1. Burin utilisé préalablement à la découpe bouchère ; 2. Burin ; 3. Lame brute ayant découpé une matière tendre animale (MTA), cassée lors de la confection du front de grattoir ; 4. Éclat lamellaire de nettoyage d’un rebroussé mésial, ayant découpé une MTA (dessins C. Fat Cheung)................................................................................................................... 74
Fig. 50 – Exemples d’outils sur lames en silex « grain de mil » (1-3), Bergeracois (4) et matériaux indéterminés (5-6). 1. Burin ayant raclé de la matière osseuse ; 2. Burin utilisé en percussion sur un matériau dur, présentant des négatifs bipolaires ; 3. Couteau sur fragment retouché ayant raclé du minéral ; 4. Grattoir-burin ; 5. Grattoir ; 6. Couteau utilisé à la découpe d’un tissu carné ou cutané avant d’être recyclé en grattoir pour racler de la peau (dessins C. Fat Cheung) . . 75
Fig. 51 – Exemple de dégradation du poli osseux observé sur le pan d’un burin en silex tertiaire (clichés et CAO J. Jacquier)........................... 78
Fig. 52 – Travail des matières dures animales (MDA) par raclage identifié sur un burin (a) une lame brute (b) et une chute secondaire (c ; dessins, clichés et CAO J. Jacquier).................................................................................................................. 79
Fig. 53 – Aperçu des outils et des usures attribués à la découpe de matières tendres d’origine animale (MTA ; dessins, clichés et CAO J. Jacquier).......... 80
Fig. 54 – Aperçu de la variabilité des usures attribuées au travail de la peau. a-e. Exemples de cinématiques transversales ; f. Usure liée à la découpe de tissus carné ou cutané. L’aspect grenu et strié de cette dernière témoigne du caractère légèrement abrasif de la matière d’œuvre et suggère un travail de peau sèche (clichés et CAO J. Jacquier)......................................................................................................... 81
Fig. 55 – Exemple de deux outils utilisés au travail d’un minéral rouge, le premier par raclage et percussion lancée, l’autre par rainurage après cassure volontaire. Ce second outil, de par la fragilité des zones actives et la ténuité des usures a sans doute été employé à la réalisation d’une tâche minutieuse (dessins, clichés et CAO J. Jacquier)................................................................................................................ . 83
Fig. 56 – Exemples de microlithes du Magdalénien de Peyrazet. 1-4. Lamelles à dos (LD) pointues ; 5-7. LD simples ; 8-16. LD à appointage inverse ; 8-11 et 17-19. LD à troncature inverse (dessins C. Fat Cheung).................................................................................. . 84
Fig. 57 – Provenances des silex allochtones introduits dans trois sites du Magdalénien supérieur en Haut-Quercy. 1. Peyrazet ; 2. Murat ; 3. Combe-Cullier ; G. « Grain de mil » ; Bg. « Bergeracois » ; B. « Belvès » ; F. « Fumélois » ; C. Cinérite de Réquista ; T. Tertiaires lacustres. Traits rouges pleins : introduction de volumes à débiter des lames ; traits rouges en pointillé : apport de lames et de volumes lamellaires (fond de carte A. Sécher, CAO M. Langlais)....... . 85
Fig. 58 – Répartition fonctionnelle (matériau travaillé) pour les principaux types de silex (CAO M. Langlais)........................................ 86
Fig. 59 – Référence d’hématite utilisée dans la présente étude pour l’analyse Raman. A. Hématite nanocristalline (Froment et al. 2008) avec intensités relatives de référence dans la littérature ; B. Hématite cristalline sans orientation des bandes (Dayet et al. 2017) ; C. Hématite cristalline dite O-hem du fait de la différence d’intensité relative (Hématite spéculaire de l’île d’Elbe) ; D. Hématite cristalline broyée finement, dite F-hem (Hématite spéculaire de l’île d’Elbe ; CAO L. Dayet) 88
Fig. 60 – Localisation des résidus et aspect au grossissement × 10. A-B. Résidus sur le dièdre d’un fragment de lame en silex bajocien ; C-D. Résidus sur le bord d’une chute de burin en silex sénonien blond ; E-F. Résidus au niveau du front d’un grattoir-burin en silex sénonien blond ; G-H. Résidus sur la face supérieure d’un grattoir en silex tertiaire (clichés A, C, E et G : J. Jacquier ; clichés B, D, F et H : L. Dayet ; CAO L. Dayet).................................... 89
Fig. 61 – Exemples d’éclats en basalte. 1-2. Éclats envahissants à débordement distal ; 3. Éclat envahissant ; 4-5. Éclats débordants (clichés et CAO M. Langlais)..................................................................................................................... 94
Fig. 62 – Exemples de nucléus de basalte en fin de course (table à négatifs centripètes ; clichés et CAO M. Langlais)................................. 95
Fig. 63 – Éclat avec traces d’utilisation sur un bord (clichés et CAO L. Dubreuil)............................................................. . 95
Fig. 64 – Exemple de retouchoir en basalte (clichés et CAO L. Dubreuil)..................................................................... 96
Fig. 65 – Possible percuteur, état de surface différentiel observé sur une partie du pourtour et de la face (traces d’impacts ou altération naturelle), matière rouge et noire adhérant à la surface (observée sur d’autres pièces ainsi que sur des plans de clivage ; clichés et CAO L. Dubreuil)............................ . 98
Fig. 66 – Percuteur en roche métamorphique avec lustre de préhension. a. Zone de percussion ; b. Zone sombre et réflective associée à un micropoli fluide, translucide moyennement réflectif à fort grossissement (clichés et CAO L. Dubreuil).......................................................... . 99
Fig. 67 – Percuteur-abraseur (clichés et CAO L. Dubreuil)............................................................................... 100
Fig. 68 – Galet avec impacts et micropoli résultant possiblement du travail d’une matière végétale (clichés et CAO L. Dubreuil)...................... . 101
Fig. 69 – Industrie en os : déchets de débitage de baguettes (supports d’aiguilles) par rainurage longitudinal. Les flèches indiquent les extrémités de rainures. 1. Extrémité distale de métatarsien de renne, avec détail de la zone travaillée ; 2-4. Extrémités proximales de métatarsien de renne ; 5-6. Fragments d’os long (no 6 avec pan de rainure sur le bord) ; 7. Deux fragments d’un ulna de grue avec pan de rainure longitudinale sur chaque bord et traces de raclage sur la face externe (clichés et CAO J.-M. Pétillon).............................................................................................. . 104
Fig. 70 – Industrie en os : baguettes et produits sur baguette. 1-2. Baguettes avec traces d’extraction par double rainurage ; 3-5. Déchets de façonnage sur baguette (3-4 : sectionnement par raclage en diabolo ; 5 : sectionnement par sciage transversal) ; 6-14. Aiguilles à chas (7-8 : fragments mésio-proximaux ; 6 et 9-10 : fragments mésiaux ; 11 : fragment distal ; 12-13 : fragments mésiaux avec portion du chas ; 14 : fragment proximal) ; 15-17. Bipointes (clichés et CAO J.-M. Pétillon)............................................................................................................. . 105
Fig. 71 – Industrie en os. 1. Support ou déchet de fabrication de lissoir sur hémicôte ; 2. Outil non façonné sur éclat, avec détail de la partie active (« pièce à biseau esquillé » ; clichés et CAO J.-M. Pétillon)....................................................................................... 106
Fig. 72 – Industrie en os : pièces gravées. 1. Fragment de côte avec incisions entrecroisées ; 2. Métacarpien gauche de renne avec traces de gravure et détail de la zone gravée (clichés et CAO J.-M. Pétillon)........................................................................................ . 107
Fig. 73 – Industrie en bois de cervidé : déchets triangulaires présentant des pans de rainure convergents, associés à l’extraction de baguettes par rainurage longitudinal multiple (clichés et CAO J.-M. Pétillon).................................................................................... 107
Fig. 74 – Industrie en bois de cervidé : partie basilaire de bois de chute droit de renne, déchet d’extraction de baguettes par rainurage longitudinal multiple avec détail des extractions (clichés et CAO J.-M. Pétillon).................................................................................... 108
Fig. 75 – Industrie en bois de cervidé : produits sur baguette. 1. Fragment proximal de pointe à biseau double ; 2. Fragment mésial de pointe à base fourchue, avec repositionnement sur une pointe entière ; 3. Probable fragment de fourchon ; 4. Fragment mésio-distal de pointe barbelée (recyclé en outil intermédiaire ?) ;
5. Barbelure isolée ; 6. Fragments mésiaux d’une même pointe barbelée ; 7. Double pointe à base crantée et détail de la partie proximale ; 8. Outil intermédiaire sur baguette extraite par double rainurage, brisé lors de son utilisation (clichés et CAO J.-M. Pétillon).............................................
109
Fig. 76 – Éclats en bois de renne. 1. Remontage de cinq éclats issus de la perche d’un bois de module moyen ou gros (les chiffres indiquent l’ordre des enlèvements) ; 2. Raccord entre un tronçon de bois de renne et un éclat ; 3. Éclat de bois de gros module (clichés et CAO J.-M. Pétillon)...................... 111
Fig. 77 – Laugerie-Basse : double pointe en bois de cervidé à base crantée, avec détail de la partie proximale (musée de l’Homme, département de Préhistoire, no 38.189.1001, collection Vibraye ; clichés et CAO J.-M. Pétillon)........................................................................ 112
Fig. 78 – Schéma montrant les mesures enregistrées sur les dentales (CAO S. Rigaud)......................................................... 116
Fig. 79 – Vues des faces ventrales et dorsales des coquillages et fragments de coquilles recensés au sein du Magdalénien supérieur de Peyrazet. 1-6. Homalopoma sanguineum ; 7-12. Tritia sp. ; 13 et 15-16. Littorina sp. ; 14 et 27. Fragments indéterminés ; 17-18. Trivia sp. ; 19-24. Antalis sp. ; 25. Glycymeris sp. ; 26. Bivalve indéterminé ; 28. Nacre (clichés et CAO S. Rigaud)........................................................................... 117
Fig. 80 – Modifications anthropiques observées sur les Tritia sp. a-b. Perforations ; c. Facette d’usure (clichés et CAO S. Rigaud)...................... 118
Fig. 81 – Perforations anthropiques présentes sur les Homalopoma sanguineum (clichés et CAO S. Rigaud)........................................ 118
Fig. 82 – Vue d’une perforation anthropique et d’une facette d’usure sur une Trivia sp. (clichés et CAO S. Rigaud).................................. 119
Fig. 83 – Dents utilisées pour la parure du Magdalénien supérieur de Peyrazet. A. Canines de cerf ; B. Dents labiales de renne (1-24, 39-40, 42, 56 et 58), de chamois (25-36’, 49 et 64) et indéterminées (37-38, 41, 43-48, 50-55, 57, 59-63). Les encadrés signalent les appariements, les doublons de la numérotation sont des fragments d’une même dent (clichés et CAO S. Rigaud).............................................................................. 120
Fig. 84 – Modifications anthropiques observées sur les canines de cerf de Peyrazet. A-C. Canine de la fig. 83, A.1 ; D-H. Canines de la fig. 83, A.2 ; A et C-E. Perforation réalisée par rotation ; B, F et H. Traces de pigment rouge ; F. Ancienne perforation usée et sciée ; G. Traces de sciage transversales ; H. Trace de raclage de la racine (échelle 1 mm ; clichés et CAO S. Rigaud).................................................................. 122
Fig. 85 – Modifications anthropiques observées sur les incisives de renne (A-N) et de chamois (O-Q ; échelle 1 mm ; clichés et CAO S. Rigaud).......... 123
Fig. 86 – Exemples historiques de parures montées avec des incisives de renne. A. Décor de manteau de femme, Inuinnait, Arctique, Canada, coll. Jenness, 1916 ou antérieur (Musée canadien de l’Histoire) ; B. Décor pectoral, Nunavut, Baie d’Hudson, île Southampton, Canada, coll. Brown C., 1923 (National Museums Scotland)...................................................................................................................... . 124
Fig. 87 – Exemples de canines de loup travaillées du Magdalénien supérieur. A. Canine supérieure de Peyrazet (a : vue linguale ; b : vue vestibulaire ; c : zoom sur la partie raclée) ; B. Canine supérieure de l’abri du Morin (a : vue vestibulaire ; b : vue linguale ; c : vue distale ; d : zoom sur la partie raclée) ; C. Canine inférieure du Morin (a : vue linguale ; b : vue vestibulaire ; c : zoom sur la partie raclée ; CAO M. Boudadi-Maligne)............................... . 125
Fig. 88 – Lisibilité des surfaces osseuses. 0. Surface parfaitement conservée ; 1. Plus des trois quarts de la surface lisible ; 2. Entre la moitié et les trois quarts de la surface lisible ; 3. Entre un quart et la moitié de la surface lisible ; 4. Moins d’un quart de la surface lisible (CAO S. Costamagno)................ . 128
Fig. 89 – Exemples d’ossements illustrant l’action d’agents taphonomiques. 1. Traces de dents ; 2. Digestion ; 3. Traces de racines ; 4-6. Corrosion (clichés V. Laroulandie ; CAO S. Costamagno).............................................................................................. . 129
Fig. 90 – Nombre minimum d’individus de renne par classe d’âge (CAO S. Costamagno)....................................................... 130
Fig. 91 – Abondance relative des éléments squelettiques de renne en % MAU. Le MAU maximal est fourni par les incisives (MAU max = 11 ; squelette d’après Beauval et Coutureau, ArcheoZoo.org ; CAO S. Costamagno)............................................................................ . 132
Fig. 92 – Exemples de traces de boucherie observées sur des ossements de renne. 1. Stries longitudinales de dépouillement sur métatarsien ; 2. Stries de décharnement sur vertèbres thoraciques ; 3. Stries en lien avec le prélèvement de la langue sur os hyoïde ; 4. Encoche de percussion sur phalange 1 ; 5-6. Stries d’extraction des tendons sur phalanges 1 ; 7. Encoche de percussion sur fragment diaphysaire de fémur (clichés V. Laroulandie ; CAO S. Costamagno).... . 134
Fig. 93 – Extrémité de patte avant de renne trouvée en connexion lâche. L’encoche de percussion présente sur l’extrémité distale du métacarpien indique une séparation du reste du membre par percussion (cliché V. Laroulandie)...................................................................... . 134
Fig. 94 – Articulation d’un coude de renne trouvée en connexion anatomique lâche et remontage avec un fragment de diaphyse huméral. L’humérus est composé de trois pièces fracturées sur os frais comme en témoignent la morphologie des fractures en spirale, le point d’impact et le négatif du contrecoup (encart de droite). Bien que la surface montre des traces de racine, une strie de décarnisation est visible sur sa face postérieure (encart de gauche ; clichés et CAO V. Laroulandie).................................................................................................................. 135
Fig. 95 – Phalanges de rennes entières trouvées en connexion anatomique (cliché V. Laroulandie)................................................ 136
Fig. 96 – Abondance relative (en % NR) des taxons d’ongulés dans les sites du Magdalénien supérieur dans la zone Périgord-Quercy et les gorges de l’Aveyron. SUS. Sanglier ; EQU. Cheval ; CER. Cerf ; RAN. Renne ; CAPREO. Chevreuil ; CAPRA. Bouquetin ; RUP. Chamois ; BOV. Bovinés (CAO S. Costamagno) 138
Fig. 97 – Chaîne opératoire d’exploitation globale du renne (CAO S. Costamagno)............................................................ 138
Fig. 98 – Fréquence relative des phalanges de renne par carré (plan F. Lacrampe-Cuyaubère, modifié par S. Costamagno)............................ . 139
Fig. 99 – Évolutions des concentrations (exprimées en LOG10 du nr/L) de silex et de restes osseux de grande faune, poissons et rongeurs au sein des sous-carrés 6B-C de la coupe sagittale. Les couches archéologiques sont représentées par l’alternance gris/blanc (CAO A. Royer et V. Laroulandie)............ 143
Fig. 100 – Digestion des premières molaires inférieures (M1 inf.) et des fémurs (Fem.) de rongeurs de la taille des microtinés provenant des couches 4 et 5. À gauche : pourcentage de digestion, les barres indiquent l’intervalle de confiance bilatérale de la proportion à 95 % selon la méthode de Wilson avec correction de continuité. À droite : pourcentage des stades d’intensité de digestion (Dig 0. nulle ; Dig 1. légère ; Dig 2. modérée ; Dig 3. forte ; Dig 4. extrême). Effectifs considérés : M1 inf. c. 4 = 1775 ; M1 inf. c. 5 = 1156 ; Fem. c. 4 = 990 ; Fem. c. 5 = 850 (CAO V. Laroulandie).................................... 145
Fig. 101 – Répartition des saisons de mort des poissons provenant des colonnes de référence KLMN-6C pour les couches 4 et 5. Les nombres indiquent les effectifs de vertèbres ; DB. Début de bonne saison ; B. Bonne saison ; FB. Fin de bonne saison ; M. Mauvaise saison (CAO V. Laroulandie)............. . 146
Fig. 102 – Effectifs des classes de taille des salmonidés et des cyprinidés des couches 4 et 5 (CAO V. Laroulandie).................................. 147
Fig. 103 – Traces de prédation sur restes d’oiseaux. a. Traces de digestion sur un carpométacarpe d’anatidés ; b. Strie de boucherie sur un fragment distal de fémur de lagopède ; c. Stries longitudinales sur un ulna d’anatidés ; 1-2. Agrandissements de « b » et « c » respectivement (clichés et CAO V. Laroulandie)... 148
Fig. 104 – Traces de prédation sur différents taxons. a. Humérus d’hermine semi-digéré ; b. Humérus de belette semi-digéré ; c. Fémur d’hermine semi-digéré ; d. Fémur de belette semi-digéré ; e- f. Traces de découpe sur un humérus de lièvre variable et détail ; g. Radius de lièvre semi-digéré ; h. Rapprochement de différents os du métacarpe gauche d’un renard polaire ; i-j. Traces de découpe sur une fibula gauche de renard et détails des traces (clichés et CAO J.-B. Mallye).... 149
Fig. 105 – Répartition en plan des restes de renard au sein de l’espace fouillé. A. L’ensemble des 59 restes est figuré ; B. Seuls les éléments des pattes (métapodes et phalanges = 35) sont considérés (plan F. Lacrampe-Cuyaubère, modifié par J.-B. Mallye).................................................... . 151
Fig. 106 – Les dents humaines de Peyrazet. O. Vue occlusale ; B. Vue buccale ; M. Vue mésiale ; L. Vue linguale ; D. Vue distale (clichés et CAO M. Le Luyer) 154
Fig. 107 – Comparaison des diamètres mésiodistal (MD) et buccolingual (BL) des dents de Peyrazet avec ceux de 24 Udm1, 105 UM1 et 104 UM2 datées du Magdalénien moyen au Néolithique moyen (CAO M. Le Luyer)........................................................................... 155
Fig. 108 – Modèles 3D des trois dents de Peyrazet en vue occlusale. Reconstructions de la surface externe de l’émail (en blanc et gris), de la jonction émail-dentine (en doré), visualisation des deux tissus en transparence et cartographie de la variation d’épaisseur de l’émail (avec un émail épais en rouge et un émail fin en bleu) ; la dent no 3 est en vue miroir (CAO M. Le Luyer)............................................................................ 156
Fig. 109 – Écart-réduits ajustés pour les variables 3D et 2D de la dent n° 2 comparés à la variabilité exprimée au Magdalénien moyen (n = 2), au Mésolithique (n = 4) et au Néolithique (n = 11). La ligne zéro représente la moyenne et la zone délimitée entre -1 et +1 inclut 95 % de la variabilité de chacun des groupes de comparaison. Pour la légende des variables, voir supra, tabl. 39-40 (CAO M. Le Luyer).................................................... . 157
Fig. 110 – La séquence chrono-culturelle du Haut-Quercy entre 16000 et 11000 cal. BP (OxCal 4.3 : Bronk Ramsey 2009 ; courbe IntCal 13 : Reimer et al. 2013, cadre paléoclimatique : Rasmussen et al. 2014 ; CAO M. Langlais)................................................................... 160
Fig. 111 – Carte de répartition des principaux sites du Magdalénien supérieur ancien connus dans le Sud-Ouest de la France et au nord de l’Espagne (étoile blanche : Peyrazet ; fond de carte A. Sécher, CAO M. Langlais)........................................................................... 161

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