Table des matières
Jocelyn Benoist et Jean-François Kervégan
PrésentationJean-François Kervégan
Reinach et Kant (et quelques autres) sur le principe de la normativitéJocelyn Benoist
Synthétique a priori et normativitéPaolo Di Lucia
Francesca Acerboni Petit (trad.)
Devoir adéontique : Reinach, Spiegelberg, Kelsen- I. Le Sollen thétique en tant que devoir adéontique chez Adolf Reinach et Herbert Spiegelberg
- 1.1. Sollen thétique dans le langage non-normatif
- 1.2. Sollen thétique dans le langage normatif
- II. Le Sollen thétique dans la théorie pure du droit de Hans Kelsen
- 2.1. La conception de la norme juridique de Hans Kelsen
- 2.2. Ascription thétique sans prescription déontique chez Hans Kelsen
Lorenzo Passerini Glazel
Eidologique et eidonomique dans la philosophie de l’acte juridique : Adolf Reinach et Czesław Znamierowski- I. La théorie eidologique de l’acte juridique chez Adolf Reinach
- 1.1 Première thèse : Le sens de l’acte juridique est indépendant de toute norme juridique sur l’acte
- 1.2. Deuxième thèse : La production des effets essentiels d’un acte juridique est immédiate ; elle n’est pas médiatisée par les normes juridiques sur l’acte
- II. La théorie eidonomique de l’acte juridique chez Czesław Znamierowski
- 2.1. Première thèse : Le sens de l’acte juridique est déterminé par les normes juridiques sur cet acte
- 2.2. Deuxième thèse : la production des effets essentiels d’un acte juridique est médiate ; elle est médiatisée par les normes juridiques sur l’acte
- III. Un présupposé commun aux deux théories opposées de l’acte juridique : l’idée de l’existence des entités juridiques et des états de choses juridiques
Giuseppe Lorini
Objets juridiques incorporelsPierre-Yves Quiviger
À propos de la notion d’obligation : Michel Villey et Adolf ReinachJean-Louis Halpérin
Les orientations de la pensée juridique de langue allemande à l’époque des Fondements a priori du droit civilRégis Ponsard
« Objectivité » et autonomie du droit en question dans Les fondements a priori du droit civil d’Adolf Reinach. Prolégomènes : « qu’est-ce qu’être reinachien en droit »?- I. L’« ontologie juridique » reinachienne : une ontologie problématique
- II. L’articulation de « la théorie a priori, la théorie pure du droit » au « droit positif » et à la « science positive du droit »
- III. La méthodologie reinachienne : une méthodologie eidétique qui soulève bien des difficultés
- a. Première règle : Tu chercheras les rapports d’essence, les lois d’essence
- b) Deuxième règle : Tu t’efforceras de désactiver l’aveuglante proximité qui rend difficile l’identification des lois d’essence à la fois si proches et si lointaines
- c. Troisième règle : Tu te déferas le plus possible des croyances aveugles de l’habitude
- d) Quatrième règle : Tu te rendras disponible au donné pour l’accueillir
- e. Cinquième règle : Tu ne chercheras pas toujours à définir ou bien à expliquer mais à « intuitionner »
- IV. Être reinachien en droit : une mission impossible
Emmanuel Picavet
Formes sociales et actes sociaux. L’originalité du point de vue de Reinach- I. Introduction
- II. De l’a priori juridique à la forme pure de l’interaction sociale : un chemin qui reste à tracer
- 2.1. Ce qui n’est pas créé par le droit positif (selon Reinach)
- 2.2. Le niveau d’intervention de la théorie
- 2.3. La nature des impossibilités normatives
- 2.4. Où chercher l’a priori ?
- III. La théorie juridique, expression d’une théorie des relations sociales
- 3.1. Le point de vue de Reinach
- 3.2. L’analyse du couple prétention/obligation et la question de la naturalité
- IV. Conclusion
Régis Ponsard
Note bibliographique
