Alpes grées et pennines

[197] MARTIGNY (SUISSE), CAMPING G. S. 1975 (RUE)

Présentation du site

1Les vestiges dégagés en 1975 correspondent à une rue bordée de bâtiments dont seule une petite partie est connue. Dans celle-ci, au niveau du mur oriental de l’espace 5, une cavité située au-dessus d’un égout a été interprétée comme un possible urinoir (voir fig. 134).

Description des latrines (?)

2Datation : le site est occupé à partir de l’époque claudienne. Le seul élément fourni par le fouilleur repose sur le caractère tardif de l’égout. Il précise qu’il est construit de façon strictement identique à celui qui vidange les latrines de la salle 24, plus au sud1, ce qui pourrait établir leur contemporanéité durant le ii^e s. apr. J.-C. Le quartier est fréquenté au moins jusqu’à la fin du iii^e s.

3Bibliographie : Wiblé, 1976, p. 148.

Gaule narbonnaise

[198] AIX-EN-PROVENCE (BOUCHES-DU-RHÔNE), COUR DE L’ARCHEVÊCHÉ

Présentation du site

4Cette insula de 1017 m² est occupée par une construction qui semble être non pas une domus, mais un bâtiment utilitaire ou de rapport. Trois états ont pu être reconnus (fig. 379). Des latrines ont peut-être été mises en place lors du deuxième état. Un égout longe en effet une des parois de la pièce 12. L’hypothèse des fouilleurs pose toutefois certains problèmes, car deux fragments de tegulae ont été retrouvés en guise de couverture ; ce qui signifierait que l’ensemble de l’égout ne pouvait pas supporter une banquette. Autre possibilité : la partie nord de la pièce est délimitée par deux murs très rapprochés, celui du sud étant contemporain de l’aménagement de l’égout. On pourrait en déduire l’emplacement d’une banquette. Toutefois, les fouilleurs ne mentionnent pas la présence d’un revêtement dans l’intervalle des deux murs et, d’après les plans publiés, il semble que l’égout nord-sud ait un piédroit oriental à ce niveau, ce qui empêche la communication entre les deux dispositifs. Il faudrait alors voir dans cette structure une double cloison limitant les possibles latrines au nord.

Fig. 379 – Aix-en-Provence, Cour de l’Archevêché : plan de l’état 2

Description des latrines (?)

5– Accès : les fouilleurs restituent un accès (non retrouvé) dans la paroi est, ouvrant directement sur un cardo.

6– Superficie : 19,25 m² (5,50 m NS x 3,50 m EO).

7– Organisation de l’espace : un égout court le long de la paroi ouest de la salle2.

8– Description de l’égout : large de 0,30 m, sa pente est de 2,25 %. Son radier est recouvert de tegulae posées sur une couche de béton de tuileau.

9– Sol et décor des murs : la pièce possédait dans sa partie centrale un sol de mortier et dans ses parties nord et sud un sol de terre battue.

10Datation : l’état 1 remonte probablement au début du i^er s. apr. J.-C. L’état 2 est à dater vers 70-80. Il subit des remaniements à la fin du ii^e s. L’époque de l’abandon n’est pas connue (Antiquité tardive ?).

11Bibliographie : Fixot et al., 1986, p. 213 et 215.

[199] FRÉJUS (VAR), CLOS DE LA TOUR, ÎLOT IA

Présentation du site

12La zone est mal connue. Le dégagement réalisé entre 1971 et 1978 a permis la mise au jour, sur 71 m de longueur, de façades et de seuils ouvrant, au sud, sur le decumanus maximus. À l’angle sud-est de l’îlot (fig. 380), une pièce (2) a livré un avaloir qui a été interprété comme des latrines. La plus grande prudence s’impose quant à cette hypothèse.

Fig. 380 – Fréjus, Clos de la Tour, Îlot IA : plan général des vestiges

Description des latrines (?)

13– Superficie : > 11,20 m² (> 3,50 m NS x 3,20 m EO).

14– Organisation de l’espace : un avaloir, consistant en une ouverture d’environ 0,10 m de diamètre creusée dans une dalle de grès d’environ 0,55 m sur 0,45 m, est aménagé contre la paroi ouest de la salle. Il est relié à un égout qui coule vers l’est.

15– Description de l’égout : le fond est recouvert de tegulae.

16– Nombre restituable de places : 1.

17– Sol et décor des murs : le sol est en terre battue.

18Datation : l’aménagement n’est pas précisément daté ; il est à situer entre 15-20 et 270 apr. J.-C.

19Bibliographie : Rivet et al., 2000, p. 128 et 419.

[200] FRÉJUS (VAR), CLOS DE LA TOUR, ÎLOT IIIC

Présentation du site

20De cette maison (fig. 381), large de 14,80 m et longue de plus de 16 m, seule est connue la partie nord dégagée entre 1970 et 1978. Elle s’organise à l’origine autour d’une cour. Deux états ont été identifiés. Lors du second, qui voit la mise en place de bassins et de portiques (1-4) et une extension sur le decumanus nord, une pièce (10) à usage de cuisine a reçu un avaloir interprété comme des latrines. Il convient de rester prudent quant à cette hypothèse.

Fig. 381 – Fréjus, Clos de la Tour, Îlot IIIC : plan général des vestiges

21Description des latrines (?)

22– Accès : depuis l’angle nord-ouest de la salle, par une porte de 0,80 m de largeur.

23– Superficie : 11,16 m² (4,65 m EO x 2,40 m NS).

24– Organisation de l’espace : un avaloir, consistant en une ouverture d’environ 0,10 m de diamètre creusée dans une dalle de grès d’environ 0,55 m sur 0,45 m, est aménagé dans l’angle sud-ouest de la salle. Il est relié à un égout qui coule vers le sud-ouest.

25– Description de l’égout : le fond est recouvert de tegulae.

26– Nombre restituable de places : 1.

27Datation : la maison est construite vers 20-25 apr. J.-C. L’état 2 remonte à la fin du ii^e s. Elle pourrait avoir été habitée jusqu’au iv^e s.

28Bibliographie : Rivet et al., 2000, p. 125 et 419.

[201] FRÉJUS (VAR), QUARTIER DE L’AGACHON

Présentation du site

29De cette maison (fig. 382), anciennement fouillée (1931- 1939) et partiellement connue, on ne peut tirer que peu d’enseignements. On y pénètre depuis un decumanus, par une porte qui ouvre sur un couloir (1) menant à une petite cour (4). Dans la pièce (5) à usage de cuisine, semble-t-il, un avaloir a été interprété comme des latrines. Il convient de rester prudent quant à cette hypothèse.

Description des latrines (?)

30– Superficie : 15 m² (5 m NO-SE x 3 m SO-NE3).

31– Organisation de l’espace : un avaloir, consistant en une ouverture d’environ 0,10 m de diamètre creusée dans une dalle à bords arrondis, est aménagé dans l’angle ouest de la salle. Aucun égout n’est connu, mais on peut supposer qu’il en existait un se dirigeant vers la rue voisine.

Fig. 382 – Fréjus, Quartier de l’Agachon : plan général des vestiges

32– Nombre restituable de places : 1.

33Datation : aucune ne peut être fournie.

34Bibliographie : Rivet et al., 2000, p. 101, 103 et 419.

[202] FRÉJUS (VAR), PLACE FORMIGÉ

Présentation du site

35La maison, d’environ 465 m², a été fouillée en 1988. Elle s’organise autour d’une petite cour (1) entourée de portiques (2-5) sur lesquels donnent des pièces d’habitation (fig. 383). Un avaloir a été interprété comme des latrines. Il est situé dans la salle (14) aménagée à l’est de l’entrée (13), dans un corridor ayant probablement accueilli un escalier donnant accès à un étage depuis la rue. Il convient de rester prudent quant à cette hypothèse.

Fig. 383 – Fréjus, Place Formigé : plan général des vestiges

Description des latrines (?)

36– Accès : le corridor est accessible à l’ouest depuis l’entrée (13) par une porte large de 1 m. Il s’agit du seul passage pour une pièce de communs (15) située à l’est.

37– Superficie : 7,45 m² ? (6,90 m NS ? x 1,08 m EO)4.

38– Organisation de l’espace : un avaloir, consistant en une ouverture d’environ 0,10 m de diamètre creusée dans une dalle de grès d’environ 0,55 m sur 0,45 m, est aménagé dans l’angle nord-est de la salle. Il est relié à un égout qui se dirige vers le sud.

39– Nombre restituable de places : 1.

40– Sol et décor des murs : le sol est en terre battue. Un enduit blanc recouvre les parois.

41– Divers : les parois ont conservé les traces d’encastrement de deux étagères superposées, larges de 0,40 m, longues de 1,08 m, situées pour la première à 1,10 m au-dessus de l’avaloir et pour la seconde à 1,42 m.

42Datation : la maison est construite dans les années 1-5 apr. J.-C. Quelques remaniements sont effectués dans la cour, avant qu’elle ne soit détruite par un incendie vers 65-75.

43Bibliographie : Rivet et al., 2000, p. 196 et 419.

[203] NÎMES (GARD), LES VILLÉGIALES, MAISON C

44Présentation du site

45Cette maison (fig. 384), qui comprend une cour (1) et son bassin (2), a été fouillée en 1992 sur 810 m², mais sa superficie originelle devait s’élever à plus de 1000 m². Une fosse (6) aménagée dans la pièce 5 a pu servir de latrines, mais il n’existe aucune certitude quant à cette fonction.

Description des latrines (?)

46– Accès : par le sud.

47– Superficie : 14,53 m² (5,10 m NS x 2,85 m EO).

48– Organisation de l’espace : une fosse est visible dans l’angle nord-est de la salle.

49– Description de la fosse : de forme légèrement trapézoïdale (1,02 m à 1,15 m x 1,66 m à 1,85 m), sa profondeur est de 1,70 m. Elle est recouverte par une dalle monolithe épaisse de 0,20 m, fortement concrétionnée. Ses parois sont constituées d’assises de moellons et de dallettes calcaires, également très concrétionnées, épaisses de 0,30 m. Elle communique en son fond avec un petit égout qui coule vers le sud.

50Datation : la maison est construite vers 40-50 apr. J.-C. Elle est abandonnée sans doute – comme le reste du quartier – dans le dernier quart du ii^e s.

51Bibliographie : Monteil, 1999, p. 136 ; Garmy, Monteil, 2000, p. 85, 90 et 194.

Fig. 384 – Nîmes, Les Villégiales : plan de la Maison C

[204] ORANGE (VAUCLUSE), RHI SAINT-FLORENT, MAISON B (MAISON À LA MOSAÏQUE POLYCHROME)

Présentation du site

52Le site a fait l’objet d’une fouille de 1988 à 1993. La domus, dégagée partiellement, devait couvrir une superficie d’environ 900 m². Elle est organisée autour d’un péristyle (1-5) doté d’un bassin (6). L’aile principale se situe au nord (7-13) et les communs à l’est (14-16). L’égout qui vidange le bassin et les eaux pluviales des portiques se dirige vers l’angle sud-est de la demeure (16), ce qui laisse supposer l’implantation des latrines dans celui-ci (fig. 385).

53Datation : la maison est construite au milieu du i^er s. apr. J.-C. Elle est détruite à la fin du iii^e s.

54Bibliographie : Mignon, 1994, p. 248-250 ; Bouet, 2003b, II, p. 191-193.

[205] SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE (BOUCHES-DU-RHÔNE), GLANUM, THERMES

Présentation du site

55La salle (5) de ces thermes (fig. 386), construite en saillie sur la rue orientale lors de l’état 2, aurait pu utiliser son égout pour l’évacuation des déjections. La pièce étant en grande partie détruite, l’hypothèse demeure fragile5.

Fig. 385 – Orange, Saint-Florent, Maison à la Mosaïque polychrome : plan de l’état 1

Description des latrines (?)

56– Accès : depuis le portique (4) de la palestre, par une porte large de 1,25 m.

57– Sol et décor des murs : la salle était dallée.

58Datation : les thermes sont édifiés vers 40-20 av. J.-C. L’état 2 remonte aux années 50-80 apr. J.-C. Le bâtiment est abandonné à la fin du iii^e s.

59Bibliographie : Bouet, 2003b, II, p. 236-238.

[206] SAINT-ROMAIN-EN-GAL (RHÔNE), MAISON À LA COLOMBE

Présentation des latrines

60La maison, fouillée en 1967, imparfaitement connue, s’organise autour d’un péristyle (9-14). Elle couvrait à l’origine une superficie d’au moins 1175 m² (fig. 387). Les latrines (6) y sont hypothétiques.

Description des latrines (?)

61– Accès : inconnu. Si l’on se fie uniquement au tracé de l’égout, celui-ci ne pouvait se faire que depuis la rue ouest ou la boutique (5). Si la salle est rattachée à la domus, il faut peut-être envisager un tronçon sans sièges pour aménager un passage.

62– Superficie : 13,50 m² (4,50 m NS x environ 3 m EO).

Fig. 386 – Saint-Rémy-de-Provence, Glanum, Thermes : plan de l’état 2

63– Organisation de l’espace : un égout longe les parois nord et sud de la salle. Il bifurque à quelque distance de la paroi sud avant de tourner à nouveau vers le sud.

64– Nombre restituable de places : 10 (si l’on restitue une banquette seulement le long des parois nord et est : 4 au nord, 6 à l’est).

65Datation : la maison est occupée au début du iii^e s. apr. J.-C. Sa date de construction n’est pas connue.

66Bibliographie : Brissaud et al., 1996, p. 388-391.

[207] SAINT-ROMAIN-EN-GAL (RHÔNE), MAISON AUX PIERRES DORÉES

Présentation du site

67La maison, fouillée essentiellement entre 1981 et 1985, est probablement alimentée en eau courante si l’on en croit les vestiges de tuyauterie retrouvés. Elle couvre une superficie de 1100 m². Elle s’articule autour d’un péristyle (18-23) et d’un jardin (33-34). À l’est du vestibule (7), se trouvent des petits thermes (16-17), la cuisine (13) et de possibles latrines (14) (fig. 388). Il ne s’agit que d’une hypothèse car la zone, en grande partie détruite par des constructions postérieures, n’a pas livré d’égout latéral.

Description des latrines (?)

68– Accès : par le mur ouest, depuis la cuisine voisine (13).

69– Superficie : 5,40 m² (3 m NS x 1,80 m EO).

70– Organisation de l’espace : aucune trace caractéristique n’a été découverte. Un escalier dont il reste la dalle de seuil pouvait longer la paroi orientale avant de faire retour le long du mur sud. Les latrines pourraient se situer au-dessous.

Fig. 387 – Saint-Romain-en-Gal, Maison à la Colombe : plan général des vestiges

71Datation : l’habitation est construite vers 20 apr. J.-C. ; elle est abandonnée vers 60.

72Bibliographie : Desbat et al., 1994, p. 114.

[208] SAINTE-COLOMBE-LÈS-VIENNE (RHÔNE), MAISON D’AMOUR ET PAN

Présentation du site

73La domus a été fouillée entre 1980 et 1985. Elle s’organise autour d’un péristyle (1-6) et comprend cinq états, le dernier ayant connu plusieurs subdivisions (fig. 389). L’hypothèse de latrines et d’une cuisine dans la salle 13 n’est pas confirmée ; elle est suggérée par la présence d’un égout.

Fig. 388 – Saint-Romain-en-Gal, Maison aux Pierres Dorées : plan général des vestiges

Description des latrines (?)

74– Accès : aucune porte n’est connue. Elle pouvait se trouver au nord, à l’est et/ou à l’ouest.

75– Superficie : 18,72 m² (7,20 m NS x 2,60 m EO).

76– Organisation de l’espace : un égout longe la paroi est de la salle. Il se jette à l’extérieur, dans celui de la rue sud. Sa couverture ayant été retrouvée, la banquette – si elle existait – ne pouvait se trouver qu’à son extrémité nord.

77– Description de l’égout : large de 0,30 m.

78– Sol et décor des murs : le sol est recouvert d’un béton de tuileau et la paroi d’un enduit blanc.

79Datation : le site est occupé depuis la première décennie du i^er s. apr. J.-C. ; l’état 5a est daté au plus tôt de 120 apr. J.-C. L’îlot est détruit par un incendie au plus tard dans les années 220-230.

80Bibliographie : Le Bot-Helly, 1994, p. 353-354 ; Bouet, 2003b, II, p. 284-289.

Fig. 389 – Sainte-Colombe-lès-Vienne, Maison d’Amour et Pan : plan de l’état 5a

[209] VAISON-LA-ROMAINE (VAUCLUSE), « IMMEUBLE DE RAPPORT »

Présentation du site

81Les vestiges, interprétés lors de leur fouille comme ceux d’un immeuble de rapport (fig. 390) – ce qui reste à prouver – s’organisent autour d’une courette (5). La zone est semble plutôt à fonction artisanale, celle de l’ouest à fonction résidentielle. L’hypothèse de latrines dans la salle 3 reste tout à fait incertaine ; elle est dictée par la présence d’un avaloir.

Description des latrines (?)

82– Accès : depuis la pièce 4, qui ouvre largement sur la cour (7).

83– Superficie : 28,12 m² (7,40 m EO x 3,80 m NS).

84– Organisation de l’espace : la salle pourrait avoir servi de cuisine. Dans l’angle nord-ouest, un massif maçonné de 0,50 m² supporte une cuve monolithe. Celle-ci est en relation avec un égout. Immédiatement à l’ouest, un autre égout a pour origine un avaloir qui pourrait avoir été surmonté d’une banquette de latrines.

85– Description de l’égout : le radier est couvert de tegulae.

Fig. 390 – Vaison-la-Romaine, « Immeuble de Rapport » : plan général des vestiges

86– Nombre restituable de places : 1.

87Datation : l’occupation date du ii^e s. apr. J.-C.

88Bibliographie : Bellet, 1990.

[210] VIENNE (ISÈRE), MAISON DE L’ATRIUM

Présentation du site

89La maison, qui couvre au moins 2000 m² et comprend un atrium (3) et un péristyle (34-39) (fig. 391), a été essentiellement fouillée en 1984 et 1986. Elle s’ouvrait, à l’est, sur une rue de direction nord-sud. Considérant la superficie des vastes salles de réception par rapport aux pièces de vie, ne serions-nous pas en présence d’un siège d’association construit, comme dans le cas de la Maison des Dieux Océan, à proximité d’entrepôts6. La fonction de latrines de la salle (3) partiellement dégagée n’est pas assurée.

Description des latrines (?)

90– Accès : inconnu, mais probablement depuis le vestibule (1).

91– Superficie : > 14,52 m² (> 4,15 m EO x 3,50 m NS).

Fig. 391 – Vienne, Maison de l’Atrium, état 2

92– Organisation de l’espace : un égout longe la façade sud de la salle sur 1,60 m, avant de bifurquer pour rejoindre probablement l’égout provenant de l’impluvium (4).

93– Description de l’égout : large de 0,40 m.

94– Nombre restituable de places : 37.

95– Sol et décor des murs : le sol devait être construit, sans plus de précision.

96Datation : la maison est construite dans les années 30- 40 apr. J.-C. L’état 2 date de la seconde moitié du ii^e s. Elle est abandonnée à l’extrême fin du ii^e s. ou au début du siècle suivant.

97Bibliographie : Berry et al., 1984, p. 21 ; Brissaud et al., 1996, p. 418-420 ; Bouet, 2003b, II, p. 356-359.

Aquitaine

[211] BARZAN (CHARENTE-MARITIME), LE FÂ, BÂTIMENT V

Présentation du site

98Le site fait l’objet de fouilles depuis 1998. Quatre états ont été identifiés, certains faisant l’objet de subdivisions (fig. 392-393). Dans l’état 4-1, des thermes monumentaux (1-31) sont édifiés, tandis qu’à l’ouest se développent un quartier d’habitation (33-36, 56-66) et un bâtiment public transformé en latrines (40-41). La plus orientale (35) est probablement une popina. Dans l’espace exigu qui sépare sa paroi orientale de la façade occidentale des bains, une fosse (65) a peut-être servi de latrines.

Description des latrines (?)

99– Accès : probablement depuis le sud.

100– Organisation de l’espace : la fosse mesure 4,02 m NS sur 0,70 m à 0,90 m EO ; sa profondeur est de 2,03 m. Le substrat est creusé sur une profondeur de 1 m. La paroi sud est entaillée de deux encoches permettant de descendre dans l’excavation. Dans l’hypothèse de latrines, il faut restituer, au nord, une pièce fermée par une paroi de bois, tandis qu’au sud, quelques pierres témoignent probablement d’un seuil.

101– Nombre restituable de places : 1.

102– Divers : le comblement, qui a livré de nombreuses céramiques, montre que la fosse a servi également de dépotoir pour le local voisin.

103Datation : le site est occupé dès les années 50-30 av. J.-C. L’état 4-1 est mis en place vers 110 apr. J.-C. La fosse est comblée au milieu du ii^e s. (état 4-2). Le secteur est abandonné dans la seconde moitié du iii^e s.

104Bibliographie : Bouet, 2003a, p. 78 et 121-124 ; Bouet et al. 2003, p. 78-79.

Fig. 392 – Barzan, Le F â : plan général de l’état 4-1

Fig. 393 – Barzan, Le Fâ : plan des latrines

Gaule belgique

[212] AMIENS (SOMME), RUE DE BEAUVAIS

Présentation du site

105Le bâtiment a été fouillé de 1949 à 1954. L’état 2 est mieux connu que le précédent bien que, selon nous, le circuit du baigneur soit difficile à restituer. Certaines des pièces avec leur grande piscine centrale évoquent plus des thermes thérapeutiques qu’hygiéniques. On y retrouve la palestre (3), la salle (13) et son bassin froid (14), la salle (15) et sa cuve chauffée (16), les pièces sur hypocauste (18, 19 et 21), les cours de service (20 et 25) (fig. 394). L’hypothèse a été cependant émise que la salle (8) située en périphérie ait pu accueillir des latrines, car un égout longe une partie au moins de sa paroi septentrionale. On en connaît toutefois trop peu pour avoir une quelconque certitude.

Description des latrines (?)

106– Accès : inconnu. Mais l’emplacement de la salle par rapport à la rue permet de l’envisager depuis cette dernière.

107– Superficie : 163,25 m² (24,55 m EO x 6,65 m NS) ?

108– Organisation de l’espace : un égout, partiellement reconnu, longe la paroi nord. Il devait drainer au moins une partie des eaux des thermes.

109– Description de l’égout : large de 0,75 m ; profond de 1,30 m.

110– Nombre restituable de places : inconnu8.

111Datation : l’état 1 est mis en place vers 80-95 apr. J.-C., l’état 2 vers 170. Le bâtiment est détruit à la fin du iii^e s.

112Bibliographie : Bayard, Massy, 1983, p. 103 et 113.

[213] BECKINGEN (ALLEMAGNE), SCHRÖDERHECK

Présentation du site

113La villa, fouillée en 1881, comprend, dans son état originel, une galerie de façade (1) encadrée de pavillons d’angle (2-3). Elle a connu une extension au nord avec la mise en place d’une série de pièces dont des thermes (2-10) et au sud par l’adjonction d’une vaste salle à abside (11) (fig. 395). Les deux ensembles ne sont pas forcément contemporains. L’hypothèse de latrines (10) a été émise par H. Koethe ; il convient toutefois de rester prudent car l’égout qui pourrait avoir reçu la banquette est décrit comme étant couvert de dalles (sur toute sa longueur ?). De surcroît, la porte est particulièrement mal placée dans le cas de latrines.

Description des latrines (?)

114– Accès : il se ferait par une porte large de 0,80 m, située dans l’angle sud-ouest.

115– Superficie : 5,22 m² (2,90 m EO x 1,80 m NS).

116– Organisation de l’espace : un égout longe la paroi sud de la salle. Il récupère les eaux provenant de l’aile thermale ainsi que d’autres plus lointaines d’origine inconnue.

117– Nombre restituable de places : inconnu9.

118Datation : la villa est probablement édifiée au Haut-Empire. Les thermes – et la salle (10) – pourraient dater du iv^e s. apr. J.-C. Bibliographie : Koethe, 1940, p. 46-48 ; Van Ossel, 1992, p. 280.

Fig. 394 – Amiens, Rue de Beauvais : plan de l’état 2

Fig. 395 – Beckingen, Schröderheck : plan de l’état 2

[214] MAMER (GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG), TOSSENBERG

Présentation du site

119Ces petits thermes publics ont connu six états et des agrandissements successifs. Lors de l’état 5 (fig. 396), des latrines (9) ont peut-être été mises en place. Il n’existe cependant aucune certitude car la salle a été en grande partie détruite par le cours d’eau voisin. L’hypothèse avancée quant à sa fonction repose sur la présence d’un égout se dirigeant vers la salle.

Description des latrines (?)

120– Superficie : 20,81 m² ? (9,25 m EO ? x 2,25 m NS).

121– Organisation de l’espace : l’égout pourrait courir contre la paroi nord, faire retour le long de celle de l’est et peut-être également se retrouver au sud. L’eau provient des piscinae (4 et 6) du frigidarium ainsi que de la salle chauffée (10).

122Datation : les thermes sont édifiés en 70 apr. J.-C. L’état 5 date de la seconde moitié du ii^e s. Les latrines perdurent après les transformations de l’état 6 (début du iii^e s.). L’édifice est abandonné à la fin du iii^e s.

123Bibliographie : Bouet, 2003a, p. 686-688.

[215] MECHERN (ALLEMAGNE)

Présentation du site

124La villa a fait l’objet d’une fouille partielle en 1880, qui a permis le dégagement d’une section thermale dont le plan général s’avère incompréhensible, probablement du fait de multiples remaniements (fig. 397). Des latrines ont été identifiées dans une salle (8) par H. Koethe, mais le fait que l’égout ne soit pas parfaitement parallèle à la paroi, créant une banquette irrégulière, nous fait douter de cette fonction. L’ancienneté de la fouille et l’insuffisance de la documentation ne permettent pas d’avoir une quelconque certitude. La mention d’une couverture de dalles de grès viendrait toutefois conforter notre opinion.

Fig. 396 – Mamer, Tossenberg : plan de l’état 5

Description des latrines (?)

125– Accès : il ne pouvait se faire que depuis le sud ou l’ouest.

126– Superficie : 12,92 m² (3,80 m EO x 3,40 m NS).

Fig. 397 – Mechern : plan général des vestiges

127– Organisation de l’espace : un égout longe la paroi nord. Il récupère les eaux de la vaste piscina (9) – on ne connaît pas le reste de la pièce –, par l’intermédiaire d’un tuyau de plomb. À la sortie de la salle, l’égout bifurque vers le nord.

128– Nombre restituable de places : 5.

129Datation : aucune ne peut être fournie.

130Bibliographie : Hettner, 1882, p. 58 ; Koethe, 1940, p. 69-70.

Germanie supérieure

[216] AUGST (SUISSE), INSULA XXII, RUE

Présentation du site

131La rue bordant l’Insula XXII à l’ouest a fait l’objet d’une fouille partielle. Elle est bordée par un portique le long duquel se trouve un égout (fig. 398). Celui-ci ne se retrouve pas le long de la rue est-ouest. Quelques aménagements ont été attribués à des latrines.

Description des latrines (?)

132– Accès : depuis le portique.

133– Organisation de l’espace : un aménagement de quelques pierres de part et d’autre de l’égout laisse penser – par comparaison avec d’autres structures mieux conservées10 – à des latrines individuelles. L’égout se jette dans une fosse située à l’angle des deux rues qui devait servir de puisard.

134– Description des sièges : le fouilleur restitue une banquette en bois.

Fig. 398 – Augst, Insula XXII : vue des aménagements de la rue (Hänggi, 1989b, p. 94).

135– Nombre restituable de places : 1.

136Datation : l’aménagement pourrait avoir été réalisé à la fin du i^er s. apr. J.-C.

137Bibliographie : Hänggi, 1989b, p. 94-95.

[217] AUGST (SUISSE), INSULA XXX, RUE

Présentation du site

138La rue, qui borde à l’ouest l’Insula XXX, comprend un aménagement (52) identifié à des latrines individuelles. Deux autres (53-54) sont connus dans la rue orientale (fig. 399-400). Seul cet aménagement (52) est décrit. Si, pour le fouilleur, la fonction ne pose pas problème, il faut cependant signaler que, sur le site de Schwarzenacker (Allemagne)11, le même aménagement a été interprété comme un avaloir destiné à récupérer les eaux usées de la taberna voisine, ce qui pourrait également être la fonction de la structure d’Augst.

Description des latrines (?)

139– Organisation de l’espace : l’aménagement se trouve sur le mur stylobate du portique longeant la rue. Une pierre percée communique par un conduit en oblique avec l’égout longeant ce même mur. Au-devant de l’ouverture, une dalle couvre la conduite.

140– Description des sièges : s’il y avait un siège, il s’agirait d’une dalle de grès, épaisse de 0,25 m, percée d’une ouverture circulaire de 0,30 m de diamètre.

141– Nombre restituable de places : 1.

142Datation : la mise en place des aménagements n’est pas datée. Ils existent vers 200 apr. J.-C. lorsque l’îlot est occupé par une schola.

143Bibliographie : Hänggi, 1989b, p. 95-96.

[218] AUGST (SUISSE), INSULA XXXV, RUE

Présentation du site

144Une fouille réalisée en 1978 a permis le dégagement d’une partie de l’Insula XXXIV ainsi que du mur stylobate de l’Insula XXXV (fig. 401-402). Là se trouve un aménagement (17) interprété comme des latrines individuelles qui n’a pas fait l’objet d’une description, mais seulement d’un plan général et de quelques clichés.

Fig. 399 – Augst, Insula XXX : plan général des vestiges

145De même que dans la notice [217], si la fonction ne semble pas poser de problème pour le fouilleur, rappelons cependant que, sur le site de Schwarzenacker (Allemagne)12, le même aménagement a été interprété comme un avaloir destiné à récupérer les eaux usées de la taberna voisine, ce qui pourrait également être la fonction de la structure d’Augst.

Description des latrines (?)

146– Organisation de l’espace : l’aménagement semble avoir été effectué en partie au-devant du mur stylobate du portique longeant la rue.

147– Description des sièges : le siège unique serait constitué d’une dalle percée d’une ouverture circulaire, située en partie au-dessus de l’égout.

148– Nombre restituable de places : 1.

149Datation : l’aménagement n’est pas daté.

150Bibliographie : Hänggi, 1989b, p. 95.

Fig. 400 – Augst, Insula XXX : vue des aménagements de la rue

Fig. 401 – Augst, Insula XXXV : plan général des vestiges

Fig. 402 – Augst, Insula XXXV : vue des aménagements de la rue

[219] AULFINGEN (ALLEMAGNE), GEISINGEN

Présentation du site

151Cette villa, fouillée partiellement en 1886, a livré trois bâtiments distincts ; l’un d’entre eux était occupé par des thermes (fig. 403). L’ancienneté du dégagement explique probablement le fait que certains murs n’ont pas été vus, ce qui rend en partie incompréhensible le plan. Même si l’on peut reconnaître un apodyterium (2), un caldarium (6) et son solium (7), une piscina (5), la pièce 4 doit probablement être subdivisée par un mur est-ouest, et ainsi laisser la place au nord à un frigidarium dont on ne connaît que le bassin froid, et au sud à un laconicum. La pièce 3 a été interprétée par W. H. Heinz, par comparaison avec celle qui se trouve en position semblable (à proximité de la piscina) dans la villa de Bruchsal à Obergrombach, comme des latrines. La structure n’appartient pas au plan primitif.

Description des latrines (?)

152– Superficie : 11,90 m² (3,50 m NS x 3,40 m EO).

153– Organisation de l’espace : aucun égout latéral n’est mentionné, mais seulement un sol situé à un niveau inférieur à ceux alentour.

154Datation : selon W. H. Heinz, les bains pourraient avoir été construits dans le premier quart du ii^e s. apr. J.-C. La date de mise en place des hypothétiques latrines n’est pas connue, de même que celle de l’abandon du bâtiment.

155Bibliographie : Kissinger, 1893, p. 65 ; Heinz, 1979, p. 101.

[220] SCHWARZENACKER (ALLEMAGNE), TABERNA 1

Présentation du site

156Les fouilles ont été réalisées entre 1954 et 1963, puis à partir de 1965. Elles ont permis la découverte d’îlots séparés par deux rues se coupant à angle droit. En l’absence de monographies précises sur l’architecture, les renseignements que l’on peut en tirer sont maigres et aucun plan par état ne peut être discerné. À l’angle des deux artères, se trouve la taberna 1 (20-21) de 73,15 m², traversée en sous-sol par l’égout longeant la rue (fig. 349 et 404). Contre le parement extérieur de son mur est, un aménagement est interprété comme un avaloir recueillant les eaux usées rejetées directement depuis le cabaret par l’intermédiaire d’une fenêtre (restituée). La ressemblance de cet aménagement avec ceux d’Augst13 pourrait permettre d’y voir également des latrines. Faute de description précise, les renseignements demeurent insuffisants.

Description des latrines (?)

157– Organisation de l’espace : une pierre percée se trouve au-dessus d’un égout de pente ouest-est.

158– Nombre restituable de places : 1.

159Datation : la taberna n’est pas datée. Le vicus est occupé depuis l’époque protohistorique jusqu’à sa destruction par les Germains en 275/276. Sa période de prospérité couvre les ii^e et iii^e s.

160Bibliographie : Kolling, 1993, p. 73.

[221] STRASBOURG (BAS-RHIN)14, 2 AVENUE DU CIMETIÈRE OU 7 ROUTE DES ROMAINS

Présentation du site

161Durant l’hiver 1815-1816, furent découverts plusieurs trous ou puits carrés15 interprétés alors comme des fosses d’extraction d’argile ; récemment, on a proposé pour elles la fonction de latrines. Considérant leur profondeur, il convient toutefois de rester prudent.

Description des latrines

162– Description des fosses : leur surface varie de 1,46 m² à 2,31 m² (1,21 m à 1,52 m x 1,21 m à 1,52 m16) et leur profondeur de 6,09 m à 6,70 m, voire 7,62 m17. Creusées dans l’argile jusqu’à une couche de sable, ces fosses ne semblent pas avoir été parementées.

Fig. 403 – Aulfingen, Geisingen : plan général des vestiges

Fig. 404 – Schwarzenacker : vue des aménagements devant la Taberna 1 avant restauration

163Datation : deux monnaies (une d’Antonin le Pieux, l’autre de Dioclétien) retrouvées dans le comblement sont les seuls éléments de datation.

164Bibliographie : Schweighaeuser, 1823, p. 285-288 ; Baudoux et al., 2002, p. 475.

[222] ÜBERAUCHEN (ALLEMAGNE), BRIGACHTAL

Présentation du site

165Les thermes isolés de cette villa ont été dégagés en 1922. Ils comprennent un apodyterium (1), un frigidarium (2) et sa piscina (3), un tepidarium ou laconicum (4), un caldarium (5) ainsi que deux probables chambres de chauffe (6-7) (fig. 405). En considération de son emplacement, la salle (8) a été interprétée comme des latrines, mais il n’existe aucune description, ni aucun aménagement caractéristique visible en plan.

Description des latrines (?)

166– Superficie : 11,56 m² (3,40 m NS x 3,40 m EO). Datation : W. H. Heinz date la construction du bâtiment de la première moitié du ii^e s. apr. J.-C.

167Bibliographie : Heinz, 1979, p. 100.

Fig. 405 – Überauchen, Brigachtal : plan général des vestiges

Germanie inférieure

[223] FONTAINE-VALMONT (BELGIQUE), LES CASTELLAINS

Présentation du site

168Le site (fig. 406) a été fouillé de 1955 à 1962 et de 1970 à 198318. Les thermes, d’une superficie de 1100 m², n’ont jamais fait l’objet d’une publication exhaustive, du fait du décès de la personne qui a effectué la fouille. L’idée a été émise que deux pièces situées en façade du monument ont pu servir de latrines, mais aucun argument n’est avancé dans ce sens. Le plan ne montre aucun égout, ni dans les pièces, ni à proximité.

Description des latrines (?)

Pièce 2

169– Superficie : 15 m² (2 m EO x 7,50 m NS).

Pièce 5

170– Superficie : 4,75 m² (1,90 m EO x 2,50 m NS).

171Datation : le bâtiment est construit à l’époque de Domitien. Il est abandonné dans le deuxième tiers du iii^e s. apr. J.-C.

Fig. 406 – Fontaine-Valmont, Les Castellains : plan général des vestiges

172Bibliographie : Faider-Feytmans, 1995, p. 59-75 ; Bouet, 2003a, p. 678-679.

[224] IMMERATH (ALLEMAGNE), AUF DER THOMHECK

Présentation du site

173De cette villa fouillée en 1930, on ne connaît que l’aile occidentale. Elle comprend un frigidarium (11) et sa piscina (12), un tepidarium (13) et un caldarium partiellement dégagé (14) (fig. 407). H. Koethe interprète une salle (8) comme des latrines, du fait de la présence d’une fosse. Il convient de rester prudent en l’absence d’éléments de confirmation qui semblent à jamais perdus. La présence de trois portes de communication nous paraît très surprenante.

Description des latrines (?)

174– Accès : depuis l’ouest, le sud et l’est.

175– Superficie : 12 m² (6 m NS x 2 m EO).

176– Organisation de l’espace : une fosse occupe la partie orientale de la pièce. Elle semble s’étendre au sud, au-devant de la porte orientale.

177– Description de la fosse : les parois et le fond pouvaient être recouverts de briques.

Fig. 407 – Immerath, Auf der Thomheck : plan général des vestiges

178Datation : les thermes appartiennent à un deuxième état, mais il est impossible de savoir ce qu’il en est de la pièce 8. Construite à la fin du iii^e s., semble-t-il, la villa est abandonnée au milieu du iv^e s.

179Bibliographie : Krüger et al., 1931, p. 176-177 ; Koethe, 1940, p. 58-60 ; Van Ossel, 1992, p. 243.