Table des matières

Jean-Marcel Jeanneney

Raymond Barre

Première partie. Questions de méthode

Michel Renault

• I – Les fondements newtoniens
• I-1 – L’équilibre
• I-2 – Le principe de moindre action ; fondement de la science sociale
• II-L’énergétique sociale
• II-1 – L’économie, processus de transformation de l’énergie
• II-2 – Le marché « champ de force »
• II-3 – La dynamique sociale
• III – De la conservation à l’entropie : une évolution mécaniste
• III-1 – Une théorie unitaire
• III-2 – L’entropie et l’évolution
• Conclusion

Claude Mouchot

• 1° Le vecteur des prix ne se déduit pas du champ scalaire d’utilité
• 2° Dans la métaphore, la dépense totale n’est pas l’analogue de l’énergie cinétique
• 3° Il n’existe pas d’analogue de l’énergie cinétique dans le modèle du consommateur

Philippe Adair et Michel Rosier

• Introduction
• I – Psychologie sociale et rationalité
• I-1 – La monnaie : psychologie sociale et psychologie individuelle
• I-2 – Psychologie sociale et conflit ouvriers-patrons
• II – La politique économique rationnelle
• Conclusion

Anne-Marie Chartier

(à travers la méthode de l’économie politique, la valeur et la monnaie)

• I – Le caractère novateur de nogaro à partir de la mise en cause de la théorie quantitative de la monnaie
• 1) La mise en cause de la théorie quantitative de la monnaie
• a) Une théorie implicite chez Ricardo
• b) Les éléments de la critique contre la TQM
• 2) Les contestations théoriques induites
• II – Une méthode de l’économie politique également contestataire
• Conclusion
• III – Le conservatisme de Nogaro
• 1) Une affirmation dogmatique : l’identité entre hausse des prix et dépréciation monétaire
• 2) Une théorie objective de la valeur qui serait étriquée
• 3) La monnaie, mesure des valeurs : une lapalissade ?
• Conclusion

Didier Taverne

• L’élclectisme, de V. Cousin à P. Cauwès
• Les fondements philosophiques de l’éclectisme
• Éclectisme fin de siècle
• L’éclectisme de Paul Cauwès
• L’apport de l’analyse éclectique
• Objet et méthode de la science économique
• Organisation, État et progrès

Deuxième partie. Histoire et espaces

I. Histoire

Jean-Jacques Gislain

• I – L’historicisme de Wolowski
• II – Le débat sur la « méthode historique »
• III – Épilogue

Olivier Robert

L’École historique anglaise

• I – La diffusion des thèses positivistes en Grande-Bretagne
• II – Les héritiers du positivisme : l’École historique anglaise
• a) Harrison : le disciple
• b) Ingram : le sympathisant
• c) Cliffe Leslie : le converti
• III – Conclusion : la fin d’une tradition : l’échec académique des historicistes anglais

François Hincker

II. Espaces

Nicole Commerçon et Bernard Boureille

• I. É. Levasseur et le champ des sciences sociales au xix^e siècle
• I.1. Le contexte scientifique
• I.2. La méthode scientifique d’É. Levasseur
• II. Économie et géographie : des apports croisés
• II.1. Rejet de « l’économie dogmatique »
• II.2. L’organisation de l’espace : de l’économie à la géographie
• Conclusion

Joël Thomas Ravix

• 1. Les fondements de l’économie politique nationale
• 2. Le concept d’économie nationale
• 3. Économie nationale et économie internationale
• Conclusion

Yann Échinard et Anne Le Roy

• 1. Le caractère novateur des réflexions de L. Brocard
• Une conception élargie de la science économique
• Des analyses globales, dynamiques et spatialisées
• 2. Une conception de l’économie nationale et de la politique économique originale
• L’économie nationale selon L. Brocard : une synthèse entre l’analyse des nationalistes et celle des internationalistes
• Une politique économique de développement complexe interne et externe : entre protectionisme et libre échangisme ?

Troisième partie. Monnaie, crédit et cycles

• Les questions monétaires et bancaires jusqu’en 1914
• Les débats de l’entre-deux-guerres
• Les cycles

I. Les questions monétaires et bancaires jusqu’en 1914

Gilles Jacoud

• I. Les changements à apporter dans les pratiques de la Banque de France
• La nécessité d’une émission de petites coupures
• La libre variation du taux d’intérêt
• II. L’organisation de l’émission
• Un billet unique avec une diversité d’émetteurs
• Une émission ambitieuse mais prudente

Franck Yonnet

Les frères Pereire, le Crédit mobilier et la construction du système bancaire moderne sous le Second Empire

• I/ La nature de l’utopie bancaire des Pereire
• II/ Les conséquences pratiques de l’utopie des Pereire

François Etner

• Introduction
• I. Les auteurs
• II. Les débats en rapport avec la théorie quantitative
• Le bimétallisme
• La liberté de l’émission
• La politique d’escompte de la Banque de France
• La stagnation économique et ses remèdes
• L’alliance du bimétallisme et de la théorie quantitative
• Les balances extérieures
• Les crises conjoncturelles
• III. Ce qu’était la monnaie
• Définition de la monnaie
• La valeur de la monnaie
• La formalisation de la demande de monnaie
• IV. La monnaie dans les analyses conjoncturelles
• Les rapports monnaie-prix
• La monnaie détermine les prix
• La hausse des prix modifie la quantité de monnaie
• Le taux d’intérêt et l’activité
• La monnaie et le taux d’intérêt
• La monnaie détermine le taux d’intérêt
• L’intérêt détermine la monnaie
• La monnaie et l’activité
• Le prix et l’activité
• La hausse des prix stimule l’activité à court terme
• La hausse de l’activité modifie les prix
• V. L’usage des mathématiques et des statistiques
• La démonstration de la théorie quantitative
• Les indices et la théorie quantitative
• Les prix
• La masse monétaire
• La vitesse de circulation
• L’équation quantitative, propositions et vérifications

II. Les débats de l’entre-deux-guerres

Giuseppe Fontana

• 1. French monetary debate in the interwar period
• 2. Bank deposits multiplier approach: « comment circule l’ argent de banque? »
• Table 1
• Table 2
• Table 3
• Table 4
• 3. On the different nature and origin of bank deposits and saving
• Conclusion
• Acknowledgements

Cécile Dangel et Michel Rainelli

• I. La valeur de la monnaie
• II. La théorie du change

Jérôme Blanc

• I. Le nominalisme étatique atténué de Bertrand Nogaro
• La révolution nominaliste
• La soumission de l’étalon à l’unité de compte
• La monnaie n’est pas une marchandise et sa capacité à conserver la richesse n’est pas déterminante
• Réflexions sur l’instabilité monétaire
• II. Le métallisme dissident de Charles Rist
• La soumission de la monnaie à sa fonction de réserve
• Évolution de la position de Rist
• Réserve de valeur et confiance
• Conclusion

III. Les cycles

Dominique Pellissier

• I. La Place de Juglar dans les conceptions déterministes du cycle
• I.1. La méthode statistique de Juglar
• I.2. La méthode historique
• I.3. Les sources d’inspiration de Juglar
• II. L’actualité de Juglar
• II.1. La transmission internationale des crises
• II.2. L’asymétrie des phases de hausse et de liquidation
• II.3. Le rôle de la spéculation dans le déclenchement de la crise
• Conclusion

Alain Raybaut

• I. Introduction
• II. Lescure et la démarche de Juglar
• III. Théories inorganiques et organiques des crises de surproduction
• IV. Lescure et la théorie des cycles d’Aftalion
• 1) Surproduction générale ou surproduction partielle généralisée
• 2) La remise en cause de la thèse d’Aftalion sur la longueur des processus de production
• V. Une explication par la variation des profits
• 1) La dynamique des coûts
• 2) La dynamique des prix et des profits
• 3) Les crises périodiques et le cycle d’affaires
• VI. Conclusion

Quatrième partie. Dupuit et Cournot

François Vatin

• I. Effaroucher ou légitimer ? la mathématique économique de Cournot
• II. Des yeux et des formules
• III. Mathématisation : de la physique à l’économie
• IV. Une cosmologie sociale
• Conclusion : Cournot hors du Temple

Bernard Grall

• I. La gestion de l’entretien des routes et la formule de dépense
• II. Choix de gestion et calculs de point-limite
• III. De l’entretien des routes à l’utilité des travaux publics
• Conclusion

Arnaud Diemer

• Conditions de la discrimination par les prix
• Discrimination et utilité perdue
• Pertes entraînées par la perception d’un péage
• Les caractéristiques et les formes de la discrimination
• Conclusion

Cinquième partie. Organisation de la production, ingénieurs, statistiques

Gérard Klotz

• I. Émergence de la question sociale
• I.1 Leroy-Beaulieu : les statistiques au service du libéralisme
• I.2. Coste et les « trois huit »
• II. Loi de Wagner et fiscalité
• II.1. Lavergne et Henri : quelle assiette pour l’impôt ?
• II.2. Levasseur : la persistance des inégalités
• III. La période héroïque
• III.1. Clément Colson : la nature de l’impôt
• III.2. Dugé de Bernonville : le calcul, rien que le calcul
• Pour conclure

Marianne Fischman et Émeric Lendjel

• I. L’épistémologie opérationnaliste
• II. Des axiomes opérationnels à l’approche macroéconomique
• Axiomes opérationnels et concepts comptables
• Une approche macroéconomique
• III. Une théorie de la crise
• Hypothèses et concepts clefs du modèle
• La logique du modèle
• Conclusion

Jean-Michel Glachant

• I. L’invention de la théorie économique de l’entreprise Publique : J. Dupuit, 1844-1861
• 1- La première approche théorique de l’utilité de l’entreprise publique (1844-1849)
• 1-A/ Le cadre d’analyse
• 1-B/Les conclusions de l’analyse comparative privé-public
• 2 – Les analyses ultérieures : 1852 et 1861
• 2-A/1852, concurrence ferroviaire ou nationalisation ?
• 2-B/1861, le principe rationnel d’appropriation privée ou publique
• II. La redécouverte du cadre d’analyse : J. La Gournerie, A. Picard, 1880-1887
• 1- J. La Gournerie (1880) : démontrer l’utilité des compagnies privées dans le cadre d’analyse de Dupuit
• 2- Alfred Picard (1887) : la « méthode Dupuit » d’analyse économique du monopole ferroviaire et l’expérience française
• 2-A/ L’analyse théorique correcte du monopole privé et du monopole d’Etat selon la « méthode de Dupuit »
• 2-B/ La solution pragmatique praticable : ni purement privée, ni purement publique
• III. Le cours ordinaire de l’orthodoxie : C. Colson, R. Roy, F. Divisia, 1892-1947
• 1 – La doctrine Dupuit-Colson : l’orthodoxie à l’École des Ponts
• 2 – La dernière génération de la doctrine : Roy et Divisia
• Conclusion

Luc Baumstark et Alain Bonnafous

• Introduction
• I. La mesure de l’utilité au fondement du calcul économique
• I.1. Le concept d’utilité et l’intérêt général
• I.2. La notion de perte sociale et l’organisation du secteur public
• I.3. Différenciation de la tarification et préférence collective
• II. La Relecture de Jules Dupuit par Maurice Allais
• II.1. Le surplus et le modèle général de l’activité économique
• II.2. Des concepts opératoires sur le pont d’Arcole
• II.3. Les questions liées de l’investissement, du déficit et de la tarification

Sixième partie. Léon Walras

Elena Tatti

• Introduction
• I. La théorie de la connaissance de Vacherot
• II. Les implications épistémologiques de la théorie de la connaissance
• III. La science appliquée et la formulation de l’idéal
• IV. Quelques considérations à propos du caractère normatif de la science pure économique

Jérôme Lallement

Cournot, Walras et les mathématiques

• I. Cournot et les « hiéroglyphes effarouchants »
• II. Walras et les mathématiques comme « forme nécessaire »
• Conclusion

Donald A. Walker

• Introduction
• I. Les idées de J. Kregel
• II. Le modèle d’un marché boursier de L. Walras
• III. La bourse au xix^e siècle
• Échange simultané des valeurs
• La formation des prix au parquet
• Un marché à gré
• La formation des prix en coulisse
• Plusieurs prix d’équilibre
• L’établissement de la cote officielle
• Conclusion
• Comparaison entre la Bourse et la description donnée par J. Kregel
• Comparaison entre la Bourse et le modèle de L. Walras

Sandrine Gimenez

• Introduction
• I – Le tâtonnement dans une économie avec monnaie non numéraire
• A / Les effets d’une variation de p_u,
• B/ La « résolution » walrassienne du problème de la stabilité de l’équilibre
• II – La théorie quantitative de la monnaie
• A / L’effet consécutif à la variation de l’encaisse initiale
• B / L’effet consécutif à une variation des prix
• Conclusion

Michel Herland

• Introduction
• I. Questions d’objet et de méthode
• II. La recherche de l’idéal social
• La justice dans l’échange
• Justice commutative, justice distributive
• La Théorie de la propriété
• La formule sociale
• La société juste selon Walras
• Une pensée profondément libérale
• Conclusion

Kunio Nakakubo

• 1. Our Scope
• 2. A short summary of the background
• England
• Germany
• France
• 3. The object and means of Co-operation
• Walras denies the indivisible fund
• 4. The Co-operative principles and Walras
• Principle of sales ai current prices
• 5. Walras’s position in the debate
• Walras, a conservative?
• Walras, a realist
• Walras’s failure
• System of co-operative responsibility
• 6. The Co-operation and the social reform
• 7. Same summarized remarks

André Legris

• I. La problématique de la distribution des revenus chez L. Walras et chez V. Pareto
• La distribution des revenus chez L. Walras
• L. Walras et la productivité marginale des facteurs
• Distribution et équité sociale
• V. Pareto et la distribution des revenus
• L’observation comme fondement de la théorie : la courbe des revenus
• La répartition n’est pas le fait du hasard
• II. Au-delà de la problématique de la distribution : un débat de fond
• Redistribution et justice : le monde tel qu’on peut l’amender, selon L. Walras
• Élitisme et sélection naturelle : le monde tel qu’il est, selon V. Pareto
• Conclusion

Alain Alcouffe et Bernard Belloc

G.-H. Bousquet et la tradition économique française

• I. L’équilibre général walrasien. L’approche statique
• II. Équilibre général et structure des marchés
• III. Équilibre général et multiplicité des marchés
• Conclusion : de Cournot à Allais, une continuité assurée par Bousquet

Septième partie. Libéralismes

I. Bastiat et Leroy-Beaulieu

Philippe Solal et Abdallah Zouache

• Introduction
• I. Une continuité entre l’économie et le droit naturel
• II. Nature et raison
• III. Droit naturel de propriété et théorie de la valeur
• IV. Prime répartition des droits de propriété et intervention de l’État
• V. La solution économique
• VI. La liberté comme norme du comportement
• Conclusion

Maurice Baslé

• Introduction
• I – F. Perroux (1926) : le profit selon J.-B. Say
• II – La conception personnaliste du profit de Leroy-Beaulieu (1896)
• III – Le profit personnel et la nouvelle perspective autrichienne
• IV – L’entrepreneur comme quatrième facteur de production : des capacités achetables, apprenables et intégrables dans l’organisation
• Conclusion

Philippe Hugon

• I / Le pourquoi de la colonisation
• 1. Le contexte de conquêtes coloniales et de crise du capitalisme
• 2. Les argumentaires économiques en faveur de la colonisation
• 1\La colonisation est un signe de vigueur
• 2/L’émigration des capitaux relève le taux de profit
• 3/L’émigration des hommes réduit le chômage et le paupérisme
• 4/L’effet ultérieur de la colonisation sur le commerce
• 5/La colonisation est dès lors un investissement utile à terme
• II/ Le comment de la colonisation
• 1. Les différents types de colonisation
• 2. Les politiques de mise en valeur et d’administration coloniale
• 1/Le rôle des institutions est central
• 2/La colonisation des terres
• 3/Le libre-échange colonial
• 4/Un système de fiscalité assis sur le droit de porte et la terre
• 5/La mise en valeur par les infrastructures, notamment par le transsaharien en Afrique.
• 6/La création d’un marché du travail et d’un travail libre
• 7/Une politique adaptée et incitative face à des civilisations différentes
• III/ La portée de l’œuvre
• 1. Une pensée libérale et colonialiste originale
• 1/Un libéralisme colonial paradoxal
• 2/Une représentation dynamique des relations internationales
• 3/Une anthropologie naïve et datée
• 4/Leroy-Beaulieu face à la pensée marxiste impérialiste
• 5/Une certaine proximité avec Hobson
• 2. L’œuvre de Leroy-Beaulieu au regard de l’histoire coloniale
• 1/Le rôle limité de l’exportation des capitaux vers les colonies
• 2/Des débouchés sur des marchés protégés
• 3/La colonisation ne fut pas un exutoire des populations
• 4/La colonisation a été éloignée du triomphalisme

II. Libéraux du xxe siècle

Michel S. Zouboulakis

• I. Contributions théoriques
• II. Économie des transports publics
• III. Efficacité et justice : le « libéralisme mitigé » de C. Colson
• Conclusion : la place de Colson dans l’histoire de la pensée

Anne Chateauneuf et Michel Bellet

• I. Organisation et développement industriel cumulatif
• II. Les motivations économiques au cœur de l’organisation : entre « liberté » et « sociabilité »
• III. Les trois niveaux d’organisation industrielle
• III. 1. Une approche dynamique de la concurrence
• III.2. Définition du rôle de l’État
• III.3. L’environnement institutionnel : institutions de crédit et associations

Pierre Curty

• I. L’individualisme aristocratique schatzien
• I.1. Précisions terminologiques et limites de l’approche schatzienne
• 1.1 Une histoire des pensées libérales
• 1.2. Les distinctions entre étatisme, socialisme et individualisme
• 1.3. Les commentaires du philosophe Gaston Richard
• I.2. L’élitisme schatzien comme version économique et sociale de l’individualisme aristocratique
• 2.1. Les assises économiques, psychologiques et sociologiques de l’élitisme schatzien
• 2.2. Les assises philosophiques de l’élitisme schatzien
• II. Les autres individualismes aristocratiques au début du siècle
• II.1. L’individualisme aristocratique philosophique : la lecture de Nietzsche par Victor Basch
• II.2. La version psychologique de l’individualisme aristocratique : Georges Palante
• Conclusion

Fanny Coulomb

La question des indemnités de guerre du traité de Versailles

• I. L’économique au service de l’action politique : Charles Rist et la question des Indemnités
• I.1. Le politique contre l’économique dans la pensée française de l’après-guerre sur « la question des réparations »
• I.2. Charles Rist et les enjeux économiques de l’indemnité
• I.3. Charles Rist et l’influence keynésienne
• I.4. Charles Rist et l’accueil plutôt positif aux principes du plan Dawes
• II. Charles Rist et le débat théorique sur les conditions et les modalités économiques des transferts
• II.1. Le « paradoxe de l’indemnité » selon Rist
• II.2. Rueff contre Rist, un débat sans combattant
• II.3. L’élargissement hors de France du débat théorique sur les conditions des transferts
• II.4. Charles Rist, le refus libéral de la guerre économique

Yves Crozet

• I. Les convictions libérales de J. Rueff : quelles implications institutionnelles ?
• I.1. Économie de marché et « vrais droits »
• I.2. Une conception tutélaire des institutions
• II. Les limites de la distinction entre vrais droits et faux droits
• II.1. La « loi de Rueff » et l’aversion au risque des salariés
• II.2. L’étalon-or et les malices de la monnaie scripturale
• Conclusion

Huitième partie. Questions sociales

Hervé Defalvard

• Introduction
• I. Les lois naturelles de l’association selon les économistes
• I.1. L’assurance comme fondement de l’association
• I.2. Variations libérales à propos de l’association productive
• II. L’association coopérative des « économistes conciliants »
• II.1. Gide et l’association coopérative de production
• II.2. Les associations populaires coopératives chez Walras
• Ouvertures conclusives

Pierre-Charles Pradier

• I. Les libéraux et le paradoxe sur l’association
• II. « Gestion », « économie industrielle » ou droit ?
• II.1. Trois formes sociales
• II.2. Les problèmes d’information
• II.3. Quel statut pour ces réflexions ?
• III. « Économie politique », mais politique d’abord ?
• Conclusion

Arnaud Pellissier Tanon

• I. La réponse de Bastiat à la question sociale
• II. La critique portée par Périn à la réponse apportée par bastiat à la question sociale
• III. Les enseignements théoriques du débat
• IV. Les enseignements doctrinaux du débat
• Conclusion

Laurent Cattin

• I. Le contexte de l’industrialisation et de l’urbanisation nouvelle au xix^e siècle
• II. Le problème des catégorisations
• III. La vision de l’errance et du vagabondage par certains économistes au xix^e siècle
• III.1. Vagabondage et errance vus par quatre auteurs
• III.2. Les contradictions du discours libéral
• 2.1 Paradoxe quant au rôle de l’État
• 2.2 Errance et vagabondage, produits et vecteurs de l’industrialisation

Annie Soriot

• I. Les fondements scientifiques du solidarisme
• 1. « Une doctrine née de la biologie et généralisée par la sociologie »
• 2. Dette sociale et quasi-contrat
• II. Les applications économiques et sociales du solidarisme
• 1. L’État comme administrateur de la dette et la propriété sociale
• 2. Quelques aspects des implications de la solidarité sur la législation sociale

Denis Bayon et Ludovic Frobert

• I. L’engagement local et la création des questions pratiques de législation ouvrière et d’économie sociale
• II. L’optimisme réformiste avant 1914
• III. L’évolution du programme dans l’entre-deux guerres
• Conclusion

Fiorenzo Mornati

• Introduction
• I. Pirou et le scepticisme libéral-démocratique vis-à-vis du corporatisme
• I.1. Nature et limites du corporatisme
• II.2. L’expérience corporative italienne vue par Pirou
• II. Perroux et la critique « démocratique » constructive du corporatisme
• II.1. Des recherches empiriques et critiques sur les institutions et les aboutissements de la politique économique corporative
• II.2. Le corporatisme vu comme une nouvelle forme de capitalisme étatiste-oligopolistique
• II.3. Aperçu d’un corporatisme démocratique
• III. Les remarques de Pirou et Papi à Perroux
• IV. Quelques remarques finales

Neuvième partie. Socialismes

I. Marx et Proudhon

Ragip Ege

• Le problème
• I. Analyse et problématique
• II. Analyse et lecture
• III. Analyse et relecture

André Tiran

• I. Proudhon et l’analyse de la propriété
• Les arguments juridiques
• Les arguments économiques
• L’argument sociologique
• L’argument social
• L’argument d’impossibilité
• II. Proudhon et l’analyse de la propriété
• III. Le contrat
• IV. L’économie mutuelliste
• Les sources pratiques de l’économie mutuelliste
• Les principes de l’économie mutuelliste
• L’évaluation des travaux : problème fondamental de la société
• Le crédit mutuel
• Les conditions d’une économie mutuelliste
• Loi de l’offre et de la demande et principe de mutualité
• Salaire et principe de mutualité
• V. Démocratie et économie mutuelliste
• La démocratie politique fédérative

II. Débats au xixe siècle

Francis Demier

John Cunliffe et Guido Erreygers

• Introduction
• I. A common view
• II. Colins on property and inheritance
• III. Huet on property and inheritance
• IV. Comparing Colins and Huet
• V. Pedigree issues
• Hypothesis I: Colins and Huet independently derived their théories front a common source X.
• Hypothesis II: Huet drew upon the (early) work of Colins
• Hypothesis III: Colins and Huet developed their théories independently from each other
• Conclusion

Alain Benausse

• I. L’orientation théorique de François Vidal
• II. Son analyse de la monnaie
• III. Sa conception de la banque
• Pour conclure

III. Les débats au tournant du siècle

Bernard Delmas

• I. L’apport de Lafargue à l’analyse marxiste de l’économie
• II. Libéralisme, socialisme et philosophie de l’histoire

Marie-Antoinette Maupertuis et Paul-Marie Romani

Quand le marginalisme sert la critique du capitalisme

• I. Le marginalisme comme principe théorique de l’économique d’Adolphe Landry
• L’intérêt du capital dans la distribution de la richesse sociale
• Le profit comme revenu spécifique de l’entrepreneur
• II. Les conflits entre intérêts privés et intérêt général : une lecture marginalisee des dysfonctionnements du capitalisme
• Les antagonismes entre entrepreneurs et capitalistes dans l’ordre de la capitalisation
• Les antagonismes entre productivité et rentabilité
• Conclusion

Yves Breton

• I. L’entrepreneur et l’entreprise patronale
• I.1. La définition de l’entrepreneur
• I.2. Les fonctions essentielles de l’entrepreneur
• I.3. L’entrepreneur : un copartageant qui ne se distingue pas des autres
• I.4. Le revenu de l’entrepreneur
• – du « profit minimum » au « profit pur »
• – les sources du profit
• – la légitimité du profit
• – l’évolution du profit
• II. L’entrepreneur, les sociétés par actions et les coopératives de production
• II.1. L’entrepreneur et les sociétés par actions
• – l’entrepreneur mis en question ?
• – l’entrepreneur nécessaire à la création de nouvelles entreprises
• II.2. L’entrepreneur et les sociétés coopératives de production
• - l’élimination de l’entrepreneur
• – la difficulté de remplacer l’entrepreneur
• Conclusion

Marc Pénin

Dixième partie. Enseignement de la discipline et influences croisées des pensées anglo-saxonne et française

Serge Dormard

• I – L’homme, la carrière, l’enseignement
• II – Maurice Bourguin et la baisse des prix de la fin du xix^e siècle
• III – Maurice Bourguin et les systèmes socialistes
• IV – Maurice Bourguin et les réformes sociales
• Conclusion

Jean-Pierre Potier

Luc Marco

• I. La position des docteurs : une glose à deux étages
• Taylor précurseur ?
• Taylor fondateur ?
• II. La conception des professeurs : une synthèse duale
• Taylor spoliateur ?
• Taylor libérateur ?
• Conclusion

Annie L. Cot

• Les conférences de l’École pratique des hautes études
• Les nouveaux courants de la théorie économique aux États-Unis
• I. Questions de méthode
• II. Analyse dynamique et équilibre statique
• III. Théories et doctrines

Jean-François Renaud

• Introduction
• 1. La tradition française de l’éclectisme et Keynes : un terrain d’affinités potentielles
• 1.1. L’éclatement de l’économie politique institutionnalisée
• 1. 2. La nébuleuse des inclassables
• 2. Quelques éléments interprétatifs d’affinités finalement non électives : la logique de l’apparition en France d’un keynésianisme tardif, discret et à la marge
• 2.1. Les pratiques de la vie séculière et les contraintes idéologiques
• 2. 2. Les oppositions par différence et les incompréhensions de proximité
• Conclusion

Luis Cardoso

• Introduction
• I. The precursory role played by some exiles
• II. The French influence on textbooks and the vicissitudes of the liberal creed
• III. The liberal order: its foundation and crisis
• IV. The influence of the mathematical « tradition »
• Epilogue

Gérard Fabre

• I. Les précurseurs
• II. Détermination des champs d’influence
• III. La crise et ses remèdes : l’interaction du texte et du contexte
• Conclusion

Heinz D. Kurz et Neri Salvadori

• Introduction
• I. Walras on the ricardian theory of value
• Alternative theories of value and distribution
• Three categories of products
• II. Walras on the ricardian theory of rent
• Walras’s formalisation of classical rent theory
• The dubious assumption of a given « quantity of capital »
• Walras’s misunderstandings of Ricardo’s theory of rent
• III. Walras on the ricardian theory of wages and profits
• Concluding remarks

Gilbert Abraham-Frois

• I. Sur le rôle du secteur agricole
• II. La théorie ricardienne de la valeur