Les traditions économiques françaises
1848-1939
Les années 1848-1939 correspondent à une époque que l’on a pu caractériser par «l’essor des sciences sociales ». Les économistes français d’alors, et plus généralement les économistes francophones, tiennent dans ce mouvement une place importante. On observe un foisonnement d’idées, d’observations, de théories, tout un riche tissu intellectuel sur des thèmes tels que les crises, la monnaie, les marchés, l’équilibre, l’économie sociale, les questions de méthode, le socialisme ou le libéralis...
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- Éditeur : CNRS Éditions
- Collection : Hors collection
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 2000
- Publication sur OpenEdition Books : 03 mai 2021
- EAN (Édition imprimée) : 9782271057549
- EAN électronique : 9782271128652
- DOI : 10.4000/books.editionscnrs.43597
- Nombre de pages : 1001 p.
Première partie. Questions de méthode
(à travers la méthode de l’économie politique, la valeur et la monnaie)
Deuxième partie. Histoire et espaces
I. Histoire
L’École historique anglaise
Troisième partie. Monnaie, crédit et cycles
I. Les questions monétaires et bancaires jusqu’en 1914
Les frères Pereire, le Crédit mobilier et la construction du système bancaire moderne sous le Second Empire
II. Les débats de l’entre-deux-guerres
Quatrième partie. Dupuit et Cournot
Cinquième partie. Organisation de la production, ingénieurs, statistiques
Sixième partie. Léon Walras
Cournot, Walras et les mathématiques
G.-H. Bousquet et la tradition économique française
Septième partie. Libéralismes
I. Bastiat et Leroy-Beaulieu
II. Libéraux du xxe siècle
La question des indemnités de guerre du traité de Versailles
Huitième partie. Questions sociales
Neuvième partie. Socialismes
I. Marx et Proudhon
II. Débats au xixe siècle
III. Les débats au tournant du siècle
Quand le marginalisme sert la critique du capitalisme
Dixième partie. Enseignement de la discipline et influences croisées des pensées anglo-saxonne et française
Les années 1848-1939 correspondent à une époque que l’on a pu caractériser par «l’essor des sciences sociales ». Les économistes français d’alors, et plus généralement les économistes francophones, tiennent dans ce mouvement une place importante. On observe un foisonnement d’idées, d’observations, de théories, tout un riche tissu intellectuel sur des thèmes tels que les crises, la monnaie, les marchés, l’équilibre, l’économie sociale, les questions de méthode, le socialisme ou le libéralisme. Un des intérêts de l’ouvrage est de mieux faire connaître ces travaux, y compris ceux d’auteurs considérés, à tort, comme mineurs. Les économistes français sont imprégnés par les traditions économiques nationales. Traditions en ce qui concerne les théories de la valeur axée sur l’utilité, le rôle donné aux mathématiques sociales, l’importance des sciences de l’ingénieur, l’intérêt pour une économie qui ne soit pas déshumanisée, le débat entre un libéralisme et un socialisme chacun eux-mêmes originaux. L’ouvrage permet de montrer l’importance des relations de l’économie avec d’autres disciplines comme le droit, la psychologie, la sociologie, l’histoire. Il met également l’accent sur les relations entre l’histoire de la pensée et celle des faits, entre les économistes français et ceux du reste du monde.
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