Pour une hybridation entre arts et sciences sociales
Ce livre part d’un double constat : les chercheurs en sciences sociales comme les créateurs peinent de plus en plus à saisir et à déchiffrer le monde contemporain dans sa globalité. Le renouvellement de leurs concepts, de leurs méthodes et de leurs pratiques ne suffit plus à assurer leur pérennité. Face à cette impasse, Boris Grésillon propose une piste originale : et si la rencontre, l’entrelacement voire l’hybridation des sciences sociales et des arts leur permettaient de dépasser leurs limi...
Éditeur : CNRS Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 29 mai 2020
ISBN numérique : 978-2-271-13546-9
DOI : 10.4000/books.editionscnrs.32387
Collection : Hors collection
Année d’édition : 2020
Première partie. Les sciences sociales et les arts en question
Deuxième partie. Des croisements féconds entre arts et sciences sociales
Ce livre part d’un double constat : les chercheurs en sciences sociales comme les créateurs peinent de plus en plus à saisir et à déchiffrer le monde contemporain dans sa globalité. Le renouvellement de leurs concepts, de leurs méthodes et de leurs pratiques ne suffit plus à assurer leur pérennité. Face à cette impasse, Boris Grésillon propose une piste originale : et si la rencontre, l’entrelacement voire l’hybridation des sciences sociales et des arts leur permettaient de dépasser leurs limites et d’échafauder ensemble de nouveaux protocoles de travail, d’imaginer d’autres problématiques, d’inventer un langage commun ? Et si le pas de deux des arts et des sciences s’avérait scientifiquement fécond ?
L’auteur explore cette hypothèse et la soumet à un examen théorique, pratique et opérationnel. Il en ressort un essai foisonnant, basé sur un corpus renouvelé autant que sur des récits concrets de rencontres fructueuses entre artistes et chercheurs.
Boris Grésillon est géographe de l’art et chercheur en sciences sociales, professeur à l’université Aix-Marseille. Il a déjà publié, sur des thèmes voisins, Berlin, métropole culturelle (Belin, 2002) et Géographie de l’art (Economica, 2014).
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