1AMAND Rudy est docteur en sociologie et membre associé du Centre d’étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (CERReV) à l’université de Caen Basse-Normandie. Ses travaux portent sur les transformations des groupes professionnels dont l’activité relève de l’exploitation des ressources naturelles. Il est l’auteur de l’ouvrage Socio-anthropologie des marins pêcheurs, Paris, L’Harmattan, 2011.

2ANGOT Sylvère est politiste. Il a travaillé comme chargé d’étude au LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés, Université Paris-Est) et au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Ses recherches ont porté notamment sur les pratiques des élus et des administrations locales dans la mise en place des politiques énergétiques territoriales. Doctorant en sociologie au LATTS, il travaille sur les conséquences professionnelles de la réforme de l’administration de l’État, dans les domaines des politiques sociales et d’énergie.

3ASSEGOND Christèle est docteur en sociologie, ingénieur de recherches, co-responsable du CETU-ETIcS, depuis sa création en 2007, et chercheur associée au CITERES (UMR-CNRS) à l’Université François Rabelais de Tours. Spécialisée en méthodologie qualitative de recueil de données – observations de terrain, entretiens qualitatifs approfondis, répétition des recueils dans la longue durée –, elle est plus particulièrement investie sur les thèmes de l’activité économique, du développement durable et des dimensions sociologiques des innovations. Dans des contextes de transformation, elle s’intéresse aux modes de vie et aux comportements et analyse les conditions d’acceptabilité (leviers favorables, résistances…) des innovations par différents publics usagers et destinataires de ces innovations (habitants, salariés, usagers, consommateurs...).

4BAFOIL François est sociologue, directeur de recherche au CNRS (CERI, Sciences Po) et dirige le réseau de recherche sur la cohésion territoriale et l’énergie, Coesionet. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’Européanisation en Europe centrale et orientale. Il travaille désormais à l’étude comparée des formes d’intégration régionale et des problématiques énergétiques en Europe centrale et dans la région du Grand Mékong.

5BAGGIONI Vincent est sociologue, spécialisé en paysage et aménagement. Il a créé à la fin des années 1990 avec d’autres jeunes diplômés une association promouvant la participation du public aux projets d’aménagement. Sa thèse consiste à étudier les mobilisations liées à l’implantation de centrales photovoltaïques au sol en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette ethnographie des espaces d’accueil des énergies renouvelables se donne pour ambition de comprendre les mécanismes de constitution des publics, qui viennent en soutien comme en opposition à ce type de projet.

6BARTIAUX Françoise est sociologue et docteure en démographie de l’Université catholique de Louvain. Elle y est professeure de sociologie de l’environnement et maître de recherches du Fonds National de la Recherche Scientifique. Elle mène ses recherches sur les pratiques de consommation d’énergie, les politiques énergétiques et les théories des pratiques sociales, avec des approches quantitatives et qualitatives, le plus souvent dans des équipes pluridisciplinaires.

7BARTHE Jean-François est maître de conférences associé à l’Université de Toulouse II.

8BEILLAN Véronique est sociologue au sein du département, Innovation commerciale, analyse des marchés et de leur environnement de la Direction de la Recherche & Développement d’EDF. Ses travaux portent sur les usages de l’énergie dans l’habitat et la diffusion de l’innovation : domotique, éco-conception, rénovation énergétique et production d’énergie décentralisée, en particulier

9BERTOLDO Raquel est doctorante en Psychologie sociale à l’Institut de l’Université de Lisbonne (ISCTE-IUL). Ses orientations de recherche incluent les normes sociales, les comportements soutenables et la perception des risques. Elle a participé à des recherches avec l’Institut Symlog portant sur la gouvernance d’enjeux environnementaux tels que le changement climatique et les comportements en faveur de la protection de l’environnement.

10BESLAY Christophe est sociologue ; bureau d’études BESCB. Maître de conférences associé à l’Université Toulouse II, il est coresponsable du Master « Politiques Environnementales et Pratiques Sociales ». Il est président du Comité de recherches 16 « Sociologie professionnelle » de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française. Il travaille essentiellement sur les questions d’énergie avec une approche sociotechnique centrée sur l’analyse des pratiques sociales, des techniques, de l’innovation et des professions, notamment dans le secteur du Bâtiment.

11BOSO Alex est maître de conférences en sociologie à l’université Pompeu Fabra et collabore comme chercheur au Centre de Recherches Socio-Techniques (CISOT-CIEMAT), de Barcelone. Ses principales orientations de recherche sont d’un côté, l’analyse des attitudes sociales se rapportant au changement climatique et à la durabilité, et comment les relier aux politiques publiques de l’environnement et, d’un autre côté, les relations, empiriques et normatives, entre les politiques publiques et l’immigration.

12BOUILLON Florence est maître de conférences en sociologie à l’université Paris 8 et membre du Centre Norbert Elias. Spécialiste des questions de mal-logement, elle a travaillé pendant une dizaine d’années sur le terrain des squats, à Marseille puis en région parisienne. Ses travaux portent sur les modalités de construction politiques et juridiques de figures d’habitats et d’habitants disqualifiés, ainsi que sur les mécanismes structurels de production du logement informel. Elle travaille également à l’élaboration de la notion de « compétences précaires », qui vise à décrire les aptitudes développées par les citadins en situation de précarité, et les conditions de leur réversibilité sur d’autres scènes sociales. La posture défendue consiste à articuler une socio-anthropologie des formes ordinaires de résistance à la pauvreté à une perspective critique analysant les processus de reproduction des inégalités.

13BOURDIER Laure est doctorante en socio-anthropologie à l’Université de Caen Basse-Normandie. Membre du CERReV et du Pôle Risques, Qualité et Environnement Durable. Sa thèse porte sur la « Socio-anthropologie des Énergies Marines Renouvelables en Basse-Normandie ».

14BRISEPIERRE Gaëtan exerce le métier de sociologue indépendant dans le cadre du bureau d’études GBS qu’il a créé en février 2012. Il est spécialisé sur les questions d’énergie et de comportements de consommation et dispose d’une compétence approfondie en enquête de terrain. Depuis 2011, il est titulaire d’un doctorat de sociologie de l’Université Paris Descartes sur les économies d’énergie dans les logements collectifs, réalisé dans le cadre d’un contrat CIFRE avec GDF SUEZ.

15CACCIARI Joseph est étudiant en Master 2 de sociologie, Aix-Marseille Université (2012-2013), Stagiaire au Laboratoire Méditerranéen de sociologie (2011-2013) sous la responsabilité de Pierre Fournier. Également assistant de service social, il est ancien administrateur de l’Association Nationale des Assistants Sociaux (ANAS).

16CORBIN Stéphane est maître de conférences en sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie et chercheur au Centre d’étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (CERReV).

17CORDELLIER Maxime est doctorant en sociologie au Centre d’étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (CERReV) à l’université de Caen Basse-Normandie. Ses recherches portent sur l’autonomie comme vecteur de compréhension des styles de vie alternatifs.

18DEBOURDEAU Ariane est politiste et sociologue des sciences et techniques au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain (LIED – IED) de l’Université Paris Diderot. Ses recherches portent sur les normes environnementales, la problématisation des enjeux énergétiques et climatiques, les politiques de mise en marché des renouvelables, la domestication des énergies nouvelles et sur les controverses énergético-climatiques. Elle travaille actuellement à l’élaboration de modélisations interdisciplinaires (physique, géomatiques) basées sur une ethnographie des pratiques. Ouvrage récent : Les grands textes fondateurs de l’écologie, chez Flammarion en 2013.

19DE CHEVEIGNÉ Suzanne est directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre Norbert Elias. Ses travaux portent sur les relations entre les sciences, les techniques, l’environnement et la société. Physicienne d’origine, elle s’attache, dans le cadre de terrains empiriques, à comprendre les jugements et les exigences - éthiques et démocratiques entre autres - que la société exprime à l’égard des sciences et des techniques. Les questions environnementales illustrent parfaitement l’intrication de préoccupations d’ordre scientifiques, politiques, sociales et économiques qui sont mises en jeu. Pendant de nombreuses années, elle s’est attachée à l’analyse des discours des médias et leur réception dans ce domaine. Depuis quelques années, la précarité énergétique a fourni un nouveau terrain d’observation de la construction sociale des questions environnementales.

20DELANOË Alexandre est sociologue. Postdoctorant puis chargé d’études à Télécom ParisTech entre 2009 et 2013, il est actuellement chercheur contractuel au CAMS (CNRS, EHESS) et au CSI (École Mines ParisTech), ainsi que membre de l’Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France (ISC-PIF). Alliant des méthodologies à la fois qualitatives (ethnographie, entretien, observation participante) et quantitatives (analyse de logs, data/text mining ou modélisation), ses travaux portent sur l’émergence des problèmes publics liés aux innovations chimiques, électroniques ou énergétiques. Il est co-auteur de l’ouvrage RFID, une technologie controversée (2012, avec L. Draetta).

21DELEAGE Estelle est maître de conférences en sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie et chercheur au Centre d’étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (CERReV). Elle travaille en particulier sur les modes de production agricole alternatifs. Elle est notamment l’auteur de : Agricultures à l’épreuve de la modernisation, Versailles, Quae, 2013.

22DESJEUX Dominique est professeur d’anthropologie sociale et culturelle à Paris V Sorbonne – Université Paris Descartes. Ses recherches portent sur la consommation, le développement durable ainsi que les innovations aux USA, en Europe, en Chine et en Afrique. Il dirige depuis 1996 la collection Sciences Sociales et Société chez PUF, où il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence. Après avoir créé en 2007 le premier doctorat professionnel français en sciences sociales, Dominique Desjeux est également membre de l’Observatoire de la Consommation.

23DEVALIÈRE Isolde est sociologue au Laboratoire Services, Process et Innovations du Département Économie et Sciences Humaines du CSTB. Elle est diplômée d’un Master Professionnel d’Aménagement et de Développement local et d’un Master 2 de recherche Urbanisme et Société à l’Institut d’Urbanisme de Paris (IUP). Responsable du pilotage scientifique en charge de la mise en œuvre de l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) et membre du comité de veille et de propositions du Réseau des Acteurs de la pauvreté et de la Précarité Énergétique dans le Logement (RAPPEL), elle accompagne les organismes publics et des collectivités territoriales à l’élaboration et à l’évaluation de dispositifs et de politiques de lutte contre la précarité énergétique, en s’appuyant sur son expertise de terrain et sur les travaux de recherche qu’elle mène au CSTB en étroite collaboration avec l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) et le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (CRÉDOC).

24DOBIGNY Laure est socio-anthropologue au CETCOPRA (Centre d’étude des techniques, des connaissances et des pratiques). Elle enseigne la sociologie et l’anthropologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur les énergies renouvelables, l’auto-production locale dans les communes rurales, les changements énergétiques et sociaux, la construction sociale de l’énergie, les représentations et les usages énergétiques. ldobigny@gmail.com

25DOUZOU Sylvie est chercheure sénior au sein de département Innovation commerciale, analyse des marchés et de leur environnement de la Direction de la Recherche & Développement d’EDF. Elle est responsable scientifique de la thématique transverse de recherche Demande en énergie et dynamiques de consommation du laboratoire ECLEER (European Centre & Labs for Energy Efficiency Research) co-fondé par l’Ecole des mines, l’EPFL et EDF, et chercheure associée au Centre de recherche DEMAND (Dynamics of Energy, Mobility and Demand) de l’université de Lancaster.

26DRAETTA Laura est maître de conférences en sociologie à l’Institut Mines-Télécom où elle enseigne la sociologie de l’environnement et les Green-IT. Avec une thèse de doctorat de l’EHESS sur l’environnementalisme industriel, ses recherches portent sur les processus de construction sociale de la contrainte écologique et sur sa traduction en de nouvelles pratiques économiques, organisationnelles et sociales. Elle s’intéresse aussi bien à l’éco-innovation dans les entreprises du secteur TIC qu’aux usages des systèmes technologiques de traçabilité et de surveillance (RFID, technologies réflexives), en particulier ceux appliqués à la protection de l’environnement. Coordinatrice du GT « Traçabilité » de l’Observatoire pour l’Innovation Responsable (Mines ParisTech), elle est co-autrice de deux ouvrages : Ecologie des infrastructures numériques (2008, avec F. Flipo) et RFID, une technologie controversée (2012, avec A. Delanoë).

27DUQUE-GOMEZ Catalina est doctorante au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS) à l’Université Paris-Est. Elle travaille actuellement sur les expériences d’accès et d’usage de l’électricité en milieu urbain. Son terrain de recherche dans le cadre du doctorat est Medellin (Colombie).

28ESPLUGA Joseph est maître de conférences en sociologie au Département de sociologie de l’Université autonome de Barcelone (UAB), et chercheur à l’Institut des politiques publiques et du gouvernement (IGOP-UAB). Ses recherches portent principalement sur les relations entre santé, environnement et territoire, avec une attention particulière à la perception sociale des risques technologiques et aux conflits socio-environnementaux.

29FLAMANT Amélie est sociologue et urbaniste, maître-assistant à l’Ecole Nationale Supérieure de Clermont-Ferrand et chercheur au CRH-UMR Lavue. Ses travaux portent sur les enjeux spatiaux, sociaux et politiques qui s’ancrent dans la sphère de l’habitat, et ce en partant des habitants, citadins ou citoyens.

30FOURNIER Pierre est professeur de sociologie à l’université d’Aix-Marseille, chercheur au Laboratoire méditerranéen de sociologie. Ses travaux portent sur les industries à enjeux environnementaux, notamment en matière de production d’énergie. Il a publié récemment Travailler dans le nucléaire. Enquête au cœur d’un site à risques chez A. Colin en 2012.

31FOUQUET Jean-Pierre est docteur en Sociologie, ingénieur de recherches, co-responsable du CETU-ETIcS, depuis sa création en 2007, et chercheur associé au sein du laboratoire CITERES (UMR-CNRS) à l’Université François Rabelais de Tours. Spécialisé en méthodologie qualitative de recueil de données -observations de terrain, entretiens qualitatifs approfondis, répétition des recueils dans la longue durée-, il est investi sur la thématique du développement durable et de l’énergie. Menant des recherches au sein des sphères privée et professionnelle, il s’intéresse à la place de cette thématique dans les organisations sociales. Il tente de comprendre comment les transformations à l’œuvre retravaillent les groupes sociaux et professionnels et les formes de collaboration, agissent sur les représentations et les comportements, individuels et collectifs.

32GABILLET Pauline est doctorante en sociologie et urbanisme au LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés, Université Paris-Est) sous la direction de Sylvy Jaglin et de François-Mathieu Poupeau. Elle analyse l’évolution du positionnement des entreprises locales de distribution d’énergie en France au regard de l’ouverture des marchés et de la mise à l’agenda croissante de la transition énergétique. Ceci lui permet d’appréhender la construction progressive des gouvernances énergétiques urbaines au travers des interactions entre les différents acteurs de l’énergie.

33GARABUAU-MOUSSAOUI Isabelle est docteur en anthropologie sociale, chercheur expert à EDF R & D où elle travaille depuis 10 ans. Elle est spécialiste de la socio-anthropologie de la consommation et des usages, et plus particulièrement des pratiques énergétiques des ménages et des occupants de bâtiments du secteur tertiaire. Elle participe au projet CISE (Community Innovation for Sustainable Energy, financé par ECLEER et l’UK-EPSRC). Elle est directrice de collection à L’Harmattan (Collection : Dossiers Sciences Humaines et Sociales).

34GOURNET Romain est sociologue au BESCB, chargé de cours à l’Université de Toulouse 2. Il travaille essentiellement sur les questions d’énergie avec une approche sociotechnique centrée sur l’analyse des pratiques sociales, des techniques, de l’innovation et des professions, notamment dans le secteur du Bâtiment.

35GRAS Alain est professeur émérite en sociologie de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il a fondé en 1989 le Centre d’études des techniques des connaissances et des pratiques (CETCOPRA) dont il a été le directeur. Il a développé de nombreuses recherches sur les macro-systèmes techniques. Il est l’auteur d’un très grand nombre d’ouvrages dont « Le choix du feu – Aux origines de la crise climatique », chez Fayard en 2007.

36HAMON Viviane est sociologue, consultante. Elle conduit des études qualitatives (anthropologie, méthodes projectives) dans le domaine des politiques publiques liées au développement territorial, à la transition énergétique et à l’action sociale.

37HANSEN Arve is a research fellow at Centre for Development and the Environment (SUM), University of Oslo. He is a development geographer with background from interdisciplinary development studies at Universitat Jaume I (UJI) and School of Oriental and African Studies (SOAS). His research and previous publications have focused on a range of issues related to the broad fields of development and sustainability. His geographical area of expertise is Vietnam, and he is currently doing research on consumption in Vietnam’s capitalist transition.

38JAGLIN Sylvy est professeur de géographie et d’aménagement à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, chercheur au LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés) et directeur de l’école doctorale Ville, Transports et Territoires de l’Université Paris-Est. Elle est titulaire d’un doctorat en urbanisme (1991). Ses recherches portent sur les questions sociales et spatiales associées à la régulation et aux réformes des industries de services publics urbains des pays en développement. Son travail récent a porté sur la gestion des eaux urbaines en Afrique sub-saharienne (services d’eau en Afrique Subsaharienne : la fragmentation urbaine en question, CNRS Éditions, 2005) et sur la gouvernance métropolitaine au Cap. Ses recherches actuelles portent sur les questions énergétiques urbaines des pays émergents.

39JOUFFE Yves est chargé de recherche contractuel au Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT, Ecole des Ponts ParisTech – IFSTTAR – Université Paris-Est Marne-la-Vallée), spécialiste des mobilités urbaines. Tout en enseignant la sociologie urbaine dans plusieurs universités chiliennes, il a engagé une réflexion collective sur le droit à la ville et sur la mobilité urbaine comme dispositif de gouvernement. Il interroge aujourd’hui ces dimensions dans l’Observatoire national (français) de la précarité énergétique (ONPE).

40KILLIP Gavin est chercheur à l’Université d’Oxford (Environmental Change Institute). Il s’intéresse aux enjeux et problématiques de la rénovation énergétique des parcs immobiliers dans le contexte des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Dans une perspective sociotechnique, il se donne pour objectif d’explorer les enjeux de gouvernance et les rôles des acteurs intermédiaires dans un futur système énergétique bas carbone. Ayant rénové sa propre demeure pour atteindre une réduction de 65 % en émissions de CO2, Gavin Killip participe aux journées ‘portes ouvertes’ du réseau britannique de Superhomes.

41LEES Johanna est doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Marseille, sous la direction de Florence Bouillon et de Suzanne de Cheveigné. Sa thèse porte sur une ethnographie de familles en situation de précarité énergétique. Elle bénéficie d’une bourse doctorale de la Région Provence, Alpes, Côte d’Azur.

42LICOPPE Christian est professeur de sociologie à Telecom ParisTech. Polytechnicien et physicien de formation, il a ensuite soutenu une thèse en histoire et en sociologie des sciences et des techniques et publié un ouvrage sur la preuve empirique (La formation de la Pratique scientifique, Éditions La Découverte). Spécialiste de la mobilité, il s’intéresse à l’analyse conversationnelle et à l’analyse de l’interaction multimodale et, plus généralement, aux études ethnographiques de l’interaction sociale médiée par la technologie. Après avoir largement étudié les interactions des utilisateurs du téléphone mobile, il mène actuellement un programme de recherche sur les effets performatifs des technologies réflexives. Dans ce cadre, il est engagé dans une étude vidéo-ethnographique des interactions dans les salles d’audience, en relation avec l’introduction des systèmes de vidéo-conférence.

43LE GARREC Sylvaine est sociologue-urbaniste, spécialiste des copropriétés. A la suite d’une thèse de doctorat soutenue à l’Institut d’Urbanisme de Paris (Lab’urba - Université Paris Est Créteil) sur les copropriétés en difficulté de Clichy-sous-Bois/Montfermeil (93), elle travaille aujourd’hui pour l’Association des Responsables de Copropriété (ARC) en tant que chargée de recherche sur les démarches de d’amélioration énergétique dans les copropriétés. Dans ce cadre, elle coordonne pour l’association « Planète Copropriété » deux projets de recherche-action lauréats d’un programme lancé par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA-Ministère de l’Écologie) et l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) dans le cadre du PREBAT (Plateforme de recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment).

44MARCHAL Fabrice est sociologue chercheur contractuel dans le cadre de recherches partenariales (ministères, collectivités locales, institutions, entreprises…). Il est collaborateur régulier de l’Institut de l’Homme et de la Technologie de l’école polytechnique de l’Université de Nantes. Membre du laboratoire associatif de sciences sociales Lestamp (Laboratoire d’Etudes des Transformations et Acculturations des Milieux Populaires). Le thème central de recherche : discussion critique des concepts du développement durable et de l’environnement à partir de l’étude directe de pratiques réelles d’habitants, d’associations, d’entreprises, et d’institutions.

45MAYS Claire (Harvard AB ‘81 ; U. Paris-VII DESS ‘85) est Responsable de programme à l’Institut Symlog de France. Membre de la cellule d’organisation de la série de projets européens COWAM, elle a créé des plateformes de recherche coopérative réunissant des partiesprenantes de la gestion des déchets radioactifs dans 9 pays. Elle a coordonné la rédaction des rapports collectifs “Roadmap for Local Committee Construction” et “EU-level Guidelines for Inclusive Governance”. Depuis 2000 elle remplit une mission de consultance en sciences sociales auprès du « Forum on Stakeholder Confidence de l’Agence Nucléaire de l’OCDE. Elle était Secrétaire général de la Society for Risk Analysis-Europe et pendant dix ans, co-rédactrice en chef de la Revue européenne de Psychologie appliquée.

46MEISSONNIER Joël a d’abord été logisticien avant d’entamer une carrière académique en sociologie des transports en France et à l’étranger. Il a été chargé de mission par l’Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est Contemporain (IRASEC) à Bangkok, puis chargé d’études pour la Maison des Temps et de la Mobilité à Belfort. Parti en Turquie, il devient chargé d’enseignement et de recherche à l’Université Galatasaray avant de devenir chargé de recherche au CETE Nord-Picardie (Centre d’Études Techniques de l’Équipement, Lille), établissement d’étude et de recherche du Ministère français de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), où il exerce actuellement. Il s’intéresse aux évolutions sociales et comportementales des mobilités.

47MELIKE Yalçin Riollet est doctorante au Centre Maurice Halbwachs (EHESS-ENS-CNRS). Sa thèse de sociologie politique réalisée sous la direction de Michel Offerlé porte sur les Agendas 21 locaux et la démocratie locale participative en Turquie. Elle a précédemment travaillé à EDF R & D pour le projet Community Innovation for Sustainable Energy et à l’IDDRI Sciences Po sur les Plans Climat-Énergie Territoriaux.

48MINOUSTCHIN Maud exerce le métier de sociologue de l’énergie chez GDF SUEZ. Au sein de la Direction de la Recherche & Innovation de GDF SUEZ, Elle a réalisé et piloté de nombreuses études sociologiques sur les pratiques de consommation, les énergies décentralisées, ou encore la précarité énergétique. Aujourd’hui, elle travaille dans le service Responsabilité Sociétale de la Direction du Développement Durable de GDF SUEZ. «

49MUSSO Sandrine est Maître de conférence à Aix– Marseille-Université et membre du Centre Norbert Elias, au sein duquel elle est responsable du GReCSS (Groupe de recherche cultures, santé, sociétés). Politologue de formation initiale, elle conduit des recherches sur l’anthropologie politique de la santé et du sida, les phénomènes de discriminations, les catégorisations sociales dans le traitement de la maladie, la médiation en santé publique, et sur l’engagement et la réflexivité dans la conduite de la recherche. Elle a développé également des recherches sur les dimensions sanitaires et sociales de la précarité énergétique. Elle est membre du Conseil National du Sida depuis 2009, et responsable depuis septembre 2012 du Master 2 recherche « Anthropologie de la santé » au département d’anthropologie d’Aix-Marseille-Université.

50NADAÏ Alain est socio-économiste, directeur de recherche au Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement (CIRED – CNRS). Ses recherches ont porté sur les controverses environnementales (taxation carbone énergie, écolabels de produits) ainsi que sur les politiques de l’environnement, de l’énergie et du paysage. Elles se concentrent aujourd’hui sur les enjeux sociaux, institutionnels et territoriaux de la transition énergétique De 2007 à 2011, Alain Nadaï a contribué à la rédaction du rapport du GIEC sur les énergies renouvelables (SRREN).

51NEMOZ Sophie est enseignant-chercheur de la Chaire internationale sur les éco-innovations à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université Paris Descartes – Sorbonne, elle a effectué un post-doctorat à l’Institut de Gestion en Environnement et d’Aménagement du Territoire de l’Université Libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur les processus d’innovation environnementale et les mutations des pratiques sociales à différentes échelles territoriales. En France et à l’international, elle a publié sur la réforme écologique des pratiques de construction et d’habiter, les effets rebonds de l’efficacité énergétique, ainsi que sur les modes de gouvernance de la ville durable et la justice sociale.

52NEUWELS Julie est architecte et chercheuse boursière ULB au sein du laboratoire Architecture et Sciences Humaines (sASHa) à la Faculté d’Architecture de l’Université Libre de Bruxelles. Elle rédige une thèse sur l’architecture en tant que ressource d’action pour la transition de nos sociétés vers plus de durabilité à partir de l’étude de son instrumentation.

53OLTRA Christian est sociologue, chercheur au Centre de Recherches Socio-Techniques (CISOT-CIEMAT) de Barcelone. Ses orientations de recherche incluent la perception des risques et la communication, l’acceptation sociale des nouvelles technologies et les comportements durables.

54PAUL Charlotte est doctorante en sociologie au sein de l’unité de recherche Systèmes productifs, logistique, organisation des transports et travail (SPLOTT) à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR). Elle est rattachée à l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses recherches portent sur l’étude des artisans-bateliers en France dans le cadre du projet de recherche FLUIDE (FLeuve, Urbain, Intermodal, DurablE).

55PECAUD Domique est docteur en philosophie, maître de conférences HDR en sociologie, Directeur de l’Institut de l’Homme et de la Technologie, école polytechnique de l’université de Nantes, Chercheur au Centre François-Viète (EA 1161), Université de Nantes. Ses domaines de recherche sont : l’analyse du travail comme fait social total ; la sociologie et l’anthropologie des risques et de la prévention ; l’évaluation de l’impact des outils techniques sur les formes de l’action sociale ; l’épistémologie et l’évaluation des méthodes et outils issus des sciences de l’ingénieur en matière d’organisation, d’administration et de management ; l’interaction entre recherche-action, pluridisciplinarité et territoire.

56PICARD Fabienne est maître de conférences en Sciences Économiques à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard. Elle exerce son activité de recherche au sein de l’Institut de Recherche sur les Transports, l’Énergie et la Société où elle est Directrice Adjointe du laboratoire RECITS et de la FR CNRS FC Lab. Son activité de recherche se focalise sur les systèmes d’innovation dans leur dimension territoriale et technologique. Elle s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’émergence et de diffusion des nouvelles technologies de l’énergie (smart grids, pile à combustible) et à l’impact de la transition durable sur l’organisation et le management de l’innovation dans les entreprises.

57PIGEON Jonas est doctorant au laboratoire IDEES/Cirtai de l’Université du Havre, travaille sur les aspects sociaux associés aux technologies de captage, transport et stockage du CO2. Cette recherche est réalisée dans le cadre de la Chaire CTSC (Captage, transport et Stockage du CO2) qui associe l’École des Mines et l’Université du Havre. Dans ce travail, il tente de comprendre quelles formes (techniques et sociales) pourrait prendre cette innovation si elle était utilisée dans la vallée de la Seine. Il s’intéresse particulièrement aux interactions entre techniques et sociétés, aux questions énergétiques, et aux problématiques de développement économique durable.

58PILO Francesca est politologue, doctorante en aménagement urbain et économie dans le cadre d’une co-tutelle entre l’Université Paris-Est, au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés et l’Université Fédérale Fluminense, au Centro de Estudos sobre Desigualdade et Desenvolvimento, au Brésil. Elle s’intéresse aux mutations des services urbains dans les quartiers informels dans les pays du Sud. Sa thèse porte sur l’accès au service d’électricité dans les favelas de Rio de Janeiro où elle explore le lien entre régularisation du service, intégration socio-politique et consommation d’énergie des ménages et des commerçants au sein de ces espaces.

59POUGET Mathilde est étudiante à l’Institut d’Urbanisme de Paris, en parcours européen Master 2 « Tackling metropolitan challenges ».

60POUMADERE Marc est docteur en gestion est Directeur de programme à l’Institut Symlog de France. Il a été pendant 10 ans professeur associé à l’Ecole normale supérieure de Cachan où il était également membre du Groupe de recherche sur le risque, l’information et la décision (GRID, UMR CNRS) et enseigne actuellement la gestion des risques industriels à Mines-ParisTech. Ses orientations de recherche portent sur la construction de sens individuel et collectif en rapport avec les objets et situations à risques.

61PRADES Ana est docteur en « Énergie, Technologie et Société ». Depuis 1990, elle travaille au CIEMAT (Centre de recherche public sur l’énergie, la technologie et l’environnement), où elle dirige le Centre de Recherches Socio-Techniques (CISOT-CIEMAT). Sa recherche porte surtout sur la perception des risques, la communication de risques, et l’implication du public, dans leur rapport aux technologies de l’énergie et au changement climatique. Elle a été impliquée dans nombre de projets en Espagne, Europe et Amérique Latine, en assurant la direction scientifique de plusieurs d’entre eux.

62REY Bénédicte est maître de conférences en sociologie à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard. Ses recherches au laboratoire IRTES-RECITS portent sur les nouvelles technologies de l’énergie (la pile à combustible en particulier), ainsi que sur la mobilité (gouvernance, usages). Ces thématiques rejoignent son intérêt pour les Technologies Numériques de l’Information et de la Communication (privacy, smart grids).

63ROUDIL Nadine est sociologue au département économie et sciences humaines du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) à Paris. Elle est également chercheur associée au LAVUE (Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme et Environnement UMR 7218). Ses travaux portent sur les politiques publiques et les usages de l’énergie. Elle a notamment publié : Habiter la Castellane sous le regard de l’institution. Usages sociaux de la déviance (Paris : l’Harmattan, 2011).

64RUMPALA Yannick est maître de conférences HDR en sciences politiques à l’Université de Nice (Équipe de recherche sur les mutations de l’Europe et de ses sociétés/ERMES). Ses recherches portent pour la plus large part sur les reconfigurations politiques dans le domaine de l’environnement et dans la perspective d’un « développement durable ». Dans cette perspective, il a publié un ouvrage sur la transition au « développement durable » comme gouvernement du changement (Développement durable ou le gouvernement du changement total, Lormont, Le Bord de l’eau, 2010) et s’intéresse maintenant davantage aux formes d’expérimentations et de projets essayant de construire des alternatives en dehors de l’État et du marché.

65SCHNEIDER Nina a une formation initiale en communication et a travaillé pendant 10 ans en tant que directeur de marque au sein d’un grand groupe de communication parisien, d’envergure internationale. Elle s’est formée ensuite en psychologie du travail (CNAM) puis en médiation d’entreprise, management des conflits et des crises (IFOMENE-ICP). Elle a rejoint l’Institut Symlog en 2010 en qualité d’assistante projet. Au sein des projets, elle porte une attention toute particulière au repérage des cibles de communication, à l’identification des besoins des différentes parties-prenantes et aux divergences d’opinion qui peuvent parfois exister entre elles.

66SCOTTO d’APOLLONIA Lionel est professeur de Sciences-Physiques dans le secondaire à Montpellier. Il s’est ensuite intéressé à l’épistémologie, l’histoire et la philosophie des sciences et la construction des savoirs scientifiques, et a complété sa formation en sociologie afin d’analyser, d’un point de vue socio-épistémique, les controverses climatiques (Thèse en cours de réalisation sous la direction de Jean-Bruno Renard, Pr. De Sociologie Montpellier 3).

67SUBREMON Hélène est anthropologue de l’énergie, chercheur contractuelle à l’UMR CNRS LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés). Ses recherches portent sur les usages de l’énergie (Anthropologie des usages de l’énergie. Un état des lieux, Éditions du PUCA, 2011, Prix de l’AARSHE 2012) et plus récemment sur la vulnérabilité énergétique des ménages à bas revenus. Ses terrains de recherche sont la France, l’Europe et l’Afrique du Sud à l’occasion de sa participation à l’ANR Sud TERMOS coordonnée par Sylvy Jaglin.

68TEFE TAGNE Robert est titulaire d’un Ph. D en sociologie économique. Il est enseignant-chercheur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Douala au Cameroun. Sur le plan des enseignements, il dispense différents cours relatifs à la sociologie et la communication. Il est membre du laboratoire de sociologie et de gestion des ressources humaines de l’Université de Douala et du laboratoire REFOTDE de l’Université de Buea. Consultant en développement et spécialiste en analyse des données qualitatives et quantitatives, il s’intéresse particulièrement aux questions d’énergie et à la recrudescence des activités informelles dans les pays en développement.

69THELLIER Françoise est professeure en énergétique, Université Toulouse III Paul Sabatier, Laboratoire PHASE (Physique de l’Homme Appliquée à Son Environnement). Ses recherches portent sur la performance énergétique des enceintes habitées, Interactions homme-environnement, confort thermique, Thermo-physiologie, Simulation Thermique Dynamique des bâtiments. Elle enseigne les Transferts thermiques, Energie-habitat-pollution, Qualité des ambiances intérieures, Métrologie thermique, Audit énergétique et confort. Elle est responsable du Master « Énergétique/Génie de l’Habitat, performance énergétique et confort ». Son HDR portait sur « L’homme et son environnement Thermique », (1999).

70TRAORE Boubou est diplômé du master « sciences de la société », spécialité « Expertise en population et développement », Paris Descartes, étudiant à l’institut de démographie de l’Université Paris 1

71SUBREMON Hélène est anthropologue de l’énergie, chercheur contractuelle à l’UMR CNRS LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés). Ses recherches portent sur les usages de l’énergie (Anthropologie des usages de l’énergie. Un état des lieux, Éditions du PUCA, 2011, Prix de l’AARSHE 2012) et plus récemment sur la vulnérabilité énergétique des ménages à bas revenus. Ses terrains de recherche sont la France, l’Europe et l’Afrique du Sud à l’occasion de sa participation à l’ANR Sud TERMOS coordonnée par Sylvy Jaglin.

72WALLENBORN Grégoire est physicien et philosophe de formation. Il s’est d’abord intéressé aux enjeux sociétaux de la physique, et notamment à la question de la vulgarisation des sciences. C’est par le biais de la communication et du principe de précaution qu’il a abordé le thème du développement durable. Chercheur au Centre d’Études du Développement Durable (IGEAT-ULB) depuis 2002, il s’intéresse aux questions qui croisent environnement, technologie et vie quotidienne. Il a coordonné et participé à de nombreux projets de recherche interdisciplinaire relatifs à la consommation domestique d’énergie. Ses travaux portent notamment sur la coévolution des normes sociales et des dispositifs techniques, et sur les manières d’intégrer les usages et les usagers dans les analyses des modes de production et de consommation. Il poursuit aujourd’hui ces questions à propos des réseaux électriques « intelligents ».

73WILHITE Harold is a Professor of Social Anthropology and Research Director at the University of Oslo’s Centre for Development and Environment. In his career he has worked with both basic and applied social science research, as well as at the interface between research and policy. He has published widely on energy consumption, sustainable energy use and North-South development. His most recent book is ‘ Consumption and the Transformation of Everyday Life : A View from South India’(2008 Palgrave MacMillan). He recently founded and completed a 5 term as Director of a University of Oslo Interfaculty Program on Sustainable Energy and Environmental Change (MILEN). He is on a sabbatical leave for the academic year 2013-2014, affiliated with UC Berkeley and the Laurence Berkeley Laboratory in Berkeley, California

74WEBER Bernd est doctorant, rattaché au CERI-Sciences Po. Il est diplômé en science politique, géographie économique et ethnologie européenne de l’université de Munch. Il a été invité par la Fundação Getúlio Vargas à São Paulo en tant que chercheur associé, puis engagé à la Direction générale du Commerce de la Commission européenne. Sa recherche porte sur la politique énergétique extérieure de l’UE dans son voisinage. Il a publié plusieurs contributions scientifiques sur la Politique européenne de voisinage.

75ZÉLEM Marie-Christine est professeur de sociologie, à l’université de Toulouse II, membre du laboratoire CERTOP (UMR 5044 du CNRS) au sein duquel elle copilote le pôle PEPS (Politiques Environnementales et Pratiques sociales). Ses recherches portent sur les dispositifs sociotechniques et les conditions du changement social. Elle interroge les modes de réception des politiques publiques environnementales et les résistances aux innovations technologiques et sociales. Elle a notamment une expertise sur les questions du bâtiment-économe (éco-matériaux, basse consommation, formation des professionnels, multi-métiers, rôle des élus), de la précarité énergétique, de l’autonomie énergétique des territoires isolés et des équipements et dispositifs contribuant aux économies d’énergie (smarts meters, LBC, étiquette énergie, EnR, altermobilité…). Elle a été membre des experts du Débat National sur la Transition Énergétique en 2013. Elle a notamment publié en 2010 chez l’Harmattan : « Politiques de Maîtrise de la Demande d’Énergie et résistances au changement. Une approche socio-anthropologique », ainsi que « L’Éducation au Développement Durable, de l’école au campus ».