Annexe 4. Liste des séances
p. 231-236
Texte intégral
I - Séminaires 2009-2010
1– Séance inaugurale « Communication et épistémologie » (30 novembre 2009, Maison de sciences de l’Homme, une centaine de personne). Il s’agissait de lancer le séminaire « Épistémologie de la communication scientifique » en faisant intervenir un invité médiatique : Dominique Wolton. Une centaine de personnes, en particulier des étudiants, étaient venues participer aux débats.
2– Séance 2 « les micro-trous noirs et autres polémiques pénibles », (28 janvier 2010, amphithéâtre de physique, université Blaise-Pascal, une dizaine de personnes). Il s’agissait de présenter des polémiques scientifiques et d’essayer de comprendre les problèmes de communication qu’elles posaient. François Vazeille, Christophe Duroure et Catherine Simonet ont présenté chacun un diaporama. Une quinzaine de personnes présentes dans la salle, peu de chercheurs en sciences sociales.
3– Séance 3 « La polysémie, exemple des métaphores et des proverbes » (MSH, 18 février 2010, vingt personnes environ). Le but de ce séminaire était de voir comment le langage pouvait à travers la métaphore et les proverbes induire certains problèmes de communication. Une dizaines de personnes ont assisté à cette séance, peu de linguistes malgré un invité reconnu dans les sciences du langage, Y.-M. Visetti.
4– Séance 4 « Intermittence : première session » (Pôle physique des Cézeaux, 7 juin, 2010, une quinzaine de personne). Le but de cette séance est de comparer trois manières différentes d’utiliser le mot intermittence : en physique (F. Vazeille), en linguistique (J. Longhi) et en mécanique des fluides (C. Duroure).
5– Séance 5 « Les schémas dans les différentes disciplines : première session » (17 juin 2010 au Centre d’Études et de Recherches sur le Développement International, à peu près trente personnes). Il s’agissait de voir comment, dans différentes disciplines comme la géographie, l’économie ou la météorologie, les représentations graphiques induisaient certaines représentations mentales pouvant faire obstacle à une bonne compréhension scientifique. Une trentaine de personnes, dont une demi-douzaine d’économistes ont pu échanger leurs réflexions sur le pouvoir de l’image et la difficulté à traduire graphiquement des données chiffrées.
II – Séminaires 2010-2011
6– Séance 6 “Des usages mathématiques en sciences : langue commune ou outil de communication ?” (09 décembre 2010, Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand, vingt personnes environ). L’hypothèse de départ de ce séminaire était que chaque discipline avait une manière différente d’utiliser les mathématiques. La séance s’est structurée autour de quatre interventions courtes, suivies, à chaque fois d’un débat. Les intervenants étaient : C. Duroure (les usages des mathématiques en sciences météorologiques), F. Vazeille (pour la physique), C. Simonet (économie), A. Benassi (mathématiques). Une vingtaine de personnes présentes en majorité des physiciens et des mathématiciens, seulement quatre personnes des SHS étaient venues. Elles ont peu pris la parole dans ce débat qui a surtout tourné autour des rapports orageux entre mathématiques et physique.
7– Séance 7 « Sciences et médias » (20 janvier 2011, MSH de Clermont-Ferrand, une vingtaine de personnes). La séance animée par une journaliste free-lance, Rocio Prado, s’est déroulée en deux temps. Tout d’abord, une intervention de vingt minutes des trois intervenants : Geneviève Thivat, journaliste à La Montagne, relatant les difficultés de sa tâche, puis F. Vazeille (Physicien) et É. Dacheux (sciences de l’information et de la communication) témoignant de leurs expériences plus ou moins heureuses avec la presse. Puis un débat avec la salle où étaient présents une vingtaine de chercheurs et d’étudiants, mais aucun journaliste.
8– Séance 8 « Science et communication avec le grand public. » (24 mars, MSH, vingt personnes à peu près). La séance était animée par S. Rouquette (sciences de l’information et de la communication). Il s’agissait de compléter la séance du 20 janvier, en, s’interrogeant sur les problèmes posés par la communication avec le grand public lorsque cette dernière ne passait pas par le truchement des journalistes. Deux intervenants ont proposé leur éclairage : Laurent Sacco qui travaille sur le site futura et François Vazeille qui, au dernier moment a dû réaliser un diaporama sur le travail de la bédéiste Lison Bernet qui a dû se désister pour des problèmes familiaux.
9– Séance 9 « Chaos » (7 avril 2011, MSH, une quinzaine de personnes). Ce séminaire est un peu différent des autres séances, car il s’agit d’une séance de travail avec une autre équipe financée par l’ISCC organisant, elle aussi, un séminaire « Épistémologie de la communications scientifique ». Il s’agissait d’une présentation réciproque des travaux. Une sorte de bilan d’étape pour éclairer les personnes directement concernées et, surtout, de mieux expliquer à tout le monde quelles sont les finalités de ces activités autour de la communication. Les trois personnes représentant l’autre séminaire de l’ISCC étaient Éric Delamotte, François Blanchard et Aurélien Garivier. Cette séance fermée de travail nous a permis de voir que nous nous engagions sur deux voies différentes : un travail en profondeur sur les usages de la notion de chaos dans différentes sciences pour nos hôtes, une réflexion large sur la communication scientifique vue comme une pratique professionnelle multiforme pour notre groupe.
10– Séance 10 « les schémas : deuxième session » : 9 juin 2011 (Campus des Cézeaux. Environ 10 personnes). C’est à travers plusieurs exemples historiques ou contemporains, en particulier en chimie (Marielle Lemaire) et en biologie (Philippe Lachaume), que nous avons abordé quelques questions fondamentales à propos du schéma.
III - Séminaires 2011-2012
11– Séance 11 « Peut-on encore sauver l’anglais dans la communication scientifique ? », (22 septembre 2011, MSH, une trentaine de personnes). Deux intervenants sont venus exposer deux visions diamétralement opposées de l’utilisation de l’anglais dans la communication scientifique entre pairs. D’un côté Michael Oustinoff qui, s’appuyant sur des documents officiels américains et anglais invitant les chercheurs à traduire plus d’œuvres scientifiques sous peine de retards graves, plaide pour un généralisation de la traduction et la fin du tout à l’anglais, de l’autre François Vazeille qui, s’appuyant sur son expérience de direction d’une équipe pluriculturelle de plus de 100 personnes, défend l’idée d’une langue scientifique commune s’appuyant sur l’anglais. Un débat vif et plaisant qui a permis à la trentaine de personnes présentes de remettre en cause certaines idées reçues.
12– Séance 12 « Modèles sociologiques : à propos du mot « Intermittence » (20 octobre 2011 IREM, Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques, une dizaine de personnes). Organisation : Alex Esbelin (IREM/IUFM), Animation : Christophe Duroure (LaMP/OPGC). Cette séance était destinée à donner une introduction aux théories proposant un modèle sociologique des sciences (Merton, Calon, Bourdieu, etc.). Elle était illustrée par des analyses portant sur des occurrences du mot « intermittence » dans des discours scientifiques. Deux interventions ont permis de lancer le débat : celle de Alex Esbelin (MCF mathématiques, IREM/LIMOS) : « la communication dans les modèles sociologiques des sciences (le cas du mot intermittence) » ; et celle de P. Bourgne (MCF gestion, membre du groupe « communication et solidarité ») : « le modèle de Calon Latour ».
13– Séance 13 « Le partage des savoirs : première session » (1 mars, 2012, les Augustes, dans les locaux de la CREFAD, une vingtaine de personnes). En partenariat avec le café-lecture, cette première séance était centrée autour de deux expériences personnelles de partage des savoirs : celle de Christian Lamy, militant d’éducation populaire qui nous a parlé du café-lecture dont il est un des membres fondateurs, et Didier Mulnet (sciences de l’éducation) qui nous a parlé de son expérience de formateur au développement durable. La discussion s’est concentrée sur les éléments indispensables à une efficacité de la transmission des savoirs.
14– Séance 14 « La loi dans différentes disciplines scientifiques », (29 mars 2012, UFR de droit science économique, une trentaine de personnes). Le but de la séance était de voir comment des disciplines différentes interprétaient la notion de loi. Trois interventions ont lancé les débats organisés et animés par Sébastien Rouquette, professeur en sciences de l’information et de la communication : la loi vue par un privatiste : Nadine Bregheon ; la loi vue par un physicien : François Vazeille ; la loi vue par des sciences de gestion : Pascal Lièvre et Pierre Mathieu. Les étudiants de l’école doctorale de « droit, gestions sciences économiques » étaient présents et un peu étonnés des différences d’approches.
15– Séance 15 « Le partage des savoirs, l’exemple d’ATD Quart Monde et d’Astu’Science », (24 mai 2012 à la salle « Petite Gaillarde » 9 rue abbé Banier, 25 participants environ)
16Premier Débat (14H00) : « La démarche du croisement des savoirs et des pratiques avec des personnes ayant l’expérience de la grande pauvreté » : intervenants Christian Lamy, Coordinateur régional de la CPCA, Hervé Lefeuvre (volontaire-permanent) des Ateliers du croisement des savoirs, Nadine Sanjuan, militante d’ATD Quart Monde, à partir de son expérience de co-formation par le croisement des savoirs et Jean-Maurice Verdier, universitaire et juriste, président honoraire de l’Université Paris X. Co-acteur du programme de recherche « Quart Monde Université », membre du Réseau « Participation et croisement des savoirs »
17Deuxième Débat (16H00) : « L’éducation populaire et la science » avec Jean-François Bourdon (AVIA) et Laure Rougerie (Astu’Sciences), Pierre Bonton (Président d’Astu’Sciences, professeur à l’université Blaise Pascal), Jean-François Bourdon (Responsable et Animateur AVIA « Atelier Vidéo Inter Associatif », membre du CA des Petits Débrouillards).
IV - Séminaires 2012-2013
18– Séance 16 « Argumenter : première session » (4 octobre, 2012, IUFM d’Auvergne, une quinzaine de présents). Présentation d’exemples de pratiques argumentatives dans différents champs disciplinaires à travers des extraits de vidéos et autres supports. Ces exemples sont prétextes à des discussions entre les participants, animées successivement par l’un des spécialistes de la discipline évoquée par chaque vidéo.
19– Séance 17 « Argumenter : deuxième séance » (8 novembre, 2012, IUFM d’Auvergne, une quinzaine de présents). Des orateurs de différentes disciplines (philosophie, J.C. Gay ; éducation au développement durable, D. Mulnet ; sciences de la communication, É. Dacheux ; mathématiques, A. Esbelin) présentent un point de vue synthétique sur les modalités d’argumentation utilisées et/ou reconnues dans leur disciplines. Chaque exposé est suivi d’un débat.
20– Séance 18 « Pratiques et enjeux de la signature dans les revues scientifiques » (21 février, salle de réunion de Biologie, campus des Cézeaux, une demie douzaine de présent). À la suite d’une intervention de trente minutes de Élise Aspord, parlant du cas de l’Histoire de l’Art, chacun a présenté les différentes pratiques liées à la signature et à ses enjeux de carrière. Ce qui frappe c’est l’extraordinaire hétérogénéité des pratiques et la nécessite de connaître les usages d’une discipline pour décoder le rôle de chaque intervenant dans les cas (plus courants en physiques et en biologie, qu’en mathématiques et sciences de la communication) de signatures multiples.
21– Séance 19 « Frontières : première séance » (16 avril 2013 15 heures 30 amphi 107 au département de Physique Cézeaux) : trois intervenants pour cette première séance : Jean-Christophe Gay (philosophie), Eric Lisoe (littérature comparée), Pierre Bonton (traitement et analyse d’image).
22– Séance 20 « Frontières : deuxième séance » (11 mai 2013, 14 heures, amphi 103 au département de Physique Cézeaux). Trois intervenants dans cette seconde séance : Christophe Duroure (laboratoire associé de Météorologie Physique), Jean-Charles Quinton (enseignant-chercheur à l’institut Pascal) Alex Esbelin (enseignant-chercheur en mathématiques) qui a traité des questions des frontières vues du point de vue d’un mathématicien.
IV - Séminaires postérieurs
23Nous avons poursuivi, en 2013-2014, puis en 2014-2015 nos travaux sur le modèle adopté en 2012 : 3 thèmes par ans sur le cycle : une séance interne de préparation, une première séance ouverte, une séance interne de calage, une seconde séance ouverte, une séance de bilan. Depuis 2013, nous terminons l’année par une journée de travail (en juin) nous permettant de faire le bilan, de préparer les thèmes pour l’année suivante et… de nous retrouver avec nos conjoints et conjointes pour un repas convivial. Pour 2014-2015 nous avons inclu une nouveauté : des séances d’approfondissements : nous définissions deux thèmes déjà traités (l’intermittence et les schémas) et nous consacrons deux séances de trois heures à cette approfondissement en ayant pour objectif d’aider les deux personnes ayant choisi ce terme à écrire un texte scientifique qui sera diffusé sur notre site et/ou publié dans une revue scientifique.
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The Asian side of the world
Editorials on Asia and the Pacific 2002-2011
Jean-François Sabouret (dir.)
2012
L'Asie-Monde - II
Chroniques sur l'Asie et le Pacifique 2011-2013
Jean-François Sabouret (dir.)
2015
The Asian side of the world - II
Chronicles of Asia and the Pacific 2011-2013
Jean-François Sabouret (dir.)
2015
Le Président de la Ve République et les libertés
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La politique étrangère des États-Unis vis-à-vis de l'Inde et du Pakistan dans les années 1970
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Sous les images, la politique…
Presse, cinéma, télévision, nouveaux médias (xxe-xxie siècle)
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Pratiquer les frontières
Jeunes migrants et descendants de migrants dans l’espace franco-maghrébin
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2010