Les auteurs
p. 217-226
Texte intégral
1Michel Arnaud, après avoir étudié la sociologie de l’éducation à l’Université de Paris 8, a d’abord été lecteur de français en Inde. Devenu analyste informatique au ministère des Universités, il a décidé de compléter ses études en s’inscrivant à Columbia, avant de devenir consultant en micro-informatique au FNUAP (Nations unies) puis chef de projet à la Commission européenne. Revenu au CNED Futuroscope, il s’est spécialisé dans l’enseignement en ligne avant d’être responsable d’un DESS en ligne dispensé dans toute la Francophonie depuis l’Université de Strasbourg. Enfin à l’Université de Paris Ouest Nanterre la Défense, il est responsable de trois diplômes en ligne. Ses axes de recherche couvrent l’étude des faits sociaux d’information et de communication, sous les multiples aspects des techniques, des dispositifs, des usages et des politiques. Michel Arnaud a notamment dirigé avec Louise Merzeau le no 53 de la revue Hermès, Traçabilité et réseaux (2009). Sa page personnelle : <http://www.u-paris10.fr/m-arnaud-michel-81538.kjsp?STNAV=&RUBNAV=>.
2Frank Beau, ancien journaliste et chercheur indépendant, est spécialisé sur les nouveaux médias. Il a notamment publié : Cinéma et dernières technologies, (Deboeck Université – INA, 1998 – avec Philippe Dubois et Gérard Leblanc), Culture d’univers : jeux en réseaux monde virtuels, le nouvel âge de la société numérique (Fyp éditions, 2007). Il travaille désormais sur les questions de démocratie locale et d’éducation citoyenne. Son dernier titre paru est 4 jours et demi : comprendre la réforme des nouveaux rythmes scolaires (Fyp éditions, 2013).
3Dominique Cardon est sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et professeur associé à l’Université de Marne-la-Vallée. Ses travaux portent sur les usages d’Internet et les transformations de l’espace public numérique. Ses recherches récentes se concentrent sur les réseaux sociaux de l’Internet, les formes d’identité en ligne, l’autoproduction amateur et l’analyse des formes de coopération et de gouvernance dans les grands collectifs en ligne. Il conduit aujourd’hui une analyse sociologique des algorithmes permettant d’organiser l’information sur le Web. Il a dirigé la publication des numéros spéciaux de la revue Réseaux dont « Politique des algorithmes » (no 177, avril 2013) et « Méthodes digitales » (no 188, 2014). Il a publié La démocratie Internet (Paris, Seuil/La République des idées, 2010) et, avec Fabien Granjon, Mediactivistes (Paris, Presses de Science Po, 2010 ; 2ème éd. enrichie : 2013).
4Alexandre Coutant est enseignant-chercheur à l’Université de Franche-Comté au laboratoire ELLIADD. Il s’intéresse aux activités de consommation des individus et à leurs usages des techniques de l’information et de la communication. Ses premières recherches portent sur le fonctionnement du secteur professionnel du marketing et de la communication, un domaine qu’il analyse désormais dans le cadre des métiers de l’Internet. En parallèle il cherche à comprendre la dynamique complexe par laquelle les individus « font avec » un ensemble de dispositifs, objets et discours provenant de la « société de consommation ». Ses terrains principaux sont les dispositifs sociotechniques et les marques. Il a notamment dirigé avec Thomas Stenger le no 59 de la revue Hermès, Ces réseaux numériques dits sociaux (2011).
5Oriane Deseilligny est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’IUT de Villetaneuse (Université Paris 13) depuis 2008. Après sa thèse consacrée aux journaux personnels sur le Web (2006), elle s’est intéressée aux blogs de voyage, aux skyblogs, et étudie plus largement, au sein du GRIPIC (Celsa Paris-Sorbonne), les métamorphoses des pratiques d’écriture ordinaires et littéraires en contexte numérique. Elle a co-dirigé avec Sylvie Ducas la publication d’un ouvrage consacré aux recompositions de la figure de l’auteur et de l’écrivain sur Internet : L’auteur en réseau, les réseaux de l’auteur, Presses universitaires de Paris Ouest, 2013.
6Milad Doueihi est américain, historien des religions, philosophe et titulaire de la Chaire d’humanisme numérique à la COMUE Sorbonne Universités. Il fut également titulaire de la chaire de recherche sur les cultures numériques à l’Université Laval (Québec). Il a notamment publié La grande conversion numérique, suivie de Rêveries d’un promeneur numérique (2011, [2007]), Pour un humanisme numérique (2011), Qu’est-ce que le numérique ? (2013). En 2015 paraîtront Un sauvage chez les geeks (Hermann) et L’imaginaire de l’intelligence (Seuil).
7Olivier Ertzscheid est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Nantes depuis dix ans. Après un doctorat sur la notion « d’hypertexte », ses travaux portent sur les outils d’accès à l’information et à la connaissance, les modèles économiques qui les sous-tendent, la manière dont ils régulent aujourd’hui des pans entiers de nos vies, connectées ou non, et dans la perspective d’une écologie informationnelle globale. Il est l’auteur du blog scientifique affordance.info ainsi que de nombreux articles de revues.
8Jean Paul Fourmentraux, sociologue et critique d’art, est professeur à l’Université de Provence, Aix-Marseille. Habilité à diriger des recherches par l’Université de Paris-Sorbonne (HDR Paris 5), il est membre du Laboratoire d’études en Sciences des arts (LESA EA 3274 – Aix en Provence) et chercheur associé à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris (EHESS) au Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL UMR-CNRS 8556). Ses recherches portent sur les interfaces entre création artistique, recherche technologique et innovation sociale. Il est l’auteur des ouvrages Art et internet (CNRS Éditions, 2010), Artistes de laboratoire (Hermann, 2011), L’œuvre commune : affaire d’art et de citoyen (Presses du réel, 2012), L’œuvre virale : Net art et culture Hacker (La Lettre Volée, 2013) et a dirigé L’ère post-media (Hermann, 2012) et Art et science (CNRS Éditions, 2012). Cf. <http://www.linkedin.com/in/jeanpaulfourmentraux>.
9Emmanuel Kessous est professeur de sociologie à l’Université de Nice-Sophia Antipolis, chercheur au GREDEG et chercheur associé au GEMASS. Il a travaillé pendant treize ans au centre de recherche et développement de France Télécom (Orange labs). Il a coordonné de nombreux ouvrages collectifs et numéros de revue, notamment sur La consommation et la protection de l’environnement (l’Harmattan, 2011, avec S. Barrey), Le travail ordinaire de la sécurité (Réseaux, 2012, avec J. Denis), La fabrique de la vente (Presses des Mines, 2014, avec A. Mallard). En 2012, il publie aux éditions Armand Colin, L’attention au monde. Sociologie des données personnelles à l’ère numérique. À Nice, il est co-responsable de la double licence de sociologie et d’économie et de la spécialité de master 2 « Sociologie et ergonomie des technologies numériques ».
10Sonia Livingstone est professeure au Département Média et communication de la London School of Economics and Political Science (LSE). Elle est l’auteure ou la coordinatrice de dix-neuf livres et nombreux articles ou chapitre d’ouvrages scientifiques dont Digital Technologies in the Lives of Young People (Oxford Revue of Education, 2014), and Children, Risk and Safety Online : Research and policy challenges in comparative perspective (Policy Press, 2012). Adoptant une approche comparative, critique et contextualisée, ses recherches portent sur les conditions changeantes de la médiation qui remodèlent les pratiques quotidiennes et les possibilités d’action pour les droits, l’identité et la communication. Elle conduit le projet Preparing for a Digital Future, qui fait suite au projet The Class, en lien avec la Fondation MacArthur et financé par le Connected Learning Research Network. Elle dirige l’EU Kids Online, réseau d’initiatives de trente-trois pays, financé par le programme de la Commission européenne Better Internet for Kids, ayant des impacts aux Royaume-Uni et en Europe.
11Giovanna Mascheroni est maître de conférences en sociologie de la communication, au Département de sociologie de l’Université catholique de Milan et chercheure invitée au Département Média et communication de la London School of Economics and Political Science (LES). Depuis 2007, elle s’intéresse aux relations des jeunes avec Internet, en tant que référente du projet EU Kids Online et coordinatrice pour le Net Children Go Mobile project (www.netchildrengomobile.eu). Elle est membre du comité de gestion de COST Action IS1410 – Alphabétisation numérique et pratiques multimodales de jeunes enfants (DigiLitEY). Elle dirige aussi, avec Cristian Vaccari et Lorenzo Mosca, le WebPolEU (comparaison des médias sociaux et de la participation politique dans l’UE (www.webpoleu.net). Ses recherches portent sur les adolescents et Internet, la participation en ligne, l’alphabétisation numérique et la citoyenneté numérique.
12Louise Merzeau est maître de conférences HDR en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, et directrice adjointe du laboratoire Dicen-IDF, où elle pilote l’axe Traçabilité, mémoires et identités numériques. Responsable scientifique des Ateliers du dépôt légal du Web à l’Ina et d’un webinaire sur les biens communs numériques, elle a récemment coordonné avec L. Barbe et V. Schafer l’ouvrage Wikipedia, objet scientifique non identifié, paru aux Presses universitaires de Paris Ouest dans la collection « Intelligences numériques » qu’elle codirige. Ses activités de recherche sont documentées sur son site : <http://merzeau.net>.
13Maria Francesca Murru est post-doctorante à l’Université catholique de Milan, à la faculté de sciences politiques. Elle travaille actuellement à l’OssCom, centre de recherche sur les médias et la communication de cette même université. Ses principaux thèmes de recherche portent sur la participation civique dans les sphères publiques en ligne, la médiation de l’éducation civique, les médias et les enfants. Parmi ses récentes publications, on peut citer : « The Intersection Between “Obvious” and “Catalyzed Public” Through the Mediating Domain of Civic Cultures », (Communication and Society, 2013) ; « The Responsibility of Knowledge. Critique and Social Relevance in Research on Communication and Culture » (avec N. Carpentier, Comunicazioni Sociali, 3/2013).
14Marc Parmentier est ancien élève de l’ENS, agrégé de philosophie, maître de conférences en philosophie à l’Université de Lille 3. Il est l’auteur de Leibniz, Naissance du calcul différentiel, (Vrin, 1989), Introduction à l’Essai sur l’entendement de Locke (PUF, 1999) ; Leibniz – Locke, une intrigue philosophique, (Presses universitaires de la Sorbonne, 2008) et Philosophie des sites de rencontres, Paris, Ellipses, 2012.
15Jacques Perriault est professeur émérite à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et chercheur associé à l’Institut des sciences de la communication (CNRS/Paris-Sorbonne/UPMC). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont La logique de l’usage. Essai sur les machines à communiquer (préface de Pierre Schaeffer, Flammarion, 1989), et Dialogues autour d’une lanterne. Une brève histoire de la projection animée (L’Harmattan, 2013). Auteur de nombreux articles de revues ou chapitres d’ouvrages, il a également dirigé Racines oubliées de sciences de la communication (CNRS Éditions, 2012), La norme numérique (avec Céline Vaguer, CNRS Éditions, 2011) et, avec Jean-Michel Besnier, le no 67 de la revue Hermès, Interdisciplinarité : entre disciplines et insdicsipline (2013).
16Bénédicte Rey est maître de conférences en sociologie à l’Université Technologique de Belfort-Montbéliard depuis 2011. Après une thèse interrogeant la vie privée à l’ère des informations numériques publiée chez Hermès-Lavoisier en 2012, « La vie privée à l’ère du numérique », elle poursuit ses recherches au sein du laboratoire IRTES-RECITS (EA 7274) en s’intéressant à la mobilité et aux nouvelles technologies de l’énergie, champs qui rejoignent désormais celui des technologies numériques de l’information et de la communication.
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