Georges Friedmann
Un sociologue dans le siècle, 1902-1977
Georges Friedmann est une figure à redécouvrir. À l’occasion du centenaire de sa naissance, le présent ouvrage retrace la trajectoire de l’homme avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Écrivain, voyageur, résistant, étranger à la tradition durkheimienne, marxiste plus spinoziste qu’hégélien, Friedmann a su faire partager ses curiosités et ses inquiétudes pour relancer la sociologie après la guerre. Dès la fin des années 40, tournant le dos à la Sorbonne, s’appuyant sur des institut...
Éditeur : CNRS Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 18 juin 2013
ISBN numérique : 978-2-271-07800-1
DOI : 10.4000/books.editionscnrs.1637
Collection : CNRS Sociologie
Année d’édition : 2004
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-271-06234-5
Nombre de pages : 184
Pierre Grémion et Françoise Piotet
OuverturePremière partie. Histoire
Daniel Lindenberg
Georges Friedmann et la « Revue marxiste »Rachel Mazuy
Des voyages aux doutes : Georges Friedmann en URSSJean-Pierre Amalric
« Terribles et grandioses » : les années toulousaines de Georges Friedmann (1940-1945)Nicole Racine
« L’Heure du choix »Georges Friedmann
Annexe 1. Georges Friedmann « Quelques points de repère pour une action » (février 1941)Deuxième partie. Œuvres
Jacques Lautman
Georges Friedmann philosophePierre Desmarez
Georges Friedmann, médiateur de la sociologie industrielleFrançoise Piotet
Le « Traité de sociologie du travail »Shmuel Trigano
« La fin du peuple juif ? »Denis Segrestin
« La Puissance et la Sagesse » : Georges Friedmann face à la civilisation technicienneTroisième partie. Témoignages
Georges Friedmann est une figure à redécouvrir. À l’occasion du centenaire de sa naissance, le présent ouvrage retrace la trajectoire de l’homme avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Écrivain, voyageur, résistant, étranger à la tradition durkheimienne, marxiste plus spinoziste qu’hégélien, Friedmann a su faire partager ses curiosités et ses inquiétudes pour relancer la sociologie après la guerre. Dès la fin des années 40, tournant le dos à la Sorbonne, s’appuyant sur des institutions comme le CNRS et le Conservatoire National des Arts et Métiers, il met le pied à l’étrier à une nouvelle génération qui s’emploie à développer la sociologie hors de la clôture académique.
À l’articulation de l’histoire intellectuelle et de l’histoire de la sociologie, ce livre est bâti en trois parties : histoire, oeuvres, témoignages. Il fait dialoguer ceux qui furent ses proches dans la refondation de la sociologie et les membres d’une nouvelle génération qui, n’ayant pas connu directement Georges Friedmann, se sentent plus libres pour réinterroger l’oeuvre.
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