Les médias à la rencontre du mouvement social
p. 53-68
Note de l’éditeur
Reprise1 du no 48 de la revue Hermès Racines oubliées des sciences de la communication, 2007.
Texte intégral
1Il faut considérer le mouvement social des médias comme une réaction à la pensée mcluhanienne qui exaltait la toute puissance des médias. McLuhan est le chef de file d’une pensée « technodéterministe » des médias dont l’influence se fait encore sentir, 40 ans plus tard. Que dit McLuhan ? C’est le progrès technologique qui détermine prioritairement la forme de civilisation au sein de laquelle l’Homme évolue : à l’ère des médias électroniques, nous quittons la « Galaxie Gutenberg » pour entrer dans la « Galaxie Marconi ». Comme la roue est un prolongement du pied, le livre le prolongement de l’œil, la radio l’extension de l’oreille, le téléphone et la télévision sont l’extension du système nerveux. L’invention de Gutenberg a développé le sens de l’abstraction (l’œil, notre sens le plus intellectuel) ; les mass media, au contraire, mettent en valeur nos sens les plus intuitifs (l’ouïe, notre sens le plus primitif). Oh paradoxe ! La modernité nous renvoie au tribalisme d’antan.
2McLuhan a engendré toute une génération de prospectivistes sociaux qui ont fait du cyberespace, de la médiasphère, de la blogosphère, des formules-miracle qui séduisent et donnent beaucoup de satisfaction aux intellectuels et aux essayistes, parce qu’elles permettent de réduire toute la complexité du monde à un système de relations codées ; le système rassure mais simplifie la réalité. Selon ces penseurs, les médias déterminent la forme de société dans laquelle nous vivons ; le village global est la métaphore avancée de la mondialisation*. Les médias contribuent au nivelage des cultures, annoncé comme la fin apocalyptique/euphorique de l’histoire et de la civilisation. Si la pensée mcluhanienne a été si bien acceptée par un large public, c’est qu’elle réconfortait les pouvoirs en place, surestimait le rôle des médias de masse et établissait la prépondérance des grandes entreprises sur les industries culturelles. Qui ne connaît les formules choc de McLuhan : « the medium is the message », le village global, le gourou de Toronto avait le don de la formule !
La naissance du mouvement social des médias
3Pendant que le chantre des mass media faisait la une des journaux et des principales revues culturelles nord-américaines, le mouvement social des médias naissait dans l’ombre des expériences d’animation sociale et des laboratoires d’expérimentation des médias.
4Comment est né le mouvement social des médias ? Y a-t-il eu une évolution en fonction de la mise au point des diverses technologies, sur une durée de quarante ans ? Y a-t-il continuité entre les expériences des médias communautaires2 et Internet, par exemple ? Qui a inspiré le mouvement ?
5Au début des années 70, commence dans les pays développés la remise en question des médias de masse. Ce qui est contesté, c’est le caractère globalisant de la radio, de la télévision et des journaux qui s’adressent en général à un public national, en ignorant les minorités (de langue, de sexe, de religion, d’opinion, etc.) et en faisant fi du caractère local de l’information. À l’époque, les fréquences radio sont rares, le matériel de télécommunications et de production vidéo et audio est cher et les compétences techniques pour opérer ces techniques sont difficiles à former. La situation commence à changer à la fin des années 60 : la vidéo légère est mise sur le marché en 1970 (le fameux porta-pak de Sony dont nous parlerons plus loin) et à défaut d’être vendu au grand public, est donné aux groupes de contestation urbaine de New York ; des groupes de contestataires italiens (dans la mouvance des Brigades rouges) commencent à fabriquer des antennes de radiodiffusion miniatures ; les réseaux câblés qui ont donné beaucoup d’espace de communication par la multiplication des canaux apparaissent au Québec, en Belgique, en Hollande etc.
6Dans plusieurs pays sont nées clandestinement ou dans la foulée des mouvements de contestation, les radios communautaires (au Québec et en Belgique), libres (en France et en Italie), locales (en Catalogne) (Cf. Lafrance, 1984). Le modèle de radio locale (en langue indigène) est exporté en Afrique, un mouvement encouragé par les organisations de coopération internationale (comme la Francophonie, la Banque mondiale, l’Agence de Coopération internationale du Canada, etc.).
7La radio locale-communautaire s’est développée aussi en Amérique latine : on connaît les radioescuelas en Colombie, les radios mineras qui défendaient les conditions misérables des mineurs de Bolivie, le réseau coopératif des écoles radiophoniques de Bolivie (ERBOL) et l’association latino-américaine d’éducation radiophonique (ALER), les cassette Foro (audio-forum rural) créés en Uruguay par Mario Kaplün, la presse nanica (miniature) au Brésil, l’utilisation du cinéma 8mm et de la vidéo légère à Recife au Brésil. Selon Luis Raoul Beltran3, penseur et militant, les divers mouvements d’animation sociale ont permis de passer au travers de la décennie de feu, c’est-à-dire la dictature des colonels qui s’est abattue sur l’Amérique du Sud pendant 20 ans.
8De même, les minorités ethniques ont créé leurs propres radios, parfois leurs télévisions locales ou par satellite, à Paris, à Montréal, aux USA, etc. Encore aujourd’hui existent des radios féministes, homosexuelles, ethniques, de jeunes, de combat, etc. dans plusieurs pays ; plusieurs sont devenues commerciales, elles ont perdu leurs vertus contestatrices, mais elles demeurent conviviales4. Faut-il s’en étonner ? Avec leur caractère original, ces radios vivent ce que dure le temps des roses..., c’est-à-dire le temps de la contestation ou de la solidarité, quelques mois ou plusieurs années, selon les situations conflictuelles ou l’engagement des protagonistes. Tout dépend de la définition que l’on se fait des mouvements sociaux, comme nous le verrons plus avant : un instrument de mobilisation des ressources sociales ou l’émergence de nouvelles valeurs ! Répondre à la question de la permanence des médias de combat, c’est poser l’hypothèse de la Révolution perpétuelle ou croire au Grand Soir du partage total, de la grande fête des médias conviviaux, de la communion universelle !
Le mouvement social
9Mais d’abord, qu’appelle-t-on le mouvement social ? En histoire, c’est l’ensemble des événements au cours desquels certains groupes (identifiés, dans les années 60, aux classes sociales) cherchent à modifier l’organisation de la société, pour une meilleure répartition des richesses et du pouvoir politique et conduisant à un progrès social. En sociologie, c’est un ensemble de réseaux informels (d’organisations et/ou d’acteurs isolés) qui se construit sur des valeurs partagées et sur de la solidarité et qui se mobilise en fonction d’enjeux conflictuels, en ayant recours à différentes formes de protestation.
10En fait, tout mouvement social possède les caractéristiques suivantes : une dimension collective, une définition de cibles et d’adversaires et des revendications. En un mot :
les membres d’un mouvement social partagent un système de valeurs ou ont un projet en commun, en se sentant liés par une certaine solidarité ou un sentiment d’appartenance ;
ils ont la capacité de mobiliser et de réunir un certain nombre de personnes pour des événements ponctuels. Néanmoins, pour que le mouvement social existe, il faut de la continuité entre les moments forts ;
enfin les formes de protestation du mouvement social sont extrêmement variées ; en voici quelques exemples : pétition, grève, grève du zèle, blocage des routes, occupation d’espaces publics, occupation de bâtiments, réappropriation des rues de façon festive, médias alternatifs, manifestations médiatisées...
11Comme le souligne Alain Touraine, « sous le même vocable sont confondus des types d’actions collectives extrêmement différents et qui correspondent chacun à une vision d’ensemble de la vie sociale »5. En effet, si l’expression « mouvement social » est ancienne6, le concept sociologique, lui, est récent, et peut prêter à confusion. Deux acceptions principales, en effet, opposent les sociologues entre eux, de façon suffisamment tranchée :
d’un côté, ceux pour qui le mouvement social est une action instrumentale qui correspond à des fins politiques, une mobilisation de ressources, pour pénétrer au sein d’un système politique, s’y maintenir, y renforcer sa position ;
et d’un autre côté, ceux pour qui le mouvement social est la signification la plus élevée d’une action collective à la fois contestataire et défensive, et visant au contrôle de l’historicité, c’est-à-dire à la maîtrise des orientations principales de la vie collective.
12Les nouveaux mouvements sociaux sont ancrés dans des terrains d’action (les identités culturelles, ethniques, linguistiques ou nationales), des mondes vécus (comme l’identité sexuelle, la santé) ou des territoires « physiques » (le voisinage, la ville, la nature).
13Si les mouvements de contestation des années 60-70 se sont emparés des médias comme la radio et la télévision, la lutte continue aujourd’hui à l’apparition du mobile et d’Internet. On parle maintenant de l’action de la société civile et le but est de faire en sorte qu’Internet échappe aux lois du marché et à la publicité et reste un moyen de revendication, de coordination et de lutte. L’action des cyberactivistes des Indymédias qui ont organisé la résistance aux Sommets mondiaux, visait directement les contenus véhiculés sur le Net. Des organisations comme l’Entrenet ou la Fing explorent les frontières de la communication participative.
Les expériences d’animation sociale : quelques exemples et pères fondateurs
• Paulo Freire (1921-1997) est né à Recife au Brésil. Selon lui, il faut concevoir l’éducation comme un processus de conscientisation et de libération ; « personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul, les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde. » (Freire, 1974).
• Le BAEQ (le Bureau d’aménagement de l’Est du Québec) et le mouvement de l’animation communautaire au Québec. L’histoire du secteur communautaire québécois se présente comme telle : le leadership de l’Église en matière d’assistance sociale et de charité à l’échelon de la paroisse a cédé le pas, dans les années 1960, à une nouvelle forme d’activisme communautaire local. Au Québec, cet activisme communautaire a pris la forme de comités de citoyens qui ont germé dans les classes pauvres ou ouvrières et les quartiers urbains, créant des cliniques gratuites, des coopératives d’habitation, des loisirs pour les jeunes et des garderies afin d’aider les mères au travail. Les comités étaient très politisés, ils exerçaient des pressions sur l’État pour qu’il mette à la disposition de tous des services sanitaires, sociaux et communautaires, à la fois accessibles et responsables.
• En France, le centre culturel Villeneuve de Grenoble, la radio Lorraine Cœur d’Acier, le réseau de câble de Gennevilliers furent des chantiers d’animation sociale importants.
• La révolte des jeunes à l’élection truquée d’Ahmadinejad en Iran grâce aux images prises au téléphone mobile et mis sur YouTube, àTwitter qui informait d’heures en heures la communauté internationale.
Le mariage entre le mouvement social et les nouveaux médias
14Alors la pensée macluhanienne sur les médias n’a fait que réconforter le caractère globalisant, abêtissant et mythique de ceux-ci, par contre l’utilisation des médias communautaires ou citoyens pour faire avancer la cause des mouvements sociaux a eu comme conséquence l’évolution technique, économique et sociale de ceux-ci :
évolution des médias de masse vers les médias de groupe, les médias de proximité, les médias alternatifs, et ainsi transformation du modèle de la communication de masse ;
évolution de la technologie vers la miniaturisation, la portabilité et la non-professionalisation de la production et la diffusion audio-visuelle ;
évolution des usages. Étant donné que les groupes sociaux n’ont pas les outils et l’argent du pouvoir pour défendre leur cause, ils sont obligés d’occuper ce que Michel de Certeau appelle « le champ de l’autre ».
15Les divers laboratoires de pratiques des médias ont permis l’expérimentation de toute une nouvelle forme de pratiques communicationnelles, comme les médias communautaires, la vidéo légère, la communication par CB (citizen band), la télévision interactive (par câble), le cinéma 8mm d’intervention, l’Internet des réseaux conviviaux, etc.
Entre usages prescrits et usages expérimentés
16Évolution technique, avons-nous dit ; cela peut en surprendre plusieurs quand on prétend que le mouvement social est un des acteurs importants de l’évolution des médias. Évidemment loin de moi l’idée de sous-estimer l’importance des grands laboratoires technoscientifiques qui sont les fers de lance des grandes avancées en informatique, en télécommunication et en électronique, comme Xerox Park, les Bell Labs, Sony ou Microsoft. Il est clair que toute évolution technique part d’une avancée scientifique, par exemple la mise au point de l’ordinateur et la numérisation des données, les satellites de communication et les réseaux câblés, la mise au point du WEB, le mobile, etc.
17Mais l’ingénieur/inventeur a un modèle d’usage « dans sa tête » pour ainsi dire, quand il travaille dans son laboratoire ; cependant, celui-ci risque de changer considérablement à mesure que l’objet technique s’expérimente sur le terrain. Par exemple, le WWW fut conçu à l’origine pour améliorer et accélérer le partage des informations entre physiciens travaillant dans différentes universités et instituts de recherche aux quatre coins du monde ; il est devenu Internet quand le réseau a été ouvert au grand public en 1995. De même, entre les usages prescrits par le constructeur du téléphone mobile (prévu pour un seul utilisateur, grâce à un abonnement mensuel et pour planifier le travail délocalisé) et l’utilisation collective faite en Afrique dans les « cabines » ou télécentres, par l’achat d’une carte, nous assistons à toute une évolution7. Pour citer encore de Certeau (1990), le grand sociologue de l’invention du quotidien, « il faut s’intéresser non pas aux produits culturels offerts sur le marché des biens, mais aux opérations qui en font usage ; il faut s’occuper des manières différentes de marquer socialement l’écart opéré dans un donné par une pratique ».
L’usage fait évoluer les technologies
18Certains diront que l’on ne fait l’histoire des technologies qu’en fonction des choses qui ont réussi ; les grands laboratoires de recherche ont des placards pleins d’objets techniques géniaux... à la recherche d’une utilisation quelconque et les grands opérateurs sont à la merci des divers usages qui peuvent (ou non) se développer.
19Prenons comme exemple l’influence du Vidéographe de Montréal. Dans les années soixante, un certain nombre de cinéastes de l’Office National du film (ONF) avait commencé à tourner en 16 mm des scènes de la vie quotidienne, dans des régions éloignées, à Terre-Neuve (Canada), à l’Ile aux coudes (Québec), au Lac St-Jean (Québec) ; on appelait cela du cinéma direct (fait avec des moyens rudimentaires, sans acteurs autres que les habitants du coin) ou du cinéma ethnographique (pour y donner une crédibilité scientifique !). Mais à part la possibilité de montrer ces images en local, il était impossible de diffuser ces documents sur les circuits normaux de cinéma (35 mm) ou de télévision professionnelle, quand Sony a mis sur le marché américain une petite unité de production vidéo (en demi-pouce) appelée Porta-pak, sans prévoir de module de montage. En fait, le porta-pak était ni plus ni moins qu’un instamatic vidéo destiné à prendre en images des scènes de famille, comme les mariages et les baptêmes ; l’opération commerciale fut un échec complet !
20De guerre lasse, Sony abandonna littéralement son produit à quelques groupes de contestation qui voulaient faire des images à des fins d’animation sociale ou de guérilla politique. Robert Forget de l’ONF fait alors venir à Montréal quelques unités vidéographiques, convainc l’ONF de louer des locaux au centre-ville de Montréal et d’engager quelques ressources financières : le Vidéographe était né, rue St-Denis, avec une salle publique, deux ou trois modules de montage bricolés dans les ateliers techniques de l’ONF et toute une série de jeunes cinéastes bénévoles, producteurs, animateurs, agitateurs, etc. Au niveau de la diffusion, on utilisa la salle du Vidéographe, ou le canal communautaire des toutes nouvelles entreprises de câblodistribution, ou de mini-antennes accrochées aux clochers des églises... Plusieurs années plus tard, Sony revint sur le marché avec toute la gamme complète d’outils de production et de diffusion miniature à l’usage du grand public !
En conclusion
21Pendant que McLuhan et ses disciples claironnent partout les vertus mythiques (sinon mystiques) de l’ère cathodique, le mouvement social a su se servir des médias comme outils de transformation, d’échange et de communication. Les acteurs sociaux n’avaient pas le choix de bricoler de nouveaux usages. Sans audience, sans argent et sans grand pouvoir, ils ont utilisé les armes des faibles, comme dit de Certeau. Avec leurs « manières de faire » les choses autrement, ils ont transformé le cinéma, la radio, la télévision, l’ordinateur et plus tard, ils se sont attaqués à Internet. Mais n’allez pas croire qu’ils ont gagné ; l’usage transforme, mais cette transformation est infinie.
Bibliographie
Références bibliographiques
Certeau, (de) M., l’invention du quotidien, 1. Arts de faire et 2. Habiter, cuisiner, éd. établie et présentée par Luce Giard, Paris, Gallimard, 1990.
Freire, P., Pédagogie des opprimés, suivi de Conscientisation et révolution, Paris, Maspero, 1974.
Lafrance, J.-P., Les radios nouvelles à travers le monde, Paris, La Documentation française, 1984.
Mcluhan, M., Pour comprendre les médias, traduction Jean Paré, Montréal, bibliothèque québécoise, 1993.
Notes de bas de page
1 Publié sous le titre « Les médias face à la communication sociale : le paradoxe canadien », p. 39.
2 Il faut prendre garde de confondre « communautaire » et « communautariste ». Le secteur communautaire au Québec désigne le domaine de l’économie sociale qui est gérée par la communauté. En France, la communauté désigne surtout la Communauté européenne. Aux États-Unis le communautarisme est une philosophie qui affirme que « l’individu n’existe pas indépendamment de ses appartenances culturelles, ethniques, religieuses ou sociales ». En France, le terme prend une autre signification, plus péjorative : il qualifie les revendications culturelles ou politiques de groupes minoritaires et il est en général utilisé par les opposants à cette tendance à la sectorisation de la société française, partisans du républicanisme. Aujourd’hui on emploie surtout le terme de société civile, de revendication citoyenne.
3 Beltran, L. R., « Les médias de proximité pour l’éducation populaire en Amérique latine (1950-1990) », in Place et rôle de la communication dans le développement international, sous la direction de Lafrance, J.-P., Laulan, A.-M., et Rico de Sotelo, C., Montréal, PUQ, 2006.
4 Remarquons que ce sont les médias locaux qui ont tendance à perdurer, parce que les gens manifestent toujours un intérêt certain pour le contenu local.
5 Touraine, A., « Découvrir les mouvements sociaux », in Action collective et mouvements sociaux, sous la direction de François Chazel, Paris, PUF, 1993, p. 17.
6 Wieviorka, M., « Différence culturelle et mouvements sociaux », Colloque international Le Caire 29-31 mars 2000, organisé par l’UNESCO, l’IRD, le CEDEJ et le CEPS Al Ahram, ONG et gouvernance dans le monde arabe.
7 Voir de l’auteur, « L’appropriation citoyenne des TIC », in Communication et dynamiques de globalisation culturelle, sous la direction de Kiyindou, A., Paris, L’Harmattan 2009.
Auteur
Professeur au département des communications sociales et publiques à l’Université de Québec à Montréal (Uqam). Il est aussi chercheur à la chaire Bell de l’Unesco et il fait partie du groupe de recherche HomoLudens sur la sociabilité dans les jeux vidéo.
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