TABARIN

Opéra en deux actes de Paul Ferrier.

Musique d’Émile Pessard.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 12 janvier 1885

Divertissements de Louis Mérante.

Mise en scène de Pedro Gailhard.

Décors de Jean-Baptiste Lavastre (A. I), Auguste Rubé, Marcel Jambon, Philippe Chaperon (A. II).

Costumes d’Eugène Lacoste.

A. I : Le cabaret de la “Pomme de pin”.

A. II : La Place Dauphine.

1. Maquette construite de l’acte I, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 166

2. Esquisse de décor de l’acte II, par Philippe Chaperon

Plume, aquarelle et rehauts de gouache. Signée et datée en bas à dr. : Ph. Chaperon. Tabarin 1884.

H. 232 x L. 302 mm.
[D. 345 (I, 31)

3. Maquette construite de l’acte II, par Auguste Rubé, Marcel Jambon, Philippe Chaperon

[Maq. 167

4. Trente-six maquettes de costumes par Eugène Lacoste

Plume, aquarelle, gouache. Signées et datées : Juillet ou août 1884.

H. 330 x L. 235 mm. – Pag. 2-37.
[D. 216 (38)

TAMERLAN

Opéra en cinq actes d’Étienne Morel de Chédeville d’après l’Orphelin de Chine de Voltaire.

Musique de Peter von Winter.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 14 septembre 1802

Costumes de Jean-Simon Berthélemy.

A. I : La scène se passe à Andrinople. Intérieur d’une mosquée.

A. II : Une place publique.

A. III : Appartement du vizir.

A. IV : Cour intérieure d’une forteresse.

A. V : Salle d’un palais.

Il n’a été fait de décor neuf que pour l’acte III.

Pour les autres, emprunts au vieux répertoire :

Pour l’acte I, on a utilisé en partie le temple de Brama de Tarare.

Pour l’acte II, emprunts à Astyanax, la Caravane du Caire.

Pour l’acte IV, emprunts à Alceste, la Caravane du Caire, Tarare.

Pour l’acte V, emprunts à Panurge dans l’île des lanternes (A.N., AJ¹³ 89).

1. Une pl. de costumes par Jean-Simon Berthélemy

Pierre noire, encre grise, aquarelle. Non signée, s. d.

H. 270 x L. 390 mm. – Pag. 19.

[D. 216 (1)

En haut, à g., signature du secrétaire général de l’Académie : Courtin.

“N^o 1. Orian”.

“N^o 2.” Un soldat.

“N^o 3.” Un enfant.

“N^o 4. Seyda. M^lle Maillard”.

“N^o 5” Une servante.

TANNHÄUSER

Opéra en trois actes et quatre tableaux de Richard Wagner.

Création à Dresde le 19 octobre 1845.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 13 mars 1861

Version française d’Edmond Roche et Charles Nuitter.

Divertissements de Marius Petipa.

Décors de Charles Cambon et Joseph Thierry (A. I, t. 1), Édouard Despléchin (A. I, t. 2 ; A. III), Joseph Nolau et Auguste Rubé (A. II).

Costumes d’Alfred Albert.

A. I, t. 1 : Vaste grotte souterraine.

A. I, t. 2 : Vallée de la Wartburg au printemps.

A. II : Salle des chanteurs. Intérieur de palais gothique.

A. III, t. 1 : Vallée de la Wartburg à l’automne.

A. III, t. 2 : La grotte de Vénus et nuages.

Déjà pour la création de Tannhäuser à Dresde le 19 octobre 1845, Wagner s’était adressé aux décorateurs de l’Opéra de Paris. Dans Ma vie, il raconte comment le décor de Despléchin pour la salle des chanteurs, arrivé trop tard, fut remplacé au dernier moment par un décor d’Obéron. Wagner continua à entretenir d’excellentes relations avec Despléchin et c’est dans son atelier qu’étudia le fils de son ami Ferdinand Heine.

Lorsqu’il fut décidé de monter Tannhäuser à Paris, Wagner pria Heine d’envoyer à la direction de l’Opéra les croquis des décors et des costumes qui avaient servi aux représentations de Dresde. Les décorateurs durent s’en inspirer tout en ayant la liberté de faire plus riche et plus grandiose. Expédié le 20 juillet 1860, le paquet fut renvoyé à Dresde un mois plus tard. Wagner attachait une grande importance aux décors parisiens puisque quinze ans plus tard, il demandait à Charles Nuitter, alors archiviste de l’Opéra, d’envoyer les esquisses au théâtre de Vienne pour “qu’on prît les décorations françaises pour modèles” (Lettre de Cosima, 20 juillet 1875). Et à nouveau, après la mort de Wagner, Cosima s’adressa à plusieurs reprises à Nuitter, en 1887, en 1889 et en 1890, pour avoir des précisions concernant la mise en scène parisienne afin de “retrouver le Tannhauser authentique tel qu’il est de mon devoir de le représenter à Bayreuth” (lettre du 29 novembre 1889). Les esquisses originales de Tannhäuser ne se trouvent plus dans les collections de l’Opéra, et par malchance, les décors périrent dans l’incendie qui se déclara dans les magasins de la rue Richer le 19 juin 1861.

1. Esquisse de décor de l’acte II, par Philippe Chaperon

Gouache. Non signée, s. d.

H. 227 x L. 313 mm.
[D. 345 (II, 38)

Il s’agit de la réplique très fidèle du décor réalisé par Despléchin pour la 1^re représentation à la salle Le Peletier en 1861.

Ce décor est conforme aux intentions scéniques de Wagner qui tenait à l’arcade à ciel ouvert avec l’escalier et la tour (lettre à F. Heine, 10 juillet 1860).

2. Maquette construite de l’acte II, par Philippe Chaperon

[Maq. 280 bis

3. Onze maquettes de costumes par Alfred Albert

Crayon, aquarelle, gouache. Signées et datées : 1860 ou 1861.

H. ca 250 x L. 150 mm. – Pag. 1-11.

[D. 216 (20)

Le fol. 3 est une litho. extr. de la Galerie dramatique (Th. de l’Ambigu-Comique, pl. 491).

« Les costumes, dessinés par Alfred Albert, étaient du xiii^e siècle, mais d’un caractère un peu fantaisiste. Ils avaient coûté plus de 50 000 francs. Aussi, après les trois représentations de Tannhäuser, la direction, pour les utiliser, commanda-t-elle à Mélesville un petit opéra en deux actes dont l’action se passait en Allemagne au Moyen-еge et où le principal personnage est un landgrave de Thuringe. Cet ouvrage, mis en musique par Giulio Alary, maître de chapelle de la maison de l’Empereur, fut représenté le 30 décembre 1861 sous le titre : la Voix humaine. » (Servières, Tannhäuser à l’Opéra en 1861, Paris, 1895, pp. 54-55.) Petipa n’eut pas à mettre en scène les apparitions de la fin de la Bacchanale, l’Enlèvement d’Europe, Léda et le Cygne. Ces tableaux vivants ne furent pas représentés, mais on y avait songé. Pour ménager la pudeur des danseuses, ces groupes devaient être figurés par des modèles d’atelier. Mais on renonça à cette idée et l’on fit brosser par Cambon des esquisses représentant ces scènes mythologiques. Elles furent photographiées, reportées sur verres pour être reproduites par des projections électriques (Note de Servières dans le Guide musical, 12 mai 1895).

Reprise le 13 mai 1895 (salle Garnier)

Divertissements de M^lle Zucchi.

Mise en scène de Lapissida.

Décors d’Amable (A. I, t. 1), Marcel Jambon (A. I, t. 2 ; A. III), Eugène Carpezat (A. II). Costumes de Charles Bianchini.

4. Maquette construite de l’acte I, tableau 1, par Amable

[Maq. 278

5. Maquette construite de l’acte I, tableau 2, par Marcel Jambon

[Maq. 279

6. Esquisse de décor de l’acte II, par Amable

“2^e aspect” de la grotte souterraine.

Gouache non signée, s. d.

H. 375 x L. 500 mm.

[Esq. 0. 1895

7. Maquette construite de l’acte II, par Eugène Carpezat

[Maq. 280

8. Maquette construite de l’acte III, par Marcel Jambon

[Maq. 281

9. Quatre-vingt-quinze pl. de costumes (100 dessins) par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 225-330 x L. 095-250 mm. – Pag. 1-95.
[D. 216 (50 B)

Reprises non identifiées (début xx^e s.)

10. Vingt-six maquettes de costumes par Charles Bétout, Marcel Multzer

Plume, aquarelle, gouache. En partie signées, s. d.

H. 320 x L. 230 mm.

[Fonds Muelle 22

Les ff. 1-14 sont de la main de Bétout.

Les ff. 15-23, sont de Multzer.

Les ff. 24-25 sont de main inconnue.

Le fol. 26, plus tardif, est signé et daté : George Barbier 1916.

11. Deux portraits de chanteurs en cours de représentation, par Armand Ségaud

Crayon, aquarelle et rehauts de gouache. Signés en bas à g. : A. S., s. d. [1910].

2 ff. H. 180 x L. 085 mm (chacun). – Pag. 62.
[D. 216 (Z⁴)

Albert Alvarez dans le rôle de Tannhäuser. Interpréta ce rôle au th. de l’Opéra dès 1895.

1 costume de chasseur.

LA TARENTULE

Ballet-pantomime en deux actes d’Eugène Scribe et Jean Coralli.

Musique de Casimir Gide.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 24 juin 1839

Décors de Charles Séchan, Léon Feuchère, Jules Dieterle, Édouard Despléchin.

Costumes de Paul Lormier.

A. I : Un village de Calabre.

A. II : Une chambre dans la maison de la maîtresse de poste.

1. Maquette construite de l’acte I, par Édouard Despléchin

2 plantations, dont 1 signée : E. Despléchin.

5 feuilles de mesures.

2 esquisses de l’ensemble du décor, sur calques.
[Maq. A 273

2. Neuf maquettes de costumes par Paul Lormier

Crayon, aquarelle et gouache. Signées et datées : 1839.

H. ca 230 x L. 180 mm. – Pag. 101-109.
[D. 216 (12)

LA TEMPÊTE

Ballet en trois actes et six tableaux de Jules Barbier et Joseph Hansen.

Musique d’Ambroise Thomas.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 26 juin 1889

Décors de Jean-Baptiste Lavastre.

Costumes de Charles Bianchini.

Prologue I : Les nuages.

Prologue II : Les libellules.

A. I, t. 1 : La grotte d’azur.

A. I, t. 2 : La plage.

A. II, t. 1 : Vaste salle de verdure.

A. II, t. 2 : La mer, le vaisseau.

1. Maquette construite du prologue I, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 212

2. Maquette construite du prologue II, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 213

3. Maquette construite de l’acte I, tableau 1, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 214

4. Maquette construite de l’acte I, tableau 2, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 215

5. Maquette construite de l’acte II, tableau 1, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 216

6. Maquette construite de l’acte II, tableau 2, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 217

7. Quatorze maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

H. 200-270 x L. 110-270 mm. – Pag. 60-73.
[D. 216 (44)

LA TEMPÊTE OU L’ÎLE DES GÉNIES

Ballet-féerie en deux actes d’Adolphe Nourrit et Jean Coralli.

Musique de Jean-Madeleine Schneitzhoeffer.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 15 septembre 1834

Décors de Pierre-Luc-Charles Ciceri, Léon Feuchère, Jules Dieterle, Édouard Despléchin, Charles Séchan.

Prologue : Une place publique.

A. I : L’Île des génies. Au centre, un rocher. À l’horizon, la mer.

A. II : Autre partie de l’île, à l’aspect enchanteur.

1. Deux maquettes de costumes

Crayon ou aquarelle. Non signées, s. d.

H. 235 x L. 250 mm. – Pag. 68-69.
[D. 216 (10)

D’après une indic. ms. au crayon, le fol. 68 serait de Clément Boulanger. Il porte l’ancienne mention rayée : “La juive, n^o 47”.

Le fol. 69 est de main inconnue.

LA TENTATION

Opéra-ballet en cinq actes d’Hygin-Auguste Cavé et Edmond Duponchel.

Musique de Jacques-Fromental Halévy et Casimir Gide.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 20 juin 1832

Chorégraphie de Jean Coralli.

Décors d’Édouard Bertin, Eugène Lami, Léon Feuchère, Paul Delaroche, Camille Roqueplan.

Costumes de Louis Boulanger et Paul Lormier.

A. I : Intérieur d’un ermitage dans un désert d’Orient.

A. II : Intérieur d’un volcan.

A. III : Un parc dans l’air glacé de l’hiver.

À g., un château. Au loin, les montagnes.

A. IV : Intérieur d’un harem au bord de la mer.

A. V : Extérieur d’un ermitage dans un site champêtre.

1. Étude pour une maquette construite de l’acte II, par Léon Feuchère

“Coupe de la décoration de l’Enfer remise à Monsieur Véron”. Signée et datée : Ce 19 mars 1832. Léon Feuchère.
[Maq. A 259

2. Autre étude de volcan, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Plume, aquarelle. Non signée, s. d.

H. 191 x L. 265 mm.
[Rés. 1018

Fol. 43, n^o 121.

3. Dix-huit maquettes de costumes par Louis Boulanger et Paul Lormier

Crayon, plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 200-280 x L. 150-200 mm. – Pag. 75-92.
[D. 216 (9)

Ces dessins sont de plusieurs mains. D’après Bapst, Eugène Lami aurait aussi apporté sa contribution.

Les ff. 89 et 90 sont de Louis Boulanger. La majorité des autres sont de Paul Lormier.

Reprise vers 1878 (salle Garnier)

4. Esquisse de décor de l’acte II, par Jules Dieterle

“Cirque infernal. Cascades de feu. Enfer de la Tentation”.

Fusain sur calque. Identifiée et datée en bas à dr. : “Croquis de Mr Dieterle. 1878”.

H. 375 x L. 630 mm.
[Esq. 19 (58)

À. g., un immense escalier. Au fond, des galeries. Au 1^er plan, des monstres et des démons.

5. Esquisse de décor de l’acte III, par Édouard Despléchin

Aquarelle avec rehauts de gouache. Non signée, s. d.

H. 162 x L. 270 mm.
[Esq. Despléchin 21

THAÏS

Comédie lyrique en trois actes de Louis Gallet d’après Anatole France.

Musique de Jules Massenet.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 16 mars 1894

Divertissements de Joseph Hansen.

Mise en scène de Lapissida.

Décors de Marcel Jambon (A. I, t. 1 ; III), Eugène Carpezat (A. I, t. 2 ; II).

Costumes de Charles Bianchini.

A. I, t. 1 : La Thébaïde. Les cabanes des Cénobites au bord du Nil.

A. I, t. 2 : Terrasse devant Alexandrie.

A. II, t. 1 : Chez Thaïs.

A. II, t. 2 : Une place devant la maison de Thaïs.

A. III, t. 1 : (comme l’A. I, t. 1)

A. III, t. 2 : La tentation. Jardin merveilleux.

A. III, t. 3 : Le jardin du monastère d’Albine.

1. Maquette construite de l’acte I, tableau 1, par Marcel Jambon

[Maq. 262

2. Maquette construite de l’acte I, tableau 2, par Eugène Carpezat

[Maq. 263

3. Maquette construite de l’acte II, tableau 1, par Eugène Carpezat

[Maq. 264

4. Maquette construite de l’acte II, tableau 2, par Eugène Carpezat (incomplet)

[Maq. 265

5. Maquette construite de l’acte III, tableau 2, par Marcel Jambon

[Maq. 266

Pour la maquette construite de l’acte III, tableau 3, voir Djelma (Maq. 269).

6. Vingt-trois maquettes de costumes par Charles Bianchini

Crayon, plume, aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

H. 090-340 x L. 110-230 mm. – Pag. 3-25.
[D. 216 (49)

7. Douze maquettes de costumes par Charles Bianchini (non exécutées)

Crayon, aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

H. 210-300 x L. 110-235 mm. – Pag. 27-38.
[D. 216 (49)

8. Huit maquettes de costumes par Joseph Pinchon, Marcel Multzer, Charles Bétout, pour diverses reprises (début xx^e s.)

Plume, aquarelle, gouache. En partie signées, s. d.

H. ca 320 x L. 230 mm.
[Fonds Muelle 22

Le fol. 1 est signé par Pinchon.

Les ff. 2, 3, 6 sont de la main de Multzer.

Les ff. 4, 5 sont de la main de Bétout.

Le fol. 7 est signé par De Becque.

Le fol. 8 est de main inconnue.

THAMARA

Opéra en deux actes et quatre tableaux de Louis Gallet.

Musique de Louis-Albert Bourgault-Ducoudray.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 28 décembre 1891

Divertissements de Joseph Hansen.

Mise en scène de Lapissida.

Décors d’Eugène Carpezat.

Costumes de Charles Bianchini.

A. I, t. 1 : Place dans Bakou.

A. I, t. 2 : Pavillon royal de Nour Eddin.

A. II, t. 1 : (comme l’A. I, t. 2)

A. II, t. 2 : (comme l’A. I, t. 1)

1. Maquette construite de l’acte I, tableau 1, par Eugène Carpezat

[Maq. 236

En partie empruntée à l’acte I, tableau 2 de Françoise de Rimini (Maq. 147).

2. Maquette construite de l’acte I, tableau 2, par Eugène Carpezat

[Maq. 237

3. Cinq maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

H. ca 360 x L. 240 mm. – Pag. 16-20.
[D. 216 (46)

Reprise le 23 janvier 1907

4. Six maquettes de costumes par Charles Bétout

Plume, aquarelle, gouache. Signées : Bétout, s. d.

H. 320 x L. 250 mm. – Pag. 21-26.

[D. 216 (66)

LE TRIBUT DE ZAMORA

Opéra en quatre actes d’Adolphe Dennery et Jules Brésil.

Musique de Charles Gounod.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 1^er avril 1881

Divertissements de Louis Mérante.

Mise en scène d’Adolphe Mayer.

Décors d’Auguste Rubé et Philippe Chaperon (A. I, IV), Jean-Baptiste Lavastre (A. II), Antoine Lavastre et Eugène Carpezat (A. III).

Costumes d’Eugène Lacoste.

A. I : Place publique d’Oviedo.

A. II : Entrée de Cordoue.

A. III : Le palais de Ben Saïd.

A. IV : Le jardin du palais de Ben Saïd.

1. Esquisse de décor de l’acte I, par Philippe Chaperon

Crayon, aquarelle et gouache. Signée et datée en bas à g. : Ph. Chaperon 1879.

H. 254 x L. 354 mm.
[D. 345 (I, 30)

2. Maquette construite de l’acte I, par Auguste Rubé et Philippe Chaperon

[Maq. 137

3. Maquette construite de l’acte II, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 138

4. Esquisse de décor de l’acte III, par Antoine Lavastre et Eugène Carpezat

[Maq. 139

5. Maquette construite de l’acte IV, par Auguste Rubé et Philippe Chaperon

[Maq. 140

6. Quatre-vingt-quinze maquettes de costumes par Eugène Lacoste

Plume, aquarelle et rehauts de gouache. En partie signées et datées de septembre 1879 à mars 1881.

H. 210-290 x L. 220-425 mm. – Pag. 1-95.
[D. 216 (33)

Les ff. 19, 91 et 92 ne sont pas signés.

Le fol. 90 est signé : P. Lormier et daté : 1881.

En fin de volume, 11 photographies d’armes arabes conservées au musée archéologique de Madrid.

« En 1880, monsieur Vaucorbeil me prévint que nous allions monter un grand opéra de Mr Gounod ayant pour titre le Tribut de Zamora. Il me demanda si j’avais quelques notes sur l’Espagne du temps des Maures. J’avais, quelques années avant, eu la bonne fortune de lire une traduction française d’un vieux livre espagnol très ancien sur la conquête de Grenade par les Espagnols, livre très simplement écrit, mais très remarquable et très intéressant qui m’avait vivement frappé. Monsieur Vaucorbeil me fit savoir qu’il avait parlé à monsieur Georges Berger de ce projet, et son ami lui répondit que si j’avais besoin de renseignements et de documents, il pourrait peut-être nous être utile, qu’il connaissait le peintre Madrazzo dont le frère était le directeur de la bibliothèque de Madrid. »

Après échanges de lettres entre Berger, Madrazzo et E. Lacoste, ce dernier reçut de Madrid des calques de documents, puis un rapport sur les mœurs, usages et costumes. Lacoste se procura des photographies sur les provinces d’Espagne, de paysans en costumes de fête d’Oviedo, de Zamora, de Burgos, puis il consulta les archives de certaines collections espagnoles.

« Les personnes qui assistent aux premières de l’Opéra ne peuvent se figurer de la lourde besogne artistique qu’elles comportent avant d’arriver au lever du rideau » (B. O., C. 380, II).

LE TRIOMPHE DE TRAJAN

Tragédie lyrique en trois actes de Joseph-Alphonse Esménard.

Musique de Louis-Luc Loiseau de Persuis et Jean-François Lesueur.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 23 octobre 1807

Divertissements de Pierre Gardel.

Décors d’Ignazio Degotti, Mathis et Desroches, Moench.

Costumes de Jean-Simon Berthélemy.

A. I : Une des entrées de la ville de Rome.

A. II, t. 1 : Un appartement du palais de Trajan.

A. II, t. 2 : La voie triomphale.

A. III, t. 1 : Le péristyle du temple de Jupiter.

A. III, t. 2 : Le forum.

En s’inspirant d’un épisode biographique de Napoléon, cette œuvre de circonstance visait à célébrer, à travers Trajan, la gloire de l’Empereur.

Le 6 février 1807, Fouché donne l’ordre que « cette pièce soit montée avec magnificence et que, sans s’écarter d’une sage économie dans les détails de l’exécution, rien ne soit épargné pour donner à l’ensemble le plus grand éclat ».

Degotti avait été chargé des décors. Mais devant l’ampleur des travaux, il dut faire appel à d’autres peintres, Mathis et Desroches pour le décor du salon de Trajan, et Moench pour les deux dernières décorations. Constamment harponné par Fouché qui annonce l’arrivée prochaine de l’Empereur, le directeur fait suspendre les travaux de la Vestale entrepris en même temps. Dans une lettre au préfet du Palais, M. De Luçay, Bonnet déclare qu’il lui est impossible d’être prêt pour le mois d’août. « Je crois avoir fait preuve du plus grand zèle, je n’ai cessé de m’occuper exclusivement de cet ouvrage depuis quinze jours, je passe quatre, cinq et six heures par jour dans les ateliers pour activer les travaux et à courir Paris pour me procurer le plus grand nombre d’ouvriers possible […] Je suis parvenu à en réunir dans divers ateliers, quarante-cinq […]. Il existe dans ce moment cinq ateliers où l’on travaille avec ardeur depuis quinze jours » (lettre du 27 juillet 1807, A.N., AJ¹³ 91).

L’œuvre nécessita 432 costumes et la dépense d’habillement primitivement prévue à 30 000 francs, s’éleva finalement à 72 000 francs. La mise en scène qui avait entraîné des frais considérables, ne comportait pas moins de treize chevaux montés ou conduits par les fils Fanconi ou leurs sujets. Le ministre de la police avait exigé que le char de triomphe conduit par l’empereur soit attelé par quatre chevaux blancs au lieu de deux (B. O., registre AD 9, fol. 26).

1. Deux pl. de costumes par Jean-Simon Berthélemy

Encre brune, pierre noire et aquarelle. Non signées, s. d.

Pag. 7-8.

[D. 216 (2)

En haut, à g., signature du secrétaire général de l’Académie : Courtin.

Pl. 8. “1^re feuille” :
Groupe de 4 personnages dont 2 prisonniers, Décébale, la princesse Elfride. Mention des 2 chanteurs : Derivis et M^me Branchu.
H. 295 x L. 420 mm.

Pl. 7. “2^e feuille” :
“N^o 1. Soldat romain du temps de Trajan”.
“N^o 2.” 4 esclaves.
“N^o 5.” 2 têtes d’Indiens.
“N^o 8. Trajan”.
“N^o 9.” Soldat.
H. 262 x L. 387 mm.

Reprise de 1826 (salle Le Peletier)

2. Une maquette de costume par Hippolyte Lecomte

Crayon non signé, s. d.

H. 215 x L. 163 mm. – Pag. 32.
[D. 216 (4)

Indic. de l’interprète : “M^lle Mori”.

L’opéra a été repris pour une représentation à bénéfice de Nourrit père, en fin d’année 1826, avec le concours de M^lle Mori (B. O., registre AD 47, lettre du 7 novembre 1826).

TRISTAN ET ISOLDE

Drame musical en trois actes de Richard Wagner.

Création à Munich le 10 juin 1865.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 14 décembre 1904

Version française d’Alfred Ernst, Louis de Fourcaud et Paul Bruck.

Mise en scène de Pedro Gailhard.

Décors de Marcel Jambon et Alexandre Bailly.

Costumes de Charles Bianchini.

A. I : En mer, sur le pont d’un navire.

A. II : Le château de Marke en Cornouaille.

A. III : Le manoir de Tristan.

1. Maquette construite de l’acte I, par Marcel Jambon et Alexandre Bailly

[Maq. 364

2. Maquette construite de l’acte II, par Marcel Jambon et Alexandre Bailly

[Maq. 365

3. Maquette construite de l’acte III, par Marcel Jambon et Alexandre Bailly

[Maq. 366

4. Huit maquettes de costumes par Marcel Multzer et Théophile Thomas, pour une reprise non identifiée (avant 1914)

Plume, aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

Formats divers.
[Fonds Muelle 23

Les ff. 1-7 sont de la main de Thomas.

Le fol. 8 est de la main de Multzer.

5. Jean Bartet et Ernst Van Dyck au Th. de l’Opéra en 1910, par Armand Ségaud

Crayon, aquarelle et rehauts de gouache. Signés en bas à dr. : A. S., s. d. [1910].

2 dessins H. 180 x L. 085 mm (chacun). – Pag. 68.
[D. 216 (Z⁴)

Bartet dans le rôle de Kurwenaal et Van Dyck dans celui de Tristan, rôles qu’ils interprétèrent à l’Opéra dès 1905.

LE TROUVÈRE

Opéra en quatre actes de Salvatore Cammarano.

Musique de Giuseppe Verdi.

Création à Rome le 17 janvier 1853.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 12 janvier 1857

Version française d’Émilien Pacini.

Divertissements de Marius Petipa.

Décors de Charles Cambon et Joseph Thierry (A. I, IV), Joseph Nolau et Auguste Rubé (A. II ; III, t. 1), Édouard Despléchin (A. III, t. 2).

Costumes d’Alfred Albert.

A. I, t. 1 : Salle d’armes. Architecture gothique.

A. I, t. 2 : Extérieur d’un château au clair de lune.

A. II, t. 1 : Le camp des bohémiens.

A. II, t. 2 : Forêt et chapelle.

A. III, t. 1 : Intérieur d’un camp.

A. III, t. 2 : Intérieur d’une salle gothique.

A. IV, t. 1 : Extérieur d’un château fort. Place publique.

A. IV, t. 2 : Intérieur d’une prison. Au fond, une grille et des rideaux.

Pour la plupart des décors, emprunts au vieux répertoire :

Pour l’acte I, tableau 2, on a utilisé l’acte III de la Jolie fille de Gand.

Pour l’acte II, tableau 2, emprunts à la Fronde et à l’acte III de la Vestale.

Pour l’acte III, tableau 1, on a utilisé l’acte III de Sainte-Claire.

Pour l’acte IV, tableau 1, on a utilisé l’acte II de la Nonne sanglante.

1. Dix maquettes de costumes par Alfred Albert

Aquarelle, gouache. Signées et datées : 1856 ou 1857.

H. ca 240 x L. 150 mm. – Pag. 27-36.
[D. 216 (18)

Les ff. 34-36 reproduisent des écussons.

2. Onze maquettes de costumes anonymes, pour une reprise non identifiée

Aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

H. 300-315 x L. 225-230 mm. – Pag. 13-23.
[D. 216 (54)

3. Vingt-trois maquettes de costumes par Charles Bétout, Marcel Multzer, Jules Muelle, pour une reprise non identifiée (début xx^e s.)

Crayons, plume, aquarelle, gouache. En partie signées, s. d.

H. ca 300 x L. 230 mm.
[Fonds Muelle 24

Les ff. 1-14 sont de la main de Bétout.

Les ff. 15-21 sont de Multzer.

Les ff. 22, 23 sont de Jules Muelle.