LES PAGES DU DUC DE VENDÔME

Ballet-pantomime en un acte de Jean-Pierre Aumer.

Musique d’Adalbert Gyrowetz.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Favart) le 18 octobre 1820

Décors de Pierre-Luc-Charles Ciceri, Louis-Jacques Mandé Daguerre.

Acte unique : Un village de Castille.

Au fond, une chaumière et sur la colline, un moulin.

Décor en partie emprunté au vieux répertoire. Ciceri et Daguerre ont peint la maison du duc, la maison du paysan, la tente des pages et ils ont recomposé l’ensemble du décor (A.N., AJ¹³ 172).

1. Six pl. de costumes d’après Auguste Garnerey

Litho. en coul. de G. Engelmann.

H. 225 x L. 140 mm. – Pag. 24-29.
[D. 216 (6)

Ces litho. extr. de la Galerie dramatique sont les seuls documents conservés et transmis par l’atelier d’habillement de l’Académie Royale de musique.

PAILLASSE

Drame lyrique en deux actes de Ruggero Leoncavallo.

Création à Milan le 21 mai 1892.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 17 décembre 1902

Version française d’Eugène Crosti.

Mise en scène de Lapissida.

Décors de Marcel Jambon et Alexandre Bailly.

Costumes de Charles Bianchini.

Décor unique : Place publique en Calabre.

Emprunt au vieux répertoire.

1. Quelques éléments de la maquette construite par Marcel Jambon et Alexandre Bailly

[Maq. 348

2. Douze maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Portent le tampon : Ch. Bianchini, s. d.

H. 300-315 x L. 230-235 mm. – Pag. 22-33.
[D. 216 (59)

Les ff. 31-33 sont d’une autre main.

PANTAGRUEL

Opéra-bouffe en deux actes d’Henri Trianon.

Musique de Théodore Labarre.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 24 décembre 1855

Décors d’Hugues Martin.

Costumes d’Alfred Albert.

A. I : Intérieur d’un jardin et cabaret près de Charenton en 1400.

A. II : Place publique près du château de Gargantua.

Architecture moyenâgeuse.

1. Huit maquettes de costumes par Alfred Albert

Crayon, aquarelle, gouache. Signées et datées : 1855.

H. ca 240 x L. 155 mm. – Pag. 15-22.
[D. 216 (18)

Le fol. 21 n’est pas signé.

LE PAPILLON

Ballet-pantomime en deux actes et quatre tableaux d’Henri de Saint-Georges. Musique de Jacques Offenbach.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 26 novembre 1860

Chorégraphie de Marie Taglioni.

Décors d’Hugues Martin (A. I, t. 1), Édouard Despléchin (A. I, t. 2), Joseph Nolau et Auguste Rubé (A. II, t. 1), Charles Cambon et Joseph Thierry (A. II, t. 2).

Costumes d’Alfred Albert.

A. I, t. 1 : L’habitation de la fée Hamza, au milieu de ruines pittoresques. A. I, t. 2 : Clairière d’une forêt.

A. II, t. 1 : Intérieur d’un palais persan.

A. II, t. 2 : Les jardins des fées.

1. Esquisse de décor de l’acte I, tableau 1, par Hugues Martin

Crayon, aquarelle, gouache. Signée en bas à dr. : M. H., s. d.

H. 320 x L. 440 mm.
[Esq. Martin 10

2. Maquette construite de l’acte I, tableau 1, par Hugues Martin

2 plantations signées et datées : Martin. 27 juillet 1860.

5 feuilles de mesures.

2 croquis de détails (vases et alambics).

10 éléments divers.
[Maq. A 182

3. Douze maquettes de costumes par Alfred Albert

Aquarelle, gouache. Signées et datées : 1860.

H. ca 240 x L. 150 mm. – Pag. 59-70.
[D. 216 (21)

4. Caricature anonyme d’Emma Livry

Crayon. S. d.

H. 520 x L. 372 mm.
[Dessins Portr.

Créatrice du rôle.

PÂQUERETTE

Ballet-pantomime en trois actes et cinq tableaux de Théophile Gautier.

Musique de François Benoist.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 15 janvier 1851

Chorégraphie d’Arthur Saint-Léon.

Décors d’Édouard Despléchin, Charles Cambon, Joseph Thierry.

Costumes de Paul Lormier.

A. I : Maisons d’un village du nord de la France.

A. II : Ville du Midi de la France. Intérieur de caserne.

A. III, t. 1 : Misérable auberge.

A. III, t. 2 : Paysage magique sur un lac.

A. III, t. 3 : Ujhaz, en Hongrie.

Décors empruntés en partie au vieux répertoire, notamment à Grisélidis et Lady Henriette.

1. Étude pour la maquette construite de l’acte II, par Édouard Despléchin

Plantation.
[Maq. A 183

2. Maquette construite de l’acte III, tableau 2, par Édouard Despléchin

1 plantation.

2 feuilles de mesures.

1 toile de fond.

1 principale.

20 éléments divers.
[Maq. A 184

3. Six maquettes de costumes par Paul Lormier

Crayon, aquarelle. En partie signées et datées : 1850.

H. ca 230 x L. 150 mm. – Pag. 3-8.
[D. 216 (17)

Les ff. 5-7 ne sont pas signés.

Le fol. 8 est signé : C. Marchal.

PAQUITA

Ballet-pantomime en deux actes de Paul Foucher.

Musique d’Ernest Deldevez.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 1^er avril 1846

Chorégraphie de Joseph Mazilier.

Décors de René Philastre et Charles Cambon (A. I), Charles Séchan, Jules Dieterle, Édouard Despléchin (A. II).

Costumes de Paul Lormier et Hippolyte d’Orschwiller.

A. I : La vallée des taureaux aux environs de Saragosse.

A. II, t. 1 : Intérieur de l’habitation de Gitano.

A. II, t. 2 : Une magnifique salle de bal. Architecture mauresque.

1. Onze maquettes de costumes par Paul Lormier et Hippolyte d’Orschwiller

Crayon, aquarelle, gouache. En partie signées et datées : 1846.

H. 180-240 x L. 130-240 mm. – Pag. 81-91.
[D. 216 (15)

Le fol. 81 n’est ni signé ni daté.

Les ff. 88-91 sont signés : Hte d’Orschwiller ; les autres sont de la main de Paul Lormier.

PARSIFAL

Drame sacré en trois actes et six tableaux de Richard Wagner.

Création à Bayreuth le 26 juillet 1882.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 4 janvier 1914

Version française d’Alfred Ernst.

Mise en scène de Paul Stuart.

Décors d’Eugène Simas (A. I, III), Rochette (A. II).

Costumes de Joseph Pinchon.

A. I, t. 1 et 2 : Domaine du Graal.

A. I, t. 3 : Intérieur du temple du Graal.

A. II, t. 1 : L’antre du sorcier Klingsor.

A. II, t. 2 : Les jardins magiques.

A. III : Intérieur du temple du Graal.

1. Maquette construite de l’acte I, tableaux 1 et 2, par Eugène Simas

[Maq. 479

2. Maquette construite de l’acte I, tableau 3, par Eugène Simas

[Maq. 480

3. Maquette construite de l’acte II, tableau 1, par Rochette

[Maq. 481

4. Maquette construite de l’acte II, tableau 2, par Rochette

[Maq. 482

5. Maquette construite de l’acte III, par Eugène Simas

[Maq. 483

6. Maquette construite pour l’enchantement du Vendredi Saint, par Eugène Simas

[Maq. 484

7. Six maquettes de costumes par Joseph Pinchon

Crayon, aquarelle. Signées : Pinchon ou P., s. d.

H. 315 x L. 240 mm. – Pag. 65-70.
[D. 216 (74)

8. Trois maquettes de costumes par Charles Bétout

Crayons, aquarelle. Signées : C. B., s. d.

H. 320 x L. 250 mm.
[Fonds Quelle 17

PATRIE !

Opéra en cinq actes et six tableaux de Victorien Sardou et Louis Gallet.

Musique d’Émile Paladilhe.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 20 décembre 1886

Divertissements de Louis Mérante.

Mise en scène de Pedro Gailhard.

Décors de Poisson (A. I), Enrico Robecchi et Amable (A. II, V), Auguste Rubé, Philippe Chaperon, Marcel Jambon (A. III), Jean-Baptiste Lavastre (A. IV).

Costumes de Charles Bianchini.

A. I : Le marché de la Vieille Boucherie.

A. II, t. 1 : Chez le comte de Rysoor.

A. II, t. 2 : Palais du duc d’Albe.

A. III : Cabinet du duc d’Albe.

A. IV : Intérieur de l’hôtel de ville.

A. V, t. 1 : (comme l’A. II)

A. V, t. 2 : Échafaud et bûcher.

1. Maquette construite de l’acte I, par Poisson

[Maq. 193

2. Maquette construite de l’acte II, tableau 1, par Amable et Enrico Robecchi

[Maq. 194

3. Maquette construite de l’acte II, tableau 2, par Amable et Enrico Robecchi

[Maq. 195

4. Esquisse de décor de l’acte III, par Philippe Chaperon

Plume, aquarelle, gouache sur papier-calque. Signée et datée en bas à g. : Philippe Chaperon 1886.

H. 255 x L. 360 mm.
[D. 345 (II, 28/1)

5. Autre esquisse du même décor, par Philippe Chaperon

Plume, aquarelle, gouache, collages. Signée et datée en bas à g. : Ph. Chaperon 1889.

H. 435 x L. 596 mm.
[D. 345 (II, 27)

Même disposition que le décor précédent, mais avec collage du lustre. Le duc est assis au coin du feu, près d’une cheminée flamande.

6. Maquette construite de l’acte IV, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 197

7. Fragments de la maquette construite de l’acte V, tableau 2 par Poisson

(Décor supprimé à la 1^re représentation).

[Maq. 197 bis

8. Quatre-vingt-neuf maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle, gouache. Portent le tampon : Charles Bianchini. Datées : 1886.

H. ca 290 x L. 230 mm. – Pag. 1-89.
[D. 216 (42)

Seul le fol. 89 est signé de la main de Charles Bianchini.

Reprise le 28 octobre 1907

9. “Une répétition de Patrie à l’Opéra”

Caricature par Borgex.

Encre rehaussée d’aquarelle et de gouache. Signée en bas à dr. Tampon de Comœdia daté : 1907.

H. 480 x L. 640 mm.
[Dessins 20 Aut.

De g. à dr. : Delmas, Muratore, Chambon, M^lle Martyl, Gailhard, M^lle Grandjean, Paladilhe.

10. Lucien Muratore dans le rôle de Karloo, par Armand Ségaud

Crayon, aquarelle et rehauts de gouache. Signé en bas à dr. : AS., s. d. [1910].

H. 180 x L. 085 mm. – Pag. 59.
[D. 216 (Z⁴)

Chanta le rôle de Karloo à l’Opéra en 1907.

PAUL ET VIRGINIE

Erreur d’identification : voir Elisca, t. II.

Ballet-pantomime en trois actes de Pierre Gardel.

Musique de Rodolphe Kreutzer.

Création à Saint-Cloud le 24 juin 1806.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 24 juin 1806

1Décors de Charles Percier, Jean-Thomas Thibault et Pierre-François-Léonard Fontaine.

2A. I : L’habitation des mères de Paul et Virginie.

3A. II : Une forêt.

4A. III : (comme l’A. I)

1. Esquisse de décor de l’acte I, par Jean-Thomas Thibault

5Plume et sépia. Signée en bas à dr. : J. T. T., s. d.

6H. 175 x L. 225 mm.
[Esq. 19 (31)

2. Esquisse de décor de l’acte I, par Charles Percier, Jean-Thomas Thibault et Pierre- François Léonard Fontaine

7Plume, aquarelle. Signée en bas à g. : Charles Percier, J. T. Thibault, P. F. L. Fontaine. S. d.

8H. 388 x L. 493 mm.
[Esq. 19 (30)

9À. g., la cabane de M^me Delatour ; à dr., celle de Marguerite. Palmiers, plantes et fruits exotiques.

3. Esquisse de décor de l’acte I, par Charles Percier, Jean-Thomas Thibault et Pierre-François-Léonard Fontaine (autre présentation)

10Plume, aquarelle. Signée en bas à g. : Charles Percier, J. T. Thibault, P. F. L. Fontaine. S. d.

11H. 388 x L. 493 mm.
[Esq. 19 (29)

12Les habitations ne sont plus des cabanes, mais de luxueux pavillons.

Projet de reprise vers 1835 (salle Le Peletier)

4. Étude de bateau, par Contant

1 feuille de mesures sur calque.

1 esquisse au crayon et à l’encre, plus tardive, portant l’annotation ms. au crayon : “Remis le 2 juillet 1835”.
[Maq. A 189

La dernière représentation de Paul et Virginie eut lieu le 31 octobre 1828.

LA PÉRI

Ballet-pantomime en deux actes de Théophile Gautier et Jean Coralli.

Musique de Frédéric Burgmuller.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 17 juillet 1843

Décors de Charles Séchan, Jules Dieterle, Édouard Despléchin (A. I), René Philastre et Charles Cambon (A. II).

Costumes de Paul Lormier, Hippolyte d’Orschwiller.

A. I, t. 1 : Salle du harem.

A. I, t. 2 : Oasis féerique.

A. II, t. 1 : Terrasse du palais d’Achmet, avec vue sur Le Caire.

A. II, t. 2 : Prison dans la forteresse.

A. II, t. 3 : Paradis musulman.

1. Treize maquettes de costumes par Paul Lormier et Hippolyte d’Orschwiller

Crayon, aquarelle, gouache. En partie signées et datées : 1843.

H. 180-260 x L. 180-265 mm. – Pag. 55-67.
[D. 216 (14)

Le fol. 64 est signé : Hte d’Orschwiller.

Les ff. 65-67 ne sont ni signés, ni datés. Tous les autres sont de la main de Paul Lormier.

Pour la réalisation des costumes, Théophile Gautier s’informa auprès du peintre Prosper Marilhat qui avait vécu en Égypte. Mais c’est Paul Lormier qui proposa les costumes définitifs. Décors et costumes suscitèrent des cris d’enthousiasme dans la presse de l’époque, à l’exception du journal le Charivari.

S’adressant à Gérard de Nerval, alors au Caire, sous forme de lettre ouverte, Th. Gautier décrit ainsi les décors : « Si tu as été dans les cafés des fumeurs d’opium et que tu aies fait tomber la pâte enflammée sur le champignon de porcelaine, je doute que, devant tes yeux assoupis, il se soit développé un plus brillant mirage que l’oasis féerique exécutée par MM. Séchan, Dieterle et Despléchin, qui semblent avoir retrouvé la vaporeuse palette du vieux Breughel, le peintre du paradis […] Jamais, peut-être, à moins de frais, l’Opéra n’avait obtenu un plus brillant effet ». « Au second acte, quand le rideau se lève, tu verras du haut d’une terrasse, Le Caire à vol d’oiseau, et tu ne voudras jamais croire que MM. Philastre et Cambon n’ont jamais été en Égypte. La forteresse, la mosquée du sultan Hassan, les frêles minarets qui ressemblent à des hochets d’ivoire, les coupoles d’étain et de cuivre qui reluisent çà et là comme des casques de géants, les terrasses surmontées de cabinets de cèdre, puis là-bas, tout au fond, le Nil débordé et les pyramides de Giseh perçant de leur angle de marbre le sable pâle du désert, rien n’y manque, c’est un panorama complet ».

Pour la dernière scène, Gautier s’était inspiré du tableau d’Alexandre-Gabriel Decamps, le “supplice des crochets”. Les condamnés à mort poussés du haut d’un parapet, étaient déchiquetés par des crochets. Mais cette fin, probablement trop difficile à réaliser, fut modifiée, et le prisonnier était enlevé vers le ciel pour prendre place à côté de sa bien-aimée au paradis.

PHARAMOND

Opéra en trois actes de François Ancelot, Pierre-François-Félix Guiraud, Alexandre Soumet.

Musique de François-Adrien Boieldieu, Henri Montan-Berton, Rodolphe Kreutzer, Joseph Daussoigne.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 10 juin 1825

Divertissements de Pierre Gardel.

Décors de Pierre-Luc-Charles Ciceri.

Costumes d’Hippolyte Lecomte.

A. I : Les bords de la Seine.

D’un côté, une forêt et au fond, le Mont de Mars.

A. II : Vaste enceinte marquée par les piliers druidiques.

A. III, t. 1 : Intérieur de la forêt sacrée.

A. III, t. 2 : La tente de Pharamond.

1. Esquisse de décor de l’acte II, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Entrée du bois sacré. À g., la pierre du serment. Druides et guerriers.

Crayon et sépia. Non signée, s. d.

H. 367 x L. 530 mm.
[Rés. 1018

Fol. 34, n^o 82. Identifié en bas à dr.

« Les trois premières décorations sont belles, puisqu’elles sont de M. Ciceri […]. Il a semblé que la perspective n’était point parfaitement observée, et que la montagne était beaucoup trop rapprochée de la rivière. Dans la seconde, […] la décoration est d’un bel effet. Mais la scène est trop éclairée, et le coup d’œil n’offre pas une image assez terrible de l’obscurité religieuse que tous les poètes attribuent aux emplacements des sacrifices et au voisinage des forêts sacrées. C’est M. de Marchangy qui, dans sa Gaule poétique, a fourni le sujet et les détails de l’intérieur de la forêt […]. Le machiniste n’est pas à l’abri de quelques observations. Les flammes, qui sont une partie obligée de cette décoration, ne sont point projetées avec intelligence sur les sombres profondeurs de ces ombrages. On n’y retrouve rien de ces rayons vacillants et presque éteints, de ces reflets aussi pâles que les lueurs de la lampe des tombeaux. On n’entend pas distinctement le bruit de ces armes suspendues aux rameaux du chêne ; on n’aperçoit pas, à la lueur des flammes qui embrasent la forêt, ces fantômes, ces larves, ces hideux reptiles entrelacés aux rameaux éblouissants. » (Journal des débats, 15 juin 1825, pp. 3-4.)

2. Esquisse de décor de l’acte II, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Au centre, la pierre du serment. À. g., le bois sacré. Des armes sont déposées devant la pierre. Au centre, un prêtre.

Plume, aquarelle. Non signée, s. d.

H. 360 x L. 530 mm.
[Esq. Ciceri 189

3. Esquisse de décor probablement pour l’acte III, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

“Forêt. 6^e plan”.

Crayon et sépia sur papier vert. Non signée, s. d.

H. 430 x L. 560 mm.
[Esq. Ciceri 21

4. Esquisse de décor de l’acte III, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Détail : le chêne d’Irminsul, dépouillé d’écorce et chargé d’armures. À g., la pierre de l’autel.

Crayon et sépia. Non signée, s. d.

H. 280 x L. 420 mm.
[Esq. Ciceri 37

5. Vingt-trois maquettes de costumes par Hippolyte Lecomte

Crayon, plume, aquarelle. Signées : Hte L., s. d.

H. 270 x L. 210-215 mm.

[D. 216 (7)

Le fol. 84 n’est pas signé.

Les dessins des costumes avaient d’abord été commandés et réalisés par Garnerey père, ainsi que le confirment une lettre adressée par le directeur de l’Opéra à Garnerey, le 15 mars 1825 (B. O., registre AD 45), et une autre du 12 avril suivant au vicomte de La Rochefoucauld. La nomination d’Hippolyte Lecomte au poste de dessinateur le 14 avril 1825, modifia le projet définitif.

LE PHILTRE

Opéra en deux actes d’Eugène Scribe.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 20 juin 1831

Décors de Pierre-Luc-Charles Ciceri.

A. I : Les campagnes de l’Adour.

A. II : Un autre endroit du village.

1. Esquisse de décor de l’acte II, par C. Poirier, d’après Pierre-Luc-Charles Ciceri

Aquarelle et gouache. Signée et datée en bas à g. : C. Poirier 1833.

H. 195 x L. 252 mm.
[Esq. 19 (207)

« Européen est M. Ciceri pour les décorations de théâtre. Tout ce qu’il a fait en ce genre est frappé au coin du chef-d’œuvre. Les deux sites enchanteurs qu’il vient de nous montrer dans le Philtre complètent l’étonnante collection de ses nombreux tableaux. Rien de plus vrai, de mieux étudié, de plus chaud, de plus aéré, de plus pittoresque et de plus gracieux n’est sorti de son facile pinceau » (Courrier des théâtres, 24 juin 1831, p. 3).

2. Cinq maquettes de costumes par Eugène Du Faget

Aquarelles non signées, s. d.

Formats divers. – Pag. 40-43.
[D. 216 (0²)

Les interprètes de la création :

1. Nourrit (Guillaume). – H. 205 x L. 103 mm.

2. M^me Damoreau (Térézine). – H. 205 x L. 088 mm.

3. Élie (l’aubergiste). – H. 106 x L. 070 mm.

4. Jawurek (Jeannette). – H. 105 x L. 078 mm.

5. M^lle Legallois (Marie). – H. 105 x L. 070 mm.

Reprise non identifiée (vers 1860)

3. Esquisse de décor de l’acte I, par Émile Daran

Crayon avec quelques rehauts de gouache sur papier beige. Signée en bas à g. : E. Daran, s. d.

H. 252 x L. 330 mm.
[Esq. 19 (50)

À dr., l’entrée d’une ferme. À g., des femmes étendent du linge. Au milieu de la scène, un arbre immense sous lequel se reposent les paysans.

4. Esquisse de décor de l’acte I, par Émile Daran

Fusain avec quelques rehauts de blanc. Identifiée et signée en bas à dr. : le Philtre. 1^er acte. E. Daran, s. d.

H. 495 x L. 630 mm.
[Esq. 19 (52)

Autre disposition : la ferme est à g., les femmes à dr ; au fond, les gerbes de blé entassées.

5. Esquisse de décor de l’acte II, par Émile Daran

À dr., la maison de Térézine. À g., la caserne et une auberge.

Crayon avec quelques rehauts de gouache sur papier beige. Signée en bas à dr. : E. Daran, s. d.

H. 252 x L. 330 mm.
[Esq. 19 (51)

PIERRE DE MÉDICIS

Opéra en quatre actes et sept tableaux d’Henri de Saint-Georges et Émilien Pacini.

Musique de Joseph Poniatowski.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 9 mars 1860

Divertissements de Lucien Petipa.

Décors de Joseph Nolau et Auguste Rubé (A. I), Hugues Martin (A. II), Édouard Despléchin (A. III), Charles Cambon et Joseph Thierry (A. IV).

Costumes d’Alfred Albert.

A. I, t. 1 : Salle des fêtes du palais des Médicis.

A. I, t. 2 : La chambre de la comtesse Salviati.

A. II : Les jardins du palais de Médicis.

A. III, t. 1 : Cabane de pêcheur au bord de l’Arno.

A. III, t. 2 : Campo-Santo à Pise, la nuit.

A. IV, t. 1 : Une auberge dans un site pittoresque.

A. IV, t. 2 : Intérieur d’un cloître.

1. Esquisse de décor de l’acte I, tableau 1, par Philippe Chaperon

Aquarelle et gouache. Non signée, s. d.

H. 223 x L. 310 mm.
[D. 345 (II, 29/2)

2. Maquette construite de l’acte II, par Hugues Martin

1 plantation, signée et datée : Martin, le 1 novembre 1859.

6 croquis de détails.

1 toile de fond.

2 principales.

8 éléments divers.
[Maq. A 195

3. Maquette construite de l’acte III, tableau 1, par Édouard Despléchin

2 toiles de fond.

2 principales.

3 études de détails.
[Maq. A 196

4. Vingt-six maquettes de costumes par Alfred Albert

Crayon, aquarelle, gouache. En partie signées et datées : 1859 ou 1860.

H. ca 240-300 x L. 100-220 mm. – Pag. 32-57.

[D. 216 (19)

Les ff. 38, 44-46, 49, 52, 55-57 ne sont pas signés.

Le fol. 38 est de la main d’Obin, interprète du rôle de Fra Antonio.

POLYEUCTE

Opéra en cinq actes de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique de Charles Gounod.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 7 octobre 1878

Divertissements de Louis Mérante.

Mise en scène d’Adolphe Mayer.

Décors d’Émile Daran (A. I), Jean-Louis Chéret (A. II), Auguste Rubé et Philippe Chaperon (A. III), Antoine Lavastre et Eugène Carpezat (A. IV), Jean-Baptiste Lavastre (A. V). Costumes d’Eugène Lacoste.

A. I, t. 1 : La chambre de Pauline.

A. I, t. 2 : Une place au fond des remparts.

A. II, t. 1 : Un jardin. Temple de Vesta.

A. II, t. 2 : Site sauvage au clair de lune.

A. III, t. 1 : Salle du palais.

A. III, t. 2 : Place publique.

A. IV : La prison.

A. V : Les arènes.

1. Maquette construite de l’acte I, tableau 1, par Émile Daran

[Maq. 111

2. Maquette construite de l’acte I, tableau 2, par Émile Daran

[Maq. 112

3. Maquette construite de l’acte II, tableau 1, par Jean-Louis Chéret

[Maq. 113

4. Maquette construite de l’acte II, tableau 2, par Jean-Louis Chéret

[Maq. 114

5. Maquette construite de l’acte III, tableau 1, par Auguste Rubé et Philippe Chaperon

[Maq. 115

6. Esquisse de décor de l’acte III, tableau 2, par Philippe Chaperon

Plume, fusain, aquarelle et gouache, sur papier beige. Signée et datée en bas à dr. : Ph. Chaperon 1878.

H. 377 x L. 575 mm.
[D. 345 (II, 30)

7. Maquette construite de l’acte III, tableau 2, par Auguste Rubé et Philippe Chaperon

[Maq. 116

8. Maquette construite de l’acte IV, par Antoine Lavastre et Eugène Carpezat

[Maq. 117

9. Maquette construite de l’acte V, par Jean-Baptiste Lavastre

[Maq. 119

10. Quatre-vingt-onze maquettes de costumes par Eugène Lacoste

Plume, aquarelle, gouache. En partie signées et datées de novembre 1877 à septembre 1878.

H. ca 270 x L. 200 mm. – Pag. 1-91.
[D. 216 (29)

Les ff. 51, 52, 82 ne sont ni signés ni datés.

PRAXITÈLE OU LA CEINTURE

Opéra en un acte de Jean-Baptiste de Milcent.

Musique de M^me Devismes.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 24 juillet 1800

Costumes de Jean-Simon Berthélemy.

Acte unique : La scène se passe à Élis.

Enceinte sacrée environnant le temple de Jupiter.

1. Deux pl. de costumes par Jean-Simon Berthélemy

Pierre noire. Non signées, s. d. – Pag. 14-15.
[D. 216 (1)

En haut à g., signature du secrétaire général de l’Académie : Courtin.

Pl. 14. “1^re feuille” :
“N^o 1.” Aglaé.
“N^o 2.” Vénus.
H. 218 x L. 284 mm.

Pl. 15. “2^e feuille” :
“N^o 1. Praxitèle. Lays.”
“N^o 2. Un Héraut.”
H. 240 x L. 348 mm.

LA PRISE DE TROIE

Poème lyrique en quatre actes d’Hector Berlioz (1^re partie des Troyens).

Création à Nice le 28 janvier 1891.

Première au Théâtre de l’Opéra (salle Garnier) le 15 novembre 1899

Divertissements de Joseph Hansen.

Mise en scène de Lapissida.

Décors de Marcel Jambon et Alexandre Bailly (A. I, II), Amable (A. III, IV).

Costumes de Charles Bianchini.

A. I : Camp abandonné des grecs.

A. II : Les remparts de Troie.

A. III : La tente d’Énée.

A. IV : Le palais, la terrasse.

1. Maquette construite de l’acte I, par Marcel Jambon et Alexandre Bailly

[Maq. 312

2. Maquette construite de l’acte II, par Marcel Jambon

[Maq. 313

3. Maquette construite de l’acte III, par Amable

[Maq. 314

4. Maquette construite de l’acte IV, par Amable

[Maq. 315

5. Trente-six maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 250-300 x L. 095-300 mm. – Pag. 1-36.
[D. 216 (57)

LE PROPHÈTE

Opéra en cinq actes d’Eugène Scribe.

Musique de Giacomo Meyerbeer.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Le Peletier) le 16 avril 1849

Divertissements d’Auguste Mabille.

Décors de Charles Cambon et Joseph Thierry (A. I, IV), Charles Séchan (A. II, V), Édouard Despléchin (A. III).

Costumes de Paul Lormier.

A. I : Environs de Dordrecht.

A. II : Auberge de Jean et de sa mère.

A. III, t. 1 : Camp des Anabaptistes.

A. III, t. 2 : Tente de Zacharie.

A. IV, t. 1 : Place publique de Munster.

A. IV, t. 2 : Cathédrale de Munster.

A. V, t. 1 : Caveau voûté dans le palais de Munster.

A. V, t. 2 : Grande salle du palais.

A. V, t. 3 : Incendie.

C’est en 1849, avec le Prophète, que l’électricité fit pour la première fois son apparition sur la scène de l’Opéra. Elle éclaira le ballet des patineurs en « promenant dans l’azur éteint d un matin d’hiver, le pâle rayonnement d’un astre fantôme » (Exposition Universelle de 1900. Rapport de Ch. Reynaud, p. 150).

1. Esquisse de décor de l’acte IV, tableau 1, par Charles Cambon

Pastel (brun) et rehauts de fusain, sur papier beige. Non signée. Datée au v^o : 23 février 1849.

H. 430 x L. 583 mm.
[Esq. Cambon 88

2. Esquisse de décor de l’acte IV, tableau 2, par Eugène Isabey

Gouache. Signée en bas à dr., s. d.

H. 130 x L. 170 mm.
[Musée 1659

Prov. : coll. André Meyer.

3. Esquisse de décor de l’acte V, tableau 2, par Charles Cambon

Pastel (brun), rehauts de fusain et de blanc, mesures à l’encre. Non signée, s. d.

H. 436 x L. 587 mm.
[Esq. Cambon 89

4. Vingt-cinq maquettes de costumes par Paul Lormier

Crayon, plume, aquarelle. En partie signées et datées : 1849.

H. 110-240 x L. 070-230 mm. – Pag. 80-105.
[D. 216 (16)

Les ff. 94-96, 99-105 ne sont ni signés ni datés.

Le fol. 92 est une litho. extr. de la Galerie Dramatique, représentant M^me Viardot (rôle de Fidès), au Th. de la Nation.

Reprise le 16 août 1876 (salle Garnier)

Divertissements de Louis Mérante.

Mise en scène d’Adolphe Mayer.

Décors de Jean-Louis Chéret (A. I, II), Jean-Baptiste Lavastre (A. III), Antoine Lavastre et Eugène Carpezat (A. IV), Auguste Rubé et Philippe Chaperon (A. V).

Costumes d’Alfred Albert.

5. Maquette construite de l’acte I, par Jean-Louis Chéret

[Maq. 71

6. Maquette construite de l’acte II, par Jean-Louis Chéret

[Maq. 72

7. Maquette construite de l’acte III, tableau 1, par Jean-Baptiste Lavastre et Édouard Despléchin

[Maq. 73

8. Maquette construite de l’acte III, tableau 2, par Jean-Baptiste Lavastre et Édouard Despléchin

[Maq. 74

9. Maquette construite de l’acte IV, tableau 1, par Antoine Lavastre et Eugène Carpezat

[Maq. 75

10. Esquisse de décor de l’acte IV, tableau 2, par Philippe Chaperon

Crayon, aquarelle, gouache. Signée et datée en bas à dr. : Ph. Chaperon 1876.

H. 122 x L. 158 mm.
[D. 345 (II, 37)

Anciennement au musée, n^o 694.

11. Maquette construite de l’acte IV, tableau 2, par Antoine Lavastre et Eugène Carpezat

[Maq. 76

12. Maquette construite de l’acte V, tableau 1, par Auguste Rubé et Philippe Chaperon

[Maq. 77

13. Esquisse de décor de l’acte V, tableau 2, par Philippe Chaperon

Plume, aquarelle, gouache. Signée et datée en bas à g. : Ph. Chaperon 1875.

H. 274 x L. 377 mm.
[D. 345 (II, 31)

14. Esquisse de décor de l’acte V, tableau 2, par Philippe Chaperon

Étude avec mesures. Crayon et rehauts de blanc. Non signée, s. d.

H. 165 x L. 190 mm.
[D. 345 (II, 40)

15. Esquisse de décor de l’acte V, tableau 2, par Philippe Chaperon

Crayon, plume, gouache. Non signée, s. d.

H. 105 x L. 135 mm.
[D. 345 (II, 41)

16. Maquette construite de l’acte V, tableau 2, par Auguste Rubé et Philippe Chaperon

[Maq. 78

17. Deux maquettes de costumes par Alfred Albert

Aquarelle, gouache. Signées. 1 fol. daté : 1876.

H. 240-325 x L. 160-225 mm. – Pag. 96-97.
[D. 216 (24)

Reprise vers 1897

18. Esquisse de décor de l’acte V, tableau 3, par Philippe Chaperon

Plume, aquarelle, gouache, collages. Signée et datée en bas à g. : Ph. Chaperon 1897.

H. 423 x L. 563 mm.
[D. 345 (II, 32)

Même disposition que le décor D. 345 (II, 31), avec quelques variantes.

19. Portrait de Louise Grandjean dans le rôle de Berthe, par Jules-Joseph Lefebvre

Huile sur toile. Signée et datée en haut : A M^lle Louise Grandjean. Souvenir reconnaissant. Jules Lefebvre, 1899.

H. 380 x L. 350 mm.
[Musée 863

Elle interpréta pour la première fois ce rôle à l’Opéra en 1899.

Prov. : Don de M. Grandjean, frère de l’artiste, en 1949.

Reprise le 5 octobre 1903

Mise en scène de Lapissida.

Décors de Marcel Jambon et Alexandre Bailly (A. I), Philippe et Émile Chaperon (A. II, V), Auguste et Marcel Moisson (A. III), Eugène Carpezat (A. IV).

Costumes de Charles Bianchini.

20. Douze maquettes de costumes par Charles Bétout, pour une reprise vers 1903

Aquarelle, gouache. En partie signées, s. d.

H. 315 x L. 235 mm.

[Fonds Muelle 17

Les ff. 2, 3, 5-10 sont signés : Bétout.

PROSERPINE

Tragédie lyrique en trois actes de Nicolas-François Guillard, d’après Jean-Baptiste Quinault.

Musique de Giovanni Paesiello.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 29 mars 1803

Décors d’Ignazio Degotti, Moench (A. I, A. II, t. 2), Protain aîné (A. III, t. 3).

Costumes de Jean-Simon Berthélemy.

A. I : Les jardins de Cérès.

A. II, t. 1 : Le mont Etna vomissant des flammes.

A. II, t. 2 : Les champs Élysées.

A. Ill, t. 1 : Le palais de Pluton.

A. III, t. 2 : Une solitude.

A. III, t. 3 : Palais de Jupiter dans l’Olympe.

1. Quatre pl. de costumes par Jean-Simon Berthélemy

Pierre noire, encre brune, aquarelle. 1 pl. signée, s. d.

Pag. 20-23.
[D. 216 (1)

En haut, à g., signature du secrétaire général de l’Académie : Courtin.

Pl. 20. “1^re feuille” :
“N^o 1. Pluton. Lays”.
“N^o 2. Ascalaphe fils du fleuve Achaon et de la nuit. La Forêt”.
“N^o 3. Faune”.
“N^o 4. Jupiter. Chéron”.
H. 269 x L. 392 mm.

Pl. 21. “2^e feuille” :
Furies et Euménides, avec indic. pour la couture.
Signé en bas à g. : Berthélemy.
H. 231 x L. 399 mm.

Pl. 22. “3^e feuille” :
“N^o 1.” Nymphe.
“N^o 2. Cyranée. M. Cholet”.
“N^o 3. Proserpine. M^me Branchu.”
“N^o 4. Cérès. M^me Armand”.
H. 269 x L. 392 mm.

Pl. 23. “4^e feuille” :
“N^o 1. Nymphe”.
“N^o 2. La même se travestissant en ombre”.
“N^o 3. Sicilienne”.
“N^o 4. ” Sicilien.
“N^o 5. Dieu des bois ou Silvain”.
H. 279 x L. 402 mm.

PROSERPINE

Ballet-pantomime en trois actes de Pierre Gardel.

Musique de Jean-Madeleine Schneitzhoeffer.

Création au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 18 février 1818

Décors de Pierre-Luc-Charles Ciceri.

Costumes de Jean-Simon Berthélemy.

A. I : Campagne de la Sicile. Au fond, l’Etna.

A. II, t. 1 : Une sombre forêt.

A. II, t. 2 : Les collines de l’Etna et le lac Spergus couvert d’une multitude de cygnes.

A. III, t. 1 : Le palais de Pluton. Au fond, son trône d’ébène.

A. III, t. 2 : Les champs Élysées de Proserpine.

Le projet de la mise de cette œuvre avait été soumis en 1815 à Isabey et Ménageot. Dans une lettre au directeur de l’Opéra, Picard, Isabey note qu’une seule décoration d’architecture sera nécessaire. Toutes les autres sont des paysages : « C’est le genre de peinture qui use le plus de couleurs mais qui s’exécute le plus vite. » (18 juin 1815.)

En 1817, le nouveau devis établi par Ciceri fait état d’emprunts au répertoire ancien, Proserpine, Don Juan, Castor et Pollux, Evelina, le Jugement de Paris (A.N., AJ¹³ 132).

1. Esquisse de décor de l’acte II, scène 6, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Le lac Spergus couvert de cygnes. Au 1^er plan, la statue de Neptune. À dr., un temple. Aquarelle (sépia). Signée en bas à dr. : Ciceri, s. d.

H. 300 x L. 460 mm.

[Esq. Ciceri 79

2. Esquisse de décor de l’acte II, scène 9, par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Au 1^er plan, le lac Spergus. À l’arrière-plan, l’Etna en éruption. Dans une nuée, un char conduit par des chevaux.

Aquarelle (sépia). Signée en bas à dr. : Ciceri, s. d.

H. 200 x L. 310 mm.

[Esq. Ciceri 65

PYGMALION

Opéra en un acte de Patin et Arnould.

Musique de Jacques-Fromental Halévy.

(Œuvre écrite en 1823. Non représentée).

L’Opéra avait projeté de monter cette oeuvre en 1826, avec des décors de Ciceri et des costumes d’Hippolyte Lecomte. Une circulaire que l’administration adressa le 28 avril 1826 à Ciceri, Lecomte, Halévy, Bachelier, Lenormant et Turpin, indique la situation du projet :

« Vous êtes prié de vouloir bien vous réunir au conseil d’administration lundi 1^er mai à l’effet d’examiner quelles doivent être les décorations et les costumes de l’opéra de Pygmalion, de manière à pouvoir établir un devis approximatif » (B. O., registre AD 46).

Finalement, l’œuvre ne fut pas représentée.

1. Une maquette de costume par Hippolyte Lecomte

Crayon, sépia. Non signée, s. d.

H. 175 x L. 255 mm. – Pag. 19.
[D. 216 (4)

Représente 3 personnages : Pigmalion, Galatée, Amintas.