1La deuxième grande scène lyrique parisienne, l’Opéra-Comique, ne bénéficia pas, sur le plan de la mise en scène, des mêmes avantages que l’Opéra.

2Cela tient à plusieurs raisons.

3Tout d’abord, son cahier des charges ne l’obligeait pas, comme son aîné, à maintenir le théâtre « dans un état de luxe sous le rapport des décors et des costumes ».

4Ensuite, au xix^e siècle, son répertoire était infiniment plus vaste : non seulement l’Opéra-Comique jouait tous les jours, mais il donnait deux, parfois trois œuvres par soirée. On comprend que dans ces conditions, la mise en scène devait être simplifiée.

5Enfin, l’Opéra-Comique a été confronté presque continuellement à de graves crises financières dues à de mauvaises gestions et aux changements fréquents de salles imposés par la vétusté des lieux ou par les incendies : Théâtre Feydeau (1801-1829), Salle Ventadour (1829-1832), la très petite salle des Nouveautés, place de la Bourse (1832-1840), la deuxième salle Favart (1840 jusqu’à l’incendie de 1887), l’ancien Théâtre-Lyrique de la place du Châtelet (1887-1898) et enfin la troisième salle Favart (1898 ->).

6La politique suivie par l’administration traduit bien ce souci d’économie. Déjà en l’an III, les formulaires mis à la disposition de chaque artiste étaient révélateurs puisque les chanteurs s’engageaient à fournir tous les habits nécessaires à leurs rôles et emplois, exceptés les costumes étrangers que, d’après l’usage, fournissait le magasin ; et qu’ils devaient se contenter de ceux qui leur étaient assignés1.

7Beaucoup plus tard, sous la Restauration, un inventaire de 1824 nous apprend que les costumes sont des « remplois » et que lorsqu’ils commencent à être usés, ils passent « aux fonds » ou aux chœurs2.

8Également pour raisons d’économies, l’Opéra-Comique rachète en 1808 une partie des décorations, costumes et accessoires qui appartenaient à la Salle Favart. L’inventaire mentionne des décors du dix-huitième siècle pour Camille, Rose et Colas, l’Épreuve villageoise, Lisbeth, etc., ainsi que des habits turcs, italiens, russes3. Mais étant donné leur état de vétusté, il faut procéder à leur restauration, repeindre les rideaux, utiliser les vieilles toiles pour faire de nouveaux décors4.

9L’emploi de décors passe-partout était fréquent. Sous la direction de Crosnier, ils étaient classés en seize articles5 :

1. Palais gothiques.

2. Places publiques, maisons de campagne, églises, vues de Venise.

3. Forêts, ruines.

4. Jardins, kiosques, bosquets et charmilles.

5. Hameaux.

6. Salons : gothique, Louis XIII, Louis XV, étrusque, Charles Quint, damassé, bourgeois, chamois et lambrissé.

7. Boudoirs et loges de théâtre.

8. Chalets, chambres et fermes rustiques, tavernes et brasseries.

9. Montagnes, rochers, terrains attenants.

10. Prisons et fortifications.

11. Ports de mer, villes maritimes.

12. Horizons, ciel, eau, air, nuages.

13. Campagne d’été et campagne d’hiver.

14. Tentes, draperies et rideaux d’avant-scène, tapis, dessus de tables et rideaux.

15. Fonds divers de salons, jardins.

16. Accessoires comprenant les balcons, balustrades, rampes, perrons, escaliers, arbres isolés et accessoires divers.

10Cependant, l’Opéra-Comique connut aussi sur le plan de la mise en scène des périodes heureuses :

11Ainsi, de 1817 à 1820, époque où la balance des Recettes et Dépenses fut équilibrée et où les comptes courants furent entièrement soldés, on monta des décors « à machines6 ».

12Sous l’influence des romantiques, l’année 1827, pour l’Opéra-Comique comme pour l’Opéra, marque un tournant dans l’art de la mise en scène. C’est l’année où l’Opéra commence les répétitions de la Muette de Portici et met en place un comité de mise en scène dans lequel siègent le peintre Gérard, le décorateur Ciceri et l’ancien régisseur du Théâtre-Français, Solomé, qui passera à l’Opéra-Comique en 1831.

13Au cours d’une séance de son Comité le 5 octobre 1827, l’Opéra-Comique prend une initiative originale :

14« Attendu que la mise en scène des ouvrages et les traditions se perdent à mesure qu’ils vieillissent et que souvent le succès des pièces a dépendu en partie de la manière dont ils sont montés, le Comité décide à l’unanimité qu’à l’avenir les brochures de l’administration porteront l’indication exacte de la mise en scène, des traditions, passades, positions à mi-scène ou tiers de la scène, à droite ou à gauche ; des coupures ou additions faites aux ouvrages anciens ou nouveaux lors des reprises, enfin de tout ce qui pourra rappeler des renseignements utiles. En conséquence, à dater de ce jour, le souffleur devra présenter, le lendemain de chaque représentation, les brochures des pièces qui l’auront composée et ce avec les notes exactes à l’encre rouge, ainsi qu’elles sont prescrites ci-dessus, sous peine d’une amende de deux francs pour chaque pièce non annotée7. »

15Cette décision sera à l’origine des nombreux livrets de mise en scène manuscrits ou imprimés conservés à la bibliothèque de l’Opéra ou à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Fonds des régisseurs), signés Solomé, Colleuille, Ernest Mocker, Louis Palianti.

16Sous la direction d’Émile Perrin (1848-1857) et surtout sous celle de Léon Carvalho (1876-1887, puis 1891-1897), l’Opéra-Comique connut une nouvelle ère de prospérité. Carvalho élargit le répertoire de l’Opéra-Comique en faisant entrer des œuvres qu’il avait créées au Théâtre-Lyrique au cours de ses deux directions, de 1856 à 1860 Boulevard du Temple, et de 1862 à 1868 dans la salle de la Place du Châtelet. En même temps, il les fit bénéficier de son expérience scénique.

17Lorsqu’Albert Carré inaugura la troisième Salle Favart le 7 décembre 1898, il voulut donner un éclat particulier à chacune des œuvres qu’il désirait porter à la scène. Il passa en revue tous les décors et tous les costumes. Certains étaient défraîchis, d’autres n’étaient plus en rapport avec les exigences de la mise en scène moderne. Sans regarder à la dépense, il décida courageusement de tout faire refaire. Il s’entoura d’une équipe de décorateurs parmi lesquels il faut en priorité mentionner Jambon, Bailly, Ronsin, Paquereau, Amable. Il s’attacha surtout Lucien Jusseaume auquel il vouait une profonde admiration. Sur le plan des costumes, il fit appel à Charles Bianchini auquel succédèrent Multzer, Bétout. Carré s’intéressa personnellement à la mise en scène, se livrant, pour chacune des œuvres qu’il montait, à des recherches approfondies, effectuant des voyages de documentation dans lesquels il entraînait Jusseaume et Bianchini. Ainsi, pour Carmen, qui ouvrit la première saison, Carré se rendit en Espagne pour retourner aux sources et donner plus de réalisme à la mise en scène.

18Les décorateurs :

19Ce sont les mêmes que ceux qui travaillent pour l’Opéra et la plupart des théâtres parisiens : Percier, Thibault et Fontaine sous le Directoire ; Mathis et Desroches sous le premier Empire, Ciceri sous la Restauration et au début de la Monarchie de Juillet, ainsi que le décorateur du Théâtre de la Gaîté, Julien-Michel Gué, un ancien élève de David qui avait à plusieurs reprises concouru pour le prix de Rome.

20Après 1830 et durant toute la période romantique, on voit se former une nouvelle génération avec Despléchin, Cambon associé d’abord à Philastre, puis après le départ de ce dernier, à Thierry ; Martin et enfin Nolau qui fut longtemps décorateur en chef de l’Opéra-Comique. Rubé et Chaperon, les deux Lavastre (en particulier Jean-Baptiste) et Carpezat leur succédèrent. Tout à la fin du siècle apparaissent Jambon, Moisson et Lucien Jusseaume qui réalisera les décors de Louise en 1900 et surtout ceux de Pelléas en 1902.

21Les dessinateurs de costumes :

22Nous avons surtout relevé deux noms : tout d’abord, celui de Théophile Thomas que nous avons rencontré pour la première fois dans le cadre de l’Opéra-Comique en 1877 et qui est toujours en place en 1896. Après l’incendie de 1887, il refit tous les costumes du répertoire. Puis, celui de Charles Bianchini qui, comme à l’Opéra, semble commencer ses activités aux alentours de 1887, activités interrompues par sa mort en 1905. À la fin du siècle et au début du vingtième siècle, Marcel Multzer et Muelle prennent le relais.

23Il faut préciser qu’il n’est pas toujours facile d’identifier les décors ou même de savoir, pour chacune des œuvres, quels sont les artistes qui ont travaillé à leur élaboration, car nous ne disposons pas pour l’Opéra-Comique de sources d’informations aussi riches que pour l’Opéra en ce domaine. Les inventaires de décors indiquent rarement les noms des décorateurs. Le Journal de bord mentionne les répétitions avec décors, indique les noms des chanteurs, des auteurs, mais exceptionnellement ceux des décorateurs. La presse, les critiques et les comptes rendus comme ceux de Théophile Gautier, de Raoul Toché ou encore de Noël et Stoullig sont, sur ce point, souvent plus prolixes.

24Bibl. : BO., Registres de l’Op. Comique et Journal de bord à partir de 1848.

LES AMOURS DU DIABLE

Opéra-Comique en 4 actes et 9 tableaux d’Henri de Saint-Georges.

Musique d’Albert Grisar.

Création au Théâtre-Lyrique le 13 mars 1853

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 24 août 1863.

1. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte II, tableau 2 : Chapelle au bord de la mer, sur les rochers.

• 1 plantation du Th. Impérial de l’Opéra-Comique identifiée : Les Amours du Diable. La Chapelle.

• 1 toile de fond à jour avec découverte.

• 1 terrain de rochers.

Plume, lavis d’aquarelle et rehauts de blanc. [Maq. A 20

2. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte IV, tableau 2 : Le palais de Belzébuth.

• 1 plantation du Th. Impérial de l’Opéra-Comique.

• 1 toile de fond et 1 fragment.

• 4 principales dont 2 au crayon et à la plume.

• 2 petits éléments et 1 apparition.

• 1 feuille de mesures du plafond.

Lavis d’aquarelle (gris) et rehauts de blanc. [Maq. A 21

Le décor est très riche et très éclairé. Le rideau d’enfer représente à g. une galerie qui fuit. À dr., des rochers d’or, paillons et argent. Dieux infernaux sur les châssis. Au fond, un rideau de chapelle gothique. Dans une lettre à son frère Albert, Grisar raconte que les décors de la création au Théâtre-Lyrique n’avaient pu être utilisés à l’Opéra-Comique, Perrin ayant « fait détruire toutes les décorations, trucs et costumes de la pièce (en les faisant couper, tailler, servir à autre chose, probablement pour empêcher son successeur d’en tirer parti) » (A. Pougin, Albert Grisar, 1870, p. 225).

Réf. : Liv. impr. Beck, 1863 (B. N. Yth. 154)

Liv. de mise en scène ms. (BO. C. 338/2).

ATTENDEZ-MOI SOUS L’ORME

Opéra-comique en 1 acte de Robert de Bonnières et Jules Prével, d’après Régnard.

Musique de Vincent d’Indy.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 février 1882

3. Huit maquettes de costumes anonymes

Crayon, plume. S. d.

H. 180-300 x L. 100-220 mm. – Pag. 84-91. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes de la création : M^mes Thuillier (rôle de Lisette), Molé (Agathe). MM. Piccaluga (Pasquin), Barré (Dorante), Barnolt (Colin). Pour les choristes, emprunter les costumes de paysans des Dragons de Villars.

LE BARBIER DE SÉVILLE

Commedia en 2 actes de Cesare Sterbini, d’après Beaumarchais.

Musique de Gioacchino Rossini.

Création à Rome (Th. Argentina) le 20 février 1816, sous le titre de Almaviva ossia l’inutile precauzione

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 8 novembre 1884, dans la version française en 4 actes de Castil-Blaze.

Mise en scène de Charles Ponchard.

4. Portrait de Lucien Fugère dans le rôle de Bartholo, par François-Édouard Zier

Aquarelle. Signé et dédicacé : A l’ami Fugère. Bartholo, bien cordialement. Édouard Zier. S. d.

H. 290 x L. 190 mm. [Musée 575

Créateur du rôle à l’Opéra-Comique.

Prov. : Don Lucien Fugère, 1922.

LA BASOCHE

Opéra-Comique en 3 actes d’Albert Carré.

Musique d’André Messager.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 30 mai 1890

5. Seize maquettes de costumes attribuées à Félix Fournery, pour la reprise du 16 novembre 1900

Crayon, aquarelle et rehauts de gouache. Non signées, s. d.

H. 290 x L. 220 mm [D. 216 (O. C. 1900)

Indic. des interprètes : M^mes Reynold, Charlemagne, Julliot ; M. Vinet. Les décors de la création étaient de Amable, Eugène Gardy et Antoine Lavastre ; les costumes de Charles Bianchini.

BASTIEN ET BASTIENNE

Singspiel en 1 acte de F.-W. Weiskern et Johann Andreas Schachtner d’après Jean-Jacques Rousseau.

Musique de Wolfgang-Amadeus Mozart.

Création à Vienne en 1768

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 9 juin 1900, dans une version française de Henry Gauthier-Villars et Georges Hartmann.

6. Trois maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1900)

Indic. des interprètes : M^me Eyreams (Bastienne) ; M. Carbonne (Bastien).

Réf. : Liv. impr. E. Fromont, 1900 (B. N. 8^o Yth. 29284).

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN

Opéra-Comique en 4 actes et 5 tableaux d’Édouard Blau, d’après William Shakespeare.

Musique de Paul Puget.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 24 mars 1899

7. Quarante et une maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1899)

On a joint quelques échantillons de tissus.

Indic. des interprètes de la création : M^me Telma (Béatrice), Dehelly (Margarita) ; MM. L. Beyle (Claudio), Ed. Clément (Bénédict), Isnardon (Don Juan), Carbonne (Boracchio).

BENVENUTO CELLINI

Opéra en 2 actes de Léon de Wailly et Auguste Barbier.

Musique de Hector Berlioz.

Création au Th. de l’Opéra le 10 septembre 1838

Projet de reprise au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) en 1886. D’après le journal de bord, l’œuvre fut mise en répétition pendant trois mois (avril à juin), avec M^me Deschamps-Jehin, MM. Belhomme, Talazac, Fournets, Soulacroix. Ernest Reyer mentionne ce projet dans le Feuilleton du Journal des Débats (12 juin 1892) : « Pourquoi M. Carvalho, après avoir fait répéter pendant six mois Benvenuto Cellini, un opera de genre qu’il pouvait à la rigueur revendiquer comme sien, y a-t-il renoncé tout à coup, sans raison plausible, sans motif apparent ? Est-ce que les difficultés d’exécution et de mise en scène de Benvenuto sont comparables à celles que présentent les Troyens ? »

8. Projet de maquettes construites par Alfred Rubé, Philippe Chaperon et Marcel Jambon

2 plantations pour l’acte I, tableaux 1 et 2, identifiées et datées : Benvenuto Cellini. 1^er acte, 1^er tableau : Chambre. 2 tableau : la Place Colonna à Rome. Mars [ou avril] 1886. L’une est signée : MM. Rubé, Chaperon et Jambon.

9. Fragments de maquette construite de l’acte I, tableau 1

L’appartement de Balducci.

• 2 éléments.

Plume, aquarelle, rehauts de blanc. [Maq. A 386

10. Maquette construite de l’acte I, tableau 2

La place Colonna à l’angle de la rue Corso à Rome. À dr., un théâtre de pasquinades. Au fond, la colonne Antonine.

• 2 rideaux.

• 3 principales.

• 15 éléments divers.

Plume, aquarelle, gouache. [Maq. A 385

Réf. : Journal de bord de l’Opéra-Comique, 1886.

LE CAÏD

Opéra-bouffon en 2 actes de Thomas Sauvage.

Musique d’Ambroise Thomas.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 3 janvier 1849

11. Esquisse de décor par Hugues Martin

Acte I : Place d’un village en Algérie.

Crayon et sépia avec rehauts de blanc. Signé en bas à g. : M. H. S. d. En bas à dr., au crayon : Le Caïd. Opéra-Comique.

H. 340 x L. 493 mm. [Esq. Martin 1

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1856 (BO. Liv. 19 / O. C. 73)

LE CAPITAINE HENRIOT

Opéra-Comique en 3 actes de Gustave Vaez et Victorien Sardou.

Musique de François-Auguste Gevaert.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 29 décembre 1864

12. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte II : Riche salle à l’Hôtel d’Étianges, dans le style Charles IX.

• Toile de fond, châssis obliques et plafond.

• Identifié : Le Capitaine Henriot. Salon de l’Hôtel d’Étianges.

Crayon, plume, lavis d’aquarelle et rehauts de blanc. [Maq. A 30

Variantes avec le livret de mise en scène. Les portes vitrées du fond ont été remplacées par un lit à baldaquin.

Par un contrat avec le directeur de l’Opéra-Comique en date du 3 avril 1862, Sardou s’engageait à écrire chaque année pour l’Opéra-Comique un ouvrage en 3 actes qui devait être représenté dans les douze mois suivants (Arch. Op. Com. 19, n^o 23).

Réf. : Liv. de mise en scène impr. Le Manteau d’Arlequin, 1864-1865 (BO. C.1029/20).

CARMEN

Opéra-Comique en 4 actes de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle de Prosper Mérimée.

Musique de Georges Bizet.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 3 mars 1875

Lors de la création, la presse se montra choquée par le réalisme du livret. On trouva l’action trop noire et les couleurs de la posada, au second acte, trop crues. En revanche, on apprécia les costumes qu’Édouard Detaille avait dessinés pour les dragons d’Alcala et ceux que Clairin avait faits pour Galli-Marié dans le rôle de Carmen.

13. Quatre esquisses de décors par Émile Bertin pour une reprise non identifiée

Fusain, aquarelle et gouache. Signées en bas à dr., au fusain : E. Bertin. S. d.

H. 265 x L. 343 mm. [Esq. O. C. 1875

Acte I : Place à Séville.

Acte II : La taverne de Lillas Pastia.

Acte III : Rochers. Site sauvage et pittoresque.

Acte IV : L’entrée du cirque à Séville.

Dans un article très convaincant, Evan Baker démontre que les décors de Bertin, généralement désignés comme étant une reconstitution des décors de la création, sont en réalité plus tardifs. Il n’a pas été possible de dater la reprise pour laquelle ils ont été faits (Bertin est né en 1878 !).

L’auteur appuie son argument sur quatre sources contemporaines de la production originale :

• Le livret de mise en scène publié par Choudens.

• Les lithographies d’Auguste Lamy éditées par Choudens.

• Les scènes reproduites dans l’Illustration du 13 mars 1875.

• L’affiche illustrée par Prudent Leray et éditée par Choudens en 1875.

Toutes présentent les mêmes analogies et diffèrent des décors de Bertin (E. Baker, « The Scene designs for the first performances of Bizet’s Carmen », in 19th Century Music, XIII, 3 (Spring 1990).

14. Maquette construite par Émile Daran, probablement contemporaine de la création

Acte IV : L’entrée du cirque.

• 1 toile de fond : ciel.

• Châssis brisés, faux plafond, représentant l’entrée de l’arène.

• 5 éléments divers (fermes et châssis de l’arène).

Plume, aquarelle et rehauts de blanc. [Maq. A 31

Titre de l’œuvre figurant sur l’ancienne pochette.

Rare cas où les personnages dans les tribunes et dans l’arène sont dessinés sur la maquette elle-même, dans un style alerte et particulièrement expressif.

Prov. : Fonds Daran.

15. Portrait de Célestine Galli-Marié, dans le rôle-titre

Gravure gouachée. Daté en bas à g. : Fac-similé d’après Doucet. Rome 1884.

H. 390 x L. 165 mm. [Musée 614

Lucien Doucet (1856-1895).

Prov. : Don de M. Delaporte, 1923.

16. Portrait d’Emma Calvé par Henri Cain

Pastel. Dédicacé en bas à g. : Souvenir de l’admirable Carmen, son bien dévoué ami Henri Cain. S. d.

H. 650 x L. 495 mm. [Musée 901

A chanté pour la première fois le rôle de Carmen dans la reprise du 23 décembre 1904. Prov. : Don de M^me Calvé Mongibeaux, 1954.

Lorsque la troisième Salle Favart fut inaugurée le 8 décembre 1898, Carmen fut la première œuvre que son directeur Albert Carré inscrivit au répertoire. Il attacha un soin très particulier à la mise en scène. Ne se contentant pas des documents dont il pouvait disposer à Paris, il se rendit en Espagne pour reconstituer sur place l’histoire de la cigarière telle que l’avait imaginée Mérimée. Il replaça les décors et les costumes dans leur époque, c’est-à-dire 1830. Il confia les décors à Jambon, Jusseaume et Lemonnier. Bianchini qui l’avait accompagné avait pris de nombreux croquis à Séville, à Grenade d’après nature, et à Madrid il avait copié des costumes de tauromachie de Goya, dans le but de les reconstituer avec le plus de fidélité possible (J. Huret, Le Théâtre National de l’Opéra-Comique, 1898, pp. 38-41).

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, s. d. (BO. Liv. 116).

CENDRILLON

Opéra-féerie en 3 actes de Charles Guillaume Étienne.

Musique de Nicolo Isouard.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 22 février 1810

Reprise (salle Favart) le 23 janvier 1877.

On avait intercalé au second acte (scène 13) un divertissement, les Saisons, composé d’airs à danser des xvii^e et xviii^e siècles : une gavotte de Lully, un Rigaudon de Desmarets, une passacaille de Mion, une forlane de Gossec, etc. Ils avaient été extraits d’Airs à danser recueillis par le bibliothécaire de l’Opéra, Th. de Lajarte. Ils furent transcrits pour le piano et publiés chez Durand et Schoenewerk.

17. Vingt maquettes de costumes par Théophile Thomas

Crayon, plume, aquarelle. Certains sont signés, s. d.

H. 220-300 x L. 125-260 mm. – Pag. 65-84. [D. 216 (O. C. 1)

Les ff. 66, 67, 73, 74, 81 sont signés Th. Thomas ou Th. Th.

Les ff. 65, 69, 77, 78, 83 sont des copies d’apr. Bérain, sur calques.

Indic. d’interprètes, dont M. Nicot.

Réf. : Liv. impr. chez Vente, 1810 (BO. Liv. 19 / O. C. 84)

Noël et Stoullig, 1877, p. 134.

LE CHALET

Opéra-Comique en 1 acte d’Eugène Scribe et Mélesville.

Musique d’Adolphe Adam.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle de la Bourse) le 25 septembre 1834

Reprise (salle Favart) le 22 janvier 1899.

18. Trois maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1899)

LE CHAR

Opéra-Comique en 1 acte de Paul Arène, Alphonse Daudet.

Musique d’Émile Pessard.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 18 janvier 1878

19. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Décor unique : Cour intérieure d’une ferme. À dr., une fontaine. À g., un chariot dételé devant les écuries.

Aquarelle et gouache. Non signé. Daté sur l’ancien support : Le Chariot. Opéra-comique 1878.

H. 180 x L. 244 mm. [D. 345 (I, 6)

20. Maquette construite par Philippe Chaperon

Même décor.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée et datée : Le Chariot 8bre 1877.

• 1 toile de fond.

• 5 éléments.

Plume, aquarelle. [Maq. A 387

Avait d’abord été intitulé le Chariot.

21. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 200 x L. 085-225 mm. – Pag. 59-60. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes de la création :

M^me Galli-Marié (Alexandre), Alfred Maris (Aristote).

Réf. : Liv. impr. G. Charpentier, 1878 (B. N. Yth. 19603)

LE CHEVAL DE BRONZE

Opéra-féerie en 3 actes d’Eugène Scribe.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle de la Bourse) le 23 mars 1835

22. Esquisse de décor par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Acte I : Un site agréable dans la province de Chatong, en Chine. Au fond, les montagnes. À dr., l’entrée de la ferme de Tchin-Kao. A g., l’entrée d’une pagode.

Crayon, aquarelle et mise au carreau. Non signé, s. d.

H. 120 x L. 328 mm. [Esq. Ciceri 7

23. Lithographie de Thierry fr. coloriée à la main

Acte III, tableau 1 : Un palais et des jardins célestes.

H. 162 x L. 224 mm. [Scènes-Rés. 1

24. Lithographie de Thierry fr. coloriée à la main

Acte III, tableau 2 : La grande pagode richement éclairée. Tsing-Sing en magot, au centre, sur un piédestal. À sa dr. et à sa g., Yang et Yanko.

H. 165 x L. 227 mm. [Scènes-Rés. 2

Réf. : Liv. impr. Dondey-Dupré, s. d. (BO. Liv. 19 / O. C. 107)

LE CHEVALIER JEAN

Opéra en 4 actes de Louis Gallet et Édouard Blau.

Musique de Victorin Joncières.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 mars 1885

Divertissement de M^me L. Marquet.

Décors de Jean-Baptiste Lavastre (A. I, II), Eugène Carpezat (A. III), Auguste Rubé, Philippe Chaperon et Marcel Jambon (A. IV).

Costumes de Théophile Thomas.

25. Neuf maquettes de costumes par Théophile Thomas

Crayon, plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 175-300 x L. 070-285 mm. – Pag. 40-48. [D. 216 (O. C. 3)

Indic. des interprètes de la création : MM. Cambot, Lubert, Bouvet, Fournets (l’empereur).

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, 1885 (B. N. Yth. 21717)

CINQ MARS

Opéra en 4 actes et 5 tableaux de Paul Poirson et Louis Gallet, d’après Alfred de Vigny.

Musique de Charles Gounod.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 5 avril 1877

Décors d’Alfred Rubé et Philippe Chaperon (A. I ; A.  II, t. 1 ; A.  IV), Antoine Lavastre et Eugène Carpezat (A. II, t. 2), Jean-Baptiste Lavastre (A. III). Costumes de Théophile Thomas.

26. Étude de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte I : Grand salon chez la Maréchale d’Effiat.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique.

• 6 feuilles de mesures dont 3 sur calques. 1 datée : Février 1877.

Plume, lavis d’aquarelle. [Maq. A 36

27. Études de maquettes construites

Acte II, tableau 1 : « Cabinet du grand écuyer ». 3 ff.

Acte II, tableau 2 : « Fête chez Marion ». 5 ff.

Acte III : « Forêt de St-Germain ». 6 ff. [Maq. A 35

28. Étude de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte IV, tableau 8 : Intérieur du château de Pierre Encise. La salle d’une tour.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique datée : Février 1877.

• 6 feuilles de mesures, dont 1 sur calque. [Maq. A 37

29. Cinquante-huit maquettes de costumes par Théophile Thomas

Crayon, plume, aquarelle. En partie signées et datées.

H. 155-300 x L. 060-220 mm. – Pag. 1-58. [D. 216 (O. C. 2)

Certains dessins sont des copies de costumes anciens, sur calques, relevés dans des musées (Cluny, etc.) : ff. 1-8, 16-17, 18B, 20-21, 58. Les autres ff. sont de Th. Thomas.

Certains portent des indic. d’interprètes : M^mes Chevrier (Marie de Gonzague), Franck-Duvernoy (Marion Delorme). MM. Barré (le vicomte de Fontrailles), Dereims (Henri d’Effiat, marquis de Cinq-Mars).

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, 1877 (B. N. Yth. 19618)

LA COURTE ÉCHELLE

Opéra-Comique en 3 actes de Charles de La Rounat.

Musique d’Edmond Membrée.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 10 mars 1879

30. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 220-305 x L. 110-220 mm. – Pag. 62-63. [D. 216 (O. C. 2)

L’action se passant sous Louis XIII, on utilisa les costumes de Cinq-Mars.

Réf. : Liv. impr. Th. Michaelis, 1879 (BN. Yth. 19997 A)

LA DAME BLANCHE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe.

Musique de François-Adrien Boieldieu.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 10 décembre 1825

31. Trois esquisses de décors anonymes

Crayon, aquarelle. S. d.

H. 117 x L. 147 mm. [Scènes-Rés. 1-3

Acte I : Intérieur d’une ferme écossaise. Le fond ouvert laisse voir un site pittoresque avec rochers.

Acte II : Un salon gothique. À g., une cheminée. À dr., un portrait et une croisée.

Acte III : Un riche appartement gothique. Au fond, une galerie à laquelle on monte par quelques marches.

32. Esquisse de décor anonyme

Acte III : « Châssis ou coulisse du palais de la Dame Blanche. 3^e acte ».

Aquarelle datée sur le support : 1825.

H. 277 x L. 156 mm. [D. 325

Fol. 8.

33. Maquette construite par Philippe Chaperon, pour une reprise en 1862

Acte III.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique datée portant l’indic. : Palais des chevaliers. Août 1862.

• 1 rideau.

• 3 fermes.

• Crayon et rehauts de blanc. [Maq. A 391

34. Autre maquette construite par Émile Daran pour une reprise non identifiée.

• Acte III.

• 2 plantations

• 1 toile de fond.

• 2 fermes

• 1 principale.

Plume et lavis d’aquarelle (gris). [Maq. A 47

35. Une maquette de costume attribuée à Marcel Multzer pour la reprise du 15 janvier 1900

Plume, aquarelle. Non signée, s. d.

H. 320 x L. 250 mm. [D. 216 (O. C. 1900)

Réf. : Liv. impr. Bezou, 1826 (BO. Liv. 19 / O. C. 137)

LA DAME DE PIQUE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe d’après Pouchkine.

Musique de Jacques-Fromental Halévy.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 28 décembre 1850

Décors d’Auguste Rubé, Joseph Nolau, Joseph Thierry, Charles Cambon.

36. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte III, tableau 2 : Le grand salon de jeu à Carlsbad.

Pastel (brun) avec rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 435 x L. 570 mm. [Esq. Cambon 27

Style Louis XV grandiose. À g., par six marches, on monte sous un portique. À dr., entouré de colonnes de marbre, l’extrémité d’une galerie à plafonds cintrés ayant vue sur le salon de jeu par un balcon. Grands vases de marbres garnis de fleurs.

Réf. : Liv. impr. Vialat, 1853 (BO. Liv. 19 / O. C. 712)

Livr. impr. de mise en scène L. Palianti, Brandus, s. d. (BO. C. 4893/4)

DÉA

Opéra-Comique en 2 actes d’Eugène Cormon et Michel Carré.

Musique de Jules Cohen.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 30 avril 1870

37. Deux maquettes de costumes par Jules Marre

Aquarelle et rehauts de gouache. Signées en bas à dr. : Jules Marre. S. d.

H. 287 x L. 200 mm. – Pag. 50-51. [D. 216 (Z³)

LA DÉESSE ET LE BERGER

Opéra-Comique en 2 actes de Camille Du Locle.

Musique de Jules Duprato.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 21 février 1863.

38. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte unique : Un carrefour dans un bois sacré à Naxos. Au fond, un temple consacré à Bacchus. À dr., la maison de Polémon.

Plume, fusain, rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Signé et daté en bas à dr. : Ph. Chaperon 1862.

H. 230 x L. 305 mm. [D. 345 (I, 7/1)

Identifié sur l’ancien support, en bas, à l’encre : La Déesse et le berger. Appelé d’abord Ariane, puis L’Âge d’or.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1863 (BO. Liv. 19 / O. C. 148)

LES DEUX JALOUX

Comédie en 1 acte mêlée d’ariettes. Paroles de Charles Rivière Du Fresny et Jean-Baptiste-Charles Vial.

Musique de Sophie Gaïl.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 27 mars 1813

39. Portrait anonyme de M^lle More dans le rôle de Fanchette

Gouache. S. d.

H. 482 x L. 325 mm. [Dessins-Portr.

Réf. : Liv. impr. J. Didot, s. d. (BO. Liv. 19 / O. C. 164)

LE DEVIN DU VILLAGE

Intermède en 1 acte. Paroles et musique de Jean-Jacques Rousseau.

Création à Fontainebleau le 18 octobre 1752

Projet de représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) vers 1855 et vers 1864.

40. Esquisse de décor par Charles Cambon

Décor unique : Un hameau. À g., la maison du devin.

Fusain avec légers rehauts de blanc sur papier teinté (bleuté). Non signé, s. d.

H. 405 x L. 558 mm. [Esq. Cambon 28

LE DIABLE À QUATRE OU LA DOUBLE MÉTAMORPHOSE

Opéra-Comique en 3 actes de Michel-Jean Sedaine refait par Augustin Creuzé de Lesser.

Musique nouvelle de Jean-Pierre Solié.

Première représentation dans cette version au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 30 novembre 1809

41. Portrait anonyme d’Alexandrine Gavaudan dans le rôle de Margot

Aquarelle et gouache. S. d.

H. 485 x L. 337 mm. [Dessins-Portr.

M^me Gavaudan a chanté ce rôle dans la reprise du 30 novembre 1809.

Réf. : Liv. impr. à Avignon, chez A. Berenguier, an X (BO. Liv. 19 / O. C. 179)

LE DIABLE À SÉVILLE

Opéra-Comique en 1 acte de Hurtado et Hygin Auguste Cavé.

Musique de José-Melchior Gomiz.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Ventadour) le 29 janvier 1831

42. Une maquette de costume par Saint-Ange

Aquarelle préparatoire à la gravure. Non signée, s. d.

H. 261 x L. 184 mm. – Pag. 37. [C. 214

Reproduite dans la Petite Galerie dramatique, t. VIII, pl. 703 : M^me Boulanger, rôle de Maria.

Réf. : Liv. impr. chez les Marchands de nouveautés, 1831 (BO. Liv. 19 / O. C. 180)

DIANA

Opéra-Comique en 3 actes de Jacques Normand et Henry Régnier.

Musique d’Émile Paladilhe.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 23 février 1885

43. Douze maquettes de costumes en partie par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 195-300 x L. 090-290 mm. – Pag. 27-38. [D. 216 (O. C. 3)

Dessins accompagnés de croquis au crayon ou à la plume avec description des matières, des couleurs, des tissus employés.

Indic. des interprètes : MM. Taskin (Lord Melvil), Talazac (Ramsay), Grivot (Van der Loop), Belhomme (Godwin), Teste (Clavering), Dulin (Pendril).

Les ff. 27-33 sont de Th. Thomas.

DIANORA

Opéra-Comique en 1 acte de Chantepie.

Musique de Samuel Rousseau.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 22 décembre 1879

44. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 205-300 x L. 060-220 mm. – Pag. 70-71. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes : M^lle A. Luigini (Fantino), M. Morlet (Gonella). Cette œuvre fut couronnée au concours Cressent.

Réf. : Noël et Stoullig, 1879, pp. 210-213.

L’ÉCLAIR

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène de Planard et Henri de Saint-Georges.

Musique de Jacques-Fromental Halévy.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle de la Bourse) le 16 décembre 1835

Reprise (salle Favart) le 17 septembre 1877.

45. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas

Aquarelle. Non signées, s. d.

H. 205-215 x L. 105-120 mm. – Pag. 1-2. [D. 216 (O. C. 1)

Indic. des interprètes : M^mes Ducasse, Chevrier.

Réf. : Noël et Stoullig, 1877, pp. 160-161.

EGMONT

Drame lyrique en 4 actes d’Albert Wolff et Albert Millaud.

Musique de Gaston Salvayre.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 6 décembre 1886

46. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte III : Salle de l’Hôtel de ville, chez Marguerite de Parme.

Plume, aquarelle, gouache, collages. Signé et daté en bas à g. : Philippe Chaperon 1884.

H. 315 x L. 452 mm. [D. 345 (I, 8)

À dr., le trône de Marguerite de Parme.

Le décor de l’acte I était de Lavastre.

47. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte III : (Même décor). Salle préparée pour le bal.

• 1 toile de fond.

• 5 fermes.

• 6 éléments divers.

• 1 tapis de sol portant l’indic. : Théâtre de l’Opéra. Egmont.

Crayon, plume, aquarelle, gouache. [Maq. A 70

Cet ouvrage avait été primitivement conçu pour l’Opéra et accepté par ce théâtre.

ELISCA OU L’AMOUR MATERNEL

Drame lyrique en 3 actes d’Étienne-Guillaume-François de Favières.

Musique d’André-Ernest-Modeste Grétry.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 1^er janvier 1799

Décors de Charles Percier, Jean-Thomas Thibault, Pierre-François-Léonard Fontaine.

C’est par erreur que ces trois décors ont été attribués dans le tome I à Paul et Virginie. Nous devons cette rectification aux récentes recherches d’Alain Bouysse. Nous le remercions d’avoir eu l’obligeance de nous signaler cette erreur.

L’auteur du livret d’Elisca est le même que celui de Paul et Virginie. Ici, Favières a puisé à plusieurs sources et s’est inspiré des récits de voyage de deux Français qui séjournèrent dans la région de Madagascar, Étienne de Flacourt et Souchu de Rennefort. Les deux décors correspondent cette fois très exactement à la description qu’en donne le livret et d’une manière encore plus détaillée, la presse. Cette dernière est unanime pour reconnaître que le spectacle est monté avec un luxe extraordinaire et que les décors et les costumes sont superbes.

« On a fait, pour cette pièce, les recherches les plus scrupuleuses jusque dans les moindres détails. Tout y est vraiment indien, et il est impossible de faire plus de dépenses, pour monter un ouvrage d’une manière aussi brillante. On remarque que, d’après l’autorité des voyageurs, les cases des insulaires sont élevées et isolées de terre pour les garantir de l’approche des reptiles : elles sont construites en bambous, couvertes de feuilles de bananiers ; et la maison du portugais Magdonado, quoique dans une forme indienne, semble avoir été construite avec les recherches et les lumières d’un Européen […]. Les arbres qui entrent dans la composition de ces décorations, tels que dattiers, bananiers, palmiers, ignamiers, bogaha ou arbre à Dieu, etc. nous paraissent avoir été fidèlement copiés d’après les naturalistes ou d’après les modèles qu’on en conserve au Jardin des Plantes. Enfin, il est difficile de porter plus loin la fidélité, soit dans l’ensemble, soit dans les détails.

Les décorations ont été composées par les citoyens Percier, Fontaine et Thibault : elles ont été peintes par le citoyen Mathis, établies et réglées par le citoyen Adam, machiniste du théâtre Favart. La sévérité des costumes et leur exécution sont dues aux talents des citoyens Boucher et Sanctus. Les artistes de ce théâtre doivent la plus vive reconnaissance aux citoyens conservateurs de la Bibliothèque Nationale, qui, toujours empressés de contribuer aux progrès des arts, ont bien voulu les guider dans les recherches qu’exigeait cet ouvrage. Ils ont aussi de grandes obligations sans doute, pour la vérité des arbres et des plantes indiennes qu’ils ont pris en foule dans leurs décorations, aux conservateurs du Jardin des plantes, ainsi qu’au citoyen Laribardière, savant botaniste qui a voyagé sur ces côtes. » (Journal des Théâtres, an VII, 14 nivôse.)

48. Projet de décor par Jean-Thomas Thibault

Acte I : Habitations d’un peuple d’indiens dans les Îles de Madagascar.

Plume, sépia. Signé en bas à dr. : J. T. T.

H. 175 x L. 225 mm. [Esq. 19 (31)

C’est surtout la partie centrale que le décorateur va modifier. Ni la palissade, ni l’autel n’y figurent encore. Le groupe d’arbres constitué de plusieurs essences, ne se détache pas aussi nettement que sur le décor définitif.

49. Esquisse de décor par Charles Percier, Jean-Thomas Thibault et Pierre-François-Léonard Fontaine

Acte I (même décor).

Plume, aquarelle. Signé en bas à g. : Charles Percier, J. T. Thibault, P. F. T. Fontaine. S. d.

H. 388 x L. 393 mm. [Esq. 19 (30)

La description donnée par le Journal des théâtres est en tous points conforme au dessin.

« Sur le devant, à gauche, on voit la case d’Elisca sous des bananiers, palmiers, bambous et autres arbres du pays. À droite, un tombeau de pierres rapportées ; au milieu du théâtre, un autel et au fond, par-dessus une palissade, on découvre la mer sur les bords de laquelle sont construites les cases des autres indiens […]. Sur le bord de la palissade est un énorme bananier découpé et dont l’effet est des plus pittoresques. » (14 nivôse, an VII.)

50. Esquisse de décor par Percier, Thibault et Fontaine

Acte II : лle habitée par Magdonado.

Plume, aquarelle. Signé en bas à g. : Charles Percier, J. T. Thibault, P. F. L. Fontaine. S. d.

H. 388 x L. 493 mm. [Esq. 19 (29)

« Le second acte nous transporte dans l’île paisible habitée par le sage Magdonado. Il représente le jardin d’un portugais établi depuis longtemps dans les îles. Il est formé de plusieurs plates-bandes en fleurs et plantes médicinales du pays : sa maison que l’on voit à droite, est bâtie en bambous à la manière des indiens. Une petite fontaine dont la source est près de l’habitation, forme, dans le fond, un canal […]. La scène se passe sous une grande banne qui sert d’abri contre les rayons du soleil. Cette habitation établie dans un site agréable, domine sur une vaste campagne. » (Ibid.)

Réf. : Liv. impr. Masson, 1812 (BO. Liv. 19 / O. C. 208)

Journal des théâtres, an VII, 5, 13-14 nivôse.

EMBRASSONS-NOUS, FOLLEVILLE !

Opéra-Comique en 1 acte d’Auguste Lefranc et Eugène Labiche.

Musique d’Avelino Valenti.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 6 juin 1879

51. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas

Aquarelle. Non signées, s. d.

H. 195-305 x L. 110-220 mm. – Pag. 65-66. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes : MM. Barré (Chatenay), Barnolt (Folleville) ; M^lle Clerc (Berthe).

Réf. : Noël et Stoullig, 1879, pp. 194-197.

ESCLARMONDE

Opéra romanesque en 4 actes et 8 tableaux de Louis Gallet et Louis de Gramont.

Musique de Jules Massenet.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 14 mai 1889

Décors d’Antoine Lavastre, Eugène Carpezat, Amable et Eugène Gardy.

Costumes de Charles Bianchini.

52. Une maquette de costume par Charles Bianchini

Un garde noble.

Plume, aquarelle. Non signée, s. d.

H. 182 x L. 115 mm. [D. 216 (O. C. 1889)

L’ÉTOILE DU NORD

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe.

Musique de Giacomo Meyerbeer.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 16 février 1854

53. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte I : Village finlandais aux environs de Viborg.

Pastel brun avec rehauts de fusain et de blanc sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 430 x 595 mm. [Esq. Cambon 38

Le village est dominé par de hautes montagnes. À g., la maison rustique en bois de George Skawronski. À dr., l’église. Au fond, la jetée ; quelques navires.

Il est intéressant de noter à quel point le livret de mise en scène publié par Palianti est d’une extrême fidélité, dans les moindres détails, aux esquisses de décors de Cambon.

54. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte III : Un riche appartement dans le palais du Tzar.

Dessin à la mine de plomb. Non signé, s. d.

H. 273 x L. 433 mm. [Esq. Cambon 39

Au fond, une grande fenêtre. Cour et jardin, portes. Une mappemonde et la maquette d’un bateau posée sur des tréteaux.

55. Cinq maquettes de costumes par Théophile Thomas pour une reprise vers 1878

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 180-200 x L. 070-120 mm. – Pag. 26-30. [D. 216 (O. C. 1)

Indic. des interprètes : Cécile Ritter (Catherine) et Alfred Giraudet.

Réf. : Liv. impr. Brandus, s. d. (BO. Liv. 19 / O. C. 218)

FALSTAFF

Comédie lyrique en 3 actes d’Arrigo Boïto.

Musique de Giuseppe Verdi.

Création à Milan (Th. de la Scala) le 5 février 1893

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 18 avril 1894, avec Marie Delna et Victor Maurel.

56. Portrait de Marie Delna par Lucien Berthault

Huile sur toile. Signé et daté en bas à g. : Lucien Berthault 1895.

H. 2,85 x L. 1,28 m. [Musée 1112

Portrait en pied, dans le rôle de Mrs Quickly.

Prov. : Don de M^me Descrandes, 1970.

57. Autoportrait de Victor Maurel

Aquarelle. Non signé, s. d.

H. 255 x L. 335 mm. [Musée 936

Dans le rôle-titre. Victor Maurel avait également créé le rôle à Milan.

Prov. : Don de M^me Dolorès Maurel de Silvera, 1958.

FANTASIO

Opéra-Comique en 3 actes de Paul de Musset d’après la comédie d’Alfred de Musset.

Musique de Jacques Offenbach.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 18 janvier 1872

58. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte I : Place du château.

• 2 plantations du Th. de l’Opéra-Comique dont l’une signée et datée : MM. Rubé et Chaperon. Avril 1870.

• 1 toile de fond.

• 1 principale.

• 24 éléments divers.

Plume, fusain, aquarelle et rehauts de blanc. [Maq. A 396

On a joint 2 plantations de l’acte II, datées : 1871.

Réf. : Partition impr. Choudens, 1872 (BO. CS. 1297)

LA FÉE AUX ROSES

Opéra-comique-féerie en 3 actes d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges.

Musique de Jacques-Fromental Halévy.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 1^er octobre 1849

59. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte I : Le laboratoire d’Atalmuc, le magicien. Alambics, fourneaux.

Pastel (brun), avec rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 310 x L. 445 mm. [Esq. Cambon 45

60. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte III, tableau 1 : Une grotte sous-marine.

Fusain et rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Non Signé, daté : 1849.

H. 415 x L. 545 mm. [Esq. Cambon 77

Porte au v^o l’indic. : Nérilha 1^er tableau du 3^e acte. Le 16 août 1849, Op. Comique.

Les répétitions commencées le 22 mai 1849 en présence de Scribe, de Saint-Georges et Halévy, sont mentionnées dans le Journal de régie de l’Opéra-Comique sous le titre de Nérilha, nom donné à la jeune esclave achetée par le vieux sorcier Atalmuc. Le titre définitif, La Fée aux Roses, n’apparaît pour la première fois que le jour de la première représentation.

Réf. : Liv. impr. Beck, 1849 (BO. Liv. 19 / O. C. 229)

FERVAAL

Action musicale en 3 actes et 1 prologue.

Poème et musique de Vincent d’Indy.

Création à Bruxelles (Th. de la Monnaie) le 12 mai 1897

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 10 mai 1898.

61. Trente-quatre pl. de costumes attribuées à Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 310 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1898)

Indic. des interprètes.

LA FIANCÉE DU ROI DE GARBE

Opéra-Comique en 3 actes et 6 tableaux d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges, d’après Boccace.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 janvier 1864

Mise en scène d’Ernest Mocker.

Décors d’Édouard Despléchin, Charles Cambon, Joseph Thierry, Moynet et Lavarte (?).

62. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte I, tableau 1 : Un salon du palais du roi de Garbe.

Pastel (brun, gris) et rehauts de fusain et de blanc sur papier teinté (vert). Non signé, s. d.

H. 400 x L. 565 mm. [Esq. Cambon 47

Style mauresque. À g., deux fenêtres ouvrant sur un jardin. À dr., ouverture avec arc en fer à cheval. Au centre, une lampe suspendue au-dessus d’un divan.

63. Esquisse de décor par Charles Cambon

Autre projet du même décor.

Pastel (brun, gris) et rehauts de fusain et de blanc sur papier teinté (vert). Non signé, s. d.

H. 420 x L. 545 mm. [Esq. Cambon 48

La lampe est supprimée. Une balustrade de pierre ajourée sépare la pièce en deux. Sur l’ancien support, l’indic. : Inédit.

64. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte II, tableau 1 : Riche tente de voyage asiatique.

• 1 plantation du Th. Impérial de l’Opéra-Comique pour les tableaux 1 et 2 de l’acte II, datée : Ce 6 février 1863. Repris le 4. 7bre 1863.

• 2 esquisses de décor (crayon).

• 1 toile de fond.

• 2 principales.

• 4 éléments pour la tente et un détail de cordon.

Plume, aquarelle. [Maq. A 96

65. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte II, tableau 2 : « La mer et les rochers ».

• 3 feuilles de mesures.

• 1 toile de fond.

• 14 éléments divers.

Plume, aquarelle (bleu et gris) et rehauts de blanc. [Maq. A 95

66. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte III, tableau 1 : Une hôtellerie sur la frontière du royaume de Garbe. La salle des voyageurs.

Pastel (brun, gris), avec rehauts de fusain et de blanc sur papier teinté (vert). Non signé, s. d.

H. 415 x L. 555 mm. [Esq. Cambon 46

Réf. : Liv. impr. E. Dentu, 1864 (BO. Liv. 19 / O. C. 244)

LA FIGURANTE OU L’AMOUR ET LA DANSE

Opéra-Comique en 5 actes d’Eugène Scribe et Ernest Dupin.

Musique d’Antoine-Louis Clapisson.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle de la Bourse) le 24 août 1838

67. Une maquette de costume par Saint-Ange

Aquarelle préparatoire à la gravure. Non signée, s. d.

H. 261 x L. 184 mm. – Pag. 59. [C. 214

Reproduite dans la Petite Galerie dramatique, t. XIII, pl. 1228 : M^lle Rossy, rôle de Palmyre.

Réf. : Liv. impr. Marchant, s. d. (BO. Liv. 19 /O. C. 246)

FIOR D’ALIZA

Opéra-Comique en 4 actes de Michel Carré et Hippolyte Lucas.

Musique de Victor Massé.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 5 février 1866

68. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte III, tableau 1 : Chez le Bargello. Grande salle rustique ornée de guirlandes.

• Châssis brisés, plafond et découverte.

• 3 feuilles de mesures.

Aquarelle (gris) et rehauts de blanc. [Maq. A 98

69. Étude de maquette construite par Édouard Despléchin

Acte III, tableau 2 : Cour de cloître avec puits et figuier attenant à la prison.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée : Fior d’Aliza. 3^e acte.

[Maq. A 99

70. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte IV, tableau 1 : Un oratoire orné de vieilles mosaïques, attenant à la chapelle de la prison. À dr., une grille de fer.

• 2 feuilles de mesures.

• 1 esquisse du décor.

• 1 toile de fond et châssis brisés.

• 1 principale.

• 2 découvertes : chapelle et campagne.

Plume, aquarelle, gouache. [Maq. A 99

Voir aussi La Petite Fadette.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1866 (BO. Liv. 19 / O. C. 247)

LA FLÛTE ENCHANTÉE

Singspiel en 2 actes d’Emmanuel Schikaneder.

Musique de Wolfgang-Amadeus Mozart.

Création à Vienne le 30 septembre 1791

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 3 avril 1879, dans une version en 4 actes.

Décors d’Auguste Rubé et Philippe Chaperon (A. I, A.  II, t. 1 ; A.  IV, t. 1, 2, 3, 4), Antoine Lavastre (A. II, t. 2 ; A.  III, t. 1, 2, 3).

Léon Carvalho reprend à l’Opéra-Comique la Flûte enchantée qu’il avait montée au Théâtre-Lyrique en 1865, avec MM. Talazac (Tamino), Fugère (Papageno), M^me Carvalho (Pamina).

71. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Palais de Monostatos.

Aquarelle et gouache. Signé et daté en bas au milieu : Ph. Chaperon 1879.

H. 220 x L. 308 mm. [D. 345 (I, 9/2)

Style égyptien. Murs avec fresques. De chaque côté de la porte, des statues colossales. Identifié sur l’ancien support, à l’encre : La Flûte enchantée.

72. Autre esquisse de décor par Philippe Chaperon

Même décor. Présentation légèrement différente.

Aquarelle et gouache. Signé en bas à g. : Ph. Chaperon. Daté sur le support, à g. : Janvier 1879. Au centre : La Flûte enchantée.

H. 190 x L. 270 mm. [D. 345 (I, 10/1)

73. Éléments de maquette construite par Philippe Chaperon

Tableau 15 : Le temple du soleil.

• 1 esquisse (gouache) identifiée en bas à g. : La Flûte enchantée.
  H. 104 x L. 138 mm.

• 1 détail du temple (crayon, plume, aquarelle). [Maq. A 402

GALANTE AVENTURE

Opéra-Comique en 3 actes de Louis Davyl et Armand Silvestre.

Musique d’Ernest Guiraud.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 23 mars 1882

Décors de Jean-Baptiste Lavastre (A. I, II), Eugène Carpezat (A. III).

Costumes de Théophile Thomas.

74. Quatre maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 200-300 x L. 080-220 mm. – Pag. 92-95. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes de la création : MM. Taskin, Talazac, Barnolt. L’action se situait au temps de François I^er. Le premier décor représentait le Pré aux Clercs avec, sur la rive gauche, la Tour de Nesle, et de l’autre côté de la Seine, le Louvre. Le second était un camp de routiers devant l’hôtel Saint-Paul. Le troisième représentait l’hôtel de Narsay.

Les costumes dessinés par Thomas « avec beaucoup de talent, une exactitude relative qui convenait bien à la scène et une très heureuse entente du groupement des couleurs » (Noël et Stoullig, 1882, p. 125).

GALATHÉE

Opéra-Comique en 2 actes de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique de Victor Massé.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 14 avril 1852

75. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte I : Intérieur de l’atelier de Pygmalion.

Pastel (brun) et rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 430 x L. 570 mm. [Esq. Cambon 51

Riche habitation grecque. Colonnes d’ordre dorique. Au fond, un impluvium. Côté cour, Galathée est placée sur un piédestal. Derrière elle, un rideau.

Côté jardin, un lit de repos et des accessoires : bouclier, armes, une lyre, un miroir.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1852 (BO. Liv. 19 / O. C. 270)

GILLE ET GILLOTIN

Opéra-Comique en 1 acte de Thomas Sauvage.

Musique d’Ambroise Thomas.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 22 avril 1874

76. Esquisse de décor par Thomas Sauvage

Décor unique : Cour-jardin d’une maison bourgeoise. À dr., un pavillon avec balcon. À g., bâtiments de service avec escalier de meunier. Au fond, une grille ouvrant sur la rue.

Aquarelle et rehauts de blanc. Non signé. Daté au v^o : 15 janvier 1874.

H. 250 x L. 345 mm. [Esq. 19 (60)

Indic. au v^o, en haut : « Gille et Gillotin, Opéra-Comique. Le 15 janvier 1874. Dessin de Monsieur Sauvage, auteur du livret ». En bas, à g. : « Décor exécuté par Duvignaud, peintre de l’administration. Paris le 15 janvier 1874 ». À dr. : « Plan de la décoration […] par Mr Du Locle ».

La mise en scène avait été conçue par Charles Ponchard.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1874 (BN. 8^o Yth. 7946)

GIRALDA OU LA NOUVELLE PSYCHÉ

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe.

Musique d’Adolphe Adam.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 20 juillet 1850

77. Six maquettes de costumes par Théophile Thomas pour la reprise du 7 octobre 1883

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 185-210 x L. 090-125 mm. – Pag. 5-10. [D. 216 (O. C. 1)

Indic. des interprètes : MM. Gourdon, Grivot ; M^lle Merguillier.

Réf. : Liv. impr. Beck, 1850 (BO. Liv. 19 / O. C. 272)

HANSEL ET GRETEL

Conte musical en 3 actes et 5 tableaux de Adelheid Wette.

Musique d’Engelbert Humperdinck.

Création à Weimar le 23 décembre 1893

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 30 mai 1900, dans une version française de Catulle Mendès.

Mise en scène d’Albert Carré.

Décors de Lucien Jusseaume. Costumes de Charles Bianchini.

78. Vingt-trois maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1900)

Indic. des interprètes : M^me de Craponne (Hansel), L. Fugère (le Père).

HAYDÉE OU LE SECRET

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 28 décembre 1847

79. Maquette construite par Philippe Chaperon pour une reprise en 1872

Acte I : Salon très riche dans le palais du gouverneur de Zara. Style mauresque.

• 1 plantation du Théâtre Impérial de l’Opéra-Comique datée, portant l’indic. : Salon arabe servant pour Haydée. Mars 1872.

• 3 feuilles de mesures. [Maq. A 411

80. Esquisse de décor par Philippe Chaperon pour la reprise du 22 novembre 1891 (salle du Châtelet)

Acte II : Le pont du vaisseau-amiral vénitien, en pleine mer.

Plume, aquarelle et gouache. Signé et daté en bas à g. : Ph. Chaperon 1891.

H. 200 x L. 250 mm. [D. 345 (I, 11/1)

D’après une reproduction de l’Illustration, Ciceri aurait fait le décor de la création en 1847 (n^o 254, 8 janvier 1848).

81. Maquette construite par Philippe Chaperon pour la reprise du 22 novembre 1891

Acte II (même décor).

• 1 plantation datée, portant l’indic. : Opéra-Comique, Place du Châtelet. Haydée. Août 1891. Le vaisseau.

• 1 tapis de sol et 3 feuilles de mesures.

• 1 rideau.

• bateau (3 pièces).

• 20 éléments divers.

Plume, aquarelle, gouache, bois collés. [Maq. A 410

82. Sept pl. de costumes attribuées à Marcel Multzer pour la reprise du 12 février 1898 (salle du Châtelet)

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 315 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1898)

Indic. des interprètes.

Réf. : Liv. impr. Beck, 1849 (BO. Liv. 19 / O. C. 289)

L’ÎLE DU RÊVE

Idylle polynésienne en 3 actes d’André Alexandre et Georges Hartmann d’après Pierre Loti.

Musique de Reynaldo Hahn.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 23 mars 1898

83. Trente maquettes de costumes par Marcel Multzer

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 325 x L. 250 mm. [D. 216 (O. C. 1898)

LE JOAILLIER DE SAINT-JAMES OU LADY MELVIL

Opéra-Comique en 3 actes d’Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven.

Musique d’Albert Grisar.

Création au Th. de la Renaissance (salle Ventadour) le 15 novembre 1838

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 17 février 1862.

84. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte II : Un boudoir élégant à Londres en 1750, donnant sur une galerie.

À g., une fenêtre ouvrant sur un balcon.

Crayon. Non signé, s. d.

H. 335 x L. 345 mm. [Esq. Cambon 61

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1862 (BO. Liv. 19 / O. C. 326)

JOCONDE OU LES COUREURS D’AVENTURES

Opéra-Comique en 3 actes de Charles-Guillaume Étienne.

Musique de Nicolo Isouard.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 28 février 1814

85. Portrait de Jean-Blaise Martin dans le rôle de Joconde, par Pierre Bergeret

Huile sur toile. Non signé, s. d.

H. 920 x L. 730 mm. [Musée 1744

Le prénom du peintre porté sur le cartouche est inexact. Il ne s’agit pas ici de Denis, mais de Pierre Bergeret (1782-1863), peintre d’histoire qui fut l’élève de David. Dans son Dictionnaire des artistes, Ch. Gabet mentionne cette toile.

Bergeret a travaillé pour l’Opéra-Comique. Ainsi, on lit dans le Journal des théâtres du 15 août 1820, que M. Bergeret veut obtenir de l’Opéra-Comique le paiement de costumes qu’il a faits depuis quatorze ans. L’administration du théâtre lui objecte qu’elle n’a jamais eu avec lui d’engagement écrit ou verbal ; que le prix de son travail lui a été payé en entrées et que d’ailleurs, elle n’a jamais agi différemment avec plusieurs autres peintres célèbres.

Le peintre a représenté ici la scène 6 de l’acte II. Le décor montre un site champêtre en Provence. On aperçoit les deux grands arbres et le bosquet mentionnés sur le livret. À g., une maison. Dans le fond, une montagne. Au premier plan, Martin dans le rôle-titre qu’il tenait à la création en 1814, se fait passer pour un troubadour. Il est habillé d’un élégant costume de voyage. Il est seul avec Édile déguisée en vieille bohémienne.

Prov. : Dépôt de l’Opéra-Comique.

Réf. : Liv. impr. Le Normant, 1814 (BO. Liv. 19 / O. C. 329).

JOLI GILLE

Opéra-Comique en 2 actes de Charles Monselet.

Musique de Ferdinand Poise.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 10 octobre 1884

86. Douze maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 180-300 x L. 090-220 mm. – Pag. 14-25. [D. 216 (O. C. 3)

Seul le fol. 24 est signé.

Indic. des interprètes : MM. Grivot (Pasquello), Gourdon (Pantalon), Mouliérat (Léandre), Barnolt (Trivelin) ; M^me Molé (Violette).

Chaque dessin est accompagné, sur un folio séparé, d’une description détaillée du costume.

Cet Opéra-Comique « ne vit que par une mise en scène très artistique et très pittoresque […]. Rien de plus joli que ce divertissement de pierrots et de pierrettes du finale du premier acte, rien de pittoresque comme ce cortège nuptial de la fin de la pièce qui nous représente un délicieux tableau de Watteau ».

Carvalho avait fait la mise en scène et Thomas s’était distingué dans ce tableau du xviii^e siècle par sa connaissance des modes historiques et par la science des costumes qu’il puise aux meilleures sources (Noël et Stoullig, 1884, p. 75).

LE JUIF POLONAIS

Conte lyrique en 3 actes et 5 tableaux d’Henri Cain et Pierre-Barthélemy Gheusi, d’après Erckmann-Chatrian.

Musique de Camille Erlanger.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 avril 1900

Décors de Lucien Jusseaume.

Costumes de Charles Bianchini.

87. Vingt-huit maquettes de costumes par Charles Bianchini

Plume et aquarelle. Non signées. Datées au v^o : 1900.

H. 300 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1900)

LALLA ROUKH

Opéra-comique en 2 actes de Michel Carré et Hippolyte Lucas.

Musique de Félicien David.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 12 mai 1862

88. Une maquette de costume par Eugène Lacoste pour la reprise du 21 novembre 1876

Aquarelle et gouache. Signée et datée en bas à g. : Eugène Lacoste 9bre 1876.

H. 267 x L. 200 mm. – Pag. 31. [D. 216 (Z³)

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, 1893 (BO. Liv. 222).

LEICESTER OU LE CHÂTEAU DE KENILWORTH

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe et Mélesville.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 25 janvier 1823

89. Esquisse de décor anonyme

« Leicester. 1^er acte » : Une galerie gothique dans l’abbaye de Cumnor. Au fond, lac et montagnes.

Plume et aquarelle. Daté sur le support : 1823.

H. 209 x L. 275 mm. [D. 325

90. Esquisse de décor anonyme

« 2^e acte de Leicester » : Le château.

Plume et aquarelle. Daté sur le support : 1823.

H. 245 x L. 342 mm. [D. 325

Réf. : Liv. impr. chez Duvernois, 1823 (BO. Liv. 19 / O. C. 350)

LESTOCQ OU L’INTRIGUE ET L’AMOUR

Opéra-Comique en 4 actes d’Eugène Scribe.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle de la Bourse) le 24 mai 1834

4 lithographies de Thierry fr. coloriées à la main.

Non signées, s. d. [Scènes-Rés. 1-4

91. Acte I : La cour d’une maison de poste

Au fond, la campagne. À dr., l’entrée d’un hangar. Au centre, personnages assis autour d’une table (scène 9).

H. 145 x L. 225 mm.

92. Acte II : Un appartement du palais d’été à l’Ermitage

3 personnages : M^me Pradher, MM. Thénard, Révial (scène 5).

H. 110 x L. 154 mm.

93. Acte III : Un pavillon dans les jardins de l’Ermitage

2 personnages au centre : M^me Mossy, Henry (scène 2).

H. 142 x L. 223 mm.

94. Acte IV : Un appartement du palais

Au fond, portes s’ouvrant sur une galerie à jour donnant sur une place publique à Saint-Pétersbourg. 3 personnages dont M^mes Mossy et Pradher (scène 4).

H. 150 x L. 245 mm.

Réf. : Liv. impr. Marchant, 1834 (BO. Liv. 327).

LOHENGRIN

Opéra en 3 actes de Richard Wagner.

Création à Weimar le 28 août 1850

Lohengrin a été représenté pour la première fois en France à Nice le 21 mars 1881, et pour la première fois à Paris, à l’Éden-Théâtre, le 3 mai 1887. Cette représentation avait été précédée de plusieurs tentatives. Le 26 janvier 1868, Léon Leroy annonçait dans la Liberté la signature d’un traité entre le directeur du Théâtre-Lyrique, Léon Carvalho, et le traducteur du livret, Charles Nuitter, Wagner assurant au premier le droit exclusif des représentations de Lohengrin à Paris. Les répétitions devaient être placées sous la surveillance de Bülow, et la première fixée en mai. Dix ans plus tard, en 1878, Léon Escudier projette, également sans succès, de monter Lohengrin au Théâtre-Italien, avec l’Albani. En janvier 1881, Wagner donne l’autorisation à Angelo Neumann de faire représenter Tannhaüser et Lohengrin au printemps 1882. Le projet fut très près d’aboutir, mais Lamoureux et l’éditeur Durand s’opposèrent aux représentations en allemand. Une violente campagne de presse s’ensuivit et le traité avec le Théâtre des Nations fut résilié. En mars 1885, Léon Carvalho, cette fois à la tête de l’Opéra-Comique, fait une nouvelle tentative. Le fondé de pouvoir de la famille Wagner, Von Gross, donne son accord. Carvalho effectue un voyage d’étude à Vienne et à Munich. Hermann Lévi accepte de superviser les répétitions et Nuitter révise sa traduction. Les répétitions ont effectivement lieu en novembre et décembre 1885 avec la cantatrice Emma Calvé. Pourtant, une nouvelle cabale orchestrée par la presse fit échouer le projet.

95. Projet de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte III : Chambre nuptiale.

• 1 plantation de l’Opéra-Comique datée : Novembre 1885.

• 1 tapis de sol.

• 1 principale.

• 2 châssis brisés et 1 plafond.

• 3 petits éléments.

Plume, aquarelle, gouache. [Maq. A 415

Réf. : Journal de bord de l’Opéra-Comique, 1885.

Wagner et la France, Paris, 1983.

MANON

Opéra-Comique en 5 actes et 6 tableaux d’Henri Meilhac et Philippe Gille, d’après le roman de l’abbé Prévost.

Musique de Jules Massenet.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 19 janvier 1884

96. Dix-neuf pl. de costumes par Charles Bianchini pour la reprise du 16 décembre 1898

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 320 x L. 245 mm [D. 216 (O. C. 1898)

MARIE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène de Planard.

Musique de Louis-Ferdinand Hérold.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 12 août 1826

97. Esquisse de décor par J. J. C.

« Décoration du 1^er et 2^e acte ». Au 1^er plan, à dr., une maisonnette. Au fond, un lac et des montagnes. Indic. ms. pour la plantation des décors, sur le support.

Aquarelle signée en bas à g. : J. J. C. Daté sur le support : 1826.

H. 184 x L. 235 mm. [D. 325

Fol. 11.

98. Esquisse de décor par J. J. C.

« Décoration du 3^e acte ». Intérieur du moulin.

Aquarelle signée en bas à g. : J. J. C. Daté sur le support : 1826.

H. 189 x L. 233 mm. [D. 325

Fol. 12.

Réf. : Liv. impr. chez Bezou, 1826 (BO. Liv. 19 / O. C. 410).

MASANIELLO OU LE PÊCHEUR NAPOLITAIN

Drame historique en 4 actes de Charles Moreau de Commagny et A.-M. Lafortelle.

Musique de Michele Enrico Carafa de Colobrano.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 27 décembre 1827

Deux mois avant la création de la Muette de Portici donnée avec un éclat exceptionnel au Théâtre de l’Opéra, l’Opéra-Comique ouvre une série d’œuvres écrites sur un sujet identique, mélodrames, parodies, vaudevilles avec muette, volcan et appel du peuple à la révolte et à la liberté. En moins de six mois, se succèdent la Muette de la forêt (Gaîté), la Muette ou l’orpheline russe (Gymnase), Une sourde muette (Vaudeville), la Muette (Luxembourg), la Muette du Port de Bercy (Porte St-Martin), la Muette des Pyrénées (Th. Choiseul).

99. Deux décors par J. J. C.

Lithogr. coloriées signées en bas à g. : J. J. C. Datées sur le support : 1827.

H. 144 x L. 210 mm.

D. 325

Chacune est accompagnée d’un fol. ms. donnant la description du décor.

Acte I : La grande place de Naples.

« Près du manteau d’Arlequin, le petit bureau de taxe à droite et à gauche.

Aux 2^e et 3^e plans à droite et à gauche, des boutiques de marchands de divers comestibles, étoffes, soierie, pâtisserie, marchands de poissons. Au 3^e plan, à droite de l’acteur, un charlatan sur un échafaud ou sur un grand tabouret. Au fond, devant, un monument, des tables et des buveurs. Au lever du rideau sur la scène, des marchands de poisson, d’oranges, de citron, de pain, de fruits et une grande quantité […] de marchands, de passants, de femmes, d’enfants. Ce tableau doit être fort animé. »

Acte IV : L’éruption du Vésuve.

« Les coulisses sont libres en sorte que les mouvements pour l’action du dénouement se puissent faire librement.

Aux 3^e et 4^e plans devant la bande de mer, des petits tonneaux, des cordages, des caisses. On voit des petits vaisseaux dans le port. Une petite île se fait voir au fond à droite et tout au fond, le Vésuve et le pays qui l’entoure.

Selon les ressources et les localités, on fera cet immense rocher détaché de la toile de fond pour pouvoir imiter avant le baisser du rideau, son irruption. On emploie une ou deux flammes rouges au baisser du rideau. Autrement, on peut se passer d’imiter l’irruption, ce qui est difficile et coûteux […] mais l’ouvrage peut aller sans cet effet. »

Réf. : Liv. impr. J. N. Barba, 1828 (B. N. 8^o Yth. 11343).

LE MAUVAIS ŒIL

Opéra-Comique en 1 acte d’Eugène Scribe et Gustave Lemoine.

Musique de Loïse Puget.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle de la Bourse) le 1^er octobre 1836

100. Une maquette de costume par Saint-Ange

Aquarelle préparatoire à la gravure. Non signée, s. d.

H. 261 x L. 184 mm. – Pag. 31. [C. 214

Reproduite dans la Petite Galerie dramatique, t. XI, pl. 1077 : M^me Cinti-Damoreau, rôle d’Inès.

Réf. : Liv. impr. J.-N. Barba, 1836 (BO. Liv. 19 / O. C. 424).

MIGNON

Opéra-Comique en 3 actes et 5 tableaux de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique d’Ambroise Thomas.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 17 novembre 1866

Mise en scène d’Ernest Mocker.

Décors d’Auguste Rubé et Philippe Chaperon, Édouard Despléchin. À l’origine, le rôle principal était destiné à M^me Miolan-Carvalho, mais il fut créé par Galli-Marié. Ritt « avait poussé le soin jusqu’à faire exécuter les costumes des chœurs près de Forbach, par des ouvrières du pays, pour qu’ils fussent exacts absolument ». Quant à celui de Mignon, après bien des hésitations, on donna la préférence au costume choisi par Ary Scheffer (Figaro, 13 mai 1894).

101. Éléments de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte I : Une cour de taverne en Allemagne. À g., corps de bâtiment avec escalier extérieur. À dr., un hangar.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée et datée : Mignon. 1^er acte 1866.

• 4 éléments divers.

Crayon, plume. [Maq. A 427

102. Étude de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte II, tableau 2 : Un coin du parc. Au fond, une serre attenant au château. À g., une pièce d’eau.

• 1 plantation. [Maq. A 427

Sert également pour le 1^er tableau des Amours du Diable.

103. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte III, tableau 1 : Une galerie italienne.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée et datée : Galerie italienne pour Mignon. Septembre 1866.

• 5 feuilles de mesures.

• 1 toile de fond avec châssis obliques et plafond.

• 2 châssis et un détail de rideau.

Plume, lavis d’aquarelle et rehauts de blanc. [Maq. A 166

104. Trois maquettes de costumes dont 1 par Théophile Thomas, pour une reprise vers 1878

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 225 x L. 290-305 mm. – Pag. 90-92. [D. 216 (O. C. 1)

Les ff. 91 et 92 sont des copies de dessins du xviii^e s.

Une mention d’interprète : M^lle Adler.

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, s. d. (BO. Liv. 318).

MIREILLE

Opéra en 5 actes de Michel Carré.

Musique de Charles Gounod.

Création au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1864

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 10 novembre 1874.

105. Six études attribuées à Auguste Rubé

Détails pour l’acte de la chapelle haute des Saintes-Maries.

Fusain, rehauts de blanc (craie ou gouache) sur papier teinté (brun). Non signées, s. d. [1874]

Formats divers. [Esq. 19 (223-228)

Daté d’après l’indic. ms. portée au v^o de la 1^re esquisse : « Mireille. Les Trois Ste Marie. A. M. C. Du Locle ». Camille Du Locle a été directeur de la salle Favart de 1870 à 1876.

223. Apparition des trois saintes. H. 298 x L. 218 mm.

224. Id.

H. 322 x L. 250 mm.

225. Les trois Saintes tendent les bras vers le corps de Mireille.

H. 330 x L. 250 mm.

Trois études de corps couchés :

226. H. 082 x L. 244 mm.

227. H. 104 x L. 225 mm.

228. H. 105 x L. ca 245 mm.

Voir aussi le Théâtre-Lyrique.

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, s. d. (BO. Bp. 438).

MONSIEUR DE FLORIDOR

Opéra-Comique en 1 acte de Charles Nuitter et Étienne-Victor Tréfeu de Fréval. Musique de Théodore de Lajarte.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 octobre 1880

106. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas

Aquarelle. Non signées, s. d.

H. 230-300 x L. 145-220 mm. – Pag. 72-74.

D. 216 (O. C. 2)

Le fol. 72 donne l’inventaire des costumes et la distribution des rôles.

Le fol. 74 est une copie d’un costume du xviii^e s. sur calque.

Indic. des interprètes : M^me Numa-Dalbret et M. Grivot (costumes de diablesse et de démon).

Réf. : Liv. impr. Tresse, 1881 (BO. Liv. 19 / O. C. 444).

LES MONTÉNÉGRINS

Opéra-Comique en 3 actes de Jules Alboise Du Pujol et Gérard de Nerval.

Musique d’Armand Limnander de Nieuwenhove.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 31 mars 1849

107. Maquette construite par Hugues Martin

Acte I ou III : Arbres, rochers, montagnes, végétation exotique.

• 1 toile de fond.

• 19 éléments divers.

Gouache.

[Maq. A 171

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1850 (BO. Liv. 19 / O. C. 452).

LES NOCES DE FERNANDE

Opéra-Comique en 3 actes de Victorien Sardou et Émile de Najac.

Musique de Louis Deffès.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 19 novembre 1878

108. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte I : Maison bourgeoise et cour fermée par des grilles.

Crayon, plume, aquarelle et rehauts de blanc sur papier teinté (beige).

Non signé, s. d.

H. 210 x L. 283 mm. [D. 345 (II, 45)

109. Fragments de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte I (même décor).

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique portant l’indic. : Une nuit de noces.
  Signée et datée : MM. Rubé et Chaperon 7bre 1878.
  A servi également pour Vichy en 1878.

• 4 feuilles de mesures dont l’une porte l’indic. : Vichy dimanche 1^er 7bre 1878 et Théâtre de l’Opéra-Comique, novembre 1878.

Crayon, plume, aquarelle. [Maq. A 541

110. Une maquette de costume par Théophile Thomas

Aquarelle, gouache. Non signée, s. d.

H. 190 x L. 120 mm. – Pag. 61. [D. 216 (O. C. 2)

M^lle Chevrier (rôle de Fernande), à l’acte I.

Réf. : Partition impr. L. Bathlot, s. d. (BO. Cs 3245).

LA NUIT DE SAINT-JEAN

Opéra-Comique en 1 acte d’Alfred Delacour et J. de Lau-Lusignan, d’après une nouvelle d’Erckmann-Chatrian.

Musique de Paul Lacome d’Estalenx.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 13 novembre 1882

111. Quatre maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 220 mm. – Pag. 2-5. [D. 216 (O. C. 3)

Indic. des interprètes de la création : MM. Grivot (Zacharias Seiler), Mouliérat (Frantz Muller) ; M^lle Vidal (Christine).

Réf. : Partition impr. Enoch et Costallat, s. d. (BO. Cs. 1495).

OBÉRON

Opéra en 3 actes de James Robinson Planché d’après Christoph-Martin Wieland.

Musique de Karl-Maria von Weber.

Création à Londres (Covent Garden) le 12 avril 1826

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Ventadour) le 23 mai 1831.

Projet de reprise en 1887. Mais les représentations furent annulées en raison de l’incendie de la Salle Favart le 25 mai 1887.

112. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte II, tableau 1 : Une salle du palais. À dr., une galerie. Au fond, un bassin.

Plume, aquarelle et gouache. Signé et daté en bas à g. : 1887. Ph. Chaperon.

H. 195 x L. 240 mm [D. 345 (I, 12/1)

113. Maquette construite par Philippe Chaperon.

Acte II, tableau 1 (même décor).

• 2 feuilles de mesures dont l’une porte l’indic. : Décor de Psyche transformé, pour Obéron. Mai 1887.

• 1 rideau.

• 2 fermes dont 1 avec châssis obliques et plafond.

Plume, aquarelle (gris) et rehauts de blanc. [Maq. A 428

LA PAGODE

Opéra-Comique en 2 actes de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges.

Musique de Benoît-Constant Fauconnier.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 20 septembre 1859

114. Trois maquettes de costumes par Alfred Albert

Plume, aquarelle. Signées : Alf. Albert, s. d.

H. 205-235 x L. 130-155 mm. – Pag. 67-69. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes de la création : MM. Troy (Sanders), Barrielle (Fadidjou, grand prêtre de la déesse Foa).

Réf. : Liv. impr. Beck, 1859 (BO. Liv. 19 / O. C. 483)

LE PAIN BIS

Opéra-comique en 1 acte de Léon Brunswick et Arthur Rousseau de Beauplan.

Musique de Théodore Dubois.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 26 février 1879

115. Une maquette de costume par Théophile Thomas

Aquarelle non signée, s. d.

H. 305 x L. 220 mm. – Pag. 64. [D. 216 (O. C. 2)

Pour M^lle Ducasse, créatrice du rôle de la servante, la Lilloise.

Réf. : Liv. impr. Ch. Egrot, 1879 (BN. 8^o Yth. 20021)

LES PANTINS

Opéra-comique en 1 acte de 2 tableaux d’Édouard Montagne.

Musique de Georges Hue.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 28 décembre 1881

116. Neuf maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 205-300 x L. 080-220 mm. – Pag. 75-83. [D. 216 (O. C. 2)

Indic. des interprètes de la création : M^mes L. Dupuis (Isabelle), Z. Durand (Trilby) ; MM. Vernouillet (Heilmann), J. Mouliérat (Léandre), Piccaluga (Polichinelle).

Réf. : Liv. impr. Morris, 1880 (BO. Liv. 19 / O. C. 486)

LE PARDON DE PLOERMEL

Opéra-Comique en 3 actes de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique de Giacomo Meyerbeer.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 4 avril 1859

Décors d’Édouard Despléchin et Chevet.

Mise en scène d’Ernest Mocker.

117. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte II, tableau 2 : Une lande déserte à perte de vue jusqu’à la mer.

Un ravin et un arbre renversé joignant les deux bords. Au loin, un étang.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique.

• 2 esquisses (crayon).

• 1 toile de fond.

• 2 principales.

• 9 éléments divers.

Plume, aquarelle. [Maq. A 186

C’est dans ce tableau que l’on voit Dinorah au milieu du pont brisé par la foudre, précipitant la jeune fille dans le torrent.

« Faut-il parler de la mise en scène, des effets de tonnerre, du pont rompu, de la chèvre blanche, de l’écluse qui s’ouvre, de la cascade d’eau naturelle ? Non, non, allez voir cela ! » (H. Berlioz, Journal des Débats, 10 avril 1859).

118. Maquette construite provenant du fonds Émile Couder

Acte III : Un site agreste au lever du soleil.

• 1 toile de fond représentant la place d’un village breton. Au centre, l’église. Habitants tout autour.

• Autre toile de fond représentant des rochers et, au sommet, l’église dominant la mer.

• 1 ferme.

• 36 éléments divers.

Gouache. [Maq. A 598

119. Une maquette de costume par Théophile Thomas pour la reprise du 23 mai 1881

Plume, crayon. Non signée, s. d.

H. 290 x L. 205 mm. – Pag. 85. [D. 216 (O. C. 1)

Pour M^lle Van Zandt, dans le rôle de Dinorah. Cette artiste fait ses adieux au public parisien le 29 janvier 1882.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1860 (BO. O. C. 519)

LA PERLE DU BRÉSIL

Drame lyrique en 3 actes de Jules-Joseph Gabriel et Sylvain Saint-Étienne.

Musique de Félicien David.

Création à l’Opéra National le 22 novembre 1851

Devenu directeur de l’Opéra-Comique, Léon Carvalho décide de remonter en 1878 l’œuvre qui avait obtenu un grand succès au Théâtre-Lyrique. Elle fut reprise le 17 mai 1883 dans des décors de Jean-Baptiste Lavastre (A. II), Auguste Rubé et Philippe Chaperon (A. III).

120. Quatorze maquettes de costumes par Théophile Thomas pour la reprise du 3 septembre 1883

Crayon, plume, aquarelle. Non signées, s. d.

Formats divers. – Pag. 12-25. [D. 216 (O. C. 1)

Indic. des interprètes : MM. Mouliérat (Lorentz), Cobalet (Salvador) ; M^mes Nevada (la perle Zora), Dupuis (la Duchesse).

Le fol. 11 porte la distribution des costumes.

Voir aussi le Théâtre-Lyrique.

LA PETITE FADETTE

Opéra-Comique en 3 actes et 5 tableaux de Georges Sand et Michel Carré. Musique de Théodore Semet.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 septembre 1869

121. Étude de maquette construite par Édouard Despléchin

Intérieur « rustique », avec cheminée de campagne

• 1 esquisse du décor.

• 2 projets de principales dont l’un est daté : 1^er juin 1869.

Crayon, plume. [Maq. A 192

122. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte I, tableau 2 : Les remparts.

• 1 plantation du Th. Impérial de l’Opéra-Comique identifiée : La Petite Fadette. 1^er acte. 1^er et 2^e tableaux.

• 1 plantation pour Fior d’Aliza, 4^e acte.

• 2 feuilles de mesures.

• 1 toile de fond.

• 2 fermes.

• 15 éléments divers (tréteaux de prestidigitateur, boutiques des quatre saisons).

Plume, aquarelle (gris et bleu) et rehauts de blanc. [Maq. A 193

Indic. sur l’ancienne pochette : « La Petite Fadette combinée avec les remparts de Fior d’Aliza » (A. IV, t. 2).

PHRYNÉ

Opéra-Comique en 2 actes de Lucien Augé de Lassus.

Musique de Camille Saint-Saëns.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 24 mai 1893

Mise en scène de Léon Carvalho.

Décors d’Alfred Rubé et Philippe Chaperon.

Costumes de Théophile Thomas.

Statue de Phryné-Aphrodite, par Campagne.

123. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte I : Un carrefour à Athènes.

Plume, lavis d’aquarelle et rehauts de gouache. Signé et daté en bas à g. : Ph. Chaperon 1893 (Phryné).

H. 174 x L. 240 mm. [D. 345 (I, 13/1)

124. Maquette construite par Philippe Chaperon.

Acte I (même décor).

• 1 plantation identifiée et datée : Phryné, 1^er acte. Mai 1893.

• 1 tapis de sol.

• 1 rideau.

• 1 principale.

• 10 éléments divers.

Plume, aquarelle et gouache. [Maq. A 437

125. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte II : Intérieur grec, chez Phryné. La statue d’Aphrodite est cachée par une tenture. Sièges, lit de repos.

Plume, aquarelle, gouache, collages. Signé et daté en bas à g. : Ph. Chaperon 1893.

H. 200 x L. 310 mm. [D. 345 (I, 12/2)

126. Maquette construite par Philippe Chaperon (incomplet)

Acte II (même décor).

• 1 plantation portant l’indic. : Théâtre National de l’Opéra-Comique (Châtelet) et datée : Avril 1893.

• 1 tapis de sol.

• 9 éléments.

Plume, aquarelle, gouache. [Maq. A 438

Réf. : Liv. impr. P. Ollendorff, 1893 (BO. Liv. 19 / O. C. 511)

PLUTUS

Opéra-Comique en 3 actes d’Albert Millaud et Gaston Jollivet.

Musique de Charles Lecocq.

Première représentation dans cette version au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 30 mars 1886

Décors d’Alfred Rubé et Philippe Chaperon.

Costumes de Théophile Thomas.

Il s’agit de l’adaptation lyrique d’une comédie en 2 actes écrite par les mêmes auteurs et donnée pour la première fois au Th. du Vaudeville le 14 mars 1873.

127. Vingt-deux pl. de costumes par Théophile Thomas

Croquis à la plume, parfois légèrement aquarellés. Non signés, s. d.

H. 220-300 x L. 220-285 mm. – Pag. 50-72. [D. 216 (O. C. 3)

Le fol. 50 porte l’inventaire et la distribution des costumes.

Indic. des interprètes de la création de 1886 : MM. Fugère (Plutus), Mouliérat (Xinthias), Soulacroix (Carion), Grivot (Xénon) ; M^mes Pierron (Praxagora), Patoret (Myrrha), Deschamps (la Pauvreté). Dans son compte rendu, Édouard Noël, secrétaire général de l’Opéra-Comique, souligne la délicatesse des costumes et donne des détails sur leur confection : Xinthias « vêtu à la mode des jeunes bergers de l’antique, le chapeau de paille jeté sur les épaules, la tunique aisée, serrée à la taille par une ceinture de cuir qui retient en même temps une peau de mouton enveloppant les reins ». Praxagora « est vêtue d’une longue tunique en fine laine verte […]. Son peplum, couleur de maïs, est brodé de soie couleur d’ambre et ses cheveux sont coiffés d’après une des statuettes grecques nouvellement exposées dans les vitrines du Louvre ». Le manteau de Xénon a été brodé à Thèbes ou à Alexandrie. Des costumes de vignerons et de moissonneurs ont été copiés sur des peintures antiques (R. Toché, Les Premières illustrées, t. 5).

Réf. Liv. impr. C. Lévy, 1886 (BN. Yth. 22045)

LES PORCHERONS

Opéra-Comique en 3 actes de Thomas Sauvage.

Musique d’Albert Grisar.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 12 janvier 1850

128. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte III : Une salle coupée par des piliers. Lustres allumés.

• 1 toile de fond.

• 4 fermes et principales.

• 3 éléments divers.

Gouache. [Maq. A 198

Réf. : Liv. impr. Dondey-Dupré, s. d. (BO. Liv. 19 / O. C. 524)

LE PREMIER JOUR DE BONHEUR

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Cormon et Adolphe Dennery.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 15 février 1868

129. Fragments de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte II : Le palais du gouverneur à Madras. Un salon donnant sur une terrasse.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée et datée : Un jour de bonheur. Palais indien. Janvier 1868.

• 2 éléments.

Crayon, plume, lavis d’aquarelle. [Maq. A 439

Réf. : Liv. impr. N. Tresse, 1869 (BO. Liv. 19 / O. C. 530)

LA PRINCESSE JAUNE

Opéra-Comique en 1 acte de Louis Gallet.

Musique de Camille Saint-Saëns.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 12 juin 1872

Décors d’Alfred Rubé et Philippe Chaperon.

130. Fragments de maquette construite par Philippe Chaperon

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée et datée : La Princesse jaune 1874 (pour les 2 tableaux). Utilisée pour Cendrillon en 1876.

• 1 rideau du tableau 1 représentant les maisons couvertes de neige (découverte de la fenêtre).

• Crayon, rehauts de blanc.

• 1 rideau du tableau 2 : Paysage japonais avec pont et bateaux. Daté : 1875. Crayon, plume.

• 1 terrain : balustrade. [Maq. A 441

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, s. d. (BO. Liv. 155)

PROSERPINE

Drame lyrique en 4 actes de Louis Gallet d’après Auguste Vacquerie.

Musique de Camille Saint-Saëns.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 16 mars 1887

Décors de Jean-Baptiste Lavastre.

Costumes de Théophile Thomas.

131. Neuf maquettes de costumes par Charles Bianchini pour la reprise du 29 novembre 1899

Plume, aquarelle, gouache. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 240 mm. [D. 216 (O. C. 1899)

Indic. des interprètes dont M^lle Mastio (Angiola).

PSYCHÉ

Drame lyrique en 3 actes de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique d’Ambroise Thomas.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 26 janvier 1857

Reprise le 21 mai 1878, dans une version en 4 actes.

132. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte II : Les jardins du palais d’Éros. Marches accédant à un palais.

Crayon, plume, aquarelle, gouache. Signé en bas au milieu : Ph. Chaperon. S. d.

H. 320 x L. 385 mm. [D. 345 (I, 14/1)

Identifié sur le support : Psyche Opéra-Comique.

133. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte II (même décor).

• 1 plantation signée et datée : MM. Rubé et Chaperon. Février 1878.

• Autre plantation du Th. de l’Opéra-Comique portant l’indic. : Zampa 2^e acte. Arrangé avec le décor de Psyche. Signé et daté : Rubé et Chaperon, janvier 1883.

• 1 esquisse du décor datée : Février 1878 (Crayon, plume).

• 1 panorama daté : 1878.

• 1 rideau avec la statue d’Éros au centre, devant une colonnade.

• 4 éléments dont certains repris pour Roméo ou Zampa en 1882.

Crayon, plume, aquarelle et rehauts de blanc. [Maq. A 442

134. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte III, tableau 1 : Chambre d’Éros.

Plume, aquarelle et gouache. Non signé, s. d.

H. 950 x L. 147 mm. [D. 345 (I, 13/2)

135. Étude de maquette construite par Alfred Rubé et Philippe Chaperon

Acte III, tableau 2 : Désert affreux.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique, identifiée, signée et datée : Psyché. Le chaos. 19 mai 1878. MM. Rubé et Chaperon.

Utilisée également pour Obéron et le Roi l’a dit (A. II). [Maq. A 442

136. Trente-quatre maquettes de costumes par Théophile Thomas

Plume ou aquarelle. Non signées, s. d.

H. 305 x L. 225 mm (dimension des ff. sur lesquels sont collés les dessins). – Pag. 31-64. [D. 216 (O. C. 1)

Indic. des interprètes de la reprise de 1878 : M^me Engally (Éros), Irma-Marié, Heilbron ; MM. Morlet (Mercure), Collin.

Réf. : Liv. ms., 1857 (BO. Fonds Barbier, 31) ; Liv. impr. M. Lévy, 1857 (B. N. 8^o Yth. 14940)

LE PUITS D’AMOUR

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe et Adolphe de Leuven.

Musique de Michael-William Balfe.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 20 avril 1843

137. Esquisse de décor par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Acte I : Une place avec un arbre. À dr., la façade d’une prison. Au 1^er plan, un puits avec une jeune-fille. Crayon, aquarelle. Non signé, s. d.

H. 250 x L. 335 mm. [Esq. Ciceri 22

138. Deux maquettes de costumes par Saint-Ange

Aquarelles préparatoires à la gravure. Non signées, s. d.

H. 261 x L. 184 mm. [C. 214

Reproduites dans la Petite Galerie dramatique, t. XVI :

Pl. 26. Costume de seigneur en diable (pl. 1611).

Pl. 27. M^me Darcier, rôle d’un page (pl. 1612²). Certifié par Hautecoeur et daté : le 31 octobre 1843.

Réf. : Liv. impr. C. Tresse, 1843 (BO. Liv. 19 / O. C. 545)

LE RÊVE

Drame lyrique en 4 actes et 7 tableaux de Louis Gallet d’après le roman d’Émile Zola.

Musique d’Alfred Bruneau.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 18 juin 1891

139. Trois maquettes de costumes par Marcel Multzer

Plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 370 x L. 260 mm. [D. 216 (O. C. 1891)

Le Rêve comportait à l’origine huit tableaux. Il fut réduit à sept à la veille de la première représentation. Carvalho avait eu l’idée de transporter la scène de la mort d’Angélique dans la sacristie. Mais comme elle ne produisait pas l’effet voulu, on prit le parti radical de supprimer ce tableau et de terminer sur la scène de l’extrême-onction (Noël et Stoullig, 1891).

RÊVE D’AMOUR

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Cormon et Adolphe Dennery.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 20 décembre 1869

140. Étude de maquette construite par Édouard Despléchin

Acte III : L’intérieur de la ferme. Au fond, grande baie ouverte sur la campagne.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique identifiée et datée : Rêve d’amour. 3^e acte. 8bre 1869. [Maq. A 207

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1869 (BO. Liv. 19 / O. C. 561)

RICHARD CŒUR DE LION

Opéra-Comique en 3 actes de Michel-Jean Sedaine.

Musique d’André-Ernest-Modeste Grétry.

Création à la Comédie-Italienne (salle Favart) le 21 octobre 1784

141. Fragments de maquettes construites par Philippe Chaperon pour une reprise vers 1873

Acte I : Les environs d’un château fort.

• 1 vue du château, datée : Octobre 1873.

• 1 porte de l’abbaye de Saint-Leu d’Esserant.

• 1 détail de grille (probablement de l’acte II).

Crayon, plume, lavis d’aquarelle. [Maq. A 446

Réf. : Liv. impr. E. Duverger, s. d. (BO. Liv. 19 / O. C. 727)

LE ROI L’A DIT

Opéra-Comique en 3 actes d’Edmond Gondinet.

Musique de Léo Delibes.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 21 mai 1873

142. Esquisse de décor par Charles Cambon

Vaste balcon avec vue sur les toits.

Fusain et rehauts de blanc sur papier teinté (brun). Non signé, s. d.

H. 466 x L. 630 mm. [Esq. Cambon 112

Probablement un détail de l’acte I : Un salon du temps de Louis XIV. Au fond, une large fenêtre donnant sur le parc de Versailles.

143. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte II : Antichambre.

Crayon, aquarelle, gouache. Signé et daté en bas à g. : Ph. Chaperon 1873.

H. 179 x L. 298 mm. [D. 345 (I, 14/2)

144. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte III : Un coin du parc. Charmille et bancs de pierre disposés symétriquement côtés cour et jardin. Au centre, un jet d’eau.

Fusain et rehauts de blanc sur papier teinté (brun). Non signé, s. d.

H. 475 x L. 619 mm. [Esq Cambon 111

« La mise en scène est d’un goût parfait, d’une distinction rare : habits pailletés, dominos bleus et roses, costumes de novices et manteaux de cour, robes à falbalas et chausses de laine, tout cela a été choisi et dessiné par des mains intelligentes et fort habiles. Rien ne détonne dans cette orgie d’étoffes, de perruques et de rubans » (E. Reyer, l’Art musical, n^o 22, 29 mai 1873).

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, s. d. (B. O., Liv. 391)

ROMÉO ET JULIETTE

Opéra en 5 actes de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique de Charles Gounod.

Création au Théâtre-Lyrique le 27 avril 1867

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 20 janvier 1873.

145. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte V : Crypte souterraine.

Signé et daté en bas à g., sur une pierre : P. Chaperon 1872.

Identifié sur le support en bas au centre : Juliette et Roméo 1872.

H. 380 x L. 495 mm. [D. 345 (I, 29)

Coupe dans le sens de la hauteur : en bas, la crypte souterraine avec les tombeaux. En haut, les ruines d’un monastère entouré d’arbres, éclairé par la lune.

146. Fragments de maquettes construites par Philippe Chaperon

Prologue : Galerie sombre.

• Coupe et détail d’un siège portant l’indic. : Th. National de l’Opéra-Comique. Roméo et Juliette. Prologue.

Plume, aquarelle.

Acte IV, tableau 1 : « Chambre de Juliette ».

• 1 plantation datée : Xbre 1872 et signée : Chaperon.

• 6 éléments.

Plume, aquarelle et rehauts de blanc.

Acte IV, tableau 2 : Le jardin des Capulets.

Balustrade sur toute la largeur de la scène.

• 1 ferme oblique datée : Novembre 1872.

• Détail d’une porte datée : Novembre 1872.

Crayon, plume, aquarelle.

Acte V : Crypte souterraine.

• 1 plantation identifiée et datée : Tombeau. Juliette et Roméo. Octobre 1872.

• 6 éléments.

Plume, aquarelle et rehauts de blanc.

[Maq. A 454-458

Réf. : Liv. impr. M. R. Braun, s. d. (BO. Liv. 663)

LES SAISONS

Opéra-Comique en 3 actes de Jules Barbier et Michel Carré.

Musique de Victor Massé.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 22 décembre 1855

147. Esquisse de décor par Charles Cambon

Acte I : La moisson. Un champ de blé. Saules bordant une rivière.

Fusain et rehauts de blanc, sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 300 x L. 462 mm. [Esq. Cambon 114

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1856 (BO. Liv. 19 / O. C. 583)

LE SAPHIR

Opéra-Comique en 3 actes d’Adolphe de Leuven, Michel Carré et Hadot.

Musique de Félicien David.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 8 mars 1865

148. Étude de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte III : Une salle du château de Gaston de Lusignan. Architecture gothique.

• 4 feuilles de mesures identifiées et datées : Gaston. 3^e acte. Opéra-Comique 1865.

Crayon, plume. [Maq. 109

Cette œuvre fut répétée à l’Opéra-Comique sous le titre de Gaston, nom du rôle principal tenu par Montaubry. Ce n’est que le jour de la première représentation que l’on voit figurer pour la première fois sur le Journal de bord le titre sous lequel cette œuvre nous est connue, le Saphir.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy fr., 1865 (BO. Liv. 19 / O. C. 586)

SAUTE, MARQUIS !

Opéra-Comique en 1 acte de Jules Truffier.

Musique de Paul Cressonnois.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 17 mai 1883

149. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte unique : Aux environs de Beaune. Un hangar chez un riche vigneron bourguignon. Au fond, une vue de village et de campagne. À dr. et à g., au premier plan, bâtiment avec porte et fenêtre.

Plume, gouache. Signé et daté en bas à dr. : Ph. Chaperon 1883.

H. 200 x L. 250 mm. [D. 345 (I, 1/1)

150. Cinq maquettes de costumes anonymes

Crayon, plume. Non signées, s. d.

H. 210 x L. 140 mm. – Pag. 8-12. [D. 216 (O. C. 3)

Indic. des interprètes de la création : MM. Collin, Labis ; M^mes Dupuis, Chevalier, Molé.

Réf. : Liv. impr. Tresse, 1883 (BN. Yth. 21062)

LA SIRÈNE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe.

Musique de Daniel-François-Esprit Auber.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 26 mars 1844

151. Esquisse de décor par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Acte II : Intérieur d’une auberge adossée à la montagne.

Aquarelle et mise au carreau. Signé en bas à dr. : Ciceri. Daté au centre : La Sirène d’Auber 1844.

H. 390 x L. 570 mm. [Esq. Ciceri 24

Réf. : Liv. impr. (la couv. manque) (BO. Liv. 19 / O. C. 602)

LE SOLITAIRE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Planard, d’après le roman du vicomte Darlincourt.

Musique de Michel-Enrico Carafa de Colobrano.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 17 août 1822

152. Esquisse de décor anonyme

« 1^er acte ». Forêt et chapelle creusée dans les rochers. Porte l’indic. en bas à g. :

« Entrée de la caverne d’où sort le solitaire ».

Aquarelle. Daté sur le support : 1822.

H. 220 x L. 273 mm. [D. 325 (1)

153. Esquisse de décor anonyme

« 2^e acte ». Torrent avec pont. Au fond, le Mont Sauvage.

Aquarelle. Daté sur le support : 1822.

H. 210 x L. 268 mm. [D. 325 (2)

154. Esquisse de décor anonyme

« 3^e acte ». Élégant pavillon en rotonde dans un parc.

Aquarelle. Daté sur le support : 1822.

H. 206 x L. 267 mm. [D. 325 (3)

Réf. : Liv. impr. M^me Huet, 1822 (BO. Liv. 19 / O. C. 605)

LA STATUE

Opéra en 5 actes et 7 tableaux de Michel Carré et Jules Barbier.

Musique d’Ernest Reyer.

Création au Théâtre-Lyrique le 11 avril 1861

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 20 avril 1878.

155. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte V, tableau 1 : Entrée du souterrain, et au 2^e plan, le palais resplendissant de lumière sur lequel se dressent 12 statues.

Crayon, plume, aquarelle, gouache. Signé et daté en bas à g. : Ph. Chaperon 1878.

Identifié sur le support : La Statue.

H. 203 x L. 317 mm. [D. 345 (I, 25/1)

156. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte V, tableau 1 (même décor).

• 1 esquisse du décor sur calque avec mise au carreau (plume).

• 3 éléments.

• 3 détails de statues.

Plume, lavis d’aquarelle, rehauts de blanc. [Maq. A 279

Réf. : Liv. impr. C. Lévy, 1903 (BO. Liv. 952)

SUZANNE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Cormon et Lockroy.

Musique d’Émile Paladilhe.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 30 décembre 1878

157. Maquette construite par Philippe Chaperon

« Salon Louis XVI ».

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique datée : Novembre 1878.

• 1 toile de fond, châssis et plafond.

• 2 éléments provenant d’actes différents :

• 1 rideau représentant un port daté : Xbre 1878.

• 1 ferme : jardin d’hiver avec plantes exotiques.

Plume, aquarelle et gouache. [Maq. A 459

LE TALISMAN

Opéra-Comique en 1 acte de Charles Voirin, Adolphe Choquart.

Musique de Giovanni Josse.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 12 juillet 1850

158. Esquisse de décor par Édouard Despléchin

Acte unique : Une ferme.

Fusain et rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Signé et identifié en bas à dr. : Despléchin. Talisman (Valfleuri). S. d.

H. 510 x L. 660 mm. [Esq. Despléchin 40

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1850 (BO. Liv. 19 / O. C. 619)

LE TORÉADOR OU L’ACCORD PARFAIT

Opéra bouffon en 2 actes de Thomas Sauvage.

Musique d’Adolphe Adam.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 18 mai 1849

159. Deux maquettes de costumes par Théophile Thomas pour la reprise du 28 décembre 1881

Crayon, plume, aquarelle. Non signées, s. d.

H. 195 x L. 070-095 mm. – Pag. 3-4. [D. 216 (O. C. 1)

Indic. des interprètes de cette reprise : MM. Taskin et Bertin.

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, 1853 (BO. Liv. 19 / O. C. 624)

LA TRAVIATA

Opéra en 4 actes de Francesca-Maria Piave, d’après Alexandre Dumas.

Musique de Giuseppe Verdi.

Création à Venise (T. Fenice) le 6 mars 1853

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 12 juin 1886.

160. Quatre maquettes de costumes anonymes

Plume. Non signées, s. d.

H. 300 x L. 205-220 mm. – Pag. 86-89. [D. 216 (O. C. 1)

Au fol. 89, costume pour M^lle Esposito.

LES TROIS NICOLAS

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu.

Musique de Louis Clapisson.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 16 décembre 1858

161. Maquette construite par Édouard Despléchin

Acte I : Promenade de Longchamps au Bois-de-Boulogne.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique.

• 6 feuilles de mesures.

• 4 esquisses, dont 1 représentant l’« Abbaye des religieuses de Longchamps » d’apr. Israël Silvestre, et une autre d’apr. Mérian (crayon).

• 1 toile de fond.

• 12 éléments.

Plume, aquarelle. [Maq. A 274

Identifié sur l’ancienne pochette.

Réf. : Liv. impr. de Debuisson, s. d. (BO. Liv. 19 / O. C. 634)

LES TROYENS À CARTHAGE

Deuxième partie des Troyens.

Opéra en 5 actes. Paroles et musique de Hector Berlioz.

Création des Troyens à Carthage au Théâtre-Lyrique (salle du Châtelet) le 4 novembre 1863

Représenté pour la première fois par l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 9 juin 1892, dans une version en 4 actes.

Décors d’Alfred Rubé et Philippe Chaperon.

Costumes de Théophile Thomas.

Cette œuvre a été montée à l’Opéra-Comique sur l’initiative et avec le concours de la Société des grandes auditions musicales, présidée par la comtesse de Greffühle. Cette société s’était constituée en 1890 sous la présidence d’honneur de Charles Gounod, dans le but de faire entendre des chefs d’œuvre de musique ancienne inédite en France et de créer un nouveau centre artistique pour les œuvres contemporaines. Elle avait déjà fait représenter Béatrice et Bénédict en 1890 à l’Odéon, sous la direction de Lamoureux. Pour réaliser le vœu des admirateurs de Berlioz qui voulaient reprendre les Troyens, la Société s’adressa à Léon Carvalho qui trente ans plus tôt avait déjà monté cette œuvre au Théâtre-Lyrique alors installé Place du Châtelet, dans cette même salle qu’occupa l’Opéra-Comique de 1887 à 1898. Pour indemniser Carvalho, la société s’était chargée des frais de mise en scène, se réservant seulement les recettes des deux premières soirées pour fonder deux prix en faveur de deux opéras de jeunes compositeurs français. Pourtant, comme en 1863, les Troyens eurent à subir d’importantes mutilations. « L’ouvrage n’est plus qu’une vaste coupure, et il est impossible de n’être pas saisi d’un effroi respectueux à considérer l’habileté avec laquelle les gens de théâtre savent parfois tailler dans le vif d’une généreuse conception pour la rapetisser à leur niveau et la conformer à ce qu’ils appellent plaisamment les exigences du public. » (P. Dukas, La Revue hebdomadaire, 2 juillet 1892.) Ainsi, le second acte fut supprimé et l’ancien tableau de la Chasse royale, coupé et déplacé pour servir d’entr’acte entre le troisième et le quatrième acte, n’était plus qu’un poème symphonique, joué le rideau baissé. « Pourquoi ces déchaînements soudains, ces fanfares de chasse, ces bruits de tempête, ces cris lointains : Italie ! C’est ce que la mise en scène nous aurait fait clairement comprendre si on l’eût voulu. Berlioz avait évidemment été hanté en cet endroit par le tableau de la fonte des balles du Freischütz et s’autorisait de ce magnifique précédent. Qu’on imagine ce dernier morceau sans mise en scène. Ce n’est pas plus absurde. » (P. Dukas, article cité.)

Dans l’ensemble, la presse (avec des articles signés Adolphe Jullien, Ernest Reyer, Dukas, Julien Tiersot) déplore l’exiguïté de la scène pour une œuvre de cette envergure. La mise en scène est jugée « insuffisante », sinon « mesquine » et même « pitoyable ». « Si les costumes des danseuses carthaginoises sont charmants, ceux d’Énée et de ses compagnons sont vraiment bien poncifs. Et le canapé de Didon qui semble emprunté au mobilier de M^me Récamier ! Pourquoi avoir remis cet accessoire disgracieux sur le bûcher de Didon, orné de petits bibelots et de tapis aux tons criards, dont l’aspect est bien peu en harmonie avec le caractère tragique du dénouement ? » (J. Chrysale, la Liberté, 9 juin 1892.)

162. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte I : Une salle de verdure au palais de Didon à Carthage. À g., un trône entouré de trophées. À dr., un amphithéâtre.

• 3 plantations dont l’une datée : Juin 1892.

• 1 rideau.

• 4 principales et fermes.

• 2 feuilles de mesures.

• 4 détails de mobilier (trône, etc.).

• 24 éléments divers (dont des navires et des tentes pour l’acte suivant). Aquarelle et gouache. [Maq. A 463

163. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte III : Un appartement de Didon.

Plume, aquarelle et gouache. Signé et daté en bas à g. : 1892. Ph. Chaperon.

H. 280 x L. 343 mm. [D. 345 (I, 32)

164. Portrait de Marie Delna par Pierre-Paul-Léon Glaize

Huile sur toile. Signé en haut à g. : Léon Glaize. Daté en haut à dr. : 1892-1893.

H. 1,50 x L. 1,18 m. [Musée 854

Prov. : Don de M. G. Legret, 1948.

Marie Delna n’avait que dix-sept ans lorsqu’on lui confia le rôle de Didon. Elle se révéla d’emblée une grande tragédienne douée d’une voix de mezzo-soprano généreuse et superbe. Elle a « du premier coup personnifié l’héroïne de la façon la plus idéalement accomplie ». Non seulement, elle a la voix « belle, étendue, égale, souple, mais elle est douée d’un rare instinct scénique que son début dans un rôle écrasant a mis du premier coup en relief. Tout, dans sa diction, est juste et naturel ». Au dernier acte, elle a montré « une grande puissance tragique : diction véhémente et passionnée, beauté des attitudes, gesticulation juste et expressive, et par-dessus tout, le naturel, toujours le naturel, elle a tout cela à un degré éminent » (J. Tiersot, le Ménestrel, 12 juin 1892).

Voir aussi le Théâtre-Lyrique.

165. Trois compositions allégoriques par Georges Tiret-Bognet

Plume et aquarelle. Signées et en partie datées. [Musée 452, 460

Bienveillantes à l’égard de Berlioz dont la reprise des Troyens à l’Opéra-Comique est annoncée, et malveillantes envers Wagner dont la protection lui avait ouvert les portes de l’Opéra. Le souvenir du pamphlet que Wagner avait écrit en 1870 sous forme d’une comédie à l’antique, Une Capitulation, était encore bien vivace dans l’esprit de la plupart des Français. L’annonce des représentations de Lohengrin à l’Opéra de Paris en septembre 1891 fut l’occasion de graves désordres. La presse se déchaîna et publia de nombreuses caricatures dans le Grelot, le Don Quichotte, le Pilori, le Balai, la Silhouette, l’Éclipse, la Jeune Garde, le Troupier.

À chacun sa gloire, à Berlioz notre admiration et les casseroles de l’Opéra pour l’auteur d’une capitulation.

Signé en bas à dr. : G. Tiret-Bognet. S. d.

H. 340 x L. 270 mm. (452 a)

L’Ombre de Berlioz. Si c’est ainsi qu’on entre à l’Opéra, cela me console joliment d’être resté sur les marches.

Signé et daté à dr. : G. Tiret-Bognet. 1891.

H. 330 x L. 380 mm. (452 b)

Dieux protecteurs de la ville éternelle.

Signé au milieu g. : G. Tiret-Bognet. 1891.

H. 330 x L. 380 mm. (460)

Représente le Cheval de Troie.

VALENTINE DE MILAN

Drame lyrique en 3 actes de Jean-Nicolas Bouilly.

Musique d’Étienne-Nicolas Méhul, achevée par Joseph Daussoigne.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 28 novembre 1822

166. Esquisse de décor de Mathis et Desroches

Acte II : Site italien. Au centre, un obélisque. À dr., des rochers couverts d’arbres et la forteresse de Cortoza. À g., la chaumière de Laurencia.

Lavis d’aquarelle (sépia). Identifié en bas au centre : 2^e acte Valentine. Daté sur le support : 1822.

H. 210 x L. 285 mm. [D. 325

Fol. 4.

167. Esquisse de décor de Mathis et Desroches

Acte III : Intérieur d’un ancien temple en ruine. Les restes d’un riche péristyle et au-delà, le camp français.

Lavis d’aquarelle (sépia). Identifié en bas au centre : 3^e acte Valentine. Daté sur le support : 1822.

H. 218 x L. 290 mm. [D. 325

Fol. 5.

Réf. : Liv. impr. M^me Huet, 1823 (BO. Liv. 19 / O. C. 673)

VERT-VERT

Opéra-Comique en 3 actes de Henri Meilhac et Charles Nuitter.

Musique de Jacques Offenbach.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 10 mars 1869

168. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte I : Le jardin du pensionnat dépendant du couvent de Saint-Rémy.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique datée : 1868.

• 1 principale.

• 18 éléments divers.

Crayon, plume. [Maq. A 464

169. Fragments de maquette construite par Philippe Chaperon

Acte II : Une salle d’auberge du Lion d’or à Nevers.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique datée : 1868.

• 2 éléments.

Crayon, plume. [Maq. A 465

Réf. : Liv. impr. M. Lévy, N. Tresse, 1871 (BO. Liv. 19 / O. C. 678)

LA VIE DE BOHÊME

Opéra-Comique en 4 actes de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d’après Henri Murger.

Musique de Giacomo Puccini.

Création à Turin (T. Regio) le 1^er février 1896

Première représentation au Th. de l’Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 13 juin 1898, dans une version française de Paul Ferrier.

170. Pl. de costumes attribuées à Marcel Multzer

Crayon, plume, aquarelle. Non signées, s. d. [D. 216 (O. C. 1898)

67 pl. – H. 325 x L. 245 mm.

6 croquis de formats divers.

Indic. des interprètes : MM. Isnardon (Colline), Fugère (Schaunard), Barnolt (Parpignol) ; M^lle Guiraudon (Mimi).

Dans ses Souvenirs de théâtre, A. Carré note que pour l’acte I représentant un coin du Quartier Latin, il avait fait reconstituer par Lucien Jusseaume, Saint-Séverin avec ses ruelles tortueuses de 1830 et son café Momus. « Là-dedans, j’avais voulu que grouillassent les lorettes, les grisettes, les étudiants, les poètes, les bourgeois, les gardes nationaux, et les petits métiers de l’époque, et j’avais demandé à Multzer de reconstituer les célèbres types de Gavarni » (p. 226).

LE VOYAGE EN CHINE

Opéra-Comique en 3 actes d’Eugène Labiche et Alfred Delacour.

Musique de François Bazin.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Favart) le 9 décembre 1865

171. Esquisse de décor par Philippe Chaperon

Acte III : Le bateau à vapeur « la pintade ». Le pont du navire. Un hamac est suspendu au mât principal.

Aquarelle et gouache. Signé et daté en bas à g. : Ph. Chaperon 1866.

H. 182 x L. 237 mm. [D. 345 (I, 15)

172. Maquette construite par Philippe Chaperon

Acte III (même décor).

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique datée : Novembre 1865.

• 2 rideaux.

• 1 feuille de mesures (étude de tambour des roues).

Crayon, plume. [Maq. A 467

À propos de ce bateau à vapeur, Chaperon, qui venait de décorer le premier casino de Deauville, avait tout simplement copié, d’après nature, le bâtiment qui faisait la traversée de Trouville au Havre. « Ce bateau à vapeur, à roues, reproduit exactement sur la scène, avait une énorme cheminée peinte, et d’où sortait de la véritable fumée. Le décorateur, pour donner aux spectateurs la complète illusion de la mer, avait imaginé aussi de faire manœuvrer de bas en haut et de gauche à droite, le rideau de fond représentant l’horizon, de sorte que tout le vaisseau planté sur le théâtre, les mâts, la voilure, la passerelle du capitaine, les roues, les acteurs aussi avaient l’air de subir des mouvements de tangage et de roulis. Seulement, la fumée s’en allait, certains soirs, dans la salle, et le rideau de fond étourdissait un peu le public. On supprima donc ces deux effets de scène, mais le décor n’en resta pas moins d’un grand réalisme quand même. » (Article d’Eugène Chaperon paru dans Comœdia, 2 février 1923.)

Réf. : Liv. impr. A. Fayard, s. d. (BO. Liv. 447)

ZAMPA OU LA FIANCÉE DE MARBRE

Opéra-Comique en 3 actes de Mélesville.

Musique de Louis-Ferdinand Hérold.

Création au Th. de l’Opéra-Comique (salle Ventadour) le 3 mai 1831

173. Maquette construite par Philippe Chaperon pour une reprise non identifiée

Acte I : Salle gothique.

• 4 éléments.

Plume, aquarelle, gouache. [Maq. A 468

La mise en scène de la création avait été réglée par Solomé.

Réf. : Liv. impr. Riga, 1831 (BO. Liv. 19 / O. C. 697)

DÉCORS NON IDENTIFIÉS

Esquisses de décors réalisées pour l’Opéra-Comique par Cambon, Chaperon, Ciceri, Despléchin, classées par ordre alphabétique d’auteurs.

174. Deux esquisses de décors par Charles Cambon

Salon hexagonal oriental, ouvrant sur un jardin.

À dr., un palmier et plantes exotiques. Partout, des vasques remplies de fleurs. Portes à g. et au centre. À dr., un divan. À g., un fauteuil et une table.

[Esq. Cambon 127-128

Plume sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 410 x L. 570 mm. (Esq. 127)

Plume, sépia et rehauts de gouache et de fusain. Signé en bas à g. : Cambon. S. d.

H. 422 x L. 595 mm. (Esq. 128)

175. Esquisse de décor par Charles Cambon

Salon hexagonal oriental identique aux précédents, mais avec variantes : Le store et l’avancée extérieure ont été supprimés.

Plume, estompe et rehauts de blanc. Non signé, s. d.

H. 420 x L. 565 mm. [Esq. Cambon 129

176. Esquisse de décor par Charles Cambon

Harem. Jeunes femmes au bain. Deux piliers et 3 arcs séparent cette salle d’un jardin avec fontaine. Des rideaux à larges carreaux masquent les ouvertures.

Plume, pastel (brun) et rehauts de blanc sur papier teinté (beige). Non signé, s. d.

H. 415 x L. 597 mm. [Esq. Cambon 130

Il pourrait également convenir pour l’acte II du Corsaire, ballet-pantomime d’A. Adam créé au Th. de l’Opéra le 23 janvier 1856 : Palais du pacha dans l’Ile de Cos. Bain des femmes au milieu de magnifiques jardins.

La vue des bains est interceptée par d’immenses draperies.

177. Maquette construite par Philippe Chaperon

Un parc. À g., une maison avec balcon. À dr., arbres et grille. Au fond, balustrade et escaliers.

• 1 plantation du Th. de l’Opéra-Comique.

• 7 éléments.

Plume, lavis d’aquarelle. [Maq. A 533

Il pourrait s’agir des Noces de Fernande, opéra-comique de L. Deffès créé au Th. de l’Opéra-Comique le 19 novembre 1878, dans des décors de Rubé et Chaperon. Voir sous ce titre, la Maq. A 541 et l’esquisse D. 345 (II, 44)

178. Esquisse de décor par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Chaumière dans une forêt.

Crayon, encres noire et rouge, sépia et mise au carreau. Découpages. Signé en bas à dr., au crayon. S. d.

H. 450 x L. 610 mm. [Esq. Ciceri 39

179. Esquisse de décor par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Paysage avec forêt et cours d’eau.

Crayon, aquarelle. Signé en bas à dr. : Ciceri. S. d.

H. 440 x L. 590 mm. [Esq. Ciceri 99

180. Esquisse de décor par Pierre-Luc-Charles Ciceri

Portail et mur couverts de plantes grimpantes.

Crayon, sépia. Signé en bas à g. : C. 115. S. d.

H. 330 x L. 390 mm. [Esq. Ciceri 38

181. Esquisse de décor par Édouard Despléchin

« Fond exécuté pour l’Opéra-Comique ». « Projet de rideau de campagne ».

Crayon, aquarelle. Signé en haut à dr. : Despléchin. S. d.

H. 288 x L. 370 mm. [Esq. Despléchin 28

À g., un édifice. Au fond, des montagnes descendant jusqu’à la mer.

182. Esquisse de décor anonyme

Chœur des fleuristes au marché.

Crayon, aquarelle et gouache. Non signé, s. d.

H. 098 x L. 117 mm. [Esq. 19 (110)