1 Le Gentilhomme 1943.
2 Estiot 2009/2010.
3 Gricourt et alii 2014.
4 Arbitrairement, nous avons retenu ici les ensembles constitués de plus de 15 000 monnaies.
5 Doyen 2019 en conclusion d’un récent colloque consacré aux trésors géants : « Too Big to Study ? Troppo grandi da studiare ? », Trieste, 17-19 mai 2018 (Callegher 2019).
6 Schaad 1992.
7 Trésor de Cunetio : 54 951 ex., TPQ 274 (Besly, Bland 1983) ; trésor de Normanby : 47 912 ex., TPQ 290 (Bland, Burnett 1988). Par ailleurs, l’étude du trésor de Frome (52 503 ex., TPQ 293) sous la direction de Sam Moorhead est en voie d’achèvement.
8 Nous nous fondons ici sur l’inventaire des trésors français en cours dans le cadre du programme de recherche « Trouvailles monétaires » conduit par le département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF.
9 Hollard 1992, p. 75, 91-92 ; Hollard 1995a, p. 1052-1054.
10 Hollard 1995a, p. 1048-1052. Si la qualité de l’aureus se rétablit dans l’Empire central à partir de Claude II (268-274), la baisse du titre perdure en Gaule jusqu’à la fin du règne de Tétricus (271-274).
11 Hollard 1995a, p. 1058-1062.
12 Hollard 1995a, p. 1062-1064.
13 Gricourt 1988 ; Hollard 1992, p. 83-85 et 95-97.
14 Voir infra, section 3.2.
15 Bland 2014, p. 69 et p. 70, fig. 12.
16 Cette catégorisation présente des similitudes avec celle proposée par Chameroy 2011 et Chameroy 2016 (voir infra, section 3.2). Toutefois, cette dernière ne concerne que les trésors du dernier quart du iiie siècle, ce pourquoi la catégorie A en est absente. Par ailleurs, notre catégorie B y est subdivisée en deux sous-catégories en fonction des proportions respectives de monnaies de l’Empire central et de l’Empire gaulois.
17 Notice rédigée par Gérard Aubin.
18 Notice rédigée par Gérard Aubin.
19 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8772064/f427.
20 Notice rédigée par Gérard Aubin.
21 Conformément aux pratiques de l’archéologie préventive, la documentation administrative et scientifique produite au cours des différentes étapes du traitement (nettoyage, micro-fouille, étude numismatique, prise de vues) qui était dispersée entre plusieurs laboratoires et chercheurs a été regroupée au ministère de la Culture (Drac des Pays de la Loire, Service régional de l’archéologie) où elle a été classée, indexée et archivée par les soins de S. Berthomé. Les catalogues détaillés des différents monnayages devraient, au terme de leur harmonisation non encore aboutie à ce jour, être publiés.
22 La publication du dépôt, initialement prévue dans des délais assez brefs, a subi des retards suite à des problèmes de disponibilité au sein de l’équipe constituée. La publication de Saint-Germain-lès-Arpajon fournit l’occasion de dresser un état des lieux de la documentation.
23 Ce tableau de composition globale, sans distinction des contenants (cette précision figurera dans la publication détaillée), est encore provisoire ; des modifications sont susceptibles d’intervenir à la marge, à l’issue de l’harmonisation des catalogues. Trois chercheurs ont bien voulu se charger de l’inventaire et du catalogage selon des normes communes : Sandrine Berthomé (Gallien, Postume, Victorin) ; Vincent Drost (Tétricus, imitations) ; Jérôme Mairat (Claude, Quintille, Aurélien).
24 Bien que ne comptant pas 15 000 monnaies en l’état, ce trésor est pris en compte ici compte tenu de la découverte passée, vers 1800, dans le même champ surnommé « Terre d’argent », d’une troisième céramique contenant plusieurs milliers de monnaies de billon, dont des exemplaires de Postume, Claude II, Tétricus et Probus. Ce troisième lot, aujourd’hui disparu, appartient potentiellement au même ensemble.
25 Notice rédigée par Paul-André Besombes.
26 Callu 2015.
27 Pour le tableau de composition générale du trésor, voir supra, section 2.1.
28 Callu 1969, p. 350.
29 Au fil d’études successives, l’auteur affine la date estimée de ce retrait du numéraire gaulois : 282-285 (Estiot et alii 1993, p. 43) ; 281-283 (Estiot 1997, p. 78-79) ; 283 (Estiot 1998, p. 186).
30 Drost et alii 2011, p. 294.
31 La fouille de la céramique 1 a livré des indices ténus concernant la possible présence de sous-contenants en matériau périssable dans la partie supérieure (voir supra, section 1.3). La partie inférieure de la céramique 1 et la céramique 2 n’ayant pas été fouillées, il est tout à fait possible que d’autres sous-ensembles nous aient échappé.
32 Voir notamment Hollard 1987, p. 66-71 (trésors s’achevant sous Probus) ou Estiot et alii 1993, p. 43 (trésors clos entre 281 et 287).
33 Chameroy 2011, p. 677-688 ; Chameroy 2016, p. 51. Voir aussi la catégorisation des trésors géants proposée supra, section 3.1.
34 Sur ce trésor, voir supra, section 3.1, no 20.
35 Estiot 1997, p. 78-79.
36 Voir supra, sections 2.2 à 2.13.
37 Voir supra, fig. 2.3.9-10 et 2.4.12.
38 Voir supra, section 1.2.
39 TAF IX, p. 60.
40 Voir la carte proposée dans Chameroy 2011, p. 664, Abb. 2. Pour la cartographie des trésors s’achevant sous Probus, voir aussi Hollard 1987, p. 60-61.
41 Chameroy 2011, p. 677-686.
42 D’après Bland 2014, p. 80, table 7, sur 48 trésors britanniques dont le TPQ sous Probus est précisément connu, 4 s’achèvent avec la 8e émission (fin 281), 20 avec la 9e émission (282).
43 Chameroy 2011, p. 676, Abb. 5 et 6.
44 Chameroy 2011, p. 675-676.
45 Idée théorisée par Blanchet 1900.
46 van Heesch 2017.
47 Demougeot 1969, p. 531-534.
48 Estiot 2014.
49 Estiot 2014, p. 226-229.
50 Bland 2014, p. 69-70.
51 Chameroy 2011, p. 684-685.
52 Estiot 2014, p. 228, fig. 26.
53 Sur cet épisode et ses réminiscences aux ive et ve siècles, voir Pottier 2011.
54 Mattingly 1951.
55 van Heesch 2017, p. 400.
56 Kropff 2007, p. 82-83.
57 Les gros trésors, comme celui de Saint-Germain-lès-Arpajon, sont souvent entreposés dans des céramiques trop fragiles pour être transportées pleines. Elles ont donc nécessairement été remplies après avoir été enterrées. De même, il n’était pas envisageable de les récupérer avec leur contenu. À moins que les monnaies aient été rangées en sacs à l’intérieur des céramiques, le prélèvement des monnaies aurait été compliqué.
58 Cette idée de dépôts rituels a été évoquée en premier lieu par Aitchison 1988. Elle a été reprise plus récemment par Bland 2014, p. 98 et développée par Moorhead 2019, p. 296-298 à propos du trésor de Frome.
59 Doyen 2019, p. 321.