1 Rappelons que Françoise Dumas (Dumas-Dubourg 1971, p. 57) ne recensait que 33 trésors pour le x^e s. et le début du xi^e s. en France et autant à contenir des monnaies françaises dans le reste de l’Europe. Voir également Dumas 1991, p. 584, qui s’appuie sur Duplessy 1985, p. 145-146 pour en esquisser la typologie : beaucoup de petits trésors, de trésors ne contenant qu’un ou deux types monétaires et de trésors anciens et mal décrits.

2 Dumas 1991. Voir également la contribution de Fr. Dumas à l’Atlas de la France de l’an Mil, Parisse, Leurident 1994.

3 Fr. Dumas, dans Parisse, Leuridan 1994, p. 14, évaluait le nombre des ateliers monétaires pour la période de 987 à 1031 à une soixantaine, dont 48 sont attestés.

4 Lafaurie 1952.

5 Cordero di San Quintino 1846.

6 Serafini 1951.

7 On peut noter que Melun n’est représenté ni dans ces trésors ni dans ceux de Fécamp ou du Puy.

8 L’ouvrage de Peter Ilisch (Ilisch 2014a) sur les monnaies des x^e-xi^e s. issues de cette zone permet de prendre la mesure de ces lacunes.

9 Dumas-Dubourg 2006.

10 Dans le trésor « précoce » du Loiret cependant, Varzy n’a pas été retenu comme atelier monétaire et la légende de l’exemplaire concerné a été interprétée comme une déformation de celle d’Auxerre. Dans le trésor « tardif » de Cuts, en revanche, seuls des éléments de typologie permettent d’attribuer certaines pièces à Arras ou Boulogne et des lectures menées à partir de légendes (moins déformées) de certains exemplaires fondent les attributions des monnayages de Senlis ou de Laon et l’hypothèse relative à Saint-Quentin. Même les monnaies d’Amiens ou les oboles de Quentovic sont très imparfaitement lisibles. Le trésor de Vignacourt, au xi^e s., présente encore des pièces difficilement lisibles. S’il reste deux monnayages pour lesquels la lecture des légendes ne permet pas une attribution assurée, des monnaies aux légendes fort déformées ont été attribuées au même atelier de Montreuil-sur-Mer. C’est la continuité typologique qui a permis d’attribuer avec plus d’hésitation certaines pièces du trésor à Mantes, mais le pas n’a pas été franchi pour attribuer à Déols des pièces au type de l’hexagramme qui caractérise cet atelier.

11 Ilisch 2014a.

12 On pourrait tenter de reconnaître une déformation du nom de Melun sur le denier à légende déformée qui est attribué au Lendit (?).

13 Type institué par l’édit de Pîtres de Charles le Chauve en 864 et utilisé jusqu’à l’époque de Charles le Simple (898-921).

14 Moesgaard 2014 et Ilisch 2014a et b.

15 Dumas-Dubourg 1971, p. 139.

16 Barthélémy 1984.

17 Voir la carte dressée dans Metcalf 1990, p. 87.

18 Dhénin 1999b.

19 Ilisch 2014a, 6.4 propose d’en reconnaître encore un autre sur une pièce au type de la main, trouvée en Russie et à légende bien incomplète …]O REX.

20 Clairand 2007.

21 Rappelons toutefois qu’on interprète les lettres HVGO sur les monnaies orléanaises de cette période comme le nom du fils de Robert mort en 1025, ce qui marque une certaine dose de contrôle par les Capétiens.

22 Dumas 1973.

23 Coupland 2014, 10. Neufchâteau, p. 328-332.

24 Crinon 2010 y voit plutôt l’initiale du roi Arnulf.

25 Il faut aussi évoquer les monnaies à la main divine du trésor de Cuts pour lesquelles est proposée une attribution à Saint-Quentin (légende +[S]VINTVAS) et à Albert de Vermandois (légende +[A ]DEBTVS).

26 Geneviève, Sarah 2013.

27 Kaiser 1981.

28 Crinon, Prot 1993.

29 À Soissons, par exemple, l’adoption du type odonique attesté dans le trésor de Fécamp est rapprochée du passage à Eudes de Blois en 983 des honneurs détenus par Herbert à Soissons. Pour éviter d’avoir ainsi à dater le trésor de Fécamp d’après 983, on a aussi associé ce changement de type au rétablissement des pouvoirs comtaux, un temps conservés par Lothaire, au profit du comte Guy rattaché aux familles des Herbertiens, mais aussi des Robertiens qui, à la même époque, en reviennent également au monogramme odonique à Paris. On mesure avec cet exemple la complexité et la fragilité de telles interprétations.

30 Moesgaard 2006.

31 Ilisch 2014a.

32 Hourlier 2003.

33 Ilisch 2014a.

34 Les liaisons de coins ont montré qu’il n’y avait pas lieu de s’interroger sur la distribution apparemment bimodale des exemplaires de Troyes du trésor du Loiret et même de Cuts.

35 Ce petit tableau fait ressortir le caractère « anormal » du poids des exemplaires de Château-Landon au monogramme odonique.

36 Crinon 1993.

37 Lafaurie 1968 ; Achache à paraître.

38 Crinon, Dhénin, Prot 1997.

39 Clairand 2007.

40 Dumas 1991, p. 588.

41 Et peut-être en Normandie, selon l’hypothèse soutenue par Moesgaard 2011.

42 Dumas-Dubourg 1971, p. 62-65 et Dumas 1991, p. 606.

43 Dumas 1991, p. 587.

44 Bompaire, Clairand, Prot 1998.